Kinésithérapie et l’activité physique adaptée dans les EHPAD

prise en charge à 100 % sans ordonnance | Thierry Payet

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Mise à jour: 21 décembre 2023

Depuis le 1er janvier 2023, la « pilule du lendemain » est prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie en France et est disponible sans ordonnance pour toutes les femmes, qu’elles soient mineures ou majeures.

Cette mesure a été mise en place pour améliorer la prévention des grossesses non désirées.


JE- Cas d’usage de la pilule du lendemain

La contraception d’urgence est une méthode exceptionnelle destinée aux femmes à utiliser dans les 3 à 5 jours suivant un rapport sexuel non protégé.

Deux options sont disponibles : la pilule d’urgence hormonale, souvent appelée « pilule du lendemain », et l’insertion d’un stérilet au cuivre.

Les situations suivantes justifient particulièrement l’utilisation de la contraception d’urgence :

  • oubli ou rupture d’un préservatif;
  • retard dans la prise du comprimé contraceptif habituel au-delà du délai recommandé;
  • perte d’un stérilet expulsé spontanément;
  • déplacement ou retrait prématuré d’un diaphragme vaginal ou d’une cape cervicale;
  • rapport sexuel non protégé en l’absence d’autres moyens de contraception.

En revanche, elle n’est pas une méthode de contraception régulière et est destinée à un usage occasionnel. Elle ne remplace pas une contraception régulière et ne protège pas contre les infections sexuellement transmissibles. En cas de doute sur une éventuelle grossesse, il est conseillé de faire un test de grossesse dans les trois semaines qui suivent le rapport à risque.

II- Effets Secondaires et Mythes

Les effets secondaires de la pilule du lendemain peuvent inclure :

  • des nausées;
  • des vomissements;
  • des maux de tête;
  • de la fatigue;
  • des vertiges;
  • des douleurs abdominales;
  • des tensions mammaires;
  • des perturbations des règles.

Cependant, ces effets sont généralement rares et de courte durée. Il est important de noter que la pilule du lendemain ne rend pas stérile et n’a pas d’impact sur la fécondité à long terme.

Il est également à noter que les pilules du lendemain ne présentent en théorie aucune contre-indication majeure, bien qu’une vigilance particulière soit nécessaire en cas de risque ou d’antécédents de grossesse extra-utérine.

Bon à savoir L’efficacité de la pilule du lendemain diminue avec le temps : elle est de 95 % si prise dans les 24 heures, de 85 % le deuxième jour, et de 58 % entre 48 et 72 heures après le rapport sexuel.

III- Accès gratuit à la contraception d’urgence : Où se rendre ?

En plus des pharmacies, il existe d’autres lieux où obtenir gratuitement la contraception d’urgence hormonale :

  • Centres de santé sexuelle : comme les centres de planification et d’éducation familiale. Elles offrent aux femmes majeures sans couverture sociale des médicaments de contraception d’urgence sans prescription et de manière anonyme;
  • CEGID : ces centres d’information, de dépistage et de diagnostic pour le VIH, les hépatites et les IST fournissent également la contraception d’urgence sans prescription et de façon anonyme;
  • Établissements d’enseignement du second degré : les infirmières scolaires peuvent fournir une contraception d’urgence aux élèves mineures et majeures;
  • Services de santé universitaires : dans les universités, les infirmiers offrent la contraception d’urgence aux étudiantes, généralement majeures.

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

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Neurophysiologie et mécanobiologie • Ostéosanté • 7 décembre 2023

Neurophysiologie et mécanobiologie • Ostéosanté • 7 décembre 2023 | Thierry Payet

10h30

En tant qu’ostéopathe expérimenté à Hambourg, j’ai souvent observé des athlètes et des passionnés de fitness venir dans mon cabinet avec différents types de blessures. Les blessures sportives sont malheureusement un problème courant, mais la bonne nouvelle est que l’ostéopathie est une méthode extrêmement efficace pour traiter les blessures sportives et peut aider à prévenir de futures blessures.

Listeroine natale

Listériose néonatale, comment la prévenir ? -Santé sur le Net | Thierry Payet

Entre 350 et 400 cas de listériose sont recensés chaque année en France, faisant de cette infection bactérienne la seconde cause de décès d’origine alimentaire. Parmi les cas recensés, l’infection des femmes enceintes provoque la listériose néonatale. Récemment des chercheurs de l’Institut Pasteur se sont penchés sur les effets sur la santé de cette infection chez les enfants. Résultats.

Listeroine natale

Qu’est-ce que la listériose néonatale ?

La listériose est une maladie provoquée une bactérie, Listeria monocytogènes. Cette bactérie est présente partout dans notre environnement. Présente dans le sol, elle se retrouve dans le tube digestif des animaux d’élevage et peut être présente dans certains aliments d’origine animale, en particulier les charcuteries, le lait cru et le fromage au lait cru. Tout le monde peut être infecté par cette bactérie, mais les sujets les plus sensibles à cette infection sont :

  • Les femmes enceintes et les jeunes enfants ;
  • Les personnes âgées ;
  • Les personnes immunodéprimées ;
  • Les personnes atteintes de certaines maladies chroniques.

Lorsqu’une femme enceinte est infectée par la bactérie Listeriades conséquences graves peuvent survenir pour le fœtus :

  • La mort du fœtus in utero entraînant une fausse couche ;
  • Un accouchement prématuré;
  • L’infection du fœtus, que les spécialistes appellent la listériose néonatale . Chaque année en France, environ 40 cas de cette maladie sont recensés.

Des séquelles liées à la prématurité des enfants infectés in utero

Jusqu’ici, les études sur la listériose chez la femme enceinte s’étaient limitées aux conséquences sur la suite de la grossesse. Mais cette infection peut-elle impacter durablement la santé de l’enfant ? Pour le savoir, des chercheurs français, de l’Institut Pasteur, de l’Université Paris-Cité, de l’AP-HP et de l’INSERM ont suivi des enfants atteints de listériose néonatale jusqu’à l’âge de 5 ans. Ils ont comparé la santé de ces enfants avec celle d’enfants non touchés par la bactérie au cours de la grossesse.

Au total, une cinquantaine d’enfants exposés à la bactérie Listeria à différents stades de la grossesse ont été suivis jusqu’à l’âge de 5 ans.Les chercheurs s’intéressaient plus particulièrement aux conséquences neurologiques et neurodéveloppementales des enfants infectés in utero. Dans deux tiers des cas, les données ont révélé des séquelles chez les enfants, essentiellement en lien avec leur naissance prématurée : des troubles cognitifs, des problèmes de coordination motrice, des troubles visuels ou auditifs. D’après les chercheurs, cette étude révèle que les conséquences de la listériose néonatale sont principalement liées à la prématurité des enfants, plus qu’à la maladie en elle-même .

9 conseils pour prévenir la listériose néonatale

Face aux risques liés à la listériose pendant la grossesse, la meilleure arme reste la prévention. Des conseils d’hygiène et d’alimentationsont incontournables pour protéger les femmes enceintes et leur bébé de cette bactérie :

  • Bien se laver les mains, en particulier avant de préparer les repas ou de manger ;
  • Bien nettoyer la vaisselle, les ustensiles de cuisine, le réfrigérateur et la cuisine ;
  • Emballer les aliments avant et après leur préparation ;
  • Eviter les aliments à risque : charcuteries, lait cru, fromage au lait cru, viande ou poisson crus ou fumés ;
  • Laver soigneusement les fruits et les légumes consommés crus, de même que les herbes aromatiques ;
  • Privilégier les produits emballés aux produits à la coupe ;
  • Cuire à cœur les viandes et les poissons ;
  • Retirer la croûte des fromages ;
  • Respecter les règles de conservation et de stockage des aliments (durée, température, emballage).

Si la prévention de la toxoplasmose est généralement bien connue des femmes enceintes non immunisées, les mêmes règles – ou presque – s’appliquent pour protéger le fœtus de la Listeria et cette fois-ci toutes les femmes sont concernées, du début à la fin de la grossesse.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– LA LISTÉRIOSE NÉONATALE : QUELLES CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ DES ENFANTS ? www.pasteur.fr. Consulté le 27 novembre 2023.
– La listériose de la femme enceinte et du nouveau-né en France : évolution de 1984 à 2006. www.santepubliquefrance.fr. Consulté le 27 novembre 2023.
– Qu’est-ce que la listériose et comment s’en prémunir ? www.anses.fr. Consulté le 27 novembre 2023.
OMT chez les nourrissons • Ostéosanté • 30 novembre 2023

OMT chez les nourrissons • Ostéosanté • 30 novembre 2023 | Thierry Payet

L’article est une revue systématique et une méta-analyse évaluant l’efficacité du traitement de manipulation ostéopathique (OMT) pour les troubles gastro-intestinaux chez les nourrissons à terme et prématurés. Neuf études répondaient aux critères d’inclusion, dont cinq traitaient des nourrissons à terme et les autres traitaient des nourrissons prématurés. Les principaux critères de jugement concernaient la fonction gastro-intestinale ainsi que des critères d’évaluation secondaires tels que la durée du séjour à l’hôpital, la satisfaction des parents et les éventuels événements indésirables (EI)..

Le tractus gastro-intestinal joue un rôle essentiel dans le développement du nourrisson, mais des troubles tels que des problèmes de succion et de déglutition, des coliques infantiles, une diarrhée fonctionnelle et un syndrome de vomissements cycliques peuvent affecter la santé du nourrisson. L’OMT est une thérapie complémentaire non invasive qui utilise diverses approches manuelles pour améliorer la réponse physiologique et soutenir l’homéostasie physique. Cette thérapie se concentre particulièrement sur la manipulation et le mouvement du fascia viscéral.

La recherche documentaire a inclus diverses bases de données telles que PubMed, Scopus, Embase, Cochrane, Cinahl et PEDro. Les études incluses ont utilisé diverses techniques ostéopathiques, notamment la thérapie cranio-sacrale (CST), la libération myofasciale, la tension ligamentaire/membraneuse équilibrée, la thérapie fluidique indirecte et la propagation en V, le traitement viscéral, les sutures crâniennes, l’articulation et le traitement musculaire et osseux, en fonction de ceux associés. avec les zones dysfonctionnelles des Structures. Le nombre de séances d’OMT variait entre 1 et 2 par semaine, et une étude a mené trois séances au cours de la première semaine de vie. La durée de chaque séance variait de 20 à 60 minutes.

Les résultats ont montré que l’OMT était efficace dans certains cas, en particulier pour réduire les cris de coliques au fil du temps, et dans une étude, une réduction significative des crachats/vomissements a également été observée après cinq mois. Lors de l’alimentation des nourrissons prématurés, une étude a montré une amélioration statistiquement significative de l’obtention d’une nutrition orale complète dans le groupe OMT. Il n’y a pas eu de résultats statistiquement significatifs concernant la prise de poids et l’allaitement maternel. Les résultats ont été mitigés concernant la durée du séjour à l’hôpital, certaines études montrant une réduction dans le groupe OMT tandis que d’autres n’ont trouvé aucune différence significative. Concernant l’allaitement, une étude a montré une amélioration significative de la capacité des nourrissons à téter le sein et de la perception qu’ont les mères de l’allaitement. Dans l’ensemble, l’OMT était considérée comme généralement sûre, une seule étude rapportant des événements indésirables transitoires..

L’étude conclut que l’OMT est efficace dans certains cas, mais la généralisation n’est pas possible en raison de preuves contradictoires et du manque d’études de réplication de haute qualité. Il est recommandé de mener des essais contrôlés randomisés de haute qualité pour fournir de meilleures preuves.

Les interventions et les principales conclusions décrites dans le tableau 2 de l’article sont résumées comme suit :

Hayden et coll. (2009), Cerritelli et al. (2013, 2015) – Essais contrôlés randomisés (ECR) : Ces études ont mis en œuvre la thérapie manipulatrice ostéopathique (OMT) en utilisant diverses techniques telles que la thérapie cranio-sacrale (CST), la libération myofasciale, la tension ligamentaire/membraneuse équilibrée, la thérapie fluidique indirecte et la propagation en V. Les groupes témoins n’ont reçu aucune intervention ou des soins médicaux standards avec évaluation ostéopathique. Les séances avaient lieu une à deux fois par semaine et duraient entre 20 et 30 minutes.

Résultats sur les cris de coliques et la prise de poids : Certaines études ont montré une augmentation significative du nombre moyen d’heures de pleurs contre les coliques par jour en faveur du groupe OMT. Cependant, il n’y avait pas de différence significative entre les groupes OMT et témoins en termes de gain de poids quotidien moyen..

Herzaft-Le Roy et al. (2017): Cet ECR s’est concentré sur l’OMT combinée à des conseils en matière d’allaitement. L’OMT comprenait une tension membraneuse équilibrée, des sutures crâniennes et une libération myofasciale. Les résultats ont montré des différences statistiquement significatives dans la capacité des nourrissons à saisir le sein et dans les perceptions des mères sur l’allaitement en faveur du groupe OMT..

Castejón-Castejón et al. (2019), Vismara et coll. (2019) – Études randomisées randomisées et rétrospectives : Ces études comprenaient des techniques OMT pour traiter les tissus myofasciaux et conjonctifs et CST pour traiter les symptômes des coliques. Les résultats ont montré des différences significatives en faveur du groupe OMT en termes de gravité des coliques et de délai avant une nutrition orale complète..

Mills et coll. (2021) – Étude cas-témoins : Dans cette étude, l’OMT a été utilisée pour traiter les nourrissons, avec des techniques comprenant des traitements articulaires directs et indirects, une tension membraneuse et ligamentaire équilibrée. Il y avait des différences statistiquement significatives entre les groupes OMT et les groupes témoins en ce qui concerne les symptômes de crachats/vomissements et de coliques, mais elles ne sont pas significatives. Différences de prise de poids ou d’allaitement.

Techniques utilisées

En résumé, les techniques OMT suivantes ont été utilisées dans les études :

  • Thérapie craniosacralthérapie (CST)
  • Relaxation myofasciale
  • Tension ligamentaire/membraneuse équilibrée
  • Thérapie fluidique indirecte et V-Spread
  • Traitement du tissu myofascial et conjonctif
  • Traitement de zones spécifiques du corps (par exemple thorax, clavicule, diaphragme)
  • Auscultation globale et locale de l’abdomen
  • Traitement de la valvule iléo-caecale et du côlon
  • Conseils d’allaitement en association avec l’OMT

Ces techniques ont été utilisées dans diverses combinaisons et fréquences pour traiter divers symptômes et affections chez les nourrissons, en particulier les pleurs provoqués par les coliques et les difficultés d’allaitement.

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Tabac jeune

Jeunes : préfèrent dérivés tabac aux cigarettes ! | Thierry Payet

Si le tabagisme des adolescents a fortement diminué en France ces dernières années, les produits dérivés du tabac se multiplient et attirent de plus en plus de jeunes. Un phénomène qui inquiète les pouvoirs publics et les associations de lutte contre le tabac. Explications.

Tabac jeune

Cigarette ou produits dérivés du tabac

Depuis 2019, le tabagisme des adolescents a nettement chuté passant de 25 à 15 % en 2022. Mais parallèlement, les jeunes se sont tournés vers des produits dérivés du tabac. Initialement représentés par la cigarette électronique, les produits dérivés du tabac ont vu leur gamme s’élargir au fil des années et se destiner particulièrement aux jeunes :

  • Ils soufflentdes cigarettes électroniques jetables aromatisées ;
  • Les perles de nicotine;
  • Les sachets de nicotine;
  • Rire à priserun sachet contenant une poudre de tabac, à sucer ou à chiquer.

Ces produits dérivés du tabac sont souvent très appréciés des jeunes, mais ils constituent également une première étape vers le tabagisme. De plus, certains de ces dérivés se révèlent plus dangereux pour la santé que la cigarette. Face à cette situation, les associations de lutte contre le tabac s’inquiètent. D’après l’Alliance contre le tabac, 15 % des adolescents français ont déjà utilisé la puff. Dans les prochaines semaines, une proposition de loi doit être présentée à l’Assemblée Nationale pour interdire les puffs.

Un essor des produits dérivés du tabac chez les jeunes

Les chiffres démontrent que les produits dérivés du tabac constituent souvent une étape préliminaire au tabagisme des jeunes. Alors que le tabagisme des jeunes a reculé depuis quelques années, 47 % des adolescents effectuent leur première consommation de nicotine en utilisant une puff. Pour les associations, il est urgent d’interdire la puff pour protéger les jeunes des dangers du tabac. Parmi les jeunes qui ont déjà utilisé une puff, un sur 4 s’est déjà tourné vers la cigarette ou un autre produit dérivé du tabac.

L’accessibilité de ces produits constitue un enjeu pour les acteurs de la lutte contre le tabagisme. La majorité des jeunes déclare qu’il est facile de se procurer des puffs, en les achetant directement dans un bureau de tabac, en sollicitant un membre de son entourage, en utilisant les réseaux sociaux ou internet. Un tiers des adolescents pensent même que les puffs peuvent être vendues directement aux mineurs. Pourtant, ces produits dérivés du tabac sont soumis à la même législation que les cigarettes électroniques et les autres produits du vapotage et leur vente est donc interdite aux mineurs.

Vers des restrictions… ou même une interdiction !

Le côté ludique et les différents arômes proposés dans les puffs suscitent l’intérêt des jeunes. Et les autres produits dérivés du tabac ne sont pas en reste. 21 % des jeunes de 13 à 16 ans ont déjà entendu parler des perles de nicotine, 19 % des sachets de nicotine et 18 % du snus. Environ 1 jeune sur 10 a déjà expérimenté l’un de ces produits, y compris le snus, qui est pourtant interdit en France depuis 1992. En effet, le snus est trois fois plus dosé en nicotine qu’une cigarette et il est plus agressif, car il entre directement en contact avec les muqueuses buccales.

D’une manière générale, les chiffres révèlent que les adolescents les plus consommateurs de ces produits sont ceux dont au moins l’un des parents consomme ces produits. L’environnement familial est donc aussi déterminant que l’environnement amical. Pour les associations, il devient urgent de légiférer et d’interdire ces produits dérivés du tabac pour protéger la santé des jeunes. Au Danemark, le ministre de la santé a annoncé ces derniers jours de nouvelles mesures pour limiter l’accès des jeunes à ces produits, des restrictions de commercialisation des sachets de nicotine et un doublement des taxes sur les produits dérivés du tabac !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– 15 % DES ADOS ONT DÉJÀ UTILISÉ LA PUFF. L’URGENCE DE VOTER L’INTERDICTION DE LA CIGARETTE ÉLECTRONIQUE JETABLE.alliancecontreletabac.org. Consulté le 20 novembre 2023.
– Le Danemark interdit les arômes et double les taxes sur les sachets de nicotine. www.générationsanstabac.org. Consulté le 20 novembre 2023.
qualité sperme téléphone

Baisse de qualité du sperme : téléphone en cause ? | Thierry Payet

Depuis un demi-siècle, les hommes voient la qualité de leur sperme diminuer. Pour les scientifiques, ce phénomène est lié à l’impact de différents facteurs environnementaux et comportementaux. Dès lors, compte tenu de la place prépondérante occupée de nos jours par les téléphones portables, leur utilisation pourrait-elle affecter la qualité du sperme et donc la santé reproductive masculine ? C’est ce qu’ont cherché à savoir des scientifiques suisses. Zoom sur les conclusions de leur étude publiée dans la revue Fertilité et stérilité.

qualité sperme téléphone

Qualité du sperme et santé reproductive

Liquide visqueux sécrété dès la puberté par les organes sexuels reproducteurs masculins, le sperme est indispensable à la fécondation. Il se compose d’eau, d’hormones, de neurotransmetteurs, d’endorphines et de 1% de spermatozoïdes dont le nombre doit osciller entre 20 et 200 millions par millilitre de liquide.  Pour évaluer la qualité du sperme, plusieurs paramètres doivent être pris en compte comme la concentration des spermatozoïdes, leur nombre total, leur motilité ainsi que leur morphologie.

À savoir ! D’après l’organisation mondiale de la santé, le pourcentage de chances de grossesse diminue si la concentration de spermatozoïdes est inférieure à 40 millions par millilitre de sperme.

Cependant, force est de constater que depuis un demi-siècle, la qualité du sperme est en baisse avec un nombre de spermatozoïdes ayant été divisé par deux (de 99 millions par millilitre en moyenne il y a cinquante ans à 47 millions par millilitre aujourd’hui). Quant aux causes d’infertilité masculine, elles restent indéterminées dans 35% des cas. Pour les scientifiques, cette dégradation de la qualité du sperme serait liée à l’impact de différents facteurs environnementaux (comme les perturbateurs endocriniens, les pesticides, les radiations) et comportementaux (comme l’alimentation, l’alcool, le stress, le tabagisme).

Dès lors, compte tenu de la place prépondérante qu’occupent les téléphones portables dans notre quotidien, leur utilisation pourrait-elle affecter la qualité du sperme et donc la santé reproductive ? C’est ce qu’ont cherché à savoir des scientifiques suisses.

Les téléphones portables responsables de la baisse de qualité du sperme ?

Forte des conclusions d’une première étude nationale menée en 2019 sur la qualité du sperme des jeunes hommes suisses, une équipe de scientifiques de l’Université de Genève a mis sur pied une grande étude transversale. Cette nouvelle étude décrypte les données de 2886 jeunes hommes suisses de 18 à 22 ans, recrutés entre 2005 et 2018 au sein de six centres de conscription militaire.

L’objectif de ces travaux ?  Etudier le lien entre la qualité du sperme de 2886 hommes et leur usage des téléphones portables. Pour cela, les participants ont été invités à remplir un questionnaire détaillé relatif à :

  • Leur état de santé général.
  • Leurs habitudes de vie.
  • La fréquence d’utilisation de leur téléphone portable.
  • L’endroit de dépôt de leur téléphone portable hors utilisation.

Les scientifiques ont alors observé un lien entre une concentration plus faible en spermatozoïdes et une utilisation fréquente du téléphone portable. La concentration en spermatozoïdes étaient en effet réduite de 21% chez les utilisateurs fréquents (plus de 20 fois/jour) par rapport aux utilisateurs rares (moins d’une fois/semaine).

Autre observation intéressante : plus prononcée dans les premières années du suivi, cette association s’est estompée avec le temps, en lien certainement avec le passage du réseau 2G au réseau 3G, puis du réseau 3G au réseau 4G.

À savoir ! Les progrès réalisés dans les technologies cellulaires et les changements successifs de générations de ces technologies (2,3,4G) ont permis une réduction de la puissance d’émission des téléphones portables.
Quant à la localisation du téléphone portable hors utilisation, elle n’était pas associée à une qualité moindre du sperme. Mais les auteurs se montrent prudents sur ce point car le nombre de participants ayant indiqué qu’ils ne portaient pas leur téléphone près du corps était trop faible pour pouvoir en tirer une conclusion ferme.

Enfin, aucune association n’a en revanche pu être trouvée entre l’utilisation du téléphone portable et la faible motilité et la morphologie des spermatozoïdes.

Des recherches à approfondir

Par ailleurs, les auteurs conviennent que cette étude se heurte à certaines limites dans la mesure où les données recueillies restent des données déclaratives. Or, la fréquence d’utilisation annoncée par les participants est loin d’être un indicateur précis quant à leur exposition réelle aux rayonnements électromagnétiques.

Une nouvelle étude a donc été lancée en 2023 afin d’approfondir les recherches sur le sujet. Elle consiste à mesurer exactement l’exposition des usagers aux ondes électromagnétiques selon les différents types d’utilisation possibles (appels téléphoniques, navigation sur le web, envoi de messages). Pour cela, les données sont recueillies au moyen d’une application téléchargée par chaque participant sur son téléphone portable. L’objectif étant d’évaluer l’impact réel de ces ondes sur la fertilité et la santé reproductive masculine. Affaire à suivre !

Déborah L., Dr en Pharmacie

Sources

– Le téléphone portable nuirait à la qualité du sperme. Université de Genève. www.unige.ch. Consulté le  7 novembre 2023.
bilans de santé en entreprise

Pourquoi les Actions de Prévention en entreprise sont essentielles en 2023 ? | Thierry Payet

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Aujourd’hui, la santé des salariés est au cœur des préoccupations des entreprises et constitue un enjeu majeur pour leurs dirigeants.

Déployer des actions de prévention (vaccination, dépistage, sensibilisation…) est à ce jour un investissement stratégique pour les entreprises.

En effet, dans un monde du travail en constante évolution, marqué par des défis tels que le stress, une charge de travail importante ou des conditions précaires, les campagnes de sensibilisation et les bilans de santé en entreprise jouent un rôle clé afin d’assurer une meilleure Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT).

Médicalib vous en dit plus à ce sujet.



JE – Actions de prévention en entreprise : quels avantages ?

Le déploiement d’actions de prévention offre plusieurs avantages, tant pour les employeurs que pour les salariés, à savoir :

  • Détection précoce des problèmes de santé avant ou à l’apparition des symptômes. C’est une opportunité pour les employés de faire le point sur leur santé, de déceler une éventuelle pathologie et de recevoir des conseils appropriés.
  • Limitation des risques : risques psychosociaux (RPS), risques de troubles musculosquelettiques (TMS), risques de contaminations (grippe, covid). Permet de proposer un environnement plus sain aux salariés.
  • Réduction de l’absentéisme
  • Amélioration de la productivité et du succès de l’entreprise : bonne santé rime souvent avec concentration et efficacité. En effet, un employé en bonne santé est un employé plus engagé, plus productif et moins souvent absent.
  • Renforcement de la culture d’entreprise : en se préoccupant de la santé de ses employés, une entreprise renforce en parallèle l’engagement de ses collaborateurs.

II – Action de prévention au travail : quels défis ?

Parmi les principaux défis on relève :

  • Coût et logistique : l’organisation de dépistages, de campagnes de vaccinations… peut être coûteuse pour l’employeur et nécessite une bonne logistique.
  • Intervention de professionnels qualifiés
  • Confidentialité des données récoltées
  • Participation des employés : il n’est pas toujours évident de savoir comment l’encourager.

III – Vaccination et dépistage en entreprise : Medicalib vous accompagne

Medicalib vous propose des actions de prévention clés en main. Medicalib vous accompagne dans l’organisation et le déploiement de campagnes.

  • Campagnes de sensibilisation : vaccination contre la grippe saisonnière, prévention contre le diabète, le cholestérol et l’hypertension artérielle (HTA)
  • Santé des femmes : prévention contre le cancer du sein, les cancers gynécologiques, l’endométriose et accompagnement de la ménopause.
  • Bien-être au travail : prévention des risques psychosociaux (RPS) et troubles musculosquelettiques (TMS).

alcool reduire risques

Alcool : Comment réduire les risques ? | Thierry Payet

Loin d’être anodine, la consommation d’alcool représente un véritable sujet de santé publique en raison de la gravité des dommages individuels et collectifs qu’elle peut causer. La question de l’alcool et de ses risques reste pourtant peu évoquée en raison de nombreux tabous et de l’omniprésence de la boisson au sein de notre société. Face à ce problème, la Haute Autorité de Santé publie donc des recommandations destinées aux professionnels de santé dans le but de les aider à mieux informer et accompagner les consommateurs d’alcool dans la réduction des risques associés.

alcool reduire risques

Consommation d’alcool en France

Synonyme de fête et de convivialité, l’alcool est fortement apprécié au sein de la population française. 87% des personnes de 18 à 75 ans en consomment ainsi que 77% des jeunes de 17 ans. Loin d’être anodine, la consommation d’alcool représente pourtant un véritable sujet de santé publique en raison de la gravité des dommages individuels et collectifs qu’elle peut causer. Il faut dire que l’alcool :

  • Représente la première cause d’hospitalisation;
  • Représente la deuxième cause de mortalité évitable après le tabac;
  • Représente la deuxième cause de cancer évitable;
  • Est impliqué dans 30% des accidents mortels de la route;
  • Est impliqué dans 30% des cas de violences.

Mais force est de constater que la prise en charge du sujet de l’alcool et de ses risques est loin d’être suffisante au sein de notre société. En effet, la consommation d’alcool ne fait pas l’objet d’un repérage systématique et généralisé. Plus encore, les conduites d’alcoolisation et leurs complications restent sous-diagnostiquées. Et pour beaucoup de praticiens, la consommation d’alcool n’est préoccupante que lorsqu’elle atteint le stade de l’addiction.

Dans ce contexte, la Haute Autorité de Santé souhaite que l’alcool devienne un sujet de santé à part entièreau même titre que l’alimentation, le sommeil ou l’activité physique. L’idée étant de sensibiliser l’ensemble des usagers du système de santé et de faire en sorte qu’ils se sentent concernés par la question de l’alcool tout au long de leur vie et pas uniquement de façon ponctuelle. L’instance publie ainsi des recommandations destinées aux professionnels de santé dans le but de les aider à mieux informer et accompagner les consommateurs d’alcool dans la réduction des risques associés.

Informer pour réduire les risques liés à la consommation d’alcool

Elaborées sous forme de guides, de fiches-outils et de synthèse, ces recommandations visent à aider les professionnels de santé à agir dès le premier recours grâce à un réseau de partenaires. L’objectif affiché ? Informer et accompagner chaque personne, quelles que soient ses habitudes de consommation d’alcool et l’aider à réduire les risques associés en fonction de ses attentes et de ses besoins propres.

À savoir ! Les professionnels de premier recours désignent les acteurs de santé exerçant directement au contact de la population (diététiciens, infirmiers, médecins généralistes, pédiatres, pharmaciens, psychiatres, psychologues, professionnels de la médecine du travail, de la santé de la femme, des milieux scolaires et universitaires, des urgences, travailleurs sociaux et médico-sociaux…).

Pour cela, un repérage systématique, précoce et régulier de tous les usages est préconisé. Car contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce sont les personnes dont les risques n’ont jamais été repérés qui souffrent principalement des dommages liés à l’alcool.

Pour réduire au mieux les risques associés, il conviendra par ailleurs d’agir sur différents facteurs en fonction du profil du consommateur et de :

  • Ses habitudes de consommation (quantité, fréquence, intensité);
  • Son contexte de consommation (situations favorisantes);
  • Son environnement (professionnel, amical);
  • Sa prise de risques.

De l’importance d’un accompagnement personnalisé

La Haute Autorité de Santé précise que l’accompagnement d’une personne vers un moindre risque doit démarrer en ouvrant avec elle le dialogue sur le sujet de l’alcool. Pour cela, il conviendra de ne pas la juger ni la culpabiliser et de favoriser les échanges et l’expression de ses besoins.

Quant à l’accompagnement en lui-même, il sera le fruit d’une construction commune à travers la mise en place d’actions concrètes et pérennes visant à renforcer le pouvoir d’agir du consommateur :

  • En agissant sur ses motivations et ressources internes.
  • En agissant sur ses modalités de consommation.
  • En agissant sur ses capacités à gérer son stress et ses émotions, à résoudre les difficultés et à se maîtriser.
  • En agissant sur la recherche d’alternatives à l’alcool.

Et pour que cet accompagnement soit le plus bénéfique possible pour le consommateur d’alcool, il ne s’appuiera pas seulement sur le professionnel de premier recours consulté. Il fera appel à tout un réseau de partenaires diversifiés aux compétences spécifiques.

Prochaine étape pour la Haute Autorité de Santé ? Œuvrer toujours plus pour la diminution des risques liés à l’alcool. Dans cette optique, l’instance compte publier en 2024 un second volet de recommandations dédié aux femmes puis en 2025, un troisième volet à destination de la jeunesse.

Déborah L., Dr en Pharmacie

Sources

– Alcool : accompagner chaque personne à diminuer son risque. www.has-sante.fr. Consulté le 1er novembre 2023.
changement d'heure biologique

un impact sur notre horloge biologique ? | Thierry Payet

Ce week-end était le dernier du mois d’Octobre, et comme chaque année à cette période, nous sommes passés à l’heure d’hiver. Nombre de personnes se réjouiront d’avoir « gagné » une heure de sommeil supplémentaire. Pour autant, des études avancent que le changement d’heure aurait un impact sur notre horloge biologique et par conséquent sur notre état de santé. Qu’en est-il exactement ? On fait le point.

changement d'heure biologique

L’horloge biologique : c’est quoi ?

Logée dans le cerveau de chaque individu, l’horloge biologique (ou horloge interne) joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de l’organisme. Synchronisée principalement au moyen de la lumière, elle impose un cycle de 24 heures à l’organisme, appelé rythme circadien. Entre autres fonctions, c’est elle qui ajuste la température du corps selon les moments de la journée et qui permet une meilleure consolidation de la mémoire pendant la nuit.

À savoir ! Le rythme circadien désigne un cycle de 24 heures pendant lequel un certain nombre de mécanismes biologiques et physiologiques se répètent au sein de l’organisme. C’est l’horloge biologique qui impose le rythme circadien à l’organisme.

Il arrive cependant que la cadence du rythme circadien soit enrayée. Or, une simple dérégulation peut provoquer l’apparition de diverses pathologies telles que des maladies cardiovasculaires, des maladies métaboliques, des troubles immunologiques voire certains cancers.

Changer d’heure : un geste pas si anodin pour notre horloge biologique

Dans le cas du changement d’heure, les données scientifiques soutiennent qu’avancer ou reculer l’aiguille aurait bien un impact sur l’horloge biologique interne et par conséquent sur l’état de santé. Nombreux sont les troubles qui en découleraient : troubles du sommeil, troubles de la vigilance, accidents de la route, dépressions voire infarctus du myocarde et accidents vasculaires cérébraux !

A l’instar d’un décalage horaire auquel on serait confronté lors d’un voyage, le passage à l’heure d’hiver ou à l’heure d’été aura ainsi des effets différents selon les profils :

  • Pour les personnes ayant tendance à être plus efficaces le matin (chronotypes matinaux) : une adaptation de l’organisme pouvant prendre quelques jours.
  • Pour les personnes ayant tendance à être plus efficaces le soir (chronotypes tardifs) : une adaptation de l’organisme pouvant durer plusieurs mois.

À savoir ! Certaines personnes sont plus vulnérables aux effets négatifs du changement d’heure comme les enfants en bas âge, les personnes âgées, les travailleurs de nuit etc…

Dès lors, le passage à l’heure d’hiver et à l’heure d’été auraient-ils le même impact sur notre organisme ? Selon certains experts, il serait plus difficile pour l’organisme de composer avec le passage à l’heure d’été. La première raison, que l’on comprend aisément, est le fait de perdre une heure de temps de sommeil. La seconde raison est plus complexe. L’organisme enregistre déjà en moyenne un retard de 10 minutes sur son cycle de 24 heures (et de 30 minutes pour les chronotypes les plus tardifs). Or, avancer l’heure implique d’avancer d’une heure l’horloge biologique et donc d’imposer à l’organisme d’avancer davantage son rythme. Les efforts que l’organisme devra fournir devront donc être plus conséquents, sans compter les effets du manque de sommeil général des français.

À savoir ! On estime le manque de sommeil des français à 30 à 90 minutes de sommeil par jour en moyenne.

Vers la suppression du changement d’heure ?

En mars 2019, l’Union Européenne votait pour la suppression du changement d’heure saisonnier. Ce vote devait être mis en application en 2021. Mais, pour cause de pandémie de Covid-19, l’arrêt du changement d’heure saisonnier a par la suite été ajourné. Bien que le texte relatif à la fin du changement d’heure ne soit actuellement plus à l’ordre du jour, une question demeure : vaudrait-il mieux conserver l’heure d’hiver ou l’heure d’été ?

Avec des journées rythmées à l’heure d’hiver, le soleil se coucherait en moyenne 4 heures plus tard en été qu’en hiver, ce qui permettrait de s’endormir plus tôt et d’avoir un sommeil prolongé et bénéfique pour la santé. En revanche, si le choix se portait sur l’heure d’été, cela aurait des conséquences importantes sur le réveil en hiver et le coucher en été. En plein mois de décembre par exemple, le lever du soleil serait très tardif (à 9h41 le 21 décembre). Or, l’exposition à la lumière du jour joue un rôle important dans la synchronisation de l’horloge biologique. En hiver, l’organisme serait ainsi privé de cette lumière indispensable pour démarrer correctement une nouvelle journée. C’est la raison pour laquelle la plupart des scientifiques penchent pour le maintien de l’heure d’hiver.

En attendant que le Conseil européen se prononce sur la question, il faudra vivre au rythme des changements d’heure saisonniers et continuer à mettre à l’heure nos montres, horloges et réveils !

Déborah L., Dr en Pharmacie

Sources

– Changement d’heure : peut-on s’attendre à un dérèglement de notre horloge biologique ? presse.inserm.fr. Consulté le 28 octobre 2023.

Illustration symbolique représentant l'étape de la ponction ovarienne dans le cadre d'une FIV (PMA)

Préparation de l’ostéopathe au transfert d’embryon | Thierry Payet

La procréation médicalement assistée (PMA) suscite espoirs et défis pour les femmes désirant fonder une famille. Après la ponction ovocytaire, des symptômes inconfortables peuvent survenir. À ce stade, l’ostéopathe joue un rôle important pour apaiser ces potentiels symptômes post-ponction (PMA) et préparer le corps au transfert d’embryon. Découvrez comment l’ostéopathie offre un soutien précieux dans le parcours vers la maternité, en optimisant les chances de réussite en PMA.

Symptômes possibles après une ponction ovocytaire en PMA:

Illustration symbolique représentant l'étape de la ponction ovarienne dans le cadre d'une FIV (PMA)

En fin de stimulation ovarienne, et après la ponction ovocytaire en PMA, certaines femmes peuvent ressentir des douleurs dans les régions abdominale et pelvienne et des tiraillements. Et ventre gonflédes ballonnements et des troubles digestifs peuvent également être présents. De plus, le processus émotionnellement et physiquement exigeant de la PMA peut entraîner de la fatigue un toi stress.

Ces douleurs sont souvent dues à la stimulation et au geste médical effectué lors de la ponction. Elles peuvent ainsi entraîner une gêne considérable. En effet, ces symptômes sont courants après une ponction ovocytaire, et peuvent avoir un impact sur le bien-être des patientes.

Dans la prochaine partie, nous explorerons donc le rôle crucial de l’ostéopathe dans le soulagement de ces symptômes et la préparation du corps au transfert d’embryon en PMA.

Soulagement de la douleur post-ponction et préparation du corps au transfert d’embryon (PMA) : prise en charge de l’ostéopathe

Comme nous l’avons précisé dans l’article «Fertilité, parcours PMA et ostéopathie», pour maximiser les chances de grossesse et soutenir la FIV dans le cadre d’une PMA, la consultation avec l’ostéopathe est recommandée à différentes étapes :

  • Avant la stimulation ovarienne (entre J1 et J3 du cycle), afin de préparer le bassin et les zones en relation avec la stimulation ovarienne
  • Entre la ponction d’ovocytes et le transfert d’embryon, pour drainer les liquides, soulager les douleurs post-ponction et préparer le bassin et l’utérus à recevoir l’embryon.
Une femme en consultation avec un ostéopathe, recevant un traitement ostéopathique pour soutenir sa santé reproductive et son bien-être lors du parcours de PMA.

But d’une séance avec l’ostéopathe entre la ponction et le transfert (PMA)

Après la ponction ovocytaire, l’ostéopathe joue un rôle essentiel en apportant un soulagement des symptômes. Comme pour toutes douleurs, il est important de prendre en charge ces symptômes. En effet, si le bas-ventre est fragilisé et sensible, il est recommandé de consulter l’ostéopathe avant le transfert.
Grâce à des techniques douces, l’ostéopathe peut diminuer ces tensions liées à la stimulation et la ponction, et offrir un soulagement précieux. Les patientes se sentent ainsi plus à l’aise et récupèrent plus rapidement après l’intervention.

De plus, par une approche globale, l’ostéopathe prépare le corps de la femme au transfert d’embryon. En effet, lors de cette séance, il travaille sur l’équilibre pelvien et la mobilité du bassin pour créer un environnement optimal pour le transfert.

La séance de l’ostéopathe est adaptée et spécifique à chaque patiente

Le traitement de l’ostéopathe est spécifique et adapté aux besoins de chaque patiente. Grâce à un examen clinique précis, l’ostéopathe identifie les zones en tension, c’est-à-dire les zones qui manquent de mobilité. Ensuite, il débute son traitement par des manipulations douces et ciblées.

Le but du traitement de l’ostéopathe est d’augmenter la mobilité et la flexibilité des tissus. Il vise également à favoriser une meilleure circulation sanguinetout en relâchant les tensions émotionnelles et physiques. En gagnant en mobilité utérine et du bassin, l’ostéopathe crée un environnement propice à l’implantation de l’embryon.

Image montrant des mains d'un ostéopathe effectuant une manipulation douce ou une posture thérapeutique dans le cadre d'un traitement ostéopathique.

Prise de RDV avec votre ostéopathe à Paris :

En conclusion, l’ostéopathie offre un soutien précieux aux femmes en PMA, soulageant symptômes et tensions. Les techniques spécifiques optimisent le parcours, maximisant les chances de succès du transfert d’embryon. Faites confiance à l’ostéopathe pour une approche personnalisée vers la maternité tant désirée.

Votre ostéopathe à Paris, Mathilde Locqueville se tient à votre disposition pour répondre à vos questions au 07.69.03.41.41. Vous pouvez également prendre RDV directement sur Doctolib.