journée mondiale sans tabac

Journée mondiale sans tabac : 31 mai | Thierry Payet

Chaque année, différents événements sont organisés en France et à travers le monde pour sensibiliser le plus grand nombre sur les dangers du tabac. Parmi ces événements, la journée mondiale sans tabac a lieu tous les 31 mai. Cette année, l’Organisation Mondiale de la Santé a choisi pour thème la culture du tabac et ses enjeux dans le tabagisme. Explications.

journée mondiale sans tabac

Depuis 1987, le 31 mai est la journée mondiale sans tabac

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 1,3 milliards de personnes dans le monde consomment des produits du tabac. La majorité des consommateurs résident dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. En France comme dans le reste du monde, le tabagisme et la dépendance au tabac contribuent à la pauvreté, puisque le tabac constitue une dépense non négligeable qui vient impacter le reste du budget personnel ou familial.

En France, le nombre de fumeurs est évalué par Santé Publique France à 15 millions de personnes, dont 12 millions de fumeurs quotidiens. Si l’écart entre les hommes et les femmes s’est réduit au fil des années, les inégalités sociales demeurent marquées, malgré les campagnes de sensibilisation et les dispositifs d’aide au sevrage tabagique. Entre 2014 et 2019, la prévalence du tabagisme avait diminué en France, une tendance qui s’est stabilisée en 2020, en plein cœur de la crise sanitaire. La sensibilisation de la population aux dangers du tabac reste donc un enjeu majeur pour réduire le tabagisme et ses conséquences sur la santé.

« Cultivons des aliments, pas du tabac »

Chaque 31 mai, la journée mondiale sans tabac est l’une des occasions de rappeler les risques liés au tabagisme, à la fois le tabagisme actif et le tabagisme passif, et d’inciter le grand public mais aussi tous les acteurs à agir pour réduire l’impact du tabac sur la santé. A l’échelle mondiale, l’OMS rappelle que le coût économique total du tabagisme est évalué à environ 1 400 milliards de dollars chaque année. L’augmentation du prix du tabac et des produits du tabac fait partie des actions qui ont une véritable incidence sur le tabagisme. Une hausse de 10 % des prix induit une baisse de consommation de 4 à 5 % selon les pays.

Pour cette année 2023, l’OMS a choisi d’axer sa campagne de communication pour la journée mondiale sans tabac sur la culture du tabac avec le thème « Cultivons des aliments, pas du tabac ». Cette campagne a pour objet d’inciter les pays producteurs de tabac à réduire leur production au travers de deux moyens principaux, d’une part stopper les subventions accordées à la culture du tabac et d’autre part aider les producteurs de tabac à passer à des cultures plus durables et vivrières. En réduisant la production mondiale de tabac, l’OMS attend un impact positif et fort sur la consommation mondiale de tabac !

Moins de tabac pour moins de tabagisme

Actuellement, le tabac est cultivé dans plus de 124 pays. La culture du tabac n’est pas une culture très rentable, à la fois pour les agriculteurs eux-mêmes mais aussi pour les pays producteurs. De plus, les terres occupées par la culture du tabac ne sont plus disponibles pour cultiver et produire des aliments, qui permettraient de mieux nourrir les populations des pays concernés. Aider les agriculteurs à stopper la culture du tabac pour passer à des cultures plus durables pourrait contribuer à améliorer leurs revenus, tout en produisant une meilleure alimentation pour les communautés locales.

Une telle transition, soutenue par les Etats et l’OMS, pourrait permettre de réduire la part des terres agricoles dédiées à la production du tabac. La conséquence serait une baisse globale de la production mondiale de tabac, une hausse des cours et donc une baisse de la consommation du tabac. Cette nouvelle stratégie d’action contre le tabac a le mérite d’agir à la source du problème, avant que le tabac ne soit consommé et qu’il ne crée une dépendance. Reste à savoir si les pays concernés se mobiliseront pour répondre à l’appel de l’OMS et quel sera l’impact à court, moyen et long terme sur le tabagisme.

Publié le 28 mai 2020 par Déborah L., Docteur en Pharmacie. Mis à jour par Estelle B., Docteur en Pharmacie, le 30 mai 2023.

Sources

– Journée mondiale sans tabac 2023. www.who.int. Consulté le 30 mai 2023.
– Journée mondiale sans tabac. www.who.int. Consulté le 30 mai 2023.
comment s'exercer en toute sécurité ?

Des soins de qualité pour une maternité sûre | Thierry Payet

Les sages-femmes peuvent travailler dans une variété de contextes de soins de santé, notamment dans les hôpitaux, les cliniques, les cabinets privés et à domicile. En effet, il s’agit des professionnelles de santé qui contribuent à  la vie sur terre en accompagnant des femmes tout au long de leur grossesse et de leur accouchement.

Saviez-vous que la profession de sage-femme est reconnue comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO depuis 2019 ? ça prouve une reconnaissance bien méritée pour les sages-femmes qui offrent des soins de qualité, notamment à domicile. Le but est de garantir la santé et le bien-être des femmes et de leurs nouveau-nés.

À cet égard, Medicalib vous explique l’importance de la profession de sage-femme dans la promotion de la santé des femmes, tout en mettant en lumière les défis auxquels les sages-femmes sont confrontées.

I- Sages-femmes : les chiffres clés

D’après la direction de la recherche, des  études, de l’évaluation et de la statistiques (DREES), la France compte environ 23 764  sages-femmes. Pour ainsi dire, une moyenne d’âge des de 41 ans pour les femmes et 36 ans pour les hommes.

À ce propos, 38% des sages-femmes exercent leur métier à titre libéral ou mixte (cumulée avec une activité salariée). À l’horizon 2050, les effectifs de sages-femmes libérales ou mixtes devraient atteindre 70%.

Compte tenu, plusieurs facteurs expliquent cette évolution. Tout d’abord la quête d’autonomie professionnelle, ensuite le choix du travail à temps partiel et la recherche de conditions de travail plus flexibles.

Bon à savoir La formation pour devenir sage-femme dure 5 années dont une année de médecine, et permet d’acquérir les compétences nécessaires pour surveiller la grossesse, en suivre l’évolution et gérer l’accouchement.

II- La sage-femme : professionnelle de santé à multiples compétences

Le métier de sage-femme est réglementé depuis le XVème siècle et a évolué au fil des années pour répondre aux besoins croissants des femmes en matière de soins de santé.

Aujourd’hui, les professionnelles de santé assurent un suivi personnalisé et global de la femme, elles ont pour missions de :

  • Établir le diagnostic et la déclaration de grossesse;
  • Assurer le suivi de la grossesse;
  • Préparer les futures mères à l’accouchement et à la parentalité;
  • Diagnostiquer et suivre le travail de l’accouchement;
  • Accompagner l’accouchement;
  • Assurer la surveillance de la mère et de l’enfant après la naissance en effectuant des examens cliniques et complémentaires;
  • Effectuer la visite postnatale;
  • Proposant la rééducation périnéale;
  • Assurer le suivi gynécologique de prévention;
  • Effectuer les échographies obstétricales et gynécologiques si elle est titulaire d’un Diplôme universitaire (DU);
  • Diagnostiquer et suivre les pathologies de la grossesse en collaboration avec le médecin
Bon à savoir Bien que ce métier était autrefois exclusivement réservé aux femmes, il est maintenant ouvert aux deux sexes, même si seuls environ 300 hommes exercent cette profession. Ils sont désignés par le terme de maïeuticien.

III- Profession de sage-femme : quels sont les défis à relever ?

La profession de sage-femme est confrontée à de nombreux défis qui entravent la qualité des soins de santé reproductive. Parmi ces défis :

  • Les inégalités territoriales : dans l’accès aux soins de santé reproductive, avec des zones rurales ou défavorisées ayant souvent des services obstétricaux et gynécologiques insuffisants;
  • Le manque de visibilité des sages-femmes : au sein de la profession médicale. Des préjugés ou des attitudes condescendantes apparaissent de la part de certains médecins;
  • La difficulté à concilier une vie professionnelle et une vie personnelle : avec des horaires souvent imprévisibles et des contraintes de disponibilité pour les accouchements;
  • La pénurie de personnel qualifié : dans les soins de santé maternelle et infantile. Elle nécessite des investissements dans la formation et le recrutement de nouveaux professionnels ainsi que des politiques de rétention pour assurer la continuité des soins.

Malgré les défis auxquels elles font face, les sages-femmes continuent d’assumer un rôle crucial, en garantissant des soins de qualité pour toutes les femmes.


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troubles musculo-squelettiques

Les troubles musculo-squelettiques et psychiques en hausse | Thierry Payet

Les maladies à caractère professionnel désignent des maladies en lien avec le métier exercé.  Bien que non reconnues par les régimes de sécurité sociale, elles pèsent lourdement sur la santé publique. C’est ce que confirme un récent rapport de Santé publique France qui pointe l’augmentation de la fréquence des troubles musculo-squelettiques et de la souffrance psychique liés à l’activité professionnelle. On fait le point.

troubles musculo-squelettiques

Un système unique de surveillance des maladies professionnelles

Les maladies à caractère professionnel désignent des maladies en lien avec le métier exercé.  Non reconnues par les régimes de sécurité sociale et pas suffisamment déclarées, elles pèsent lourdement sur la santé publique. D’où l’intérêt de les quantifier, de les décrire et de mettre en place des mesures de prévention afin de limiter l’exposition professionnelle. Santé publique France travaille dans ce sens depuis 2003, en collaboration avec l’Inspection médicale du travail. Les deux instances ont mis au point un système unique de surveillance des maladies à caractère professionnel basé sur l’expertise des médecins du travail.

Mais force est de constater qu’à ce jour, la santé des travailleurs va en se dégradant. C’est ce que confirme un récent rapport de Santé publique France qui publie les données de surveillance des maladies à caractère professionnel pour la période 2012-2018.

Les troubles musculo-squelettiques et psychiques liés au travail en hausse

Entre 2012 et 2018, Santé publique France a passé au crible le signalement des maladies à caractère professionnel ainsi que leur évolution pendant 12 années consécutives. Pour cela, près de 1 400 médecins du travail ont été consultés. Il ressort de cette analyse une forte augmentation du taux de signalement des maladies à caractère professionnel entre 2016 et 2018, avec une hausse plus forte chez les femmes que chez les hommes. Et parmi les maladies à caractère professionnel signalées, viennent en tête : les troubles musculo-squelettiques et la souffrance psychique.

La prévalence des troubles musculo-squelettiques augmente depuis 2015 et semble plus importante chez les femmes que chez les hommes. Causés principalement par des mouvements répétitifs, des postures spécifiques ou des gestes nécessitant de la force physique, ces troubles concernent davantage les ouvriers que les cadres. Quant à la souffrance psychique d’origine professionnelle en augmentation progressive entre 2007 et 2018, elle touche particulièrement les femmes de 35 à 44 ans et les hommes de 45 à 54 ans. Les cadres semblent ici plus exposés bien qu’une sous-déclaration soit possible chez les ouvriers.

Plus globalement, les maladies professionnelles toutes confondues semblent apparaître plutôt en fin de carrière avec un nombre important de signalements observés à partir de l’âge de 45 ans. Pour Santé publique France, ce constat exhorte à considérer les travailleurs vieillissants et à adapter leurs tâches à mesure qu’ils prennent de l’âge.

De nouveaux facteurs mis en cause dans la survenue des maladies professionnelles

Afin de mieux décrypter les causes de ces maladies professionnelles, Santé publique France a procédé à l’analyse des facteurs d’exposition associés. C’est ainsi que l’agence s’est intéressée à de nouveaux déterminants de la santé au travail appelés « FORE ».

À savoir ! Les « FORE » désignent des « facteurs organisationnels, relationnels et éthiques » qui prennent en compte l’organisation des tâches, les relations entre collaborateurs ainsi que l’éthique dans le cadre du travail.

Et les résultats relatifs au rôle des FORE dans la survenue de troubles musculo-squelettiques et de souffrance psychique sont éloquents :

  • Entre 2009 et 2017, le « gestion », la «relation au travail et violence» et les «exigences inhérentes à l’activité » représentaient plus de 9 FORE sur 10 en lien avec ces deux maladies professionnelles.
  • Les «exigences inhérentes de l’activité» étaient associées à un trouble musculo-squelettique sur deux.
  • Les FORE les plus fréquemment associés à la souffrance psychique étaient ceux en lien avec le « gestion » suivis par les « relations au travail et violences ».

Prochaine étape pour l’agence ? Approfondir les données sur la souffrance psychique du programme de surveillance des maladies à caractère professionnel. L’objectif consistera à explorer les FORE associés aux troubles psychiques les plus courants.

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– Troubles musculo-squelettiques et souffrance psychique : maladies à caractère professionnel les plus fréquemment signalées et en augmentation. www.santepubliquefrance.fr. Consulté le 2 mai 2023.
Comment l'ostéopathie peut-elle soulager les maux de dos

Comment l’ostéopathie peut-elle soulager les maux de dos | Thierry Payet

L’ostéopathie a longtemps été utilisée pour traiter les maux de dos. Mais pendant des années, les preuves de son efficacité ont été limitées – jusqu’à présent.

Selon le Revue médicale britannique (BMJ), il existe maintenant des « preuves prometteuses » que l’ostéopathie peut soulager les douleurs musculo-squelettiques. Le examen, publié dans le BMJ, a vu des chercheurs évaluer la sécurité et l’efficacité de l’ostéopathie pour les maux de dos. Pour ce faire, ils ont parcouru neuf revues systématiques et méta-analyses menées entre 2013 et 2020. Celles-ci impliquaient 55 essais primaires et 3740 participants.

Le résultat?

Les chercheurs ont conclu : « Cet aperçu suggère que [osteopathy] pourrait être efficace dans la prise en charge des troubles musculo-squelettiques, notamment en ce qui concerne [chronic non-specific low back pain] et [low back pain] chez les femmes enceintes ou [those who have just had a baby].”

Au cours des 25 dernières années, l’ostéopathe Robin Kiashek a traité des centaines de clients pour des maux de dos.

Il a déclaré : « Je travaille dans ce domaine depuis longtemps. J’ai vu de première main les nombreux avantages que l’ostéopathie peut apporter aux personnes souffrant de ce problème musculo-squelettique souvent débilitant.

« Il est prometteur de voir des chercheurs confirmer ce que de nombreux ostéopathes savaient déjà – et confirmer davantage que l’ostéopathie peut aider à soulager les maux de dos. »

Comment l’ostéopathie peut-elle soulager les maux de dos ?

Malheureusement, les maux de dos affectent jusqu’à 80 % d’entre nous à un moment donné de notre vie. C’est l’une des raisons les plus courantes d’absence sur le lieu de travail et le NHS dépense plus d’un milliard de livres sterling par an pour les coûts liés aux maux de dos.

Mais voici la bonne nouvelle. Aux Cliniques Robin Kiashek, nous visons à soulager la douleur et à renforcer le corps, le rendant moins sensible à l’inconfort ou aux blessures. Robin essaie également de comprendre les facteurs liés au mode de vie qui peuvent avoir contribué à l’apparition de la douleur.

« Ma gamme de traitements doux et efficaces pour soulager les maux de dos comprend l’ostéopathie manuelle, l’acupuncture occidentale et la thérapie au laser de bas niveau », déclare Robin. « Grâce à ces méthodes non invasives et en travaillant en étroite collaboration avec votre style de vie, je peux aider à minimiser ou même à résoudre les symptômes et à améliorer votre santé globale. »

Et il y a des témoignages de maux de dos pour le prouver

Le Dr Nick Losseff, neurologue consultant, a déclaré : « En tant que médecin, je suis heureusement au courant des connaissances d’initiés sur qui sont les meilleurs ostéopathes, c’est ainsi que j’ai pu voir Robin. Il a ressuscité mon dos après trois mois d’agonie et incapable même de s’asseoir. Son approche est totalement holistique et peut-être plus important encore, il m’a appris à éviter les problèmes futurs avec succès. Je recommande Robin à tous mes patients souffrant de maux de dos. C’est vraiment un mec génial ! ».

En fait, le Dr Losseff a également récemment recruté Robin dans le cadre d’une équipe chargée d’évaluer un cas complexe et très médiatisé.

Un autre neurologue consultant, le Dr Paul Jarman, a déclaré : « Robin Kiashek est mon ostéopathe de référence pour mes patients complexes souffrant de problèmes de cou et de dos. Il combine d’excellents soins cliniques, un traitement efficace et une approche amicale. Il communique toujours bien avec les patients et le spécialiste référent. Je le recommande vivement à toute personne à la recherche d’un ostéopathe de premier ordre.”

Alors qu’un troisième patient a déclaré: «Je suis allé voir Robin dans son East Finchley« The Twyford Practice »avec une mauvaise douleur au bas du dos qui m’a empêché même de marcher correctement. Robin était extrêmement professionnel et très compétent, avec une conversation amicale qui m’a aidé à me mettre à l’aise à un moment où je souffrais beaucoup. C’est un excellent ostéopathe et une personne très sympathique. Robin m’a également traité avec une acupuncture et une thérapie au laser à faible intensité, ce qui a beaucoup aidé à mon rétablissement. Je recommanderais vivement Robin sans hésitation.”

Si vous souffrez de maux de dos, n’hésitez pas à entrer en contact.

prise régulière de laxatifs, un risque de démence.

Utilisation régulière de laxatifs : un risque accru ? | Thierry Payet

Et si l’utilisation régulière de laxatifs chez une personne constipée était associée à un risque accru de démence ? C’est ce que suggère les résultats d’une récente étude publiée dans la revue Neurologie. Faisons le point.

prise régulière de laxatifs, un risque de démence.

Constipation et prise de laxatifs

Par constipation, on entend une difficulté à évacuer les selles. Ce désagrément peut avoir plusieurs causes parmi lesquelles :

  • Une alimentation pauvre en fibres,
  • Une hydratation insuffisante
  • L’absence d’activité physique.
  • Des modifications dans les habitudes alimentaires,
  • Des problèmes psychiques ou au stress.

Dans les pays occidentaux, on estime que la constipation chronique concerne entre 3 et 5 % de la population adulte. Quant à la constipation occasionnelle, elle est encore plus fréquente.

À savoir ! Les personnes de plus de 55 ans auraient cinq fois plus de risque d’être constipées que les adultes plus jeunes.

Face à un patient souffrant de constipation, le médecin délivre généralement des conseils hygiéno-diététiques (augmentation de l’apport hydrique, des fibres alimentaires et de l’exercice physique). Il recourt parfois à la prescription de laxatifs ayant pour objectif de faciliter le transit et l’émission des selles, mais seulement pour un temps limité car leur usage prolongé est déconseillé (risque d’aggravation des problèmes de constipation ou de dépendance).

À savoir ! On distingue différents types de laxatifs selon leur mode d’action : les laxatifs osmotiques qui ramollissent les selles par un appel d’eau dans l’intestin, les laxatifs de lest qui modifient la consistance des selles, les laxatifs lubrifiants qui agissent en facilitant l’émission des selles à l’aide de corps gras, les laxatifs stimulants qui augmentent la motricité intestinale et les laxatifs par voie rectale.

Selon une récente étude publiée dans la revue Neurologie par des chercheurs chinois, l’utilisation régulière de laxatifs n’est pas anodine puisqu’elle serait associée à un risque plus élevé de développer une démence.

Prise régulière de laxatifs et risque de démence

Les chercheurs chinois ont réalisé une vaste étude portant sur plus de 500 000 personnes âgées de 40 à 69 ans et sans antécédents de démence. Dans cette population, 18 235 personnes ont déclaré utiliser régulièrement des laxatifs à raison de plusieurs fois par semaine. Ces personnes consommatrices régulières de laxatifs ont été suivies pendant 9,8 années en moyenne. Voici les observations recueillies par les chercheurs :

  • Une démence s’est développée chez 1,3 % des personnes utilisant régulièrement des laxatifs contre 0,4 % des personnes qui en prennent de façon occasionnelle ;
  • Une augmentation de 50% du risque de démence chez les utilisateurs réguliers de laxatifs ;
  • Une augmentation de 64% du risque de démence chez les personnes n’utilisant que des laxatifs osmotiques par rapport à celles ne prenant pas de laxatifs.
  • Une augmentation de 90% du risque de démence chez les personnes utilisant un ou plusieurs types de laxatifs.

Les résultats de cette étude ne permettent pas d’éclaircir les mécanismes précis associant laxatifs et démence. Toutefois, les scientifiques chinois avancent une hypothèse qui implique le microbiote intestinal. En influençant la composition du microbiote intestinal, les laxatifs pourraient affecter la production de neurotransmetteurs impliqués dans les fonctions cognitives et faciliter le passage de substances neurotoxiques dans le système nerveux central. Des travaux plus approfondis seraient évidemment nécessaires pour confirmer le lien entre l’utilisation de laxatifs et le risque de démence.

En attendant la confirmation de l’action des laxatifs sur le microbiote intestinal, il est conseillé aux professionnels de santé de prévenir le mésusage des laxatifs chez leurs patients et de rester vigilants quant aux risques associés à l’utilisation à long terme de ces médicaments. Il est également important d’insister auprès des patients sur les règles hygiéno-diététiques dont les bénéfices ont été prouvés dans le soulagement de la constipation.

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– Association entre l’utilisation régulière de laxatifs et la démence incidente chez les participants à la biobanque britannique. n.neurology.org. Consulté le 24 avril 2023.
– Constipation chez l’adulte. www.vidal.fr. Consulté le 24 avril 2023.
Comment perfectionner sa posture : 7 points à considérer au quotidien

Comment perfectionner sa posture : 7 points à considérer au quotidien | Thierry Payet

Nous en sommes tous coupables. Que ce soit à la maison, au travail ou dans les loisirs, notre posture est malheureusement souvent négligée.

En 2020 et 2021, nous avons vu la montée des bureaux de fortune grâce aux commandes de «travail à domicile» imposées à travers le pays. Nous avons également constaté une augmentation constante du temps passé sur nos canapés. Conduisant à des impacts néfastes sur notre posture. Et en 2022, nous en payons encore le prix.

« Les douleurs, les douleurs et les douleurs référées peuvent toutes être le résultat d’une mauvaise posture », explique l’ostéopathe Robin Kiashek. « J’ai vu des gens souffrir de microtraumatismes répétés (RSI), de maux de tête, de migraines et même de problèmes au cou et aux épaules. Et, la plupart du temps, c’est à cause de problèmes de posture. Mais cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas les corriger. Tout ce qu’il faut, c’est une prise de conscience. »

Les meilleurs conseils pour améliorer votre posture

  1. Soyez conscient du cou technique

Autrement connu comme la malédiction du 21e siècle de reposer votre menton sur votre poitrine tout en utilisant votre téléphone. Nous ne vous suggérons pas d’abandonner votre smartphone (bien que moins de temps d’écran soit quelque chose que nous pourrions tous faire).

Mais lorsque vous utilisez votre téléphone, assurez-vous que le bas de votre dos est correctement soutenu, asseyez-vous droit lorsque vous tapotez sur le canapé et gardez le menton levé pendant que vous envoyez des SMS.

  1. Préparez votre travail correctement

La douleur au cou est largement associée à des écrans mal positionnés et à regarder vers le bas plutôt que droit devant. Selon l’Institut d’ostéopathie, les muscles tendus du cou et du haut du dos, les articulations raides et les nerfs coincés sont des effets courants de passer trop de temps penché sur les écrans. Si elle n’est pas traitée, cela peut provoquer des douleurs fulgurantes dans les épaules et les mains.

Donc, si vous travaillez à domicile ou dans un bureau :

  • Réglez l’écran de l’ordinateur pour qu’il soit au niveau des yeux
  • Gardez vos pieds à plat sur le sol et essayez de ne pas croiser vos jambes.
  • Envisagez un repose-poignet pour garder vos poignets droits et au même niveau que votre clavier.
  • Utilisez un casque si vous utilisez beaucoup le téléphone, plutôt que de serrer le téléphone entre votre oreille et votre épaule.
  • Faites quelques exercices simples pour le cou tout au long de la journée
  1. Investissez dans un bon matelas

Il a été calculé qu’en moyenne, nous dormons pendant un tiers de notre vie (espérons-le). Il vaut donc la peine de faire des recherches pour trouver un bon matelas.

« Je suggérerais d’investir dans un matelas de soutien et un divan-lit – les lattes ne soutiennent pas votre matelas et encore moins votre dos », dit Robin.

Idéalement, le divan ne devrait pas intégrer de boîtes de rangement car celles-ci diminuent son efficacité.

  1. L’heure du canapé ? Se redresser

Pensez à la forme de votre colonne vertébrale lorsque vous êtes assis et ajustez votre position en conséquence.

Gardez le dos droit et la tête haute. « Cela mettra votre colonne vertébrale dans une position ‘neutre’ qui ne la forcera pas », ajoute Robin.

Vous trouverez peut-être utile de vous asseoir sur une chaise qui vous offre un meilleur soutien pour votre colonne vertébrale plutôt que sur un canapé. Aussi, asseyez-vous les pieds à plat sur le sol et l’ensemble de votre corps tourné vers l’avant, du nez aux orteils.

  1. Prendre une pause

Être assis à votre bureau est très bien pour faire cocher votre liste de choses à faire. Cependant, votre corps n’est pas conçu pour rester assis dans une position pendant de longues périodes.

Reposez-vous en vous levant et en vous promenant pendant quelques minutes, au moins une fois par heure. Peut-être vous procurer un verre d’eau ? De cette façon, lorsque vous revenez à votre bureau, vous pouvez réinitialiser votre posture.

  1. Reconsidérer les sacs à bandoulière/messager

Ils peuvent sembler à la mode, mais le fait de porter de lourdes charges dans des sacs à bandoulière et/ou des sacs de messager peut entraîner un déséquilibre de poids sur votre colonne vertébrale. Robin explique : « Si vous traînez des objets lourds, comme des ordinateurs portables et des livres, optez au minimum pour un sac à dos confortable et assurez-vous d’utiliser les deux bretelles. Mais idéalement, pensez à un sac à dos à roulettes.

  1. Envisagez une assise active ou dynamique

Si vous passez la majeure partie de votre journée à un bureau, nous avons déjà écrit sur les avantages de Assise active ou dynamique.

C’est là que votre position assise vous permet ou vous encourage à bouger, augmente votre stabilité et renforce vos muscles abdominaux. C’est un gagnant-gagnant.

« Il y a beaucoup d’options sur le marché, y compris le ‘Swopper Chaise‘, que j’utilise moi-même », dit Robin.

Si vous souffrez de douleur ou d’inconfort et que vous souhaitez plus d’informations sur la façon dont Robin peut vous aider, ou si vous souhaitez prendre un rendez-vous d’ostéopathie entrer en contact.

Gardening Tips to Prevent Pain

Conseils de jardinage pour prévenir la douleur – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Alors que le soleil brille, les bulbes apparaissent et les jours s’allongent un peu – il doit être temps de sortir et de blitzer le jardin.

C’est en effet la période de l’année où les jardiniers se précipitent partout dans leurs jardins avec enthousiasme – et sans se soucier de savoir s’ils sont physiquement préparés pour l’exercice qu’ils sont sur le point de faire.

Voici donc quelques conseils de jardinage pratiques qui peuvent vous aider à prévenir toute blessure dans le jardin ce printemps.

Les 10 meilleurs conseils pour un jardinage sans douleur

1 – Échauffement

Le jardinage est une activité physique et comme tout autre exercice, il faut échauffer les muscles avant de commencer et s’étirer ensuite. Quelques exercices de flexibilité avant de commencer le travail et 5 minutes d’étirements et un bain chaud après aideront à prévenir les raideurs le lendemain.

2 – Prenez votre rythme

Commencez lentement et augmentez votre charge de travail sur plusieurs semaines. Il est plus sûr de grignoter les travaux pendant une heure, quelques fois par semaine, puis de penser que votre corps fera face à 3 jours complets de creusement. Vous n’irez pas au gymnase pendant 5 heures après un hiver d’inactivité sans vous attendre à souffrir de douleurs ou de raideurs, ou d’une éventuelle blessure.

3 – Variez votre activité

Essayez de varier vos activités dans le jardin, évitez des heures à creuser ou à vous pencher d’un seul coup et dans le même sens. Essayez de ne pas trop vous allonger et utilisez quelque chose de doux pour vos genoux si vous vous agenouillez beaucoup. Laissez le temps à vos muscles de se reposer en limitant chaque activité à ½ heure avant de faire une pause ou de passer à une autre tâche. Promenez-vous un peu pour voir ce que vous avez accompli !

4 – Soulevez correctement

Un levage incorrect est la principale cause de blessures au dos dans le jardin – soulevez toujours avec les genoux pliés et le dos droit (pensez à la posture d’un haltérophile) et gardez l’objet près de votre corps. Utilisez une aide au levage ou demandez de l’aide avant de déplacer des casseroles lourdes – la lame d’une bêche peut également être utilisée sous une casserole pour agir comme un traîneau et vous permettre de pousser une casserole.

5 – Effacer au fur et à mesure

Il est trop facile de construire un tas de végétation de plus en plus grand que l’on essaie de déplacer d’un seul coup à la fin d’une longue journée, quand on est fatigué et qu’on a froid. Il est préférable de faire plusieurs allers-retours plus légers au tas de compost tout au long de la journée ; pour vous aider à éviter le risque de blessure au dos qui pourrait vous empêcher de jouer pendant des semaines.

6 – Écoutez votre dos

Si vous commencez à ressentir des douleurs dans le dos pendant que vous jardinez, ARRÊTEZ ; les roses peuvent attendre. La douleur est la façon dont votre dos indique qu’il est fatigué et donc vulnérable aux blessures.

7 – Obtenez les bons outils

Il existe une telle gamme d’équipements conçus pour vous faciliter la vie dans le jardin ; les houes, les sécateurs et les fourches à long manche limiteront le temps passé à se pencher. Allez, fais-toi plaisir ! Oh, et n’oubliez pas votre chapeau et votre crème solaire et buvez beaucoup d’eau aussi.

8 – Plates-bandes surélevées

Si vous réaménagez un jardin, essayez d’incorporer des plates-bandes surélevées dans la mesure du possible – apportez les plantes à vous pour éviter de vous pencher autant.

9 – Après les soins

Lorsque vous terminez une dure journée dans le jardin, prenez un bain chaud avec une poignée de sels d’Epsom ou utilisez une bouillotte pendant 20 minutes, pour aider à réduire le risque de se sentir grippé le lendemain.
S’effondrer sur le canapé avec un verre de vin pour tout votre bon travail peut sembler attrayant, mais vous aurez peut-être du mal à vous lever après ! Il ne faut pas grand-chose pour que vos articulations et vos muscles se raidissent lorsqu’ils se refroidissent après l’avoir trop fait.

10 – Demander conseil

Si les douleurs post jardinage ne s’installent pas en 3 à 4 jours, faites-vous conseiller ou soigner par l’un de nos ostéopathes. Si vous savez déjà que vous avez un problème de dos, un bilan avant de vous lancer dans le jardin pourrait vous éviter des semaines de douleur.

Surtout, prenez soin de vous afin que vous puissiez continuer à profiter de votre jardinage….

References
Better Health Channel. (2015). Exercise safety. https://www.betterhealth.vic.gov.au/health/HealthyLiving/exercise-safety

Usages de psychotropes par les séniors en france

Personnes âgées et médicaments psychotropes | Thierry Payet

La France est depuis longtemps un pays très consommateur de médicaments psychotropes, anxiolytiques, antidépresseurs, antipsychotiques,… Quelle est la situation chez les personnes âgées ? Une récente revue française fait le point sur l’usage de ces médicaments jusqu’au début de l’épidémie de la Covid-19. Des données qui viennent d’être publiées dans la revue scientifique Thérapies.

Usages de psychotropes par les séniors en france

Quelle est la consommation des psychotropes chez les personnes âgées en France ?

Les médicaments psychotropes constituent l’une des classes pharmacologiques les plus prescrites en France. Ils regroupent tous les médicaments qui agissent sur les mécanismes neurobiologiques du cerveau, à savoir :

  • Les anxiolytiquescomme les benzodiazépinesutilisés contre les troubles anxieux ;
  • Les hypnotiquesencore appelés les somnifèresqui luttent contre les troubles du sommeil ;
  • Les antidépresseursindiqués dans la dépression ;
  • Les régulateurs de l’humeur ou normothymiquespar exemple prescrits contre les troubles bipolaires ;
  • Les neuroleptiqueségalement appelés les antipsychotiquesutilisés notamment dans la schizophrénie.

Les médicaments psychotropes les plus prescrits chez les personnes âgées sont les anxiolytiques, les hypnotiques et les antidépresseurs. Leur prescription et leur usage font l’objet de recommandations, compte-tenu des risques particuliers chez les personnes âgées, entre autres le risque d’interactions médicamenteuses (personne âgée polymédicamentée) et le risque de chute (facteur de risque de dépendance).

Une baisse de la consommation de psychotropes, mais la situation reste préoccupante pour les personnes âgées

En 1994, un premier rapport sur l’usage des médicaments psychotropes avait révélé que les personnes âgées avaient un recours important à ces médicaments, en particulier aux anxiolytiques. Les prescriptions d’anxiolytiques étaient alors multipliées par dix par rapport à celles du Royaume-Uni. Dans cette nouvelle revue, les données prises en compte dressent un état de la situation entre 2006 et 2019, c’est-à-dire avant le début de la pandémie de la Covid-19. La tendance générale met en évidence une baisse d’environ 10 % de la consommation de psychotropes par les séniors français. La baisse est même plus importante pour les anxiolytiques, avec une réduction de 30,6 % de la prévalence de la consommation.

Malgré cette apparente bonne nouvelle, la consommation des psychotropes par les personnes âgées reste préoccupante, et supérieure à celle observée dans les autres pays européens. Ainsi, 41 % des femmes et 28 % des hommes de plus de 65 ans avaient recours à au moins un médicament psychotrope au cours de l’année 2013. Si l’usage des antidépresseurs reste élevé (13 % des sujets âgés de 65 à 74 ans et 18 % des sujets âgés de plus de 75 ans en consommaient en 2013), les consommations ont évolué avec un recours croissant aux médicaments de seconde génération. Les médicaments de seconde génération présentent généralement moins d’effets secondaires que les médicaments de première génération.

Une reprise de la consommation de psychotropes avec l’épidémie de la Covid-19 !

Autre fait marquant révélé par cette étude, l’utilisation de médicaments psychotropes est inappropriée dans un grand nombre de cas, supérieure à 30 % par exemple pour les benzodiazépines. Les utilisations inappropriées recouvrent notamment des durées d’utilisation trop longues, l’association de plusieurs médicaments psychotropes ou la prescription de médicaments psychotropes en dehors des indications thérapeutiques des médicaments. Tous ces contextes sont associés à des risques importants pour les personnes âgées.

Depuis quelques années, les autorités de santé publique multiplient les messages d’information et de prévention, tout en encadrant de plus en plus la prescription des médicaments psychotropes. Mais à ce jour, ces mesures se montrent insuffisantes pour réduire de manière importante le recours aux médicaments psychotropes chez les personnes âgées. Et le phénomène ne semble pas s’améliorer, car les dernières données collectées par l’Assurance Maladie depuis le début de l’épidémie de la Covid-19 semblent indiquer une stabilisation voire une hausse de la consommation des psychotropes chez les séniors !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Usage de psychotropes chez les personnes âgées en France. www.sciencedirect.com. Consulté le 21 avril 2023
Homme avec mal de dos travaillant à domicile

Comment gardez-vous votre dos en bonne santé | Thierry Payet

Comment gardez-vous votre dos en bonne santé?

Cette semaine marque Semaine de sensibilisation aux soins du dos. En tant qu’Ostéopathe avec 25 ans d’expérience, Robin Kiashek déclare : « Ce sont souvent des problèmes de dos qui incitent d’abord les gens à me contacter »

En effet, selon le NHS, 70 % d’entre nous souffriront de maux de dos à un moment donné de leur vie. Ainsi, Robin a rassemblé quelques conseils rapides pour protéger notre dos tout au long de notre vie d’adulte.

Soins du dos moins de 30 ans

Robin dit : « Je suis plein d’admiration pour l’attitude invincible de la jeunesse, qu’il s’agisse de sauter du lit et de courir directement ou de se sentir complètement rafraîchi après seulement quelques heures de sommeil sur le canapé d’un ami. Mais ces habitudes sont loin d’être favorables au retour.

Le conseil de Robin est de se concentrer sur l’essentiel à cette période de la vie :

  • Investissez dans le meilleur lit que vous pouvez vous permettre. Gardez à l’esprit que, d’un point de vue du soutien, un sommier plutôt qu’un sommier à lattes fera un meilleur travail et prolongera potentiellement la durée de vie de votre matelas.
  • Il vaut la peine de magasiner pour un oreiller qui s’adapte parfaitement à votre cou et à vos épaules et qui soutient votre tête. Sur cette note, nous sommes nombreux à dormir avec deux oreillers, mais un pourrait bien être mieux pour vous. Le but est de lever légèrement la tête pour maintenir l’alignement de la nuque et du dos.
  • Les étirements quotidiens en tant qu’activité autonome peuvent améliorer la santé des muscles et des articulations, réduire le risque de blessures quotidiennes en améliorant la flexibilité, réduire la tension et améliorer la posture.

« Je sais que les jeunes vivent des vies bien remplies, mais il est maintenant temps de jeter les bases de la santé future du dos et quelques petits ajustements à la vie actuelle pourraient porter leurs fruits à l’avenir », a ajouté Robin.

Conseils pour les soins du dos de moins de 50 ans

Homme avec mal de dos travaillant à domicile

« Les années entre 30 et 50 ans peuvent être dures pour le dos », dit Robin.

«Les enfants sont peut-être entrés en scène et, en plus d’une joie sans fin, bien sûr, ils apportent du levage, du portage et une tension générale pour le dos. Il y a l’enfant lui-même, mais aussi tout l’attirail – sièges d’auto, poussettes à plier et à ouvrir (tout en tenant également un enfant) et la liste est longue.

« Cela peut aussi être la période de la vie où les gens sont bloqués par une envie soudaine de remise en forme. »

Ainsi, Robin a quelques mots de sagesse sur le levage en général et l’exercice :

  • Un oldie mais goodie – pliez les genoux! Si vous soulevez, laissez vos jambes supporter une partie de la tension.
  • Gardez-le près de vous – il est plus facile et moins contraignant pour le dos de soulever des objets si vous les rapprochez de votre corps.
  • Évitez le hip pop – principalement pour les parents, mais si vous constatez que vous équilibrez régulièrement un enfant sur votre hanche, essayez d’alterner.
  • Petits pas – rien à voir avec les bébés, celui-ci fait référence au démarrage d’un nouveau régime d’exercice ou de remise en forme. L’enthousiasme et le désir de résultats peuvent amener les gens à essayer de courir avant de pouvoir marcher lorsqu’il s’agit de faire de l’exercice. Mais une progression lente donne à vos articulations et à vos muscles le temps de s’adapter aux nouveaux mouvements que vous leur demandez. Et est moins susceptible de vous voir blessé et de retour sur le canapé !

Prendre soin de votre dos à 50 ans et plus

Nous connaissons tous les avantages de rester actif, de bien manger et de maintenir un poids santé. Mais Robin a quelques conseils supplémentaires pour les personnes dans la cinquantaine lorsqu’il s’agit de prendre soin de votre dos.

  • Rappelez-vous le noyau. Des muscles abdominaux forts aident à maintenir votre équilibre et peuvent prévenir les foulures ou les entorses indésirables. Ils peuvent également réduire considérablement votre risque de maux de dos.
  • Incorporez des exercices de mise en charge à votre routine. Ceux-ci contribuent à une bonne densité osseuse, ce qui est essentiel pour la résistance aux cassures et aux fractures. Tout le monde perd de la densité osseuse en vieillissant, mais cela est particulièrement important pour les femmes en raison de la perte d’œstrogènes.
  • Enquêtez sur ces ennuis. Le mal de dos ne signifie pas nécessairement que vous avez un problème avec votre dos, il peut s’agir d’une douleur référée d’un problème au cou, à la hanche ou même au genou. Il vaut donc la peine d’essayer d’établir la source de toute douleur

Robin déclare : « Je ne souscris pas nécessairement à l’idée que les maux et les douleurs doivent être tolérés à mesure que nous vieillissons. Certains de mes meilleurs succès ont été avec des patients qui vivaient avec des douleurs chroniques depuis des mois, voire des années. Mais j’ai été en mesure d’améliorer considérablement leur qualité de vie en prenant le temps d’enquêter sur la source de la douleur et de travailler là-dessus.

Si vous souffrez de maux de dos, pourquoi ne pas contacter Robin pour savoir comment il pourrait vous aider ?

Footwear for Health

Chaussures pour la santé – Clinique d’ostéopathie East Gippsland | Thierry Payet

Comment savoir si vos chaussures vous soutiennent réellement dans la vie de tous les jours ? Qu’est-ce qui différencie une « bonne » et une « mauvaise » chaussure ? Parlons de chaussures pour la santé.

Une étude américaine de 2018 a montré qu’entre 62 et 73 % de la population portait des chaussures mal ajustées. En particulier les enfants, les personnes âgées et les diabétiques. Il a été prouvé que des chaussures mal ajustées entraînent un risque accru de douleur au pied.

Donc, choisir la bonne pointure est une chose, mais s’assurer qu’il s’agit en fait d’une « bonne » chaussure en est une autre. Encore une fois, qu’est-ce qui fait une bonne chaussure ? Nous discuterons de certains des détails plus tard, mais l’une des principales caractéristiques est sa capacité à fournir un onde de choc réduite pendant le mouvement.

La recherche montre que les femmes en particulier sont plus susceptibles de porter des chaussures de mauvaise qualité, à la fois en termes de taille et de capacité à réduire les chocs. En conséquence, les quelques femmes qui portez des chaussures réduisant les chocs sont 67 % moins susceptibles d’éprouver des douleurs à l’arrière-pied.

Nous vous recommandons fortement de tenir compte de ce qui suit lors de l’achat de votre prochaine paire de chaussures. Lorsqu’elles sont choisies correctement, les chaussures contribuent à la santé de vos pieds à long terme. Ils contribuent également à faciliter l’activité physique, à améliorer votre posture et à réduire les risques de blessure !

Vous trouverez ci-dessous une liste complète des éléments les plus importants à garder à l’esprit lors de l’achat de votre prochaine paire de chaussures :

  • Tes pieds gonflent après l’effort et/ou en fin de journéealors essayez vos chaussures lorsque vos pieds sont les plus larges.
  • Assurez-vous portez les chaussettes que vous utiliseriez habituellement pour le type d’activité pour lequel vous utiliserez les chaussures.
  • Avoir ton pieds mesurés à chaque fois! Vos pieds peuvent s’allonger ou s’élargir avec l’âge, changer de taille avec la prise ou la perte de poids et nécessiter des chaussures plus longues si votre voûte plantaire chute. Ne présumez pas que vous aurez toujours besoin de la même taille. Il est également assez courant d’avoir un pied légèrement plus long que l’autre. Tant que la différence n’est pas significative, il est toujours recommandé d’acheter la taille qui convient au pied le plus large.
  • Le partie la plus large de la chaussure doit coïncider avec la partie la plus large de votre pied.
  • Tous vos les orteils ont besoin de marge de manœuvre. Assurez-vous d’avoir un espace d’au moins 1 à 1,5 cm entre les orteils et le bout de la chaussure. Vous apprécierez l’espace lorsque votre pied bougera en marchant ou en courant ! REMARQUE : parfois, votre doigt le plus long est le deuxième orteil, pas le premier.
  • Les chaussures doivent être confortable dès que vous les enfilez. Ne présumez pas qu’ils vont « entrer par effraction ». La santé de vos pieds peut en souffrir entre-temps, et rien ne garantit que la situation s’améliorera avec le temps.
  • Chaussures avec les lacets sont préférables aux slip-ons. Les chaussures de type slip-on sont naturellement plus fines afin que le pied ne glisse pas, ce qui exerce une pression inutile sur le pied. Les chaussures à lacets sont également plus ajustables pour plus de confort.
  • Essayez d’éviter les talons hauts. Plus le talon est haut, plus le stress et les crampes se produisent sur les orteils avec le mouvement, ce qui exerce une pression sur l’avant-pied et modifie considérablement votre posture et la répartition globale de la charge à travers de nombreuses articulations différentes.
  • Assurez-vous de marcher ou courir au moins quelques pas dans les nouvelles chaussures. Ils doivent être confortables pour n’importe quelle activité pour laquelle vous avez l’intention de les utiliser. Nous vous conseillons également fortement d’acheter le type de chaussures spécifique recommandé pour chaque sport/activité, car elles seront spécifiquement conçues pour répondre à vos besoins.
  • La chaussure doit serre ton talon suffisamment fermement pour qu’il ne glisse pas lorsque vous bougez, mais pas trop serré pour ne pas vous causer de douleur physique ou d’inconfort.
  • Assurez-vous qu’ils sont Assez large. Vous ne devriez jamais vous sentir écrasé à aucun moment dans vos nouvelles chaussures. Si cela se produit, demandez s’ils stockent une taille plus large. Augmenter une taille en longueur – mais pas en largeur – peut ne pas résoudre le problème.
  • Assurez-vous que le intérieur de la chaussure n’irritera pas ou ne causera pas d’inconfort pour votre pied – la vérification des étiquettes, des coutures ou d’autres matériaux ne prend qu’un moment mais peut faire une énorme différence pour la santé des pieds.
  • Examiner les semelles. La chaussure est-elle capable de vous soutenir ? Protéger des objets nuisibles ? Favorise-t-il un mouvement sain du pied? Si vous n’êtes pas sûr, un moyen rapide de tester est de vous assurer qu’il a une légère capacité de flexion et de torsion autour de la semelle, mais qu’il ne peut pas se plier/se tordre en deux. Le talon doit également être soutenu et pas trop plié. Assurez-vous de ne pas acheter quelque chose avec trop ou trop peu de mouvement disponible. Il doit également avoir une prise adéquate. En cas de doute, essayez de marcher sur différentes surfaces telles que la moquette et les sols durs avant d’acheter.

Et pour finir : un conseil pratique lorsque vous magasinez des chaussures est d’emporter avec vous un tracé de votre pied. Si la chaussure est trop étroite ou trop courte lorsqu’elle est maintenue contre le tracé, ne vous embêtez même pas à les essayer !

Si vous avez d’autres questions ou si vous souffrez de douleurs aux pieds – ou d’une mauvaise posture liée à vos pieds – n’hésitez pas à venir nous voir. Vous pouvez réserver en ligne à tout moment.

Ici, à la East Gippsland Osteopathic Clinic, nous avons également été formés pour effectuer des évaluations de chaussures individualisées et aider à recommander une prescription d’insert de contrôle postural pour aider ceux qui ont besoin d’un soutien supplémentaire pour les pieds et la posture. Vous pouvez lire plus ici.

References
Better Health Channel. (2014). Footwear for healthy feet. https://www.betterhealth.vic.gov.au/health/conditionsandtreatments/footwear-for-healthy-feet
Better Health Channel. (2017). Choosing the right shoe. https://www.betterhealth.vic.gov.au/health/healthyliving/Choosing-the-right-shoe
Buldt, A. K., & Menz, H. B. (2018). Incorrectly fitted footwear, foot pain and foot disorders: a systematic search and narrative review of the literature. Journal of Foot and Ankle Research, 11(1), 43. https://doi.org/10.1186/s13047-018-0284-z 
Dufour, A. B., Broe, K. E., Nguyen, U. S. D., Gagnon, D. R., Hillstrom, H. J., Walker, A. H., Kivell, E., & Hannan, M. T. (2009). Foot pain: is current or past shoewear a factor? Arthritis care & research, 61(10), 1352-1358. https://doi.org/10.1002/art.24733