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K-Tape, taping, bande miracle, de quoi parle-t-on ? – Osteo Possession | Thierry Payet

Apparu il y a une quinzaine d’années dans le sport de haut niveau.

D’abord « effet de mode », le Tape a pris une place de plus en plus importante dans la prise en charge du sportif de haut niveau.
Vous avez tous certainement déjà vu ces fameuses bandes colorées sans vraiment savoir à quoi elles servent ni comment elles fonctionnent.
Formée à l’application raisonnée au taping, je vais vous éclairer un peu plus sur le sujet.
Mais avant de comprendre les indications du K-Tape, nous allons faire un bon en arrière de quelques décennies afin de déterminer où, quand et comment sont apparues les bandes de Taping.

Parmi l’arsenal thérapeutique manuel dont nous disposons figurent les bandages et contentions.
D’un point de vue historique, les récits de bandages apparaissent autour de la Première Guerre Mondiale.
Ce n’est qu’en 1922 qu’émerge matériellement le terme de bandage dans le cadre des infirmiers masseurs.
On déniche par la même occasion des récits et anecdotes de rebouteux.
Par exemple, au Maroc, le tradipraticien plaçait sur les entorses de cheville une immobilisation appelé « Jbira », des baguettes de roseaux et des bandages trempés d’une composition de blanc d’œuf et de fécule, ou de farine et d’alfa, ou encore de miel et d’huile d’olive.

Au cours des années 70, le chiropraticien japonais Kenzo Kase, formé aux Etats-Unis, eut l’idée de travailler sur des supports différents et mit au point un nouveau procédé de bandes thérapeutiques.
L’idée centrale est tournée autour des notions d’auto cicatrisation, suivant en cela les grands principes de la médecine chinoise et des pratiques des naturopathes et chiropracteurs.

Ces bandes, nommées Taping, ont pour originalité de disposer de propriétés mécaniques très proches de celles de la peau.

Méconnu en France, le Taping c’est rapidement diffusé au Japon, en Corée, puis aux Etats-Unis avant d’apparaître en Europe.
Il faudra attendre la popularisation de ces bandes de couleur par les sportifs de haut niveau pour voir le Taping s’intégrer timidement mais progressivement aux usages thérapeutiques français.

L’effet principal du Taping est transmis par la peau. La stimulation des récepteurs cutanés par le Tape influence les systèmes sanguin, lymphatique et analgésique, qui agissent sur les fonctions musculaires et articulaires.
Et ont également une influence positive sur la douleur du patient et la ré-information des fascias (cad à l’élasticité des tissus).

 

Grâce à ses nombreuses particularitésTapingColoris_OstéopatheLaPossession

  • Pas d’effets secondaires
  • Bandes perméables à l’air mais hydrophobe
  • Adhésivité augmentée à la chaleur
  • Résiste à l’eau ainsi qu’au sauna
  • Longue tenue (jusqu’à 5 jours)
  • Retrait non douloureux

Blog: Amplified MRI showing your brain moves to the rhythm of your heart.

Blog: Amplified MRI showing your brain moves to the rhythm of your heart. | Thierry Payet

Below is an awesome video that our practitioners found interesting.

Osteopaths, especially cranial osteopaths have been told for years there is no scientific proof there was any movement in the brain. Now there is scientific proof that the human brain beats just like the heart.

Every second or so, your heartbeat sends blood surging through the vessels of your body. The impact of this can be felt throughout the body—in the wrists, the neck and the ankles. What you probably won’t detect is the subtle pulsing of your brain as blood and spinal fluid ebb and flow inside your skull.

Now, scientists have captured and magnified the effect of the heartbeat on the brain in real time. Using a new imaging technique the researchers can watch the brain bounce and warp as blood moves around the body.

Over the last few years this medical opinion has been changing with more studies and now through amplified MRI there is a video showing that your brain moves to the rhythm of your heart. The tiny movements – which are smaller than the width of a human hair – have been caught on film in a remarkable scientific breakthrough. The brain moves minutely with each heartbeat – on the order of ten to 150 micrometres which is less than the width of a single human hair. 

Osteopaths have been discussing and learning about this since the early 1900’s.

 

 

 

Comment bien monter à vélo ?

Comment bien monter à vélo ? | Thierry Payet

Technique simple et efficace pour apprendre à monter à vélo … by Trail Kréol 😉

Dès que possible nous remettrons en place d’autres vidéos … le temps nous manque cruellement ces TEMPS ci !

A bientôt pour d’autres aventures …

 

monter à vélotrailvélo

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lapin alice au pays des merveilles

Que faire (ou pas) après une séance d’ostéopathie – Caroline Zumbihl, Osteopathe Montpellier | Thierry Payet

 

 

Pourquoi ?

Dans la philosophie de l’ostéopathie il y a le concept d‘auto-guérison du corps. C’est à dire que l’ostéopathe, en levant des tensions et des restrictions de mobilité va permettre au corps du patient de se réajuster autour de ses changements afin de retrouver son état d’équilibre naturel.

Et ça peut prendre du temps, de quelques heures à quelques semaines selon l’ancienneté des traumatismes traités, ainsi que la profondeur des changements effectués.

On ne peut pas demander la même vitesse d’adaptation à son corps selon qu’on ait traité un torticolis débuté il y a trois jours, ou un lumbago chronique datant d’il y a dix ans. D’autres facteurs rentrent en compte, entre autre, l’âge du patient (un bébé s’adapte au traitement bien plus vite qu’un senior) ainsi que son hygiène de vie.

Pour aider son corps à tirer le meilleur de sa séance d’ostéopathie voici quelques conseils.

Avant et pendant la séance :

Même si le sujet de cet article traite de l’après-séance, il me semble important de vous parler de votre participation active à la séance.

Un ostéopathe n’est pas un garagiste ! On n’y laisse pas son corps en « révision » pendant qu’on pense à l’achat des cadeaux de Noël. Si vous agissez de cette façon, non seulement vous perdez une bonne partie de l’efficacité du traitement ostéopathique, mais vous perdez la chance de mieux comprendre le fonctionnement interne de votre corps et de vous détendre en profondeur.

Avant la séance :

La veille, buvez modérément (la gueule de bois est incompatible avec l’ostéopathie) et couchez vous suffisamment tôt pour avoir une bonne nuit de sommeil.

Pour être dans les meilleurs conditions possibles, il est important de ne pas être dans un état de stress en arrivant chez votre praticien. Prévoyez 10 à 15 min d’avance pour ne pas être angoissé d’être en retard au rendez-vous, installez-vous dans la salle d’attente et détendez-vous !

lapin alice au pays des merveilles
S’il arrive dans cet état à sa séance il ne sera pas suffisamment détendu 😉

Ne mangez pas juste avant de venir. Essayez d’avoir au minimum une heure de distance de votre dernier repas, si ce n’est pas possible, mangez léger.

Allez aux toilettes ! Ceux qui ont déjà vécu une séance la vessie pleine comprendrons 😉

 

Pendant la séance :

Détendez-vous !

Fermez les yeux, desserrez la mâchoire, portez votre attention sur votre respiration jusqu’à ce que vous vous sentiez calme et détendu.

Portez maintenant votre attention sur les sensations ressenties lorsque votre thérapeute pose ses mains sur vous. Elles peuvent être de tout type, chaleur, léger vertige, tiraillement, pression, relâchement, libération, gêne… Elles peuvent aussi apparaître sous forme d’émotions, de souvenirs ou d’images mentales, c’est le (bon) signe que des « mémoires tissulaires » se libèrent.

Si vous en avez envie et que vous arrivez à les formuler, vous pouvez transmettre vos ressentis à votre ostéo, vous pourrez alors participer activement à la séance et mieux comprendre les mécanismes qui se jouent. Vous pouvez aussi attendre la fin de la séance pour lui faire part de votre vécu.

C’est toujours intéressant pour un ostéopathe de prendre connaissance de ce qui se joue chez le patient pendant une séance, n’hésitez pas à nous raconter !

Enfin n’hésitez surtout pas à interpeller votre ostéo sur toute source d’inconfort :

  •  position inconfortable, le thérapeute vous aidera à trouver un compromis entre votre confort et la position nécessaire à son travail
  • manipulation douloureuse : elles ne doivent JAMAIS l’être, gênantes parfois mais pas douloureuses
  • froid : j’ai toujours un plaid à disposition des patients, quand on se relâche la température du corps diminue

C’est trop dommage de rester crispé toute une séance parce qu’on a les pieds gelés ou que le thérapeute vous tire les cheveux en vous traitant le crâne (c’est du vécu !).

 

Après la séance :

Après une séance votre corps va devoir accueillir et s’adapter aux modifications effectuées.

En libérant des tensions corporelles, la posture et  la proprioception (perception fine de son corps dans l’espace) doivent se réajuster à ce nouveau schéma corporel.

C’est pour ces raisons qu’on peut se sentir très fatigué après une séance, avoir des courbatures, voir apparaître une légère aggravation du symptôme avant son amélioration.

A très court terme :

Ouvrez les yeux, étirez-vous, relevez-vous doucement de la table de pratique, restez assis quelques instant, levez-vous doucement.

Si vous en sentez le besoin, prenez quelques minutes de plus pour vous reposer dans la salle d’attente.

Ne « jouez » pas avec votre corps. Combien d’entre nous ont la (mauvaise) manie de tester le résultat du traitement en tournant au maximum son cou pour un torticolis ou en faisant des ronds avec son pied pour une cheville douloureuse. Laissez votre corps tranquille ! Ce serait dommage de recréer un blocage en forçant sur une région encore fragile et « convalescente ».

 

Dans les jours qui suivent :

Hydratez-vous ! Boire beaucoup d’eau va permettre de libérer les toxines qui s’étaient accumulées dans les zones de tension.

bonne hygiene de vie, sommeil, alimentation, meditation
Voici un exemple de ce qui est conseillé autour d’une séance d’ostéopathie

Ne faites pas de repas trop lourd, ne buvez pas d’alcool, modérez votre consommation d’excitants (thé, café) et de cigarettes, au moins le premier jour, dans l’idéal les trois jours qui suivent la séance. Vous évitez ainsi à votre corps d’avoir à gérer trop de travail de digestion et d’élimination de toxines, laissant tout le champ possible à la recherche de son nouvel état d’équilibre.

Ne pratiquez pas de sport ni de travail physique trop éprouvant pendant 48 à 72h, pour les mêmes raisons que précédemment. On évite aussi bien l’entraînement de foot que le déménagement ou le grand ménage de printemps !

a-ne-pas-faire
Et voici l’exemple de ce qu’il faut mieux éviter après une séance !

 

Sur le long terme :

Si votre thérapeute vous a demandé de revenir faire une ou plusieurs séances, écoutez-le, même (et surtout !) si vous constatez une amélioration des symptômes. En n’allant pas au bout du travail ostéopathique vous risquez de voir réapparaître des douleurs ou des inconforts plus ou moins rapidement.

De même, l’ostéopathie ayant une vision globale de l’état de santé, vous serez sûrement amené à suivre quelques conseils ou à aller voir un spécialiste plus compétent dans son domaine.

Il peut s’agir :

  • d’exercices d’étirements à faire régulièrement
  • d’adaptation de postures dans la vie quotidienne (en voiture, devant l’ordinateur, en portant son enfant…)
  • de changements dans son alimentation
  • d’autres changements matériels, par exemple literie, chaussage, moyen de portage
  • de suggestion d’activité physique spécifique : yoga, pilates, tai-chi-chuan, natation, marche…
  • de suggestion d’un autre thérapeute pour vous accompagner dans un autre domaine de compétence, nutritionniste, homéopathe, kiné, psychologue, sophrologue, médecin chinois, etc…

Voilà vous savez tout du portrait robot du patient parfait ! Bien sûr si vous arrivez à tenir compte de toutes ces recommandations c’est l’idéal, mais ne soyez pas découragé, faites ce qu’il vous semble possible, profitez bien de votre séance  et reposez-vous, ce sera déjà très bien !

Ainsi un suivi en ostéopathie vous aide ponctuellement dans la prise en charge d’une demande spécifique, mais vous accompagne également dans votre démarche active de mieux être et de recherche d’un bon état de santé.

 

Crédits photo : www.pixabay.com

COVID – they think it’s all over

COVID – they think it’s all over | Thierry Payet

It can be a little difficult to keep abreast of the up-to-date COVID situation.  So, we thought it might be helpful to issue a reminder of how we’re dealing with things in our clinics in both Central London and East Finchley.  After all, COVID is still a matter of concern for many people.

Robin is fully vaccinated and boosted. He continues to wear PPE – in the form of an apron, surgical gloves and an FFP2 mask – and to fully sanitise the treatment room between patients.  He also asks that any patients who are not fully jabbed and boosted wear a mask in both reception and the clinic.

This is out of respect for those patients who are medically vulnerable but still need their regular Osteopathic treatment.  It is also to protect Robin.  As you will appreciate, he doesn’t really have the option to move to home working if he catches COVID!

We remain extremely grateful to all patients for their understanding of the need for continued vigilance on the COVID front.  We appreciate that the news is full of restrictions being lifted but numbers are still very high, and we believe it remains appropriate to think of the wider community.

Long Covid

On the subject of COVID, if you do find yourself struggling with the impact of the virus over the longer term then please do bear in mind the work that Robin has been doing with the Perrin Technique to help patients suffering with Long COVID.

The National Institute for Health and Care Excellence (NICE) defines long Covid as lasting for more than 12 weeks, although some people consider symptoms that last more than eight weeks to be long Covid. Ongoing symptoms may include

  • Fatigue
  • Shortness of breath
  • Chest pain or tightness
  • Problems with memory and concentration (or brain fog)
  • Insomnia
  • Heart palpitations
  • Dizziness
  • Pins and needles
  • Joint pain
  • Depression and anxiety
  • Rashes
  • Feeling sick, stomach aches or loss of appetite
  • A high temperature

If this rings a bell then there is more information here.  Alternatively, you can book an appointment here.

 

 

 

Vlog: Back Pain and how osteopathic treatment can help.

Vlog: Back Pain and how osteopathic treatment can help. | Thierry Payet

Osteopathic treatment is a great option for Back Pain.

Research shows that osteopaths are highly qualified to diagnose, treat and manage back pain. Cranial osteopathy is a great option and can be very effective at reducing or alleviating the symptoms of back pain.

There are many causes of back pain. Commonly it is due to inflamed joints or muscles in the spine or pelvis which. This may have resulted from an injury or functional adaption over time from repetitive sprains or strains to the spine, pelvis or hips.

Back pain can also be due to arthritis or disc injury in the spine which can cause swelling around the nerves which can cause back pain, leg pain (which can be a cause of sciatica), or numbness and tingling in the leg.

Osteopathic treatment for lower back pain

Research shows that osteopathic treatment for lower back pain is effective. All of our osteopaths have many, many years of clinic experience in treating and managing lower back pain.

We all use a very gentle technique which is very well tolerated by patients in strong pain. Whether it is acute, severe pain or a chronic long term issue, patients are taken to a balance point to help avoid exacerbating the pain. There is very little movement needed from the person who is experiencing the lower back pain and they are very comfortable during treatment.

Apart from treating the spine the osteopath will also treat the other areas of your body that are causing compensatory problems for the spine.

If you have further questions about growing pains please contact our clinic and talk to one of our osteopaths.

Scott Baxter is available Tuesday, Wednesday, and Friday

. 8am-5pm.

For more information on what else osteopaths can treat click HERE

And if you’d like to know more about me, check out my practitioner profile page – Scott Baxter 

 

Les vertiges : comment l’ostéopathie les soulage naturellement ? - Blog Santé Ostéodispo

Les vertiges : comment l’ostéopathie les soulage naturellement ? – Blog Santé Ostéodispo | Thierry Payet

L’ostéopathie pour soulager les vertiges, de manière naturelle.

 

Les vertiges sont une sensation de mouvement d’environnements très désagréables.  On estime à une personne sur sept qui aurait présenté des vertiges, au moins une fois au cours de sa vie. Les vertiges peuvent être associés à des troubles auditifs ou à des maux de tête, et entraîner des nausées. De nombreuses causes en sont à l’origine. Et pourtant,  lorsque les vertiges ne sont pas  pathologiques, l’ostéopathie peut les atténuer, voire les soulager entièrement. On fait le point !

 

Les vertiges : qu’est-ce-que-c ‘est ?

 

 

Les vertiges désignent une anomalie de régulation du système vestibulaire, partie de l’oreille interne intervenant dans l’équilibre et la posture.

Les vertiges sont ressentis et perçus  comme une grande faiblesse, l’impression que la tête tourne ou qu’elle est vide.

On a tantôt l’impression d’être dans un mouvement circulaire (comme si la personne était sur un manège),  ou vertical (comme si la personne était dans un ascenseur), voire dans un  balancier. Ces manifestations sont liées à un trouble de l’équilibre.

On distingue ainsi trois grands types de vertiges :

  • les vertiges très brefs, de quelques secondes, suite à un mouvement brusque de la tête;
  • les crises de vertiges de quelques minutes et répétitives, parfois accompagnées de troubles auditifs ou de céphalées ;
  • le grand vertige isolé, pendant plusieurs jours.

 

 

 

 

Les vertiges : quels sont les symptômes?

 

 

La sensation de vertige peut être accompagnée de nausées, d’un trouble de la marche ou de l’audition : surdité ou acouphènes. On constate aussi de la fièvre, des maux de tête, et des troubles de la vue.

Mais, le vertige en lui-même n’est pas une maladie, c’est un symptôme. Cette sensation de « tête qui tourne » est l’expression de différentes affections plus ou moins graves, concernant principalement l’oreille interne.

Enfin, il faut savoir que les vertiges peuvent être provoqués par certains mouvements : se lever, se coucher, tourner la tête rapidement, etc.

Les vertiges : quelles sont les causes?

 

 

 Les causes des vertiges peuvent être multiples. Toutefois, nous parlerons des deux affections susceptibles d’être traités en ostéopathie. En effet, ces dernières  sont à l’origine de plus de la moitié des cas de vertiges diagnostiqués.

D’une part, il s’agit des vertiges positionnels paroxystiques bénins (VPPB). Ces derniers sont liés à un dépôt d’otolithes dans l’un des canaux semi-circulaires, phénomène qui empêche la bonne perception du mouvement. Ces vertiges sont provoqués par des changements positionnels comme  le coucher, le lever ou le fait de tourner la tête rapidement. Il n’y a aucun autre symptôme associé.

D’autre part, il s’agit de la maladie de Ménière. Cette dernière est due à une augmentation de la pression dans le labyrinthe, d’origine inconnue. Elle est à l’origine de crises de vertiges intenses et rotatoires, qui durent d’une vingtaine de minutes à quelques heures. De plus, ces crises sont souvent liées à des nausées, des vomissements, des acouphènes et à une perte d’acuité auditive.

-D’autres facteurs s’ajoutent à ces causes :

  • une infection ORL ;
  • une forte migraine
  • certains médicaments peuvent provoquer de brefs vertiges, notamment les sédatifs et des tranquillisants.
  • l’abus de café, d’alcool et de drogues.
  • une poussée d’hypertension artérielle
  • l’angoisse et le stress
  • un accident vasculaire cérébral (AVC)

Enfin, si votre vertige fait suite à un choc physique important, et si vous avez de la fièvre ou des troubles visuels et auditifs ou moteurs importants, il est impératif de consulter en urgence un médecin.

 

 

Les vertiges : comment l’ostéopathie les soulage en douceur?

 

L’ostéopathie est sans doute un traitement qui donne de bons résultats en matière de vertiges. Très souvent les vertiges non pathologiques sont dus à un dysfonctionnement au niveau cervical et/ou crânien mais  peuvent par exemple venir de problèmes de posture.

Les tensions que l’on retrouve peuvent faire suite à une mauvaise chute, un accident, une opération, un traitement dentaire et vont s’installer dans le temps jusqu’à figer les structures (os, articulations, membranes..).

En ce qui concerne les VPPB, le taux d’efficacité du traitement ostéopathique est excellent.

Dans le cas de la maladie de Ménière, on obtient de meilleurs résultats si on associe le traitement ostéopathique avec une prise médicamenteuse.

Après avoir diagnostiqué les troubles à l’origine des vertiges, notre ostéopathe à Paris, à Marseille, à Bordeaux ou à Lyon va soulager les tensions. Ainsi, il va utiliser les techniques de manipulation crânienne et vertébrales.

L’ostéopathie crânienne

En effet, l’ostéopathie crânienne va permettre de réduire les tensions entre les os du crâne et la circulation dans l’oreille interne. Son action sur les tensions cervicales et sur la nervosité a également un grand intérêt. De plus, l’ostéopathie crânienne favorise fortement l’action des médicaments homéopathiques.

La manipulation vertébrale

En effet, la manipulation vertébrale supprime quasi instantanément tous les signes gênants. Ceci est dû à l’irritation de certains filets nerveux suite au blocage de petits muscles du cou, entraînant parfois des vertiges et des sifflements d’oreille.

Certains vertiges, qui n’apparaissent qu’en position allongée lors du changement de côté de la tête, sont liés au déplacement des cellules sensorielles de l’oreille interne. Dans ce cas de figure, le traitement est simple. En effet, il consiste à pratiquer une mobilisation spécifique qui améliore rapidement et parfois définitivement les symptômes.

Un regain de mobilité permet une meilleure innervation et vascularisation des organes (l’oreille interne dans notre cas) et optimise leur fonctionnement.

Le traitement nécessite 2 à 3 séances pour traiter efficacement des vertiges d’origine non pathologique.

Faites appel à nos ostéos dispo à domicile et cabinet !

Notre osteopathe disponible à domicile et cabinet à Paris, Bordeaux, Marseille ou Lyon peut, avec des techniques naturelles, traiter des effets désagréables dus aux vertiges.

Un osteopathe en urgence vous apporteront des soins de qualité et vous donnera des conseils personnalisés. Réservez dès à présent votre consultation sur notre plateforme !

 

 

 

L'ostéopathe, le mécanicien du syndrôme de l'essui glace

L’ostéopathe, le mécanicien du syndrôme de l’essui glace | Thierry Payet

Quels sont les symptômes du syndrome de l’essuie-glace ?

Le syndrome de l’essuie-glace touche aussi bien les hommes que les femmes et peut se déclarer à n’importe quel âge. Ce sont donc essentiellement les sportifs qui souffrent de cette affection, que ce soit au niveau professionnel ou amateur.

C’est la régularité de l’activité physique et la répétition des flexions-extensions du genou qui va être à l’origine de l’inflammation ; il n’y a donc pas que les grands sportifs qui s’entraînent quotidiennement qui peuvent être touchés.

Il s’agit alors très probablement d’une tendinite du tenseur du fascia lata si :

  • Vous sentez des raideurs et des blocages au niveau de la hanche, de la cuisse et du genou
  • Vous ne pouvez plus courir, forcer sur vos jambes ou simplement monter les escaliers
  • Vous avez régulièrement mal au genou avec des douleurs qui varient en intensité selon vos efforts
  • Vous n’êtes plus totalement libre dans vos mouvements et ne pouvez plus bouger comme vous le souhaitez

La plupart du temps c’est vraiment au cours de l’effort physique, pendant un entraînement par exemple, que de vives douleurs vont envahir la face latérale externe du genou.

Il est alors recommandé de voir votre ostéopathe dès que vous observez ce genre de trouble afin d’être correctement pris en charge et soulagé.

L’arrêt d’une activité peut vraiment être difficile à vivre pour certains passionnés, c’est pourquoi il vaut mieux de consulter sans attendre que la pathologie ne s’installe, pour un résultat efficace et aussi rapide que possible.

Quelles sont les causes ?

Comme nous l’avons souligné précédemment, les cyclistes sont faiblement touchés par le syndrome de l’essuie-glace, alors que les coureurs de fond sont les plus concernés. Ceux qui pratiquent un sport collectif comme le football ou le rugby sont également visés par cette pathologie malheureusement assez courante.

Parmi les principales causes à l’origine de ce syndrome, on trouve notamment :

  • Le surentraînement, avec des temps de repos et des étirements trop rares
  • Le fait de courir sur route bombée ou avec des obstacles
  • Un mauvais équipement, des chaussures usées ou inadaptées
  • Des courses en côte ou en descente
  • Un trouble postural ou des antécédents traumatiques comme une entorse ou une fracture

Tous ces points peuvent être à l’origine du syndrome de l’essuie-glace, mais également en aggraver les douleurs si vous continuez à faire du sport dans ces conditions.

C’est pourquoi il est vraiment important de cesser toute activité physique dès que vous commencez à avoir mal au genou, et consulter votre ostéopathe sans attendre que le trouble n’évolue.

 

Femme avec une pyopie. Le myopie boom en plein développement

Le « myopie boom » inquiète les ophtalmologues | Thierry Payet

La myopie devrait toucher près de 5 milliards de personnes à travers le monde d’ici 2050. Il est estimé que 10 à 20% des personnes affectées pourraient souffrir d’une forme grave pouvant mener à la cécité. Ainsi, ce « myopie boom » représente un défi majeur pour les années à venir, en termes de prévention et de traitement. La fondation Rothschild appelle à la création de campagnes de prévention et annonce l’ouverture d’un Institut de la myopie pathologique en 2023.

Femme avec une pyopie. Le myopie boom en plein développement

Myopie boom : quand la vue se trouble

La myopie est un trouble affectant la vision de loin. Elle est liée à un allongement excessif de l’œil. La myopie apparaît généralement durant l’enfance ou l’adolescence, mais elle est principalement dépistée à 7 ans, au début de l’apprentissage de la lecture.

Les patients présentent généralement :

  • Une vision floue au-delà d’une certaine distance, variable entre les individus car dépendante du degré de myopie ;
  • Une bonne acuité visuelle en vision de près ;
  • à la myopie peut entraîner diverses complications : des glaucomes, un décollement de la rétine, des maladies de la macula et une cataracte précoce. L’ensemble de ces complications peut mener à la cécité ;
  • Plus la myopie apparaît précocement, plus elle est importante à l’âge adulte.

La myopie est une maladie causée par une association de facteurs héréditaires et environnementaux. Le caractère héréditaire de la myopie est fort puisque si les parents sont myopes, les enfants ont 6 fois plus de risques que les autres de le devenir. Par ailleurs, des gènes de prédisposition ont été identifiés ainsi qu’une variation ethnique favorisante (la population asiatique est particulièrement touchée). A ces facteurs génétiques s’ajoutent des facteurs environnementaux qui expliquent, en partie, l’explosion des cas de myopie dans les prochaines années. En effet, des études ont prouvé que notre mode de vie citadin, sollicitant de plus en plus la vision de près à cause de l’augmentation du temps passé en intérieur, et ce dès le plus jeune âge, accentue l’apparition de myopies. L’exposition de plus en plus fréquente et précoce à la lumière artificielle au détriment de la lumière naturelle est aussi un facteur favorisant la myopie. Enfin, l’apprentissage de plus en plus jeune de la lecture induit également une sollicitation excessive de la vision de près.

Améliorer la prévention et la prise en charge de la myopie

Les ophtalmologues déplorent la méconnaissance du grand public sur la myopie, de ses facteurs de risques, à ses complications, en passant par les méthodes de dépistage et les modalités de prise en charge médicale. Pourtant, actuellement, 40% de la population mondiale est myope, ce qui représente 2,6 milliards de personnes dans le monde dont 26,8 millions en France. Parmi eux, 5 à 10% présentent des myopies fortes pouvant entraîner des complications et mener à la cécité. Les ophtalmologues s’inquiètent de l‘augmentation du nombre de cas de myopies au fil des années associée à un âge d’apparition de plus en plus précoce. En Europe, la prévalence de la myopie pourrait passer de 33% en 2020 à 50% en 2050. Un travail d’éducation médicale est donc à engager.

D’autant plus que des traitements et des moyens de prévention existent afin de ralentir la progression de la myopie. Les collyres à base d’atropine et les lunettes de vues avec verres freinateurs (ou leur équivalent en lentilles) sont des stratégies qui pourraient être efficaces. Des études cliniques complémentaires sur le long terme sont à envisager. Une solution chirurgicale peut être proposée en vue d’améliorer le confort des patients en corrigeant la myopie mais n’élimine pas les risques associés aux myopies fortes. La fondation Rothschild a annoncé la création d’un Institut de la myopie pathologique d’ici 2023. Il servira de centre de référence en termes de recherche, de prise en charge médicale et de formation.

Des solutions préventives simples permettent de limiter l’apparition de la myopie chez l’enfant. Privilégier les activités en extérieur, réduire les activités prolongées sollicitant la vision de près et réaliser des dépistages réguliers permettront de réduire les risques de myopie et, le cas échéant, de les prendre en charge le plus tôt possible.

Alexia F., Docteure en Neurosciences

Sources

– Bientôt tous myopes ? Que faire face au « MYOPIE BOOM » ? fo-rothschild.fr. Consulté le 8 février 2022.
– Dossier de pressse. Bientôt tous myopes ? Que faire face au « myopie boom » ?. o-rothschild.fr. Consulté le 8 février 2022.