troubles musculo-squelettiques

Les troubles musculo-squelettiques et psychiques en hausse | Thierry Payet

Les maladies à caractère professionnel désignent des maladies en lien avec le métier exercé.  Bien que non reconnues par les régimes de sécurité sociale, elles pèsent lourdement sur la santé publique. C’est ce que confirme un récent rapport de Santé publique France qui pointe l’augmentation de la fréquence des troubles musculo-squelettiques et de la souffrance psychique liés à l’activité professionnelle. On fait le point.

troubles musculo-squelettiques

Un système unique de surveillance des maladies professionnelles

Les maladies à caractère professionnel désignent des maladies en lien avec le métier exercé.  Non reconnues par les régimes de sécurité sociale et pas suffisamment déclarées, elles pèsent lourdement sur la santé publique. D’où l’intérêt de les quantifier, de les décrire et de mettre en place des mesures de prévention afin de limiter l’exposition professionnelle. Santé publique France travaille dans ce sens depuis 2003, en collaboration avec l’Inspection médicale du travail. Les deux instances ont mis au point un système unique de surveillance des maladies à caractère professionnel basé sur l’expertise des médecins du travail.

Mais force est de constater qu’à ce jour, la santé des travailleurs va en se dégradant. C’est ce que confirme un récent rapport de Santé publique France qui publie les données de surveillance des maladies à caractère professionnel pour la période 2012-2018.

Les troubles musculo-squelettiques et psychiques liés au travail en hausse

Entre 2012 et 2018, Santé publique France a passé au crible le signalement des maladies à caractère professionnel ainsi que leur évolution pendant 12 années consécutives. Pour cela, près de 1 400 médecins du travail ont été consultés. Il ressort de cette analyse une forte augmentation du taux de signalement des maladies à caractère professionnel entre 2016 et 2018, avec une hausse plus forte chez les femmes que chez les hommes. Et parmi les maladies à caractère professionnel signalées, viennent en tête : les troubles musculo-squelettiques et la souffrance psychique.

La prévalence des troubles musculo-squelettiques augmente depuis 2015 et semble plus importante chez les femmes que chez les hommes. Causés principalement par des mouvements répétitifs, des postures spécifiques ou des gestes nécessitant de la force physique, ces troubles concernent davantage les ouvriers que les cadres. Quant à la souffrance psychique d’origine professionnelle en augmentation progressive entre 2007 et 2018, elle touche particulièrement les femmes de 35 à 44 ans et les hommes de 45 à 54 ans. Les cadres semblent ici plus exposés bien qu’une sous-déclaration soit possible chez les ouvriers.

Plus globalement, les maladies professionnelles toutes confondues semblent apparaître plutôt en fin de carrière avec un nombre important de signalements observés à partir de l’âge de 45 ans. Pour Santé publique France, ce constat exhorte à considérer les travailleurs vieillissants et à adapter leurs tâches à mesure qu’ils prennent de l’âge.

De nouveaux facteurs mis en cause dans la survenue des maladies professionnelles

Afin de mieux décrypter les causes de ces maladies professionnelles, Santé publique France a procédé à l’analyse des facteurs d’exposition associés. C’est ainsi que l’agence s’est intéressée à de nouveaux déterminants de la santé au travail appelés « FORE ».

À savoir ! Les « FORE » désignent des « facteurs organisationnels, relationnels et éthiques » qui prennent en compte l’organisation des tâches, les relations entre collaborateurs ainsi que l’éthique dans le cadre du travail.

Et les résultats relatifs au rôle des FORE dans la survenue de troubles musculo-squelettiques et de souffrance psychique sont éloquents :

  • Entre 2009 et 2017, le « gestion », la «relation au travail et violence» et les «exigences inhérentes à l’activité » représentaient plus de 9 FORE sur 10 en lien avec ces deux maladies professionnelles.
  • Les «exigences inhérentes de l’activité» étaient associées à un trouble musculo-squelettique sur deux.
  • Les FORE les plus fréquemment associés à la souffrance psychique étaient ceux en lien avec le « gestion » suivis par les « relations au travail et violences ».

Prochaine étape pour l’agence ? Approfondir les données sur la souffrance psychique du programme de surveillance des maladies à caractère professionnel. L’objectif consistera à explorer les FORE associés aux troubles psychiques les plus courants.

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– Troubles musculo-squelettiques et souffrance psychique : maladies à caractère professionnel les plus fréquemment signalées et en augmentation. www.santepubliquefrance.fr. Consulté le 2 mai 2023.
eczéma infantile

comment l’identifier ? Santé sur le Net | Thierry Payet

Environ 1 enfant sur 10 est touché par l’eczéma du nourrisson avant l’âge de deux ans. L’eczéma du nourrisson, ou dermatite atopique, peut fortement impacter la qualité de vie du jeune enfant et favoriser la survenue d’autres pathologies allergiques. Récemment, des chercheurs ont tenté d’identifier un biomarqueur de l’eczéma pour repérer précocement les enfants à risque. Explications.

eczéma infantile

L’eczéma du nourrisson et du jeune enfant, un facteur de risque d’allergie sévère

L’eczéma du nourrisson ou dermatite atopique débute généralement entre l’âge de 3 mois et 2 ans. Il est souvent en lien avec une allergie alimentaire et évolue par poussées successives. Les lésions cutanées sont des plaques rouges, qui peuvent apparaître sur le visage, les plis, puis les bras et les jambes. Bénignes, elles sont néanmoins associées à des démangeaisons intenses, qui peuvent modifier le comportement du jeune enfant : irritabilité, fatigue, troubles du sommeil,…

Outre le risque de surinfection des lésions en cas de grattage, l’eczéma du jeune enfant est associé à un risque doublé de développer un asthme et à un risque augmenté de 30 % de développer une rhinite allergique au cours de la vie. L’eczéma du jeune enfant constitue donc un facteur de risque d’atopie parfois sévère, associé à une dégradation de la qualité de vie au cours de l’adolescence ou de l’âge adulte.

Comment prédire le risque d’eczéma du nourrisson avant les premiers symptômes ?

Pour mieux anticiper ces risques, il est important de pouvoir repérer précocement les enfants touchés par l’eczéma du nourrisson, même avant l’apparition des premiers symptômes. Ce repérage précoce nécessite d’identifier des biomarqueurs prédictifs de l’apparition de l’eczémades biomarqueurs jusqu’ici inconnus. Dans une récente étude, des chercheurs ont cherché à mettre en évidence de tels marqueurs en analysant des échantillons de la couche cornée cutanée de 111 nourrissons âgés de 2 mois.

Certains nourrissons avaient des antécédents familiaux de maladies atopiques (groupe à risque), d’autres non (groupe témoin). A leur inclusion dans l’étude, les nourrissons ne présentaient aucun signe d’eczéma du nourrisson. Ils ont ensuite été surveillés pendant 2 ans pour suivre l’éventuelle apparition de lésions cutanées caractéristiques. Au total, près de 30 % des nourrissons du groupe à risque ont développé un eczéma du nourrisson dans les deux ans, contre seulement 13,5 % dans le groupe témoin.

Prédire le risque d’eczéma dès l’âge de 2 mois chez les enfants avec des antécédents familiaux

L’analyse de la couche cornée cutanée des enfants des deux groupes a permis de mettre en évidence des différences de composition lipidique. Chez les enfants ayant développé par la suite un eczéma du nourrisson, la couche cornée contenait, par rapport aux enfants sans atteinte cutanée :

  • Moins de céramides liées aux protéines ;
  • Plus de sphingosines d’acides gras non hydroxylés à chaîne courte ;
  • Plus de sphingomyéline insaturées ;
  • Plus de céramides de sphingosine d’acides gras non hydroxylés à chaîne courte.

Parallèlement, deux cytokines étaient augmentées dans la couche cornée des enfants ayant ensuite développé un eczéma du nourrisson : la lymphopoïétine stromale thymique et l’interleukine-13. En combinant l’ensemble des éléments observés (antécédents familiaux, modification de la composition lipidique de la couche cornée et augmentation de deux cytokines), l’analyse statistique révélait un fort pouvoir de prédiction de l’eczéma du nourrisson. La réalisation de bandelettes cutanées chez des nourrissons âgés de 2 mois sans aucun symptôme cutané pourrait permettre de prédire le risque d’eczéma et donc le risque de maladies atopiques chez l’enfant. Les enfants à risque pourraient ainsi bénéficier d’un suivi spécifique et de mesures de prévention adaptées.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Les biomarqueurs lipidiques et cytokines de la couche cornée à l’âge de 2 mois prédisent l’apparition future de la dermatite atopique. www.jacionline.org. Consulté le 12 avril 2023.
– ECZÉMA DU NOURRISSON. www.vidal.fr. Consulté le 12 avril 2023.
Maux de tête

Maux de tête | Thierry Payet

Les maux de tête sont l’un des maux les plus courants que les gens éprouvent. On estime qu’environ 50 % des adultes dans le monde souffrent de maux de tête au moins une fois par an. Bien que la gravité des maux de tête puisse varier d’une gêne légère à une affection débilitante, ils sont rarement le signe d’une affection médicale sous-jacente grave. Dans ce blog, nous explorerons les causes des maux de tête, les différents types de maux de tête et comment ils peuvent être traités.

Qu’est-ce qui cause les maux de tête ?

Les maux de tête peuvent être causés par un large éventail de facteurs. Certaines des causes les plus courantes de maux de tête comprennent le stress, la fatigue, la déshydratation, le manque de sommeil et une mauvaise posture. D’autres facteurs pouvant déclencher un mal de tête comprennent certains aliments, l’alcool, la caféine et les changements de temps. Dans certains cas, les maux de tête peuvent être le symptôme d’une condition médicale sous-jacente telle qu’une infection des sinus, une migraine ou une hypertension artérielle.

Types de maux de tête

Il existe plusieurs types de maux de tête, chacun avec son propre ensemble unique de symptômes et de causes. Les types de maux de tête les plus courants incluent :

  1. Céphalées de tension : les céphalées de tension sont le type de céphalée le plus courant, représentant jusqu’à 90 % de tous les maux de tête. Ces maux de tête sont souvent décrits comme une douleur sourde et douloureuse qui affecte les deux côtés de la tête. Les céphalées de tension peuvent être causées par le stress, la fatigue, une mauvaise posture et des tensions musculaires dans le cou et les épaules.

  2. Migraines : les migraines sont un type de mal de tête qui se caractérise par une douleur lancinante d’un côté de la tête. Les migraines sont souvent accompagnées d’autres symptômes tels que la sensibilité à la lumière et au son, des nausées et des vomissements. Bien que la cause exacte des migraines ne soit pas entièrement comprise, on pense qu’elles sont causées par des changements dans les vaisseaux sanguins du cerveau.

  3. Céphalées en grappe : les céphalées en grappe sont un type de mal de tête rare mais extrêmement douloureux qui affecte généralement plus les hommes que les femmes. Les céphalées en grappe se caractérisent par une douleur intense d’un côté de la tête, généralement autour de l’œil. Ces maux de tête se produisent souvent par cycles et peuvent durer des semaines, voire des mois à la fois.

  4. Maux de tête de sinus : Les maux de tête de sinus sont causés par une inflammation et une pression dans les sinus. Ces maux de tête sont souvent accompagnés d’autres symptômes tels que la congestion, des douleurs faciales et un nez qui coule.

Traitement des maux de tête

Le traitement des maux de tête dépendra de la cause sous-jacente et du type de mal de tête. Dans la plupart des cas, les analgésiques en vente libre comme l’ibuprofène ou l’acétaminophène peuvent aider à soulager les symptômes d’un mal de tête. D’autres traitements qui peuvent être recommandés comprennent le repos, l’hydratation et l’évitement des déclencheurs tels que certains aliments ou activités.

Pour les maux de tête plus graves, des médicaments sur ordonnance peuvent être nécessaires. Par exemple, les migraines peuvent être traitées avec des médicaments sur ordonnance tels que les triptans ou les bêta-bloquants. Dans certains cas, des changements de style de vie tels que se reposer davantage, réduire le stress et maintenir une bonne posture peuvent aider à prévenir les maux de tête.

En conclusion, les maux de tête sont une affection courante qui peut être causée par un large éventail de facteurs. Bien qu’ils soient rarement le signe d’un problème médical grave, les maux de tête peuvent être extrêmement inconfortables et interférer avec les activités quotidiennes. Comprendre les différents types de maux de tête et leurs causes peut aider à identifier les déclencheurs et à élaborer un plan de traitement efficace. Si vous souffrez de maux de tête fréquents ou graves, il est important de consulter un professionnel de la santé pour exclure toute condition médicale sous-jacente et élaborer un plan de traitement adapté à vos besoins.

Le secret du toucher ostéopathique

Ostéopathie et Sport – OSTEOPATHE D.O. | Thierry Payet

Chez le sportifune consultation ostéopathique pourra être envisagée en prévention de blessures et pour aider à la performance. Le but du traitement est de reprogrammer les gestes sportifs sans contrainte, ou avec le moins de contrainte possible, en restaurant la mobilité des structures du corps. Cela se traduit par une amélioration du potentiel musculaire, de la souplesse et de la capacité respiratoire. Dans ce même principe de retour à l’équilibreun traitement ostéopathique est conseillé dans l’accompagnement d’une blessure pour récupérer plus vite.

Ainsi, un suivi ostéopathique est conseillé en cas de :

Traumatismes récents : choc sans fracture, entorse, post-chirurgical pour aider à la cicatrisation et au retour d’une bonne mobilité

Traumatismes anciens : soulager les douleurs et retrouver une bonne fonction musculaire et articulaire après des antécédents de fracture, d’entorse, de tendinopathie…

Tendinopathies : de la coiffe des rotateurs (épaule), tennis elbow et épicondylite (coude), pubalgie, gonalgie (muscles de la pâte d’oie), talalgie

Douleurs chroniques : cervicalgie, dorsalgie, lombalgie, sciatique, cruralgie, NCB, TCTB…

Troubles du système neurovégétatif : mauvaise récupération entre les épreuves, maux de tête, troubles de l’équilibre, vertiges, stress, troubles de la concentration, troubles du sommeil.

Sans attendre de rencontrer ces symptômes, un suivi ostéopathique régulier est conseillé à titre préventif. D’ailleurs, de plus en plus d’ostéopathes sont sollicités dans l’accompagnement d’équipes sportives : du club de sport amateur au plus haut niveau de compétition.

NB : Il ne faut jamais négliger une blessure. L’ostéopathie ne se substitue pas au suivi médical, mais est une arme supplémentaire pour une bonne guérison.

Natacha Hulak, ostéopathe DO

Understanding Concussion

Comprendre la commotion cérébrale – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Une plus grande importance est accordée aux commotions cérébrales, et pour une bonne raison. Bien que les effets secondaires à long terme des commotions cérébrales ne soient pas encore pleinement compris, les lésions cérébrales traumatiques sur une courte période peuvent augmenter la probabilité d’implications graves, notamment des troubles neurologiques et des saignements cérébraux. Le monde se concentre largement sur les politiques et les normes d’or en matière de gestion, de traitement et de prévention des commotions cérébrales et du syndrome du second impact (un traumatisme secondaire à la tête suite à une commotion cérébrale).

Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale ?

Une commotion cérébrale est une lésion cérébrale traumatique, causée par des forces biomécaniques à la tête, ou n’importe où sur le corps qui transmet une force à la tête. Pour les spectateurs, une commotion cérébrale peut ressembler à une collision à fort impact, mais une commotion cérébrale peut également survenir lors d’un contact mineur inoffensif.

Quels sont les signes et les symptômes d’une commotion cérébrale ?

Les signes et symptômes se présentent initialement comme des présentations neurologiques, qui peuvent parfois être évidentes, et se manifestent immédiatement après la blessure, mais certains symptômes peuvent être retardés et survenir des heures, voire des jours après la blessure. L’outil d’évaluation SCAT5 identifie les signes et symptômes possibles, notamment :

  • Vision floue
  • Somnolence
  • Problèmes d’équilibre.
  • Sensibilité à la lumière ou au bruit
  • Se sentir anxieux/nerveux
  • Des commentaires comme « Je ne me sens pas bien » ou « Je me sens confus »
  • Fatigue accrue
  • Maux de tête
  • Confusion
  • Vertiges
  • Difficulté à se concentrer ou à se souvenir.
  • La douleur du cou
  • Nausées ou vomissements

Traitement et gestion des commotions :

Une fois qu’une commotion cérébrale est diagnostiquée, une série d’étapes doivent être franchies avant qu’une personne ne reprenne le sport ou les conditions de travail. Chaque étape doit avoir au moins 24 heures avant de progresser car certains symptômes retardés peuvent se présenter.

Étape 1 – Repos initial 24 à 48 heures :

  • Passez du temps dans un environnement calme avec un minimum de distractions ou de stimuli.
  • Évitez les activités physiques qui vous essoufflent.
  • Limitez le temps d’écran.

Étape 2 – Augmentation progressive de l’activité :

  • Essayez des tâches simples à la maison, comme lire ou écrire, des conversations.
  • Une fois que vous avez toléré l’environnement familial, passez à des environnements comme l’école ou le travail.
  • Activité aérobie légère (à une intensité qui peut facilement être maintenue tout en ayant une conversation)
  • Adaptez-vous aux changements au travail/à l’école – réduisez vos heures, votre charge de travail, votre environnement calme.

Étape 3 – Retour à l’activité :

  • Commencez à introduire des exercices spécifiques au sport, introduisez les composants supplémentaires énumérés ci-dessous après chaque 24 heures passées sans aucun symptôme.
    • Exercices spécifiques au sport sans contact – coups de pied, habiletés stationnaires.
    • Exercices d’entraînement sans contact – passes, travail de voie, exercices au sol complets.
    • Entraînement de contact complet – tacles, cognements.
    • Retour à la compétition/au sport.
  • Les travailleurs/étudiants doivent commencer à augmenter les heures/la charge de travail/l’espace de travail habituel pour revenir à la normale, en se rappelant de n’augmenter qu’un seul aspect au départ, en attendant 24 heures avant d’augmenter le suivant.

Une fois de retour aux activités complètes, vous devez obtenir l’autorisation de votre médecin pour reprendre complètement le travail/le sport. Cela est dû à la probabilité accrue de syndrome d’impact secondaire / commotions secondaires si vous revenez trop tôt, risquant des conséquences plus graves.

En bout de ligne, en cas de doute, asseyez-vous.

References
Echemendia, R. J., Meeuwisse, W., McCrory, P., Davis, G. A., Putukian, M., Leddy, J., Makdissi, M., Sullivan, S. J., Broglio, S. P., Raftery, M., Schneider, K., Kissick, J., McCrea, M., Dvořák, J., Sills, A. K., Aubry, M., Engebretsen, L., Loosemore, M., Fuller, G., Kutcher, J., Ellenbogen, R., Guskiewicz, K., Patricios, J., & Herring, S. (2017). The Sport Concussion Assessment Tool 5th Edition (SCAT5): Background and rationale. British Journal of Sports Medicine, 51(11), 848-850. https://doi.org/10.1136/bjsports-2017-097506 
Elkington, L., Manzanero, S., & Hughes, D. (2019). Concussion in Sport Australia: Position Statement. https://www.concussioninsport.gov.au/__data/assets/pdf_file/0005/683501/February_2019_-_Concussion_Position_Statement_AC.pdf
McClain, R. (2015). Concussion and trauma in young athletes: prevention, treatment, and return-to-play. Primary Care, 42(1), 77-83. https://doi.org/10.1016/j.pop.2014.09.005
Reed, N., Silverberg, N. D., Iaccarino, M. A., McCrea, M., McCulloch, K. L., Panenka, W., Gregory, E., Dams-O’Connor, K., Iverson, G. L., Jamora, C. W., Belanger, H., McKinney, G., Cogan, A. M., & Provvidenza, C. (2019). Returning to Activity After a Concussion. Archives Of Physical Medicine And Rehabilitation, 100(4), 789-791. https://doi.org/10.1016/j.apmr.2018.11.022
Sports Medicine Australia. Concussion. https://sma.org.au/resources-advice/concussion/

Journée mondiale de l’endométriose

30 mars 2019, journée mondiale contre l’endométriose. | Thierry Payet

Le mois de mars met sur le devant de la scène l’endométriose, une pathologie gynécologique qui touche environ 1,5 millions de femmes en France. Du 6 au 12 mars, a lieu la semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose et le 25 mars se déroule la marche mondiale pour l’endométriose. Deux occasions de sensibiliser sur cette maladie chronique et ses multiples enjeux.

Journée mondiale de l’endométriose

L’endométriose, une maladie fréquente, mais encore mal connue

L’endométriose est une maladie gynécologique chroniquecaractérisée par la présence de cellules de l’endomètre, en dehors de la cavité utérine. A chaque cycle menstruel, les femmes souffrent de douleurs pelviennes très intenses et très invalidantesavec parfois un impact sur leur fertilité. Les causes de cette maladie restent encore mal connues et il n’existe pas de traitement spécifique capable de la guérir.

Encore mal connue des professionnels de santé, l’endométriose est une maladie qui reste difficile à diagnostiquer, avec une errance diagnostique qui varie entre 7 et 10 ans. Pour expliquer un tel retard de diagnostic, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte :

  • Des causes encore mal précisées ;
  • Une absence d’examen diagnostique spécifique ;
  • Des symptômes variables et sans lien direct avec la nature des lésions ;
  • Des lésions très diverses, en nature et en localisation.

Des enjeux multiples pour améliorer le quotidien des femmes

Les équipes médicales et les chercheurs travaillent pour améliorer le quotidien des femmes atteintes d’endométriose, et ce à plusieurs niveaux :

  • Permettre un diagnostic plus rapide et précis;
  • Mieux reconnaître l’endométriose au niveau du système de santé (statut d’ALD, Affection Longue Durée), mais aussi au sein de la société (reconnaissance dans la vie professionnelle) ;
  • Faciliter le quotidien des femmes ;
  • Développer des traitements spécifiques;
  • Accompagner les femmes dans la prise en charge de l’infertilitél’endométriose étant reconnue comme un facteur d’infertilité féminine.

Les douleurs des patientes sont parfois très invalidantes et compliquent les activités de la vie quotidienne, à la maison comme au travail. Mal reconnue, parfois stigmatisée, l’endométriose est fréquemment associée à une fatigue chroniquemais aussi à des troubles anxieux et dépressifs. Progressivement, les autorités de santé publique prennent conscience des enjeux liés à la santé des femmes atteintes d’endométriose. En témoigne la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose, lancée en 2022.

Quelle place pour l’endométriose en entreprise ?

Récemment, un sondage IPSOS mené pour la Fondation Recherche Endométriose a révélé que plus de la moitié des Français considère que les entreprises doivent accompagner les femmes atteintes d’endométriose. Le sondage révèle que l’endométriose est de plus en plus connue du grand public, avec 83 % des Français qui en ont déjà entendu parler. Le frein que peut représenter l’endométriose dans la vie professionnelle est également bien perçu, de nombreux Français comprenant pourquoi les femmes ont tendance à ne pas en parler (peur d’être jugées, entrave à leur carrière, absence de réaction, …).

Seulement 4 % des répondants de l’enquête soulignent que leur entreprise a déjà mené des campagnes de sensibilisation ou des actions en faveur des femmes atteintes d’endométriose. D’une manière générale, et toute logique, les femmes sont plus sensibles à la question de l’endométriose en entreprise que les hommes. Les jeunes actifs sont également plus ouverts à ces questions, en lien avec une connaissance plus importante de la maladie, mais aussi avec un rapport différent au milieu de l’entreprise. Pour les femmes atteintes d’endométriose, le télétravail n’est pas forcément la meilleure solution. Et accompagnement personnalisé et adapté à leur situation spécifique semble plus recherché pour leur permettre de concilier leur carrière avec l’endométriose.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Publié le 29 mars 2019 par Alexana A, Journaliste Scientifique. Mis à jour par Estelle B., Docteur en Pharmacie., le 23 mars 2023.

Sources

– Mois de prévention et d’information sur l’endométriose. presse.inserm.fr. Consulté le 20 mars 2023.
– Endométriose & travail : fin du tabou et début d’un new deal ? ipsos.com/. Consulté le 20 mars 2023.
Une bonne nuit de sommeil

Une bonne nuit de sommeil – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Une bonne nuit de sommeil

Une bonne nuit de sommeil

Obtenir une bonne nuit de sommeil est extrêmement important pour votre santé globale. C’est une période de temps où le corps se restaure physiquement et où l’organisation se produit dans notre cerveau. La recherche a montré que la capacité d’une personne à se concentrer, à utiliser sa pensée créative, à prendre des décisions judicieuses et à former des souvenirs peut être affectée négativement par un mauvais sommeil.

Alors, que pouvez-vous faire pour améliorer la qualité de votre sommeil ?

  • Créer un horaire de sommeil régulier – Si vous suivez un schéma sain (les adultes devraient viser 7 à 9 heures par nuit), votre corps développera un cycle veille-sommeil équilibré
  • Détendez-vous juste avant de dormir – Évitez les activités mentalement stimulantes, les exercices et les écrans. Cela inclut la caféine, qui peut rester dans le corps jusqu’à 24 heures ! Si vous avez des difficultés à dormir, limitez votre consommation d’aliments et de boissons contenant de la caféine comme le thé, le café, le cola et le chocolat
  • Ne vous couchez pas l’estomac plein ou vide – Mangez quelques heures avant de vous coucher et laissez vos aliments digérer.
  • Gardez les choses distrayantes hors de la chambre comme les lumières et le bruit – si vous ne pouvez pas contrôler ces choses, vous pouvez essayer de dormir avec des bouchons d’oreille ou un masque pour les yeux
  • Essayez d’en obtenir exercice régulier pendant la journée – Exercez votre énergie et faites bouger le corps, mais pas trop près de l’heure du coucher, car votre corps a besoin de temps pour se détendre
  • Investissez dans un matelas confortable – Un mauvais matelas peut provoquer une gêne et une nuit de sommeil agitée ; il vous prédispose également à d’autres problèmes de santé tels que les maux de dos
  • Gardez la pièce à une température confortable – Selon Sleep Hub, une température entre 16 et 24 degrés Celsius est optimale
  • Gardez la chambre propre et rangéecela aidera à créer un espace dans lequel vous vous sentirez calme et détendu
  • Aller au lit propre – c’est-à-dire prendre une douche, se brosser les dents, mettre des vêtements de nuit propres
  • Évitez les drogues – Les cigarettes sont un stimulant qui fait augmenter votre fréquence cardiaque, l’alcool agit comme un dépresseur, vous laissant une sensation de fraîcheur le matin et les somnifères doivent être discutés avec un professionnel de la santé avant utilisation, car ils pourraient causer plus de mal que de bien dans certains cas .

En tant qu’ostéopathe, je comprends que beaucoup d’entre vous peuvent trouver le sommeil inconfortable en raison de douleurs ou de blessures, cela peut être frustrant et épuisant à long terme. Si tel est le cas pour vous ou quelqu’un que vous connaissez, je vous recommande fortement de discuter avec nous ici à la clinique ostéopathique East Gippsland. Très souvent, nous pouvons vous aider à réduire la douleur et l’inconfort, soit avec un traitement pratique, soit avec des conseils sur la façon d’améliorer votre posture de sommeil afin que vous puissiez passer une bonne nuit de sommeil.

References
Better Health Channel. (2020). Sleep hygiene. https://www.betterhealth.vic.gov.au/health/conditionsandtreatments/sleep-hygiene
Cunnington, D. (2016). Sleeping in the Heat. SleepHub. https://sleephub.com.au/sleeping-in-the-heat/
Healthdirect. (2020). Sleep. https://www.healthdirect.gov.au/sleep
Sleep Health Foundation. (2019). Memory, Thinking and Sleep. https://www.sleephealthfoundation.org.au/memory-thinking-and-sleep.html
Sleep Health Foundation. (2020). General Sleep Info. https://www.sleephealthfoundation.org.au/component/tags/tag/general-sleep-info.html

Utiliser PAG et le nerf vague pour se détendre : 20 meilleurs conseils

Utiliser PAG et le nerf vague pour se détendre : 20 meilleurs conseils | Thierry Payet

Respiration rapide et superficielle, crampes musculaires, hypertension artérielle : ces réactions de stress typiques sont involontaires, mais l’organisme peut apprendre à les réguler. Les études parlent pour cela; ils montrent également que le nerf vague joue un rôle important. Les techniques et mesures mentionnées ici peuvent aider à activer le nerf vague et à atténuer les réactions excessives sympathiques : profondeur et […]

kiné + ostéo

Ostéopathie ou kinésithérapie, quelle différence ? | Thierry Payet

Un kinésithérapeute c’est quoi ?

Origine

On considère que la Kinésithérapie (aussi appelée physiothérapie) a été fondée par un suédois, Pehr Henrik Ling à la fin du 19e Siècle.

Ce dernier élabore une méthode de gymnastique progressive et adaptée.

C’est après les deux guerres mondiales que la kinésithérapie fera la preuve de son efficacité en améliorant la récupération des soldats blessés.

Aujourd’hui on parle de masseur-kinésithérapeute.

Concept

La kinésithérapie est une profession de santé qui emploi le mouvement et l’utilisation d’appareils pour assurer le traitement.

Différentes techniques sont utilisées dans l’objectif d’assurer la rééducation ou la réadaptation.

Etudes

La formation en kinésithérapie se fait en deux étapes :

  • Une année de sélection (LAS, PASS, passerelle STAPS ou autre)
  • 4 années de formation dans un institut de formation de masso-kinésithérapie (IFMK)

Durant les 4 années d’IFMK, la formation théorique est composée de 1980 heures sous la forme de cours magistraux et de travaux pratiques.

La formation est composée de 1470 heures de stages et de 3220 heures de travail personnel.

Ce sont des études universitaires.

Remboursement

Pour les kinésithérapeutes conventionnés, la séance est souvent prise en charge par la sécurité sociale.

Le pourcentage pris en charge varie en fonction de la prescription, d’une affection de longue durée, etc.

Elle est en générale de 60%, c’est pourquoi une prise en charge mutuelle complémentaire peut s’appliquer.

Accessibilité

Les masseurs kinésithérapeutes sont des professionnels de santé qui ne sont pas obligatoirement soumis à la prescription médicale.

Vous pouvez aller voir votre kiné en première intention (c’est-à-dire sans un mot du médecin) mais les remboursements par l’assurance maladie seront différents voir absents.

Les séances prescrites par le médecin sont soumises au remboursement vu plus haut.

Un masseur kinésithérapeute-ostéopathe c’est quoi ?

HAHA vous pensiez avoir tout compris ?! Eh bien entre en jeu le kiné-ostéo !

Le masseur-kinésithérapeute-ostéopathe (plus couramment appelé kiné-ostéo) est un professionnel ayant un diplôme de masseur-kinésithérapeute ET un diplôme d’ostéopathe.

Il peut donc réaliser des séances d’une discipline ou de l’autre toutefois, il est INTERDIT au kiné-ostéo de faire passer des séances d’ostéopathie comme étant des séances de kinésithérapie aux yeux de la sécurité sociale.  (Ça ne serait vraiment pas légal et pas sympa pour ses amis ostéopathes)

Journée Internationale de l'épilepsie

Journée Internationale de l’Epilepsie : Agissons et Unissons-nous | Thierry Payet

Dans le monde, les épilepsies touchent 50 millions de personnes et en France, près de 700 000 personnes sont confrontées à ces maladies. Depuis 2015, le Bureau International pour l’Epilepsie et la Ligue Internationale Contre l’Epilepsie organisent chaque deuxième lundi de février la journée internationale de l’épilepsie. Explications.

Journée Internationale de l'épilepsie

La journée internationale de l’épilepsie

Il serait plus juste de dire les épilepsies plutôt que l’épilepsie, tant cette pathologie est complexe et variable. Pour la plupart des gens, l’épilepsie se résume aux crises généralisées qui effraient tant. Mais l’épilepsie peut être beaucoup plus subtile ou sournoise, ne se révélant que par quelques tremblements involontaires, presque imperceptibles de l’entourage.

Les années passent et les préjugés et idées reçues restent tenaces. L’objectif de la journée internationale de l’épilepsie était de sensibiliser la population et les acteurs concernés sur cette maladie. Mais 8 ans après la première édition, il reste encore du chemin à parcourir pour faire connaître l’épilepsie, combattre la stigmatisation et informer sur la conduite à tenir en cas de crise épileptique. En 2022, le deuxième lundi de février était le 14 février et le thème de la journée avait tout naturellement été choisi : « amour et épilepsie ».

« L’épilepsie n’est pas ce que vous croyez. Bousculons les préjugés »

Cette année, la journée internationale de l’épilepsie aura lieu le 13 février 2023 et aura pour thème : « L’épilepsie n’est pas ce que vous croyez. Bousculons les préjugés ». Le message est clair, il faut parvenir à faire bouger les lignes et mieux sensibiliser la population sur ce qu’est l’épilepsie. L’épilepsie est une pathologie chronique neurologique fréquentequi peut se développer à tous les âges de la vie, du nourrisson jusqu’à l’âge adulte.

L’épilepsie regroupe différentes maladies épileptiques de gravité variables, en fonction de plusieurs paramètres : l’âge d’apparition des premières crises, la cause des crises, la nature et la fréquence des crises et la réponse aux traitements antiépileptiques. Les causes de l’épilepsie sont variables et parfois aucune anomalie n’est retrouvée pour expliquer la survenue des crises.

Les symptômes des crises d’épilepsie sont très divers, en nature et en gravité, des simples secousses musculaires jusqu’à la crise d’épilepsie généralisée avec perte de conscience. Chaque Français doit connaître les gestes à adopter face à une personne qui convulse :

  • Allonger la personne en position latérale de sécurité
  • Faire de l’espace autour de la personne
  • Protéger sa tête en la plaçant sur un objet souple
  • Enlever ses lunettes
  • Desserrer les vêtements au niveau du col et de la ceinture
  • Ne pas essayer de bouger la personne sauf en cas de danger
  • Ne pas empêcher les convulsions
  • Ne rien mettre dans la bouche du patient
  • Ne pas lui donner à boire
  • Contacter les services de secours tout en surveillant la personne, si la crise dure ou si la personne reste inconsciente.

Sensibiliser la population et lutter contre les préjugés sur l’épilepsie

Même en 2023, l’épilepsie reste taboue, ignorée, méconnue. Parler de la maladie, de ses causes, de ses symptômes, combattre les idées reçues, … toutes ces actions permettent de mieux détecter, repérer, diagnostiquer, traiter, prendre en charge et accompagner toutes et tous ceux qui vivent avec l’épilepsie au quotidien. Elles permettent aussi de lutter contre le rejet et la stigmatisation trop souvent éprouvés par les patients et leurs proches.

La journée internationale de l’épilepsie se déroule dans plus de 140 pays à travers le monde, avec des événements et des campagnes d’information relayées dans les médias. Cette journée est également l’occasion d’encourager les malades et leurs familles dans leur lutte quotidienne contre la maladie, mais aussi contre les préjugés. En France, c’est Epilepsie France, l’association nationale des patients atteints d’épilepsie, qui organise cette grande journée.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources