Maladie de Creutzfeldt-Jakob

Maladie de Creutzfeldt-Jakob : facteurs de risque, diagnostic | Thierry Payet

Affection neurodégénérativela maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) est une pathologie rare et fatale du système nerveux central qui se caractérise par une démence associée à divers troubles neurologiques.

Fils évolution est rapidement et systématiquement fatale. [1]

Quels sont les facteurs de risque liés à cette maladie ? Comment diagnostiquer cette pathologie ? Quels sont les traitements possibles ?

Médicalib vous en dit plus à ce sujet.

Cet article, destiné au grand public, s’appuie sur les données scientifiques disponibles sur le sujet traité, à sa date de mise à jour.
Il n’a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin.


JE – Maladie de Creutzfeldt-Jakob : de quoi parle-t-on ?

La maladie de Creutzfeldt-Jakob est la plus fréquente et la plus connue des maladies à prionségalement référencées sous le nom d’“encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles (ESST)”.

La maladie de Creutzfeldt-Jakob se développe chez l’adulte à la suite de l’accumulation dans le cerveau d’une protéine infectieuse  : la protéine prion (PrPC). Mal conformée, cette dernière s’accumule dans les neurones et les conduit à leur mort.

On se distingue trois formes de maladie de Creutzfeldt-Jakob (MJC) [2] :

MCJ SPORADIQUE (85% des cas)

Cette forme est la plus courante et touche chaque année 1 personne sur 1 million dans le monde.

MCJ FAMILIALE (5 à 15% des cas)

Cette forme est souvent héréditaire et débute généralement à un âge plus précoce que la MCJ sporadique. Elle est due à une mutation du gène de la protéine prion PrPC.

Bon à savoir “La forme familiale de la MCJ est héritée sous forme d’une maladie dominante autosomique. Cela signifie que la mutation ne se trouve pas sur les chromosomes sexuels (X ou Y) et qu’un seul gène de la maladie, provenant d’un des parents, est requis pour que la maladie se développe.” [3]

MCJ ACQUISE (moins de 1% des cas)

Cette troisième forme peut être due :

  • à la consommation de bœuf contaminé (variante de la MCJ)
  • à une contamination via un matériel ou un instrument médical non stérile (MCJ iatrogène)
Bon à savoir A ce jour aucun cas de MCJ n’a été signalé dans lequel elle aurait été transmise par des contacts occasionnels ou prolongés avec des sujets malades.

II- Maladie de Creutzfeldt-Jakob : facteurs de risque

PARMI LES FACTEURS FAVORISANTS LA SURVENUE DE CETTE PATHOLOGIE, ON RECENSE :

MCJ SPORADIQUE Etiologie inconnue
Touche généralement des personnes de plus de 40 ans, surtout autour de 65 ans.
MCJ FAMILIALE Mutation du gène de la protéine prion, la mutation E200K
MCJ ACQUISE Exposition à un matériel contaminé générant une infection.


III- Maladie de Creutzfeldt-Jakob: symptômes

PARMI LES SYMPTOMES, ON RECENSE :

  • symptômes dépressifs ou anxieux, irritabilité, manque d’hygiène, fatigue, troubles du sommeil…
  • détérioration progressive des fonctions cognitives : confusion, trouble de la mémoire, trouble de l’orientation, trouble du langage
  • spasmes involontaires des muscles (myoclonie) qui surviennent en général 6 mois après le début des symptômes
  • troubles de la vue : baisse de l’acuité visuelle
  • troubles de l’équilibre : démarche ébrieuse
  • tremblements
  • perte de coordination musculaire (ataxie)
  • crises épileptiques
Bon à savoir Selon les individus, les symptômes peuvent se développer progressivement ou de façon soudaine.
Certaines personnes peuvent ne présenter aucun symptôme pendant 10 à 20 années après avoir contracté la vMCJ. [4]On observe en règle générale une atteinte progressive des muscles respiratoires pouvant augmenter le risque de déclaration d’une pneumonie.


IV- Maladie de Creutzfeldt-Jakob: diagnostic

Le diagnostic de la maladie de Creutzfeldt-Jakob n’est pas toujours évident dans la mesure où d’autres affections peuvent entraîner des symptômes similaires.

EXAMEN CLINIQUE ET INTERROGATOIRE SUJET JEUNE
Interrogatoire : consommation de viande bovine transformée dans des pays où la maladie de la vache folle a été observée?
SUJET ÂGÉ
*évaluation des fonctions cognitives
*évaluation motrice : présence de saccades involontaires ? instabilité de la marche ?
MII permet de détecter des changements caractéristiques du cerveau y compris certains qui se produisent uniquement chez les personnes atteintes de la vMCJ
PONCTION LOMBAIRE prélèvement et analyse du liquide céphalorachidien afin de détecter la présence éventuelle de prions
ÉLECTROENCÉPHALOGRAPHIE (VOIR) recherche des anomalies caractéristiques de l’activité électrique du cerveau, qui se produisent chez 70 % des personnes atteintes de la MCJ.
NB : des changements sont observables à la fin de la maladie
ANALYSE D’URINE permet de détecter la présence éventuelle de prions dans le cas d’une vMCJ
BIOPSIE APRÈS LA MORT une autopsie est essentielle pour confirmer le diagnostic et le type de maladie à prions.


V- Maladie de Creutzfeldt-Jakob : traitement

A ce jour, aucun traitement ne permet de traiter cette maladie mais des médicaments peuvent être prescrits afin de soulager certains symptômes.

NOUS – Maladie de Creutzfeldt-Jakob : pronostic

“La plupart des personnes souffrant de MCJ meurent dans les 6 à 12 mois après l’apparition des symptômes. La survie des patients à 2 ans est d’environ 10 à 20 %. Les personnes atteintes de la vMCJ survivent généralement pendant environ 18 mois. La cause de décès est souvent une pneumonie.”[5]


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Sources :

  • [1] Maladie de Creutzfeldt-Jakob – Santé publique France
  • [2] Maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) Manuel MSD – juin 2020
  • [3] Maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) Manuel MSD – juin 2020
  • [4] Maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) – Manuel MSD – juin 2020
  • [5] Maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) – Manuel MSD – juin 2020
  • Maladies à prions / Maladie de Creutzfeldt-Jakob – Inserm – MAJ 3 mai 2021
  • Les maladies à prions : causes, mécanismes biologiques, symptômes, diagnostics et traitements – ICM
Palpation des différentes profondeurs du cerveau Liem Health Blog

Palpation des différentes profondeurs du cerveau Liem Health Blog | Thierry Payet

Vous devez évaluer quand et dans quelle région la compression s’est produite. Les causes suivantes peuvent expliquer la compression :

– Compression prénatale (utérus, bassin, cordon ombilical ?).

– Périnatal (accouchement au forceps/compression sacrée).

– Manipulation postnatale.

– Traumatisme postnatal (coups/impact, contusion, interventions chirurgicales).

– Traumatisme affectant l’adulte (coup du lapin, traumatisme émotionnel)

L’approche à partir de maintenant consiste à équilibrer les schémas de tension spatio-temporels correspondants et à permettre la libération des tissus.

Palpation : position du système nerveux central (cerveau et moelle épinière). La tâche ici, contrairement à l’évaluation des mouvements de croissance, consiste à évaluer la position du système nerveux central. On distingue les postes suivants :

1 « Ascensionné » – cerveau « descendu »

2 Rétroposition globale

3 Antéposition globale

Déroulement de la palpation : Le patient est couché sur le dos et détendu, laissant suffisamment d’espace à la tête de la table de traitement pour les avant-bras ou les coudes du praticien (selon la prise particulière utilisée pour le contact). Cela permet la création du point d’appui approprié sans aucun effort supplémentaire lors de la palpation elle-même. Si vous le souhaitez, vous pouvez aider le patient à obtenir une meilleure relaxation en plaçant un support sous les genoux du patient ou en levant les pieds du patient.

  • Praticien : Avant de prendre contact, centrez-vous comme décrit précédemment (voir ‘Préparation’ ci-dessus).
  • Position des mains : placez doucement les doigts de chaque main de chaque côté des os pariétaux avec un léger contact. Vos pouces doivent se toucher, au-dessus de la suture sagittale, de manière à créer un point d’appui. (Voir Figures 31.7-31.9)

Une fois que vous avez pris le contact particulier, attendez de découvrir quelles informations sur la position du système nerveux central vous parviennent. Les positions suivantes – illustrées ci-dessous – peuvent être trouvées. (Les figures représentent une forme idéalisée. Différents types de rotation et de variation latérale sont également possibles.) Dans le développement embryologique, le SNC exécute des mouvements de développement comme démontré (par exemple) par Blechschmidt. La palpation doit évaluer les informations que nous recevons sur le cerveau et la moelle épinière concernant leur position. Toutes ces positions sont associées à certains points charnières, autour desquels s’opèrent des développements de mouvement. Au fur et à mesure que la palpation progresse, nous pouvons construire des points d’appui relatifs à ces points et établir des relations avec d’autres développements d’organes dans le corps ainsi qu’avec des états émotionnels.

Patient Ostéopathie Active • Blog Liem Health •

Patient Ostéopathie Active • Blog Liem Health • | Thierry Payet

Outre le traitement physique, la formation ostéopathique comprend également d’autres sujets de promotion de la santé, notamment l’activité physique, le mode de vie et la nutrition (Van Dun et al. 2016, Mistry et al. 2018).

Les changements dans ces domaines favorisent le rétablissement complet des patients en améliorant les stratégies d’adaptation individuelles. Techniques d’ostéopathie active

Approches de l’ostéopathie patient-active

  1. Approche active orientée fascia

Un mode de vie sédentaire affecte l’élasticité du tissu conjonctif en contribuant à une orientation multidirectionnelle des fibrilles et donc à une résistance transversale élevée. Dans le même temps, la capacité à établir des connexions physiques et électriques est réduite. Ces processus sont inversés par l’activité physique.

L’approche active orientée fascia selon Schleip et Müller comprend le remodelage du fascia (=réaction du réseau de fibres de collagène aux stimuli mécaniques), le recul du fascia (=retour élastique des tissus par l’exercice actif), l’étirement dynamique (exercices à long terme qui augmentent le fascia élasticité) et la conscience des fascias (pour aiguiser la conscience du corps) comme principes centraux. Surtout, le remodelage des fascias et la structure du tissu conjonctif en général peuvent être influencés positivement par un entraînement actif des fascias, qui est effectué régulièrement 1 à 2 fois par semaine (Schleip et Müller 2013).

  1. Images mentales et exercices intégrés

La conscience intéroceptive du corps, y compris la perception de la position des parties du corps dans l’espace, est générée par le système musculo-squelettique. Ces connaissances doivent être transmises au patient et intégrées dans un travail corporel pratique et expérientiel (Calsius et al. 2016).

Il a été démontré que l’imagerie mentale ou l’imagination en tant que méthode d’entraînement a un effet positif sur les performances motrices et cognitives, activant le cerveau de la même manière que l’exercice physique.

Cette méthodologie combinée à un traitement manuel et à des exercices actifs est capable d’améliorer le contrôle de la douleur, la motricité et la stimulation des motoneurones et des aspects non moteurs de la performance. De plus, cela peut renforcer la confiance en soi et réduire les peurs (Abraham et al. 2020).

L’ostéopathie travaille déjà avec des images mentales (Dorko 2003, Minasny 2009), par exemple lors du déroulement du fascia. Le tissu conjonctif est lentement enduit tandis qu’en même temps un exercice d’imagination est effectué dans le but d’améliorer l’intéroception. Une attention particulière est portée à l’entraînement de la perception d’une tension myofasciale à relâcher ou d’un mouvement moteur à effectuer.

La technique se déroule comme suit : L’ostéopathe donne une légère résistance au mouvement, qui est perçue par le patient grâce à la « transmission manuelle » active et douce. Les thérapeutes peuvent mettre la main sur la région touchée pour fournir un soutien (Dorko 2003). Cette méthode dite de work-in, en combinaison avec des images mentales ou seule, peut favoriser l’état de relaxation médié par le système nerveux parasympathique (Wallden 2012).

  1. activité physique basée sur la pleine conscience

Comme décrit ci-dessus, l’ostéopathie fonctionne avec l’intéroception, ce qui nécessite une certaine attention (de votre propre corps). Pour un traitement réussi, les thérapeutes et les patients doivent agir avec le même soin. Le terme pleine conscience signifie ici attirer doucement l’attention sur les perceptions expérientielles actuelles, telles que les pensées, les émotions et les sensations, sans les évaluer (Liem et Lunghi 2021). Dans la pratique ostéopathique, simultanée à la pratique basée sur la pleine conscience, « les oscillations, les vibrations et les chocs myofasciaux et neurogènes spontanés sont utilisés pour soulager le stress et restaurer l’homéostasie du corps » (Comeaux 2005, Liem et Lunghi 2021).

  1. Gamification et résolution de problèmes dans l’approche dyadique interactive

Les systèmes de perception corporelle fournissent au cerveau des informations qu’il utilise pour former une image de l’environnement externe et interne et lors de la planification et de la réalisation d’activités ultérieures. Le développement des maladies est en partie causé par des erreurs dans le traitement et l’intégration des signaux corporels multisensoriels, ce qui conduit à des processus de régulation physiopathologiques.

La gamification ou la playification fait référence à l’application d’éléments typiques du jeu dans un contexte non ludique. Cela crée une atmosphère de résolution de problèmes axée sur le patient et axée sur l’équipe, dans laquelle les défis peuvent être résolus de manière axée sur les tâches.

Par exemple, les ostéopathes peuvent utiliser des métaphores pour décrire une technique de routine pour sous-corticaliser des informations. Cependant, une attention stricte doit être portée à l’utilisation d’un vocabulaire approprié pour éviter le catastrophisme. Dans l’ensemble, l’attention est portée sur le mouvement et non sur l’activation des muscles individuels. Cela favorise à son tour l’interoception, ce qui empêche la dérégulation par le cerveau.

Les PAOA sont également basés sur la relation entre la personne traitante et la personne traitée et créent un environnement sûr pour initier des changements de comportement (Liebenson 2018). Cette relation peut être approfondie par une approche dyadique interactive.

Conclusion

Les approches présentées incluent des stratégies motrices, cognitives et comportementales. Sur la base de ces résultats, Lunghi et ses collègues proposent d’intégrer ces stratégies dans l’approche ostéopathique patient-active, car cela peut déclencher un remodelage neuromyofascial et tissulaire, moduler l’image et la perception corporelles et mieux gérer le stress.

En résumé, les PAOA peuvent apporter une contribution importante aux soins centrés sur le patient et à l’amélioration de la collaboration interprofessionnelle. Cependant, de futures études et des ateliers de consensus sont nécessaires pour développer un cadre commun pour une pratique ostéopathique fondée sur des preuves qui inclut le patient en tant que partie active du traitement (Lunghi et al. 2022).

Cupping Therapy... The Trending Holistic Therapy

Cupping Therapy… The Trending Holistic Therapy | Thierry Payet

Superstars such as Michael Phelps, Gwyneth Paltrow, Chris Martin and Jennifer Anniston have all been pictured sporting suction marks from cupping therapy, it is clear from this that there has been somewhat a resurgence in popularity in the ancient therapy, but « What is cupping therapy? », « What does it do? » and « Does it Hurt? ». In the post we aim to answer all this questions.

History of Cupping

Cupping therapy has been around for approximately 5000 years, and is believed to have been founded by the Egyptians but became popular by the Chinese. Similar to acupuncture and acupressure, it is believed that to relieved certain symptoms and conditions it should be applied to key point within the body. It is believed to have a wide range of benefits for your health and wellness. Some of these benefits included muscle relaxation and improving immunity.

What is Cupping?

Cupping also known as « Ventosa » is a practice where someone places various « cups » on different parts of the body to create a beneficial reaction. The traditional technique is to use fire to create a vacuum on the cup but now more commonly used is the vacuum cup where a pump gun is used to create suction. The suction effect created raises the skin and draws blood and toxins to the surface. Cupping is used commonly throughout the Middle East, Europe and Asia to treat a variety of conditions such as;

  • Swelling

  • Chronic Pain

  • Inflammation

  • Rheumatism

  • Migraines

  • Bronchitis

  • Common Cold

What to Expect during Cupping?

The vacuum cups (Which we use) can be pumped to different strengths dependant on the individuals needs. Initially, when the cups are first placed on the chosen area and « pumped », there will be a pulling sensation, which can be uncomfortable but not painful. After a few minutes, there can be some small tingling sensations where the cups are placed as the fluids under the fascia are drawn to the surface of the skin. The cups can be removed at anytime if you feel too uncomfortable. Usual the cups are left in place for approximately 5-10 minutes. The « bruising » or « cupping » marks begin to form after about two minutes of static cupping. The area will feel warm but not painful. The normal cupping mark appears in small clusters of pinpricks that are red or pink. The bruise will usually disappear between 3-10 days depending on the level of bruising. These bruises are not usually painful, they look worse than they are. There are varied reports on how cupping effects different people. It usually depends on the reason they’re doing the treatment. The most common reported feedback is the feeling of relaxation in the muscles and in ones self.

https://youtu.be/25MsxtpoQsQ

Cupping Massage

Cupping massage is a form of deep tissue massage that doesn’t facilitate the use of hands, and instead uses a cup and a pump gun to achieve the therapeutic effect. Whilst Cupping is usually static with the typical application of the cups between 5-10 minutes, massage cupping allows the movement of the cups with limited static time.

The point of this therapy is to get the blood flowing and unblock the lymphatic system. It works by drawing up stagnant blood from the tissues and moving it to the natural exit points in the body. The lymphatic system is then activated and will help by mobilising the waste for excretion from the body.

Typically, massage cupping can be used together with manual manipulation to achieve an increase in the range of motion. For Athletes, it is used after exertion to relax the deep tissues and assist in the build up of lactic acid which causes muscle pain (or the DOMS).

https://youtu.be/rZ__V-wmlF8

#LowBackPain #cupping #SportsInjury #SportsMassage #Pain #Stress #Relaxation #PainRelief

ECG électrocardiogramme pathologie cardiaque cœur examen

Qu’est-ce qu’un électrocardiogramme ou ECG ? | Thierry Payet

Tracé de l’activité électrique du cœur, obtenu grâce à une électrocardiographie (ECG), l’électrocardiogramme permet “de détecter des anomalies de rythme, de la conduction de l’influx nerveux, ou certaines maladies cardiaques”. [1]

Dans quels cas cet examen est-il indiqué ? Comment se déroule l’examen ? Comment interpréter un électrocardiogramme ?

Medicalib vous en dit plus à ce sujet.

Cet article, destiné au grand public, s’appuie sur les données scientifiques disponibles sur le sujet traité, à sa date de mise à jour.
Il n’a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin.


I – ECG : dans quel cas cet examen est-il prescrit ? 

La réalisation d’un ECG peut avoir lieu :

  • ECG au repos : le patient est en position allongée et l’examen dure 5 minutes en moyenne. C’est l’examen le plus courant.
  • ECG d’effort : le patient est installé sur un vélo ergonomique ou sur un tapis roulant et l’examen dure environ 30 minutes. Ce dernier permet d’évaluer la résistance du cœur à l’effort.
  • ECG ambulatoire les arythmies ne se manifestent que pendant quelques minutes par jour, aussi un ECG de longue durée (24 à 48h) peut être préconisé dans certains cas.

II – Les différents types d’ECG ?

Il existe différents types d’ECG :

  • lors d’un examen clinique de routine chez des patients d’âge moyen et chez des personnes âgées afin d’avoir des valeurs de référence.
  • en cas de suspicion d’une maladie cardiaque
  • pour vérifier l’état du cœur en amont d’une chirurgie ou d’un traitement
  • pour surveiller les effets d’un traitement sur le cœur
  • pour surveiller certaines maladies : insuffisance cardiaque, insuffisance coronaire…

III – ECG : déroulement de l’examen

L’examen réalisé est indolore. Il peut se faire à l’hôpital, à la clinique ou au cabinet du médecin.

Des capteurs (électrodes) autocollants sont placés sur les poignets, les chevilles et le thorax du patient. Des fils électriques sont fixés sur les électrodes et reliés à un électrocardiographe.  Cet appareil enregistre l’information et la transpose sous forme de représentations graphiques. Chaque tracé montre l’activité électrique du cœur sous différents angles.

Afin que l’impression de l’électrocardiogramme soit précise et que les résultats soient facilement interprétables, il est essentiel que les électrodes soient rigoureusement positionnées sur le patient. 

  • Vérification de la date de péremption des électrodes
  • Vérification de la peau du patient : la zone doit être propre, nettoyée avec de l’alcool et sans poils afin de garantir une parfaite adhésion des électrodes et de garantir un signal optimal
  • Demander au patient de mettre de côté montre, bijoux, objets métalliques, téléphone portable…
  • Demander au patient de se détendre, de respirer normalement, de ne pas bouger ni parler

Rigueur et méthode sont indispensables pour une bonne analyse des résultats. Avant tout, il s’impose donc de :

  • rassembler toutes les informations concernant la personne sur qui est pratiqué l’ECG : antécédents, âges, sexes, origine ethnique, médication…
  • déterminer si l’examen s’est déroulé dans les meilleures conditions (vérification des valeurs de la vitesse de déroulement du papier – 25mm/s -, de l’amplitude -mV/10 mm, ainsi que de la présence de 12 dérivations)

Une fois ces éléments considérés, l’analyse des résultats consiste à vérifier :

  • la fréquence cardiaque : recherche d’une éventuelle tachycardie (battements trop rapides) ou d’une bradycardie (battements trop lents).
  • le rythme cardiaque : contrôle du rythme sinusal.
  • l’intervalle PR : donne une indication sur une éventuelle présence d’un “trouble de la conduction au niveau du nœud atrio-ventriculaire et dans de rares cas, au niveau du système His-Purkinje”[3].
  • l’intervalle QT : contrôle de son caractère. Une valeur supérieure à 440 ms chez les hommes et 460 ms chez les femmes peut être révélatrice d’une pathologie de type : syndrome de Romano-Ward, syndrome de Jervell, Hypertrophie du ventricule gauche, acidocétose diabétique, maladie liée à la Thyroïde…
  • Axe électrique cardiaque : les dérivations D1 et aVF doivent normalement être positives.
  • Altération du segment ST : “permet de déterminer la présence d’une cardiopathie ischémique.  L’altération se manifestera par une élévation ou une dépression de ce segment.”
  • Évaluation de toutes les ondes et de tous les intervalles : dernière étape de lecture.
Bon à savoir L’électrocardiogramme doit généralement être associé à des examens cliniques et biologiques pour permettre de confirmer ou infirmer un diagnostic.

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Sources :

  • [1] Électrocardiogramme (ECG) – Centre Cardiologique de l’Ouest Lyonnais
  • [2] Électrodes de l’électrocardiogramme – My EKG – le site web de l’électrocardiogramme
  • [3] Comment lire un ECG ? – MediProStore by Schiller
  • Électrocardiographie (ECG) – Le Manuel MSD – MAJ juillet 2021
  • Électrocardiogramme (ECG) – Société canadienne du cancer
  • Électrocardiogramme (ECG) – Fondation suisse de cardiologie
covid séquencage

génome patients | Thierry Payet

Au-delà des facteurs de risque déjà identifiés, comment mieux prédire si une personne peut développer une forme grave de la Covid-19 suite à l’infection par le SARS-CoV-2 ? Une nouvelle étude, publiée dans la célèbre revue scientifique Nature, vient répondre en partie à cette question, grâce au séquençage du génome de plus de 50 000 patients ayant patients ayant contracté le SARS-Cov-2.

covid séquencage

Covid-19 et séquençage du génome des patients

Les formes sévères de la Covid-19 nécessitent une hospitalisation en soins intensifs, et dans les formes les plus graves une admission en réanimation avec la mise en place d’une respiration artificielle. Si la campagne de vaccination et la mise au point de quelques traitements ont permis au fil des mois de réduire la proportion de ces formes graves, il reste capital pour les médecins de prédire dès l’infection l’évolution vers une forme sévère de la maladie.

Plusieurs facteurs de risque ont clairement été identifiés dès le début de l’épidémie, mais ils ne suffisent pas toujours à expliquer les cas graves. En effet, il reste une certaine proportion de patients jeunes, sans problèmes de santé apparents, qui évoluent vers une forme sévère après l’infection par le SARS-CoV-2. Comment identifier au plus tôt ces patients afin de les prendre en charge le plus précocement possible ?

Des facteurs de prédisposition génétique aux formes sévères de la Covid-19

Résoudre cette question constitue un enjeu important dans le contrôle de l’épidémie de la Covid-19. Une récente étude vient apporter des données importantes pour y répondre. Les chercheurs ont séquencé le génome de 7 491 patients ayant été admis en soins intensifs pour une infection par la Covid-19 sévère et l’ont comparé avec le génome de 48 400 patients contrôles. De cette analyse comparative, ils ont pu mettre en évidence 23 variants génétiques indépendants, qui seraient autant de facteurs de prédisposition génétique aux formes graves de la maladie.

Parmi ces variants génétiques, les scientifiques ont identifié un lien entre les formes graves de la maladie et plusieurs paramètres physiologiques :

  • La voie des interférons (substances intervenant dans les réactions immunitaires) ;
  • La différenciation des globules blancs ;
  • Les antigènes présents à la surface des cellules.

De nouvelles cibles thérapeutiques à étudier

Par ailleurs, ils ont mis en évidence que l’expression de plusieurs gènes étaient affectée chez les patients atteints de formes sévères de la Covid-19, en particulier :

  • Une réduction de l’expression d’une enzyme membranaire ;
  • L’augmentation de l’expression des mucines (substances qui protègent les épithéliums comme l’épithélium pulmonaire contre différentes agressions, dont les virus).

Enfin, l’analyse génomique a révélé de nouvelles cibles potentielles pour développer de nouvelles thérapies contre le SARS-CoV-2.

Ces nouvelles données constituent une avancée majeure dans la compréhension des mécanismes physiopathologiques de la Covid-19, et en particulier des formes sévères. Les sujets génétiquement plus à risque de développer une forme sévère de la maladie sont ceux qui présentent une altération des mécanismes immunitaires contrôlant la réplication des virus ou ceux prédisposés à l’inflammation pulmonaire ou à la coagulation intravasculaire. Détecter ces points faibles dès le début de l’infection ou lors de l’admission à l’hôpital pourrait permettre de mieux prendre en charge ces patients et d’éviter l’aggravation de la fonction pulmonaire.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Whole genome sequencing reveals host factors underlying critical Covid-19. www.nature.com. Consulté le 10 mars 2022.
Robin Kiashek, Osteopath, but not lone wolf!

Robin Kiashek, Osteopath, but not lone wolf! | Thierry Payet

You could be forgiven for thinking that working as a sole practitioner in Osteopathy is a lonely job. And for much of his day, experienced Osteopath, Robin Kiashek, is in individual patient consultations.  But that doesn’t make him a lone wolf!  In fact, during his 25+ years in practice he has built a network of valuable contacts and relationships with other medical professionals.

Part of a pack!

Which is particularly useful if he needs to refer a patient for further diagnostic tests.  Or get a valuable second opinion.

Equally, this wider network can (and does) also call on Robin’s skills.  Particularly around referred pain, the impact of stress and lifestyle on the body and understanding the root cause of an issue.  And this collaborative approach has certainly been in evidence in the past week.  As Robin explains:

“A Neurologist contacted me to see if I could be part of a multi-disciplinary team to review a very complex high-profile case.  Of course, I was delighted to be involved.”

The team comprised experts from several fields,  These included Neurology, Pain Management, Orthopaedics and Rheumatology.  This breadth of involvement and expertise was incredibly helpful.  It was immediately possible to see what had already been ruled out.

A new perspective

Luckily, Robin’s experience of working with complex cases – specifically those slow to respond to treatment  – enabled him to bring a new perspective to the process.  And he was delighted to subsequently receive an acknowledgement for his contribution from the Medical Director responsible for coordinating care.

Robin added: “It was so nice to be part of a wider collaborative team.  Also to have my contribution heard and valued by my peers.  I’m confident that our combined efforts will help towards a reduction in pain for this poor patient.”

Ask your Osteopath

When you choose an Osteopath, do ask about how and when they work with other professionals.  An open and collaborative approach can really enhance the care they provide.

As Robin says: “I am great fan of seeking out new opinions and working with others where necessary to provide the best outcome for my patients.

“Plus, whilst we professionals might like to pigeonhole issues under titles like Orthopaedics or Neurology, unfortunately humans are complex.  So, sometimes our issues need to sit across several disciplines if they are to be resolved effectively.”

If you’ve been struggling with an issue for a while, why not speak to Robin?  He can be contacted here. Or you can call 020 8815 0979.

 

 

origine-thorax-syndrome-cyriax

Le syndrome de Cyriax ou syndrome de subluxation des côtes | Thierry Payet

Le syndrome de Cyriax correspond, comme dans bien des cas, au nom de la première personne à avoir décrit ce phénomène. Ici on parlera d’Edgar Ferdinand Cyriax, médecin Britannique (d’origine suédoise) du 20 ème siècle.

L’origine du syndrome de Cyriax

Pour bien comprendre l’origine de cette douleur, un rappel anatomique s’impose.

Rappel anatomique du thorax

Le thorax est une cage composée entre autre:

  • De cotes: de 12 cotes (dont deux flottantes),
  • Du cartilage costal (situés entre les cotes et le sternum)
  • Du sternum en avant,
  • Des clavicules en haut
  • Des vertèbres dorsales en arrière

NB: les cotes 8 à 10 sont appelées fausses cotes car leur point d’attache au sternum est indirect. En effet, elles s’attachent par le cartilage costal commun aux trois dernières cotes (ici on ne compte pas les cotes flottantes (K11 et K12).

Par exemple: la 10 eme cote s’attache sur le cartilage de la 9 ème cote qui elle même s’attache sur celui de la 8 ème cote.

origine-thorax-syndrome-cyriax

Bon du coup c’est quoi ce syndrome ?

 

Le syndrome de cyriax correspond à une subluxation des cartilages antérieurs de certaines côtes qui deviennent alors très douloureuses.

La douleur est provoquée par la compression du nerf intercostal ( situé entre les cotes).

Les cotes les plus souvent touchés sont les fausses côtes donc les 8-9 et 10 ème cotes à cause de leur point d’attache particulier au sternum.

Une des cotes va donc venir sur celle du dessus et pincer le nerf intercostal correspondant.

Rappel sur la subluxation:

C’est une luxation incomplète qui se caractérise par le déplacement d’un seul des deux os entrant en jeu dans une articulation (contrairement à la luxation qui est le déplacement de deux extrémités osseuses d’une même articulation).

Les signes clinique et les causes:

  • La douleur sera le plus souvent spontanée et intense
  • La douleur augmente aux mouvements du haut du corps, lors de l’inspiration forcée ou même lors d’un éternuement.
  • Les causes sont souvent traumatiques:

– soit directes: choc sur les cotes

– soit indirectes: effort musculaire violent, effort de traction, mouvement violent ou lors d’un éternuement.

Traitement:

  • Des antalgiques permettant de soulager la douleur.
  • Du repos
  • Un bandage élastique avec anesthésique, possibilité d’injecter un anesthésique local au niveau du point douloureux.
  • Si vous pensez souffrir de ce syndrome allez consulter votre médecin pour la pose du diagnostic.

Quelle approche ostéopathique du syndrome cyriax

L’ostéopathie à un rôle prépondérant pour le traitement de ce syndrome. En effet, les techniques manuelles permettent la remise au neutre de ces articulations et donc de faire disparaitre une grande partie de la douleur. Pour le reste un peu de patience sera le maitre mot.

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Pour améliorer votre sommeil, avez-vous pensé à l’ostéopathie ? | Thierry Payet

Si compter les moutons pour vous endormir ne vous aide plus ; alors il est peut être temps d’essayer l’ostéopathie pour améliorer votre sommeil.

 

Pourquoi votre sommeil est-il perturbé

 

Commençons par quelques chiffres. Selon une enquête menée par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance en 2019, 32% des français considèrent que leur sommeil est peu ou pas du tout satisfaisant, soit 1/3 des français !

Alors pourquoi ce sommeil est-il si perturbé chez tant de personne ? Il existe plusieurs motifs à cela :

  1. Les motifs « psychiques »
  • L’état émotionnel : Les gens qui n’expriment pas leurs émotions durant la journée ont tendance à traîner leurs problèmes au lit. Inévitablement, ils s’inquiètent et leurs efforts pour se débarrasser de pensées indésirables perturbent le temps d’endormissement.
  • L’anxiété : Les personnes anxieuses ou stressées n’arrivent pas à décompresser à l’heure du coucher. Près d’1 français sur 2 se sent assez voir très stressé d’après cette même étude. Hors s’endormir tendu, provoquera une nuit en dent de scie, spasmes musculaires ou bruxisme (grincement des dents), avec possibles maux de tête au réveil.
  • L’hyperactivité mentale et physiologique : L’hyperexcitabilité mentale est une des caractéristiques les plus importantes. Le corps accompagne cet état : tension musculaire, battements cardiaques rapides et température corporelle élevée. Hors comme vous le verrez dans les paragraphes ci-dessous, la fréquence cardiaque et la température corporelle doivent être basses pour un meilleur sommeil.v
  1. Les motifs « physiques »

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  • Les douleurs ostéo-articulaires : 40% des français souffrent de douleurs au niveau du rachis. Celles-ci peuvent être provoquée par une mauvaise literie, mais également par des troubles posturaux, à prendre en compte par votre ostéopathe.
  • Les médicaments ou substances (café, thé, alcool, tabac, drogues, etc), sont à l’origine d’un nombre élevés de troubles, mais très largement consommés par la population.
  • Le manque d’activité physique en journée, ou plus simplement la sédentarité. Problème récurrent et de plus en plus observé dans la société actuelle qui se sédentarise de plus en plus ; le boulot (assis) / métro / dodo s’observe de plus en plus. Ce manque d’activité empêche le corps de dépenser l’énergie qu’il produit quotidiennement. Prenez l’exemple d’une centrale électrique, en cas de surchauffe ou de surproduction, elle tombe en panne ; et bien la réaction du corps est la même, si vous ne dépensez pas votre énergie, votre sommeil n’est pas récupérateur, jusqu’au jour ou vous explosez (dépression, blessure, burn out, etc).
  • Enfin, nous terminons par les écrans (télé, ordi, portable). Maintenant ancrés dans nos vies, mais leur utilisation tardive (jusqu’à 1h avant de se coucher) provoque un seuil d’excitabilité de vos neurones tels, que votre cerveau fonctionne comme en pleine journée lorsque vous êtes concentré. Pour lui, vous n’avez donc « pas la tête à dormir ».

Alors pas de panique, tout le monde n’est pas atteint par tous ces motifs, mais si vous vous reconnaissez dans ces descriptions, la suite pourra certainement vous sauver.

Comment l’ostéopathie peut-elle m’aider à améliorer mon sommeil ?

Quand les troubles du sommeil vous empêchent de rejoindre le monde des merveilles, c’est qu’il faut agir.

traitement-osteopathie-insomnie

En réduisant les tensions physiques, en réduisant les niveaux de douleurs chroniques, l’ostéopathie va très directement lever certains obstacles au sommeil. Il va aussi permettre un recours moins systématique et fréquent aux médicaments, et donc diminuer l’apparition de leurs effets indésirables.

En agissant sur le stress physique et physiologique, l’ostéopathie calmera le système nerveux réactif au stress. Le système nerveux parasympathique (calmant) va pouvoir reprendre du service. Son rôle de régulateur améliorera le sommeil et l’ensemble des fonctions involontaires (la digestion, la décontraction du tonus physique, la régulation de l’horloge jour/nuit et veille/sommeil).

Enfin, et non des moindres : l’Ostéopathe va pouvoir améliorer votre sommeil en redonnant au corps toute sa mobilité, en confort et en sécurité. Les campagnes récurrentes des autorités de santé en sont d’excellents porte-paroles : le mouvement et l’exercice, même si ce ne sont que quelques dizaines de minutes de marche par jour, sont les meilleurs garants de votre bonne santé.

Pour conclure, l’ostéopathe utilisera ses techniques pour rééquilibrer les différents systèmes entre eux (digestif, crânien, respiratoire et la posture), et retrouver l ‘homéostasie nécessaire à son bon fonctionnement et à un sommeil récupérateur.

Astuces pour aller plus loin

Quelques petites astuces pour améliorer encore et toujours votre sommeil :

La respiration: Cette dernière est trop souvent laissée de côté de par son automatisme. Mais sachez que la respiration ne permet pas seulement que de vous faire vivre, elle a le pouvoir de maitriser votre état d’excitation ! Ainsi, un simple travail de respiration le soir avant de dormir pourra changer du tout au tout votre sommeil. Pour un relâchement optimale pratiquer plusieurs cycles de 6 secondes d’inspiration / 4 sec de blocage / 12 sec d’expiration. Vous trouverez également sur mon instagram, d’autres techniques de respirations selon les différentes situations auquel vous ferez face.

La méditation: Connu de tous mais très peu pratiquée, elle pourra aider les plus téméraire à se relaxer ; le tout sera de la faire volontairement, avec l’envie de se reposer. Pour vous y aider, je vous partage une pépite de la méditation, la chaine Youtube de Cédric Michel. Il vous propose plein de vidéo de méditation selon les situations. En voici celle pour s’endormir : Zzzzzzzzzzzzz .

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Sur ces belles paroles, je vous laisse dormir, ou faire vos 20 minutes de siestes ; car n’oubliez pas, le plus important, c’est votre santé !

 

Article rédigé par Pierre-Louis Billant – Ostéopathe D.O. – Cycl’ostéo Nice

Ventouses thérapeutiques ou cupping thérapie et ostéopathie

Ventouses thérapeutiques ou cupping thérapie et ostéopathie | Thierry Payet

Vous vous demandez peut être en quoi consiste cette nouvelle “thérapie par les ventouses” dont votre voisin vous a parlé? Pourquoi revient-il de chez son praticien avec des marques sur la peau? Est-ce douloureux, et surtout qu’elle en est l’utilité? Pas d’inquiétude, nous allons tout vous expliquer dans cet article.

La minute culture : histoire des ventouses thérapeutiques

La médecine des ventouses ou cupping thérapie a vu le jour il y a des milliers d’années. Créées par nos grands oncles en Egypte, elles ont traversé l’histoire, les continents (asiatique puis européen), pour enrichir leurs fonctionnalités.

On peut retrouver des écrits d’Hippocrate, utilisant les ventouses dans les maladies rhumatismales, les encombrements bronchiques, et certaines affections gynécologiques. 

Puis des écrits romains, arabes, et chinois, certainement les plus connus et utilisés. Voilà pourquoi l’abus de langage “ventouse chinoise” s’est mis en place. Mais redonnons aux Égyptiens, ce qui leur appartient !

Cependant, comme toutes célébrités, après être passées par de longues périodes dans l’anonymat, ces petites ampoules ont connues un regain de notoriété qu’elles n’attendaient plus.

Grâce à un certain Michael Phelps (nageur multiple médaillé olympique), elles nous font un retour en force sur le devant de la scène. Lors des Jeux Olympiques de Rio en 2016, il exhibe ces marques étranges sur les épaules, suscitant l’interrogation internationale, avant de remporter pas moins de 6 médailles olympiques (dont 5 en or).

Et là vous vous dites que c’est bien beau, mais que ça ne vous avance en rien sur l’histoire du voisin…patience, toutes les explications arrivent en suivant.

Cupping thérapie, comment ça marche ?

Il faut d’abord savoir que l’homme est un monde en miniature. Son état de santé résulte d’un équilibre très fin entre forces biologiques, énergétiques et psychiques. Quand l’individu est en phase avec ces forces, une homéostasie se crée. Son énergie, les liquides du corps et les émotions circulent alors librement dans le corps. 

Mais lorsqu’un déséquilibre apparaît, ces différents constituants se « bloquent », occasionnant des stases ou dysfonctions. Les ostéopathes, ainsi que beaucoup d’autres thérapeutes, cherchent donc ces « stases » afin de les libérer et permettre au corps de recouvrir un bon état de santé.

La ventousothérapie, communément appelée cupping thérapie à la façon anglo-saxonne, permet de proposer une alternative originale mais surtout efficace et indolore aux patients. 

La science médicale est en mesure, aujourd’hui, d’expliquer et de prouver l’efficacité de cette technique. 

Le procédé mécanique de la ventouse s’explique par la création d’un vide partiel à l’intérieur de la ventouse. Cette différence de pression devient le vecteur de mouvement des liquides, dans le sens des hautes pressions vers les basses pressions. On aura donc les tissus qui seront comme aspirés par la ventouse.

La congestion cutanée qui se met en place élimine les facteurs pathogènes. Ainsi les ventouses génèrent des micro-traumatismes contrôlés qui se manifestent par des hématomes cutanés. 

Dans de rares cas, les ventouses peuvent également occasionner des cloques qui sont le signe d’une inflammations sous-jacente. Ce n’est pas grave, c est même plutôt bon signe. Cela montre l’efficacité des ventouses sur la zone inflammée.

⇒Loin d’être une « technique de grand-mère », les ventouses possèdent les propriétés médicales suivantes :

CIRCULATOIRE et DECONGESTIVE : La création d’une différence de pression détoxifie le corps. Les ventouses drainent les toxines de l’intérieur vers l’extérieur. Des capillaires sanguin vers les pores de la peau. En dilatant les vaisseaux sanguins, elles permettront également un dégagement de chaleur sur la zone.

ANTI-INFLAMMATOIRE : Le micro-choc généré par la ventouse provoque une décharge d’histamine, un vaso-dilatateur alvéolaire naturel qui libère les stases et permet la libre circulation des liquides. 

DECONTRACTANTE : En déprimant la peau, elles vont travailler sur les fascias et les adhérences. Elles vont de ce fait redonner de l’élasticité à la peau et une meilleure adaptation des tissus sous-jacents. La ventouse est un outil redoutable sur les cicatrices. Elles stimulent la production de collagène. Elles améliorent aussi la circulation au niveau des muscles, l’aspiration des ventouses lève les spasmes musculaires ou/et tissulaires.

ANTALGIQUE : Lors de la pose, elles génèrent une douleur transitoire (de l’ordre de quelques secondes) qui favorise la production d’enképhalines. Cette hormone est un antalgique naturel qui va endormir la douleur.

– Elle agit également sur le système neurologique. Notre peau est le reflet superficiel de ce qu’il se passe en dessous. Elle est innervée par les mêmes nerfs qui innervent les organes. Ainsi en agissant sur la peau, on agit sur les organes associés. On parle de « boucles réflexes ».

ENERGISANTE : Placées sur des points d’acupuncture, elles favorisent la libre circulation des énergies.

IMMUNO-STIMULANTE :Selon leur emplacement, elles peuvent avoir une action positive sur le système immunitaire et favoriser la production de cellules saines.

 

En bref, les ventouses ne sont pas magiques, mais permettent quand même de diminuer l’inflammation, détendre les muscles, détoxifient le corps, favoriser la cicatrisation, stimuler le système immunitaire, endormir la douleur et génèrer une sensation de relaxation et de bien-être. (Rien que ça)

 

Dans quel cas les utiliser ?

Cette médecine peut être pratiquée aussi bien sur les jeunes enfants que sur les séniors et ce, de façon indolore et efficace.

Les différentes techniques de pose des ventouses (ventouses à froid ou à chaud), demandent une connaissance et une pratique rigoureuse. 

Les champs d’applications de la médecine des ventouses sont multiples :       

  • En rhumatologie (gonarthrose, coxarthrose, lombalgie, arthralgie diverses…)
  • Migraines, céphalées, névralgies (vous pouvez également lire cet article sur l’ostéopathie et les migraines)
  • Pathologie sportive (entorses de cheville, tendinites, claquages, …)
  • En pneumologie (asthme, emphysème, bronchites, toux, problème ORL, …)
  • Au niveau du psychisme (dépression, décalages horaires et saisonniers, fatigue…)                                                                       
  • En viscéral (constipations, douleur, …)
  • Douleurs musculaires
  • Névralgie (sciatalgie, cruralgie, névralgie cervico-brachiale)
  • Etc

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Pendant une séance d’ostéopathie, nous pouvons être amené à faire usage de ventouses comme outils thérapeutique de soins. En amont de la séance pour les cas très algiques, pendant ou en fin de consultation. 

Attention, il existe tout de même quelques contre-indications (ce serait trop beau sinon) :

  • insuffisance cardiaque et cardiopathie sévère.
  • Sujet hémophile
  • Chez la femme enceinte, prudence avant le 3ème mois de grossesse, et au-delà du 3e mois, pas d’application sur l’abdomen.
  • Plaies ou ulcères chroniques.
  • Phlébites
  • Tumeur malignes
  • Pas de ventouses sur l’enfant de moins de 4 ans.

 

Les ventouses que nous utilisons :

Il existe différentes techniques de pose et d’utilisation des ventouses (ventousothérapie sèche, humide, à chaud, à froid, etc). Dans notre cas, on vous rassure, aucune entaille, nous utilisons des ventouses dites «sèche à froid ». Elles sont posées sans flamme, en utilisant une pompe qui vient créer le vide à l’intérieur de la ventouse. Il n’y a de ce fait pas de risque de brûlure pour les plus inquiets.

 

Si vous souhaitez en utiliser plus régulièrement, il peut être intéressant d’avoir votre propre matériel. Après avoir testé plusieurs marques, la team Cycl’ostéo s’est arrêtée sur le pack de ventouse Hansol ci-joint (meilleur rapport qualité/prix selon nous). Vous le retrouverez à l’achat en suivant ce lien.

Et si vous tombez amoureux de cette pratique, nous vous conseillons tout de même de vous documenter : “La médecine des ventouses par Daniel Henry”

Le temps de pose pourra varier selon le motif et l’effet recherché, allant de 5 à 20 minutes.

Pour finir (après vous saurez tout sur les ventouses), parlons des fameuses marques…

En favorisant la circulation sanguine, les ventouses créent des hématomes qui peuvent être un peu douloureux pendant les deux à trois jours qui suivent la séance. 

Les marques provoquées par les ventouses peuvent être considérées comme des micro lésions contrôlées qui par la suite favoriseront la cicatrisation des tissus. Elles peuvent rester visibles pendant plusieurs jours, parfois quelques semaines. 

PAS D’INQUIETUDE à avoir : Les ventouses ne laissent jamais de traces définitives.

 

Sur ce, à vos ventouses, prêt, feu, aspirez

 

Article rédigé par Pierre-Louis Billant – Ostéopathe D.O. – Cycl’ostéo Nice