grain de beauté cancer peau vaccin mélanome

Un vaccin contre le mélanome en développement | Thierry Payet

Chaque année, le mélanome, un cancer cutané, est responsable de près de 2000 décès en France. Si les progrès diagnostiques et thérapeutiques ont permis ces dernières années d’améliorer le pronostic des stades localisés, les stades avancés et/ou métastatiques restent associés à un pronostic plus réservé. Récemment, les résultats d’un essai clinique de phase 2 mené sur un candidat vaccin contre le mélanome permettent d’envisager le développement d’un vaccin contre le mélanome thérapeutique, en association avec l’immunothérapie.

grain de beauté cancer peau vaccin mélanome

Comment améliorer le pronostic des mélanomes de stades avancés ?

L’incidence du mélanome , le plus grave des cancers cutanés, ne cesse d’augmenter depuis quelques décennies. Si les progrès thérapeutiques, notamment l’arrivée de l’immunothérapie, ont permis d’améliorer le pronostic des stades localisés, les stades III et IV restent complexes à traiter avec des taux de survie à cinq ans de 16 (stade IV) à 60 % (stade III).

Dans ce contexte, mettre au point de nouvelles approches thérapeutiques contre les stades avancés de mélanome constitue un enjeu majeur pour la recherche sur ce cancer et un formidable espoir pour les patients et leurs familles. Le laboratoire Moderna développe actuellement un vaccin expérimental contre le mélanome personnalisé, basé sur la technologie ARNm (la même technologie que celle utilisée récemment pour développer les premiers vaccins contre la Covid-19). L’administration de ce vaccin thérapeutique a pour objectif de stimuler le système immunitaire du patient contre les cellules tumorales.

Un vaccin contre le mélanome capable avec l’immunothérapie de réduire le risque de récidive

Récemment, un essai clinique, randomisé, ouvert, a été lancé pour évaluer l’efficacité de ce vaccin contre la mélanome thérapeutique, en association avec un médicament d’immunothérapie, qui contribue également à stimuler le système immunitaire pour l’aider à mieux lutter contre les cellules tumorales. Dans cet essai, 157 patients atteints d’un mélanome de stade III ou IV après résection complète ont été inclus et répartis dans deux groupes :

  • Un groupe traité par l’association du vaccin (neuf doses au total sur une année) et de l’immunothérapie (200 mg toutes les trois semaines jusqu’à 18 cycles sur une année complète ;
  • Un groupe traité uniquement par immunothérapie, jusqu’à la récidive du mélanome ou l’arrêt du traitement pour une toxicité inacceptable.

Les résultats de cet essai clinique révèlent que le vaccin thérapeutique, associé à l’immunothérapie, permettait une réduction significative du risque de récidive de la maladie ou de décès, par rapport à l’immunothérapie seule. Sur le plan de la tolérance, 14,4 % des patients ayant reçu le vaccin et l’immunothérapie ont présenté des événements indésirables graves, contre 10 % chez les patients traités par immunothérapie seule.

Une stratégie personnalisée applicable à d’autres cancers ?

Le critère d’évaluation principal du vaccin, la survie sans récidive, était améliorée significativement à la fois sur le plan statistique et clinique. L’ajout du vaccin à l’immunothérapie permettait de réduire le risque de récidive ou de décès de 44 %, par rapport à l’immunothérapie seule. Cet essai constitue donc une première démonstration de l’intérêt d’un vaccin  basé sur la technologie à ARNm dans le traitement d’un cancer.

Les chercheurs pensent pouvoir lancer un essai clinique de phase 3 dans le courant de l’année 2023. Ces résultats ouvrent également de nouvelles perspectives pour le traitement d’autres cancers, à partir de la technologie ARNm. L’un des intérêts de cette technologie est de mettre au point une thérapie personnalisée, ciblée sur les caractéristiques génétiques de la tumeur du patient. L’intégralité des données de l’essai et des conclusions des chercheurs devraient être présentées lors d’une prochaine conférence en oncologie.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

personne atteinte de stress

des solutions naturelles pour le gérer | Thierry Payet

Selon un sondage réalisé en 2017, 90 % des Français sont confrontés au stress à un moment ou à un autre de leur vie. Un stress qui s’associe souvent à de l’anxiété et qui peut devenir chronique, avec des conséquences parfois importantes sur la santé et la qualité de vie. Si des médicaments peuvent être prescrits, ils ne constituent pas l’unique solution et des alternatives non pharmacologiques, comme le stress sans médicaments, sont souvent possibles. Explications.

personne atteinte de stress

Stress, anxiété et alternatives aux médicaments

Le stress  est aujourd’hui l’une des principales causes d’anxiété et de dépression. Il constitue l’une des principales atteintes au bien-être mental, qui définit la santé, avec le bien-être physique. Lorsque ce stress impacte la vie quotidienne, la santé et la qualité de vie, une prise en charge adaptée est nécessaire.

L’idéal est une approche pluridisciplinaireréunissant entre autres le médecin généraliste, le psychologue ou le psychiatre et éventuellement d’autres professionnels de santé. Si les traitements pharmacologiques sont souvent prescrits d’emblée, ils ne doivent pas occulter l’existence d’approches non médicamenteuses, parfois très efficaces, seules ou en complément des médicaments.

Un mode de vie sain face au stress

La psychothérapie s’axe de plus en plus sur les thérapies cognitivo-comportementales qui aident à lutter contre le stress et l’anxiété. Mais des mesures hygiéno-diététiques sont également très utiles :

  • L’arrêt de la consommation de substances excitantes (café, alcool, tabac, substances psychoactives) ;
  • Une alimentation saine et équilibrée ;
  • Une hydratation suffisante (au moins 1,5 litres d’eau par jour) ;
  • Un sommeil suffisant et de qualité ;
  • Une activité physique régulière et adaptée.

Parallèlement, certaines activités sont intéressantes pour apprendre à mieux gérer son stress, notamment :

  • Les techniques de relaxation ;
  • Et le yoga ;
  • L’hypnose ;
  • La sophrologie ;
  • Les exercices de respiration.

Des remèdes naturels et surtout la prévention du stress

Pour compléter la prise en charge, des remèdes naturels peuvent venir compléter l’approche pharmacologique, par exemple :

  • Des produits de phytothérapieavec des plantes apaisantes et sédatives, comme l’aubépine, la valériane ou la passiflore, à utiliser seules ou en association ;
  • Des oligo-élémentspour lutter contre la spasmophilie et/ou l’irritabilité, notamment le magnésium ou le lithium ;
  • Des sels de brome ;
  • Certaines souches homéopathiquescomme Gelsemium, Ignatia ou Aconitum;
  • Des huiles essentiellestelles que le petit grain bigarade, l’Ylang-ylang, la lavande vraie, l’orange douce ou la marjolaine à coquille.

Si des solutions non pharmacologiques existent pour lutter contre le stress et l’anxiété, l’idéal est de prévenir leur survenue, en adoptant quelques techniques simples au quotidien, notamment apprendre des techniques et exercices de relaxation, limiter la surcharge de l’emploi du temps, ou préserver sa vie sociale et familiale. Le stress est pointé du doigt comme un facteur de risque de nombreux problèmes de santé, preuve que le bien-être mental est indissociable du bien-être physique. Une excellente raison pour lutter chaque jour contre le stress.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Le traitement des troubles anxieux de l’adulte. ameli.fr. Consulté le 18 décembre 2022.
– Quels médicaments contre le stress ? pharmaciengiphar.com. Consulté le 18 décembre 2022.
cerveau des adolescents

Cerveau des adolescents et pandémie de Covid-19 | Thierry Payet

Plusieurs études ont déjà exploré les effets de la Covid-19 sur le cerveau. Qu’en est-il pour le cerveau des adolescents ? Selon une récente étude, publiée dans la revue scientifique Biological Psychiatry, le cerveau des adolescents pourrait subir un vieillissement prématuré en lien avec la pandémie de la Covid-19. Explications.

cerveau des adolescents

Pandémie de Covid-19 et cerveau des adolescents

La pandémie de la Covid-19 est à l’origine d’un stress majeur et brutal chez les jeunes, associé à des troubles de la santé mentale et du neurodéveloppement. Les données épidémiologiques ont confirmé cet impact de l’infection par le SARS-Cov2 et des conséquences sanitaires associées. Dans une récente étude, des chercheurs se sont interrogés sur les différences possibles entre le cerveau d’adolescents avant et après l’épidémie.

La question est fondamentale, car l’adolescence est une étape majeure dans le neurodéveloppementavec une évolution de l’architecture cérébrale, un développement plus rapide du système limbique par rapport au cortex préfrontal. En dehors de tout contexte particulier, les changements cérébraux de l’adolescence expliquent en partie les comportements à risques de cette classe d’âge. La pandémie de la Covid-19 a-t-elle pu modifier ce neurodéveloppement du cerveau de l’adolescent ?

Une évolution cérébrale accélérée par la Covid-19

Pour répondre à cette question, les chercheurs ont comparé les résultats d’imagerie cérébrale (IRM cérébrale fonctionnelle) de deux groupes d’adolescents :

  • 81 adolescents, âgés de moins de 20 ans entre novembre 2016 et 2019, c’est-à-dire avant l’arrivée de la pandémie de la Covid-19 ;
  • 82 adolescents, âgés de moins de 20 ans entre octobre 2020 et mars 2022, c’est-à-dire après le premier confinement et tout au long de la pandémie de la Covid-19.

L’analyse des données d’imagerie révèle des différences notables entre les deux groupes d’adolescents. Par rapport aux adolescents avant la pandémie, les adolescents ayant vécu la pandémie montraient un cortex préfrontal plus mince, une croissance de l’hippocampe et de l’amygdale plus importante. Comme chez tout adolescent, le système limbique se développe donc plus vite que le cortex préfrontal, mais la pandémie semble avoir eu pour effet d’accroître ce phénomène.

Un retour à la normale grâce à la plasticité cérébrale ?

L’accélération de l’évolution de l’architecture cérébrale pourrait être à l’origine d’un vieillissement prématuré du cerveau des adolescents ayant vécu l’épidémie de la Covid-19. D’après les données recueillies par les chercheurs, le vieillissement du cerveau des adolescents pourrait être de trois ans. Les conséquences de la pandémie de la Covid-19, et en particulier l’impact du confinement strict de 2020, apparaissent donc majeures sur le cerveau des adolescents.

Les données collectées par les chercheurs se traduisent par des signes cliniques chez les adolescents concernés, qui évoquent des troubles de l’anxiété et des problèmes d’intériorisation. Parallèlement, certains adolescents ont vu leurs performances s’améliorer, avec des scores supérieurs dans les tests d’intelligence. Si la pandémie a pu impacter significativement le développement cérébral de l’adolescent, en accélérant un phénomène naturel, la question se pose maintenant de l’effet à long terme, à distance des mesures sanitaires. La plasticité cérébrale pourrait selon les chercheurs permettre un retour à la normale, à distance de la pandémie.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Effets de la pandémie de COVID-19 sur la santé mentale et la maturation cérébrale chez les adolescents : implications pour l’analyse des données longitudinales. bpsgos.org. Consulté le 5 décembre 2022.
Cours d'exercices cliniques à EGOC Traralgon

Cours d’exercices cliniques à EGOC Traralgon – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Cours d'exercices cliniques à EGOC Traralgon

Cours d’exercices cliniques à EGOC Traralgon

EGOC est ravi d’ajouter à ses services à Traralgon avec l’inclusion de cours d’exercices cliniques dispensés par le Dr Michelle Derrick.

Ce cours est une combinaison d’exercices de force, de mobilité et de pilates sur tapis avec une variété d’équipements fournis. Ce sera la première série de cours proposés, avec d’autres en préparation !

Ces cours en petits groupes auront un maximum de 4 personnes par classe, donc si vous et un groupe de vos amis souhaitez passer du temps ensemble et travailler sur votre santé, veuillez nous contacter. Nous proposons également des cours particuliers.

Studio d'exercices cliniques à la clinique ostéopathique traralgon east gippsland

Quels sont les avantages des cours d’exercices cliniques ?

  • Des exercices adaptés à vos besoins
  • Capacité accrue à effectuer vos activités quotidiennes
  • Améliorer la résistance du noyau et l’intégrité des tissus
  • Augmenter la mobilité articulaire

Quand les cours d’exercices cliniques ont-ils lieu ?

Actuellement, nous organisons des cours :

  • Lundi : 17h30-18h30
  • Mercredi : 12h-13h

Nous cherchons à ouvrir plus de fois dans un proche avenir, donc si vous êtes intéressé et avez un moment précis en tête, veuillez en informer votre ostéopathe ou l’un de nos sympathiques réceptionnistes !

Quel est le coût?

Le coût par classe individuelle est de 25 $ par patient.

Nous offrons également un ensemble de lève-tôt de 6 cours pour 130 $ pour les patients qui paient d’avance pour les six semaines.

Qu’en est-il des cours de spécialité?

Nous nous efforçons de vous proposer une gamme de cours adaptés à tous les besoins et de vous mettre sur la voie d’une meilleure santé. Cela inclut la possibilité future de cours Mums & Bubs, de cours de grossesse et de nombreuses autres options sur mesure. Si vous êtes intéressé par l’un de ces éléments ou si vous avez d’autres demandes spécifiques, faites-le nous savoir !

Si vous avez des questions ou souhaitez enregistrer votre intérêt pour rejoindre nos cours d’exercices cliniques avec le Dr Michelle Derrick, n’hésitez pas à nous contacter par e-mail à info@egosteo.com.au, ou appelez-nous au (03) 5144 7750.

Cours de yoga : maintenant disponible en solde !

Maintenant disponible en solde ! – Clinique Ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet

Cours de yoga : maintenant disponible en solde !

Cours de yoga : maintenant disponible en solde !

Nous sommes ravis de vous annoncer que nous proposons désormais des cours de Yoga à Sale !

Chell Harris enseigne le yoga depuis deux décennies et aime trouver des moyens simples pour que les gens vivent mieux et améliorent leur bien-être. Sa captivation pour le mouvement du corps humain l’a dirigée vers le yoga, la méditation, la somatique Hanna, la kinésiologie et le massage yoga thaïlandais.

Elle a été témoin des avantages de déplacer le corps pour le ramener à l’équilibre, d’améliorer les schémas respiratoires et de calmer les systèmes nerveux qui fonctionnent à plein régime. Chell croit que le mouvement est un médicament et intègre maintenant l’ostéopathie dans ses compétences pour aider davantage les gens à retrouver leurs performances optimales.

Qu’est-ce que le Yoga ?

Le yoga est un vaste ensemble de principes issus des traditions védiques de l’Inde et de l’Himalaya vieilles de plus de 2500 ans. Le yoga reconnaît que les humains sont multidimensionnels, avec un accent particulier sur l’esprit. Le yoga se concentre sur la connexion entre l’esprit, le corps et la respiration – et ces cours utiliseront diverses techniques de respiration et de mouvement du corps pour atteindre l’immobilité dans l’esprit.

Quand auront lieu les cours ?

Les cours auront lieu à notre Sale Clinic les lundis soirs de 18h30 à 19h30, à partir du lundi 22 août prochain. Les cours dureront 4 semaines, jusqu’au 12 septembre.

Combien coûtent les cours ?

Cet investissement dans votre bien-être ne vous coûtera que 80 $ pour les 4 semaines.

Comment puis-je m’inscrire ?

Si vous avez des questions ou souhaitez rejoindre nos cours de yoga, veuillez nous contacter par e-mail à info@egosteo.com.au, ou appelez-nous au (03) 5144 7750.

References
Yoga Australia. (n.d.). What is Yoga? Retrieved 17 August from https://www.yogaaustralia.org.au/what-is-yoga/

thyroïde grossesse

Perturbateurs endocriniens et grossesse : Quels risques ? | Thierry Payet

Pendant la grossesse, la thyroïde joue un rôle essentiel dans le développement du fœtus. L’exposition à certains perturbateurs endocriniens peut cependant affecter le bon fonctionnement de cette glande. Mais de quelle façon ? Des travaux menés sur des femmes enceintes viennent de mettre à jour un lien entre l’exposition à trois polluants chimiques et des taux anormaux d’hormones thyroïdiennes. Santé sur le net fait le point sur les perturbateurs endocriniens et la grossesse.

thyroïde grossesse

La thyroïde : une petite glande au grand rôle

Glande de petite taille située à la base du cou, la thyroïde a en charge la production de deux hormones appelées triiodothyronine (T3) et thyroxine (T4). Une autre hormone, la thyréostimuline (ou TSH), elle-même produite par l’hypophyse dans le cerveau, contrôle leur sécrétion. Pendant la grossesse, ces hormones thyroïdiennes jouent un rôle essentiel dans le bon développement du fœtus.

À savoir ! Un dysfonctionnement thyroïdien chez la femme enceinte est susceptible d’avoir des conséquences importantes sur la santé de l’enfant.

L’exposition à certains polluants chimiques comme les perturbateurs endocriniens peut cependant affecter le bon fonctionnement de la glande thyroïde. Mais de quelle façon? C’est ce qu’ont cherché à savoir plusieurs équipes de scientifiques internationaux coordonnées par des chercheurs français de l’Inserm, du CNRS et de l’Université Grenoble Alpes. L’objectif de ces travaux ? Etudier l’impact de l’exposition à des polluants chimiques sur les concentrations en hormones thyroïdiennes chez la femme enceinte.

À savoir ! Un perturbateur endocrinien est une substance chimique responsable d’un trouble du fonctionnement des glandes endocrines (lieu de production des hormones). Les perturbateurs endocriniens peuvent agir à différents niveaux en empêchant une hormone de se fixer sur son organe cible ou en perturbant sa production ou sa régulation. C’est donc leur capacité à perturber le système hormonal qui rend ces substances dangereuses pour la santé

Perturbateurs endocriniens et grossesse : un impact négatif sur la fonction thyroïdienne

Pour mener à bien leurs recherches, les scientifiques ont procédé par étapes :

  1. Identification de plusieurs polluants chimiques susceptibles d’affecter la fonction thyroïdienne grâce à l’utilisation d’une base de données recensant des résultats de tests toxicologiques in vitro.
  2. Analyse des échantillons biologiques de plus de 400 femmes enceintes.
  3. Etude du lien potentiel entre la présence des polluants chimiques dans les urines et les concentrations sanguines en hormones thyroïdiennes.

S’agissant des polluants chimiques, plusieurs d’entre eux ont été repérés dans la plupart des échantillons d’urine recueillis. Ils appartiennent à la famille des phénols, des parabènes et des phtalates. Cette présence signe l’exposition des femmes enceintes à ces trois polluants chimiques.

Les résultats de cette étude démontrent par ailleurs l’impact négatif de ces polluants chimiques sur la fonction thyroïdienne pendant la grossesse :

  • Diminution des concentrations de T3 dans le cas d’une exposition au propyl-parabène (un composé utilisé comme conservateur dans l’industrie pharmaceutique, cosmétique et agroalimentaire).
  • Augmentation des concentrations de T4 dans le cas d’une exposition au butyl-benzyl phtalate (utilisé dans les plastiques de type PVC).
  • Diminution de la concentration en TSH avec le bisphénol A (utilisé dans la fabrication de plastiques).

Prochainement publiés dans la revue Perspectives de la santé environnementaleles résultats de ces travaux attirent l’attention sur la présence de ces perturbateurs endocriniens chez une majorité des femmes enceintes de la cohorte et soulignent les effets délétères de l’exposition à certains polluants chimiques sur leur fonction thyroïdienne. Pour l’une des chercheuses de l’équipe, ces polluants chimiques pourraient en effet affecter les mécanismes de production et dégradation des hormones thyroïdiennes. Le risque étant d’empêcher l’incorporation de l’iode (indispensable à la fabrication des hormones thyroïdiennes) dans les cellules thyroïdiennes.

Prochaine étape pour les chercheurs ? Identifier l’impact de ces altérations de la fonction thyroïdienne sur le développement neurologique et la croissance des enfants à naître.

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

-Des molécules couramment utilisées pourraient perturber la fonction thyroïdienne de la femme enceinte. presse.inserm.fr. Consulté le 17 novembre 2022.
Homme avec une fatigue mentale

Fatigue mentale découverte d’un mécanisme cérébral en cause | Thierry Payet

D’où vient la fatigue mentale, un symptôme décrit par un nombre croissant de Français depuis la crise sanitaire ? Pour la première fois, des chercheurs français ont mis en évidence un mécanisme capable d’expliquer le développement de la fatigue mentale, l’accumulation d’un neurotransmetteur, le glutamate, dans une région spécifique du cerveau. Explications.

Homme avec une fatigue mentale

Qu’est-ce que la fatigue mentale ?

La fatigue mentale est à distinguer de la fatigue physique, associée par exemple à une infection grippale ou à une pathologie chronique, comme la fibromyalgie. La fatigue mentale, encore appelée la fatigue nerveuse, la fatigue intellectuelle ou la fatigue psychique. Elle désigne un sentiment d’épuisement général, de fatigue intense et un état de somnolence persistant, y compris au cours de la journée.

Plusieurs conditions peuvent amener à un état de fatigue mentale. Le le stress, le surmenage ou des conditions de vie perturbées en sont les principaux facteurs. Cette fatigue se développe souvent sur plusieurs semaines ou mois. Elle nécessite d’être repérée et prise en charge, pour ne pas conduire à :

  • Une fatigue chronique ;
  • Un burn-out ;
  • Une dépression.

Fatigue mentale et cerveau

En pratique, la fatigue mentale se traduit par un sentiment de saturation. On se sent en incapacité à réfléchir et de prendre des décisions. Comment expliquer sur le plan physiologique le développement de la fatigue mentale ? Des chercheurs français de l’Institut du Cerveau travaillent depuis plusieurs années sur les mécanismes biologiques à l’origine de la fatigue nerveuse. Dès 2016, ils avaient mis en évidence que la fatigue mentale était liée à une baisse d’activité du cortex préfrontal latéral gauche au cours de la journée.

Récemment, ces chercheurs ont publié de nouveaux résultats qui aident à mieux comprendre la fatigue mentale. Leurs travaux ont consisté à utiliser une technique d’imagerie par spectroscopie par résonance magnétique, capable de quantifier différentes substances dans le cerveau. Ils ont alors analysé la quantité de différentes substances dans le cerveau, et plus particulièrement dans le cortex préfrontal latéral gauche, de personnes soumises à deux types de stimulation :

  • Des tâches avec un haut degré d’attention et de concentration, propices à entraîner de la fatigue nerveuse ;
  • Des tâches simples, peu mobilisatrices des fonctions cognitives.

Une accumulation de glutamate dans le cortex préfrontal latéral gauche

L’analyse des données obtenues a révélé que le glutamate, un neurotransmetteur de type excitateur, s’accumulait dans le cortex préfrontal latéral gauche uniquement chez les personnes soumises à des tâches complexes, nécessitant une grande attention. En temps normal, le glutamate libéré au niveau cérébral est éliminé par un mécanisme de régulation physiologique. Si le glutamate s’accumule anormalement entre les neurones, il bloque l’activation normale des neurones et donc le bon fonctionnement de la région cérébrale.

Ainsi, la répétition de tâches complexes au cours de la journée conduit à une accumulation de glutamate dans cette région du cerveau, qui, incapable d’éliminer le surplus du neurotransmetteur excitateur, finit par se bloquer. Le cerveau est alors incapable d’accepter de nouvelles tâches à effectuer, c’est la fatigue mentale. Des résultats similaires ont été observés chez des sportifs de haut-niveau soumis à un surentraînement, preuve que la saturation cérébrale n’est pas uniquement liée à des tâches intellectuelles. La surstimulation cérébrale impliquerait l’accumulation du glutamate, et le blocage des régions cérébrales surstimulées. La mise en évidence pour la première fois de ce mécanisme pourrait expliquer l’impulsivité des sujets surmenés et le développement de pathologies comme le burn-out.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

How Long Will It Take for Me to Get Better? Healing Times Explained

Combien de temps me faudra-t-il pour aller mieux ? Les temps de guérison expliqués – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

L’une des questions les plus fréquemment posées par nos patients est « Combien de temps cela prendra-t-il jusqu’à ce que ça aille mieux? » et la réponse est que les temps de guérison varient considérablement selon le type de blessure, les structures qui ont été endommagées, le temps qui s’est écoulé depuis le début de la blessure ainsi que votre âge, votre état de santé général et d’autres facteurs liés au mode de vie.

Souvent, nous constatons que plus vous avez eu une blessure longtemps, plus il faut de temps pour qu’elle se résorbe complètement, c’est parce qu’il y a généralement quelque chose qui empêche la guérison, par exemple – une nouvelle blessure ou des déséquilibres musculaires et une mauvaise posture, ce qui signifie que le reste de votre corps a essayé de le compenser d’une manière ou d’une autre.

Les ostéopathes traitent tout le corps et pas seulement le site de la blessure, nous essaierons donc de nous assurer que la blessure ne se reproduira pas et qu’elle ne se transformera pas en d’autres problèmes en conséquence.

Dans le cas de blessures aiguës, les temps de guérison des différents tissus (muscle, os, tendon, ligament, etc.) sont expliqués en plusieurs étapes, chaque phase se déroulant sur une durée différente.

1 – Hémostase (Des secondes à des heures)

C’est la première étape qui se produit immédiatement après la blessure. Les vaisseaux sanguins sont endommagés lorsque les tissus sont blessés et que des fluides tels que le sang et le plasma pénètrent dans le site de la plaie. Des caillots sanguins se forment pour prévenir d’autres saignements autour de la blessure et des signaux vont au cerveau pour stimuler l’envoi de cellules inflammatoires dans la région.

2 – Inflammation (Heures à Jours)

Les cellules inflammatoires arrivent au site de la blessure et commencent à agir sur les tissus endommagés et le sang coagulé. Ce processus commence à se décomposer et à éliminer tout tissu endommagé, à nettoyer la zone et à protéger contre d’autres blessures. Cette étape est ce qui rend la blessure agrandie, rouge ou enflée et peut être douloureuse pour bouger les articulations.

3 – Réparation (jours à semaines)

Les cellules s’accumulent autour du site de la blessure et commencent à produire du collagène, qui est un type de protéine. Ces protéines sont les éléments constitutifs de la croissance de nouveaux tissus. Au cours de la phase de réparation, le collagène est disposé de manière aléatoire et désorganisée, ce qui signifie qu’il n’a pas beaucoup d’intégrité structurelle et qu’il est plus faible que lorsque le tissu est complètement guéri et peut encore être endommagé ou blessé à nouveau facilement.

4 – Remodelage (semaines à mois à années)

Au cours de la phase de remodelage, les fibres de collagène commencent à s’aligner et à se contracter, permettant au tissu précédemment endommagé de devenir plus stable et d’établir plus de force. Cela peut prendre plus de 12 mois selon le type de blessure, car votre corps continue de se réparer et de se renforcer même après que la blessure ait l’air et se sente mieux.

Le tableau ci-dessous donne une idée du temps que chaque type de blessure peut prendre pour guérir complètement, notez que les os prennent généralement moins de temps à guérir que les blessures aux tendons ou aux ligaments !

N’oubliez pas que ce n’est pas parce que vous ne souffrez plus que votre corps est complètement guéri !

Il est important de suivre votre plan de traitement pour assurer la récupération la plus rapide possible et pour éviter une nouvelle blessure ou une compensation dans d’autres parties du corps.

Nos ostéopathes et physiothérapeutes sont formés pour diagnostiquer avec précision le problème et décider quels tissus sont blessés, élaborer un plan individuel pour vous qui facilitera la récupération et aidera votre corps à guérir.

Consultez le blog PEACE & LOVE du Dr Mitchell Evans pour en savoir plus sur la façon de gérer votre blessure aiguë ➞

References
Elnaggar, S. (2020). What You Need To Know About Tissue Healing. [P]REHAB. https://theprehabguys.com/tissue-healing-timelines/
Stroncek, J. D., & Reichert, W. M. (2008). Overview of Wound Healing in Different Tissue Types. In W. M. Reichert (Ed.), Indwelling Neural Implants: Strategies for Contending with the In Vivo Environment. Taylor & Francis. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK3938/
Wallace, H. A., Basehore, B. M., & Zito, P. M. (2021). Wound Healing Phases. StatPearls. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK470443/ 
Array

Une étude RCT montre une corrélation entre l’articulation temporo-mandibulaire et la posture orthostatique | Thierry Payet

Une étude récente a examiné l’effet du traitement de manipulation ostéopathique (OMT) sur l’articulation temporo-mandibulaire sur la posture orthostatique et a trouvé une relation statistique. Si vous êtes intéressé par les données exactes : Méthodes : L’étalon-or, une étude randomisée, contrôlée et en double aveugle, a été choisi comme modèle d’étude. Le facteur d’ajustement postural a été mesuré à l’aide d’une cale molaire (MS). Vingt personnes diagnostiquées avec une maladie de l’articulation temporo-mandibulaire […]

Grossesse & Ostéopathie

Grossesse et ostéopathie – Clinique d’ostéopathie East Gippsland | Thierry Payet

Grossesse & Ostéopathie

Grossesse & Ostéopathie

Récemment, deux de nos ostéopathes, le Dr Steph Rohde et le Dr Michelle Derrick, ont participé à une journée de développement professionnel en petit groupe sur le thème de l’ostéopathie et de la grossesse. Ils ont appris comment l’ostéopathie peut aider à toutes les étapes de la grossesse et ont appris quelques techniques qui peuvent être utilisées pour aider et soutenir les femmes tout au long de la grossesse.

La grossesse est un voyage extraordinaire qui montre vraiment les capacités physiques, mentales et émotionnelles du corps de la femme alors qu’elles soutiennent la croissance d’un autre petit être humain. Cela devrait être un moment où une femme rayonne et où l’amour s’épanouit. Grâce au traitement et à la gestion ostéopathiques, nous voulons soutenir ce voyage pour qu’il soit aussi sûr et confortable que possible.

Comment l’ostéopathie peut-elle aider pendant la grossesse ?

L’ostéopathie peut accompagner les femmes tout au long de leur parcours, depuis avant la conception, tout au long de chacun des différents trimestres et se poursuit jusqu’à la récupération de leur santé et de leur fonction musculo-squelettique. Il peut également aider à soutenir le corps à travers les changements biomécaniques associés à la grossesse et à la naissance via un traitement pratique, une éducation et des exercices.

Quels ostéopathes peuvent traiter la grossesse environnante ?

Les ostéopathes peuvent aider et traiter une gamme de facteurs liés au parcours de grossesse, notamment :

  • Douleurs lombaires et pelviennes
  • Préparation avant la naissance
  • Positionnement fœtal optimal
  • Équilibre pelvien
  • Problèmes posturaux, en particulier pendant la grossesse et l’alimentation
  • Maux de tête
  • Sciatique
  • Douleur au talon et au pied
  • Syndrome du canal carpien
  • Soins postnatals et rétablissement
  • Douleur au genou
  • Mastite
  • Soins du plancher pelvien
  • De plus, toute plainte musculo-squelettique générale

Avec qui travaillons-nous ?

Nous pouvons également travailler en collaboration avec :

  • GPS
  • Infirmière en santé maternelle et infantile
  • Physiothérapeutes du plancher pelvien
  • Praticiens en médecine chinoise
  • Herboristes
  • Spécialistes FIV

…et de nombreux autres professionnels de la santé pour vous aider à prendre soin de chaque aspect de votre santé tout au long de ce parcours.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la façon dont l’ostéopathie peut vous aider, parlez à l’un de nos ostéopathes en prenant rendez-vous dès aujourd’hui.

Sinon, si vous avez des questions, veuillez appeler notre sympathique équipe de réception pour obtenir de l’aide.