patient se présentant chez l

Douleur de côte, l’ostéopathe vous explique | Thierry Payet

Douleur antérieure ou ponctiforme au niveau du dos lors de la respiration ? Après une séance de sport trop intense, un port de charge trop important, une toux prolongée, ou sans raison particulière ? C’est sûrement une côte qui est en cause, votre ostéopathe à Paris vous explique !

Anatomie de la cage thoracique

La cage thoracique est composée de 12 côtes à droite et 12 à gauche. Les côtes s’attachent antérieurement sur le sternum, et postérieurement au niveau du dos.

la cage thoracique est composée de 24 côtes

Les côtes permettent la respiration

Le muscle principal de la respiration, le diaphragme, s’insère sur les six dernières côtes de chaque côtés. De plus, il existe des muscles à chaque étage costal, les muscles intercostaux, qui aident à la respiration. D’autres muscles accessoires s’insérant sur les côtes participent également à la respiration.

Ainsi, par le biais de la contraction de ces muscles, à chaque inspiration les côtes s’élèvent, et à chaque expiration elles redescendent.

Pour information, la fréquence respiratoire normale est de 13 à 20, c’est à dire que nous inspirons puis expirons 13 à 20 fois par minute. Autant dire que les muscles de la respiration, principaux ou accessoires sont sans cesse en mouvement et en action.

La douleur costale

patient se présentant chez l'ostéopathe - il présente une douleur à la côte du côté gauche

La douleur costale est une douleur vive, souvent ponctiforme, et exacerbée par les mouvements costaux : des respirations forcées, des phénomènes de toux, des rires, des efforts de poussée comme la défécation, des mouvements de dos…

L’action de l’ostéopathe pour soulager une douleur de côte

L’action de l’ostéopathe face à une douleur de côte vise à diminuer les tensions de chaque zone en rapport avec elle.

patient se faisant manipuler les côtes par l'ostéopathe à paris

Par des manipulations douces, l’ostéopathe travaille sur le diaphragme et détend ses fibres musculaires. Il joue sur la mobilité des côtes et donc sur la respiration.
De plus, il travaille sur la mobilité du dos : cervicale (lien avec les côtes via le nerf phrénique et les muscles scalènes), dorsale (lien direct par les articulations costo-transversaires), et lombaires (lien direct via les piliers du diaphragme).
L’ostéopathe peut également travailler sur les viscères et organes en rapport avec la cage thoracique afin de diminuer la tension exercée sur les côtes. L’oesophage, l’estomac et le foie, la trachée et les poumons, le coeur et le péricarde, les reins, les angles coliques sont les organes en rapport direct avec la cage thoracique.

Le traitement est adapté aux besoins de chaque patient, en fonction de sa plainte, des caractéristiques de sa douleur et de sa chronologie.

Une séance peut suffire, mais parfois la douleur de côte peut nécessiter que l’ostéopathe agisse sur plusieurs séances.

Vous avez une douleur de côte ? Contacter votre ostéopathe à Paris

En cas de douleur costale vous pouvez prendre rdv avec l’ostéopathe à Paris en urgence.
Mathilde Locqueville Ostéopathe au 07.69.03.41.41

6 astuces pour développer sa patientèle libérale selon Cycl'ostéo

6 astuces pour développer sa patientèle libérale selon Cycl’ostéo | Thierry Payet

Ça y est vous avez votre diplôme en poche mais vous avez l’impression d’être dans un monde nouveau et qu’il vous reste tout à apprendre ? Pas de panique ! Cycl’ostéo va vous donner quelques astuces pour votre installation et le développement de votre patientèle !

Numéro Adeli, RCP, prévoyance, URSSAF, auto entrepreneur, libéral, … On ne va pas vous faire un guide d’installation, vous devez déjà vous être renseigné, et il en existe de bons déjà réalisé afin d’oublier aucune étape. Vous pouvez prendre pour exemple celui du ROF par exemple en suivant ce lien

Une fois que toutes ces formalités sont faites, c’est beau, mais il est temps de bosser et de trouver des patients maintenant. L’acquisition de patients est un aspect critique pour tout ostéopathe qui se lance dans la vie active. Comment développer votre future patientèle? Quelles astuces peuvent être mise en place pour avoir une croissance constante et rassurante ? Avec plusieurs années d’expériences maintenant, nos Cycl’ostéopathes vous délivrent ces 6 astuces :

   1) Se créer son propre Google my business

Le premier objectif va être de donner de la visibilité à son activité d’ostéopathe, notamment sur internet: c’est ici que les patients vont chercher leur nouveau praticien généralement. 

Vous devez faire en sorte que l’on puisse vous trouver sur le web : pour cela référencez votre activité en créant votre page “Google my business”. Cela vous offre la possibilité de créer gratuitement une page professionnelle présentant votre activité d’ostéopathie. 

Autres avantages, et non des moindres, à cette création de page, vous serez référencé sur la carte géographique de Google (Google Map). Cette carte est affichée en deuxième position sur la page des recherches, juste après les annonces (payantes). Elle apporte donc une forte visibilité pour vos potentiels patients qui recherchent un ostéopathe près de chez eux. Rien que pour ça, ce serait dommage de ne pas y figurer.

Mais la force du My business ne s’arrête pas là, avec la possibilité d’avoir des avis de vos patients. Outre l’aspect gratifiant de voir que vos patients apprécient votre façon de travailler, et surtout vont mieux après votre passage; cela vous permettra d’acquérir de nouveaux patients. Il s’agit en fait d’une sorte de “bouches à oreilles” digital.

Enfin, vous pourrez vous servir de votre page business pour publier des photos, articles & publications, toujours plus enrichissant pour le patient. Il découvrira peut être des

informations importantes pour lui, développera une confiance à votre égard grâce au professionnalisme qui ressortira de vos articles, et prendra donc rendez-vous (n’oublions pas que l’objectif premier est de développer sa patientèle pour pouvoir vivre de son métier).

Vous pouvez également créer votre propre site internet ou tenir un blog. 

   2) Faire son propre site internet et travailler son référencement 

Plus vous communiquerez sur internet, plus vous serez visible c’est aussi simple ! Seulement il y a des façons de le faire, et cela prend du temps ! Même si le mieux reste de s’entourer de professionnels de la formations tel que Digilib santé  pour vous accompagner et créer votre site de praticien de santé, vous pouvez tenter l’expérience seul.

Sans respecter les quelques informations suivantes, votre site ne pourra être bien classé, vous vous retrouverez donc en 4-5 ou 10ème page; et comme nous le faisons tous, le patient n’ira pas chercher son ostéopathe à la 10ème page.

Il faut donc juste être au courant de quelques bases que l’algorithme Google suit pour le classement des sites sur les pages de recherche:

  • Évitez les textes ou liens cachés.
  • Évitez de remplir vos pages de mots clés non pertinents et sans rapport avec le contenu réel de votre site.
  • Ne créez pas plusieurs pages, sous-domaines ou domaines présentant du contenu dupliqué
  • Évitez les ‎pages satellites (« doorway ») créées exclusivement pour les moteurs de recherche ou d’autres solutions, telles que les programmes d’affiliation, sans véritable contenu informatif.
  • Si votre site fait partie d’un programme d’affiliation, assurez-vous qu’il est utile aux utilisateurs. Présentez un contenu pertinent et original pour inciter les internautes à visiter votre site en premier lieu. »
  • Pour avoir du traffic sur so site il est nécessaire de créer du contenu de qualité qui parle à vos patients et futurs patients. L’algorithme de google est opaque certes mais une chose est sûre c’est qu’il est capable de déterminer le niveau de pertinence de votre site ! Alors pensez avant tout à la solution que vous apporterez à un internaute en quête de réponse et faites en sorte de lui apporter la meilleure !

Une fois le site internet créé, il faudra travailler sur son référencement (et par référencement, je n’entends pas “ouvrir le porte monnaie et payer pour que son site se retrouve dans les annonces en haut de page”. Cela vous coûtera cher, et vous rapportera peu voir rien sur l’instant, et votre site sera toujours aussi loin dès que vous arrêterez de payer). 

Le référencement est donc ce qui prend le plus de temps au début. Il se fera grâce aux interactions, autour et dans votre site (articles, témoignages, liens vers d’autres sites, liens vers votre site, cohérence des propos, nombre de visites journalières, partage, popularité sur les réseaux sociaux…etc).

En clair, pas de standards, la réussite dépend de votre patience et de vos actions une fois installés…

   3) Etre visible sur tous les annuaires GRATUITS qui existent

Par annuaire j’entends les pages jaunes, nextdoor, etc. Cependant, après 4 années d’existence, nos cycl’ostéopathes s’accordent tous à dire qu’il ne sert à rien de passer par leur version payante.

En effet, lorsque vous allez créer votre activité, votre téléphone va commencer à sonner de tous les côtés. Les commerciaux de ces sites vont vouloir vous vendre de supers formules plus ou moins chères pour être mieux référencé. 

Alors nous ne sommes certainement pas là pour dénigrer, mais notre expérience nous fait dire que les versions gratuites sont amplement suffisantes. Elles vous permettront d’avoir un point de visibilité supplémentaire au cas où; mais le plus gros de vos patients ne passent plus par ces sites là pour trouver leur professionnel de santé.

Ces annuaires payants sont donc à utiliser avec une grande précaution. Certains affichent comme avantage « 1er dans Google ». Pour leur annuaire oui, mais votre page ou profil, ne le sera que très rarement.

Certains sites professionnels comme Doctolib seront très utiles. Du fait de leur développement exponentiel partout en France, il permettra dans certaines villes pauvres en thérapeutes de vous adresser des patients, mais ne demeure pas indispensable. En revanche dans d’autres grandes villes riches en thérapeutes, là où la concurrence est forte, il sera relativement indispensable. Vous ne pourrez pas décemment vous reposer uniquement sur cet outil pour vivre de votre art, mais il restera toujours au minimum rentabilisé. Et n’oublions pas, l’essentiel est d’être visible, hors si tout le monde est présent sur ce site, que les patients passent de plus en plus par ce site pour réserver, et que vous n’y êtes pas…vous perdrez forcément de potentiel patient.

L’avantage de Doctolib c’est sa proportion à réguler le marché de l’ostéopathie, grâce à un algorithme hyper intelligent, il redistribue de façon relativement équitable les demandes de patients entre les différents thérapeutes présents sur le site ! Et oui son but est de continuer à vous faire payer tous les mois, donc un minimum de patients sera assuré à chacun. En revanche le terrible désavantage de Doctolib est que vous serez désormais condamné à vous acquitter ad vitam aeternam des frais d’abonnements mensuels (la coquette somme d’environ 129€ /mois à ne pas oublier dans vos calculs et prévisionnel)  ! Ainsi si vous vous trouvez dans une ville ou village ou le nombre d’ostéopathes n’excède pas les 15 à 20 et où être sur Doctolib n’est pas obligatoire pour exister nous vous recommandons de vous affranchir de ce dernier et de créer vous même votre propre site internet avec un module de prise de rendez-vous en ligne. Vous verrez il est préférable de vivre en ostéopathe libre !

   4) Aller à la rencontre de vos voisins pour développer votre réseau

Il vous faudra rencontrer les professionnels de santé (médecins généralistes, cliniques, sages femmes, Kinés, podologues, masseurs,…), dans un premier temps pour des raisons éthiques, et dans un second temps pour la richesse d’informations que ce partage inter-profession créera. Les intéressés peuvent faire preuve d’une résistance de principe mais pas tous: il faudra être humble et patient.

Il sera également important de s’investir localement: rencontrer les associations sportives, les associations du 3ème âge, la mairie de sa ville… et leur proposer ses services.

Enfin, rencontrer les gens qui boosteront votre bouche à oreille: le postier, la coiffeuse du bout de la rue, le boulanger sont autant de gens qui parlent à votre quartier de tous les sujets : la coiffeuse sait qui a mal au dos dans votre quartier et si elle vous connait, elle parlera de vous…

   5) Développer ses réseaux sociaux 

Ce n’est pas nouveau, le minitel est déjà loin, facebook, blog, instagram, twitter, linkedin, autant d’outils qu’utilisent des millions de personnes en France. Alors pourquoi passer à côté d’une si belle opportunité.

On revient sur la règle de base: Plus vous serez visible, plus votre développement sera efficace. 

Mais il ne faut pas oublier que la communication sur internet comme ailleurs, est encadrée chez les ostéopathes. En matière d’éthique, et pour éviter de se griller auprès de vos confrères/consoeurs professionnels de santé, les règles suivantes doivent être respectées :

–  Rester sincère quant à ses domaines de compétences et ne pas faire de fausses promesses

–  Ne pas se proclamer plus compétent que son voisin

–  Ne pas avancer des éléments non-prouvés.

   6) Travailler ses conseils

Enfin, il faudra travailler vos conseils. Je m’explique: prenez l’image de deux restaurants avec un menu strictement similaire. L’un est beau, lorsque vous arrivez le personnel est souriant, sympathique, et prendra soin de vous jusqu’à la fin avec de petites attentions personnelles à votre égard; et l’autre où le personnel est maussade, sans attention, à la limite du poli. Dans lequel reviendriez vous manger? Lequel allez-vous recommander à votre voisin? Sans aucune hésitation ce sera le premier, et pourtant la nourriture est exactement pareille. 

Là vous vous dites que je suis un gros mangeur déjà… Mais sachez que “l’expérience patient” fonctionne exactement de la même façon. Soyez souriant, propre sur vous, (en plus d’être bon et efficace bien sûr), et prodiguez de bons conseils en fin de consultation. Prenez le temps de montrer vos étirements si vous souhaitez qu’il en fasse, d’expliquer pourquoi changer son alimentation serait mieux pour sa santé, etc. 

C’est cette vision globale qui fera que le patient se sentira vraiment pris en charge, par un bon praticien, qu’il n’hésitera pas à recommander et reprendre rendez-vous.

Voici un petit avant goût de ce qu’il faudra faire pour développer votre activité. Si vous avez l’occasion de vous entourez, ou de rejoindre des groupes de praticiens déjà expérimentés et/ou installés, alors foncez ! Ils pourront vous épauler et vous pousser pour mieux réussir.

C’est l’esprit que nous recherchons à véhiculer au sein de notre communauté de Cycl’ostéopathes: l’entraide entre praticien. 

Les quelques astuces énumérées ci-dessus ne sont qu’une fraction de ce que nous avons mis en place ensemble pour nous développer en 5 ans par exemple. Mais une fraction pour nous, représente très vite une mine d’or pour un jeune praticien, qui ne possède pas forcément toutes les connaissances nécessaires à son développement. 

Vous évitez de refaire les mêmes erreurs que nous, vous sera bénéfique. Et votre savoir, et vos compétences propres, viendront enrichir nos rangs. Seul on va plus vite, mais ensemble nous allons plus loin !

Cycl’ostéo m’intéresse, je me renseigne

Article rédigé par Pierre-Louis Billant – Ostéopathe D.O. – Cycl’ostéo Nice

Le stress peut être une vraie douleur dans le cou...

Le stress peut être une vraie douleur dans le cou… | Thierry Payet

S’il y a une chose que nous pouvons tous dire que nous avons partagée au cours de la dernière année, c’est le STRESS ! J’ai constaté une augmentation constante des douleurs à l’épaule et au cou à la clinique au cours de l’année dernière, cela est dû à un certain nombre de choses différentes, travail à domicile, activité réduite et, bien sûr, niveaux de stress accrus.

Il y a un moment intéressant dans la séquence de compte à rebours de BBC News 24. La tension monte au fur et à mesure que les tambours battent et que les pépins correspondent au signal horaire. Des images de divers correspondants, travaillant à la fois dans le pays et à l’étranger, défilent sur l’écran jusqu’à ce que nous voyions John Simpson parler à la caméra dans une zone de guerre. Une explosion se produit derrière lui et John, le professionnel accompli, continue de parler à la caméra. Son corps réagit cependant. En fait, toutes les personnes qui l’entourent réagissent de la même manière. Sa tête s’abaisse et ses épaules se redressent lorsqu’il se baisse.

Le corps est bien conçu pour protéger les zones vulnérables. Les principaux nerfs et vaisseaux sanguins des bras et des jambes descendent sur la surface interne des membres. L’artère fémorale, par exemple, descend vers l’intérieur de la cuisse moins exposée. Mais une zone du corps est très vulnérable et pas du tout bien protégée : le cou. La réaction instinctive de John Simpson est conçue pour faire du corps une cible plus petite mais également conçue pour protéger le cou et la gorge exposés. Les épaules se lèvent tandis que la tête s’abaisse et que le dos se penche. Cette réaction instinctive ne dure qu’une seconde ou deux avant que sa posture ne redevienne normale.

Nous avons tous traversé différents stress au cours de la dernière année, merci Rona, chaque fois que j’ai pris le temps de remarquer, j’ai trouvé que mes épaules étaient presque à la hauteur de mes oreilles avec le stress. Maintenant, Swansea n’est plus vraiment une zone de guerre, alors que se passe-t-il ici ? Le corps a du mal à faire la distinction entre les situations instantanées de combat ou de fuite et le stress insidieux que nous ressentons dans notre vie quotidienne et les réactions physiques peuvent être remarquablement similaires.

Comment le stress cause-t-il des douleurs au cou et aux épaules ?

Tenir les épaules dans cette position relevée provoque le raccourcissement et la tension des muscles du cou et des épaules. Les muscles deviennent particulièrement tendus au niveau des tendons où ils rejoignent la zone osseuse à l’arrière du crâne appelée occiput. L’inconfort associé, les épaules douloureuses et les douleurs au cou, seront familiers à la plupart d’entre nous. L’hyperventilation et la «respiration thoracique» associées au stress aggravent encore la situation à mesure qu’une bande d’oppression se développe autour de la poitrine.

Dans des circonstances normales, une fois le stress résolu, la tension dans les muscles se dissipe assez rapidement ; une bonne soirée entre amis, des vacances reposantes ou un massage suffisent généralement à détendre les muscles, je sais que la chance serait une belle chose dans les circonstances actuelles. Mais, en tant qu’ostéopathes, nous sommes formés pour aider à réduire la tension musculaire et donc aider avec ces muscles tendus et surmenés.

Fait intéressant, bien que le stress et les muscles tendus puissent entraîner des maux de tête, les dernières recherches suggèrent que les céphalées de tension peuvent être causées ou du moins prolongées par la prise de trop d’analgésiques sur une période de temps. Certaines personnes sont piégées dans un « cercle vicieux » consistant à prendre des médicaments pour soulager la douleur, ce qui provoque encore plus de maux de tête. L’avertissement fait partie des premières directives du National Institute for Health and Clinical Excellence (NICE) pour le traitement des maux de tête.

À la lumière de ces recherches, il devient urgent de trouver une alternative à la prise d’analgésiques pour les maux de tête. Heureusement, de nombreuses recherches ont été menées pour étudier l’effet de l’ostéopathie sur les maux de tête chroniques non migraineux et le stress.

Les sons de la BBC viennent de publier une nouvelle boîte à outils sur la santé mentale pour vous aider à vous détendre, à vous détendre et à gérer votre stress. Voici le lien pour le vérifier :

BBC – Headroom – Votre boîte à outils pour la santé mentale

vous accompagner — Full Circle Osteopathy

vous accompagner — Full Circle Osteopathy | Thierry Payet

La manière ou le modèle dans lequel nous marchons ou courons est appelé «démarche». Ce mot se prononce exactement de la même manière que le mot ‘porte’. Bien que cela semble être une chose très simple à faire, et que la plupart d’entre nous soient capables de réaliser cette tâche avec une facilité incroyable, cela n’est possible que grâce à une combinaison de mouvements corporels extrêmement complexes. C’est quelque chose que beaucoup d’entre nous tiennent pour acquis, à moins que vous ne soyez pas capable de marcher correctement, ou pas du tout. Vous pouvez considérer la démarche comme une chute répétitive et contrôlée avec un mouvement vers l’avant en ligne droite.

Étapes

Il est utile de considérer la marche comme un cycle de mouvements. Le cycle de la marche humaine commence lorsque le talon d’un pied touche le sol et se termine lorsque le même talon touche à nouveau le sol. L’ensemble du cycle peut être décomposé en deux phases principales :

Phase d’appui ou d’appui: Cela commence par le talon d’un pied qui touche le sol, se déplace sur tout le pied (car il reste en contact avec le sol) et se termine par le talon qui se soulève avant de se déplacer dans le…

Phase oscillante: Cela commence lorsque les orteils du même pied décollent du sol, balançant la jambe vers l’avant avant que le talon ne touche à nouveau le sol pour commencer un nouveau cycle.

Pendant qu’une jambe traverse la phase d’appui, l’autre jambe traverse la phase de balancement. L’ensemble du cycle prend environ une seconde chez l’adulte moyen et se traduit par le mouvement vers l’avant du corps. Il vous emmène de votre lit aux toilettes dès le matin, puis à la cuisine, à votre lieu de travail et enfin au lit.

Fonctions de la marche

Cela peut sembler idiot, car la fonction principale de la marche est de nous permettre de bouger notre corps. Mais, lorsqu’elle est décomposée, la démarche présente de nombreux avantages :

1. Il fournit un soutien à la tête, au tronc et aux bras lorsque nous nous déplaçons

2. Cela nous aide à garder une posture droite et équilibrée

3. Il nous permet de contrôler les mouvements du pied, afin que nous puissions esquiver les obstacles sur notre chemin

4. Il crée de l’énergie grâce à la contraction musculaire pour commencer, maintenir et accélérer le mouvement

5. L’action des muscles impliqués fournit une absorption des chocs aux nombreuses forces agissant sur le corps lorsque nous nous déplaçons

Qu’est-ce qui peut mal tourner ?

Notre démarche peut être affectée de plusieurs façons. Certains effets peuvent être graves et dévastateurs, entraînant un changement permanent de la façon dont vous vous déplacez. Une personne victime d’un accident vasculaire cérébral peut finir par perdre la fonction des muscles qui contrôlent le mouvement de la cheville, ce qui entraîne un « pied tombant ». Cela fait que les orteils attrapent le sol lorsqu’ils balancent leur jambe, ce qui peut facilement entraîner la chute d’une personne. La maladie neurodégénérative, la maladie de Parkinson, peut entraîner chez une personne une «démarche traînante», où les pieds restent essentiellement en contact permanent avec le sol et la personne se déplace en traînant ou en traînant ses pieds sur le sol. Ce problème, comme de nombreux autres problèmes qui peuvent entraîner des changements importants dans les mouvements du cycle de marche, est un facteur de risque énorme pour une personne qui tombe et qui subit potentiellement une blessure qui changera sa vie (c’est-à-dire un coup grave à la tête ou une fracture de la hanche).

D’autres effets peuvent être moins graves et réversibles après une bonne réhabilitation du problème. Une simple blessure au genou en est un bon exemple. Vous vous tordez le genou en jouant au basket et ce genou devient douloureux. La douleur vous amène à déplacer votre poids vers l’autre jambe et à la favoriser, ce qui entraîne une tension excessive de ce côté du corps. Le corps compensera bien pour vous permettre de bouger, même si ce n’est pas de la manière habituelle. Finalement, la blessure au genou guérit, mais il est tout à fait possible que vous vous retrouviez avec des tensions et des tensions non résolues qui courent sur les côtés blessés et non blessés du corps. Et c’est pourquoi vous devriez toujours nous embarquer dès le départ !

Nous pouvons aider

Les ostéopathes sont des experts du mouvement humain. Nous savons comment vous devrait mouvement. Nous sommes formés pour reconnaître quand les choses ne fonctionnent pas correctement. Et nous savons comment vous ramener à votre vrai moi. Ne prenez pas de risque avec ça. Une blessure simple qui n’est pas traitée correctement dès le début peut entraîner de plus gros problèmes par la suite. Soyez intelligent, demandez l’aide de professionnels (c’est-à-dire nous !) et profitez du fait que vous pouvez marcher sans aide ou sans entrave pendant des années vers votre avenir.

Avez-vous une blessure ou une condition affectant votre capacité à marcher normalement ? Appelez-nous dès aujourd’hui au 0452 249 379 pour prendre rendez-vous.

Les références

1. Chila, AG. 2011. Fondements de la médecine ostéopathique. 3e éd.. Philadelphie : Lippincott Williams & Wilkins

2. Magee, DJ. 2008. Évaluation physique orthopédique. 5e éd. Edmonton, Canada : Saunders Elsevier

3. Solberg, G. 2008. Troubles posturaux et dysfonction musculo-squelettique. 2e éd. Édimbourg : Churchill Livingstone

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Névralgie d’Arnold, le traitement de l’ostéopathe – Ostéopathe Paris | Thierry Payet

La névralgie d’Arnold est une pathologie fonctionnelle traitée par l’ostéopathe. Elle entraine des douleurs de cou et cervicale, de tête, et du cuir chevelu.

plusieurs patients souffrant de névralgie d'arnold et allant voir l'ostéopathe

Un peu d’anatomie avec l’ostéopathe, le nerf d’Arnold

Le nerf d’Arnold est un petit rameau qui véhicule une information motrice (motricité de plusieurs muscles cervicaux) et une information sensitive : il donne la sensibilité du vertex.

La névralgie d’Arnold est la conséquence de la compression du nerf d’Arnold entre la première cervicale (C1) et la deuxième cervicale (C2). Cette compression fait suite à des hypertonies (contractures) des muscles cervicaux.

Les causes peuvent être multiples, traumatismes (accident de la voie publique, chute), arthrose cervicale, stress, acte chirurgical…)

La douleur de la névralgie d’Arnold

La compression du nerf d’Arnold entraîne des maux de tête et une sensibilité du cuir chevelu. La douleur est unilatérale et majoritaire en arrière de tête par rapport à l’avant. La névralgie d’Arnold s’accompagne d’allodynie ou de paresthésies.

La douleur survient par crise de plusieurs jours et est quotidienne. Aussi, elle est instable, avec des horaires d’apparition variable.

Quels exercices pour soulager les douleurs ?

Major Mouvement donne des exercices pour soulager les douleurs.

Le but étant de soulager les contraintes exercées sur la base du crâne, il est conseillé d’augmenter la souplesse, par des étirements et des exercices de mobilité, au niveau de la zone cervicale.

Névralgie d’Arnold : comment l’ostéopathe soulage t-il les douleurs ?

L’action de l’ostéopathe face à une névralgie d’Arnold vise à diminuer les contractures musculaires au moyen d’un traitement adapté à chaque patient.

l'ostéopathe à paris en train de traiter la névralgie d'arnold de sa patiente brune

A la suite d’un examen clinique où l’ostéopathe repère les zones en restriction de mobilité, il pose un diagnostic précis et cible les zones causales de la névralgie d’Arnold. Enfin, par le biais de manipulations douces, l’ostéopathe débute son traitement et travaille sur différentes parties du corps.

L’ostéopathe a deux axes de traitement. En effet, il travaille sur les troubles musculo-squelettiques, musculaires, ligamentaires et articulaires en rapport avec la tension et l’hypomobilité de la base du crâne. Parallèlement, il agit sur le système fascial qui garde en mémoire les tensions et ainsi qui peut être à l’origine des affections chroniques.

En fonction de la chronologie et des caractéristiques de la douleurs le nombre de séances peut varier. En effet, à titre indicatif, elle peut varier d’une à trois séances.
Toutefois, le patient doit ressentir les bienfaits dès la première séance de l’ostéopathe : bien-être, soulagement et un meilleure mobilité cervicale.

Prendre RDV avec l’ostéopathe à Paris :

Pour prendre RDV ou pour toutes questions vous pouvez joindre Mathilde Locqueville, Ostéopathe à Paris, au 07.69.03.41.41. Aussi, vous pouvez la contacter par mail à mathildelocqueville.osteo@gmail.com.

Le syndrome de KISS existe-t-il vraiment ? Pourquoi tant de controverse ?

Le syndrome de KISS existe-t-il vraiment ? Pourquoi tant de controverse ? | Thierry Payet

Le syndrome de KISS est un sujet qui fait parler de lui depuis quelques années.
D’un côté des parents témoignent d’une réelle amélioration de nombreux symptômes chez leur bébé suite à la prise en charge d’un syndrome de KISS. De l’autre les professionnels de santé et thérapeutes indiquent que ce syndrome n’existe tout simplement pas.

Pourquoi une telle controverse autour du syndrome de KISS ? Pourquoi tant de débats et de remise en question sur le sujet ?
Ce syndrome existe-t-il ? Pourquoi et comment peut-on voir des améliorations ?

Nous faisons le point ici sur le syndrome de KISS. Cet article est régulièrement mis à jour afin de rester à la pointe du sujet au regard des dernières avancées.

Qu’est-ce-que le syndrome de KISS ?

Ce syndrome a été déposé par le Dr BIEDERMANN, chirurgien et chiropracteur allemand.
KISS signifie Kopfgelenk-Induzierte-Symmetrie-Störung, que l’on peut traduire par “troubles de symétrie induits par des vertèbres cervicales” (1).
Il est lié à un blocage de la jonction cranio-cervicale qui entraîne des tensions permanentes pouvant perturber la symétrie du corps de l’enfant, amenant à des troubles divers et variés.

Quels sont les symptômes du syndrome de KISS ?

Ce syndrome regroupe un certain nombre de symptômes. Comme vous allez le constater la liste est longue, et les symptômes sont relativement fréquents chez le nourrisson et le bébé.

  • Tête en extension, rotation et inclinaison controlatérale
  • Inclinaison en C ou en virgule
  • Hyperextension du rachis
  • Asymétrie du bassin avec blocage sacro-iliaque
  • Pleurs incessants
  • Sommeil agité et difficile
  • Difficulté à se détendre
  • Difficulté à la prise au sein ou au biberon
  • Allergies
  • Régurgitations
  • Coliques, reflux
  • Constipation
  • Plagiocéphalie
  • Brachycéphalie
  • Refus d’être allongé sur le ventre
  • Bave et vomissements fréquents
  • Agitation

2 types de syndrome de KISS

Les praticiens agissant sur le syndrome de KISS différencie deux types de syndromes :

  • Syndrome de KISS I
  • Syndrome de KISS II

La différence entre ces 2 types de syndrome n’est pas particulièrement explicitée, ni très claire.
De plus, un bébé pourrait avoir un syndrome de KISS I, ou un syndrome de KISS II, ou bien les 2 associés.

Comme vous pouvez le voir, il existe un nombre impressionnant de symptômes qui constituent ce syndrome.
Il semble regrouper et enfermer des maux courants du nourrisson, ce qui donne un syndrome “fourre tout”. Il est donc très facile d’identifier au moins un symptôme chez son bébé ou nouveau-né.
Le manque d’accompagnement à la parentalité, le fait de se retrouver seuls face à un bébé en souffrance nous pousse à chercher nous même des informations en ligne. Et la démocratisation de l’accès à l’information est une excellente chose. Néanmoins dans le cas du syndrome de KISS le large panel de symptômes présentés nous interroge. 100% des parents peuvent reconnaître a minima un de ces symptômes, s’agit-il pour autant véritablement d’un syndrome de KISS ?

Le diagnostic différentiel est un diagnostic d’élimination. On vient exclure d’autres syndromes, pathologies qui nous permettent ensuite de confirmer un diagnostic. Dans le cas présent celui du syndrome de KISS.
Néanmoins les diagnostics différentiels en cas de syndrome de KISS ne sont pas propres à ce syndrome. Ce sont des diagnostics différentiels que tout thérapeute manuel correctement formé effectuera quoi qu’il arrive.

Voici les diagnostics différentiels dont il est question :

  • Syndrome de Klippel-Feil : c’est la fusion congénitale, c’est-à-dire de naissance, des vertèbres cervicales. Elle est visible par radiographie.
  • Le torticolis congénital : la 3e déformation néonatale en termes de fréquence après la dysplasie de hanche et le pied bot. C’est une malformation musculaire, généralement un muscle du cou qui provoque un attitude fixé du bébé dès la naissance en inclinaison et rotation/translation controlatérale.
  • Bassin congénital asymétrique : différence des muscles des deux jambes entraînant une perte de mobilité au niveau du bassin
  • Luxation congénitale de hanche
  • Le syndrome de Sandifer : contractions musculaires involontaires responsable de positions de tête figée associé à des reflux (2)

Exclure ces pathologies et syndromes ne permet pas de confirmer un syndrome de KISS.

Que dit la science à ce sujet ?

Beaucoup d’avancées en médecine se font grâce aux patients, et sont portées par les patients.
Prenons par exemple le cas de l’endométriose. Le travail des associations, la mobilisation de nombreuses femmes a permis ces dernières années de donner de la visibilité à cette pathologie dont personne ne parlait jusque-là. Et ce, alors qu’1 femme sur 10 serait concernée.

Qu’il n’existe pas d’étude, ou de consensus médical sur un sujet donné ne permet pas de dire à lui seul que c’est parce que c’est un non sujet.
Néanmoins, dans le cas du syndrome de KISS il s’agit d’un élément supplémentaire venant interroger sa pertinence, voire même son existence.

Syndrome de KISS, que disent les professionnels de santé

Etude sur le syndrome de KISS

A ce jour, nous n’avons trouvé aucune étude qui démontre l’efficacité de cette prise en charge pour ce syndrome.
Si vous avez de votre côté des données contradictoires, merci de nous les partager en
commentaire de manière à ce que nous puissions mettre à jour ce contenu.

En revanche, il existe une étude réalisée en 2005 qui montre qu’aucune différence significative entre les enfants traités manuellement et ceux qui n’ont pas été traités n’est à noter.
Pire encore, 22% des enfants qui ont été traités ont présenté une apnée du sommeil après les manipulations cervicales (3).

Syndrome de KISS et radiographie

Vous trouverez souvent comme information, que pour valider le diagnostic de ce syndrome il faudrait réaliser une radiographie. Radiographie qui mettrait en évidence le fameux blocage de la jonction cranio-cervical, soit l’articulation C0C1, sur lequel repose ce syndrome.
Seulement cette imagerie ne permet pas de pouvoir voir et diagnostiquer un blocage cranio-cervical. Pour le voir, il faudrait réaliser une IRM de cette zone, ce qu’aucun radiologue n’accepterait. La radiographie permet juste de vérifier qu’il n’y a pas d’anomalie congénitale osseuse au niveau des cervicales.
Cela a donc probablement pour but de rassurer le praticien et les parents sur la manipulation cervicale, qui pourrait s’avérer dangereuse. Mais en aucun cas, une telle radiographie ne permettrait de voir le blocage entre le crâne et la première cervicale.

Syndrome de KISS traitement

La prise en charge est présentée de la façon suivante :

Questionnaire à remplir pour les parents et prise de rendez-vous
Analyse et étude des réponses des parents
Radiographie du rachis cervical et du bassin afin de confirmer le diagnostic et écarter une pathologie médicale contre indiquant aux manipulations cervicales
1er rendez-vous : traitement manuel
2e RDV : traitement manuel
3e RDV : traitement manuel

Nous nous posons la question ici du traitement systématique en 3 séances.
En tant qu’ostéopathes, nous savons qu’il est difficile d’établir et de pronostiquer un nombre de séances précis dont le bébé pourrait avoir besoin avant même de l’avoir vu en consultation.
Il se peut qu’il y en ait besoin de moins, ou de plus. Cela dépend de plusieurs facteurs que nous avons besoin d’évaluer pendant et après la séance.
Proposer une sorte de plan thérapeutique sans prendre en compte l’unicité de chaque patient, de chaque parcours, nous interroge.

Traitement proposé par les thérapeutes manuels

Le traitement est souvent décrit en ayant deux praticiens ostéopathes.
Si le diagnostic est posé pour ce syndrome, ces praticiens vont réaliser les techniques suivantes :

  • Libérer les tensions d’adaptation consécutives au blocage cranio-cervical (viscérale, dorsale, bassin etc.) par des techniques ostéopathiques fonctionnelles, soit des techniques myofasciales.
  • Libérer par une technique de mobilisation (de cracking) la jonction cranio-cervicale (C0-C1) si nécessaire. Précisons qu’un médecin délivre un certificat de contre-indication pour cette manipulation et qu’elle n’est réalisée qu’avec l’appui des radiographies (2).

En observant le traitement, nous notons que les premières techniques sont des techniques que nous utilisons tous pour les nourrissons, en tant qu’ostéopathe, chiropracteur ou étiopathe.

La deuxième partie fait mention d’une technique de cracking sur les cervicales et la jonction entre le crâne et la première cervicale. Cette technique ne serait a priori pas systématique.

Premièrement, donc lorsque cette technique n’est pas réalisée, quelle est la différence avec ce que nous faisons tous déjà?
Deuxièmement, les praticiens utilisant cette technique de cracking signalent qu’elle n’est pas dangereuse. Nous sommes en désaccord avec cela, puisque les vertèbres ne sont pas encore totalement formées à ce moment-là.

Alors, pourquoi cela peut marcher ?

Même s’il n’existe pas d’études montrant l’efficacité de cette prise en charge sur ce syndrome, il existe beaucoup de témoignages de parents indiquant que le traitement a été efficace.
Et nous vous croyons.

Si à nos yeux, ce syndrome n’existe pas, les maux de vos tout petits, si.

Les techniques utilisées sont des techniques que nous utilisons tous en tant que thérapeutes manuels, exceptés les techniques de cracking chez les bébés comme nous l’avons vu plus haut.
Si vous consultez un thérapeute manuel bien formé à l’accompagnement pédiatrique, il est effectivement normal que vous constatiez une amélioration. Sur un ou plusieurs des symptômes pour lesquels vous consultiez.

Qu’est ce qu’on en fait, et surtout qu’est ce que vous en faites ?

Il nous semble primordial que vous puissiez vous construire une équipe médicale, paramédicale qui vous écoute en 1er lieu.
Car c’est bien souvent le sentiment de ne pas être écouté, de ne pas être entendu, respecté et accompagné qui amène à de la frustration et renforce votre anxiété.
Vous poussant alors à chercher vous-même à poser un diagnostic, à trouver des solutions adaptées sur des sujets où vous devriez être accompagnés.

L’absence d’explications médicales

Nous le savons que trop bien, et les pédiatres aussi, les causes ne sont pas toujours médicalement explicables.
Il se peut que votre bébé ait passé tous les tests, que rien ne soit découvert.
Pourtant, il pleure. Il a mal, il ne dort pas.
Et vous savez, vous, que quelque chose ne va pas. Que quelque chose n’est pas normal. Vous êtes les experts de votre bébé et vous avez raison.
Vous devez garder confiance en vous et en votre jugement. Même si l’errance médicale peut éroder vos certitudes.

Nous ne partageons pas l’avis de pédiatre ou professionnels de santé qui vous rétorquerait “qu’un bébé pleure et ne dort pas, c’est normal”.
Premièrement parce que c’est justement ne pas vous écouter, ne pas respecter votre ressenti.
Mais aussi car si c’était “normal” tous les bébés pleureraient. Or ce n’est pas le cas.
C’est à nouveau une manière de ne pas respecter votre bébé en tant qu’individu. En ne respectant pas sa douleur, ses angoisses, et sa seule manière de pouvoir l’exprimer.

Deuxièmement, il y a une chose qu’il ne faut pas sous-estimer, c’est votre intuition de parent. Si vous sentez que quelque chose ne va pas, c’est probablement le cas.
Nous vous conseillons de vous rapprocher également de groupes de parents, afin de pouvoir parler, être écouté.
Certains groupes sont encadrés par des professionnels de santé, qui peuvent vous orienter.
L’expérience et le retour d’expérience d’autres parents pourra vous aider également.

Syndrome de KISS et ostéopathie

L’ostéopathe, lui, va pouvoir travailler en douceur, sur les zones qui nécessitent de retrouver une bonne mobilité. Tout en respectant la physiologie dé bébé et ses limites. Et jamais en utilisant des techniques dangereuses pour lui.
Très souvent la prise en charge ostéo s’inscrira dans une approche thérapeutique plus globale, avec d’autres thérapeutes et professionnels de santé.
Par exemple, pour les plagiocéphalies, torticolis congénital, il est très fréquent et bien plus efficace de travailler en synergie avec un kinésithérapeute spécialisé.

Syndrome de KISS, que fait l’ostéopathe ?

Nous l’avons vu, dans ce syndrome, il est question d’un blocage crânio-cervical.
Cela est tout à fait possible, voire même assez fréquent sans qu’il y ait d’anomalie congénitale ou de problème médical.
En effet, les positions dans le ventre, et pendant l’accouchement, selon comment ils se déroulent, peuvent amener à diverses tensions.
Faisons le point ensemble sur ces différents évènements.

Pendant la grossesse, il se peut que vous ayez des tensions pouvant amener à des attitudes du bébé provoquant des blocages et des tensions.

Cela n’a rien à voir avec vous, peut-être vous a-t-on déjà dit que vous aviez le bassin trop étroit, trop petit et que si bébé n’a pas de place, il n’y a rien à y faire.
Sachez que ce n’est pas vrai.
Chaque corps de femme peut s’adapter et les variétés anatomiques sont telles que tout est possible. Vos particularités anatomiques ne déterminent absolument pas fatalement les conditions de votre grossesse et de votre accouchement.
Votre corps sait faire.

Alors pourquoi peut-il y avoir des tensions ?

Il y a beaucoup de facteurs qui peuvent amener à des tensions en réalité : opération chirurgicale abdominale (appendicectomie, césarienne etc.), ancienne chute sur les fesses, sur la tête, stress, etc.

Manque de place durant la grossesse ?

Ici, pour vous et le bébé, c’est réellement la sensation que le ventre est très bas, que vous vous sentez qu’il n y a aucune place pour vous et pour bébé au niveau du ventre qui peuvent amener à des positions particulières du bébé.
Et c’est ce sur quoi nous pouvons travailler, nous, ostéopathe. En relâchant les tensions :
au niveau du péritoine,
du diaphragme,
du bassin,
du thorax,
et des cervicales parfois.

L’action n’est pas forcément sur l’utérus ou le bébé mais vraiment sur les structures autour afin d’offrir le plus d’espace possible pour bébé et vous.
En effet, le bébé prend la place qu’il peut et s’adapte. Il se retrouve parfois dans la même position, pendant un temps qui peut être long et son corps retient cette position qui devient pour lui physiologique.

Notre travail à ce moment-là sur votre bébé sera, par des techniques douces, non invasives de lui offrir un point d’appui nécessaire pour pouvoir lui-même prendre conscience que les autres positions sont possibles et agréables.
De plus, libérer les tensions que peuvent provoquer certains blocages est aussi important afin de restaurer une mobilité optimale des cervicales, du bassin etc.

Ensuite, l’accouchement peut aussi présenter son lot de péripéties.
Et parmi elles, l’accouchement et les contractions longues et peu efficaces, la présence d’instruments, peuvent amener à des blocages et des tensions chez les bébés, qui peuvent tout à fait être travaillés avec un ostéopathe.

Il n’y a pas de traitement miracle, et chaque personne, bébé est unique, avec son histoire.
Entourez-vous de praticiens honnêtes qui sauront également vous dire s’ils arrivent au maximum de leurs compétences par rapport au cas précis de votre bébé et vous ré orienter au besoin.

1 https://www.syndrome-kiss.fr/definition/
2 https://syndromedekiss.com/fr/syndrome-kiss/#1547325324434-76265d27-5f59
3 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15819137/

RGO, reflux chez bébé : et si c’était dû à trop d’air absorbé ?

RGO, reflux chez bébé : et si c’était dû à trop d’air absorbé ? | Thierry Payet

Un bébé RGO c’est beaucoup de souffrance pour lui, et pour vous parents.
Les reflux peuvent entraîner beaucoup de difficultés : douleurs, nuits agitées, impossibilité de poser bébé sur le dos -même pour simplement le changer-, trajet en voiture très difficile, etc.

Beaucoup de facteurs peuvent avoir une influence sur l’apparition de reflux et l’augmentation de ceux-ci.

Ici, nous faisons un focus sur l’un d’entre eux seulement : l’air avalé par bébé durant la tétée ou la prise du biberon.

Chez certains bébés, de l’air passe et favorise les régurgitations, mais aussi les coliques.
Quels sont les facteurs qui entraînent cette absorption d’air ?
Position d’allaitement, biberon inadapté, tensions dues à la grossesse ou l’accouchement, frein restrictif buccal, nous allons tous les passer en revue.

Qu’est-ce-qu’un RGO ?

RGO est l’acronyme pour Reflux Gastro Oesophagien, et signifie que du liquide de l’estomac remonte dans l’oesophage.
Le reflux peut être interne ou externe :
externe : il y a des régurgitations associées au reflux.
interne : il n’y a pas de régurgitations, le liquide retourne vers l’estomac. Les parents témoignent de grandes difficultés à diagnostiquer ce type de reflux chez leur bébé. L’absence de régurgitations complique le diagnostic, on parle de reflux silencieux.

Cet événement est dit physiologique pour le bébé et l’adulte dans la plupart des cas lorsque le liquide est évacué de façon passive.
Vers 4-5 mois, le clapet entre l’œsophage et l’estomac devient plus mature. C’est ce clapet qui permet d’éviter les reflux. C’est pourquoi vous entendrez souvent que les reflux passent naturellement vers ⅚ mois et qu’il n’y a rien à faire.

45 à 65% des nourrissons auraient des régurgitations dites physiologiques. (1)

Seulement tous les reflux ne sont pas physiologiques et certains facteurs peuvent les exacerber.
Chez certains bébés, aucune amélioration n’apparaît vers ces fameux ⅚ mois. Peu importe qu’il se tienne assis, marche, soit diversifié ou autre, le RGO lui est toujours là.
A la moindre poussée dentaire, rhume, le RGO flambe de plus belle.
Les différents traitements (inexium, gaviscon, polysilane, mopral, etc.) ne fonctionnent pas toujours. Plusieurs études pointent d’ailleurs leur inefficacité, et le fait que ces traitements sont largement prescrits sans justification médicale. Jusqu’à 82% des prescriptions seraient injustifiées.(2)
Ici, plusieurs pistes devront être explorées. Y compris celle d’une trop grande absorption d’air, mais pas que.
Allergie, seipa, intestin poreux, enzyme, etc.

Bébé RGO et dépression post-partum

Privation de sommeil, stress, culpabilité, tous les facteurs sont réunis pour favoriser l’apparition d’une dépression post-partum.
Beaucoup de mamans témoignent a posteriori avoir eu des difficultés à s’attacher à leur bébé, jusqu’à ce que les symptômes du RGO s’atténuent.
Ce que vous traversez est difficile, ce que vous ressentez est normal. Il est primordial de vous faire accompagner. Tant pour bébé que pour vous.
Consultez pour bébé, mais également pour vous.

Les différents types de RGO

Il faut différencier les types de reflux car la prise en charge, bien sûr, diffère.

La régurgitation simple n’a comme symptôme que celui-ci.
Elle est plutôt bien tolérée, et intervient après les repas, parfois quelques heures après, mais sans effort ni contraction des muscles abdominaux du bébé, contrairement aux vomissements. Cela n’influence ni le poids ni l’appétit du bébé.
Il peut être lié à un trop plein, à un lait trop liquide et/ou à l’immaturité provisoire du système digestif et n’est donc pas inquiétant.
Cela s’observe chez beaucoup de nourrissons, et s’arrête généralement au passage à la position assise, à la diversification alimentaire et à l’acquisition de la marche (3).
Attention néanmoins au lait épaissi et à la diversification alimentaire précoce proposée comme solution au RGO.
Beaucoup de parents témoignent d’une dégradation des symptômes et d’une flambée du RGO. Très probablement car il ne s’agissait pas d’un RGO physiologique. Et que les vraies causes n’ont pas été trouvées, ni traitées.

Régurgitations associées à d’autres symptômes

Elles peuvent être associées à :

  • Des pleurs incessants parfois à distance des repas
  • Bébé se tortille, ne semble pas à l’aise pendant et après les repas
  • Refus de repas
  • Coliques du nourrisson : pleurs, gazs, constipation, difficulté à évacuer les selles ou les gazs, semble faire mal

RGO interne et oesophagite

Parfois, il y a tous ces signes sans régurgitation, c’est-à-dire sans que le liquide n’arrive à la bouche le fameux RGO interne.
Dans ces cas-là, selon l’âge, vous pouvez observer des résidus sur la langue, comme des paillettes ou des tâches sur les dents. C’est le signe de l’acidité de l’estomac qui remonte.
Il est important de traiter l’inflammation que ces RGO peuvent causer, afin d’éviter l’oesophagite.
Parlez-en à votre pédiatre, il n’y a que lui qui peut poser le diagnostic, et qui peut vous indiquer s’il lui semble justifier la prise de médicament.
Néanmoins il existe de plus en plus de réticence à donner des inhibiteurs de la pompe à protons (inexium etc.). Cela peut aggraver l’inflammation. De plus, on constate souvent un effet rebond lors du sevrage : l’inflammation peut réapparaître. De nombreux effets secondaires sont aussi régulièrement signalés par les parents : irritabilité, perturbation du sommeil, etc.

RGO et équilibre acido-basique

Dans l’idée d’une prise en charge complémentaire, vous pouvez aussi en parler à votre naturopathe, diététicienne, ou nutritionniste.
Vous pourrez ainsi avoir des renseignements concrets et applicables sur l’équilibre acido-basique du corps et l’impact de l’alimentation (qui passe par vous si vous allaitez).
Ou encore des produits naturels qui peuvent aider à réduire l’inflammation.

RGO et sténose du pylore

Il y a des signes où il faut être vigilant afin de déceler une sténose du pylore, qui nécessite une opération chirurgicale :

  • vomissement en jet persistant
  • demande continuelle de s’alimenter
  • fatigue associée
  • perte de poids
  • selles plus petites et moins fréquentes
  • déshydratation : observable si bébé pleurs sans larmes (4)

Incidence de l’ingurgitation d’air sur les RGO

La taille de l’estomac d’un bébé est limitée dans les premiers mois de vie. Entre 100 et 150 ml (1).
S’il avale beaucoup d’air pendant les repas, cela limite donc la quantité de lait qu’il peut ingérer.
Ce qui explique pourquoi parfois vous avez l’impression qu’il a peu tété, ou pris peu de lait dans son biberon et pourtant il régurgite, semble avoir un trop plein et être inconfortable.

Mais pourquoi l’air passe ?

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles l’air peut passer pendant le repas :

  • positions de bébé et du parent qui donne à manger
  • tensions liées à la grossesse ou l’accouchement qui influent sur la succion
  • accessoires, biberons peu adaptés
  • freins restrictifs buccaux

L’importance des positions pour le repas

Il y a donc deux positions : la vôtre parent et celle de votre bébé.

Les bébés RGO ne s’apaisent pas nécessairement au sein, et ne savent pas toujours téter jusqu’à satiété.Ils peuvent se cambrer et se détourner du sein lors de la tétée.
En cas de forme sévère bébé associe la tétée à la douleur.
A contrario un bébé dont l’œsophage est irrité peut vouloir téter très fréquemment : le passage du lait soulage momentanément l’irritation. Malheureusement ce soulagement est passager et va entraîner de nouveaux reflux.

Trouver la bonne position

Pour l’allaitement, privilégiez la position BN.
Mettez-vous en position semi assise, contre un mur par exemple avec un coussin dans le bas du dos. Bébé vient se poser aligné verticalement contre vous, ventre contre ventre, les mains libres.
Nous parlons de “position BN” mais il s’agit en réalité bien de bien plus qu’une position.
Le biological nurturing, ou l’allaitement instinctif, est en réalité une approche intégrant notamment une position d’allaitement physiologique.
Nous vous recommandons cette position en cas de RGO car la bouche n’est pas en dessous du mamelon, ce qui est plus confortable pour bébé pour recevoir le lait. Et qui lui permet de contrôler lui-même le flux de lait.

En cas de RGO, nous vous recommandons fortement de rencontrer une consultante en lactation IBCLC. Qui pourra vous accompagner bien au-delà d’une simple position d’allaitement.

Lorsqu’il y a des reflux, il faut limiter les positions où bébé se retrouve en complètement à l’horizontale.
A l’inverse, la position verticale complète, n’est pas non plus recommandée car pour prendre le biberon, bébé devra être en hyper extension.

Ainsi, vous devez trouver une position entre les deux, où vous sentez que bébé et vous êtes confortables.
Les lèvres de bébé doivent être retroussées et sa bouche ouverte en grand pour favoriser une bonne prise du biberon.
La taille de la tétine et son débit doivent également être adaptés.

Les alternatives au biberon

Il existe d’autres contenants que le biberon. Selon l’âge de votre bébé vous pouvez utiliser des contenants du type verre, tasse 360, softcup, etc.
En plus de limiter l’absorption d’air, cela a pour utilité de faire fonctionner différents muscles et fonctions du système psychomoteur de votre bébé.

Là encore nous vous conseillons de vous faire accompagner d’une consultante en lactation IBCLC. Si elle est effectivement experte sur le sujet de l’allaitement, elle accompagne également les bébés qui prennent le biberon.
En effet, l’approche doit rester la même que pour l’allaitement, c’est-à-dire physiologique.
Quantité, rythme, contenant, tout ça peut être adapté à la physiologie de votre bébé, pour notamment limiter ses reflux.

Grossesse et accouchement : quel lien avec la succion chez bébé ?

Parfois, les tensions provoquées par l’accouchement ou accumulées pendant la grossesse peuvent être responsables d’une succion inefficace. Qui peut quant à elle amener à l’absorption d’air pendant la tétée ou les biberons.
Chaque grossesse et chaque accouchement est différent, c’est pourquoi nous aurions du mal à vous donner une explication qui serait applicable pour toutes et tous.
Néanmoins voici quelques facteurs qui expliquent l’apparition de troubles de la succion chez le bébé.

Grossesse et place in-utero

Consulter durant votre grossesse permet d’éviter que vous ne vous sentiez à l’étroit dans votre propre corps. Difficultés à respirer, diaphragme comprimé, trouble du transit tel que la constipation, douleurs insupportables au niveau du dos, etc.

Il est important de travailler sur toutes les tensions qui peuvent restreindre l’espace et la place tant pour vous que pour bébé. Cela va souvent de pair avec la sensation que bébé est un peu à l’étroit et qu’il se retrouve toujours dans la même position.
Celle-ci devient alors sa position de confort qu’il peut tenir parfois pendant 4-5 mois. A l’image d’un gâteau qui prend la forme du moule, le bébé se positionne aussi par rapport à l’espace et à la place qu’il peut prendre et s’adapte donc aux tensions présentes s’il y en a. En sortant de son cocon, il garde toujours en tête cette même position, un peu comme une mémoire, une empreinte. C’est pourquoi on observe généralement un côté préférentiel dans les rotations de tête, sans pour autant qu’il soit systématiquement bloqué.
Si ces positions ont vraiment été contraignantes on observe alors une attitude en banane, en virgule ou en C.
Cela dépend de plusieurs facteurs, néanmoins, si vous observez ces choses chez votre bébé, parlez-en à votre pédiatre, et à votre ostéopathe.

Ces tensions peuvent avoir une incidence directe sur la succion de bébé, et donc sur la quantité d’air qu’il avale.

Contraintes lors de l’accouchement

En ce qui concerne l’accouchement, il existe également plusieurs raisons pour lesquelles des tensions peuvent apparaître.
Si l’accouchement a été long, difficile pour vous, que bébé s’est retrouvé coincé au niveau de la tête dans votre bassin, qu’il y a eu utilisation d’instruments, cela peut provoquer des tensions perturbant diverses fonctions dont la succion.

Que fait l’ostéopathe ?

Son travail manuel permet aux différentes structures de retrouver une mobilité optimale
afin, entre autres, d’assurer un bon fonctionnement de la succion.
C’est notamment le cas de la langue, la mâchoire, les cervicales, le bassin, et les thoraciques.
Le but est aussi de “déprogrammer” chez le bébé à la fois la ou les positions gardée(s) pendant la grossesse (si elles ont été contraignantes) et celle pendant l’accouchement en lui proposant des points d’appui. Ces points d’appuis lui permettent de prendre conscience que d’autres positions sont possibles, et bien acceptées également.
Ces techniques sont douces, et respectent la physiologie de votre bébé. Elles ne sont pas invasives et c’est réellement bébé qui avec les points d’appuis va chercher d’autres positions et libérer ses tensions.
Ce n’est jamais nous ostéopathe qui lui imposons.

Hyperextension et RGO : le cercle vicieux

Si l’hyperextension peut entraîner l’apparition de reflux, le reflux peut quant à lui augmenter cette hyperextension. Pour casser ce cercle sans fin, il est important de consulter et de vous faire accompagner.

La problématique des freins restrictifs buccaux

Un frein restrictif buccal peut entraîner des problèmes de succion, et donc de reflux.

Qu’est-ce qu’un frein restrictif buccal ?

Il existe des membranes de tissu conjonctif ou fascia appelées frenulum, qui sont présentes sous la langue, au niveau des joues et des lèvres.
Ces fascias sont supposés être souples, élastiques, mobiles et permettent ainsi une bonne fonction de la langue, des lèvres et des muscles des joues.
Une fonction optimale de ces structures permet à bébé d’avoir une succion efficace, et limite, entre autres, le passage de l’air pendant le repas.
Cependant, il arrive que ces fascia soient rigides, et limitent alors grandement la mobilité : la succion perd en efficacité.
Nous parlons alors de frein restrictif.

Frein de langue, lèvre ou joue et RGO

Ces freins restrictifs buccaux peuvent amener à une succion inefficace, favorisant le passage de l’air pendant le repas, ce qui augmente le risque de RGO.

Si votre bébé présente des freins restrictifs buccaux, une prise en charge pluridisciplinaire sera alors nécessaire. D’une part pour poser le diagnostic, préparer à une éventuelle frénotomie, et en post-op.

Entourez-vous d’une équipe experte du sujet, qu’il s’agisse d’un ORL ou dentiste pour le diagnostic, d’un thérapeute manuel (ostéopathe ou chiropracteur) pour libérer toutes les tensions, d’une consultante en lactation IBCLC, d’un orthophoniste, etc.

1 https://www.pediatre-online.fr/nourrissons/le-reflux-gastro-oesophagien-rgo-du-bebe-et-du-nourrisson-quest-ce-que-cest/

2 https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/dossiers-de-l-allaitement/2031-da-131-le-point-sur-le-reflux

3 https://www.ameli.fr/haute-garonne/assure/sante/themes/rgo-nourrisson/definition-causes

4 https://www.aboutkidshealth.ca/fr/Article?contentid=2&language=French

Anxiété et Ostéopathie

Anxiété et Ostéopathie | Thierry Payet

L’ostéopathie… c’est pour les maux de dos n’est-ce pas ?

Eh bien, oui, ça l’est. Mais ce n’est qu’effleurer la surface…

Mal au dos…? Ostéopathie

La douleur du cou…? Ostéopathie

Coude de tennis…? Ostéopathie

Arthrite…? Ostéopathie

Douleur à la hanche…? Ostéopathie

Orteil douloureux…? Ostéopathie… ou chaussures neuves !

je pourrais continuer ! Ce ne sont là que quelques-unes des affections articulaires et musculaires les plus courantes que les ostéopathes traitent.

Qu’en est-il de l’anxiété? Qu’en est-il de ce qui se passe dans notre cerveau et notre système nerveux ? Ostéopathie.

L’ostéopathie peut aider à réduire l’anxiété et son impact sur le corps.

Qu’est-ce que l’anxiété ?

Se sentir nerveux, stressé ou inquiet est une réaction tout à fait normale à une situation où nous nous sentons sous pression, comme cet entretien d’embauche ou cette présentation de travail ou un rendez-vous à l’aveugle, un vol que vous devez prendre. Ces sentiments de nervosité disparaissent généralement après la fin de la situation particulière.

Mais pour ceux qui souffrent de troubles anxieux, les sentiments d’anxiété, de peur, de peur et d’inquiétude demeurent, ne s’éteignent jamais. Ceux qui souffrent d’anxiété vivent constamment en « mode combat ou fuite ». Cela commence à affecter votre vie de tous les jours.

C’est essentiellement de l’anxiété dans une très petite coquille de noix!

Alors, comment un ostéopathe peut-il aider avec l’effet de l’anxiété ? L’ostéopathie est là pour vous aider à gérer les effets de l’anxiété sur le corps, en espérant réduire le stress et vous mettre sur la bonne voie pour vous libérer de son emprise.

1) Maux de tête

L’augmentation des niveaux d’hormones de stress provoque une tension musculaire, affectant le haut des épaules et les muscles du cou et de l’arrière du crâne. Cela provoque des « nœuds » qui vous font vous sentir raide, limitant la mobilité des articulations du haut du dos et du cou.

L’ostéopathie se concentre sur l’amélioration du flux sanguin vers les muscles en utilisant des techniques de tissus profonds pour desserrer ces «nœuds» qui, avec la manipulation, réalignent la colonne vertébrale et, boum… améliorent la mobilité. Génie!

2) Oppression thoracique

Les crises d’anxiété augmentent les rythmes cardiaque et respiratoire. Toute la respiration dans cet état proviendra de votre poitrine, ce qui peut provoquer des douleurs et une oppression thoracique. Un ostéopathe peut travailler avec vous sur des exercices de respiration profonde et vous aider à étirer et détendre les muscles tendus autour du cou, de la poitrine et du diaphragme.

3) Insomnie

Le stress et l’inquiétude constants peuvent rendre impossible de «s’éteindre», ce qui peut en fait augmenter les sentiments d’anxiété… exactement ce dont vous avez besoin! Une partie vitale de notre système nerveux sympathique, également connu sous le nom de système nerveux de fuite ou de combat, est située de chaque côté de notre colonne vertébrale, entre les omoplates jusqu’au bas du dos. Ainsi, un ostéopathe peut rechercher tout problème dans cette zone, qui peut se présenter comme une zone de spasmes musculaires, et il s’efforcera de rééquilibrer le problème. Avoir un massage doux dans cette zone du système nerveux de combat ou de fuite peut être profondément relaxant.

Les ostéopathes utilisent également une technique pour encourager l’activation de cette partie du cerveau et du bas du dos appelée système nerveux parasympathique, ou notre système nerveux de repos et de digestion. Ces techniques sont utilisées pour aider à provoquer un sentiment de relaxation permettant à votre respiration et à votre rythme cardiaque de ralentir.

L’anxiété peut être traitée, c’est juste une question d’explorer la meilleure approche pour vous.

Les changements de mode de vie peuvent être un bon point de départ, de petits pas valent mieux que de rester immobile.

Essayez d’éliminer certains choix malsains tels que :

  • De l’alcool
  • Fumeur
  • Caféine
  • Les aliments gras

Introduisez des remèdes naturels comme :

  • Ostéopathie
  • Parler Thérapie
  • Dormir suffisamment
  • Méditation
  • Rester actif et faire de l’exercice
  • Manger des aliments sains

L’anxiété est plus qu’une simple « sensation de nervosité », elle affecte votre corps dans son ensemble. Considérez l’ostéopathie comme l’un de vos outils disponibles pour vous aider à gérer votre anxiété. Les ostéopathes considèrent et traitent votre corps et votre esprit comme un tout connecté.

Bien que l’anxiété ne disparaisse pas complètement, en particulier dans les cas graves, vous pouvez apprendre à mieux la gérer et à vivre une vie heureuse et saine. Reste positif!!

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