dame âgée qui a mal à l'épaule

un lien avec le syndrome de Parsonage-Turner ? | Thierry Payet

Les vaccins contre la Covid-19 font l’objet d’une surveillance très rapprochée de leurs effets secondaires. Parmi les effets néfastes les plus étudiés ces derniers mois, figure le syndrome de Parsonage-Turner, une névralgie amyotrophiante de l’épaule. Un récent rapport publié par plusieurs centres régionaux de pharmacovigilance conclut que les données actuelles ne permettent pas d’exclure un lien entre un vaccin contre la Covid-19 et la survenue de le syndrome de Parsonage-Turner.

dame âgée qui a mal à l'épaule

Qu’est-ce que le syndrome de Parsonage-Turner ?

Le syndrome de Parsonage-Turner, également appelé la névralgie amyotrophiante de l’épaulese manifeste par des signes cliniques caractéristiques :

  • Douleur violente et brutale à l’épaule ;
  • Une paralysie de l’épaule ;
  • Une perte musculaire au niveau de l’épaule et du bras.

Les symptômes peuvent persister pendant plusieurs mois, malgré la prise en charge médicale basée sur un traitement antalgique et une rééducation adaptée. Chez certains patients, des séquelles motrices peuvent persister ou le syndrome récidiver. La cause de ce syndrome reste encore imprécise. Un trouble immun semble impliqué, parfois après l’injection d’un vaccin. Il existe également des formes familiales, liées à une mutation génétique.

Syndrome de Parsonage-Turner et vaccination Covid

Depuis leur mise sur le marché, les vaccins contre la Covid-19, parmi lesquels le vaccin produit par le laboratoire Pfizer, font l’objet d’une surveillance renforcée de leurs éventuels effets indésirables. Les rapports de pharmacovigilance se multiplient depuis le début de la campagne de vaccination. La plus récente publication est le vingtième rapport concernant le vaccin distribué par Pfizer. Les données épidémiologiques prises en compte concernent la période du 27 décembre 2020 au 10 février 2022. Durant cette période, les centres régionaux de pharmacovigilance ont recensé 89 176 effets indésirables potentiellement liés au vaccin.

Au total, 43 cas de syndrome de Parsonage-Turner ont été identifiéssachant que l’infection par le SARS-CoV2 peut également provoquer ce syndrome. Parmi ces 43 cas, 18 n’ont pas été reliés à la vaccination contre la Covid-19. Ce nombre de cas, bien que faible, attire l’attention des épidémiologistes. Il fait ainsi l’objet d’un suivi spécifique.

Un lien qui reste à démontrer

D’après les dernières données de pharmacovigilance, le lien entre le syndrome de Parsonage-Turner et le vaccin contre la Covid-19 est possible. Trois arguments plaident en faveur d’un lien potentiel :

  • Le syndrome de Parsonage-Turner a déjà été décrit à la suite de schémas vaccinaux contre d’autres maladies. En effet, entre 10 et 15 % des cas seraient liés à une vaccination ;
  • Le nombre de cas observé dans les enquêtes de pharmacovigilance constitue un signal potentiel. La fréquence des cas est supérieure à celle observée dans la population générale, car le syndrome de Parsonage-Turner est une pathologie rare ;
  • Des cas similaires ont été observés avec les autres vaccins contre la Covid-19.

La vaccination contre la Covid-19 pourrait avoir pour effet secondaire la survenue de syndrome de Parsonage-Turner. Néanmoins, le lien de causalité reste à démontrer formellement. Ce risque, une fois démontré, serait faible, mais nécessiterait une vigilance particulière de la part des professionnels de santé, dans les jours suivants la vaccination.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Syndrome de Parsonage et Turner (névralgie amyotrophiante). em-consulte.com. Consulté le 11 avril 2022.
barrière hémato-encéphalique et science

Traverser la barrière hémato-encéphalique pour délivrer des médicaments | Thierry Payet

L’intégrité de la barrière hémato-encéphalique est critique pour le bon fonctionnement du cerveau. Cependant, son rôle de protection empêche le passage de médicaments qui pourraient contribuer à soigner un grand nombre de pathologies neurologiques. Publiée dans Communication Natureune étude, menée chez la souris, démontre qu’il est possible d’ouvrir temporairement la barrière hémato-encéphalique et de délivrer directement des traitements médicamenteux dans le cerveau. Explications.

barrière hémato-encéphalique et science

Le rôle de la barrière hémato-encéphalique

La barrière hémato-encéphalique (BHE) joue un rôle primordial dans la protection du système nerveux central. Elle isole et sépare le système nerveux central de la circulation sanguine générale. Elle forme une barrière chimique et physique très sélective. En effet, la BHE contrôle strictement les échanges entre la circulation sanguine et le cerveau. Elle bloque ainsi le passage de molécules potentiellement toxiques pour le cerveau tels que des agents pathogènes, par exemple. La BHE se compose essentiellement des cellules endothéliales qui tapissent les vaisseaux sanguins se situant du côté de la circulation sanguine générale.

À savoir ! Les cellules endothéliales jouent un rôle actif dans le contrôle du tonus des vaisseaux sanguins. Ainsi, elles influencent la vitesse du débit sanguin. En effet, elles sécrètent certaines substances qui vont avoir un effet dit « vasoconstricteur ». En réduisant le diamètre du vaisseau sanguin, elles diminuent aussi le débit sanguin. Les cellules endothéliales sécrètent également des molécules « vasodilatatrices » qui vont augmenter le volume des vaisseaux et le débit sanguin.

Cependant, la fonction protectrice de la BHE empêche le passage d’un très grand nombre de molécules actives de médicaments. Cela complique le traitement médicamenteux de nombreuses pathologies neurologiques.

Ouvrir temporairement la BHE pour faire passer des médicaments

Des chercheurs américains et français ont voulu déterminer s’il était possible d’ouvrir, temporairement, la BHE. Pour cela, ils ont travaillé avec des modèles murins adultes. Le développement et le maintien de la BHE dépend de la voie de signalisation nommée Wnt, qui régule de nombreux processus cellulaires cruciaux. Ainsi, les scientifiques se sont focalisés sur le contrôle de cette voie de signalisation.

Dans la voie Wnt, un acteur joue un rôle important. Il s’agit de la molécule Unc5B, récepteur positionné à la surface des cellules endothéliales des vaisseaux sanguins. Tous les récepteurs fonctionnent grâce à la présence d’un ligand spécifique. C’est le même principe qu’une clef et une serrure. Une clef est spécifique d’une serrure. Elle peut l’ouvrir ou la fermer. Ainsi, si le ligand, nommé nétrine-1, est absent, le récepteur Unc5B ne peut pas s’activer.

Dans leur étude, les chercheurs ont développé un anticorps empêchant nétrine-1 de se fixer sur son récepteur. Cela a pour effet d’affaiblir la barrière sanguine. Ainsi, en injectant cet anticorps aux souris, les scientifiques ont observé que la BHE laissait passer des molécules jusqu’à ce que l’anticorps soit éliminé par l’organisme. Il a donc une fonction d’ouverture transitoire de la BHE. Pendant ce laps de temps, les chercheurs ont pu délivrer des médicaments qui ont atteint directement le cerveau.

Ces résultats encore très préliminaires offrent des perspectives intéressantes. En effet, ils pourraient marquer le départ de nouvelles stratégies thérapeutiques pour des maladies neurologiques incurables telles que la maladie d’Alzheimer, de Parkinson ou certains cancers cérébraux.

Alexia F., Docteure en Neurosciences

Sources

– Endothélial Unc5B contrôle l’intégrité de la barrière hémato-encéphalique. nature.com. Consulté le 5 avril 2022.
Blog de la clinique Yarram par le Dr Kylie Sergentanis

Blog de la clinique Yarram par le Dr Kylie Sergentanis – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Blog de la clinique Yarram par le Dr Kylie Sergentanis

Blog de la clinique Yarram par le Dr Kylie Sergentanis

Le bureau de Yarram de la clinique d’ostéopathie East Gippsland se découvre en suivant le chemin sinueux et sinueux du jardin bordé de fleurs jusqu’à l’arrière des studios au toit rouge. Quelle façon de commencer une journée de travail – le trajet (qui comprend également un trajet de 2 minutes en voiture depuis la garderie) est un contraste si net avec la vie urbaine précédente que j’ai vécue à peu près depuis que j’ai quitté le collège secondaire de Yarram tous ceux il y a des années.

Mon histoire n’est pas unique – au début de la pandémie en 2020, au lieu de déménager à l’étranger comme notre plan initial l’avait été pour mars 2020, nous sommes retournés au Gippsland. Quel cadeau cela a été à bien des égards et nous nous sentons si chanceux d’avoir été accueillis à nouveau dans une merveilleuse communauté. Il y a tellement de raisons pour moi d’être reconnaissant de travailler à Yarram, cependant, je pense que la raison numéro un serait les gens incroyables que je rencontre quotidiennement.

Les studios au toit rouge ont fourni l’espace tranquille parfait. Étant à l’arrière du bâtiment, la bande sonore pendant les traitements est le chant des oiseaux et la brise dans les arbres, la rampe de mobilité est ornée d’une vigne feuillue et la perspective de la salle est des arbres fruitiers et des fleurs.

En plus d’une maîtrise en ostéopathie, j’ai des qualifications supplémentaires en Pilates clinique, en aiguilletage sec, en santé des femmes, y compris après le soutien du cancer du sein et en biodynamie.

Actuellement, j’ai une disponibilité de rendez-vous les mardis (y compris en fin d’après-midi) et les mercredis de la clinique Yarram.

Parallèlement au traitement d’ostéopathie (dont vous pouvez en savoir plus sur ce qu’est l’ostéopathie ici), nous vendons également des oreillers thérapeutiques, une gamme de suppléments, des aides topiques telles que la fisiocream et l’huile de magnésium et des outils d’exercice, notamment des boules à pointes, des theraband et des rouleaux en mousse.

grossesse et allaitement

De nouveaux repères alimentaires pour les femmes enceintes et allaitantes | Thierry Payet

La grossesse représente une période particulière durant laquelle la future mère doit veiller à sa santé et à son alimentation. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a récemment actualisé les repères alimentaires du Programme national nutrition santé pour les femmes enceintes et allaitantes. Zoom sur ces nouvelles recommandations.

grossesse et allaitement

De l’importance d’une alimentation saine pendant la grossesse

La grossesse représente une période de la vie où la « prise de conscience nutritionnelle » de nombreuses femmes s’accroît. Souhaitant le meilleur pour leur bébé, les futures mères vont veiller à leur alimentation. Cette attention est portée pendant près de neuf mois, et au-delà, si elles choisissent d’allaiter. Ainsi, la grossesse est propice à l’adoption d’un mode de vie sain et pérenne. Elle induit une modification des habitudes alimentaires et plus globalement du mode de vie.

C’est dire combien la qualité de l’alimentation s’avère importante durant cette tranche de vie courte et longue à la fois. Le HCSP vient d’actualiser les repères alimentaires du Programme national nutrition santé destinés aux femmes enceintes et allaitantes.

À savoir ! Ces nouveaux repères alimentaires s’adressent aux femmes enceintes en l’absence de régime alimentaire particulier (régimes pour raisons de santé ou régimes d’exclusion), de pathologies préexistantes (obésitéchirurgie bariatrique) ou de pathologies propres à la grossesse (comme le diabète gestationnel).

Des repères alimentaires actualisés pour les femmes enceintes et allaitantes

Dans ce nouvel avis de l’HCSP, les conseils nutritionnels généraux et spécifiques ont été mis à jour. Les repères nutritionnels généraux pour la femme enceinte et allaitante sont très similaires à ceux de la population générale adulte. Ils comptent la consommation de 5 fruits et légumes par jour, réduction de la consommation de viande rouge, de produits sucrés et salés etc. Le HSCP délivre également des recommandations nutritionnelles spécifiques.

C’est ainsi que la femme enceinte devra particulièrement surveiller sa prise de poids afin d’éviter d’éventuelles complications ultérieures. Mais attention, les régimes amaigrissants sont à proscrire durant la grossesse ! Il faut également stopper la consommation d’alcool en raison de son caractère tératogène. En effet, elle est susceptible de provoquer des malformations chez les enfants exposés in utero. Quant à l’information sur la contamination par certains agents microbiens durant la grossesse, elle devra être renforcée auprès de toute femme en âge de procréer. Par ailleurs, la grossesse s’accompagne d’une hausse des besoins en nutriments. Ainsi, la femme enceinte se trouve parfois exposée à des carences en vitamines et minéraux. Ces éléments devront faire l’objet d’un suivi médical spécifique voire de prescriptions individualisées.

Si les repères nutritionnels présentés dans cet avis s’adressent spécifiquement aux femmes enceintes et allaitantes, le HSCP tient néanmoins à souligner l’importance de la continuité entre la période pré-conceptionnelle, la grossesse et l’allaitement. Dès lors, il délivre un message fondamental en préconisant «une alimentation équilibrée dès avant la grossesse pour prévenir un certain nombre de pathologies fœtales et maternelles, dont certaines peuvent se développer en début de grossesse, et avant même la connaissance de la grossesse ». L’instance recommande ainsi de débuter une supplémentation en folates avant même la conception de l’enfant et de la prolonger pendant 3 mois après la conception (à raison de 0,4 mg/jour et jusqu’à 5 mg/jour en cas d’antécédent de déficit en vitamine B9 et B12).

Des informations dosées et vérifiées

Ces nouveaux repères alimentaires du HSCP serviront de support à l’élaboration de messages de communication destinés au grand public. L’objectif étant de délivrer aux femmes une information claire et lisible.

Mais dans le contexte épidémique actuel, il faut doser les informations et recommandations délivrées aux femmes enceintes et allaitantes. Le but étant de ne pas les angoisser outre mesure.  De même, la fiabilité et la cohérence de ces messages s’avèrent essentielles. Pour avoir accès à des informations vérifiées, les femmes enceintes et allaitantes pourront s’adresser aux différents professionnels de santé qui les accompagnent ou consulter des sites de référence officiels mis en place par Santé publique France tels que https://www.1000-premiers-jours.fr/fr et https://www.mangerbouger.fr/.

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Runner's Knee, à quoi sert toute cette douleur ?

Runner’s Knee, à quoi sert toute cette douleur ? | Thierry Payet

Qu’est-ce que c’est?

Le genou des coureurs, plus scientifiquement connu sous le nom de syndrome de douleur fémoro-patellaire (PFPS), est une affection qui affecte le cartilage sous la rotule (patella) et les structures qui le soutiennent, lorsqu’il se déplace de haut en bas et au-dessus de la rainure sur le fémur (os de la cuisse) lorsque vous pliez et redressez votre genou. La blessure survient à la fois chez les amateurs et les coureurs professionnels, certaines statistiques montrant qu’elle représente 50% de toutes les blessures de course.

Quels sont les symptômes?

  • Douleur autour ou sous la rotule
  • Douleur qui s’aggrave principalement lors de la descente d’une colline
  • Douleur sourde lors de la course sur un terrain accidenté.
  • Douleur lorsque vous poussez sur votre rotule

Quelles sont les causes?

Une blessure survient lorsqu’il y a un « mal suivi » de la rotule dans la rainure fémorale et une stimulation chronique des nerfs de la douleur dans la zone environnante. Le « Mal-Tracking » peut être dû à un certain nombre de facteurs tels que ; l’alignement de votre jambe et des forces musculaires anormales. Il a été démontré que le manque de force et de flexibilité des hanches, des ischio-jambiers et des quadriceps contribue à ce problème. Cependant, les erreurs de formation sont le principal coupable. Cela peut inclure une accumulation accélérée de kilométrage, ainsi que des courses à haute intensité excessives ou des travaux en côte. Des chaussures usées et inappropriées sont également citées comme cause possible.

Comment je le répare?

La première chose à faire est de se reposer, ainsi que l’utilisation de glace et d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), cela aidera à réduire la douleur et l’enflure à court terme. Le bandage kinésiologique peut également aider à améliorer le mouvement de la rotule et à réduire la douleur. Encore une fois, ce n’est qu’un effet à court terme, mais il vous aidera à poursuivre votre rééducation.

La recherche montre que le renforcement des muscles de la hanche/fessier, en particulier les adducteurs de la hanche et les fessiers, peut réduire la douleur dans le syndrome fémoro-patellaire douloureux. Les exercices pour cela peuvent inclure; squats, promenades en crabe et ponts. Améliorer la souplesse de la jambe, en particulier les fléchisseurs de la hanche, est essentiel. Consulter un professionnel tel qu’un ostéopathe ou un physio est également un élément important pour réduire la douleur autour du genou et mobiliser les articulations et les structures des tissus mous. N’oubliez pas qu’il est important de réduire le kilométrage ou même de faire une pause complète dans la course. Une progression progressive vers la formation peut être discutée avec votre ostéopathe au fur et à mesure que vous progressez dans votre programme de réadaptation. Certains coureurs trouvent que courir en montée ou simuler des collines sur des tapis roulants est moins douloureux. La course en montée a la valeur ajoutée de travailler vos fessiers. Des muscles fessiers forts aident à contrôler le mouvement de la hanche et de la cuisse, empêchant le genou de se tourner vers l’intérieur. Le cyclisme et la natation sont d’autres activités «Knee Friendly» pour l’entraînement croisé.

Comment puis-je l’empêcher?

Il est également important d’être proactif avec les mesures de prévention, surtout si vous avez déjà souffert du genou du coureur. La mise en œuvre d’une routine régulière de force et de flexibilité, elle sera au centre de l’attention. Le renforcement des hanches, des fessiers, des quadriceps et des ischio-jambiers améliore la stabilité globale et aide la chaîne cinétique à mieux fonctionner – réduisant la charge sur l’articulation du genou et facilitant le soutien de l’articulation. Écoutez votre corps et réagissez au premier signe d’inconfort. Le genou du coureur est une blessure qui s’aggrave si vous continuez à courir dessus. Construire lentement du kilométrage vous aidera à rester en bonne santé. N’augmentez pas votre kilométrage de plus de 5 à 10 % d’une semaine à l’autre. Éviter les descentes excessives est également une bonne chose à faire si vous espérez éviter les blessures.

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Patient Ostéopathie Active • Blog Liem Health •

Patient Ostéopathie Active • Blog Liem Health • | Thierry Payet

Outre le traitement physique, la formation ostéopathique comprend également d’autres sujets de promotion de la santé, notamment l’activité physique, le mode de vie et la nutrition (Van Dun et al. 2016, Mistry et al. 2018).

Les changements dans ces domaines favorisent le rétablissement complet des patients en améliorant les stratégies d’adaptation individuelles. Techniques d’ostéopathie active

Approches de l’ostéopathie patient-active

  1. Approche active orientée fascia

Un mode de vie sédentaire affecte l’élasticité du tissu conjonctif en contribuant à une orientation multidirectionnelle des fibrilles et donc à une résistance transversale élevée. Dans le même temps, la capacité à établir des connexions physiques et électriques est réduite. Ces processus sont inversés par l’activité physique.

L’approche active orientée fascia selon Schleip et Müller comprend le remodelage du fascia (=réaction du réseau de fibres de collagène aux stimuli mécaniques), le recul du fascia (=retour élastique des tissus par l’exercice actif), l’étirement dynamique (exercices à long terme qui augmentent le fascia élasticité) et la conscience des fascias (pour aiguiser la conscience du corps) comme principes centraux. Surtout, le remodelage des fascias et la structure du tissu conjonctif en général peuvent être influencés positivement par un entraînement actif des fascias, qui est effectué régulièrement 1 à 2 fois par semaine (Schleip et Müller 2013).

  1. Images mentales et exercices intégrés

La conscience intéroceptive du corps, y compris la perception de la position des parties du corps dans l’espace, est générée par le système musculo-squelettique. Ces connaissances doivent être transmises au patient et intégrées dans un travail corporel pratique et expérientiel (Calsius et al. 2016).

Il a été démontré que l’imagerie mentale ou l’imagination en tant que méthode d’entraînement a un effet positif sur les performances motrices et cognitives, activant le cerveau de la même manière que l’exercice physique.

Cette méthodologie combinée à un traitement manuel et à des exercices actifs est capable d’améliorer le contrôle de la douleur, la motricité et la stimulation des motoneurones et des aspects non moteurs de la performance. De plus, cela peut renforcer la confiance en soi et réduire les peurs (Abraham et al. 2020).

L’ostéopathie travaille déjà avec des images mentales (Dorko 2003, Minasny 2009), par exemple lors du déroulement du fascia. Le tissu conjonctif est lentement enduit tandis qu’en même temps un exercice d’imagination est effectué dans le but d’améliorer l’intéroception. Une attention particulière est portée à l’entraînement de la perception d’une tension myofasciale à relâcher ou d’un mouvement moteur à effectuer.

La technique se déroule comme suit : L’ostéopathe donne une légère résistance au mouvement, qui est perçue par le patient grâce à la « transmission manuelle » active et douce. Les thérapeutes peuvent mettre la main sur la région touchée pour fournir un soutien (Dorko 2003). Cette méthode dite de work-in, en combinaison avec des images mentales ou seule, peut favoriser l’état de relaxation médié par le système nerveux parasympathique (Wallden 2012).

  1. activité physique basée sur la pleine conscience

Comme décrit ci-dessus, l’ostéopathie fonctionne avec l’intéroception, ce qui nécessite une certaine attention (de votre propre corps). Pour un traitement réussi, les thérapeutes et les patients doivent agir avec le même soin. Le terme pleine conscience signifie ici attirer doucement l’attention sur les perceptions expérientielles actuelles, telles que les pensées, les émotions et les sensations, sans les évaluer (Liem et Lunghi 2021). Dans la pratique ostéopathique, simultanée à la pratique basée sur la pleine conscience, « les oscillations, les vibrations et les chocs myofasciaux et neurogènes spontanés sont utilisés pour soulager le stress et restaurer l’homéostasie du corps » (Comeaux 2005, Liem et Lunghi 2021).

  1. Gamification et résolution de problèmes dans l’approche dyadique interactive

Les systèmes de perception corporelle fournissent au cerveau des informations qu’il utilise pour former une image de l’environnement externe et interne et lors de la planification et de la réalisation d’activités ultérieures. Le développement des maladies est en partie causé par des erreurs dans le traitement et l’intégration des signaux corporels multisensoriels, ce qui conduit à des processus de régulation physiopathologiques.

La gamification ou la playification fait référence à l’application d’éléments typiques du jeu dans un contexte non ludique. Cela crée une atmosphère de résolution de problèmes axée sur le patient et axée sur l’équipe, dans laquelle les défis peuvent être résolus de manière axée sur les tâches.

Par exemple, les ostéopathes peuvent utiliser des métaphores pour décrire une technique de routine pour sous-corticaliser des informations. Cependant, une attention stricte doit être portée à l’utilisation d’un vocabulaire approprié pour éviter le catastrophisme. Dans l’ensemble, l’attention est portée sur le mouvement et non sur l’activation des muscles individuels. Cela favorise à son tour l’interoception, ce qui empêche la dérégulation par le cerveau.

Les PAOA sont également basés sur la relation entre la personne traitante et la personne traitée et créent un environnement sûr pour initier des changements de comportement (Liebenson 2018). Cette relation peut être approfondie par une approche dyadique interactive.

Conclusion

Les approches présentées incluent des stratégies motrices, cognitives et comportementales. Sur la base de ces résultats, Lunghi et ses collègues proposent d’intégrer ces stratégies dans l’approche ostéopathique patient-active, car cela peut déclencher un remodelage neuromyofascial et tissulaire, moduler l’image et la perception corporelles et mieux gérer le stress.

En résumé, les PAOA peuvent apporter une contribution importante aux soins centrés sur le patient et à l’amélioration de la collaboration interprofessionnelle. Cependant, de futures études et des ateliers de consensus sont nécessaires pour développer un cadre commun pour une pratique ostéopathique fondée sur des preuves qui inclut le patient en tant que partie active du traitement (Lunghi et al. 2022).

Cupping Therapy... The Trending Holistic Therapy

Cupping Therapy… The Trending Holistic Therapy | Thierry Payet

Superstars such as Michael Phelps, Gwyneth Paltrow, Chris Martin and Jennifer Anniston have all been pictured sporting suction marks from cupping therapy, it is clear from this that there has been somewhat a resurgence in popularity in the ancient therapy, but « What is cupping therapy? », « What does it do? » and « Does it Hurt? ». In the post we aim to answer all this questions.

History of Cupping

Cupping therapy has been around for approximately 5000 years, and is believed to have been founded by the Egyptians but became popular by the Chinese. Similar to acupuncture and acupressure, it is believed that to relieved certain symptoms and conditions it should be applied to key point within the body. It is believed to have a wide range of benefits for your health and wellness. Some of these benefits included muscle relaxation and improving immunity.

What is Cupping?

Cupping also known as « Ventosa » is a practice where someone places various « cups » on different parts of the body to create a beneficial reaction. The traditional technique is to use fire to create a vacuum on the cup but now more commonly used is the vacuum cup where a pump gun is used to create suction. The suction effect created raises the skin and draws blood and toxins to the surface. Cupping is used commonly throughout the Middle East, Europe and Asia to treat a variety of conditions such as;

  • Swelling

  • Chronic Pain

  • Inflammation

  • Rheumatism

  • Migraines

  • Bronchitis

  • Common Cold

What to Expect during Cupping?

The vacuum cups (Which we use) can be pumped to different strengths dependant on the individuals needs. Initially, when the cups are first placed on the chosen area and « pumped », there will be a pulling sensation, which can be uncomfortable but not painful. After a few minutes, there can be some small tingling sensations where the cups are placed as the fluids under the fascia are drawn to the surface of the skin. The cups can be removed at anytime if you feel too uncomfortable. Usual the cups are left in place for approximately 5-10 minutes. The « bruising » or « cupping » marks begin to form after about two minutes of static cupping. The area will feel warm but not painful. The normal cupping mark appears in small clusters of pinpricks that are red or pink. The bruise will usually disappear between 3-10 days depending on the level of bruising. These bruises are not usually painful, they look worse than they are. There are varied reports on how cupping effects different people. It usually depends on the reason they’re doing the treatment. The most common reported feedback is the feeling of relaxation in the muscles and in ones self.

https://youtu.be/25MsxtpoQsQ

Cupping Massage

Cupping massage is a form of deep tissue massage that doesn’t facilitate the use of hands, and instead uses a cup and a pump gun to achieve the therapeutic effect. Whilst Cupping is usually static with the typical application of the cups between 5-10 minutes, massage cupping allows the movement of the cups with limited static time.

The point of this therapy is to get the blood flowing and unblock the lymphatic system. It works by drawing up stagnant blood from the tissues and moving it to the natural exit points in the body. The lymphatic system is then activated and will help by mobilising the waste for excretion from the body.

Typically, massage cupping can be used together with manual manipulation to achieve an increase in the range of motion. For Athletes, it is used after exertion to relax the deep tissues and assist in the build up of lactic acid which causes muscle pain (or the DOMS).

https://youtu.be/rZ__V-wmlF8

#LowBackPain #cupping #SportsInjury #SportsMassage #Pain #Stress #Relaxation #PainRelief

How to Manage your Migraines: Part 1

Part 1 – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

How to Manage your Migraines: Part 1

How to Manage your Migraines: Part 1

Migraines are a very common and distressing disorder that’s affecting over 3 million Australians. Whilst it is most commonly noted in woman, those aged in their 20’s and 30’s, it can be experienced by anyone, regardless of age or gender. Migraine symptoms typically present as a one-sided headache lasting between 4-72 hours, accompanied by a throbbing or pulsating sensation. The intensity of migraines is another debilitating factor, as the pain typically sits between moderate to severe, and is often aggravated by physical activity. Migraines are also quite commonly associated with nausea, vomiting, aura/vision disturbances, and increased sensitivity to light sound and smell. So now that we know what happens when we get one, let’s learn a little more about the symptoms and how osteopathy can help!

Whilst the exact cause of migraines is still being researched, there are treatments available that can help reduce the symptoms, frequency or intensity of migraines. Osteopathy has been shown in some cases to be quite effective as poor posture, muscle tightness and restrictions through the spine and cranium are all predisposing and maintaining factors for migraines. 

For those of you currently experiencing migraines, or know someone who does, please keep in mind that there are some RED FLAGS associated with migraines that require immediate assistance/advice:

  • Systemic symptoms and signs (ie. If you have a fever, a drop in level of consciousness, confusion, seizures)
  • Neurological symptoms and signs (ie. numbness and/or tingling, loss of coordination, paralysis, progressive limb or fascial weakness)
  • Sudden onset (if sudden <1min, otherwise known as ‘Thunderclap’ migraines)
  • Older age group (ie. over 50 years old)
  • Previous headache history change (if it’s a ‘new’ type of migraine for you/change of typical symptoms)
  • Postural/positional – (if your migraine is triggered by a clear change in your posture)
  • Progressive – if you’re symptoms are progressively worsening over time
  • Papilloedema (GP can detect this through ophthalmoscope)

If you have any further questions or concerns regarding migraines, please come in and book an appointment at one of our East Gippsland Osteopathic Clinics and we will do our utmost to assist you in treating and managing this debilitating disorder. Click here to book your appointment today.

Robin Kiashek, Osteopath, but not lone wolf!

Robin Kiashek, Osteopath, but not lone wolf! | Thierry Payet

You could be forgiven for thinking that working as a sole practitioner in Osteopathy is a lonely job. And for much of his day, experienced Osteopath, Robin Kiashek, is in individual patient consultations.  But that doesn’t make him a lone wolf!  In fact, during his 25+ years in practice he has built a network of valuable contacts and relationships with other medical professionals.

Part of a pack!

Which is particularly useful if he needs to refer a patient for further diagnostic tests.  Or get a valuable second opinion.

Equally, this wider network can (and does) also call on Robin’s skills.  Particularly around referred pain, the impact of stress and lifestyle on the body and understanding the root cause of an issue.  And this collaborative approach has certainly been in evidence in the past week.  As Robin explains:

“A Neurologist contacted me to see if I could be part of a multi-disciplinary team to review a very complex high-profile case.  Of course, I was delighted to be involved.”

The team comprised experts from several fields,  These included Neurology, Pain Management, Orthopaedics and Rheumatology.  This breadth of involvement and expertise was incredibly helpful.  It was immediately possible to see what had already been ruled out.

A new perspective

Luckily, Robin’s experience of working with complex cases – specifically those slow to respond to treatment  – enabled him to bring a new perspective to the process.  And he was delighted to subsequently receive an acknowledgement for his contribution from the Medical Director responsible for coordinating care.

Robin added: “It was so nice to be part of a wider collaborative team.  Also to have my contribution heard and valued by my peers.  I’m confident that our combined efforts will help towards a reduction in pain for this poor patient.”

Ask your Osteopath

When you choose an Osteopath, do ask about how and when they work with other professionals.  An open and collaborative approach can really enhance the care they provide.

As Robin says: “I am great fan of seeking out new opinions and working with others where necessary to provide the best outcome for my patients.

“Plus, whilst we professionals might like to pigeonhole issues under titles like Orthopaedics or Neurology, unfortunately humans are complex.  So, sometimes our issues need to sit across several disciplines if they are to be resolved effectively.”

If you’ve been struggling with an issue for a while, why not speak to Robin?  He can be contacted here. Or you can call 020 8815 0979.

 

 

Back Pain From My Child

Back Pain From My Child | Thierry Payet

In clinic I have seen an increased number of new (and returning) parents with back pain, this is no coincidence as it is common for mums (and Dads) to develop back pain from lifting, carrying and moving their baby or child.

When you become a parent your focus changes from you to your child. Caring for your child becomes your life, however caring for your ever growing baby/child can put added strain on your body. Many parents don’t have the chance, or as I can remember the mental capacity due to tiredness, to think about the positions that they are putting the bodies into, these positions become repetitive as that is the easiest way to feed, carry and care for your child. These repetitive positions/stresses can cause a repetitive strain injury (RSI).

In effect you are lifting, carrying and moving an ever increasing weight several times a day. If you were in a gym environment you would lift weight with good technique and gradually increase the weight as your muscles develop and get stronger, BUT, unlike the gym environment your baby/child can wriggle and moving putting your body into awkward and unfamiliar positions therefore causing injury. A prime example of this is carrying your child on your hip.

What Can I Do To Help?

Well there are a number of things that you can do to help yourself:

#1 Seek advice from a professional such as an Osteopath. Osteopaths use a variety of techniques such as mobilisation, massage, manipulation and give advice on appropriate exercises to help relieve your pain.

#2 Alternate the hip you chose to balance your child on. Don’t always use the same side as your body becomes unbalanced and this causes an increased chance of injury.

#3 Mild or moderate back pain may respond favourably to over-the-counter pain relievers, such as acetaminophen or ibuprofen. Talk with your doctor if your pain does not improve; prescription-strength pain relievers or muscle relaxants may be appropriate in some cases. Inform your doctor if you are breastfeeding so she can prescribe a medication that is safe for your baby.

#4 Ice or heat packs can help reduce back pain. Soaking in a hot bath may also provide relief. If you had a c-section birth, make sure your doctor has given you the go-ahead to resume tub baths.

#5 Don’t try to return to normal activity too quickly after your baby is born. It isn’t easy to find time to rest when you are caring for an infant. A little self-care, however, can help your household run more smoothly. Women should remember that shifting hormone levels in late pregnancy cause ligaments and joints to relax; these areas remain more flexible even in the weeks after birth and are more prone to injury.

#6 Try to avoid standing for long periods because this puts extra pressure on your back. If you need to stand, rest one foot on a raised surface such as a stool. Use a footstool to elevate your feet while sitting.

#7 Use proper body mechanics when lifting your baby and other objects. The proper technique is to use your legs instead of your back. Do not bend from the waist. Instead, squat down by bending your knees and use your legs to lift. You may be lifting many heavy, unfamiliar objects, such as car seats and strollers. Move slowly and pay attention to your lifting technique to avoid injury.

#8 Keep your back straight while breastfeeding and raise your baby to the breast. Do not lean over to bring the breast down to your baby. Sit in a chair with a firm back and use pillows to aid in proper positioning. This may take some time to learn; a lactation consultant can help you assess discomfort and make recommendations for different feeding positions.

#9 Bring your baby close to your chest before lifting. Back injuries can occur if you pick him up with your arms outstretched or while twisting or turning to the side.

#10 An exercise program can help you build the muscles that support your back. Get your doctor’s permission before beginning any new exercise regimen. Start with gentle exercises, such as pelvic tilts and a few minutes of mild stretching.

#11 Exercises to rebuild muscles to improve your posture and help you avoid back pain. Your abdominal muscles provide critical support to your spine back muscles. During pregnancy, the abdominal muscles may weaken or separate. In a c-section birth, an incision is made through the muscle layers of the abdomen.

#12 A front-pack style carrier is helpful while walking or accomplishing tasks around the house. Follow the manufacturer’s instructions carefully and observe good body mechanics. A carrier is a better alternative than carrying your baby on one hip, which strains your lower back muscles.

Are There Any Exercises or Movements I can do to Help?

Elbow Curls: From a seated or standing position, place your hands behind your head with your elbows pointing out to the sides. Press your elbows forward (left) until they touch in front of your face, then squeeze your shoulder blades together as you pull your elbows back until they’re behind your ears. Do up to 10 reps.

Cat-Camel Stretch: Get down on all fours with your hands beneath your shoulders and your knees beneath your hips, neck in line with your spine. Slowly round your back by tightening your abs and tucking in your pelvis (above); hold for five seconds. Then allow your back to sag toward the floor as you lift your chest and head; hold for five seconds. Repeat the combination 10 times.

Hip Flexor Lunge: Come into a lunge position with your left leg forward, knee over your ankle, and your right knee on the floor. Press your hips forward so you feel a stretch in the front of your right thigh (but not so far that your left knee travels beyond your toes). Hold for 30 seconds and repeat two to three times, then switch legs and repeat.

Glute Bridges: Lie on your back with your knees bent and your feet hip-width apart, heels slightly in front of your knees. Rest your arms palms-down at your sides. Inhale and pull your belly button in toward your spine as you slowly curl your back off the floor, pressing your feet into the floor to engage your glutes (below). Exhale at the top and press your pelvis toward the ceiling. Hold for up to five seconds, then slowly roll down to starting position. Repeat two to four times.

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