PLFSS 2023, quel impact pour les infirmiers ?

Retraites : IDEL en quête de reconnaissance de leur pénibilité | Thierry Payet

La réforme des retraites est un sujet d’actualité qui a suscité beaucoup de débats ces dernières années. Tandis que le Sénat discute actuellement du projet de réforme des retraites, le syndicat Convergence Infirmière se mobilise pour obtenir la prise en compte de la pénibilité du métier d’infirmier libéral et un départ à taux plein dès l’âge de 62 ans.

La question de la pénibilité au travail est un enjeu important pour les infirmiers libéraux, qui exercent une profession souvent éprouvante physiquement et mentalement.

Les syndicats s’inquiètent aujourd’hui d’un possible report du Bilan de Santé Infirmier (BSI), un outil permettant d’évaluer la santé des professionnels et de prévenir les risques liés à la pénibilité.

I- Bilan de soins infirmiers : un pour prévenir les risques liés à la pénibilité

A- Qu’est-ce que le BSI ?

Le BSI, ou Bilan de Soin Infirmier est un acte réalisé par les infirmiers libéraux auprès de leurs patients. Il permet de faire le point sur l’état de santé de la personne, de déterminer les soins à effectuer et de planifier les interventions à venir. Il est facturé par l’Assurance Maladie et permet aux infirmiers libéraux de percevoir une rémunération pour leur activité.

L’outil mis en place en 2012 pour évaluer la santé des infirmiers libéraux et prévenir les risques liés à la pénibilité. Il permet notamment de repérer les facteurs de risques liés au travail (manutentions manuelles, postures contraignantes, exposition aux agents biologiques, stress, etc.) et de proposer des actions de prévention adaptées.

B- Pourquoi un report du BSI inquiète-t-il les syndicats d’infirmiers libéraux ?

Le Bilan de Soins Infirmiers (BSI), est menacé de ne pas être généralisé comme prévu le 1er avril. L’ensemble des syndicats représentant les infirmiers libéraux, sont inquiets en raison d’un nouveau dépassement de l’enveloppe budgétaire allouée, ce qui met en péril la mise en place de cette étape cruciale.

En effet, le BSI représente une part importante de l’activité des infirmiers libéraux et sa non-réalisation pourrait avoir des conséquences financières importantes pour ces professionnels de santé.

Les syndicats ont émis des déclarations séparées exprimant leur opposition à un possible report de la dernière phase du déploiement du BSI, un outil de facturation en ligne.
Ils sont particulièrement inquiets car selon le rapport Libault publié en 2019, entre 2,7 et 3,7 millions de personnes deviendront dépendantes dans les années à venir.

Dans ce contexte, ces derniers soutiennent fortement l’outil de facturation en ligne BSI, dans le cadre de l’approche domiciliaire adoptée par le gouvernement.

II- Les infirmiers libéraux confrontés à une profession épouvante

Les IDEL exercent un métier qui peut s’avérer très éprouvant physiquement et mentalement. Manutention manuelle de charges quotidiennes lourdes, postures pénibles et contraignantes pour effectuer des actes divers, montées et descentes de voitures extrêmement fréquentes..
« La profession coche toutes les cases » de la pénibilité, estime Convergence infirmière dans un communiqué.

« Les troubles musculo squelettiques sont quasiment généralisés dans le métier », indique le syndicat. Pour appuyer son propos, Convergence infirmière a choisi de citer une étude de la Carpimko datée de novembre 2020.
Celle-ci révèle notamment que plus de 99% des infirmiers libéraux ressentent des douleurs ou une fatigue physique « à cause du travail ».

En revanche, les IDEL travaillent souvent seuls, dans des conditions parfois difficiles, et doivent faire face à des situations d’urgence, ou encore à des journées de travail très chargées. Ils subissent également des environnements hostiles où ils sont exposés à différents produits chimiques, à des maladies infectieuses, et parfois à un manque d’hygiène chez leurs patients. De plus, ils doivent travailler dans toutes sortes de conditions climatiques, comme la chaleur intense dans des lieux de travail parfois mal ventilés, ou le froid extrême. Ainsi, « Les troubles musculosquelletiques sont quasiment généralisés dans le métier », indique le syndicat.

Pour appuyer son propos, Convergence infirmière a choisi de citer une étude de la Carpimko datée de novembre 2020. Celle-ci révèle notamment que plus de 99% des infirmiers libéraux ressentent des douleurs ou une fatigue physique « à cause du travail ».

III- La demande de reconnaissance de la pénibilité

La Convergence Infirmière demande que la pénibilité du travail des infirmiers libéraux soit reconnue afin que ces professionnels puissent bénéficier d’une retraite décente. Le syndicat appelle à prendre des mesures pour garantir la santé et la sécurité de ces derniers pendant leur carrière, notamment en matière de prévention des risques professionnels. Il souligne l’importance de cette profession et la nécessité de garantir des conditions de travail adéquates pour ces professionnels.

Selon les données de la Convergence Infirmière, l’espérance de vie moyenne d’un infirmier libéral en France est de 76 ans, tandis que celle d’une infirmière libérale est de 82 ans. Cela représente une différence de trois ans par rapport à la moyenne de pays. Il est donc  primordial que la loi soit modifiée pour permettre aux infirmières et aux infirmiers libéraux de partir à la retraite à taux plein dès l’âge de 62 ans, avec la possibilité d’un départ anticipé à partir de 60 ans.

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Femme pratiquant du sport pour réduire le risque de décès prématuré

Activité physique en plus réduit le risque de décès prématuré | Thierry Payet

On imagine souvent qu’une activité physique régulière nécessite de déployer de grands efforts et d’y consacrer beaucoup de temps pour qu’elle se révèle bénéfique pour la santé. Or, augmenter même légèrement ses efforts physiques permettrait de réduire le risque de décès prématuré. C’est ce que suggère une étude récemment parue dans le Journal britannique de médecine sportive. On fait le point.

Femme pratiquant du sport pour réduire le risque de décès prématuré

Manque d’activité physique et risque de décès

Associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires, de cancers et de décès précoce, la sédentarité représente un ennemi de taille pour notre santé. On ne saurait donc que trop conseiller de rester en mouvement un maximum pendant la journée.

À savoir ! L’inactivité physique est à distinguer de la sédentarité. L’inactivité physique désigne la non-atteinte des recommandations de l’OMS (30 minutes 5 fois par semaine) alors que la sédentarité désigne une activité ne nécessitant qu’une très faible dépense énergétique.

Le problème est que l’on imagine souvent qu’une activité physique régulière nécessite de déployer de grands efforts et d’y consacrer beaucoup de temps pour qu’elle se révèle bénéfique pour la santé. Tel n’est pourtant pas le cas. Il y a plusieurs années, une vaste étude américaine menée  pendant 15 ans sur 90 000 hommes et femmes avait en effet démontré que 30 minutes de sport par jour permettait de réduire les risques de décès jusqu’à 50%. Ces conclusions sont aujourd’hui soutenues par une nouvelle étude parue dans le British Journal of Sports Medicine et selon laquelle une augmentation de l’activité physique, même légère, suffirait à protéger les personnes inactives du risque de décès prématuré.

Quelques minutes d’activité physique en plus

Dans le cadre de cette grande étude, les scientifiques ont souhaité définir le niveau d’activité physique minimum nécessaire pour améliorer sa santé. Ils se sont donc appuyés sur les résultats de près de 200 travaux préexistants et regroupant pas moins de 30 millions de personnes !

Après avoir compilé les données et pondéré les résultats en fonction du degré de solidité des différentes études, les chercheurs ont pu dresser une conclusion étonnante. Le risque de décès prématuré chez les personnes inactives se voit réduit de 23 % pour à peine plus d’une heure d’activité modérée à intense par semaine !

À savoir ! La marche d’un bon pas ou la montée d’escaliers désignent des activités d’intensité modérée. Les activités d’intensité élevée sont quant à elles la marche rapide, la course, le port de charges lourdes ou le vélo.

Ainsi donc, une dizaine de minutes d’effort par jour suffiraient à avoir un impact positif sur la santé. Et pour cela, nul besoin de se rendre à la salle de sport, des mouvements de la vie quotidienne comme une simple marche rapide peuvent faire l’affaire ! Ces résultats vont dans le sens des recommandations sanitaires actuelles. Les auteurs de cette étude précisent néanmoins que le bénéfice d’une activité physique régulière sur la réduction du risque de décès diffère selon la cause du décès. Important pour les décès dus à une maladie cardiovasculaire, il l’est moins pour les décès survenant après un cancer.

Publié le 25 avril 2019 par Julie P., Journaliste scientifique. Mis à jour par Déborah L., Docteur en Pharmacie, le 16 mars 2023.

Sources

– Augmenter son niveau d’activité physique, même légèrement, est bénéfique sur la mortalité, selon une vaste méta-analyse. lequotidiendumedecin.fr. Consulté le 8 mars 2023.
– Activité physique non professionnelle et risque de maladies cardiovasculaires, de cancer et de mortalité : une méta-analyse dose-réponse de grandes études prospectives. bmj.com. Consulté le 8 mars 2023.
Femme qui réclame du sommeil au gré des saisons

Des besoins en sommeil qui varient au gré des saisons ? | Thierry Payet

Certains matins d’hiver, les températures extérieures nous inciteraient bien à rester sous la couette ! Mais au-delà du simple manque de motivation à affronter le froid, il semblerait que nos besoins en sommeil varient bel et bien au gré des saisons. C’est ce que suggère une récente étude allemande publiée dans la revue Frontières.

Femme qui réclame du sommeil au gré des saisons

Sommeil : un besoin vital

Indispensable à la récupération physique de l’organisme, le sommeil joue également un rôle important dans la restauration de l’énergie, les sécrétions hormonales ou l’élimination des toxines de l’organisme. C’est dire combien la qualité du sommeil a des conséquences directes sur la qualité de vie de l’individu.

Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm),  un adulte de 18 à 64 ans a besoin de dormir au minimum sept heures par nuit. Il semblerait cependant que nos besoins en sommeil varient au gré des saisons avec une période de sommeil sensiblement plus longue en hiver. C’est du moins ce que suggère une récente étude allemande publiée dans la revue Frontières.

Des besoins en sommeil qui varient selon les saisons

Pour mener à bien cette étude, les chercheurs ont analysé sur un an les enregistrements de durée et la structure du sommeil de plus de 180 patients citadins venus faire un bilan du sommeil au sein de la clinique Charité Medical University de Berlin. Ces patients ne prenaient pas de traitements affectant les cycles du sommeil, devaient s’endormir à l’heure habituelle et avaient interdiction de programmer un réveil le matin. L’objectif était en effet d’estimer leurs besoins réels en sommeil.  Les scientifiques ont ensuite procédé à un examen médical durant trois nuits appelé « polysomnographie » sur 292 patients présentant des troubles du sommeil neuropsychiatriques pour évaluer la qualité et la durée du sommeil  de chaque participant.

À savoir ! La polysomnographie désigne un examen complet permettant d’étudier la physiologie du sommeil d’un individu. Elle a pour objectif d’évaluer la présence éventuelle de troubles du sommeil et de les quantifier.

Les chercheurs ont alors constaté que l’architecture du sommeil des participants variait en fonction des saisons avec :

  • Une durée du sommeil paradoxal rallongée naturellement d’une demi-heure par nuit par rapport à l’été.
  • Une durée de sommeil plus importante pouvant aller jusqu’à une heure de plus en hiver qu’en été.

À savoir ! Le sommeil paradoxal correspond au moment où l’activité cérébrale est proche de celle de la phase d’éveil. Important pour la récupération mentale, il est surnommé “période des rêves” car c’est à ce moment-là que le cerveau fabrique les songes les plus intenses et qui ont le plus de chance de rester en mémoire au réveil.

De l’intérêt de dormir plus en hiver

Si les auteurs conviennent que ces résultats nécessitent d’être approfondis au moyen d’une étude plus large, ces premiers éléments soutiennent la thèse de l’existence d’une saisonnalité du sommeil avec une sensation de ralentissement pendant l’hiver : “Même si nos performances restent inchangées, au cours de l’hiver, la physiologie humaine est régulée à la baisse, avec une sensation de fonctionnement à vide en février ou mars ».

Ces résultats confirment également le rôle essentiel de la lumière sur nos rythmes de sommeil. Dès lors, pour que le sommeil soit en phase avec la saisonnalité actuelle, les scientifiques recommandent  de s’exposer à la lumière du jour, particulièrement le matin, et d’augmenter son temps de sommeil en se couchant une demi-heure à une heure plus tôt le soir. De quoi garder un maximum d’énergie en réserve pour affronter l’hiver !

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– Saisonnalité du sommeil humain : données polysomnographiques d’une clinique neuropsychiatrique du sommeil.frontiersin.org. Consulté le 26 février 2023.
Femme enceinte et constat de mortalité maternelle

Mortalité maternelle : Des chiffres mondiaux alarmants | Thierry Payet

La mortalité maternelle est le triste constat alarmant que dresse l’Organisation des Nations Unies (ONU) dans un rapport publié le 23 février dernier, qui révèle qu’en 2023, une femme enceinte ou venant d’accoucher décède toutes les deux minutes dans le monde.

Femme enceinte et constat de mortalité maternelle

Mortalité maternelle : un constat alarmant à l’échelle mondiale

A la fois magique et sensible, la grossesse n’est pas sans danger et le risque de mort maternelle existe bien. La « mort maternelle » désigne le décès d’une femme survenu au cours de la grossesse ou dans un délai de 42 jours après l’accouchement pour une cause déterminée ou aggravée par la grossesse ou les soins qu’elle a nécessités.

À savoir ! La mort maternelle n’est pas accidentelle, ni fortuite.

S’il faut se réjouir que la mortalité maternelle ait été réduite d’un tiers en 20 ans, la situation reste aujourd’hui préoccupante. Qui aurait en effet imaginé qu’en 2023, une femme décèderait toutes les deux minutes dans le monde de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement ? C’est le constat alarmant que dresse l’ONU dans un rapport publié le 23 février dernier. Certes, des progrès considérables ont été engagés depuis les années 2000, mais ils ont marqué le pas depuis 2015. Et la pandémie de Covid-19 ainsi que le contexte politico-économique mondial actuel ne vont pas dans le sens d’une amélioration de la situation.

Une trentaine de pays ont réussi à faire baisser leur taux de mortalité maternelle entre 2016 et 2020, mais certaines régions du globe restent concernées par des hausses inquiétantes (Europe, Amérique du Nord, Amérique Latine, Caraïbes, Venezuela, Chypre, Grèce, États-Unis). C’est malheureusement l’Afrique subsaharienne qui en pâtit le plus. En 2020, elle regroupait 70 % de la mortalité maternelle, les régions les plus pauvres et souffrant le plus des conflits étant les plus touchées.

Un manque criant d’accès aux soins

Ces chiffres interrogent sur les principales causes de ces décès maternels. Multiples, elles pourraient en fait être évitées si les femmes concernées pouvaient accéder à des soins de qualité :

  • Hémorragies sévères
  • Hypertension artérielle
  • Infections liées à la grossesse
  • Complications d’avortements à risque
  • Affections sous-jacentes susceptibles d’être aggravées par la grossesse (VIH/sida, paludisme).

Mais tel n’est pas le cas et le manque d’accès aux soins s’avère criant. Que ce soit en amont de la grossesse, pendant la grossesse ou après l’accouchementencore trop de femmes ne bénéficient pas des soins indispensables à leur état. Près d’un tiers d’entre elles n’ont pas droit à la moitié des contrôles prénataux recommandés ou ne profitent pas des soins postnataux essentiels.

Ces chiffres soulignent l’importance de répondre de façon urgente aux besoins de millions de femmes d’avoir accès à des services de santé indispensables pendant leur grossesse et après leur accouchement. Mais comment faire dans un contexte de pénurie mondiale de sages-femmes ? 900 000 manquent toujours à l’appel et à ce rythme, c’est un million de femmes en plus qui verront leur vie menacée d’ici 2030 ! Gageons que des efforts considérables seront menés d’ici-là pour permettre au plus grand nombre d’envisager une grossesse et un accouchement sereins.

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– Tendances de la mortalité maternelle de 2000 à 2020 : estimations de l’OMS, de l’UNICEF, du FNUAP, du Groupe de la Banque mondiale et de l’UNDESA/Division de la population. qui.int. Consulté le 1er mars 2023
Homme cherchant un nouveau traitement contre la migraine

Migraine, bientôt un nouveau traitement oral ? | Thierry Payet

La migraine est une maladie neurologique très répandue dans le monde avec un fort impact sur la vie quotidienne et la qualité de vie des patients. Récemment, des chercheurs ont développé un nouveau traitement, administré par voie orale, ciblant la voie CGRP, impliquée dans le déclenchement de la migraine. Un essai clinique vient de confirmer l’efficacité et la tolérance de ce nouveau médicament. Résultats.

Homme cherchant un nouveau traitement contre la migraine

Migraine : des anticorps monoclonaux anti-CGRP à un traitement oral ciblant les récepteurs au CGRP

La migraine affecte profondément la vie quotidienne, en particulier des patients atteints de migraine chronique. Pourtant, avec les traitements actuellement disponibles, moins d’un patient sur trois prend un traitement de fond pour prévenir les crises migraineuses. Ces traitements sont pourtant recommandés pour réduire les douleurs et améliorer la qualité de vie. Les études menées sur des patients migraineux révèlent souvent une efficacité variable des traitements, associée à un abandon fréquent au fil du temps.

Depuis quelques années, les chercheurs ont focalisé leur attention sur le peptide lié au gène de la calcitonine (CGRP), qui est impliqué dans le déclenchement des crises de migraine chez les patients migraineux. Plusieurs anticorps monoclonaux dirigés contre le CGRP ont été développés, certains administrés par voie sous-cutanée, d’autres par perfusion intraveineuse. Plus récemment, un autre médicament a été développé ciblant la voie du CGRP. A la différence des anticorps monoclonaux, ce nouveau médicament est administré par voie orale et agit sur les récepteurs du CGRP, bloquant ainsi son action.

Un anti-CGRP oral avec une efficacité prouvée sur la migraine

Les essais cliniques menés sur ce nouveau traitement oral, dans le cadre de l’étude ADVANCE, ont d’ores et déjà révélé son intérêt thérapeutique. Administré sur une durée de 12 semaines, il réduit significativement le nombre mensuel moyen de jours de migraine. Dans une nouvelle étude, qui vient d’être publiée dans la revue scientifique Mal de têteles chercheurs publient de nouvelles données sur l’atogepant pour évaluer son efficacité à long terme (durée totale de 52 semaines), mais aussi sa tolérance et sa sécurité d’emploi.

Cet essai clinique, multicentrique, randomisé, ouvert, s’est déroulé de 2018 à 2020, les patients étant suivis sur une durée totale de 52 semaines. Les patients inclus dans l’étude étaient âgés de 18 à 80 ans et présentaient entre 4 et 14 jours de migraine par mois sur les trois derniers mois avant leur inclusion dans l’étude. Les 744 participants de l’étude ont été aléatoirement répartis en deux groupes, un groupe de 546 patients recevant 60 mg d’atogepant par jourl’autre groupe de 198 patients recevant un traitement de fond de la migraine par voie orale.

Une efficacité à long terme et une bonne tolérance pour ce nouveau traitement de la migraine

Les données de tolérance et de sécurité révèlent que 67 % des patients ayant reçu de l’atogepant ont déclaré des effets indésirables transitoires et peu sévères. Les plus fréquemment recensés étaient :

  • Des infections ORL ;
  • Une constipation ;
  • Des nausées ;
  • Des infections des voies urinaires.

Seulement 4,4 % des patients sous atogepant ont déclaré des effets indésirables graves. Parallèlement, l’efficacité de l’atogepant se révélait similaire sur toute la durée de l’étude, soit 52 semaines. La proportion de patients ayant des réductions du nombre de jours de migraine de plus de 50 % augmentait entre le début de l’étude (60,4 %) et la fin de l’étude (84.2 %). Ce nouvel essai clinique mené sur le premier médicament administré par voie orale agissant sur la voie CGRP contre la migraine confirme son efficacité à long terme, tout en mettant en évidence sa tolérance. Disponible aux USA pour le traitement de la migraine épisodique, l’atogepant pourrait bientôt entrer dans l’arsenal thérapeutique contre la migraine.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Atogépant oral à prise unique quotidienne pour le traitement préventif à long terme de la migraine : Résultats d’un essai multicentrique, randomisé, ouvert, de phase 3. pubmed.ncbi.nlm.nih.gov. Consulté le 2 mars 2023
des éducateurs thérapeutiques en première ligne

des éducateurs thérapeutiques en première ligne | Thierry Payet

Le rôle des infirmiers libéraux est en constante évolution. En plus des soins qu’elles dispensent à leurs patients, elles sont également de plus en plus impliquées dans la dimension éducative de leur profession. En effet, elles jouent un rôle crucial dans l’éducation et la prévention des maladies, en particulier dans le cadre des soins à domicile.
L’éducation du patient est un aspect important des soins de santé modernes, et les infirmiers libéraux sont en première ligne pour dispenser cette éducation. Elles peuvent aider les patients à comprendre leur condition médicale, à prendre en charge leur traitement et à adopter un mode de vie plus sain.
La méthode Préparation – Distribution – Administration (PDA) peut également jouer un rôle important dans les soins dispensés par les infirmières libérales. En utilisant cette méthode, elles peuvent s’assurer que les médicaments sont préparés et administrés en toute sécurité, ce qui peut réduire les risques d’erreurs médicamenteuses et améliorer les résultats pour les patients.

I – La méthode Préparation – Distribution – Administration (PDA)

La Préparation – Distribution – Administration (PDA) est une méthode utilisée pour garantir la sécurité et l’efficacité de l’administration des médicaments dans le domaine de la santé. Elle consiste à préparer les médicaments dans une zone spécialement dédiée à cet effet, à les distribuer aux infirmières chargées de les administrer, puis à superviser l’administration pour s’assurer que chaque patient reçoit le bon médicament, à la bonne dose, au bon moment.
Bien que cette méthode soit un secteur partagé entre les infirmières libérales et les pharmaciens, ces derniers étant plus orientés vers le conseil. Tandis que les infirmières libérales sont dotées d’une expertise spécifique pour l’éducation des patients.
Ces dernières jouent un rôle clé dans la mise en œuvre de la méthode PDA. Elles doivent être formées à l’utilisation de la méthode, y compris à la préparation des médicaments, à la vérification des doses, à l’administration des médicaments et à la documentation des soins.
Cependant, la méthode PDA peut aider à réduire les erreurs médicamenteuses, améliorer la sécurité des patients et simplifier les processus de travail pour les infirmiers. Elle peut ainsi permettre de gagner du temps en réduisant le temps consacré à la préparation et à la distribution des médicaments.

II – La règle des 5 B

Pour garantir la sécurité lors de l’administration des médicaments, la règle des 5 B sert de guide. Elle consiste à administrer :

  • Au bon patient
  • Le bon médicament : l’infirmière doit prendre le temps de lire attentivement l’étiquette du médicament lors de la préparation et juste avant de le donner au patient.
  • A la bonne dose : l’infirmière s’assure de l’administration de la bonne concentration, dilution et dose du médicament prescrit. Il ne doit pas hésiter à poser des questions au prescripteur ou au pharmacien lorsque la dose prescrite diffère de la posologie habituelle.
  • Par la bonne voie, exige que l’infirmier utilise la voie d’administration prescrite et qu’il fasse preuve d’une attention particulière pour les voies à risque, notamment la voie intrathécale.
  • Au bon moment, l’infirmière respecte les heures et la fréquence spécifiques pour l’administration de certains médicaments.

Les interruptions de tâches peuvent souvent entraîner des erreurs. Pour cette raison, les infirmières libérales évitent les perturbations lorsqu’elles préparent ou reconstituent des médicaments.
Elles informent les patients et leur entourage de leurs actions, et trouvent un endroit approprié pour mener à bien la préparation. En parallèle, elles estiment la durée de leur travail et demandent que personne ne les dérange pendant ce temps.

III – Education thérapeutique du patient

Dans le cadre de leur rôle éducatif, les infirmières peuvent également jouer un rôle primordial dans la prévention des maladies. Elles peuvent aider à promouvoir la santé et la prévention des maladies en fournissant des informations sur les facteurs de risque, tels que l’obésité , le tabagisme , l’alcool et le manque d’exercice. Elles conçoivent des plans de prévention personnalisés pour les patients, qui incluent des recommandations sur la nutrition, l’exercice et la surveillance régulière de leur santé.
Cependant, l’éducation des patients ne doit pas être juste considérée comme une tâche annexe à la pratique infirmière. En opposition, elle doit être intégrée dans le processus de soins globaux, en tenant compte des besoins et des priorités de chaque patient.
En revanche, les infirmières ont une attribution de plus en plus importante à jouer dans l’éducation et la prévention des maladies. En fournissant une éducation de qualité aux patients, elles peuvent aider à améliorer la santé et le bien-être de leurs patients, ainsi qu’à réduire les coûts de santé globaux. À noter que, pour maximiser l’impact de leur travail éducatif, les infirmières doivent intégrer l’éducation des patients dans leur pratique quotidienne et s’assurent que leur approche est personnalisée et adaptée aux besoins individuels de chaque souffrant.

IV- gestion des risques liés à la prise de médicament à domicile

La prise de médicaments à domicile comporte certains risques pour la santé, notamment en ce qui concerne la sécurité, l’efficacité et l’interaction avec d’autres médicaments ou conditions médicales. Afin de minimiser ces dernières, les infirmières fournissent des soins spécialisés en assurant une communication efficace entre les patients, les médecins et les pharmaciens d’une part, et en mettant des pratiques courantes d’autre part. Voici quelques-unes qu’elles utilisent pour assurer la sécurité des patients :
Éducation des patients : Les infirmières peuvent éduquer les patients sur l’importance de suivre les instructions de dosage et d’administration des médicaments, ainsi que sur les effets secondaires possibles. Elles peuvent ensuite aider les patients à identifier les signes et les symptômes d’une réaction allergique ou d’une surdose de médicaments.
Évaluation de l’état de santé : Les infirmières peuvent surveiller l’état de santé des patients pour détecter les effets indésirables des médicaments et les interactions médicamenteuses potentielles. Elles peuvent également aider les patients à surveiller leur propre santé et à signaler tout problème à leur médecin ou à leur pharmacien.
Administration de médicaments : Les infirmières peuvent aider les patients à prendre leurs médicaments correctement et à temps, en suivant les instructions de dosage et d’administration.
Coordination des soins : Les infirmières peuvent travailler en collaboration avec les médecins et les pharmaciens pour assurer une coordination efficace des soins. Elles peuvent aider à résoudre les problèmes de médicaments et soutenir les patients à obtenir les médicaments dont ils ont besoin.


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Blog de la clinique Yarram

Blog de la clinique Yarram – Clinique ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet

Blog de la clinique Yarram

Blog de la clinique Yarram

Le bureau de Yarram de la clinique d’ostéopathie East Gippsland se découvre en suivant le chemin sinueux et sinueux du jardin bordé de fleurs jusqu’à l’arrière des studios au toit rouge. Quelle façon de commencer une journée de travail – le trajet (qui comprend également un trajet de 2 minutes en voiture depuis la garderie) est un contraste si net avec la vie urbaine précédente que j’ai vécue à peu près depuis que j’ai quitté le collège secondaire de Yarram tous ceux il y a des années.

Mon histoire n’est pas unique – au début de la pandémie en 2020, au lieu de déménager à l’étranger comme notre plan initial l’avait été pour mars 2020, nous sommes retournés au Gippsland. Quel cadeau cela a été à bien des égards et nous nous sentons si chanceux d’avoir été accueillis à nouveau dans une merveilleuse communauté. Il y a tellement de raisons pour moi d’être reconnaissant de travailler à Yarram, cependant, je pense que la raison numéro un serait les gens incroyables que je rencontre quotidiennement.

Les studios au toit rouge ont fourni l’espace tranquille parfait. Étant à l’arrière du bâtiment, la bande sonore pendant les traitements est le chant des oiseaux et la brise dans les arbres, la rampe de mobilité est ornée d’une vigne feuillue et la perspective de la salle est des arbres fruitiers et des fleurs.

En plus d’une maîtrise en ostéopathie, j’ai des qualifications supplémentaires en Pilates clinique, en aiguilletage sec, en santé des femmes, y compris après le soutien du cancer du sein et en biodynamie.

Actuellement, j’ai une disponibilité de rendez-vous les mardis (y compris en fin d’après-midi) et les mercredis de la clinique Yarram.

En parallèle d’un traitement d’Ostéopathie (dont vous pouvez en savoir plus sur ce qu’est l’ostéopathie ici)nous vendons également des oreillers thérapeutiques, une gamme de suppléments, des aides topiques telles que la fisiocream et l’huile de magnésium et des outils d’exercice, notamment des boules à pointes, des theraband et des rouleaux en mousse.

Bienvenue 'Votre scan de la peau'!

Bienvenue ‘Votre scan de la peau’! – Clinique Ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet

Bienvenue 'Votre scan de la peau'!

Bienvenue ‘Votre scan de la peau’!

L’Australie a l’un des taux de cancer de la peau les plus élevés au monde. Avec une surveillance constante de vos grains de beauté, des changements précoces ou de nouvelles lésions sont détectables par un praticien qualifié.

C’est avec cette connaissance à l’esprit que nous sommes très heureux d’accueillir Sharon Hudson de Your Skin Scan dans nos 5 sites EGOC ! Sharon est une infirmière clinicienne consultante avec plus de 10 ans d’expérience dans l’évaluation et la surveillance du cancer de la peau.

Basée à Melbourne, elle se rendra dans chacune de nos cliniques tous les 3 mois pour surveiller à la fois nos patients et toute autre personne de la région qui pourrait avoir besoin de ses services !

Pour prendre rendez-vous avec Sharon, vous devez l’appeler directement au 0455 337 882 ou réservez en ligne sur son site.

Dates de visite prévues :

Clinique Bairnsdale

  • 9 décembre 2022
  • 28 mars 2023
  • 27 juin 2023
  • 26 septembre 2023
  • 12 décembre 2023

Clinique Orbost

  • 27 mars 2023
  • 26 juin 2023
  • 25 septembre 2023
  • 11 décembre 2023

Clinique de vente

  • 29 mars 2023
  • 28 juin 2023
  • 27 septembre 2023
  • 13 décembre 2023

Clinique Yarram

  • 30 mars 2023
  • 29 juin 2023
  • 28 septembre 2023
  • 14 décembre 2023

Clinique Traralgon

  • 31 mars 2023
  • 30 juin 2023
  • 29 septembre 2023
  • 15 décembre 2023

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à parler avec notre équipe de réception amicale ou votre praticien à votre prochain rendez-vous.

Références
Hudson, S. (2022). Votre analyse de la peau. Récupéré le 25 novembre 2022 sur https://www.yourskinscan.com.au/

13 janvier, journée nationale de l’hypersensibilité

13 janvier, journée nationale de l’hypersensibilité | Thierry Payet

Selon les estimations, environ 20 % de la population mondiale serait hypersensible émotionnellement. Que se cache-t-il derrière cette hypersensibilité émotionnelle ? Une fragilité ou une sensibilité différente aux émotions ? Pour mieux sensibiliser sur cette question, chaque 13 janvier est consacré en France à la journée nationale de l’hypersensibilité.

Qu’est-ce que l’hypersensibilité ?

L’hypersensibilité émotionnelle, encore appelée le haut potentiel émotionnel (HPE), concernerait une personne sur cinq dans le monde. Autant dire que le phénomène est loin d’être rare. Mais de quoi s’agit-il ? L’hypersensibilité n’est pas une maladie, pas un problème de santé, pas un trouble psychologique. Elle définit un tempérament marqué par :

  • Une sensibilité accrue aux bruits et à la lumière ;
  • Une forte réactivité aux émotions positives, comme négatives ;
  • Un traitement cognitif des données sensorielles plus profond.

Selon les cultures et les sociétés, l’hypersensibilité est décrite comme un atout ou comme un défaut. Pourtant, l’hypersensibilité ne doit pas être perçue comme une faiblesse, mais plutôt comme une force. En tout cas, les personnes concernées doivent accepter leur tempérament et l’intégrer à leur fonctionnement quotidien.

Du Haut Potentiel Emotionnel (HPE) au Haut Potentiel Intellectuel (HPI)

Dans la vie quotidienne, le sujet hypersensible peut avoir tendance à se montrer plus indécis que les autres. Il évalue toutes les possibilités d’une situation avant de réussir à prendre une décision. Il se pose beaucoup de questions sur différents sujets, et peut avoir du mal à évoluer dans des environnements très stimulants sur le plan sensoriel : environnements bruyants, avec des lumières vives, ou des stimulations multiples.

L’hypersensibilité n’apparaît pas toujours dans les premières années de la vie, mais peut survenir plus tardsouvent après un événement particulier. Il est aussi possible que l’hypersensibilité disparaisse au fur et à mesure des années, notamment en fonction des expériences de vie vécues. Les spécialistes distinguent deux types d’hypersensibilité :

  • L’hypersensibilité classique qui peut évoluer vers une forme d’isolement
  • L’hypersensibilité empathique marquée par une empathie exacerbée et une grande sociabilité.

Dans certains cas, l’hypersensibilité est associée au Haut Potentiel Intellectuel (HPI).

Une journée nationale consacrée à l’hypersensibilité

La journée nationale de l’hypersensibilité est née en France en 2019suite à la pétition lancée par Saverio Tomasella et adressée à Madame Brigitte Macron. L’objectif de cette journée est de sensibiliser les professionnels de l’éducation, du secteur médico-social et les professionnels de santé sur l’hypersensibilité, ses caractéristiques et ses conséquences. Il est en effet capital que les hypersensibles trouvent leur place à l’école, au lycée, dans les universités et dans l’entreprise.

Si l’hypersensibilité n’est pas une maladie, des solutions peuvent être apportées lorsque l’hypersensibilité impacte trop fortement le quotidien dans les difficultés à gérer les émotions. La thérapie cognitivo-comportementale ou la thérapie interpersonnelle peuvent fournir des clés aux hypersensibles pour mieux gérer différentes situations de la vie quotidienne et évoluer ainsi plus sereinement dans leur environnement personnel et professionnel. Les techniques de relaxation (yoga, sophrologie, hypnose) peuvent également être un plus.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Tout savoir sur l’hypersensibilité émotionnelle. livi.fr. Dernière mise à jour le: 24 déc. 2021. Consulté le 4 janvier 2023.
Nouvel avenant à la convention nationale des sages-femmes

Nouvel avenant à la convention nationale des sages-femmes | Thierry Payet

Après plusieurs mois de négociations, l’Union National des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM) et l’Union Nationale et Syndicale des Sages-Femmes (UNSSF) sont parvenues à trouver un accord.  L’avenant 6 à la convention nationale des sages-femmes a été signée le 12 décembre 2022. Les mesures de valorisation entreront en vigueur en juin 2023.


Définition du rôle de sage-femme référente pour le suivi de grossesse

Depuis la loi du 26 avril 2021, les patientes ont la possibilité de déclarer une sage-femme libérale comme référente à l’assurance Maladie. Les tâches et la rémunération de cette sage-femme ont été définies par cet avenant.

En collaboration avec le médecin traitant, la sage-femme référente aura pour mission d’assurer la coordination des soins. Elle devra réaliser la majorité des rendez-vous du parcours grossesse et du suivi postnatal, faire le lien avec la maternité et s’assurer que la patiente ait un suivi à domicile programmé à sa sortie.

L’autre rôle de la sage-femme référente est informatif. Elle devra tenir sa patiente informée de son parcours grossesse et du suivi médical du nourrisson, mais également de ses droits et des démarches administratives à réaliser. Elle devra aussi assurer un rôle de prévention tout au long du parcours.

En contrepartie de la réalisation de ces tâches, la sage-femme libérale référente sera rémunérée à hauteur de 45€ par suivi de grossesse.



Valorisation des interventions en plateau technique et maison de naissance

Cet avenant valorise également les accouchements en plateau technique ou en maison de naissance.

Un forfait de 80€ a été créé pour gratifier la disponibilité et l’astreinte de la sage femme pour les accouchements en plateau technique, sur les derniers mois de grossesse.

Dans les maisons de naissance, une sage-femme qui réalise la surveillance du travail d’accouchement sera rémunérée à hauteur de 300€. Un forfait de 150€ a également été créé pour la surveillance postpartum immédiat dans ces mêmes maisons de naissance.

Une majoration de 30€ pour les deux premières visites de surveillance à domicile réalisées entre J0 et J2 lorsque la femme rentre à domicile après un accouchement.

Selon l’UNFFS, le contenu de cet avenant n’est pas satisfaisant, mais sa signature représente tout de même une avancée au vu du déroulement des négociations. Le syndicat n’est, par exemple, pas satisfait du montant de 45€ par patiente pour la sage-femme référente.

Les négociations pour 2024 reprendront au second semestre 2023 et porteront sur l’ensemble de la convention.



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