Femme ayant eu une prise de sang et apprenant ses fausses couches

L’origine des fausses couches : prise de sang | Thierry Payet

Selon les estimations, une femme sur dix a fait ou fera une fausse couche. Qu’elle soit précoce ou plus tardive, cette interruption brutale de la grossesse est un moment difficile à vivre pour le couple. Parmi leurs interrogations, la question de la cause de la fausse couche revient très souvent. Une étude danoise s’attache à donner des réponses à cette question, grâce à une simple prise de sang maternel. Explications.

Femme ayant eu une prise de sang et apprenant ses fausses couches

Quelles sont les causes des fausses couches ?

Les fausses couches représentent de loin la première cause d’arrêt de grossesse. Quelles en sont les causes ?  Dans plus de la moitié des cas, et surtout pour les fausses couches précoces, des anomalies dans le développement de l’embryon expliquent la survenue de la fausse couche. Ces anomalies peuvent être génétiques (anomalies au niveau des chromosomes) ou liées au développement embryonnaire.

Parfois, les fausses couches peuvent être en lien avec des pathologies maternellestelles que :

  • Un diabète mal contrôlé ;
  • Des pathologies thyroïdiennes ;
  • Des troubles hormonaux ;
  • Des maladies auto-immunes, comme le lupus  ;
  • Des troubles de la coagulation sanguine ;
  • Une maladie cœliaque ;
  • Des anomalies du col de l’utérus ou de l’utérus.

Une simple prise de sang pour comprendre la cause de la fausse couche ?

D’autres facteurs peuvent être à l’origine d’une fausse couche, précoce ou plus tardive, comme certaines infections virales (cytomégalovirus), parasitaires (toxoplasmose) ou bactériennes (listériose), l’exposition à des produits chimiques toxiques ou encore la prise de certains médicaments contre-indiqués pendant la grossesse. Enfin, l’âge maternel et les antécédents de fausse couche avec le même partenaire constituent des facteurs de risque de fausse couche. Pour pouvoir répondre à la question de l’origine de la fausse couche, des chercheurs danois ont mené une étude de cohorte prospective. Les études antérieures avaient révélé que l’analyse du noyau des cellules fœtales (détection des anomalies chromosomiques) pouvait permettre d’expliquer la fausse couche et de prédire le risque de nouvelle fausse couche ou au contraire d’une grossesse menée à son terme. Mais l’analyse du noyau nécessite le prélèvement de tissu fœtal, un prélèvement complexe à réaliser en routine.

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont utilisé la petite fraction d’ADN fœtal qui circule dans le sang maternel. A partir de cet ADN, ils peuvent évaluer l’état du noyau des cellules de l’embryon. Pour la première fois, cette méthode a été validée à grande échelle sur 1 000 femmes adultes, admises dans 3 cliniques danoises entre novembre 2020 et mai 2022, présentant une fausse couche avant l’âge gestationnel de 22 semaines.

Une explication possible pour près de la moitié des fausses couches

Au moment de la fausse couche, l’âge gestationnel du fœtus variait de 35 à 149 jours. Les résultats collectés sur l’ADN fœtal présent dans le sang maternel étaient capables de révéler l’existence d’anomalies chromosomiques avec une sensibilité de 85 % et une spécificité de 93 %. Sur l’ensemble des fausses couches prises en compte, l’état du noyau des cellules fœtales permettait d’expliquer l’arrêt de la grossesse dans près de la moitié des cas.

Cette nouvelle étude révèle qu’une analyse tu as chanté maternelle dans les heures qui suivent la fausse couche pourrait permettre d’expliquer les anomalies chromosomiques en cause dans une certaine proportion de fausses couches. Une simple prise de sang pourrait ainsi offrir la possibilité de mettre en œuvre des traitements préventifs. Cette possibilité ne pourrait s’appliquer qu’à partir de la cinquième semaine de grossesse, puisqu’aucune trace d’ADN fœtal n’est présente dans le sang maternel avant ce terme. Il reste donc du chemin à parcourir pour expliquer toutes les fausses couches !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– ADN fœtal acellulaire pour évaluation génétique dans l’étude COPL (Copenhagen Pregnancy Loss Study): une étude de cohorte prospective. www.thelancet.com. Consulté le 31 mai 2023
Hamstring Injuries

Blessures aux ischio-jambiers – Clinique d’ostéopathie East Gippsland | Thierry Payet

Lorsque les sports d’hiver commencent, le risque potentiel de blessures associées augmente également. Les sports qui nécessitent des sprints, des coups de pied, des accélérations et des changements de direction présentent un risque accru que les participants développent des blessures aux tissus mous, en particulier des blessures aux ischio-jambiers.

Qu’est-ce qui cause les blessures aux ischio-jambiers?

Les blessures aux ischio-jambiers sont le plus souvent causées par des activités nécessitant une forte accélération et des étirements. Environ 70 % des blessures aux ischio-jambiers sont causées par une accélération à grande vitesse, les 30 % restants étant généralement dus à un étirement accru (sur étirement / étirement rapide) des muscles ischio-jambiers.

Il existe des facteurs de risque potentiels et des indicateurs prédisposants qui peuvent augmenter la probabilité d’une blessure potentielle aux ischio-jambiers. Ces facteurs de risque peuvent inclure :

  • Histoire antérieure des ischio-jambiers
  • L’augmentation de l’âge
  • Déséquilibres de force musculaire entre quadriceps, ischio-jambiers et fessiers
  • Diminution de la flexibilité
  • Fatigue.

Quelle est la meilleure façon de prévenir blessures aux ischio-jambiers?

Avant une première blessure :

Si vous ne vous êtes jamais blessé aux ischio-jambiers, alors GÉNIAL !! Pour continuer à prévenir et à réduire la probabilité d’une blessure initiale, il est préférable de :

  • Échauffement et refroidissement :
    Effectuer un échauffement (étirement actif/dynamique) et un refroidissement (étirement statique) efficaces aide le corps à s’adapter, à se préparer et à récupérer après l’exercice/le sport/l’activité que vous avez choisi(e)
    (voir notre blog sur les étirements ici)
  • Participer à l’entraînement de pré-saison:
    Malheureusement, une grosse erreur consiste à passer à votre première nuit d’entraînement la semaine du premier tour. Cela peut entraîner un surmenage de votre corps et augmenter la probabilité que votre corps ne s’adapte pas à l’impact de votre sport/exercice. Il est préférable d’assister à l’entraînement de pré-saison le plus tôt possible, d’aller à votre propre rythme au départ et de laisser à votre corps le temps de traiter l’impact du sport sur votre corps.
  • Faites appel à un professionnel :
    Allez voir votre ostéopathe pour obtenir un plan de traitement personnalisé pour permettre à votre corps de se préparer et de récupérer au mieux du sport que vous avez choisi en début de saison.

Prévenir la réapparition :

Si malheureusement, vous avez eu/ou avez une blessure aux ischio-jambiers, le risque le plus élevé de récidive se situe au cours des 2 à 4 premières semaines de sport de compétition complet.

Initialement, après une suspicion de blessure aux ischio-jambiers, vous devez utiliser la méthode RICER (repos, glace, compression, élévation, référence) dans les 48 premières heures, puis réserver auprès de votre ostéopathe pour une évaluation complète et un plan de traitement/gestion prescrit pour obtenir retour dans le sport que vous avez choisi. Cela impliquera des étapes vous permettant de retrouver votre condition physique d’avant la blessure, notamment des étirements, du renforcement, la résolution des déséquilibres et la rééducation des ischio-jambiers pour travailler dans l’environnement sportif.

Les références

DeWitt, J., & Vidale, T. (2014). Blessure récurrente aux ischio-jambiers : considération après la prise en charge opératoire et non opératoire. Revue internationale de physiothérapie sportive, 9(6), 798-812. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4223289/

En ligneKarim, K. (2013). Gérer les déchirures des ischio-jambiers – l’histoire personnelle d’un physiothérapeute en tant que patient. https://blogs.bmj.com/bjsm/2013/06/27/managing-hamstring-tears/

Buvons-nous suffisamment d'eau ?

Buvons-nous suffisamment d’eau ? – Clinique Ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet

Buvons-nous suffisamment d'eau ?

Buvons-nous suffisamment d’eau ?

De nombreuses personnes qui ont consulté un ostéopathe ont peut-être été invitées à « s’hydrater/boire de l’eau » à la fin du traitement. Pour beaucoup, c’est un conseil très simple, mais pourquoi est-ce si important ?

Eh bien, l’eau forme en moyenne 60% du corps humain. L’eau lubrifie les articulations, facilite la digestion, régule la température corporelle par la transpiration et aide à l’élimination des sous-produits par la miction. L’eau se trouve dans les os, les muscles, les articulations, les organes et surtout le cerveau, et en tant que telle peut avoir un impact sur tout, de la concentration aux maux de tête en passant par la posture et les douleurs articulaires/musculaires.

Chaque jour en moyenne, le corps humain perd entre 2 et 3 litres d’eau, par de multiples moyens, principalement la transpiration, la miction et l’excrétion fécale. Les facteurs qui augmentent la perte d’eau peuvent inclure une activité physique accrue, une exposition à des températures chaudes ou chaudes ou des conditions impliquant des vomissements ou de la diarrhée.

Il est recommandé que la consommation quotidienne d’eau pour aider à maintenir les niveaux de liquide soit :

  • Hommes adultes : 2,5 L (10 verres)
  • Femelles adultes : 2L (8 verres)
  • Enfants 1-18 ans : entre 1-2L, apport croissant avec l’âge (4-8 verres)
  • Femmes enceintes et allaitantes : 2L + 750-1000mL supplémentaires.

Ce qui précède semble simple et une tâche que tout le monde devrait être capable de réaliser. Cependant, l’eau, comme nous le savons, n’a pas un goût significatif et, à ce titre, certaines personnes ont du mal à respecter l’apport recommandé. Et pour beaucoup, il semble plus facile de consommer des boissons sucrées/caféinées, qui remplacent généralement l’eau.

Alors, comment pouvons-nous augmenter la consommation d’eau sans en faire une corvée ?

Voici 5 conseils utiles :

  1. Si vous cherchez plus de saveur : ajoutez un filet de citron frais, de citron vert ou d’orange à votre eau.
  2. Gardez une bouteille d’eau sur votre lieu de travail ou dans votre sac : aucune excuse pour ne pas boire régulièrement si l’eau est juste devant vous.
  3. A chaque repas, buvez un verre d’eau : Cela fournit un apport hydrique régulier et aide à établir une routine pour aider à rester hydraté.
  4. Buvez des liquides avant d’avoir soif : au moment où vous avez soif, votre corps est probablement déjà déshydraté. En consommant régulièrement des liquides, vous pouvez empêcher le corps de se déshydrater.
  5. Mange ton eau : L’eau est également obtenue par les aliments que vous mangez. Si boire 2 litres d’eau semble irréaliste, ajoutez peut-être certains aliments à votre alimentation avec une teneur en eau plus élevée, tels que la pastèque, le cantaloup, le céleri, les tomates, la laitue ou les soupes.

Les références:
L’eau – un nutriment vital. Better Health Channel – Gouvernement de l’État de Victoria. Extrait de : https://www.betterhealth.vic.gov.au/health/healthyliving/water-a-vital-nutrient
Simson, R. (2018). 10 façons saines d’augmenter votre consommation de liquide. Roswell Park – Centre de cancérologie complet. Extrait de : https://www.roswellpark.org/cancertalk/201805/10-healthy-ways-increase-your-fluid-intake
Corbin, CB, Welk, GJ, Corbin, WR et Welk, KA (2016). Concepts de remise en forme et de bien-être – Une approche globale du style de vie. Section V, pages 318-319.

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la sécurité et la santé au travail des IDEL | Thierry Payet

La journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail est importante pour les professionnels de santé et toutes les parties prenantes impliquées dans la prévention des risques professionnels. Cet événement clé vise également à promouvoir la santé au travail.

Cette année, la Journée Mondiale de la Sécurité et de la Santé au Travail mettra en avant l’importance d’un environnement de travail sûr et sain pour tous les travailleurs.

À cette occasion, Medicalib a décidé de mettre l’accent sur les infirmiers et infirmières libérauxqui fournissent des soins essentiels à domicile mais exercent souvent dans des conditions difficiles.

L’objectif est de promouvoir une qualité de vie et des conditions de travail optimales pour ces professionnels de santé, tout en améliorant la qualité des soins prodigués aux patients.

I- Quelques chiffres clés sur la profession des infirmiers libéraux (IDEL) :

En tant que professionnels de santénous sommes conscients que les accidents du travail et les maladies professionnelles peuvent avoir des conséquences graves sur la santé des employés.
Les blessures, les maladies respiratoires, les troubles musculo-squelettiques et les problèmes de santé mentale ne sont que quelques exemples des conséquences que peuvent avoir les risques professionnels sur la santé des salariés.

  • En France, on compte environ 100 000 IDLdont la majorité sont des femmes;
  • Les infirmiers libéraux travaillent en moyenne 50 heures par semaineavec des pics d’activité en fin de semaine et en début de mois. Ils exercent leurs activités principalement à domicile;
  • Selon une étude de 2020, 51% d’IDEL ont déclaré avoir été victimes d’agressions verbales ou physiques de la part de leurs patients ou de leur entourage;
  • La prévention des risques professionnels est un enjeu majeur pour la profession des IDEL. En 2020, une enquête réalisée par l’Ordre des infirmiers a révélé que seulement 44% des infirmiers et infirmières libérales avaient bénéficié d’une formation à la prévention des risques professionnels au cours des deux dernières années;

En effet, l’importance de sensibiliser les IDEL à la santé et la sécurité au travail est soulignée par ces chiffres. Pour garantir la sécurité et la santé des IDEL dans l’exercice de leur métier, il est essentiel de faire de la promotion de la prévention des risques professionnels une priorité.

II- Pourquoi sensibiliser les infirmiers et les infirmières à la santé et à la sécurité de travail ?

Il est primordial de sensibiliser les Infirmiers Libéraux (IDEL) à la santé et la sécurité au travail pour plusieurs raisons :

  • Les IDEL travaillent souvent de manière indépendantece qui signifie qu’ils sont responsables de leur propre sécurité et santé au travail. En étant informés des risques professionnels auxquels ils sont exposés, les infirmiers libéraux peuvent mettre en place des mesures de prévention pour éviter les accidents et les maladies professionnelles;
  • Les IDEL travaillent en étroite collaboration avec les patientsce qui signifie qu’ils sont exposés à des risques biologiques, physiques et psychosociaux. Il est donc essentiel que les IDEL soient formés et informés sur les mesures à prendre pour minimiser ces risques;
  • La sensibilisation à la santé et la sécurité au travail peut également améliorer la qualité de vie au travail des IDEL en réduisant le stress et la fatigue, et en favorisant un environnement de travail sain. Cela peut également améliorer la qualité des soins prodigués aux patients, car les IDEL en bonne santé mentale et physique seront plus attentifs et plus efficaces.


II- Les pathologies liées à l’activité professionnelle

Les pathologies liées à l’activité professionnelle sont causées par l’exposition à des facteurs nuisibles tels que les produits chimiques, les contraintes physiques (bruit, gestes répétitifs, etc.) ainsi que les facteurs psychosociaux et organisationnels.

Ces pathologies incluent des maladies graves telles que le mésothéliome, d’autres formes de cancer, l’asthme, la bronchite chronique obstructive, les troubles de santé mentale, les troubles musculo-squelettiques, la maladie de Parkinson et la sclérose latérale amyotrophique.

La surveillance des pathologie liées au travail est importante. Les troubles musculo-squelettiques, les troubles de santé mentale, les dermatoses et les troubles de l’audition peuvent être surveillés grâce aux programmes de surveillance des maladies à caractère professionnel (MCP). Ces programmes sont reconnus par les régimes d’assurance maladie. Elles permettent de surveiller les pathologies liées à l’activité professionnelle.


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Les habitudes de santé des français et des italiens.

Habitudes de santé des Français et des Italiens | Thierry Payet

Doctolib est l’un des principaux sites de prise de rendez-vous en ligne chez les professionnels de santé. Les habitudes de santé des Français et plus largement des Européens sont-elles identiques ? Pour le savoir, Doctolib/Odoxa a lancé un sondage sur les relations entre les patients européens et les professionnels de santé dans trois pays d’Europe. Résultats.

Les habitudes de santé des français et des italiens.

Quelles sont les habitudes de santé en Allemagne, en France et en Italie ?

En France, en Allemagne ou en Italie, les patients ont-ils les mêmes habitudes en matière de santé ? Quel est leur rapport avec les professionnels de santé ? Comment se comportent-ils face à l’essor de la téléconsultation et de la télémédecine ? Sont-ils autant concernés par la prévention ? Les questions sont multiples et un récent sondage mené par le site Doctolib et l’institut de sondage Odoxa permet d’en savoir plus.

Le sondage a été mené début mars 2023 auprès de patients français (1 005), italiens (1 005) et allemands (1 005). Les résultats révèlent que les Français, les Allemands et les Italiens ont des comportements différents en termes de santé. En France, les patients ont généralement comme premier réflexe d’attendre (30 % des cas) face à un nouveau problème de santé ou symptôme. Attentistes, ils patientent pour constater si le problème perdure ou cesse spontanément. Cette tendance concerne en particulier les jeunes, 42 % dans la classe d’âge des 18-24 ans et 36 % dans la classe d’âge 25-34 ans.

Plus de 80 % des Français ont consulté leur médecin traitant au cours de l’année écoulée

Dans la même situation, la moitié des patients italiens consultent immédiatement un professionnel de santé, en général leur médecin traitant. Le comportement des patients allemands est plus complexe à décrypter, avec un patient sur 5 qui recherche les causes de son problème sur internet et un patient sur 5 qui consulte directement son médecin généraliste. Si les médecins généralistes et les chirurgiens-dentistes sont les professionnels de santé les plus consultés dans les trois pays étudiés, la fréquence de consultation varie d’un pays à l’autre. 82 % des Français ont vu leur médecin traitant au cours de l’année écoulée, un chiffre qui s’élève à 80 % en Allemagne et à 72 % en Italie. Du côté des chirurgiens-dentistes, 56 % seulement des Français ont pris rendez-vous au cours de l’année écoulée, contre 70 % des Allemands et 63 % des Italiens.

En France, trois professions de santé sont plébiscitées, par rapport à leurs voisins européens :

  • Les masseurs-kinésithérapeutes (75 % des Français en ont consulté au moins 1 pendant l’année écoulée contre 56 % en Italie et 59 % en Allemagne) ;
  • Les infirmiers (69 % en France, contre 36 % en Italie et 25 % en Allemagne) ;
  • Les sage-femmes (52 % en France, contre 42 % en Italie et 39 % en Allemagne).

Les jeunes ont un recours aux psychologues supérieur aux séniors

Sur le plan de la santé mentale, les différences s’observent surtout entre les générations et pas entre les pays. Le recours aux psychologues chez les jeunes de 18-24 ans est similaire entre les trois pays (environ un jeune sur deux a déjà consulté un psychologue), et supérieur à celui observé chez les patients plus âgés. Chez les plus de 65 ans, environ 1 patient sur 5 a déjà consulté un psychologue au cours de sa vie, avec des différences minimes entre les pays.

Enfin, pour la prise de rendez-vous, les habitudes des patients ont nettement évolué en quelques années. La prise de rendez-vous en ligne est devenue la norme, en particulier en France. Ainsi, plus de 80 % des Français ont déjà pris un rendez-vous en ligne. Un chiffre qui reste inférieur en Allemagne (46 %) et en Italie (58 %). L’ensemble des données de ce sondage révèlent des différences de comportements de santé en Allemagne, en France et en Italie. Des données qu’il faudrait rapprocher et analyser en prenant en compte les différences de système de santé (parcours de soins différents, prise en charge différente), mais aussi l’impact de la désertification médicale (difficulté d’accès à certains professionnels de santé).

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– France, Allemagne et Italie : des habitudes de santé différentes et une excellente image des soignants. à propos.doctolib.fr. Consulté le 15 mai 2023.
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Lupus érythémateux systémique : Symptômes, Diagnostic et Traitement | Thierry Payet

Le lupus érythémateux systémique, communément appelé lupus, est une maladie auto-immune complexe qui affecte des millions de personnes dans le monde.

De ce fait, cette maladie chronique nécessite une prise en charge à long terme. les traitements, adaptés en fonction de l’évolution de la maladie, sont souvent combinés et administrés sur une période prolongée.

Dans cet article, nous examinerons de près les symptômes caractéristiques du lupus, les méthodes de diagnostic utilisées, et les traitements disponibles pour les patients atteints de cette maladie auto-immune.

I- Les symptômes de Lupus :

Le lupus se manifeste par une variété de symptômes courants qui peuvent varier d’une personne à l’autre. Elles comprennent la fatigue intense, les douleurs articulaires et musculaires, les éruptions cutanées, la sensibilité au soleil et les problèmes rénaux.

De plus, les symptômes initiaux du lupus incluent une éruption cutanée caractéristique sur le visage, se manifestant sous la forme d’un masque (“loup”) en forme d’ailes de papillon. En outre, les douleurs articulaires et les atteintes cutanées sont fréquentes. Cependant, au fur et à mesure de la progression de la maladie, d’autres organes peuvent également être affectés.

Par conséquent, il est donc essentiel de reconnaître ces symptômes pour un diagnostic précoce et une gestion adéquate du lupus.

II- Diagnostic du lupus :

Le diagnostic du lupus repose sur une combinaison de critères cliniques et de tests de laboratoire.

Cela inclut une équipe pluridisciplinaire, dans laquelle le médecin traitant collabore avec plusieurs autres spécialistes :

Un interniste (médecin prenant en charge les patients présentant des affections multiples touchant plusieurs organes ou souffrant de maladies concomitantes);
Un néphrologue (spécialiste des affections rénales);
Un rhumatologue (spécialiste des articulations et des os);
Un ophtalmologiste;
Un dermatologue.
En toute manière, les médecins peuvent rechercher la présence d’anticorps auto-immuns, tels que les anticorps antinucléaires (ANA)qui sont souvent élevés chez les patients atteints de lupus.

Par la suite, des tests supplémentaires, tels que des analyses d’urine et des biopsies cutanées, peuvent être réalisés pour évaluer l’étendue de l’atteinte rénale ou cutanée chez les patients.

III- Traitement et gestion du lupus :

Récemment, des progrès passionnants ont été réalisés dans le domaine du traitement du lupus en utilisant une approche inspirée de l’extinction en dialyse.

De plus, l’extinction en dialyse, également connue sous le nom de dialyse à double filtre, est une technique innovante. Elle vise à purifier le sang de ses impuretés et de ses composants inflammatoires.

En outre, bien que cette méthode ait été initialement développée pour traiter les maladies rénales, elle a été avec succès adaptée pour cibler les facteurs inflammatoires présents dans le lupus.

Par conséquent, en éliminant ces facteurs inflammatoires, les chercheurs espèrent réduire les symptômes du lupus et ralentir la progression de la maladie.

Bon à savoir Cependant, il convient de noter que cette approche est encore au stade expérimental. Elle nécessite des recherches supplémentaires pour affiner le processus de traitement et évaluer pleinement son efficacité à long terme.

IV- Améliorer sa routine pour mieux gérer le Lupus :

  • Adopter des habitudes de vie saines pour mieux gérer les symptômes du lupus érythémateux;
  • Gérer la fatigue en planifiant des périodes de repos et en priorisant les activités;
  • Se protéger contre les rayons du soleil en utilisant des vêtements protecteurs, des chapeaux et de la crème solaire;
  • Pratiquer un exercice physique adapté pour maintenir la forme et la mobilité;
  • Suivre une alimentation équilibrée et nutritive pour soutenir la santé générale;
  • Gérer le stress en pratiquant des techniques de relaxation, comme la méditation ou la respiration profonde;
  • Maintenir une communication ouverte avec l’équipe médicale pour un suivi régulier et ajuster le traitement si nécessaire;
  • S’entourer de soutien et d’amis compréhensifs pour partager les défis et les réussites;
  • Être attentif aux signes et symptômes du lupus et consulter un professionnel de la santé en cas de besoin;

En conclusion, les personnes atteintes de lupus peuvent améliorer leur qualité de vie et vivre de manière épanouissante malgré les défis de cette maladie.


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Femme contre la pollution et l'hypertension

Pollution : cause dans l’hypertension artérielle ? | Thierry Payet

La pollution de l’air, nocive pour la santé respiratoire, peut également causer de l’hypertension artérielle. Selon une étude récente, l’exposition à un mélange de polluants de l’air pourrait provoquer des pics répétés d’élévation de la pression sanguine.

Femme contre la pollution et l'hypertension

Pollution atmosphérique : quel impact sur la santé ?

La pollution atmosphérique, communément appelée « pollution de l’air », désigne l’ensemble des émissions de substances polluantes sous forme de gaz ou de particules au sein de l’atmosphère. Ces émissions sont principalement la conséquence des activités humaines industrielles et agricoles.

À savoir ! L’hypertension artérielle est une maladie chronique qui touche 1 adulte sur 3. Liée à une pression anormalement élevée du sang dans les vaisseaux sanguins, elle peut être à l’origine de complications cardiovasculaires ou cérébrovasculaires.

Par le passé, des études ont montré que certaines substances polluantes, prises isolément, avaient un impact sur la pression sanguine et pouvaient donc favoriser l’hypertension. Mais jusqu’à présent, peu d’études ont analysé les effets combinés des composants de la pollution atmosphérique sur la santé humaine.

Dans ce contexte, une équipe internationale de scientifiques a souhaité décrypter les effets sur la pression sanguine de l’exposition dans la vie quotidienne à un mélange de cinq polluants aériens :

  • Carbone suie
  • Dioxyde d’azote (NO2)
  • Monoxyde d’azote (NO)
  • Monoxyde de carbone (CO)
  • Ozone (O3)

Pour cela, les chercheurs ont recruté 221 participants de l’étude « MobiliSense ».

À savoir ! Menée sur des habitants de la métropole du Grand Paris, l’étude « MobiliSense » ambitionne d’explorer les effets de l’exposition à la pollution aérienne et sonore sur la santé cardiovasculaire et respiratoire.

La pollution de l’air en cause dans l’hypertension artérielle ?

Pour mener à bien leurs travaux, les scientifiques ont équipé chaque participant pendant une journée avec :

  • Un appareil portatif mesurant la pression sanguine ambulatoire toutes les 30 minutes.
  • Deux capteurs portatifs mesurant en continu les concentrations des polluants dans l’air ambiant à proximité de la zone de respiration.
  • Un traceur GPS pour suivre les déplacements.
  • Un accéléromètre permettant de mesurer l’activité physique et d’estimer ainsi le débit respiratoire (c’est-à-dire le volume d’air inspiré ou expiré par unité de temps). .

Les scientifiques ont ensuite analysé deux modèles, le premier tenant compte des variations des concentrations de polluants dans l’air ambiant, et le second tenant compte des variations des quantités inhalées de ces polluants. Après recueil des mesures, les chercheurs ont pu dresser les constats suivants :

  • Augmentation de la pression systolique lorsque les concentrations de tous les polluants augmentent au sein du mélange dans les 5 minutes précédant la mesure de la pression sanguine.
  • Augmentation similaire de la pression systolique lorsque la quantité de polluants inhalés augmente dans les 5 minutes précédant la mesure de la pression sanguine (liée à un accroissement des concentrations mesurées et/ou de l’activité physique et donc du débit respiratoire).
  • Ces associations demeurent plus faibles lorsque l’exposition est observée sur des fenêtres d’exposition supérieures à 5 minutes.
  • La contribution individuelle à l’effet du mélange de polluants sur la pression sanguine est plus importante pour l’ozone et le carbone suie.

Ces résultats attestent qu’une augmentation des concentrations en polluants aériens dans le mélange étudié entraîne l’élévation immédiate de la pression sanguine. Pour l’auteur principal de cette étude, l’exposition aux polluants de l’air en milieu urbain lors des déplacements et les augmentations répétées de pression artérielle qui y sont liées pourraient ainsi contribuer sur le long terme à une élévation chronique de la tension artérielle.

De la nécessité de réduire l’exposition des populations à la pollution de l’air

Bien que ces résultats doivent être interprétés avec prudence au vu du peu d’études similaires disponibles, les auteurs soulignent la nécessité de considérer la pollution de l’air comme une cause de l’hypertension. Ils incitent ainsi à la mise en place de mesures visant à diminuer l’exposition des populations à cette pollution quotidienne.

Prochaine étape pour les chercheurs ? Décrypter les mécanismes physiologiques mis en jeu dans l’élévation de la pression sanguine liée à la pollution de l’air. Nul doute que ces futurs travaux permettront de mieux comprendre le lien entre pollution de l’air et hypertension !

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– Hypertension artérielle : un mélange de polluants aériens pourrait causer des pics répétés d’élévation de la pression sanguine. presse.inserm.fr. Consulté le 5 mai 2023.
A quel prix la santé ?  De plus en plus de personnes se tournent vers les soins de santé privés, y compris l'ostéopathie

A quel prix la santé ? De plus en plus de personnes se tournent vers les soins de santé privés, y compris l’ostéopathie | Thierry Payet

Une récente rapport par l’Institute for Public Policy Research (IPPR), a constaté que l’augmentation des temps d’attente du NHS incite une personne sur six à envisager des soins de santé privés si elle doit attendre plus de 18 semaines pour obtenir des soins.

Ceci est confirmé par ce que l’ostéopathe expérimenté, Robin Kiashek, voit en clinique.

Robin déclare : « Je vois un nombre croissant de patients qui n’avaient peut-être pas envisagé auparavant de payer pour une ostéopathie privée. Mais ils le font maintenant parce que le temps d’attente du NHS qui leur a été accordé est inacceptable pour eux.

En théorie, cela devrait être une bonne nouvelle pour le NHS – pression sur les listes. Et bonne nouvelle pour le patient : un accès plus rapide au traitement.

Patients mécontents

Mais pas tellement en pratique. La première chose que Robin doit faire est de dissiper les sentiments de mécontentement de ces patients qui ne peuvent plus accéder rapidement et facilement à un traitement gratuit sur le NHS.

Robin déclare : « Je comprends qu’il s’agit d’un changement par rapport à ce à quoi nous sommes habitués. Mais les patients se sentent clairement lésés. Non pas d’avoir à payer nécessairement mes services, mais d’avoir à payer pour un traitement qui, selon eux, devrait être gratuit. Et cela se manifeste de deux manières. Ils sont généralement assez contrariés lors de notre première consultation, et ils pensent que je devrais pouvoir les « réparer » en un minimum de séances. Rien de tout cela n’est terriblement propice à leur rétablissement.

Nous avons déjà écrit sur la nécessité d’être un patient patient. Auparavant, cela se concentrait sur le fait que les patients hésitaient à consacrer le temps nécessaire à la récupération. Au lieu de cela, continuez avec des programmes d’exercices intenses. Mais maintenant, l’accent est mis sur la perception de la valeur.

Comme l’explique Robin : « Si un thérapeute du NHS devait recommander six ou huit séances de thérapie pour vous aider à récupérer, je doute que de nombreux patients demandent si cela pourrait être réalisé avec moins de séances. »

Robin essaie d’encourager les patients à se concentrer sur ce qu’ils reçoivent. Plutôt que là où ils sentent qu’ils pourraient manquer quelque chose.

Consultation initiale

Lors d’une première consultation, Robin prend un historique détaillé du cas, y compris les antécédents médicaux complets, des informations sur vos symptômes, vos problèmes de santé et tous les soins médicaux que vous avez reçus. Ceci est généralement suivi d’un examen physique. Il vous sera demandé de subir divers mouvements dans le but de reproduire vos symptômes. Robin utilisera une combinaison d’analyse visuelle et tactile (ou palpation). Il peut également utiliser des tests orthopédiques et référer occasionnellement pour une radiographie ou une IRM plus approfondie pour aider à établir un diagnostic.

Traitement de suivi

Une fois que vous avez un diagnostic, Robin vous fournira une explication complète et un plan de traitement. Un traitement sera inclus dans la consultation ostéopathique initiale, en supposant qu’il est sécuritaire de le faire.

Robin ajoute : « J’adopte une approche plus holistique lorsqu’il s’agit de traiter les troubles musculo-squelettiques liés aux muscles, aux ligaments, aux articulations, aux nerfs, au cartilage, aux tendons et au système squelettique général. J’identifierai également les facteurs de causalité sous-jacents. Je peux donc travailler avec vous pour vous aider à guérir votre ou vos conditions spécifiques et à empêcher que cela ne se reproduise.

Et ce n’est pas tout

Robin consacre généralement environ 45 minutes à une consultation initiale et 30 minutes aux rendez-vous de suivi. Il ne peut pas promettre de courir exactement à l’heure, mais il n’a pas encore laissé un patient assis dans sa salle d’attente bien après l’heure de son rendez-vous. Et vous voyez la même personne – Robin – à chaque consultation. Il y a donc une excellente continuité des soins.

Le dernier mot revient à Robin : « Les patients qui travaillent avec moi sont extrêmement gentils avec leurs commentaires positifs. Je comprends que nous préférerions tous pouvoir accéder à un traitement rapidement et gratuitement sur le NHS. Mais je crois que les thérapeutes complémentaires du secteur privé ont un rôle vital à jouer dans les soins de santé au 21e siècle.

Donc, si vous languissez sur une liste d’attente ou si vous souffrez de douleurs persistantes, n’hésitez pas à nous contacter.

Journée Mondiale de l'asthme

Journée Mondiale de l’asthme – Santé sur le Net | Thierry Payet

Après la Journée française de l’allergie qui a eu lieu le 21 mars, la journée mondiale de l’asthme se déroule cette année le 2 mai. Pour cette édition 2023, le thème est le suivant : « Asthme, un défi à relever au quotidien ! ». En France, selon les estimations, environ 4 millions de personnes vivent avec l’asthme, notamment des enfants.

Journée Mondiale de l'asthme

L’asthme, une pathologie chronique respiratoire impactant le quotidien

L’asthme est une maladie respiratoire chroniqueprovoquée par une inflammation permanente des bronches. Elle débute généralement dès l’enfance, voire dès le plus jeune âge, et peut persister à l’âge adulte. Elle se caractérise par des crises d’asthmeplus ou moins longues, marquées par des signes caractéristiques :

  • Un essoufflement ;
  • Une respiration sifflante ;
  • Une toux sèche ;
  • Une sensation d’oppression dans la poitrine.

D’un patient à l’autre, les crises d’asthme ne se déclenchent pas dans les mêmes conditions et pas à la même fréquence. Dans les formes sévères, notamment chez les jeunes enfants, une hospitalisation peut être nécessaire pour aider l’enfant à respirer. Une fois le diagnostic de la maladie posé, la prise en charge repose classiquement sur un traitement de fond (visant à réduire la fréquence et la sévérité des crises) et un traitement de crise (pour soulager les symptômes en cas de crise).

Journée mondiale de l’asthme, comment concilier asthme et vie quotidienne

L’asthme est donc une maladie chronique associée à d’importantes répercussions sur la vie quotidienne du patient et de son entourage. La journée mondiale 2023 de l’asthme a justement pour objectif de sensibiliser le plus grand nombre, patients, proches mais aussi le grand public, sur le quotidien avec l’asthme. En France, elle est notamment organisée par l’Association Asthme et Allergies, qui regroupe sur son site internet de multiples informations et ressources sur l’asthme :

  • Des informations et actualités ;
  • Les actions de l’association ;
  • Des articles avec des conseils pratiques ;
  • Des vidéos de patients et de professionnels de santé ;
  • Des informations sur le diagnostic, le traitement et l’éducation thérapeutique.

Pour l’association, vivre avec l’asthme est un défi au quotidien. Tous les jours ou presque, le patient asthmatique est obligé de concilier son quotidien avec les contraintes de la maladie :

  • Prendre son traitement ;
  • Se rendre aux rendez-vous médicaux ;
  • Savoir reconnaître une crise d’asthme et adopter les bons gestes en cas de crise ;
  • Accepter de vivre avec une maladie chronique.

Il est également important d’adapter ses activités quotidiennes pour éviter les facteurs aggravants de l’asthme : éloigner les allergènes (tabac, pollution, irritants, …), poursuivre une activité physique adaptée et régulière ou encore anticiper ses déplacements.

Association Asthme et Allergies, des vidéos pour parler du quotidien avec l’asthme

Pour illustrer cet impact fort de l’asthme sur la vie quotidienne des patients, l’association Asthme et Allergies a réalisé 6 vidéos mettant en scène des exemples concrets de patients asthmatiques :

  • « Le saviez-vous ? 83 à 95 % des personnes asthmatiques sous estiment la sévérité de leur asthme » ;
  • « Le saviez-vous ? 16 % des personnes asthmatiques doivent consulter leur médecin tous les mois » ;
  • « Le saviez-vous ? 48 % des personnes asthmatiques sont gênées dans leurs activités quotidiennes » ;
  • « 69 % des asthmatiques doivent prendre quotidiennement un traitement de l’asthme » ;
  • « 42.8 % des asthmatiques ignorent leurs symptômes d’asthme pour maintenir leurs liens sociaux » ;
  • « 40 % des asthmatiques sont embarrassées de prendre leur traitement devant d’autres personnes ».

Retrouvez toutes ces vidéos sur la chaîne YouTube de l’association Asthme et Allergies. La journée mondiale de l’asthme est l’occasion de sensibiliser sur une pathologie souvent passée sous silence, mais qui touchait 262 millions de personnes à travers le monde en 2019, provoquant plus de 460 000 décès.

Publié le 6 mai 2019 par Alexana A. Mis à jour par Estelle B., Docteur en pharmacie, le 2 mai 2023.

Sources

– Le site de référence sur l’Asthme & amp; les allergies. asthme-allergies.org. Consulté le 27 avril 2023
– Comprendre l’asthme de l’adulte. www.inserm.fr. Consulté le 27 avril 2023
Le Tour De France vous a donné envie de vous mettre en selle ?  Évitez ces blessures courantes

Le Tour De France vous a donné envie de vous mettre en selle ? Évitez ces blessures courantes | Thierry Payet

Avec le départ du Tour de France le 1er juilletStla fièvre du vélo s’est installée.

Le trajet de 3 500 km verra plus de 150 cyclistes partir du Grand Départ de Copenhague, traverser le nord de la France et affronter une ascension épuisante de l’Alpe d’Huez.

Qu’est-ce que le Tour de France ?

La tournée est le plus grand événement sportif annuel au monde, composé de 21 étapes sur 23 jours. Il contient six étapes de montagne ainsi que cinq arrivées en altitude.

Mais déjà, un peu plus d’une semaine plus tard, il y a eu des accidents, du chaos et du carnage sur les pavés avec des conditions humides et glissantes forçant les cyclistes à descendre de leur vélo.

« C’était vraiment intéressant de regarder le début de la tournée », déclare Robin Kiashek, passionné de cyclisme et ostéopathe. « Cependant, c’est toujours alarmant de voir des gens descendre de leur vélo. Voir ces accidents se produire en temps réel m’a fait réfléchir aux problèmes qui pourraient troubler les cyclistes lorsqu’ils pratiquent ce sport et comment, en tant qu’ostéopathe, je pourrais aider.

Cycle de Londres à Brighton

Robin s’entraîne actuellement pour le Cycle de Londres à Brighton en septembre. Il participe à la course de 55 milles avec son fils Joel dans le but de lever des fonds pour Soutien au cancer de Macmillan.

Le 11e En septembre, le duo parcourra les routes de campagne de Mitcham, Banstead et Haywards Heath avant de relever le défi qu’est Ditchling Beacon.

Avant son propre événement cycliste, Robin a rassemblé certains problèmes courants rencontrés par les cyclistes dans le but d’aider à éviter ces blessures.

Soyez conscient des maux de dos

Les maux de dos peuvent être un vrai problème, en particulier pour les cyclistes qui passent des heures penchés sur le guidon. De plus, lorsque vous ajoutez cela aux défis du travail à domicile de 2020, 2021 et 2022 – vous avez vous-même une recette pour une mauvaise posture.

Mais voici la bonne nouvelle : « Notre colonne vertébrale est constituée de blocs osseux solides renforcés par des ligaments et des muscles solides », déclare Robin. Il est étonnamment difficile à endommager. Mais s’ils sont tendus, les muscles et les ligaments environnants peuvent causer de l’inconfort et de la douleur.

Comment prévenir les douleurs lombaires à vélo

  1. Vérifiez votre posture. La posture est essentielle pour garder votre dos en parfait état. Et cela s’applique autant au cyclisme qu’au travail à un bureau. Selon British Cycling, le haut du guidon doit se situer à environ 5-6 cm sous le milieu de la selle.
  2. Prendre position. Faites des pauses lorsque vous faites du vélo pour soulager votre dos, vos épaules et votre cou. Cela vous aidera également à rétablir la bonne posture avec vos épaules en arrière, votre tête alignée avec votre corps et un noyau engagé.
  3. En parlant de troncs, renforcez vos muscles abdominaux. Il est important de travailler les muscles de vos abdominaux et de votre dos. Pourquoi? Vos muscles centraux vous aident à vous tenir debout, à bouger et à vaquer à vos occupations quotidiennes. Il a également été prouvé qu’un tronc solide renforce une bonne forme et prévient les blessures.

Surveillez vos genoux

Au quotidien, nous attendons de grandes choses de nos genoux. En tant que plus grande articulation du corps humain, le genou forme essentiellement une sorte de charnière où l’os de la cuisse (fémur) et le tibia (tibia) se rencontrent. Cela nous permet de plier, de redresser et dans ce cas, de faire du vélo.

Le cyclisme n’est peut-être pas un sport à fort impact. Mais malheureusement, en pédalant, nos genoux peuvent être un mécanisme relativement facile à blesser.

Robin explique : « Par exemple, une augmentation soudaine de l’intensité ou de la durée de l’exercice peut endommager temporairement l’os, le muscle ou les ligaments. Les genoux problématiques peuvent se bloquer, cliquer, s’accrocher, céder ou refuser de se redresser.

Comment prendre soin de la santé de nos genoux

  • Vérifiez la configuration de votre vélo. Votre selle est-elle trop haute ou trop basse ? As-tu la bonne inclinaison de selle ? Une configuration incorrecte peut exercer une compression sur la rotule, étirer excessivement vos ischio-jambiers et exercer une pression excessive sur vos genoux. Suivre ce guide pratique étape par étape pour obtenir la bonne hauteur de selle.
  • Développer la force du genou. Les soulèvements de mollets, les extensions de jambes, les squats et les étirements des ischio-jambiers peuvent tous aider. Après tout, des muscles forts autour de votre genou peuvent aider à soutenir et à protéger vos articulations tout en vous propulsant vers l’avant à chaque pédale.

Comment l’ostéopathie peut aider avec ces problèmes

Robin a obtenu son diplôme en médecine ostéopathique il y a plus de 25 ans. Depuis lors, il s’est formé dans diverses disciplines complémentaires supplémentaires, notamment l’acupuncture occidentale et la thérapie au laser de bas niveau, qui peuvent toutes deux être utilisées pour traiter la douleur.

« Les méthodes non invasives telles que l’ostéopathie manuelle, l’acupuncture occidentale et la thérapie au laser à faible niveau contribuent toutes à soulager les douleurs au genou et au dos », déclare Robin.

« Les techniques ostéopathiques douces peuvent aider à augmenter la mobilité des articulations et à soulager les tensions musculaires. Alors que la thérapie au laser à faible intensité stimule vos cellules pour réparer les tissus et réduire l’inflammation et la douleur.

« L’acupuncture peut aider à améliorer l’apport sanguin aux tissus, ce qui à son tour favorise le processus de guérison naturel du corps. »

Et Robin a un dernier conseil pour les cyclistes qui ont un défi en tête : « Cela vaut la peine d’envisager une séance d’ajustement du vélo pour s’assurer que la configuration est comme il se doit. Ceux-ci peuvent varier considérablement en prix et en contenu, mais il y a de bonnes informations dans ce Article hebdomadaire sur le cyclisme comme point de départ. »

Si vous souffrez de douleur ou d’inconfort et que vous souhaitez plus d’informations sur la façon dont Robin peut vous aider, ou si vous souhaitez prendre un rendez-vous d’ostéopathie entrer en contact.