Semaine de Prévention des Cancers de la Peau : "Sauver sa peau"

Semaine de Prévention des Cancers de la Peau : « Sauver sa peau » | Thierry Payet

La semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau se déroulera du 12 au 16 juin 2023. Organisée par le Syndicat National des Dermatologues-Vénéréologues (SNDV) avec le soutien du ministère de la Santé et de l’Institut national du cancer, elle vise à sensibiliser aux risques de cancer de la peau.

L’accent est mis sur la prévention des rayonnements UV (soleil) et artificiels (cabines de bronzage), y compris en milieu professionnel.

Pour mieux comprendre les symptômes d’un cancer de la peau, il est important de participer aux activités de sensibilisation et de dépistage prévues au cours de cette semaine dédiée.

I- Cancers de la peau :

Chaque année en France, on diagnostique près de 80 000 à 90 000 nouveaux cas de cancer de la peau. Les carcinomes cutanés (cancer de la peau non mélanome) représentent 90 % des cas de cancers de la peau, tandis que les mélanomes constituent les 10 % restants, étant les formes les plus graves de cancer de la peau.

L’Institut national du cancer et le Syndicat de dermatologues constatent une augmentation croissante du nombre de cancers de la peau en France. L’incidence du mélanome, qui est la forme la plus sévère de cancer de la peau, augmente depuis plusieurs décennies et double tous les 10 ans depuis 1945 dans tous les pays du monde.

Les différents types de cancers cutanés comprennent les carcinomes basocellulaires, les carcinomes épidermoïdes et les mélanomes. Parmi ceux-ci, les mélanomes sont considérés comme les plus agressifs et  graves.

II- Carcinome basocellulaire :

Ils représentent 70 % des cas de carcinomes cutanés. Ce sont les plus fréquents et les moins graves, car ils ont rarement un impact sur le pronostic vital. En effet, ces carcinomes se développent à partir de la couche basale de l’épiderme et restent généralement localisés. Ils ne métastasent jamais et la guérison du patient est assurée grâce à leur ablation complète.

Cependant, il est essentiel de les traiter précocement. En effet, ces tumeurs peuvent s’étendre en surface, ce qui rend leur excision plus difficile et peut entraîner des séquelles esthétiques ou fonctionnelles.
Bien qu’ils surviennent le plus souvent après l’âge de 50 ans, ils peuvent également affecter des personnes plus jeunes. Ils se localisent généralement sur les parties exposées du corps, telles que le visage, le cou et le dos des mains. Ces cancers augmentent progressivement en taille. Le traitement de première intention est l’ablation chirurgicale.

III- Carcinome épidermoïde ou spinocellulaire :

Le carcinome épidermoïde,  également connu sous le nom de carcinome spinocellulaire, est généralement causé par une exposition prolongée aux rayons UV du soleil. Il se manifeste le plus souvent par une lésion cutanéequi peut ressembler à une plaie ou une bosse, avec des bords irréguliers.
Ils sont moins fréquents, représentant environ 20 % des cancers cutanés, mais sont plus agressifs.

En revanche, ces cancers apparaissent principalement après l’âge de 60 ans et surviennent, tout comme les précédents, préférentiellement sur des zones exposées. Contrairement aux carcinomes basocellulaires, ils peuvent parfois se développer à partir de lésions précancéreuses.

Les carcinomes basocellulaires ont la capacité de se propager aux ganglions lymphatiques et à d’autres organes tels que les poumons, le foie et le cerveau. Les cancers localisés aux zones péri-orificielles et aux muqueuses (comme le nez, la bouche et les organes génitaux) sont parmi les plus agressifs.

IV- Les mélanomes :

Le mélanome est un type de cancer de la peau qui se développe à partir des cellules responsables de la production de pigments appelés mélanocytes. Les mélanocytes produisent la mélanine, qui donne à la peau sa couleur.

Ce type survient généralement lorsque les mélanocytes subissent des dommages. On cite, une exposition excessive aux rayons UV du soleil ou à d’autres sources de rayonnements ultraviolets, tels que les cabines de bronzage. Cependant, il peut également apparaître sur des zones de peau non exposées au soleil.

En outre, les signes courants du mélanome comprennent des changements dans les grains de beauté existants, l’apparition de nouveaux grains de beauté, des taches sombres ou multicolores sur la peau, des lésions asymétriques aux bords irréguliers, et une évolution de la taille, de la forme ou de la couleur d’une lésion cutanée.
Le mélanome, qui représente 10 % des cancers de la peau, est le cancer cutané le plus grave. Cette tumeur maligne peut se développer sur une peau saine. Dans 70 à 80 % des cas, ou résulter de la transformation maligne d’un grain de beauté (naevus).

Bon à savoir Le mélanome cutané occupe ainsi la 9e place parmi tous les cancers, toutes populations confondues, représentant 3,7 % de l’ensemble des nouveaux cas de cancers et 1,2 % des décès.

V- Dépister les cancers de la peau :

Il est essentiel de surveiller régulièrement sa peau et d’être attentif aux nouveaux grains de bauté, aux changements de taille, de forme, de couleur ou de texture des lésions existantes. Votre dermatologue et vous devez déterminer ensemble la fréquence de surveillance. Généralement, on recommande aux personnes présentant des facteurs de risque de le faire.

La fréquence de la surveillance doit être déterminée en collaboration avec votre dermatologue. Pour les personnes présentant des facteurs de risque, il est généralement recommandé :

  • Effectuer un auto-examen de la peau tous les trimestres : observez attentivement votre peau nue, en prêtant attention aux zones moins visibles (oreilles, ongles, plante des pieds, espaces entre les doigts, organes génitaux, etc.).
  • Consulter un dermatologue une fois par an pour une évaluation professionnelle.

Soyez attentif à certains signes d’alerte :

  • Surveillez l’apparition de nouveaux grains de beauté.
  • Soyez attentif à tout grain de beauté qui se distingue des autres. Les grains de beauté d’une personne ont généralement des caractéristiques similaires. Si l’un d’entre eux est différent, cela devrait attirer votre attention.

Utilisez la règle « ABCDE » pour repérer les changements éventuels.

VI- La campagne d’été 2023 : “Sauver sa peau”

Le SNDV a lancé la 26e édition de la campagne estivale « Sauver sa peau ». Elle comprend une semaine de prévention et de sensibilisation au dépistage ciblé des cancers de la peau. Cette initiative est soutenue par une campagne digitale ainsi qu’une campagne d’affichage à travers toute la France.

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.

Journée mondiale Nash

La journée internationale de la NASH | Thierry Payet

La NASH ou stéatose hépatique non alcoolique est la maladie du foie gras et constitue depuis quelques années un enjeu majeur de santé publique à l’échelle mondiale. Souvent associée au syndrome métabolique, elle peut évoluer vers des complications majeures, comme la cirrhose hépatique et le cancer du foie. Face à cet enjeu, est organisé depuis 2018 début juin la journée internationale de la NASH, pour sensibiliser le plus grand nombre sur cette maladie hépatique.

Journée mondiale Nash

La NASH ou maladie du foie gras

La NASH est la forme progressive de la stéatose hépatique non alcoolique. Selon les estimations, elle touche plus de 115 millions de personnes à travers le monde et sa prévalence ne cesse d’augmenter. Elle pourrait concerner 357 millions de personnes d’ici 2030, soit trois fois plus de patients qu’aujourd’hui. Comment expliquer une telle augmentation des cas de la maladie du foie gras ?

La stéatose hépatique non alcoolique est fréquemment associée au syndrome métaboliquequi associe plusieurs caractéristiques :

La maladie se caractérise par une accumulation de graisses au niveau hépatiqueaboutissant à un véritable « foie gras »sans nécessairement un contexte de consommation abusive d’alcool (une autre cause de l’accumulation de graisses dans le foie).

La NASH est devenue la principale cause de la cirrhose hépatique

L’accumulation de graisses dans le foie n’est pas sans conséquences sur la santé, si elle persiste dans le temps. Progressivement, la maladie peut évoluer vers une cirrhose du foiepuis vers un cancer du foie. Dans certains contextes, elle peut devenir une indication de greffe hépatique. Suite à l’augmentation du surpoids et de l’obésité, des troubles lipidiques, de l’hypertension artérielle et du diabète, la NASH suit la même évolution et devient une véritable pandémie.

Aux USA, l’un des pays les plus touchés, près d’un Américain sur trois serait atteint d’une NAFLD, la forme initiale de la NASH et 5 % des Américains développeraient une NASH, la forme évolutive du foie gras. En quelques années, alors que l’alcool était auparavant la principale cause de cirrhose, la NASH est devenue responsable de 80 % des nouveaux cas de cirrhose. En France, près de 17 % des Français seraient touchés par une NAFLD, en majorité des hommes. L’incidence augmente avec l’âge et est particulièrement forte chez les sujets obèses et/ou diabétiques.

8 juin 2023, 6ème journée internationale de la NASH

Face à l’enjeu de santé publique majeur que représente la NASH, la journée internationale du 8 juin revêt une importance particulière. Elle se déroule sous la forme d’une campagne de sensibilisation du grand public pour informer sur la maladie, ses facteurs de risque, son diagnostic, sa prévention et son traitement. Plus de 70 partenaires de plus de 70 pays participent à cet événement avec le soutien de 22 sociétés savantes internationales. Elle se décline en événements, en actions de dépistage, en séances d’information, en communication sur les médias et les réseaux sociaux.

Pour l’année 2023, trois objectifs ont été ciblés : faire le point sur la NASH dans le monde, évaluer l’impact de la maladie dans les populations à haut risque et faciliter l’accès des traitements aux populations d’origine africaine. Le dépistage est un point clé, car la NASH évolue insidieusement et silencieusement parfois pendant de nombreuses années. Les personnes présentant des facteurs de risque doivent faire l’objet d’un dépistage pour rapidement identifier la maladie et mettre en place des stratégies pour stopper son évolution. Un changement de mode de vie (alimentation, activité physique, arrêt du tabac, contrôle du poids corporel et baisse de la consommation d’alcool) est la première action à mettre en place pour stopper l’accumulation de graisses dans le foie.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Semaine d’information et de sensibilisation du 1er au 7 juin 2023. www.hemochromatose.fr. Consulté le 1er juin 2023.
– Définition et causes de la stéatose hépatique et de la stéato-hépatite non alcooliques. www.ameli.fr. Consulté le 1er juin 2023.
Restez en forme pour conduire

Restez en forme pour conduire – Clinique d’ostéopathie East Gippsland | Thierry Payet

Restez en forme pour conduire

Restez en forme pour conduire

Pour la majorité de la population, la conduite automobile fait partie intégrante de la vie quotidienne. Très souvent, c’est quelque chose auquel nous ne pensons même pas, nous montons simplement dans la voiture pour arriver là où nous allons et ne réfléchissons pas à deux fois.

Lorsque les gens perdent la capacité de conduire, que ce soit en raison de l’âge, d’une blessure ou d’autres facteurs, cela peut être très gênant et, pire encore, leur enlever leur indépendance. Il est important de rester apte à conduire le plus longtemps possible.

Étant dans une région rurale, nous dépendons de la voiture pour nous rendre au travail, aller chercher les enfants à l’école et nous rendre aux rendez-vous médicaux. Par conséquent, il est important que nous gardions notre corps sous contrôle afin que nous puissions continuer à conduire avec aisance.

Voici quelques domaines clés qui sont importants pour rester en bonne santé et mobile pour une conduite sûre et confortable :

Cou

Il est important d’avoir une bonne amplitude de mouvement dans le cou et le haut du dos. Nous devons effectuer des contrôles de tête, vérifier fréquemment les rétroviseurs et surveiller le trafic venant en sens inverse. À mesure que nous vieillissons, le cou et la colonne vertébrale peuvent commencer à devenir raides et restreints, c’est donc une bonne idée de maintenir autant de mobilité que possible afin de continuer à conduire en toute sécurité.

Lombes

Les blessures au bas du dos ou la dégénérescence sont très courantes et provoquent assez souvent de l’inconfort et de la douleur lorsque vous êtes assis pendant de longues périodes. Cela peut devenir difficile lors de longs trajets en voiture.

Il est important que nous prenions des pauses régulières ; toutes les 2 heures, ou toutes les 30 minutes à 1 heure pour les personnes ayant des problèmes de bas du dos. Lorsque vous faites une pause, il est préférable de faire une promenade de 5 minutes, de faire quelques roulements d’épaules, ainsi que des étirements doux du cou et du bas du dos. Cela réduira le risque d’aggravation de la douleur et de la raideur.

Il est également essentiel que le siège soit réglé à la bonne hauteur et que le siège ne soit pas trop incliné vers l’arrière. Idéalement, nous devrions pouvoir reposer confortablement nos mains sur le volant sans avoir à nous étirer, à tendre la main ou à nous pencher.

Consultez également notre article Dix conseils pour les soins du dos pour d’autres excellents conseils.

Genou et Cheville

Les articulations du genou et de la cheville sont très importantes dans la conduite, car nous utilisons nos jambes pour freiner, accélérer et changer de vitesse. Il est important de garder une bonne force et flexibilité dans les genoux et les chevilles.

Rester apte à conduire peut vous aider à continuer à conduire plus longtemps.

Femme ayant eu une prise de sang et apprenant ses fausses couches

L’origine des fausses couches : prise de sang | Thierry Payet

Selon les estimations, une femme sur dix a fait ou fera une fausse couche. Qu’elle soit précoce ou plus tardive, cette interruption brutale de la grossesse est un moment difficile à vivre pour le couple. Parmi leurs interrogations, la question de la cause de la fausse couche revient très souvent. Une étude danoise s’attache à donner des réponses à cette question, grâce à une simple prise de sang maternel. Explications.

Femme ayant eu une prise de sang et apprenant ses fausses couches

Quelles sont les causes des fausses couches ?

Les fausses couches représentent de loin la première cause d’arrêt de grossesse. Quelles en sont les causes ?  Dans plus de la moitié des cas, et surtout pour les fausses couches précoces, des anomalies dans le développement de l’embryon expliquent la survenue de la fausse couche. Ces anomalies peuvent être génétiques (anomalies au niveau des chromosomes) ou liées au développement embryonnaire.

Parfois, les fausses couches peuvent être en lien avec des pathologies maternellestelles que :

  • Un diabète mal contrôlé ;
  • Des pathologies thyroïdiennes ;
  • Des troubles hormonaux ;
  • Des maladies auto-immunes, comme le lupus  ;
  • Des troubles de la coagulation sanguine ;
  • Une maladie cœliaque ;
  • Des anomalies du col de l’utérus ou de l’utérus.

Une simple prise de sang pour comprendre la cause de la fausse couche ?

D’autres facteurs peuvent être à l’origine d’une fausse couche, précoce ou plus tardive, comme certaines infections virales (cytomégalovirus), parasitaires (toxoplasmose) ou bactériennes (listériose), l’exposition à des produits chimiques toxiques ou encore la prise de certains médicaments contre-indiqués pendant la grossesse. Enfin, l’âge maternel et les antécédents de fausse couche avec le même partenaire constituent des facteurs de risque de fausse couche. Pour pouvoir répondre à la question de l’origine de la fausse couche, des chercheurs danois ont mené une étude de cohorte prospective. Les études antérieures avaient révélé que l’analyse du noyau des cellules fœtales (détection des anomalies chromosomiques) pouvait permettre d’expliquer la fausse couche et de prédire le risque de nouvelle fausse couche ou au contraire d’une grossesse menée à son terme. Mais l’analyse du noyau nécessite le prélèvement de tissu fœtal, un prélèvement complexe à réaliser en routine.

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont utilisé la petite fraction d’ADN fœtal qui circule dans le sang maternel. A partir de cet ADN, ils peuvent évaluer l’état du noyau des cellules de l’embryon. Pour la première fois, cette méthode a été validée à grande échelle sur 1 000 femmes adultes, admises dans 3 cliniques danoises entre novembre 2020 et mai 2022, présentant une fausse couche avant l’âge gestationnel de 22 semaines.

Une explication possible pour près de la moitié des fausses couches

Au moment de la fausse couche, l’âge gestationnel du fœtus variait de 35 à 149 jours. Les résultats collectés sur l’ADN fœtal présent dans le sang maternel étaient capables de révéler l’existence d’anomalies chromosomiques avec une sensibilité de 85 % et une spécificité de 93 %. Sur l’ensemble des fausses couches prises en compte, l’état du noyau des cellules fœtales permettait d’expliquer l’arrêt de la grossesse dans près de la moitié des cas.

Cette nouvelle étude révèle qu’une analyse tu as chanté maternelle dans les heures qui suivent la fausse couche pourrait permettre d’expliquer les anomalies chromosomiques en cause dans une certaine proportion de fausses couches. Une simple prise de sang pourrait ainsi offrir la possibilité de mettre en œuvre des traitements préventifs. Cette possibilité ne pourrait s’appliquer qu’à partir de la cinquième semaine de grossesse, puisqu’aucune trace d’ADN fœtal n’est présente dans le sang maternel avant ce terme. Il reste donc du chemin à parcourir pour expliquer toutes les fausses couches !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– ADN fœtal acellulaire pour évaluation génétique dans l’étude COPL (Copenhagen Pregnancy Loss Study): une étude de cohorte prospective. www.thelancet.com. Consulté le 31 mai 2023
Qu'est-ce que la douleur ?

Qu’est-ce que la douleur ? – Clinique Ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet

Qu'est-ce que la douleur ?

Qu’est-ce que la douleur ?

Quoi est douleur? Le dictionnaire Oxford décrit la douleur comme une sensation physique désagréable causée par une maladie ou une blessure.¹

C’est le système d’alarme du corps pour vous avertir que quelque chose ne va pas, qu’il y a des dommages réels ou potentiels au corps.

Si vous deviez marcher sur une épingle, des nerfs spécialisés dans le corps transmettraient un signal le long de votre moelle épinière au cerveau pour lui dire qu’il y a des lésions tissulaires potentielles dans le pied ; le cerveau décide alors que pour éviter d’autres dommages, vous devez déplacer votre pied et éviter l’épingle. Le cerveau envoie ensuite un autre signal aux muscles et aux nerfs de cette zone de votre corps afin que vous vous éloigniez rapidement de la broche. Cela se produit instantanément et est connu sous le nom d’arc réflexe.²

Les gens ressentent et décrivent la douleur différemment, et c’est pourquoi les ostéopathes utilisent souvent des échelles de douleur pour déterminer le degré de douleur que vous ressentez, car la même blessure sera ressentie différemment par différentes personnes. Les échelles de douleur impliquent généralement de choisir un nombre de 0 à 10 pour décrire votre niveau de douleur. C’est aussi un bon moyen de suivre votre progression.

Il existe de nombreux types de douleur et de façons de la décrire, certains de ces mots incluent : brûlant, chaud, poignardant, tendre, douloureux, profond, lancinant, intermittent, aigu ou lancinant.

La douleur aiguë est une douleur à court terme ; souvent après une blessure et s’améliore à mesure que le corps guérit. Les gens confondent souvent ce terme avec le fait que la douleur est plus intense, mais ce n’est pas toujours le cas.

La douleur chronique est une douleur qui dure au-delà du temps prévu pour la guérison, généralement plus de 6 mois. Il peut s’agir d’une intervention chirurgicale ou d’une blessure qui n’est pas résolue, ou de maladies chroniques telles que l’arthrose, la fibromyalgie et l’ostéoporose.

La douleur aiguë peut devenir chronique si elle n’est pas traitée ou si elle n’est pas complètement résolue. Plus longtemps la douleur n’est pas traitée, plus la personne est susceptible de devenir sensible à la douleur; cela signifie que le corps est plus sensible et que des choses qui normalement ne feraient pas mal causent maintenant de la douleur.³

La douleur n’est pas toujours qu’une sensation physique. Cela peut affecter votre bien-être mental et vos émotions, votre attitude, votre sommeil et votre concentration, et avoir un impact négatif sur de nombreux autres aspects de la vie quotidienne.

Les références
[1] https://en.oxforddictionaries.com/definition/pain
[2] https://www.medicalnewstoday.com/articles/145750.php
[3] https://www.medicalnewstoday.com/articles/145750.php et https://www.mayoclinic.org/understanding-pain/art-20208632

comment s'exercer en toute sécurité ?

La maladie coeliaque : symptômes, diagnostic et traitement | Thierry Payet

La maladie cœliaque est une condition héréditaire. Elle caractérise par une intolérance au glutenune protéine présente dans le blé, l’orge et le seigle.

Cette intolérance entraîne des altérations spécifiques de la muqueuse de l’intestin grêle, conduisant à une malabsorption des nutriments.

Dans cet article, nous explorerons les symptômes de la maladie coeliaqueainsi que les méthodes de diagnostic et à la fin le traitement de gestion nécessaires pour mener une vie quotidienne saine et équilibrée.

JE- Cause de la maladie coeliaque :

La maladie cœliaque est principalement causée par une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. Les principales causes de la maladie cœliaque sont :

  1. Prédisposition génétique : La présence de certains gènes, tels que HLA-DQ2 et HLA-DQ8, augmente la susceptibilité à la maladie cœliaque. Cependant, il est important de noter que la simple présence de ces gènes ne garantit pas le développement de la maladie, car d’autres facteurs sont également nécessaires.
  2. Réponse immunitaire anormale : Chez les personnes prédisposées génétiquement, la consommation de gluten déclenche une réaction immunitaire anormale. Le système immunitaire réagit de manière excessive en attaquant la muqueuse de l’intestin grêle, ce qui entraîne une inflammation et des dommages aux villosités intestinales.
  3. Facteurs environnementaux : Bien que les gènes jouent un rôle important, des facteurs environnementaux sont également impliqués dans la maladie cœliaque. L’exposition au gluten, généralement à travers la consommation de produits contenant du blé, de l’orge et du seigle, est un facteur déclenchant majeur.
Bon à savoir Certains facteurs favorisent le déclenchement de cette maladie, notamment : une trisomie 21 ou d’autres anomalies chromosomiques, une maladie auto-immune et un diabète de type1.

II- Symptômes de la maladie coeliaque :

La maladie coeliaque présente une variété de symptômes qui peuvent varier d’une personne à l’autre. La gravité de ces symptômes est liée à l’étendue des lésions présentes dans l’intestin grêle.

Les symptômes de la maladie cœliaque peuvent varier d’une personne à l’autre et peuvent inclure :

  • Des douleurs abdos;
  • Des ballonnements;
  • Des diarrhées ou des selles molles;
  • De la fatigue;
  • Des douleurs articulaires;
  • Des problèmes de peau, tels que l’eczéma;
  • Une anémie.

Ces symptômes peuvent être légers ou graves et peuvent survenir à tout âge. en revanche, d’autres symptômes non spécifiques peuvent également se manifester, tels que la dépression et les carences nutritionnelles.

III- Diagnostic de la maladie coeliaque :

Le diagnostic de la maladie coeliaque nécessite une approche médicale appropriée.

Habituellement, il commence par des analyses sanguines pour détecter la présence d’anticorps spécifiques. On parle des anticorps anti-transglutaminase tissulaire (anti-tTG) et les anticorps anti-endomysium (EMA).

Si les résultats sanguins sont positifs, une biopsie de l’intestin grêle sera effectuée pour confirmer le diagnostic en observant les lésions caractéristiques de la muqueuse intestinale.

Bon à savoir Il convient de souligner que même si un test s’avère positif, cela ne confirme pas nécessairement la présence de la maladie cœliaque, car de nombreuses personnes porteuses de ces gènes ne développent pas la maladie.
Une fois le diagnostic établi, les médecins effectuent des analyses sanguines afin d’évaluer d’éventuelles carences en vitamines (telles que le folate ou l’acide folique) ainsi qu’en minéraux (tels que le fer et le calcium).

IV- Traitement de la maladie coeliaque au quotidien :

La gestion de la maladie coeliaque implique une alimentation sans gluten stricte. Cela signifie éviter tous les aliments contenant du blé, de l’orge, du seigle et parfois même de l’avoine. Elle peut être contaminée par le gluten lors de sa transformation.

Il est essentiel de lire attentivement les étiquettes des produits alimentaires. il faut également rechercher des alternatives sans gluten pour assurer une alimentation équilibrée. En outre, Les médecins peuvent ainsi prescrire des vitamines E et des minéraux pour remédier aux carences nutritionnelles.

De plus, il est important de se méfier des contaminations croisées lors de la préparation des repas et de manger à l’extérieur.

En conclusion, la maladie coeliaque est une condition chronique qui nécessite une gestion appropriée pour maintenir une bonne santé. dEn reconnaissant les symptômes, en obtenant un diagnostic précis et en adoptant une alimentation sans gluten stricte, les personnes atteintes de la maladie coeliaque peuvent vivre une vie épanouissante et en bonne santé.

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.

Comment les ostéopathes peuvent remettre votre santé sur les rails

Comment les ostéopathes peuvent remettre votre santé sur les rails | Thierry Payet

Vous vous demandez peut-être comment « tubas » et « Ostéopathes » pourraient apparaître dans la même phrase. Mais ayant travaillé comme ostéopathe pendant plus de 25 ans, Robin Kiashek n’est pas étranger à regarder la situation dans son ensemble. Surtout quand il s’agit de la question de la santé.

Dans les cliniques de Robin à Londres, un rendez-vous pouvait être consacré à soigner les maux de dos chroniques d’un patient. Alors que le suivant pourrait le voir aider de longs patients Covid en utilisant la Perrin Technique™.

« Lorsque vous êtes ostéopathe, chaque jour est différent », dit Robin.

Un cas qui montre l’étendue et la profondeur des compétences d’un ostéopathe était le cas du patient X – qui a signalé une amélioration de 40 % une semaine seulement après avoir rendu visite à Robin.

Le problème

Le patient X a été référé à Robin par un neurologue. Ils présentaient des nausées intermittentes et des sentiments de déséquilibre constant. Le patient souffrait également de maux de tête quotidiens.

L’histoire médicale

En plus de douleurs chroniques au bas du dos, le patient X a des antécédents d’acouphènes – une horrible sensation de bourdonnement dans les deux oreilles.

Il y avait une histoire de déséquilibre qui durait plusieurs minutes lors de la natation en eau libre. À tel point que le patient X devait fréquemment lever la tête hors de l’eau pour voir où il allait.

« Il faudrait une journée au patient pour se remettre du sentiment général de malaise et de vertiges », se souvient Robin.

Le diagnostic ?

Robin déclare : « Je pense que le déséquilibre du patient X résulte d’une compression de l’artère vertébrale sous-occipitale. Ce qui peut être exacerbé par l’extension cervicale – comme indiqué avec la natation en eau libre.

« L’irritation de ces nerfs lors de l’extension cervicale peut provoquer la contraction du diaphragme », explique Robin. « Comme l’estomac se trouve au-dessus du diaphragme, toute contraction du diaphragme entraînera une pression excessive sur l’estomac, entraînant une sensation de nausée. »

Le traitement?

Robin s’est concentré sur la libération du désalignement thoracique moyen du patient X, d’où émanent les mouvements actifs cervicaux, en utilisant une technique ostéopathique douce.

Il a évité le traitement direct au cou du patient. Au lieu de cela, il a utilisé l’acupuncture médicale dans la région des trapèzes et dans le déséquilibre pelvien droit.

Robin a également suggéré que le patient X utilise un tuba et un masque lorsqu’il nage, pour éviter l’extension cervicale, et investisse dans un nouvel oreiller.

Les progrès parlent d’eux-mêmes

Juste une semaine plus tard, le patient X a signalé une amélioration subjective générale de 40 %.

« Le déséquilibre du patient X n’était plus constant », dit Robin. « Le patient n’a également ressenti qu’un seul mal de tête. Après avoir acheté un tuba, un masque et un nouvel oreiller, le patient X s’est senti beaucoup mieux.

Si vous souffrez de tout type de problème de santé, que ce soit des maux de tête, des douleurs à l’estomac ou des problèmes de mobilité, n’hésitez pas à appeler Robin ou réservez pour une première consultation.

A quel prix la santé ?  De plus en plus de personnes se tournent vers les soins de santé privés, y compris l'ostéopathie

A quel prix la santé ? De plus en plus de personnes se tournent vers les soins de santé privés, y compris l’ostéopathie | Thierry Payet

Une récente rapport par l’Institute for Public Policy Research (IPPR), a constaté que l’augmentation des temps d’attente du NHS incite une personne sur six à envisager des soins de santé privés si elle doit attendre plus de 18 semaines pour obtenir des soins.

Ceci est confirmé par ce que l’ostéopathe expérimenté, Robin Kiashek, voit en clinique.

Robin déclare : « Je vois un nombre croissant de patients qui n’avaient peut-être pas envisagé auparavant de payer pour une ostéopathie privée. Mais ils le font maintenant parce que le temps d’attente du NHS qui leur a été accordé est inacceptable pour eux.

En théorie, cela devrait être une bonne nouvelle pour le NHS – pression sur les listes. Et bonne nouvelle pour le patient : un accès plus rapide au traitement.

Patients mécontents

Mais pas tellement en pratique. La première chose que Robin doit faire est de dissiper les sentiments de mécontentement de ces patients qui ne peuvent plus accéder rapidement et facilement à un traitement gratuit sur le NHS.

Robin déclare : « Je comprends qu’il s’agit d’un changement par rapport à ce à quoi nous sommes habitués. Mais les patients se sentent clairement lésés. Non pas d’avoir à payer nécessairement mes services, mais d’avoir à payer pour un traitement qui, selon eux, devrait être gratuit. Et cela se manifeste de deux manières. Ils sont généralement assez contrariés lors de notre première consultation, et ils pensent que je devrais pouvoir les « réparer » en un minimum de séances. Rien de tout cela n’est terriblement propice à leur rétablissement.

Nous avons déjà écrit sur la nécessité d’être un patient patient. Auparavant, cela se concentrait sur le fait que les patients hésitaient à consacrer le temps nécessaire à la récupération. Au lieu de cela, continuez avec des programmes d’exercices intenses. Mais maintenant, l’accent est mis sur la perception de la valeur.

Comme l’explique Robin : « Si un thérapeute du NHS devait recommander six ou huit séances de thérapie pour vous aider à récupérer, je doute que de nombreux patients demandent si cela pourrait être réalisé avec moins de séances. »

Robin essaie d’encourager les patients à se concentrer sur ce qu’ils reçoivent. Plutôt que là où ils sentent qu’ils pourraient manquer quelque chose.

Consultation initiale

Lors d’une première consultation, Robin prend un historique détaillé du cas, y compris les antécédents médicaux complets, des informations sur vos symptômes, vos problèmes de santé et tous les soins médicaux que vous avez reçus. Ceci est généralement suivi d’un examen physique. Il vous sera demandé de subir divers mouvements dans le but de reproduire vos symptômes. Robin utilisera une combinaison d’analyse visuelle et tactile (ou palpation). Il peut également utiliser des tests orthopédiques et référer occasionnellement pour une radiographie ou une IRM plus approfondie pour aider à établir un diagnostic.

Traitement de suivi

Une fois que vous avez un diagnostic, Robin vous fournira une explication complète et un plan de traitement. Un traitement sera inclus dans la consultation ostéopathique initiale, en supposant qu’il est sécuritaire de le faire.

Robin ajoute : « J’adopte une approche plus holistique lorsqu’il s’agit de traiter les troubles musculo-squelettiques liés aux muscles, aux ligaments, aux articulations, aux nerfs, au cartilage, aux tendons et au système squelettique général. J’identifierai également les facteurs de causalité sous-jacents. Je peux donc travailler avec vous pour vous aider à guérir votre ou vos conditions spécifiques et à empêcher que cela ne se reproduise.

Et ce n’est pas tout

Robin consacre généralement environ 45 minutes à une consultation initiale et 30 minutes aux rendez-vous de suivi. Il ne peut pas promettre de courir exactement à l’heure, mais il n’a pas encore laissé un patient assis dans sa salle d’attente bien après l’heure de son rendez-vous. Et vous voyez la même personne – Robin – à chaque consultation. Il y a donc une excellente continuité des soins.

Le dernier mot revient à Robin : « Les patients qui travaillent avec moi sont extrêmement gentils avec leurs commentaires positifs. Je comprends que nous préférerions tous pouvoir accéder à un traitement rapidement et gratuitement sur le NHS. Mais je crois que les thérapeutes complémentaires du secteur privé ont un rôle vital à jouer dans les soins de santé au 21e siècle.

Donc, si vous languissez sur une liste d’attente ou si vous souffrez de douleurs persistantes, n’hésitez pas à nous contacter.

Comment perfectionner sa posture : 7 points à considérer au quotidien

Comment perfectionner sa posture : 7 points à considérer au quotidien | Thierry Payet

Nous en sommes tous coupables. Que ce soit à la maison, au travail ou dans les loisirs, notre posture est malheureusement souvent négligée.

En 2020 et 2021, nous avons vu la montée des bureaux de fortune grâce aux commandes de «travail à domicile» imposées à travers le pays. Nous avons également constaté une augmentation constante du temps passé sur nos canapés. Conduisant à des impacts néfastes sur notre posture. Et en 2022, nous en payons encore le prix.

« Les douleurs, les douleurs et les douleurs référées peuvent toutes être le résultat d’une mauvaise posture », explique l’ostéopathe Robin Kiashek. « J’ai vu des gens souffrir de microtraumatismes répétés (RSI), de maux de tête, de migraines et même de problèmes au cou et aux épaules. Et, la plupart du temps, c’est à cause de problèmes de posture. Mais cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas les corriger. Tout ce qu’il faut, c’est une prise de conscience. »

Les meilleurs conseils pour améliorer votre posture

  1. Soyez conscient du cou technique

Autrement connu comme la malédiction du 21e siècle de reposer votre menton sur votre poitrine tout en utilisant votre téléphone. Nous ne vous suggérons pas d’abandonner votre smartphone (bien que moins de temps d’écran soit quelque chose que nous pourrions tous faire).

Mais lorsque vous utilisez votre téléphone, assurez-vous que le bas de votre dos est correctement soutenu, asseyez-vous droit lorsque vous tapotez sur le canapé et gardez le menton levé pendant que vous envoyez des SMS.

  1. Préparez votre travail correctement

La douleur au cou est largement associée à des écrans mal positionnés et à regarder vers le bas plutôt que droit devant. Selon l’Institut d’ostéopathie, les muscles tendus du cou et du haut du dos, les articulations raides et les nerfs coincés sont des effets courants de passer trop de temps penché sur les écrans. Si elle n’est pas traitée, cela peut provoquer des douleurs fulgurantes dans les épaules et les mains.

Donc, si vous travaillez à domicile ou dans un bureau :

  • Réglez l’écran de l’ordinateur pour qu’il soit au niveau des yeux
  • Gardez vos pieds à plat sur le sol et essayez de ne pas croiser vos jambes.
  • Envisagez un repose-poignet pour garder vos poignets droits et au même niveau que votre clavier.
  • Utilisez un casque si vous utilisez beaucoup le téléphone, plutôt que de serrer le téléphone entre votre oreille et votre épaule.
  • Faites quelques exercices simples pour le cou tout au long de la journée
  1. Investissez dans un bon matelas

Il a été calculé qu’en moyenne, nous dormons pendant un tiers de notre vie (espérons-le). Il vaut donc la peine de faire des recherches pour trouver un bon matelas.

« Je suggérerais d’investir dans un matelas de soutien et un divan-lit – les lattes ne soutiennent pas votre matelas et encore moins votre dos », dit Robin.

Idéalement, le divan ne devrait pas intégrer de boîtes de rangement car celles-ci diminuent son efficacité.

  1. L’heure du canapé ? Se redresser

Pensez à la forme de votre colonne vertébrale lorsque vous êtes assis et ajustez votre position en conséquence.

Gardez le dos droit et la tête haute. « Cela mettra votre colonne vertébrale dans une position ‘neutre’ qui ne la forcera pas », ajoute Robin.

Vous trouverez peut-être utile de vous asseoir sur une chaise qui vous offre un meilleur soutien pour votre colonne vertébrale plutôt que sur un canapé. Aussi, asseyez-vous les pieds à plat sur le sol et l’ensemble de votre corps tourné vers l’avant, du nez aux orteils.

  1. Prendre une pause

Être assis à votre bureau est très bien pour faire cocher votre liste de choses à faire. Cependant, votre corps n’est pas conçu pour rester assis dans une position pendant de longues périodes.

Reposez-vous en vous levant et en vous promenant pendant quelques minutes, au moins une fois par heure. Peut-être vous procurer un verre d’eau ? De cette façon, lorsque vous revenez à votre bureau, vous pouvez réinitialiser votre posture.

  1. Reconsidérer les sacs à bandoulière/messager

Ils peuvent sembler à la mode, mais le fait de porter de lourdes charges dans des sacs à bandoulière et/ou des sacs de messager peut entraîner un déséquilibre de poids sur votre colonne vertébrale. Robin explique : « Si vous traînez des objets lourds, comme des ordinateurs portables et des livres, optez au minimum pour un sac à dos confortable et assurez-vous d’utiliser les deux bretelles. Mais idéalement, pensez à un sac à dos à roulettes.

  1. Envisagez une assise active ou dynamique

Si vous passez la majeure partie de votre journée à un bureau, nous avons déjà écrit sur les avantages de Assise active ou dynamique.

C’est là que votre position assise vous permet ou vous encourage à bouger, augmente votre stabilité et renforce vos muscles abdominaux. C’est un gagnant-gagnant.

« Il y a beaucoup d’options sur le marché, y compris le ‘Swopper Chaise‘, que j’utilise moi-même », dit Robin.

Si vous souffrez de douleur ou d’inconfort et que vous souhaitez plus d’informations sur la façon dont Robin peut vous aider, ou si vous souhaitez prendre un rendez-vous d’ostéopathie entrer en contact.

Journée Mondiale de l'asthme

Journée Mondiale de l’asthme – Santé sur le Net | Thierry Payet

Après la Journée française de l’allergie qui a eu lieu le 21 mars, la journée mondiale de l’asthme se déroule cette année le 2 mai. Pour cette édition 2023, le thème est le suivant : « Asthme, un défi à relever au quotidien ! ». En France, selon les estimations, environ 4 millions de personnes vivent avec l’asthme, notamment des enfants.

Journée Mondiale de l'asthme

L’asthme, une pathologie chronique respiratoire impactant le quotidien

L’asthme est une maladie respiratoire chroniqueprovoquée par une inflammation permanente des bronches. Elle débute généralement dès l’enfance, voire dès le plus jeune âge, et peut persister à l’âge adulte. Elle se caractérise par des crises d’asthmeplus ou moins longues, marquées par des signes caractéristiques :

  • Un essoufflement ;
  • Une respiration sifflante ;
  • Une toux sèche ;
  • Une sensation d’oppression dans la poitrine.

D’un patient à l’autre, les crises d’asthme ne se déclenchent pas dans les mêmes conditions et pas à la même fréquence. Dans les formes sévères, notamment chez les jeunes enfants, une hospitalisation peut être nécessaire pour aider l’enfant à respirer. Une fois le diagnostic de la maladie posé, la prise en charge repose classiquement sur un traitement de fond (visant à réduire la fréquence et la sévérité des crises) et un traitement de crise (pour soulager les symptômes en cas de crise).

Journée mondiale de l’asthme, comment concilier asthme et vie quotidienne

L’asthme est donc une maladie chronique associée à d’importantes répercussions sur la vie quotidienne du patient et de son entourage. La journée mondiale 2023 de l’asthme a justement pour objectif de sensibiliser le plus grand nombre, patients, proches mais aussi le grand public, sur le quotidien avec l’asthme. En France, elle est notamment organisée par l’Association Asthme et Allergies, qui regroupe sur son site internet de multiples informations et ressources sur l’asthme :

  • Des informations et actualités ;
  • Les actions de l’association ;
  • Des articles avec des conseils pratiques ;
  • Des vidéos de patients et de professionnels de santé ;
  • Des informations sur le diagnostic, le traitement et l’éducation thérapeutique.

Pour l’association, vivre avec l’asthme est un défi au quotidien. Tous les jours ou presque, le patient asthmatique est obligé de concilier son quotidien avec les contraintes de la maladie :

  • Prendre son traitement ;
  • Se rendre aux rendez-vous médicaux ;
  • Savoir reconnaître une crise d’asthme et adopter les bons gestes en cas de crise ;
  • Accepter de vivre avec une maladie chronique.

Il est également important d’adapter ses activités quotidiennes pour éviter les facteurs aggravants de l’asthme : éloigner les allergènes (tabac, pollution, irritants, …), poursuivre une activité physique adaptée et régulière ou encore anticiper ses déplacements.

Association Asthme et Allergies, des vidéos pour parler du quotidien avec l’asthme

Pour illustrer cet impact fort de l’asthme sur la vie quotidienne des patients, l’association Asthme et Allergies a réalisé 6 vidéos mettant en scène des exemples concrets de patients asthmatiques :

  • « Le saviez-vous ? 83 à 95 % des personnes asthmatiques sous estiment la sévérité de leur asthme » ;
  • « Le saviez-vous ? 16 % des personnes asthmatiques doivent consulter leur médecin tous les mois » ;
  • « Le saviez-vous ? 48 % des personnes asthmatiques sont gênées dans leurs activités quotidiennes » ;
  • « 69 % des asthmatiques doivent prendre quotidiennement un traitement de l’asthme » ;
  • « 42.8 % des asthmatiques ignorent leurs symptômes d’asthme pour maintenir leurs liens sociaux » ;
  • « 40 % des asthmatiques sont embarrassées de prendre leur traitement devant d’autres personnes ».

Retrouvez toutes ces vidéos sur la chaîne YouTube de l’association Asthme et Allergies. La journée mondiale de l’asthme est l’occasion de sensibiliser sur une pathologie souvent passée sous silence, mais qui touchait 262 millions de personnes à travers le monde en 2019, provoquant plus de 460 000 décès.

Publié le 6 mai 2019 par Alexana A. Mis à jour par Estelle B., Docteur en pharmacie, le 2 mai 2023.

Sources

– Le site de référence sur l’Asthme & amp; les allergies. asthme-allergies.org. Consulté le 27 avril 2023
– Comprendre l’asthme de l’adulte. www.inserm.fr. Consulté le 27 avril 2023