journée nationale eczéma

3 juin, la journée nationale de l’eczéma | Thierry Payet

Le 3 juin 2023 aura lieu la 9ème édition de la journée nationale de l’eczéma, organisée par l’Association Française de l’Eczéma avec le soutien de la Société Française de Dermatologie. Cette pathologie chronique de la peau serait selon les estimations la troisième pathologie cutanée la plus fréquente, derrière l’acné et les mycoses. Un Français sur trois y a déjà été confronté au cours de sa vie.

journée nationale eczéma

L’eczéma ou dermatite atopique, une maladie aux 1000 visages

Eczéma atopique, dermatite atopique, eczéma de contact, eczéma du nourrisson… les appellations ne manquent pas pour désigner différentes formes d’une pathologie cutanée très fréquente en France, l’eczéma. Elle peut survenir dès les premières semaines de vie et affecter la vie de bébé et de ses parents, être liée au contact avec un allergène en milieu professionnel ou encore persister tout au long de la vie chez un sujet à terrain atopique.

L’eczéma, quelle qu’en soit la cause, peut toucher différentes parties de la peau, et associe des plaques rouges à des démangeaisons très intenses. Non contagieuse, elle peut être très stigmatisante, en particulier quand les zones touchées sont visibles ou lorsque la maladie touche un adolescent. Lorsque l’eczéma est lié à un terrain atopique, la maladie se développe dès l’enfance, et peut persister à l’âge adulte. Elle peut aussi être associée à d’autres pathologies d’origine allergique, comme la rhinite allergique, l’asthme ou encore la conjonctivite allergique. La journée nationale de l’eczéma est l’occasion de sensibiliser sur cette pathologie parfois mal connue du grand public.

La journée nationale de l’eczéma 2023, dédiée au fardeau de la maladie

Pour cette année 2023, l’Association Française de l’Eczéma a choisi pour thème de la journée nationale « Eczéma, luttons ensemble contre l’isolement et le découragement ». En effet, cette pathologie cutanée, sans gravité particulière, affecte la vie personnelle, professionnelle et sociale des patients et de leur entourage. Lorsque les enfants sont touchés dès le plus jeune âge, la période de l’adolescence peut être particulièrement difficile. La journée nationale sera marquée par différents événements partout en France, et notamment à Paris, Marseille, Angers et Annecy. Destinée à la fois au grand public, aux patients et à leurs familles, mais aussi aux professionnels de santé, elle sera soutenue par une campagne de communication dans les médias et sur les réseaux sociaux. Les pharmaciens du réseau Pharmagest seront également impliqués.

A Paris, une conférence et trois ateliers pratiques seront animés par des experts de l’eczéma. A Marseille, Annecy et Angers, se tiendront des rencontres et sera organisé un grand jeu de piste « eczéma game » pour visiter la ville en relevant des défis et en partageant des expériences en lien avec l’eczéma. Pour s’inscrire à ces événements, cliquez ici. L’inscription est gratuite, mais obligatoire !

Un événement sur l’eczéma également relayé en région

La journée nationale de l’eczéma sera d’ailleurs suivie dans la région Auvergne Rhône Alpes d’une autre journée dédiée qui aura lieu le 10 juin 2023 à Lyon. L’inscription est là aussi obligatoire sur le site suivant : www.allergolyon.fr.

La journée nationale de l’eczéma répond à plusieurs objectifs. Tout d’abord, informer et sensibiliser largement la population sur une pathologie de plus en plus fréquente. En lien avec les facteurs environnementaux, les spécialistes observent une augmentation nette de l’incidence de l’eczéma du nourrisson depuis quelques années. La journée nationale est également l’occasion de faire le point sur les traitements actuels, sur les soins quotidiens, et sur les avancées de la recherche en particulier sur les nouveaux traitements déjà disponibles ou à venir. Le 3 juin est enfin un temps privilégié pour mettre en lien les patients et les professionnels et pour donner des conseils pour mieux vivre la maladie au quotidien.

Publié le 1 juin 2022 par Alexia F., Docteure en Neurosciences. Mis à jour par Estelle B., Docteur en Pharmacie, le 1 juin 2023.

Sources

Femme ayant eu une prise de sang et apprenant ses fausses couches

L’origine des fausses couches : prise de sang | Thierry Payet

Selon les estimations, une femme sur dix a fait ou fera une fausse couche. Qu’elle soit précoce ou plus tardive, cette interruption brutale de la grossesse est un moment difficile à vivre pour le couple. Parmi leurs interrogations, la question de la cause de la fausse couche revient très souvent. Une étude danoise s’attache à donner des réponses à cette question, grâce à une simple prise de sang maternel. Explications.

Femme ayant eu une prise de sang et apprenant ses fausses couches

Quelles sont les causes des fausses couches ?

Les fausses couches représentent de loin la première cause d’arrêt de grossesse. Quelles en sont les causes ?  Dans plus de la moitié des cas, et surtout pour les fausses couches précoces, des anomalies dans le développement de l’embryon expliquent la survenue de la fausse couche. Ces anomalies peuvent être génétiques (anomalies au niveau des chromosomes) ou liées au développement embryonnaire.

Parfois, les fausses couches peuvent être en lien avec des pathologies maternellestelles que :

  • Un diabète mal contrôlé ;
  • Des pathologies thyroïdiennes ;
  • Des troubles hormonaux ;
  • Des maladies auto-immunes, comme le lupus  ;
  • Des troubles de la coagulation sanguine ;
  • Une maladie cœliaque ;
  • Des anomalies du col de l’utérus ou de l’utérus.

Une simple prise de sang pour comprendre la cause de la fausse couche ?

D’autres facteurs peuvent être à l’origine d’une fausse couche, précoce ou plus tardive, comme certaines infections virales (cytomégalovirus), parasitaires (toxoplasmose) ou bactériennes (listériose), l’exposition à des produits chimiques toxiques ou encore la prise de certains médicaments contre-indiqués pendant la grossesse. Enfin, l’âge maternel et les antécédents de fausse couche avec le même partenaire constituent des facteurs de risque de fausse couche. Pour pouvoir répondre à la question de l’origine de la fausse couche, des chercheurs danois ont mené une étude de cohorte prospective. Les études antérieures avaient révélé que l’analyse du noyau des cellules fœtales (détection des anomalies chromosomiques) pouvait permettre d’expliquer la fausse couche et de prédire le risque de nouvelle fausse couche ou au contraire d’une grossesse menée à son terme. Mais l’analyse du noyau nécessite le prélèvement de tissu fœtal, un prélèvement complexe à réaliser en routine.

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont utilisé la petite fraction d’ADN fœtal qui circule dans le sang maternel. A partir de cet ADN, ils peuvent évaluer l’état du noyau des cellules de l’embryon. Pour la première fois, cette méthode a été validée à grande échelle sur 1 000 femmes adultes, admises dans 3 cliniques danoises entre novembre 2020 et mai 2022, présentant une fausse couche avant l’âge gestationnel de 22 semaines.

Une explication possible pour près de la moitié des fausses couches

Au moment de la fausse couche, l’âge gestationnel du fœtus variait de 35 à 149 jours. Les résultats collectés sur l’ADN fœtal présent dans le sang maternel étaient capables de révéler l’existence d’anomalies chromosomiques avec une sensibilité de 85 % et une spécificité de 93 %. Sur l’ensemble des fausses couches prises en compte, l’état du noyau des cellules fœtales permettait d’expliquer l’arrêt de la grossesse dans près de la moitié des cas.

Cette nouvelle étude révèle qu’une analyse tu as chanté maternelle dans les heures qui suivent la fausse couche pourrait permettre d’expliquer les anomalies chromosomiques en cause dans une certaine proportion de fausses couches. Une simple prise de sang pourrait ainsi offrir la possibilité de mettre en œuvre des traitements préventifs. Cette possibilité ne pourrait s’appliquer qu’à partir de la cinquième semaine de grossesse, puisqu’aucune trace d’ADN fœtal n’est présente dans le sang maternel avant ce terme. Il reste donc du chemin à parcourir pour expliquer toutes les fausses couches !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– ADN fœtal acellulaire pour évaluation génétique dans l’étude COPL (Copenhagen Pregnancy Loss Study): une étude de cohorte prospective. www.thelancet.com. Consulté le 31 mai 2023
Douleur dans le cou

5 meilleurs étirements du cou pour soulager votre douleur | Thierry Payet

La douleur au cou est un problème courant qui peut être causé par une variété de facteurs tels qu’une mauvaise posture, le stress, une blessure ou des conditions médicales sous-jacentes. L’exercice est un moyen efficace de soulager les douleurs au cou. Dans cet article de blog, nous discuterons de certains des meilleurs exercices pour les douleurs au cou.

Douleur dans le cou

La douleur du cou

Étirements du cou : Ce sont des exercices simples qui peuvent être effectués à la maison ou au bureau. Commencez par vous asseoir droit avec vos pieds à plat sur le sol. Inclinez lentement la tête vers la gauche et maintenez pendant 10 secondes, puis répétez sur le côté droit. Ensuite, inclinez la tête vers l’avant et maintenez pendant 10 secondes, puis inclinez la tête vers l’arrière et maintenez pendant 10 secondes. Répétez ce cycle 3-4 fois.

Mentonnières : Les mentonnières aident à renforcer les muscles du cou et à améliorer la posture. Commencez par vous asseoir droit et rentrez lentement votre menton vers votre poitrine. Maintenez la position pendant 5 à 10 secondes, puis relâchez. Répétez 10 à 15 fois.

Chin Tucks pour les douleurs au cou

Haussements d’épaules : Les haussements d’épaules peuvent aider à soulager la tension dans le cou et le haut du dos. Commencez par vous asseoir droit et haussez vos épaules vers vos oreilles, puis relâchez-les lentement. Répétez 10 à 15 fois.

Haussements d'épaules pour les douleurs au cou

Rétraction cervicale : Cet exercice aide à améliorer la posture et à renforcer les muscles à la base du cou. Commencez par vous asseoir droit et rentrez doucement votre menton vers votre poitrine. Reculez lentement la tête en gardant le menton rentré. Maintenez la position pendant 5 à 10 secondes, puis relâchez. Répétez 10 à 15 fois.

Courbures latérales : Les courbures latérales peuvent aider à étirer les muscles sur les côtés du cou. Commencez par vous asseoir droit et inclinez doucement la tête d’un côté, en ramenant votre oreille vers votre épaule. Maintenez la position pendant 10 à 15 secondes, puis répétez de l’autre côté. Répétez 3-4 fois de chaque côté.

Flexion du côté du cou pour les douleurs au cou

Rotation du cou : La rotation du cou peut aider à étirer et à renforcer les muscles du cou. Commencez par vous asseoir droit et tournez lentement la tête d’un côté aussi loin que vous le pouvez. Maintenez la position pendant 10 à 15 secondes, puis répétez de l’autre côté. Répétez 3-4 fois de chaque côté.

Rotations du cou pour les douleurs au cou

Il est important de se rappeler que la douleur au cou peut être causée par de nombreux facteurs différents et que les exercices énumérés ci-dessus peuvent ne pas convenir à tout le monde. Si vous avez des douleurs au cou sévères ou persistantes, il est important de consulter un professionnel de la santé avant de commencer tout programme d’exercice. De plus, si vous ressentez une douleur ou une gêne pendant ces exercices, arrêtez immédiatement et consultez un professionnel de la santé. Avec un exercice régulier et une bonne posture, vous pouvez soulager les douleurs au cou et améliorer la santé globale de votre cou.

journée mondiale sans tabac

Journée mondiale sans tabac : 31 mai | Thierry Payet

Chaque année, différents événements sont organisés en France et à travers le monde pour sensibiliser le plus grand nombre sur les dangers du tabac. Parmi ces événements, la journée mondiale sans tabac a lieu tous les 31 mai. Cette année, l’Organisation Mondiale de la Santé a choisi pour thème la culture du tabac et ses enjeux dans le tabagisme. Explications.

journée mondiale sans tabac

Depuis 1987, le 31 mai est la journée mondiale sans tabac

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 1,3 milliards de personnes dans le monde consomment des produits du tabac. La majorité des consommateurs résident dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. En France comme dans le reste du monde, le tabagisme et la dépendance au tabac contribuent à la pauvreté, puisque le tabac constitue une dépense non négligeable qui vient impacter le reste du budget personnel ou familial.

En France, le nombre de fumeurs est évalué par Santé Publique France à 15 millions de personnes, dont 12 millions de fumeurs quotidiens. Si l’écart entre les hommes et les femmes s’est réduit au fil des années, les inégalités sociales demeurent marquées, malgré les campagnes de sensibilisation et les dispositifs d’aide au sevrage tabagique. Entre 2014 et 2019, la prévalence du tabagisme avait diminué en France, une tendance qui s’est stabilisée en 2020, en plein cœur de la crise sanitaire. La sensibilisation de la population aux dangers du tabac reste donc un enjeu majeur pour réduire le tabagisme et ses conséquences sur la santé.

« Cultivons des aliments, pas du tabac »

Chaque 31 mai, la journée mondiale sans tabac est l’une des occasions de rappeler les risques liés au tabagisme, à la fois le tabagisme actif et le tabagisme passif, et d’inciter le grand public mais aussi tous les acteurs à agir pour réduire l’impact du tabac sur la santé. A l’échelle mondiale, l’OMS rappelle que le coût économique total du tabagisme est évalué à environ 1 400 milliards de dollars chaque année. L’augmentation du prix du tabac et des produits du tabac fait partie des actions qui ont une véritable incidence sur le tabagisme. Une hausse de 10 % des prix induit une baisse de consommation de 4 à 5 % selon les pays.

Pour cette année 2023, l’OMS a choisi d’axer sa campagne de communication pour la journée mondiale sans tabac sur la culture du tabac avec le thème « Cultivons des aliments, pas du tabac ». Cette campagne a pour objet d’inciter les pays producteurs de tabac à réduire leur production au travers de deux moyens principaux, d’une part stopper les subventions accordées à la culture du tabac et d’autre part aider les producteurs de tabac à passer à des cultures plus durables et vivrières. En réduisant la production mondiale de tabac, l’OMS attend un impact positif et fort sur la consommation mondiale de tabac !

Moins de tabac pour moins de tabagisme

Actuellement, le tabac est cultivé dans plus de 124 pays. La culture du tabac n’est pas une culture très rentable, à la fois pour les agriculteurs eux-mêmes mais aussi pour les pays producteurs. De plus, les terres occupées par la culture du tabac ne sont plus disponibles pour cultiver et produire des aliments, qui permettraient de mieux nourrir les populations des pays concernés. Aider les agriculteurs à stopper la culture du tabac pour passer à des cultures plus durables pourrait contribuer à améliorer leurs revenus, tout en produisant une meilleure alimentation pour les communautés locales.

Une telle transition, soutenue par les Etats et l’OMS, pourrait permettre de réduire la part des terres agricoles dédiées à la production du tabac. La conséquence serait une baisse globale de la production mondiale de tabac, une hausse des cours et donc une baisse de la consommation du tabac. Cette nouvelle stratégie d’action contre le tabac a le mérite d’agir à la source du problème, avant que le tabac ne soit consommé et qu’il ne crée une dépendance. Reste à savoir si les pays concernés se mobiliseront pour répondre à l’appel de l’OMS et quel sera l’impact à court, moyen et long terme sur le tabagisme.

Publié le 28 mai 2020 par Déborah L., Docteur en Pharmacie. Mis à jour par Estelle B., Docteur en Pharmacie, le 30 mai 2023.

Sources

– Journée mondiale sans tabac 2023. www.who.int. Consulté le 30 mai 2023.
– Journée mondiale sans tabac. www.who.int. Consulté le 30 mai 2023.
Hamstring Injuries

Blessures aux ischio-jambiers – Clinique d’ostéopathie East Gippsland | Thierry Payet

Lorsque les sports d’hiver commencent, le risque potentiel de blessures associées augmente également. Les sports qui nécessitent des sprints, des coups de pied, des accélérations et des changements de direction présentent un risque accru que les participants développent des blessures aux tissus mous, en particulier des blessures aux ischio-jambiers.

Qu’est-ce qui cause les blessures aux ischio-jambiers?

Les blessures aux ischio-jambiers sont le plus souvent causées par des activités nécessitant une forte accélération et des étirements. Environ 70 % des blessures aux ischio-jambiers sont causées par une accélération à grande vitesse, les 30 % restants étant généralement dus à un étirement accru (sur étirement / étirement rapide) des muscles ischio-jambiers.

Il existe des facteurs de risque potentiels et des indicateurs prédisposants qui peuvent augmenter la probabilité d’une blessure potentielle aux ischio-jambiers. Ces facteurs de risque peuvent inclure :

  • Histoire antérieure des ischio-jambiers
  • L’augmentation de l’âge
  • Déséquilibres de force musculaire entre quadriceps, ischio-jambiers et fessiers
  • Diminution de la flexibilité
  • Fatigue.

Quelle est la meilleure façon de prévenir blessures aux ischio-jambiers?

Avant une première blessure :

Si vous ne vous êtes jamais blessé aux ischio-jambiers, alors GÉNIAL !! Pour continuer à prévenir et à réduire la probabilité d’une blessure initiale, il est préférable de :

  • Échauffement et refroidissement :
    Effectuer un échauffement (étirement actif/dynamique) et un refroidissement (étirement statique) efficaces aide le corps à s’adapter, à se préparer et à récupérer après l’exercice/le sport/l’activité que vous avez choisi(e)
    (voir notre blog sur les étirements ici)
  • Participer à l’entraînement de pré-saison:
    Malheureusement, une grosse erreur consiste à passer à votre première nuit d’entraînement la semaine du premier tour. Cela peut entraîner un surmenage de votre corps et augmenter la probabilité que votre corps ne s’adapte pas à l’impact de votre sport/exercice. Il est préférable d’assister à l’entraînement de pré-saison le plus tôt possible, d’aller à votre propre rythme au départ et de laisser à votre corps le temps de traiter l’impact du sport sur votre corps.
  • Faites appel à un professionnel :
    Allez voir votre ostéopathe pour obtenir un plan de traitement personnalisé pour permettre à votre corps de se préparer et de récupérer au mieux du sport que vous avez choisi en début de saison.

Prévenir la réapparition :

Si malheureusement, vous avez eu/ou avez une blessure aux ischio-jambiers, le risque le plus élevé de récidive se situe au cours des 2 à 4 premières semaines de sport de compétition complet.

Initialement, après une suspicion de blessure aux ischio-jambiers, vous devez utiliser la méthode RICER (repos, glace, compression, élévation, référence) dans les 48 premières heures, puis réserver auprès de votre ostéopathe pour une évaluation complète et un plan de traitement/gestion prescrit pour obtenir retour dans le sport que vous avez choisi. Cela impliquera des étapes vous permettant de retrouver votre condition physique d’avant la blessure, notamment des étirements, du renforcement, la résolution des déséquilibres et la rééducation des ischio-jambiers pour travailler dans l’environnement sportif.

Les références

DeWitt, J., & Vidale, T. (2014). Blessure récurrente aux ischio-jambiers : considération après la prise en charge opératoire et non opératoire. Revue internationale de physiothérapie sportive, 9(6), 798-812. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4223289/

En ligneKarim, K. (2013). Gérer les déchirures des ischio-jambiers – l’histoire personnelle d’un physiothérapeute en tant que patient. https://blogs.bmj.com/bjsm/2013/06/27/managing-hamstring-tears/

Qu'est-ce que la douleur ?

Qu’est-ce que la douleur ? – Clinique Ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet

Qu'est-ce que la douleur ?

Qu’est-ce que la douleur ?

Quoi est douleur? Le dictionnaire Oxford décrit la douleur comme une sensation physique désagréable causée par une maladie ou une blessure.¹

C’est le système d’alarme du corps pour vous avertir que quelque chose ne va pas, qu’il y a des dommages réels ou potentiels au corps.

Si vous deviez marcher sur une épingle, des nerfs spécialisés dans le corps transmettraient un signal le long de votre moelle épinière au cerveau pour lui dire qu’il y a des lésions tissulaires potentielles dans le pied ; le cerveau décide alors que pour éviter d’autres dommages, vous devez déplacer votre pied et éviter l’épingle. Le cerveau envoie ensuite un autre signal aux muscles et aux nerfs de cette zone de votre corps afin que vous vous éloigniez rapidement de la broche. Cela se produit instantanément et est connu sous le nom d’arc réflexe.²

Les gens ressentent et décrivent la douleur différemment, et c’est pourquoi les ostéopathes utilisent souvent des échelles de douleur pour déterminer le degré de douleur que vous ressentez, car la même blessure sera ressentie différemment par différentes personnes. Les échelles de douleur impliquent généralement de choisir un nombre de 0 à 10 pour décrire votre niveau de douleur. C’est aussi un bon moyen de suivre votre progression.

Il existe de nombreux types de douleur et de façons de la décrire, certains de ces mots incluent : brûlant, chaud, poignardant, tendre, douloureux, profond, lancinant, intermittent, aigu ou lancinant.

La douleur aiguë est une douleur à court terme ; souvent après une blessure et s’améliore à mesure que le corps guérit. Les gens confondent souvent ce terme avec le fait que la douleur est plus intense, mais ce n’est pas toujours le cas.

La douleur chronique est une douleur qui dure au-delà du temps prévu pour la guérison, généralement plus de 6 mois. Il peut s’agir d’une intervention chirurgicale ou d’une blessure qui n’est pas résolue, ou de maladies chroniques telles que l’arthrose, la fibromyalgie et l’ostéoporose.

La douleur aiguë peut devenir chronique si elle n’est pas traitée ou si elle n’est pas complètement résolue. Plus longtemps la douleur n’est pas traitée, plus la personne est susceptible de devenir sensible à la douleur; cela signifie que le corps est plus sensible et que des choses qui normalement ne feraient pas mal causent maintenant de la douleur.³

La douleur n’est pas toujours qu’une sensation physique. Cela peut affecter votre bien-être mental et vos émotions, votre attitude, votre sommeil et votre concentration, et avoir un impact négatif sur de nombreux autres aspects de la vie quotidienne.

Les références
[1] https://en.oxforddictionaries.com/definition/pain
[2] https://www.medicalnewstoday.com/articles/145750.php
[3] https://www.medicalnewstoday.com/articles/145750.php et https://www.mayoclinic.org/understanding-pain/art-20208632

Nutri-Score

Nutri-Score, évolution des choix nutritionnels | Thierry Payet

Mis en place en 2016 dans le cadre de la loi de modernisation du système de santé, le Nutri-Score est apposé sur un certain nombre d’étiquetages de produits alimentaires. Plébiscité par certains, décrié par d’autres, le Nutri-Score se présente comme un outil pour aiguiller le consommateur dans ses choix alimentaires. Prochainement, le Nutri-Score devrait évoluer pour mieux répondre à ce besoin. Explications.

Nutri-Score

Le Nutri-Score : une aide comparative au choix des produits alimentaires

Visible sur différents produits dans les rayons des supermarchés et des épiceries, le Nutri-Score est un logo, qui informe sur la qualité nutritionnelle des produits alimentaires. Dès le départ, ce logo a été choisi pour être rapidement décodé. Il est basé sur une échelle de 5 couleurs, du vert foncé pour la lettre A au rouge foncé pour la lettre E. Schématiquement, un Nutri-Score A désigne un produit de bonne qualité nutritionnelle, tandis qu’un Nutri-Score E désigne un produit de mauvaise qualité nutritionnelle.

Comment est déterminé ce logo ? Le Nutri-Score prend en compte les paramètres suivants :

  • La teneur en nutriments intéressants nutritionnellement, comme les fibres, les protéines, les fruits, les légumes, les légumineuses, les fruits à coques, ou les huiles de colza, de noix et d’olive ;
  • La teneur en nutriments dont il faut limiter les apports quotidiens, comme les aliments très énergétiques (apport calorique élevé), les acides gras saturés, les sucres simples (indice glycémique élevé) et le sel.

En pratique, un produit alimentaire de Nutri-Score E ne doit pas forcément être éliminé de son alimentation. Il faut juste en consommer des quantités modérées et pas tous les jours. Pour les médecins nutritionnistes, l’intérêt du Nutri-Score repose surtout sur la comparaison de produits au sein de groupes d’aliments. Ainsi, ce logo est utile pour comparer deux paquets de gâteaux entre eux. On choisira plutôt un paquet avec un Nutri-Score C au lieu de celui avec un Nutri-Score E !

Nutri-Score, un logo utilisé par différents pays en Europe et évolutif en fonction des besoins

Ce n’est pas un logo figé. Il est amené à évoluer, en fonction des recommandations nutritionnelles et des avancées en matière de nutrition. Une gouvernance transnationale du Nutri-Score a été mise en place, réunissant des autorités compétentes en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en France, au Luxembourg, aux Pays-Bas et en Suisse. En 2021, le comité de pilotage de cette gouvernance s’est réuni pour envisager des évolutions du Nutri-Score.

De ce comité de pilotage, est né tout un processus de révision de l’algorithme de calcul du Nutri-Score. Dès juillet 2022, des évolutions ont été adoptées pour les aliments. Les recommandations du comité scientifique ont quant à elles été adoptées pour les boissons à la fin du mois de mars 2023. Reste désormais à faire évoluer l’algorithme pour que le Nutri-Score permette de mieux classer les aliments et les boissons en fonction des principales recommandations nutritionnelles européennes.

Classer tous les aliments et les boissons pour des choix nutritionnels plus avisés

Quels sont les nouveaux critères et paramètres intégrés à l’algorithme ? L’ensemble des boissons seront désormais concernées, ce qui permettra une classification cohérente et utile au consommateur. Le lait, les boissons lactées et les boissons végétales ont été ajoutées à l’algorithme. Il en ressort que le lait écrémé et demi-écrémé obtiennent des Nutri-Score plus favorables que les boissons lactées riches en matière grasse et/ou sucrées. Les sucres présents dans les boissons sucrées font également l’objet d’une nouvelle distinction entre les différents sucres et le recours aux édulcorants. L’objectif est de limiter la consommation de boissons sucrées, y compris les boissons édulcorées.

Le nouvel algorithme devrait être mis en place par l’ensemble des pays concernés de manière coordonnée d’ici la fin de l’année 2023. Le Nutri-Score nouvelle version permettra d’aider les consommateurs à mieux choisir les aliments et les boissons en lien avec les recommandations nutritionnelles européennes. Des recommandations qui sont établies pour réduire la prévalence des maladies cardiovasculaires, de l’obésité et du diabète.

Publié le 19 mai 2018 par Julie.L Docteur en pharmacie. Mis à jour par Estelle B., Docteur en Pharmacie , le 25 mai 2023.

Sources

comment s'exercer en toute sécurité ?

Des soins de qualité pour une maternité sûre | Thierry Payet

Les sages-femmes peuvent travailler dans une variété de contextes de soins de santé, notamment dans les hôpitaux, les cliniques, les cabinets privés et à domicile. En effet, il s’agit des professionnelles de santé qui contribuent à  la vie sur terre en accompagnant des femmes tout au long de leur grossesse et de leur accouchement.

Saviez-vous que la profession de sage-femme est reconnue comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO depuis 2019 ? ça prouve une reconnaissance bien méritée pour les sages-femmes qui offrent des soins de qualité, notamment à domicile. Le but est de garantir la santé et le bien-être des femmes et de leurs nouveau-nés.

À cet égard, Medicalib vous explique l’importance de la profession de sage-femme dans la promotion de la santé des femmes, tout en mettant en lumière les défis auxquels les sages-femmes sont confrontées.

I- Sages-femmes : les chiffres clés

D’après la direction de la recherche, des  études, de l’évaluation et de la statistiques (DREES), la France compte environ 23 764  sages-femmes. Pour ainsi dire, une moyenne d’âge des de 41 ans pour les femmes et 36 ans pour les hommes.

À ce propos, 38% des sages-femmes exercent leur métier à titre libéral ou mixte (cumulée avec une activité salariée). À l’horizon 2050, les effectifs de sages-femmes libérales ou mixtes devraient atteindre 70%.

Compte tenu, plusieurs facteurs expliquent cette évolution. Tout d’abord la quête d’autonomie professionnelle, ensuite le choix du travail à temps partiel et la recherche de conditions de travail plus flexibles.

Bon à savoir La formation pour devenir sage-femme dure 5 années dont une année de médecine, et permet d’acquérir les compétences nécessaires pour surveiller la grossesse, en suivre l’évolution et gérer l’accouchement.

II- La sage-femme : professionnelle de santé à multiples compétences

Le métier de sage-femme est réglementé depuis le XVème siècle et a évolué au fil des années pour répondre aux besoins croissants des femmes en matière de soins de santé.

Aujourd’hui, les professionnelles de santé assurent un suivi personnalisé et global de la femme, elles ont pour missions de :

  • Établir le diagnostic et la déclaration de grossesse;
  • Assurer le suivi de la grossesse;
  • Préparer les futures mères à l’accouchement et à la parentalité;
  • Diagnostiquer et suivre le travail de l’accouchement;
  • Accompagner l’accouchement;
  • Assurer la surveillance de la mère et de l’enfant après la naissance en effectuant des examens cliniques et complémentaires;
  • Effectuer la visite postnatale;
  • Proposant la rééducation périnéale;
  • Assurer le suivi gynécologique de prévention;
  • Effectuer les échographies obstétricales et gynécologiques si elle est titulaire d’un Diplôme universitaire (DU);
  • Diagnostiquer et suivre les pathologies de la grossesse en collaboration avec le médecin
Bon à savoir Bien que ce métier était autrefois exclusivement réservé aux femmes, il est maintenant ouvert aux deux sexes, même si seuls environ 300 hommes exercent cette profession. Ils sont désignés par le terme de maïeuticien.

III- Profession de sage-femme : quels sont les défis à relever ?

La profession de sage-femme est confrontée à de nombreux défis qui entravent la qualité des soins de santé reproductive. Parmi ces défis :

  • Les inégalités territoriales : dans l’accès aux soins de santé reproductive, avec des zones rurales ou défavorisées ayant souvent des services obstétricaux et gynécologiques insuffisants;
  • Le manque de visibilité des sages-femmes : au sein de la profession médicale. Des préjugés ou des attitudes condescendantes apparaissent de la part de certains médecins;
  • La difficulté à concilier une vie professionnelle et une vie personnelle : avec des horaires souvent imprévisibles et des contraintes de disponibilité pour les accouchements;
  • La pénurie de personnel qualifié : dans les soins de santé maternelle et infantile. Elle nécessite des investissements dans la formation et le recrutement de nouveaux professionnels ainsi que des politiques de rétention pour assurer la continuité des soins.

Malgré les défis auxquels elles font face, les sages-femmes continuent d’assumer un rôle crucial, en garantissant des soins de qualité pour toutes les femmes.


Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.

Quelle est la bonne posture professionnelle ? Votre ostéopathe répond.

Quelle est la bonne posture professionnelle ? Votre ostéopathe répond. | Thierry Payet

Qu’est-ce la posture ?

La posture dans le contexte humain se réfère à la position et l’alignement du corps de ce dernier dans l’espace.

La notion de posture englobe la façon dont un individu se tient debout, s’assoit ou se positionne lors de diverses activités.

La posture peut être être influencée par des facteurs divers comme la structure physique (particularités physiques de l’individus : jambe courte, …) les habitudes quotidiennes, l’ergonomie de l’environnement (étude de l’ensemble des éléments du cadre personnel et professionnel permettant la mise en place des aménagements les plus adaptés et confortable pour les individus) et des conditions médicales.

La posture peut être évaluée en observant la position de la tête, des épaules, de la colonne vertébrale, des hanches, des genoux et des pieds.

Il existe des techniques telles que l’analyse posturale (souvent réalisée chez un posturologue) et l’évaluation biomécanique peuvent être utilisées pour identifier les tensions posturales et recommander des exercices, des ajustements ergonomiques ou d’autres intervenions pour améliorer la posture.

La posture peut également être considérée comme la répartition des pressions dans le corps humain en fonction de son positionnement, sa masse, ses particularités physique, etc.

En effet vous connaissez l’adage : « rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ? » et bien dans le corps humain c’est pareil.

Par exemple ma masse est de 75kg (de muscles bien évidement) et bien que je sois debout, assis, allongé, … ma masse est toujours de 75kg !

Ce qui veut dire que suivant ma position les pressions s’exerceront différemment !

On va approfondir ce point plus bas 😉

Buvons-nous suffisamment d'eau ?

Buvons-nous suffisamment d’eau ? – Clinique Ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet

Buvons-nous suffisamment d'eau ?

Buvons-nous suffisamment d’eau ?

De nombreuses personnes qui ont consulté un ostéopathe ont peut-être été invitées à « s’hydrater/boire de l’eau » à la fin du traitement. Pour beaucoup, c’est un conseil très simple, mais pourquoi est-ce si important ?

Eh bien, l’eau forme en moyenne 60% du corps humain. L’eau lubrifie les articulations, facilite la digestion, régule la température corporelle par la transpiration et aide à l’élimination des sous-produits par la miction. L’eau se trouve dans les os, les muscles, les articulations, les organes et surtout le cerveau, et en tant que telle peut avoir un impact sur tout, de la concentration aux maux de tête en passant par la posture et les douleurs articulaires/musculaires.

Chaque jour en moyenne, le corps humain perd entre 2 et 3 litres d’eau, par de multiples moyens, principalement la transpiration, la miction et l’excrétion fécale. Les facteurs qui augmentent la perte d’eau peuvent inclure une activité physique accrue, une exposition à des températures chaudes ou chaudes ou des conditions impliquant des vomissements ou de la diarrhée.

Il est recommandé que la consommation quotidienne d’eau pour aider à maintenir les niveaux de liquide soit :

  • Hommes adultes : 2,5 L (10 verres)
  • Femelles adultes : 2L (8 verres)
  • Enfants 1-18 ans : entre 1-2L, apport croissant avec l’âge (4-8 verres)
  • Femmes enceintes et allaitantes : 2L + 750-1000mL supplémentaires.

Ce qui précède semble simple et une tâche que tout le monde devrait être capable de réaliser. Cependant, l’eau, comme nous le savons, n’a pas un goût significatif et, à ce titre, certaines personnes ont du mal à respecter l’apport recommandé. Et pour beaucoup, il semble plus facile de consommer des boissons sucrées/caféinées, qui remplacent généralement l’eau.

Alors, comment pouvons-nous augmenter la consommation d’eau sans en faire une corvée ?

Voici 5 conseils utiles :

  1. Si vous cherchez plus de saveur : ajoutez un filet de citron frais, de citron vert ou d’orange à votre eau.
  2. Gardez une bouteille d’eau sur votre lieu de travail ou dans votre sac : aucune excuse pour ne pas boire régulièrement si l’eau est juste devant vous.
  3. A chaque repas, buvez un verre d’eau : Cela fournit un apport hydrique régulier et aide à établir une routine pour aider à rester hydraté.
  4. Buvez des liquides avant d’avoir soif : au moment où vous avez soif, votre corps est probablement déjà déshydraté. En consommant régulièrement des liquides, vous pouvez empêcher le corps de se déshydrater.
  5. Mange ton eau : L’eau est également obtenue par les aliments que vous mangez. Si boire 2 litres d’eau semble irréaliste, ajoutez peut-être certains aliments à votre alimentation avec une teneur en eau plus élevée, tels que la pastèque, le cantaloup, le céleri, les tomates, la laitue ou les soupes.

Les références:
L’eau – un nutriment vital. Better Health Channel – Gouvernement de l’État de Victoria. Extrait de : https://www.betterhealth.vic.gov.au/health/healthyliving/water-a-vital-nutrient
Simson, R. (2018). 10 façons saines d’augmenter votre consommation de liquide. Roswell Park – Centre de cancérologie complet. Extrait de : https://www.roswellpark.org/cancertalk/201805/10-healthy-ways-increase-your-fluid-intake
Corbin, CB, Welk, GJ, Corbin, WR et Welk, KA (2016). Concepts de remise en forme et de bien-être – Une approche globale du style de vie. Section V, pages 318-319.