Avantages du Pilates clinique

Avantages du Pilates clinique – Clinique d’ostéopathie East Gippsland | Thierry Payet

Avantages du Pilates clinique

Avantages du Pilates clinique

Le Pilates clinique peut avoir un énorme avantage pour notre santé, y compris la posture, la force de base et le contrôle de notre corps à travers les mouvements quotidiens.

Le Pilates clinique a commencé dans les années 1920 avec Joseph Pilates, qui croyait que des exercices doux et contrôlés aidaient à améliorer la santé et la force en général. Il pensait qu’en effectuant ces exercices, cela aidait à l’alignement et à l’équilibre du corps, ce qui prévenait les blessures et la douleur.

Clinical Pilates se concentre sur quelques domaines clés, notamment; la respiration, la posture, la concentration et le contrôle des mouvements, en maintenant une posture neutre notamment au niveau de la colonne lombaire, du bassin, du cou et des épaules tout en exécutant les mouvements.

Une grande partie du Pilates est le contrôle de base et la force des muscles abdominaux profonds. En entraînant nos muscles abdominaux profonds à s’activer tout en effectuant des mouvements fonctionnels, cela se répercutera ensuite dans les activités quotidiennes et encouragera le noyau à s’activer pendant que nous soulevons, nous penchons, portons, pour éviter les blessures.

Le Pilates complète le traitement ostéopathique, car il encourage l’équilibre de la colonne vertébrale et du bassin et une posture correcte tout au long du mouvement. Les exercices cliniques de Pilates varient de petits mouvements simples axés sur le contrôle, puis progressent vers des exercices plus avancés axés sur la force globale. Il existe des niveaux d’exercice appropriés pour les personnes de tous les stades de forme physique et de tous les âges. Il peut également être un excellent outil de gestion de la douleur et des blessures.

Si vous recherchez quelque chose de plus pour aider à gérer les blessures et la douleur, ou si vous souhaitez simplement améliorer votre force et votre santé en général, contactez-nous ici à la clinique d’ostéopathie East Gippsland. Vous pouvez réserver votre rendez-vous en ligne ici.

PLFSS 2023, quel impact pour les infirmiers ?

Retraites : IDEL en quête de reconnaissance de leur pénibilité | Thierry Payet

La réforme des retraites est un sujet d’actualité qui a suscité beaucoup de débats ces dernières années. Tandis que le Sénat discute actuellement du projet de réforme des retraites, le syndicat Convergence Infirmière se mobilise pour obtenir la prise en compte de la pénibilité du métier d’infirmier libéral et un départ à taux plein dès l’âge de 62 ans.

La question de la pénibilité au travail est un enjeu important pour les infirmiers libéraux, qui exercent une profession souvent éprouvante physiquement et mentalement.

Les syndicats s’inquiètent aujourd’hui d’un possible report du Bilan de Santé Infirmier (BSI), un outil permettant d’évaluer la santé des professionnels et de prévenir les risques liés à la pénibilité.

I- Bilan de soins infirmiers : un pour prévenir les risques liés à la pénibilité

A- Qu’est-ce que le BSI ?

Le BSI, ou Bilan de Soin Infirmier est un acte réalisé par les infirmiers libéraux auprès de leurs patients. Il permet de faire le point sur l’état de santé de la personne, de déterminer les soins à effectuer et de planifier les interventions à venir. Il est facturé par l’Assurance Maladie et permet aux infirmiers libéraux de percevoir une rémunération pour leur activité.

L’outil mis en place en 2012 pour évaluer la santé des infirmiers libéraux et prévenir les risques liés à la pénibilité. Il permet notamment de repérer les facteurs de risques liés au travail (manutentions manuelles, postures contraignantes, exposition aux agents biologiques, stress, etc.) et de proposer des actions de prévention adaptées.

B- Pourquoi un report du BSI inquiète-t-il les syndicats d’infirmiers libéraux ?

Le Bilan de Soins Infirmiers (BSI), est menacé de ne pas être généralisé comme prévu le 1er avril. L’ensemble des syndicats représentant les infirmiers libéraux, sont inquiets en raison d’un nouveau dépassement de l’enveloppe budgétaire allouée, ce qui met en péril la mise en place de cette étape cruciale.

En effet, le BSI représente une part importante de l’activité des infirmiers libéraux et sa non-réalisation pourrait avoir des conséquences financières importantes pour ces professionnels de santé.

Les syndicats ont émis des déclarations séparées exprimant leur opposition à un possible report de la dernière phase du déploiement du BSI, un outil de facturation en ligne.
Ils sont particulièrement inquiets car selon le rapport Libault publié en 2019, entre 2,7 et 3,7 millions de personnes deviendront dépendantes dans les années à venir.

Dans ce contexte, ces derniers soutiennent fortement l’outil de facturation en ligne BSI, dans le cadre de l’approche domiciliaire adoptée par le gouvernement.

II- Les infirmiers libéraux confrontés à une profession épouvante

Les IDEL exercent un métier qui peut s’avérer très éprouvant physiquement et mentalement. Manutention manuelle de charges quotidiennes lourdes, postures pénibles et contraignantes pour effectuer des actes divers, montées et descentes de voitures extrêmement fréquentes..
« La profession coche toutes les cases » de la pénibilité, estime Convergence infirmière dans un communiqué.

« Les troubles musculo squelettiques sont quasiment généralisés dans le métier », indique le syndicat. Pour appuyer son propos, Convergence infirmière a choisi de citer une étude de la Carpimko datée de novembre 2020.
Celle-ci révèle notamment que plus de 99% des infirmiers libéraux ressentent des douleurs ou une fatigue physique « à cause du travail ».

En revanche, les IDEL travaillent souvent seuls, dans des conditions parfois difficiles, et doivent faire face à des situations d’urgence, ou encore à des journées de travail très chargées. Ils subissent également des environnements hostiles où ils sont exposés à différents produits chimiques, à des maladies infectieuses, et parfois à un manque d’hygiène chez leurs patients. De plus, ils doivent travailler dans toutes sortes de conditions climatiques, comme la chaleur intense dans des lieux de travail parfois mal ventilés, ou le froid extrême. Ainsi, « Les troubles musculosquelletiques sont quasiment généralisés dans le métier », indique le syndicat.

Pour appuyer son propos, Convergence infirmière a choisi de citer une étude de la Carpimko datée de novembre 2020. Celle-ci révèle notamment que plus de 99% des infirmiers libéraux ressentent des douleurs ou une fatigue physique « à cause du travail ».

III- La demande de reconnaissance de la pénibilité

La Convergence Infirmière demande que la pénibilité du travail des infirmiers libéraux soit reconnue afin que ces professionnels puissent bénéficier d’une retraite décente. Le syndicat appelle à prendre des mesures pour garantir la santé et la sécurité de ces derniers pendant leur carrière, notamment en matière de prévention des risques professionnels. Il souligne l’importance de cette profession et la nécessité de garantir des conditions de travail adéquates pour ces professionnels.

Selon les données de la Convergence Infirmière, l’espérance de vie moyenne d’un infirmier libéral en France est de 76 ans, tandis que celle d’une infirmière libérale est de 82 ans. Cela représente une différence de trois ans par rapport à la moyenne de pays. Il est donc  primordial que la loi soit modifiée pour permettre aux infirmières et aux infirmiers libéraux de partir à la retraite à taux plein dès l’âge de 62 ans, avec la possibilité d’un départ anticipé à partir de 60 ans.

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

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Prise en charge des tests Covid-19 : ce qui change depuis le 1er Mars

Prise en charge des tests Covid-19 : ce qui change depuis le 1er Mars | Thierry Payet

Depuis le 1er mars, les règles concernant la prise en charge financière des tests de dépistage du Covid-19 sont modifiées. Ils ne sont plus pris en charge intégralement par l’assurance maladie, sauf pour certaines personnes.

En effet, les assurés devront désormais faire face à un reste à charge, qui pourra dans la plupart des cas être couvert par leur mutuelle ou leur complémentaire santé.

L’amélioration de la situation sanitaire en France a permis de mettre en place un remboursement partiel de ces tests, qu’ils soient de type antigénique ou RT-PCR, pour tous les assurés sans prescription médicale préalable.

Les changements effectifs :

  1. Introduction d’un ticket modérateur* pour les tests de dépistage de la covid-19 : cela signifie qu’il y a désormais un reste à charge pour l’assuré, déterminé en fonction du professionnel de santé délivrant le test.
  2. Pas de distinction entre les personnes vaccinées et non vaccinées dans la prise en charge de l’Assurance Maladie.
  3. La prise en charge de l’Assurance Maladie ne nécessite pas de prescription médicale préalable pour tous les assurés.

*Le ticket modérateur est la partie de vos dépenses de santé qui reste à votre charge une fois que l’Assurance Maladie a remboursé sa part.


Tableau récapitulatif des taux de remboursement pour les différents professionnels de santé réalisant un test pris en charge par l’Assurance maladie (1) :

Profession médicale Pourcentage du montant
à charge de l’assuré
Infirmier 40%
Masseur-kinésithérapeute 40%
Sage-femme 30%
Médecin 30%
Pharmacien 30%
Chirurgien dentiste 30%
(1)  Le montant à charge de l’assuré varie  en fonction de la catégorie de métier du professionnel de santé (cf.le tableau ci-dessus).
Bon à savoir Le ministère de la Santé précise toutefois que le reste à charge sera « nul » pour ceux qui disposent d’une mutuelle et ceux qui bénéficient de la complémentaire santé solidaire.

Quelques exceptions :

Afin de protéger les personnes à risque de développer une forme grave de la Covid-19, les tests de dépistage du Covid-19 restent pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie pour :

  • les personnes reconnues en affection longue durée ;
  • les personnes âgées de 65 ans et plus ;
  • les jeunes âgés de moins de 18 ans ;
  • les professionnels de santé, en raison de leur contact au quotidien avec les populations les plus fragiles ;
  • les personnes immunodéprimées ;
  • les personnes faisant l’objet d’un dépistage collectif.

Les tests sont également pris en charge à 100 % dans le cadre des cas de droit commun d’exonération (assurance maternité, invalidité…). Donc le fait d’être vacciné ou non n’a plus d’incidence sur la prise en charge.

Bon à savoir Et ” rapprochement des règles de prise en charge de droit commun » qui se justifie par « le ralentissement notable de la circulation du virus SARS-CoV-2 », précise l’arrêté du 27 février 2023

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Femme prenant son tour de taille journée mondiale de l'obésité

Journée mondiale contre l’obésité, le 4 mars | Thierry Payet

Entre 1975 et 2016, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la prévalence mondiale de l’obésité a pratiquement triplé. Aux USA, environ 30 % seulement de la population a un poids considéré comme normal. L’obésité touche les hommes comme les femmes, les adultes comme les enfants, aussi bien dans les pays occidentaux que dans les pays en voie de développement. Le 4 mars est consacré à la journée mondiale contre l’obésité, l’occasion de poursuivre la lutte contre le surpoids, mais aussi contre les idées reçues.

Femme prenant son tour de taille journée mondiale de l'obésité

L’obésité est une maladie chronique

L’obésité et le surpoids touchent la France comme d’autres pays européens. Au fil des années, le diagnostic et la prise de cette pathologie multifactorielle ont beaucoup évolué, grâce à l’évolution des connaissances sur les causes, les mécanismes, les conséquences et les traitements possibles de l’obésité. En témoigne la publication récente de nouvelles recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) pour la prise en charge et le suivi de l’obésité des adultes.

Très récemment, la HAS a publié le nouveau guide des soins, de l’accompagnement et du suivi global de l’adulte en surpoids ou obèse. Ce guide comprend notamment huit fiches destinées aux différents professionnels impliqués dans la prise en charge multidisciplinaire de l’obésité : le médecin traitant, le psychologue, le travailleur social, l’enseignant en activité physique adaptée (APA), le diététicien, l’infirmier, le kinésithérapeute, l’ergothérapeute et le psychomotricien.

La lutte contre les idées reçues sur l’obésité et la stigmatisation

Ce guide insiste par ailleurs sur 14 messages clés destinés à améliorer les pratiques de l’ensemble des professionnels concernés par la prise en charge de l’obésité. L’objectif est de permettre un dépistage le plus précoce possible associé à une évaluation précise des habitudes de vie (alimentation, activité physique, sédentarité). Parmi ces messages, figurent notamment l’implication forte du patient dans la construction du projet de soins personnalisés, l’évaluation systématique de tout facteur de vulnérabilité (difficultés psychologiques, troubles psychiatriques, difficultés sociales, familiales ou professionnelles), mais aussi le repérage et la prévention de la stigmatisation.

La grossophobie qui se définit comme « l’attitude de discrimination envers les personnes obèses ou en surpoids » représente en effet un écueil important pour la prise en charge et l’accompagnement des personnes en situation de surpoids. Elle démontre à quel point l’obésité reste une maladie méconnue et mal comprise de la population, mais aussi de certains professionnels. Il faut pourtant savoir que l’obésité est une maladie chronique, très souvent liée à une prédisposition génétique ou encore que certaines formes d’obésité sont associées à la prise de médicaments.

Durant la journée mondiale de l’obésité participer au « kilomètre contre l’obésité »

La journée mondiale contre l’obésité a notamment pour vocation de changer le regard sur les personnes en situation de surpoids, pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination dont elles sont victimes. Dans le cadre de la journée mondiale du 4 mars, est organisé le challenge connecté « kilomètre contre l’obésité ». Pendant une semaine, tous ceux et toutes celles qui le souhaitent pourront participer à cette initiative, en marchant, en courant, en nageant ou encore en pédalant au nom de la lutte contre l’obésité.

Sur le site de la journée mondiale contre l’obésité ou sur l’application Décathlon Coach, chaque participant pourra comptabiliser ses heures d’activité physique. Une carte des événements organisés partout sur le territoire sera disponible sur le site de la journée mondiale. En contribuant au succès de cette journée, chacun peut participer à faire connaître l’obésité, une maladie aux conséquences importantes sur la vie quotidienne, sur la santé physique comme mentale !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Samedi 4 mars 2023, journée mondiale contre l’obésité. journeemondialecontrelobesite.com. Consulté le 20 février 2023.
– Guide du parcours de soins : surpoids et obésité de l’adulte. has-sante.fr. Consulté le 20 février 2023.
Podcast - Qu'est-ce que l'ostéopathie ?

Podcast – Qu’est-ce que l’ostéopathie ? | Thierry Payet

Torsten Liem a été interviewé sur les mécanismes d’action en ostéopathie. Cette interview porte sur le toucher ostéopathique, l’empathie et la cognition dans le traitement. Je vous emmènerai dans un voyage depuis les débuts de l’ostéopathie en Allemagne jusqu’à nos jours, je vous ferai également part de mes propres expériences avec les ostéopathes depuis les premiers jours de l’ère […]

Grossesse & Ostéopathie

Grossesse et ostéopathie – Clinique d’ostéopathie East Gippsland | Thierry Payet

Grossesse & Ostéopathie

Grossesse & Ostéopathie

Récemment, deux de nos ostéopathes, le Dr Steph Rohde et le Dr Michelle Derrick, ont participé à une journée de développement professionnel en petit groupe sur le thème de l’ostéopathie et de la grossesse. Ils ont appris comment l’ostéopathie peut aider à toutes les étapes de la grossesse et ont appris quelques techniques qui peuvent être utilisées pour aider et soutenir les femmes tout au long de la grossesse.

La grossesse est un voyage extraordinaire qui montre vraiment les capacités physiques, mentales et émotionnelles du corps de la femme alors qu’elles soutiennent la croissance d’un autre petit être humain. Cela devrait être un moment où une femme rayonne et où l’amour s’épanouit. Grâce au traitement et à la gestion ostéopathiques, nous voulons soutenir ce voyage pour qu’il soit aussi sûr et confortable que possible.

Comment l’ostéopathie peut-elle aider pendant la grossesse ?

L’ostéopathie peut accompagner les femmes tout au long de leur parcours, depuis avant la conception, tout au long de chacun des différents trimestres et se poursuit jusqu’à la récupération de leur santé et de leur fonction musculo-squelettique. Il peut également aider à soutenir le corps à travers les changements biomécaniques associés à la grossesse et à la naissance via un traitement pratique, une éducation et des exercices.

Quels ostéopathes peuvent traiter la grossesse environnante ?

Les ostéopathes peuvent aider et traiter une gamme de facteurs liés au parcours de grossesse, notamment :

  • Douleurs lombaires et pelviennes
  • Préparation avant la naissance
  • Positionnement fœtal optimal
  • Équilibre pelvien
  • Problèmes posturaux, en particulier pendant la grossesse et l’alimentation
  • Maux de tête
  • Sciatique
  • Douleur au talon et au pied
  • Syndrome du canal carpien
  • Soins postnatals et récupération
  • Douleur au genou
  • Mastite
  • Soins du plancher pelvien
  • De plus, toute plainte musculo-squelettique générale

Avec qui travaillons-nous ?

Nous pouvons également travailler en collaboration avec :

  • GPS
  • Infirmière en santé maternelle et infantile
  • Physiothérapeutes du plancher pelvien
  • Praticiens en médecine chinoise
  • Herboristes
  • Spécialistes FIV

…et de nombreux autres professionnels de la santé pour vous aider à prendre soin de chaque aspect de votre santé tout au long de ce parcours.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la façon dont l’ostéopathie peut vous aider, parlez à l’un de nos ostéopathes en prendre rendez-vous aujourd’hui.

Sinon, si vous avez des questions, veuillez appelez notre sympathique équipe de réception Pour plus d’aide.

traitement centré sur la personne

L’ostéopathie comme méthode de traitement centrée sur la personne • Liem Blog | Thierry Payet

résumé

Après que la partie 1 de l’article du numéro précédent ait démontré un besoin clair d’un cadre cohérent, interprofessionnel et méta-conceptuel pour les soins ostéopathiques, la deuxième partie de l’article d’hypothèse présente la théorie intégrale (TI) comme une théorie holistique, fondée sur des preuves, clinique multimodale et autoréflexive Proposition d’un processus d’argumentation et montré comment les différents modèles de soins ostéopathiques peuvent être intégrés dans le modèle à quatre quadrants de l’informatique. La théorie intégrale est utilisée, par exemple, dans le cadre de l’ostéopathie psychosomatique, dans laquelle la composante spirituelle de l’être est également éclairée afin de traiter les patients dans l’ensemble de leur contexte de vie. Chez l’homme, à chacune de ces étapes de développement et de morphodynamique – allant de la fécondation à la mort – des influences externes ou internes potentiellement nocives ou stressantes peuvent survenir, pouvant entraîner des troubles du bien-être, des symptômes et des schémas de dysfonctionnement somatique-énergétique-psychique.

mots clés
Interprofessionnalisme, théorie intégrale, intégration bifocale multimodale, modèle biopsychosocial, modèle biomécanique, modèle à quatre quadrants, thérapie manuelle ostéopathique (OMT), ostéopathie psychosomatique, schéma de dysfonctionnement somatique-énergétique-psychique

Résumé
Après avoir démontré un besoin clair d’un cadre cohérent, interprofessionnel et métaconceptuel pour les soins ostéopathiques dans la partie 1 du numéro précédent, la partie 2 de cet article d’hypothèse propose la théorie intégrale (TI) comme une approche holistique, factuelle, multimodale et autoréflexive. processus de raisonnement clinique et montre comment les différents modèles de soins ostéopathiques peuvent être intégrés dans le modèle informatique à 4 quadrants. Ceci est utilisé, par exemple, dans le cadre de l’ostéopathie psychosomatique, où la composante spirituelle de l’être est également prise en compte afin de traiter les patients dans leur contexte de vie. Ainsi, chez l’homme, à chacune de ces étapes de développement et de morphodynamique – de la conception à la mort – des influences externes ou internes éventuellement nocives ou stressantes peuvent survenir, pouvant entraîner des troubles du bien-être, des symptômes et des schémas dysfonctionnels somatiques-énergétiques-psychiques. .

Mots clés
interprofessionnalité, théorie intégrale, intégration bifocale multimodale, modèle biopsychosocial, modèle biomécanique, modèle à quatre quadrants, traitement manipulatif ostéopathique (OMT), ostéopathie psychosomatique, schémas de dysfonctionnement somatique-énergétique-psychique

La théorie intégrale (IT)
Dans le débat sur les méta-concepts possibles en ostéopathie, une orientation vers d’autres professions de santé, comme les soins infirmiers, qui utilisent déjà un méta-cadre, semble judicieuse. Cela pourrait aider à inclure les nombreux points de vue apparemment incompatibles dans une intervention ostéopathique sur le patient et ainsi créer un consensus entre les différents points de vue. Le publiciste et philosophe Ken Wilber a développé, entre autres, la soi-disant théorie intégrale (IT), qui est une tentative d’unir les approches scientifiques, humaines et humanistes avec des visions du monde rationnelles et spirituelles. Il est destiné à fournir un cadre organisationnel pour organiser diverses théories et philosophies inter et intra-conceptuelles. Sur cette base, Liem en 2006 et Van den Heede en 2017 ont développé des approches pratiques pour le diagnostic et le traitement ostéopathiques, et Shea et al. Développé en 2019 pour les soins infirmiers [31], [36], [61].

L’informatique a le potentiel d’harmoniser les soins ostéopathiques (CO) avec d’autres professions de la santé en termes d’interprofessionnalisme en intégrant les cadres ostéopathiques traditionnels et nouveaux [61]. Pour que ce potentiel se développe, il faut que l’informatique soit ancrée dans la pratique des professions de santé en général et dans celle du CO en particulier.

Dans cet article d’hypothèse, des arguments pour la mise en œuvre d’un modèle intégratif de soins ostéopathiques centrés sur la personne sont présentés et stimulent un débat constructif. Une telle méta-théorie pourrait émerger comme une interprétation de l’informatique et créer le cadre d’un partenariat thérapeutique basé sur des principes empathiques [36] et répondre au besoin de jeter les bases d’une pratique ostéopathique centrée sur la personne [16], [61], [73]en incluant l’individu avec son historicité et ses contextes [18].

En raison de sa structure systémique et cohérente, l’informatique permet une synthèse interdisciplinaire des hiérarchies de croissance naturelles [6], [61]. Pour son modèle, Ken Wilber a décrit cinq domaines de l’expérience humaine – à savoir les quadrants, les niveaux, les lignes, les états et les types. Ces domaines sont ensuite résumés dans un cadre à quatre perspectives (modèle à quatre quadrants ; 4QM) pour refléter la complexité des processus de santé, de maladie et de traitement. [75]. De cette manière, les perspectives sur le monde, composées d’aspects intérieurs et extérieurs, ainsi que les perceptions du monde tant au niveau individuel que collectif sont intégrées. [31], [61], [75].

Dans le modèle à quatre quadrants (4QM), les aspects intérieurs individuels, extérieurs individuels, intérieurs collectifs et extérieurs collectifs sont pris en compte.

Chacun des quadrants montre une dynamique de développement phylo- et ontogénétique. Ce modèle est étendu et modifié en ostéopathie psychosomatique (voir Fig. 1). Chez l’homme, à chacune de ces étapes de développement et de morphodynamique – allant de la fécondation à la mort – d’éventuelles influences externes ou internes dysfonctionnelles peuvent survenir, pouvant entraîner des troubles du bien-être, des symptômes ou des schémas de dysfonctionnement somatique-énergétique-psychique et, si nécessaire, l’intégration par des interventions ostéopathiques adaptées individuellement est prise en charge [37], [38]. Un aperçu de l’informatique est présenté dans le tableau 1.

Fig.1 : Aspects à considérer dans le traitement de l’ostéopathie psychosomatique dans le cadre du modèle à quatre quadrants

traitement centré sur la personne

L’informatique fournit le cadre organisationnel pour organiser les informations personnelles dans la relation dyadique et avec l’environnement. Deux canaux différents sont disponibles pour cela : le canal ordinaire et le canal non ordinaire. Par exemple, les découvertes tactiles ainsi que les données biomédicales peuvent être vues thérapeutiquement de différentes manières [61], [75]. Par exemple, la relation du patient à son monde intérieur et extérieur peut être évaluée en termes d’autonomie relative (la tendance d’un holon à l’auto-préservation, à l’affirmation de soi et à l’assimilation et à l’expression de sa totalité) et d’adaptabilité (une tendance à se relier et à s’intégrer et expression de la partialité d’un holon). holons) [31].

Le concept holon a été développé à l’origine par Koestler et affiné par Wilber. Selon cela, la réalité n’est composée ni de tout ni de partie, mais de tout/partie appelés holons [31].

  • Est le relatif autonomee, affirmation de soi dysfonctionnelle vis-à-vis du monde extérieur élevé, l’aspect partiel chez le patient a diminué de façon dysfonctionnelle au profit de l’aspect entier. Le constat énergétique se caractérise généralement par le fait que l’organisme absorbe plus d’énergie qu’il n’en libère. L’augmentation de l’autonomie relative ne repose pas ici, comme dans un développement sain, sur l’intériorisation et l’accueil de plus en plus de niveaux d’être, mais sur la séparation et l’éloignement d’eux.
  • perte d’autonomie relative, dans le sens d’affaiblir la démarcation naturelle. Il y a ici une diminution de l’autonomie relative, c’est-à-dire que tout l’aspect de la personne diminue et que son aspect partiel, sa susceptibilité ou sa réception augmente de manière dysfonctionnelle. Vos frontières avec le monde extérieur sont réduites ou la démarcation avec le monde extérieur est affaiblie. La diminution de la démarcation n’est pas ici, comme dans le développement sain, une diminution de l’égocentrisme, mais un affaiblissement de la capacité d’une personne à maintenir son intégrité par rapport au monde extérieur. Leur intégrité s’est déplacée de manière dysfonctionnelle en faveur de leur aspect de parties. Le constat énergétique se caractérise généralement par le fait que l’organisme libère plus d’énergie qu’il n’en absorbe.

La relation entre l’auto-immanence (enveloppement de l’inférieur par le supérieur, par exemple relativisation des impulsions limbiques par le cortex préfrontal) et l’auto-transcendance (pulsion évolutive vers un niveau supérieur, dans lequel de nouveaux holons émergent et transcendent l’existant) peut être évaluée . Dysfonctionnellement, l’auto-immanence peut apparaître comme une dissociation et l’auto-transcendance comme une auto-dissolution partielle, chacune avec un symptôme associé [31]:

  • auto-dissolution: Une régression se produit, c’est-à-dire que certaines parties somatiques/mentales d’une personne ne sont plus intégrées de manière optimale, mais désintégrées. Par exemple, des schémas réflexes ou réactionnels de la petite enfance déjà inhibés, comme le réflexe tonique asymétrique du cou, peuvent partiellement réapparaître, ou des régulations déjà acquises, comme la continence urinaire, peuvent se désagréger et apparaître comme une énurésie nocturne, etc. , des phénomènes de régression peuvent se produire au cours du processus de guérison, tels que des troubles précédemment supprimés, des émotions ou des symptômes chroniques qui redeviennent aigus.
  • Dissociation: Ici, par exemple, une dissociation dysfonctionnelle du psychologique au niveau biologique peut survenir, par exemple comme l’anorexie mentale.

La théorie intégrale offre un moyen de percevoir la réactivité biologique, psychosociale et spirituelle d’une personne aux défis environnementaux et d’identifier et de traiter les troubles dans l’organisme ou dans le contexte de vie global d’une personne. Ici, il est important de trouver l’équilibre entre l’approche perceptivo-cognitive-symbolique et l’approche directe intuitive non locale dans le sens de l’unité du corps, de l’esprit et de l’âme. En particulier, il est essentiel d’impliquer plus activement le patient dans le cadre du traitement [39] et pour soutenir la proactivité dans le contexte de vie du patient [27], [43]. Ceux-ci inclus:

  • pleine conscience et respiration consciente [47], [85]
  • vibration myofasciale intrinsèque [3],
  • Méditation [33],
  • stratégies de gestion du stress [74],
  • des approches cognitivo-comportementales pour intégrer les croyances liées à la douleur,
  • Approche thérapeutique en 15 étapes d’intégration bifocale multimodale © selon Liem [37], [38]; cela a montré, par exemple, des résultats significatifs dans l’amélioration des céphalées de tension [83],
  • 6-Étape de palpation cardiaque ostéopathique selon Liem ; une réduction significative de l’anxiété et du stress pourrait être enregistrée [84],
  • Promotion d’un comportement proactif de la part du patient au moyen de conseils ostéopathiques selon les cinq modèles ostéopathiques [39],
  • pratique spirituelle personnelle.

Présente un aperçu des approches intégrales en soins ostéopathiques

Santé mentale du père boosté après avoir obtenu son congé paternité

l’impact bénéfique du congé paternité | Thierry Payet

Ces dernières années, le congé paternité des Français a évolué pour leur permettre de passer plus de temps auprès de leur bébé, et ce très rapidement après la naissance. Quel impact a ce congé paternité sur la santé mentale des jeunes pères ? Une récente étude française s’est penchée sur cette question. Explications.

Santé mentale du père boosté après avoir obtenu son congé paternité

Congé paternité et santé mentale

En France, le congé paternité et d’accueil de l’enfant est désormais un droit ouvert à tous les salariésquelle que soit l’ancienneté et la nature de leur contrat avec leur employeur. Actuellement, ce congé paternité est d’une durée maximale de 25 jours consécutifs (samedi, dimanche et jours fériés compris) pour la naissance d’un enfant, une durée allongée à 32 jours en cas de naissance multiple. Ce congé paternité fait suite au congé de naissance de trois jours déclenché au moment de la naissance de l’enfant.

Les hommes peuvent faire le choix de prendre ce congé paternité en une seule fois, ou de le fractionner au cours des six premiers mois de la vie de l’enfant. Une équipe de recherche de l’INSERM s’est récemment intéressée à l’impact de ce congé paternité sur la santé mentale des hommes. Les chercheurs ont pris en compte les données de plus de 10 000 couples hétérosexuels (10 975 pères et 13 075 mères) participant à l’étude de cohorte ELFE (Etude Longitudinale Française depuis l’Enfance). Les mères avaient accouché en 2011 dans l’une des 320 maternités participant à l’étude en France métropolitaine.

Le congé paternité réduit le risque de dépression post-natale chez les pères

Les chercheurs ont cherché à évaluer si la prise d’un congé paternité de deux semaines après la naissance de leur enfant avait des effets positifs deux mois après la naissance, d’une part sur la santé mentale des pères et, d’autre part sur celle des mères. Les données collectées ont révélé que les hommes qui prenaient un congé paternité de deux semaines après la naissance de leur enfant étaient moins exposés au risque de dépression du post-partum que les hommes qui ne le prenaient pas. Rien que l’intention de prendre ce congé paternité, sans même le faire, avait un effet positif sur leur santé mentale.

Les hommes sont en effet exposés comme les femmes au risque de dépression post-natale. Selon les estimations, 17 % des femmes et 10 % des hommes développent cette forme spécifique de dépression. Dans l’étude plus de 64 % des pères avaient déjà pris un congé paternité, 17 % avaient envisagé de le faire et près de 19 % ne l’envisageaient pas. Les données mettent en évidence une réduction de 26 % du risque de dépression post-partum chez les pères prenant un congé paternité.

Allonger le congé paternité pour un bénéfice sur la santé mentale des mères ?

Le second résultat marquant de l’étude est plus surprenant, puisque les données montrent que la santé mentale des femmes est potentiellement impactée négativement par la prise du congé paternité par leur conjoint. Les femmes dont le conjoint avait pris un congé paternité présentaient un risque majoré de développer une dépression du post-partum, par rapport aux femmes dont le conjoint continuait à travailler. Pour les chercheurs, ce résultat pourrait indiquer qu’une durée de 15 jours pour le congé paternité n’est pas suffisante pour impacter positivement le risque de dépression post-natale chez la mère.

De plus, l’analyse fine des données révèle l’influence des facteurs démographiques et socio-économiques sur le lien entre congé paternité et santé mentale. Ces résultats ont été collectés avant les changements de durée du congé paternité. Les chercheurs souhaitent désormais évaluer l’impact sur la santé mentale du nouveau congé paternité, dont la durée a doublé. Dans une récente revue de littérature, des chercheurs suédois avaient mis en évidence que l’allongement du congé maternité était associé à une amélioration de la santé mentale des mères. La même évaluation reste à réaliser pour l’effet de l’allongement de la durée du congé paternité sur la santé mentale des pères et des mères.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Prise de congé paternité et dépression parentale post-partum : résultats de l’étude de cohorte ELFE. thelancet.com. Consulté le 6 janvier 2023.
– Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant. AMELI Santé. ameli.fr. Consulté le 6 janvier 2023.
Vous tenir à l'écart du bunker des maux de dos au golf

Vous tenir à l’écart du bunker des maux de dos au golf | Thierry Payet

Environ 60 millions de personnes dans le monde jouent au golf, parfois entre 80 et 90 ans. C’est une excellente nouvelle, car le sport a de nombreux avantages pour la santé et le bien-être. Le problème, cependant, c’est que malgré sa perception comme un sport à faible impact, le golf peut être très exigeant. Il faut de la force, de l’endurance, de la puissance explosive, de la flexibilité et des capacités athlétiques pour effectuer un mouvement qui produit certaines des vitesses de tête et de balle les plus rapides de tous les sports. Le swing de golf produit des charges de compression moyennes sur le dos équivalentes à 8 fois votre poids corporel ; en comparaison, la course à pied produit des forces de compression de la colonne vertébrale égales à environ 3 fois votre poids corporel. L’effet de ces grandes forces répétées sur votre corps peut entraîner des douleurs et des blessures.

La lombalgie est de loin le problème le plus courant chez les golfeurs. Il représente plus d’un tiers de toutes les blessures au golf et touche les joueurs, quel que soit leur âge ou leurs capacités. Le bas du dos est souvent la source de la douleur, mais rarement la cause de la douleur. La principale cause de douleur est une mauvaise mécanique du swing associée à un manque de mobilité des chevilles, des hanches, de la colonne thoracique et des épaules. Ces problèmes entraînent une surcharge du bas du dos et finissent par se décomposer.

Lorsque votre dos se décompose, vous pourriez subir l’une des blessures suivantes :

1. Foulure musculaire ou entorse ligamentaire – Une foulure musculaire, ou « muscle tiré », et un ligament blessé se résorbent généralement en 2 à 4 semaines. Les symptômes peuvent aller d’une douleur mineure à une douleur aiguë débilitante. La plupart des entorses et des foulures sont localisées dans la région du bas du dos, ce qui signifie que la douleur n’irradie pas dans les fesses ou la jambe.

2. Blessure au disque – Le disque intervertébral lombaire agit comme une entretoise entre les vertèbres adjacentes et agit comme un amortisseur. Si des facteurs de stress excessifs ou anormaux sont placés sur le disque, des déchirures peuvent se produire et la substance interne semblable à de la gelée peut sortir du disque ou même le rompre. Les disques dégénèrent avec l’âge et perdent leur capacité d’absorption des chocs. Les problèmes de disque peuvent irriter ou comprimer les nerfs rachidiens, causant de la douleur, irradiant souvent la douleur dans les fesses ou la jambe (sciatique).

3. Mécanique articulaire altérée ou contrôle moteur – Le cerveau peut modifier complètement la capacité de mouvement de la colonne lombaire simplement en modifiant les muscles qui se déclenchent et dans quel ordre. Cela peut se produire en l’absence de toute blessure visible. Ces altérations du contrôle moteur ou de la mécanique articulaire peuvent commencer comme un mécanisme de protection, mais peuvent entraîner des problèmes chroniques au fil du temps.

4. Arthrite dégénérative – En cas de surutilisation, d’abus ou de vieillissement, les articulations de la colonne vertébrale peuvent devenir arthritiques. Des éperons osseux et des ostéophytes peuvent se développer. La sténose, le rétrécissement du canal qui abrite les nerfs rachidiens, est un problème très courant avec les changements arthritiques.

5. Fracture osseuse – Les fractures de stress et les fractures pédiculaires (spondylolyse) sont des problèmes courants observés dans les vertèbres lombaires des athlètes en rotation.

Pour éviter ces blessures, une bonne mécanique corporelle devrait être l’une de vos principales priorités lorsque vous jouez au golf. Une bonne posture, l’équilibre, la flexibilité et la force travaillent ensemble pour soutenir un bon swing et une position de golf correcte. Ci-dessous, nous discuterons plus de détails pour vous aider à protéger le bas de votre dos.

QUE PEUT-ON FAIRE POUR GÉRER CES PROBLÈMES DE DOS ?

Si vous ressentez actuellement une douleur ou même une blessure, vous pouvez la gérer de plusieurs façons.

1. Les traitements de physiothérapie pratiques peuvent aider à mobiliser les articulations et les tissus mous autour du bas du dos.

2. La massothérapie peut soulager les structures tendues et les spasmes musculaires.

3. L’électrothérapie et/ou l’aiguilletage à sec peuvent soulager les douleurs lombaires.

4. Le kinésio-taping et la thérapie par le froid peuvent également être efficaces pour soulager la douleur.

5. La thérapie par l’exercice peut améliorer la flexibilité et renforcer les faiblesses musculaires.

Il y a quelques choses que vous devez garder à l’esprit lorsque vous faites face à une douleur ou à une blessure. Premièrement, continuer à jouer au golf pendant un épisode de lombalgie peut stresser davantage les muscles et les articulations enflammés. Prendre du temps permettra à votre dos de guérir plus rapidement. Deuxièmement, vous devez continuer à étirer et à renforcer votre dos entre les séances de golf, ainsi qu’un programme d’exercices aérobiques à faible impact, comme la marche ou le vélo. Enfin, une fois que la lombalgie s’est atténuée, reprenez lentement le golf et appliquez les conseils de prévention ci-dessous pour éviter de futurs événements.

Comme pour de nombreux problèmes de santé, un petit effort pour prévenir les blessures fait beaucoup de chemin. Abordez ces trois domaines clés pour rester en dehors du « bunker du mal de dos » : votre corps, votre technique, votre sac.

TON CORPS

Le premier domaine que vous pouvez aborder pour prévenir les blessures est votre corps. Ces trois recommandations clés sont un excellent point de départ. Hanches et colonne vertébrale thoracique : Le swing de golf nécessite une grande mobilité de rotation pour développer et transférer de l’énergie au club. Cette mobilité devrait provenir des articulations du corps conçues pour tourner : les hanches et la colonne vertébrale thoracique. Créer un mouvement optimal dans ces zones, qui sont directement au-dessus et en dessous de votre colonne lombaire, devrait être votre première ligne de défense contre les douleurs lombaires. Si le bas du dos est forcé de tourner à plusieurs reprises, ce n’est qu’une question de temps avant qu’une blessure ne se produise. Il est important de se rappeler que les hanches et la colonne thoracique ne fonctionnent pas de manière isolée. La mobilité de la cheville peut affecter l’articulation de la hanche et les épaules travaillent avec la colonne vertébrale thoracique en rotation – vous ne pouvez donc pas non plus négliger ces articulations.

La force de base: Les muscles abdominaux peuvent être à la fois les muscles les plus importants et les plus négligés pour les golfeurs. Ces muscles favorisent la posture et l’équilibre et fournissent un soutien à la colonne vertébrale. La faiblesse de base entraîne une tension accrue sur le bas du dos pendant les mouvements de rotation associés au swing de golf, et peut également rendre difficile le maintien d’une bonne posture tout au long du swing. L’augmentation de la pression dans les abdominaux aide à protéger le dos des blessures. Votre thérapeute peut évaluer votre flexibilité articulaire et votre force musculaire et vous proposer des exercices pour améliorer les deux.

Échauffement: Aller directement au tee à 7h00, retirer le driver, puis essayer de frapper le couvercle de la balle est probablement le moyen le plus rapide de vous fatiguer le dos. Au lieu de cela, un échauffement complet avant de commencer à frapper des balles – y compris des étirements et des swings faciles – est essentiel pour que vos muscles se préparent pour le match.

Dans l’ensemble, les muscles qui ont été étirés et chargés progressivement sont beaucoup moins susceptibles d’être blessés et peuvent supporter plus de stress avant d’être tendus.

VOTRE TECHNIQUE

Perfectionner votre technique n’améliorera pas seulement votre jeu ; cela aidera également à prévenir les blessures. L’objectif d’un swing de golf est de développer une vitesse de tête de club significative, et pour ce faire, beaucoup de couple (force) et de torsion (torsion) sont appliqués dans le bas du dos. Un swing doux et rythmé produit moins de stress sur le bas du dos, minimisant l’effort musculaire et la charge sur la colonne vertébrale.

Avec un bon swing, les segments épaule, bassin (hanche) et thoraco-lombaire (poitrine et colonne vertébrale inférieure) tournent pour partager la charge du swing. Vous pouvez atteindre un bon équilibre lorsque vous jouez au golf en pliant légèrement vos genoux et en gardant vos pieds à peu près à la largeur des épaules. Votre colonne vertébrale doit être droite et vous devez vous pencher en avant à partir des hanches avec votre poids uniformément réparti sur la plante de vos pieds.

Comme la plupart des golfeurs en conviendront, développer un swing facile et fluide est souvent plus facile à dire qu’à faire. Travailler avec un professionnel du golf pendant quelques séances est un excellent moyen d’améliorer votre swing et d’éviter les blessures au bas du dos, d’autant plus que la plupart des aspects d’un swing de golf ne sont ni naturels ni intuitifs.

TON SAC

Se pencher à plusieurs reprises pour ramasser votre sac de golf peut stresser le bas du dos, c’est pourquoi nous avons dressé une liste de recommandations pour votre sac qui vous aideront à prévenir les blessures au bas du dos.

1. Investissez dans un support de sac de golf intégré qui s’ouvre lorsque le sac est posé au sol. Cela peut éliminer le besoin de se pencher.

2. Utilisez des sangles doubles (comme un sac à dos) sur le sac de golf pour répartir uniformément le poids sur votre dos. Les bretelles de sac qui exercent toute la pression sur une épaule peuvent être dures pour votre dos. Encore mieux, ajoutez des roues.

3. Si votre sac est à roulettes, poussez plutôt que tirez votre sac. Pousser votre chariot permet un meilleur alignement et moins de charge en rotation sur votre dos par rapport à tirer votre chariot avec une main derrière vous.

4. Marchez un peu entre les trous. Rouler sur une voiturette de golf motorisée peut vous aider à ne pas avoir à porter physiquement le poids de vos clubs ; cependant, s’asseoir et conduire sur un terrain accidenté peut augmenter les forces de compression de la colonne vertébrale dans le dos et aggraver la douleur.

5. Lorsque vous vous penchez pour placer ou récupérer une balle de golf, il est important de :

Pliez les genoux et les hanches. Ne jamais se pencher à la taille avec les jambes droites.

EN RÉSUMÉ

Vous pouvez toujours profiter du golf même si vous souffrez de douleurs chroniques au bas du dos. N’oubliez pas que le golf nécessite beaucoup plus de capacité athlétique que beaucoup de gens ne l’imaginent, et ignorer les exigences physiques du sport conduit souvent de nombreuses personnes à souffrir de blessures en raison d’un mauvais conditionnement général, d’un manque d’échauffement, d’une mauvaise technique et d’une pratique limitée. Avec des exercices réguliers, y compris des renforcements et des étirements spécifiques, et une meilleure technique de swing, vous pouvez constater une amélioration significative des performances et une réduction des blessures. Votre physiothérapeute et votre massothérapeute peuvent vous aider à traiter les blessures et les douleurs actuelles et soutenir vos efforts de prévention à l’avenir.

Nouvel avenant à la convention nationale des sages-femmes

Nouvel avenant à la convention nationale des sages-femmes | Thierry Payet

Après plusieurs mois de négociations, l’Union National des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM) et l’Union Nationale et Syndicale des Sages-Femmes (UNSSF) sont parvenues à trouver un accord.  L’avenant 6 à la convention nationale des sages-femmes a été signée le 12 décembre 2022. Les mesures de valorisation entreront en vigueur en juin 2023.


Définition du rôle de sage-femme référente pour le suivi de grossesse

Depuis la loi du 26 avril 2021, les patientes ont la possibilité de déclarer une sage-femme libérale comme référente à l’assurance Maladie. Les tâches et la rémunération de cette sage-femme ont été définies par cet avenant.

En collaboration avec le médecin traitant, la sage-femme référente aura pour mission d’assurer la coordination des soins. Elle devra réaliser la majorité des rendez-vous du parcours grossesse et du suivi postnatal, faire le lien avec la maternité et s’assurer que la patiente ait un suivi à domicile programmé à sa sortie.

L’autre rôle de la sage-femme référente est informatif. Elle devra tenir sa patiente informée de son parcours grossesse et du suivi médical du nourrisson, mais également de ses droits et des démarches administratives à réaliser. Elle devra aussi assurer un rôle de prévention tout au long du parcours.

En contrepartie de la réalisation de ces tâches, la sage-femme libérale référente sera rémunérée à hauteur de 45€ par suivi de grossesse.



Valorisation des interventions en plateau technique et maison de naissance

Cet avenant valorise également les accouchements en plateau technique ou en maison de naissance.

Un forfait de 80€ a été créé pour gratifier la disponibilité et l’astreinte de la sage femme pour les accouchements en plateau technique, sur les derniers mois de grossesse.

Dans les maisons de naissance, une sage-femme qui réalise la surveillance du travail d’accouchement sera rémunérée à hauteur de 300€. Un forfait de 150€ a également été créé pour la surveillance postpartum immédiat dans ces mêmes maisons de naissance.

Une majoration de 30€ pour les deux premières visites de surveillance à domicile réalisées entre J0 et J2 lorsque la femme rentre à domicile après un accouchement.

Selon l’UNFFS, le contenu de cet avenant n’est pas satisfaisant, mais sa signature représente tout de même une avancée au vu du déroulement des négociations. Le syndicat n’est, par exemple, pas satisfait du montant de 45€ par patiente pour la sage-femme référente.

Les négociations pour 2024 reprendront au second semestre 2023 et porteront sur l’ensemble de la convention.



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