examen dentaire femme enceinte

Examen bucco-dentaire de maternité : prise en charge | Thierry Payet

La grossesse est une période de grands bouleversements y compris pour l’équilibre bucco-dentaire. La santé bucco-dentaire de la femme enceinte doit donc faire l’objet d’une surveillance rapprochée. Pour cela, l’Assurance Maladie propose à chaque femme enceinte et dès le 4e mois de grossesse, un examen bucco-dentaire de maternité entièrement pris en charge. En 2024, la gratuité de cet examen est désormais prolongée jusqu’au 6e mois après l’accouchement. On fait le point.

examen dentaire femme enceinte

Grossesse et modifications de l’équilibre bucco-dentaire

La grossesse est une période de grands bouleversements physiologiques et hormonaux y compris pour l’équilibre bucco-dentaire de la femme enceinte :

  • Modification salivaire : avec une fabrication excessive de salive et un pH acide.
  • Modifications hormonales : pouvant provoquer une inflammation des gencives.
  • Modification du système digestif : avec survenue de vomissements, de nausées et de reflux gastro-œsophagiens.
  • Modification des habitudes alimentaires avec une appétence particulière pour les aliments sucrés et acides ainsi qu’une tendance au grignotage.
  • Adaptation du système cardiovasculaire avec des saignements accrus.
  • Congestion des muqueuses nasales provoquant une respiration par la bouche.
  • Baisse de l’immunité avec augmentation du risque d’infections.

Du fait de ces modifications liées à la grossesse fragilisant les gencives et les dentsla femme enceinte est ainsi davantage exposée que la population générale aux pathologies bucco-dentaires comme l’érosion dentaire, les caries ou les maladies parodontales (gingivite gravidique, parodontite). Par ailleurs, des complications obstétricales peuvent également survenir.

À savoir ! Pendant la grossesse, la prévention des pathologies bucco-dentaires s’appuie sur des règles hygiéno-diététiques essentielles : une bonne hygiène bucco-dentaire (au minimum 2 brossages quotidiens), une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, l’absence de consommation de substances à risque comme le tabac ou l’alcool. En cas de nausées matinales ou de vomissements fréquents, il conviendra rincer la bouche immédiatement à l’eau et de se brosser les dents à distance des vomissements.

Une surveillance bucco-dentaire essentielle pendant la grossesse

D’où l’importance d’une surveillance bucco-dentaire rapprochée tout au long de la grossesse. Pour cela, l’Assurance Maladie propose à chaque femme enceinte dès le 4e mois de grossesse, un examen bucco-dentaire de maternité entièrement pris en charge.

Cet examen de prévention bucco-dentaire de maternité est réalisé par un chirurgien-dentiste. Au cours de cet examen, le praticien fait le point sur la santé bucco-dentaire de la femme enceinte, dépiste les éventuelles pathologies bucco-dentaires, prévient les éventuelles complications de grossesse de la patiente et lui rappelle ou enseigne les techniques d’hygiène bucco-dentaire de base.

À savoir ! Pendant la période de grossesse et à l’exclusion des situations d’urgence, le moment à privilégier pour effectuer des soins bucco-dentaires est défini comme étant le 2e trimestre de grossesse, puis la première moitié du 3e trimestre de grossesse. Par principe, la femme enceinte devra donc éviter de faire des soins dentaires au cours du 1est trimestre et pendant la période précédant l’accouchement.

Au cours de cette consultation, la santé bucco-dentaire de l’enfant à naître peut également être abordée, de même que les bons gestes à adopter à l’apparition des premières dents.

Une prise en charge prolongée jusqu’au 6e mois après l’accouchement

En pratique, le jour de la consultation avec son dentiste, la femme enceinte devra présenter sa carte Vitale à jour ainsi que le bon de prise en charge envoyé par sa caisse d’Assurance Maladie.

Jusqu’à présent, l’examen de prévention bucco-dentaire de maternité était pris en charge par l’Assurance Maladie depuis le 4e mois de grossesse jusqu’au douzième jour après l’accouchement. En 2024, la gratuité de cet examen est désormais prolongée jusqu’au 6e mois suivant l’accouchement. Une raison supplémentaire de ne pas passer à côté de cet examen essentiel !

Déborah L., Dr en Pharmacie

Sources

– Maternité : l’examen bucco-dentaire désormais pris en charge jusqu’au 6e mois après l’accouchement. www.ameli.fr. Consulté le 3 mars 2024.
– La santé bucco-dentaire de la femme enceinte. www.urps-chirurgiensdentistes-na.fr. Consulté le 3 mars 2024.
Ein Mann führt unter Einbeziehung einer Armbewegung eine Yoga-Übung in einem Wohnzimmer durch.

Des mouvements de bras pour plus d’énergie • Blogue santé • 14 mars 2024 | Thierry Payet

2 février 2024

22h47

Dans notre dernier article de blog, découvrez des exercices d’équilibre simples mais efficaces, spécialement conçus pour la vie quotidienne au bureau. Découvrez comment vous pouvez prévenir les problèmes de dos, stimuler votre métabolisme et améliorer votre concentration grâce à de courtes pauses sportives, sans avoir à quitter votre lieu de travail. Ces conseils pratiques vous aideront à rester actif et en bonne santé malgré un travail sédentaire.

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Perturbateurs endocriniens et risques de prématurité | Thierry Payet

La journée de la prématurité qui s’est tenue en novembre dernier a été l’occasion pour le Sénat d’organiser un colloque sur le thème du risque de prématurité induit par l’exposition aux perturbateurs endocriniens. Il faut dire que de nombreuses études ont pointé ces substances comme des facteurs de risque de prématurité et de maladies infantiles. On fait le point.

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Perturbateurs endocriniens : une exposition généralisée

Les perturbateurs endocriniens désignent des substances chimiques perturbant les fonctions hormonales de l’organisme comme la croissance, les fonctions reproductrices ou les fonctions thyroïdiennes. Ces substances dangereuses peuvent être présentes dans l’environnement ou entrer dans la composition de divers objets du quotidien.

À savoir ! Les perturbateurs endocriniens peuvent agir à différents niveaux en empêchant une hormone de se fixer sur son organe cible ou en perturbant sa production ou sa régulation. Ils participent ainsi au développement ou à l’évolution de nombreuses maladies.

Le bisphénol-A, le glyphosate ou encore les parabènes figurent parmi les perturbateurs endocriniens les plus connus. Mais il en existe bien d’autres et les études scientifiques sont de plus en plus nombreuses à étudier leur impact sur la santé, notamment sur la santé de l’enfant. Selon le Haut Conseil de santé publique (HCSP) et le Haut Conseil de l’enfance, de la famille et de l’âge (HCEFA), les effets des perturbateurs endocriniens représentent une véritable « épidémie silencieuse » sur l’organisme et le cerveau des enfants.

Entre 2014 et 2016, une enquête française nationale intitulée Estéban a suivi l’exposition à six familles de polluants dans les objets du quotidien de 1 104 enfants de 6 à 18 ans et de 2 500 adultes. Il en ressort que l’exposition aux perturbateurs endocriniens est généralisée en France avec un niveau d’imprégnation accru chez les enfants de 6 à 17 ans.

Exposition aux phtalates et risques de prématurité

Récemment, plusieurs travaux se sont intéressés aux effets des phtalatesune famille de perturbateurs endocriniens fréquemment retrouvés dans les produits cosmétiques, les plastiques ou les aliments utra-transformés. Un lien a ainsi été démontré entre les phtalates et un taux accru de naissances avant terme. En 2022, une synthèse de 16 études américaines menées entre 1983 et 2018 a été publiée dans la revue JAMA Pédiatrie. Elle a établi un lien entre prématurité et 11 métabolites urinaires de phtalates pendant la grossesse. Selon les auteurs de cette synthèse, la réduction de l’exposition aux phtalates permettrait donc de réduire le nombre de naissances prématurées :

  • De 6 % pour une réduction de 30 % de l’exposition aux phtalates.
  • De 12% pour une réduction de 50 % de l’exposition aux phtalates.
  • Et de 32% pour une réduction de 90 % de l’exposition aux phtalates.

À savoir ! On dénombre près de 55 000 cas de bébés prématurés chaque année en France.

Une autre étude, européenne cette fois-ci et intitulée « Génération R », a démontré que le taux de phtalates pendant la grossesse était lié à des risques de retard de croissance in utero et de prématurité.

Par ailleurs, l’analyse de liquide amniotique révélait dans une étude de 2011 la présence de phtalates, de pesticides et autres substances dangereuses. Et c’est une revue de plusieurs articles qui a permis en 2022 de synthétiser les effets du passage transplacentaire des perturbateurs endocriniens. Avec, pour les phtalates, des altérations placentaires au niveau de la morphologie, de la production hormonale ou de l’expression des gènes. Or, il faut savoir qu’avant la 20e semaine de grossesse, le neurodéveloppement précoce de l’embryon se fait essentiellement grâce aux taux en iode et en hormone thyroïdienne de la mère.

L’imprégnation du fœtus en perturbateurs endocriniens durant la grossesse crée ainsi un environnement favorable au développement ultérieur de pathologies comme les cancers du sein hormonodépendants, des testicules, de la prostatel’endométriose, diabète, obésité etc.

Vers une réévaluation des perturbateurs endocriniens ?

Dans ce contexte, la Société française d’endocrinologie exhorte à la réévaluation des substances reconnues comme perturbateurs endocriniens. Protéger la période de conception est également le fer de lance de la troisième Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens qui milite pour une politique nationale. De son côté, le Haut Conseil de santé publique a fait le choix d’intégrer un chapitre « environnement » au carnet de santé actuel. Quant à la Stratégie nationale de santé (2023-2033), elle inclura un volet « santé de l’enfant » pour protéger la période de la conception.

A l’échelle européenne, 28 pays ont d’ores et déjà intégré le partenariat de biosurveillance PARC (Partnership for the Assessment of Risks from Chemicals) jusqu’en 2027. Gageons que ces initiatives permettront de mieux documenter les risques liés à l’exposition aux perturbateurs endocriniens et de protéger davantage la santé des populations.

Déborah L., Dr en Pharmacie

Sources

– Moins de perturbateurs endocriniens : une voie efficace pour réduire la prématurité et les maladies infantiles. www.lequotidiendumedecin.fr. Consulté le 29 février 2024.

Lien vaccin covid et règles

Des règles abondantes après une vaccination contre la Covid-19 ? | Thierry Payet

Depuis les campagnes de vaccination contre la Covid-19, des cas de troubles menstruels avaient été signalés auprès des centres de pharmacovigilance. Ces cas ont fait l’objet d’analyses par les autorités de santé publique, qui viennent de publier fin janvier 2024 les résultats d’une étude sur le risque de saignements menstruels abondants au décours de la vaccination contre la Covid-19. Résultats.

Lien vaccin covid et règles

Vaccins anti-Covid et cycle menstruel

Le développement rapide des vaccins ARNm contre la Covid-19 en pleine pandémie avait suscité l’inquiétude des Français quant aux effets indésirables possibles des vaccins. Comme pour chaque produit de santé, vaccin ou médicament, une fois commercialisé, la surveillance se poursuit et permet de s’assurer de l’efficacité du produit, mais aussi de repérer des effets secondaires moins fréquents. Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19, l’ANSM a mis en place un dispositif de surveillance renforcé des vaccins, en lien avec l’agence européenne du médicament.

Dès les premières campagnes de vaccination, plusieurs effets indésirables des vaccins ARNm contre la Covid-19 ont été mis en évidence, notamment des effets cardiovasculaires, comme des myocardites (inflammation du muscle cardiaque). Parmi les autres effets recensés, figurent des troubles du cycle menstruel :

  • un retard de règles ;
  • l’absence de règles ;
  • des saignements menstruels anormalement abondants.

Ces effets sont déclarés auprès des centres de pharmacovigilance, par les personnes concernées elles-mêmes ou par des professionnels de santé (médecins, sage-femmes, pharmaciens, …). Une fois déclarés, ces effets sont analysés et leur lien avec la vaccination évalué.

Des saignements menstruels abondants nécessitant une hospitalisation

Fin janvier 2024, l’ANSM a publié une étude EPI-PHARE destinée à évaluer le lien entre les vaccins contre la Covid-19 et l’un des troubles menstruels recensés, la survenue de saignements menstruels abondants. Les chercheurs se sont concentré sur les femmes de 15 à 50 ans, ayant nécessité une prise en charge hospitalière pour saignements menstruels abondants au décours de la vaccination contre la Covid-19 entre mai 2021 et août 2022. Au total, les données ont été collectées auprès de 4 610 femmes, âgés en moyenne de 39.3 ans.

À savoir ! Des données avaient déjà été publiées pour confirmer le lien entre les troubles menstruels et la vaccination, l’effet des vaccins se limitant généralement à un seul cycle menstruel

Sur l’ensemble des femmes de l’étude, 8 % des femmes vaccinées et 4 % des femmes non vaccinées ont dû recevoir une transfusion sanguine, au regard des pertes de sang importantes. Dans le mois ayant suivi leur admission à l’hôpital, 2 femmes sont décédées, 1 vaccinée et l’autre non vaccinée. Les données collectées ont mis en évidence que la primovaccination par un vaccin à ARNm (une des deux premières doses de vaccin) était associée à une augmentation de 20 % du risque de saignements menstruels abondants nécessitant une prise en charge hospitalière. Les saignements survenaient entre 1 et 3 mois après la vaccination.

Un lien uniquement avec la primovaccination

En revanche, les vaccins ARNm contre la Covid-19 n’étaient pas associés à un surrisque de saignements menstruels abondants :

  • Au-delà de trois mois après la primovaccination ;
  • Après une dose de rappel.

D’ores et déjà l’identification de cet effet indésirable a fait l’objet d’une modification de la notice des vaccins concernés en octobre 2022.

Les saignements menstruels anormalement abondants sont considérés au niveau européen comme un effet indésirable des vaccins ARNm contre la Covid-19. L’étude publiée par l’ANSM confirme ce risque pour les saignements ayant nécessité une prise en charge hospitalière, avec une augmentation du risque de l’ordre de 20 %. Un effet indésirable à connaître pour les femmes se vaccinant pour la première fois contre la Covid-19.

À savoir ! Les patients peuvent eux-mêmes signaler un effet secondaire potentiel d’un traitement ou d’un produit de santé. Pour cela, ils peuvent se rendre sur le portail de signalement des événements sanitaires indésirables : https://signalement.social-sante.gouv.fr/

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Nouvelles données en faveur d’un risque accru de saignements menstruels abondants après la primovaccination contre le Covid-19. ansm.sante.fr. Consulté le 26 février 2024.
– Surveillance de la campagne vaccinale contre le Covid-19. ansm.sante.fr. Consulté le 26 février 2024.
– Risque de saignements menstruels abondants ayant nécessité une prise en charge à l’hôpital au décours de la vaccination contre le COVID-19 : étude cas-témoins à partir du système national des données de santé (SNDS). ansm.sante.fr. Consulté le 26 février 2024.
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Solutions et soins naturels pour réduire les cicatrices d’acné | Thierry Payet

Les différentes marques et cicatrices d’acné peuvent avoir un impact significatif sur la texture et l’apparence de la peau. Elles sont principalement causées par une réaction inflammatoire qui détériore les éléments épidermiques comme le collagène et l’élastine. Voici les solutions et soins naturels pour réduire les cicatrices d’acné.

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Les différents types de cicatrices liées à d’acné

Parmi celles-ci, on peut retrouver :

  • les cicatrices atrophiques qui forment des creux dans le visage par l’absence plus ou moins marquée de derme.
  • les cicatrices hypertrophiques causées par une surproduction collagène en réponse à une inflammation. Elles ont un aspect boursouflé et rougeâtre.
  • les cicatrices chéloïdes ont le même aspect que les marques hypertrophiques, mais elles sont plus étendues.
  • jeacné kystique forme des kystes sur le visage, qui peuvent parfois être douloureux.

Enfin, les pores dilatés causés par l’accumulation de sébum, de cellules mortes de la peau et de bactéries peuvent provoquer une dilatation des follicules pileux. Ce qui peut entraîner l’apparition de comédons (points noirs).

À savoir ! l’acné est une affection qui touche tous les âges.

Soins naturels pour réduire les cicatrices d’acné

Comprendre ces différentes marques et cicatrices est essentielle pour choisir des approches adaptées pour réduire les cicatrices d’acné et améliorer l’aspect d’une peau acnéique. Voici quelques soins naturels pour améliorer la santé de la peau et réduire les marques provoquées par l’acné.

  • Les huiles essentielles telles que le tea tree (arbre à thé) et frankincense (encens) sont efficaces pour traiter les cicatrices d’acné. Le tea tree est utilisé pour combattre l’inflammation directement sur le bouton, car il possède des propriétés antiseptiques. Tandis que l’encens estompe les cicatrices. Il peut être appliqué au quotidien en association d’une crème ou d’une huile végétale non comédogène.
  • Les huiles végétales comme l’huile de sésame, l’huile de jojoba et l’huile de nigelle ont des propriétés cicatrisantes, régénérantes et anti-inflammatoires. Elles sont peu comédogènes et aident à estomper les cicatrices d’acné. Elles peuvent être utilisées pures en effectuant un massage circulaire sur la peau le soir. Il est conseillé d’utiliser des huiles végétales labellisées bio.
  • L’hydrolat de rose est apaisant et revitalise la peau. Il peut être utilisé comme tonique sur le visage pour atténuer les taches d’acné. L’hydrolat de tea tree quant à lui permet de réduire les impuretés et estomper les points noirs. Appliquez directement sur le visage au quotidien. Il est possible d’utiliser le tea tree le soir sur une peau propre et la rose le matin pour dynamiser la peau.
  • L’Aloe Vera est réputé pour ses propriétés apaisantes et cicatrisantes. Appliquez une cuillère à café de pulpe d’Aloe vera sur les cicatrices, laissez agir pendant 30 minutes, puis rincez à l’eau. Cette méthode aide à atténuer les rougeurs et cicatrices atrophiques. Elle hydrate et soulage l’inflammation.
  • La vitamine E est un antioxydant naturel qui tonifie et régénère la peau. Quelques gouttes en massage favorisent la diffusion des bienfaits sur les cicatrices, atténuant progressivement les marques d’acné pour redonner de l’éclat à la peau. Après avoir pulvérisé de l’hydrolat de rose, mélanger une goutte de vitamine E avec une huile végétale et une goutte d’encens, c’est une routine naturelle idéale.
  • Le miel de manuka possède des propriétés antibactériennes et hydratantes. Appliquez une fine couche sur les cicatrices d’acné. Utilisé en masque hebdomadaire, laissez agir 20 minutes. Il permet d’apaiser l’inflammation et d’hydrater la peau en profondeur.
  • Le massage gua sha stimule la production de collagène. Il permet d’empêcher l’apparition des cicatrices d’acné et à améliorer la souplesse de la peau. Il assure le renouvellement cellulaire et peut réduire les rides, ridules et l’acné kystique.

Les gestes à adopter pour éviter les cicatrices d’acné

Pour éviter les cicatrices d’acné, il est important d’avoir une bonne routine. Essayer d’utiliser des produits les plus naturels et faire preuve de régularité, c’est important. Avec l’utilisation des techniques et produits naturels, la fréquence est essentielle pour obtenir des résultats. Vous pouvez adopter ces gestes simples afin de limiter l’apparition des cicatrices.

  • Nettoyez votre visage en douceur et utilisez un nettoyant adapté aux peaux acnéiques, sans produits agressifs, matin et soir.
  • Évitez de toucher vos boutons, laissez-les guérir naturellement pour réduire les risques d’inflammation et de cicatrices. Ou ajouter un peu de tea tree localement.
  • Protégez votre peau du soleil et utilisez un écran solaire SPF 50 non comédogène pour éviter d’aggraver les cicatrices.
  • Optez pour des produits doux, bannir les produits agressifs contenant de l’alcool ou des ingrédients irritants.
  • Hydrater votre peau avec une crème hydratante légère et non comédogène pour favoriser la guérison de la peau. Vous pouvez associer la crème avec une huile végétale pour favoriser la cicatrisation.
  • Limiter le tabac, l’alcool et d’autres aliments qui augmentent l’acné comme la charcuterie, les produits laitiers, les aliments ultra-transformés.
  • Préférez une alimentation équilibrée et saine avec des fruits, des légumes, des protéines maigres et des farines entières.
  • Consommez des probiotiques pour rééquilibrer la flore intestinale.
  • Adopter une routine matin et soir.
  • Toujours se démaquiller pour la nuit.
  • Il est possible de suivre un traitement naturel homéopathique ou fleur de Bach pour limiter l’intensité de l’acné. Une consultation de naturopathie peut vous aider à trouver le bon traitement et établir un équilibre alimentaire adapté.

Rédigé par Camille V.

Sources

– Définition, symptômes et évolution de l’acné www.ameli.fr. Consulté le 9 février 2024.
Medicaments humain animal

Peut-on donner un médicament humain à son chien ? | Thierry Payet

En France, on recense pas moins de 7,5 millions de chiens, des animaux de compagnie ou de travail, qui comme nous peuvent tomber malades. Peut-on leur donner un médicament destiné à l’homme ? Nos médicaments représentent-ils un danger pour nos animaux ? Décryptage.

Medicaments humain animal

Les médicaments humains à usage vétérinaire

Dans une grande majorité de situations, les animaux sont soignés exclusivement avec des médicaments vétérinairesc’est-à-dire des médicaments spécifiquement développés pour soigner les maladies des animaux. Les animaux ont des maladies particulières, mais aussi une physiologie et un métabolisme différents des nôtres. Il existe cependant quelques situations particulières où des médicaments humains peuvent être utilisés chez l’animal. La réglementation en vigueur désigne ces médicaments, comme des médicaments humains pour usage vétérinaire. Ces médicaments sont tous soumis à une prescription par un vétérinaire et ne peuvent être dispensés que par un pharmacien d’officine. Le pharmacien indique alors sur l’emballage du médicament qu’il va être utilisé comme produit vétérinaire.

Cette situation n’est possible que lorsqu’il n’existe aucun médicament vétérinaire disponible pour soigner l’espèce animale et la maladie. Le propriétaire de l’animal malade doit avoir une ordonnance d’un vétérinaire et se procurer le médicament à la pharmacie. Dans tous les autres cas, l’animal est soigné avec un médicament vétérinaire. Il ne faut donc jamais utiliser un médicament humain chez un animal, sans avis ni ordonnance du vétérinaire. Et pour cause, de nombreux médicaments humains sont dangereux pour certaines espèces animales et parfois formellement contre-indiqués pour un usage vétérinaire. Seul le vétérinaire, professionnel de santé de l’animal, sait quels médicaments humains peuvent être utilisés sans risque pour l’animal.

À savoir ! Il ne faut pas non plus donner à son animal un médicament prescrit par un vétérinaire pour un autre animal, qu’il soit de la même espèce ou non

Des médicaments humains souvent dangereux pour l’animal

Chaque année, un grand nombre de chiens et de chats sont intoxiqués, parfois gravement, suite à la prise accidentelle ou volontaire, de médicaments humains. Plusieurs médicaments sont fréquemment la cause de ces intoxications :

  • L’ibuprofèneun anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) largement utilisé chez l’homme pour soulager les états inflammatoires. Chez le chien, l’ibuprofène peut entraîner des troubles gastro-intestinaux, des ulcères gastriques, voire une insuffisance rénale. De tels effets sont également retrouvés avec d’autres médicaments anti-inflammatoires ;
  • Le paracétamoltrès utilisé pour soulager la douleur et la fièvre chez l’enfant et l’adulte. Chez le chien, le paracétamol altère la fonction hépatique et chez le chat, c’est un poison mortel, même à faible dose !
  • Le tramadolautre médicament antalgique utilisé pour soulager les douleurs modérées. Chez l’animal, il peut provoquer des tremblements et même des convulsions ;
  • Les médicaments anxiolytiques peuvent chez certains animaux provoquer une baisse majeure de la tension artérielle et une sédation ;
  • Les médicaments antidépresseurs peuvent provoquer d’importants tremblements et des convulsions.

Des médicaments utilisé dans de nombreux contextes cliniques chez l’homme et parfois en vente libre, peuvent se révéler très dangereux chez l’animal.

Trois réflexes pour préserver la santé de son animal

Ces quelques exemples démontrent qu’un médicament humain peut entraîner de graves effets chez l’animal. Et l’animal peut y être exposé de deux façons :

  • En ingérant des médicaments laissés par l’homme à sa portée : des gélules tombées au sol, une boîte laissée ouverte sur une table basse, … ;
  • En ingérant des médicaments délibérément donnés à l’animal par son propriétaire, mal informé des risques.

Face à ces risques, trois réflexes sont essentiels :

  • Pas de médicament humain chez l’animal, même à faible dose, sans une ordonnance du vétérinaire ;
  • Tous les médicaments humains doivent être rangés dans une armoire à pharmacie, inaccessible aux animaux de compagnie ;
  • Pas de suppléments vitaminiques ou de compléments alimentaires à usage humain chez l’animal de compagnie. Là encore, l’avis du vétérinaire est incontournable.

Rédiger par Estelle B., le 14 Février 2024, Docteur en Pharmacie

Sources

– La pharmacie vétérinaire. cpcms.fr. Consulté le 14 Février 2024.
– Prudence avant de donner à un animal un médicament pour humains. www.anses.fr. Consulté le 14 Février 2024.
Ein Mann führt eine Überkopfkniebeuge auf einem Stuhl aus, während er eine Yogamatte hält.

Overhead Squat : l’exercice de fitness ultime au bureau, avec vidéo | Thierry Payet

Dans notre vie professionnelle trépidante, nous oublions souvent l’importance de l’exercice régulier. Le squat aérien est un exercice simple mais puissant conçu spécifiquement pour lutter contre les effets négatifs des longues périodes de position assise. Découvrez comment cet exercice peut non seulement améliorer votre santé physique, mais également augmenter votre clarté mentale et votre productivité.

Une seule santé

Une approche plus globale de la santé | Thierry Payet

On estime qu’au moins 60% des maladies humaines infectieuses dans le monde ont une origine animale. Mais saviez-vous que la santé des êtres humains, la santé des animaux et la santé des écosystèmes étaient étroitement liées ? C’est la thèse du concept « One Health » (« Une seule santé ») qui promeut une approche pluridisciplinaire et globale des enjeux sanitaires.

Une seule santé

La santé humaine n’est pas un sujet isolé

D’après l’OMS, la santé se définit comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Mais force est de constater que cette définition de la santé reste uniquement centrée sur l’être humain et ne fait pas état de la santé animale ni de la santé environnementale.

Ou, près de 60 % des maladies infectieuses apparues dans le monde proviennent d’animaux sauvages ou domestiques. Depuis 30 ans, plus de 30 nouveaux agents pathogènes humains ont été détectés, dont 75 % sont d’origine animale.

Il faut dire que la santé humaine, la santé animale et la santé environnementale sont étroitement liées : la santé des uns dépend de celle des autres. Tout déséquilibre dans cette interdépendance risque donc provoquer l’apparition et la propagation de nouvelles maladies humaines et animales. Preuves en sont les nombreuses épidémies survenues ces dernières années, comme celles causées par les virus de la Covid-19, Zika ou Ebola.

Par ailleurs, les activités humaines, l’urbanisation, l’accroissement de la population mondiale et l’intensification des transports constituent autant d’exemples de facteurs fragilisant les écosystèmes. Quant au changement climatique, il atteste d’une dégradation durable de la santé environnementale. Ce terrain favorise ainsi l’émergence de nouveaux agents pathogènes dans des zones géographiques jusque-là épargnées.

« One Health » : une approche plus globale de la santé

Dans ce contexte, l’OMS plaide pour une approche visant à optimiser la santé des êtres humains, des animaux et des écosystèmes en les faisant coexister, plutôt qu’en les considérant de façon séparée. L’idée est d’appréhender la santé de tous les organismes vivants dans un écosystème donné. Intitulée « One Health » (« Une seule santé »), cette approche sanitaire globale tient compte des liens complexes et interdépendants qui les unissent ainsi que des perturbations de l’environnement générées par l’activité humaine.

Dans cette optique, l’approche « One Health » favorise la collaboration entre les acteurs de la santé publique, de la santé animale et de la santé végétale et environnementale. Des experts en sciences humaines et sociales, ainsi que des économistes, apportent également leur contribution pour avoir une vision globale des problématiques.

Grâce à cette réflexion multidisciplinaire, « One Health » ambitionne de développer de nouvelles méthodes de suivi et de lutte contre les maladies émergentes à travers le monde. La pandémie de COVID-19 survenue en 2020 a en effet provoqué une nette prise de conscience quant à la nécessité de mettre en place un système de surveillance plus global et intégré.

À savoir ! Conçue dans les années 2000, l’approche « One Health » a fait l’objet en 2010 d’un accord tripartite entre l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’organisation mondiale de la santé animale (OMSA) et l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).

« One Health » : des applications concrètes

L’approche « One Health » s’applique à une large diversité de sujets sanitaires et environnementaux tels que la sécurité sanitaire des aliments, les maladies d’origine alimentaire (salmonellose, listeriose), les maladies à transmission vectorielle (dengue, paludisme, les zoonoses, la pollution de l’eau, la pollution de l’air etc…

À savoir ! Les zoonoses désignent des maladies infectieuses causées par des germes qui se propagent entre les animaux et l’Homme, comme par exemple Ebola, la grippe aviaire ou la rage.

En France, l’ANSES, l’agence en charge de la sécurité sanitaire environnementale et alimentaire, travaille déjà sur de nombreuses thématiques à l’échelle de notre pays. Tout l’enjeu des années à venir consistera à renforcer la collaboration entre les différents pays pour espérer réduire le risque de pandémies futures.

Mais le challenge s’annonce de taille car il nécessite des changements structurels majeurs pour faciliter la communication, la collaboration et la coordination à l’échelle mondiale. A cela s’ajoutent les lacunes en termes de bases de données, de ressources informatives, de surveillance et de prévention des risques. Pour parer ces difficultés, l’OMS a dévoilé en octobre 2022 un Plan d’action en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Destiné aux dirigeants politiques, ce plan d’action détaille les infrastructures et les financements nécessaires à la mise en application de l’approche « One Health ». En parallèle, un groupe d’experts dispensera des conseils scientifiques à ces organisations pour les accompagner et les aider à faire des choix éclairés en termes de bonnes pratiques, de système de surveillance et de prévention des risques de zoonoses.

Gageons que dans les prochaines années, la mise en pratique de l’approche « One Health » permettra de limiter l’apparition de nouvelles maladies et de trouver des solutions durables aux problématiques sanitaires et environnementales actuelles !

Rédiger par Déborah L., le 31 Janvier 2024, Dr en Pharmacie

Sources

– Une seule santé. www.who.int. Consulté le 31 Janvier 2024.
– One Health : une seule santé pour les êtres vivants et les écosystèmes.www.anses.fr. Consulté le 31 Janvier 2024.
– « One Health » – Une seule sante. sante.gouv.fr. Consulté le 31 Janvier 2024.
– Lancement du Plan d’action conjoint « Une seule santé » pour répondre aux menaces sanitaires touchant les êtres humains, les animaux, les végétaux et l’environnement (who.int): www.who.int. Consulté le 31 Janvier 2024.
Ein fitter Mann, der in einem Wohnzimmer Yoga macht.

En forme à votre bureau • Blogue santé • 3 février 2024 | Thierry Payet

11 janvier 2024

17h09

L’ostéopathie est une forme de traitement holistique qui vise à identifier et traiter les causes des plaintes. Les techniques manuelles libèrent les tensions, améliorent la mobilité et augmentent le bien-être. L’ostéopathie traite les gens comme une unité du corps, de l’esprit et de l’âme et vise non seulement à soulager les symptômes, mais aussi à avoir un effet préventif. Les plaintes courantes telles que les maux de dos et les maux de tête peuvent être soulagées efficacement grâce à des traitements ostéopathiques. Le choix d’un ostéopathe qualifié est crucial pour la réussite du traitement.