Mieux comprendre l’endométriose

Mieux comprendre l’endométriose | Thierry Payet

L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique complexe et peu connue qui peut affecter potentiellement toutes les femmes en âge de procréer. Cette affection, caractérisée par une douleur intense, peut entraîner des problèmes de fertilité.  L’endométriose affecte 10% des femmes, entraînant d’importantes conséquences sur leur qualité de vie. Il est donc crucial de la diagnostiquer le …

Mieux comprendre l’endométriose Lire la suite »

L’article Mieux comprendre l’endométriose est apparu en premier sur Blog Medicalib : Les soins à domicile.

Source

Semaine nationale de dépistage du cancer de la peau

Semaine du dépistage du cancer de la peau | Thierry Payet

A l’approche de l’été, grande est l’envie de passer le plus de temps possible dehors au soleil. Mais gare aux effets nocifs des rayons UV ! Cette semaine est justement celle de la prévention et de la sensibilisation au dépistage ciblé du cancer de la peau. Organisée par le Syndicat national des dermatologues vénéréologues (SNDV), la 23e édition de cette campagne s’intitule « Sauver sa peau » et a pour objectif de sensibiliser aux gestes de prévention face aux rayons UV.

Semaine nationale de dépistage du cancer de la peau

Cancer de la peau : répandu et redoutable

Le cancer de la peau est le cancer le plus répandu en France avec près de 100 000 nouveaux cas chaque année dont plus de 15 000 mélanomes cutanés (forme de cancer de la peau la plus grave). Le principal facteur d’apparition des cancers de la peau reste l’exposition excessive aux rayonnements ultraviolets (UV), qu’ils soient naturels ou artificiels.

C’est dire combien il est important d’adopter de bonnes habitudes pour prévenir le cancer de la peau. D’autant que dans le cas du mélanome cutané, la survie dépend du stade au moment du diagnostic. Il conviendra donc de :

  • Procéder à une autosurveillance et à des dépistages réguliers, en particulier pour les personnes à risque.
  • Se protéger des rayonnements UV.

À savoir ! La survie relative à 5 ans s’élève à 98% pour un cancer au stade localisé mais seulement à 15% pour un cancer au stade métastatique.

De l’importance du dépistage et de l’autosurveillance

Chaque année, durant la semaine dédiée à la prévention du cancer cutané, des centaines de dermatologues proposent des consultations de dépistage anonymes et gratuites dans des centres dédiés. Ce dépistage s’avère particulièrement important pour les personnes à risque (phototype clair, présence de grains de beauté, antécédents familiaux…). Il consiste en un examen visuel complet de la peau par le dermatologue pour repérer les tâches et les grains de beauté suspects. Selon le type de lésion, il conviendra de la retirer pour analyse ou simplement de la surveiller.

À savoir ! Equipé d’une loupe lumineuse, le dermatologue peut voir à travers la première épaisseur de l’épiderme. Il identifie ainsi la présence ou non d’une lésion suspecte.

Le dépistage régulier doit s’accompagner d’un auto-examen cutané une fois par trimestre. Pour le réaliser, rien de plus simple, il suffit de suivre la règle « ABCDE » en vérifiant les critères suivants :

  • A pour asymétrique : la forme de la tache pigmentée ou du grain de beauté n’est pas circulaire et les deux moitiés ne se ressemblent pas.
  • B pour bords irréguliers.
  • C pour couleur non homogène.
  • D pour diamètre en augmentation qui dépasse 6 millimètres.
  • E pour évolution : une tâche pigmentée ou un grain de beauté qui change d’aspect.

Si une lésion se définit par au moins deux des critères précédents, il est recommandé de consulter un dermatologue. L’auto-examen de la peau et des visites régulières chez le dermatologue permettent ainsi une détection précoce du mélanome cutané.

À savoir ! Il ne faut pas hésiter à prendre régulièrement en photos ses grains de beauté afin de pouvoir évaluer leur évolution.

Semaine nationale du dépistage du cancer de la peau

En plus d’être la semaine du dépistage, cette semaine est également celle de la prévention du cancer de la peau. Organisée par le Syndicat national des dermatologues – vénéréologues (SNDV), la 23e édition de cette campagne s’intitule en effet « Sauver sa peau ». Déployée sous la forme d’une campagne digitale (sur Facebook et Instagram) et d’une campagne d’affichage dans toute la France, cette campagne poursuit plusieurs objectifs :

  • Alerter le grand public sur les risques de développer des cancers cutanés.
  • Sensibiliser aux gestes de prévention face aux UV naturels (soleil) ou artificiels (cabine).

Ces gestes de prévention face aux UV ont été publiés par l’Institut national du cancer et Santé publique France :

  • Eviter de s’exposer entre midi et 16h (moment où les rayons UV sont les plus intenses).
  • Appliquer de la crème solaire haute protection toutes les deux heures sur les zones découvertes.
  • Privilégier le port de vêtements sombres, porter des lunettes de soleil et un chapeau/casquette.
  • Ne jamais exposer un enfant de moins de 3 ans au soleil, protéger les enfants et les adolescents.

Chacun est donc encouragé à suivre ces conseils pour pouvoir profiter du soleil sans risquer de mettre sa peau en danger !

Publié par Léa G., le 20 mai 2019. Mis à jour par Alexia F., Dr en Neurosciences, le 13 juin 2022. Remis à jour par Déborah L., Dr en Pharmacie, le 16 juin 2023.

Sources

Journée mondiale Nash

La journée internationale de la NASH | Thierry Payet

La NASH ou stéatose hépatique non alcoolique est la maladie du foie gras et constitue depuis quelques années un enjeu majeur de santé publique à l’échelle mondiale. Souvent associée au syndrome métabolique, elle peut évoluer vers des complications majeures, comme la cirrhose hépatique et le cancer du foie. Face à cet enjeu, est organisé depuis 2018 début juin la journée internationale de la NASH, pour sensibiliser le plus grand nombre sur cette maladie hépatique.

Journée mondiale Nash

La NASH ou maladie du foie gras

La NASH est la forme progressive de la stéatose hépatique non alcoolique. Selon les estimations, elle touche plus de 115 millions de personnes à travers le monde et sa prévalence ne cesse d’augmenter. Elle pourrait concerner 357 millions de personnes d’ici 2030, soit trois fois plus de patients qu’aujourd’hui. Comment expliquer une telle augmentation des cas de la maladie du foie gras ?

La stéatose hépatique non alcoolique est fréquemment associée au syndrome métaboliquequi associe plusieurs caractéristiques :

La maladie se caractérise par une accumulation de graisses au niveau hépatiqueaboutissant à un véritable « foie gras »sans nécessairement un contexte de consommation abusive d’alcool (une autre cause de l’accumulation de graisses dans le foie).

La NASH est devenue la principale cause de la cirrhose hépatique

L’accumulation de graisses dans le foie n’est pas sans conséquences sur la santé, si elle persiste dans le temps. Progressivement, la maladie peut évoluer vers une cirrhose du foiepuis vers un cancer du foie. Dans certains contextes, elle peut devenir une indication de greffe hépatique. Suite à l’augmentation du surpoids et de l’obésité, des troubles lipidiques, de l’hypertension artérielle et du diabète, la NASH suit la même évolution et devient une véritable pandémie.

Aux USA, l’un des pays les plus touchés, près d’un Américain sur trois serait atteint d’une NAFLD, la forme initiale de la NASH et 5 % des Américains développeraient une NASH, la forme évolutive du foie gras. En quelques années, alors que l’alcool était auparavant la principale cause de cirrhose, la NASH est devenue responsable de 80 % des nouveaux cas de cirrhose. En France, près de 17 % des Français seraient touchés par une NAFLD, en majorité des hommes. L’incidence augmente avec l’âge et est particulièrement forte chez les sujets obèses et/ou diabétiques.

8 juin 2023, 6ème journée internationale de la NASH

Face à l’enjeu de santé publique majeur que représente la NASH, la journée internationale du 8 juin revêt une importance particulière. Elle se déroule sous la forme d’une campagne de sensibilisation du grand public pour informer sur la maladie, ses facteurs de risque, son diagnostic, sa prévention et son traitement. Plus de 70 partenaires de plus de 70 pays participent à cet événement avec le soutien de 22 sociétés savantes internationales. Elle se décline en événements, en actions de dépistage, en séances d’information, en communication sur les médias et les réseaux sociaux.

Pour l’année 2023, trois objectifs ont été ciblés : faire le point sur la NASH dans le monde, évaluer l’impact de la maladie dans les populations à haut risque et faciliter l’accès des traitements aux populations d’origine africaine. Le dépistage est un point clé, car la NASH évolue insidieusement et silencieusement parfois pendant de nombreuses années. Les personnes présentant des facteurs de risque doivent faire l’objet d’un dépistage pour rapidement identifier la maladie et mettre en place des stratégies pour stopper son évolution. Un changement de mode de vie (alimentation, activité physique, arrêt du tabac, contrôle du poids corporel et baisse de la consommation d’alcool) est la première action à mettre en place pour stopper l’accumulation de graisses dans le foie.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Semaine d’information et de sensibilisation du 1er au 7 juin 2023. www.hemochromatose.fr. Consulté le 1er juin 2023.
– Définition et causes de la stéatose hépatique et de la stéato-hépatite non alcooliques. www.ameli.fr. Consulté le 1er juin 2023.
journée nationale eczéma

3 juin, la journée nationale de l’eczéma | Thierry Payet

Le 3 juin 2023 aura lieu la 9ème édition de la journée nationale de l’eczéma, organisée par l’Association Française de l’Eczéma avec le soutien de la Société Française de Dermatologie. Cette pathologie chronique de la peau serait selon les estimations la troisième pathologie cutanée la plus fréquente, derrière l’acné et les mycoses. Un Français sur trois y a déjà été confronté au cours de sa vie.

journée nationale eczéma

L’eczéma ou dermatite atopique, une maladie aux 1000 visages

Eczéma atopique, dermatite atopique, eczéma de contact, eczéma du nourrisson… les appellations ne manquent pas pour désigner différentes formes d’une pathologie cutanée très fréquente en France, l’eczéma. Elle peut survenir dès les premières semaines de vie et affecter la vie de bébé et de ses parents, être liée au contact avec un allergène en milieu professionnel ou encore persister tout au long de la vie chez un sujet à terrain atopique.

L’eczéma, quelle qu’en soit la cause, peut toucher différentes parties de la peau, et associe des plaques rouges à des démangeaisons très intenses. Non contagieuse, elle peut être très stigmatisante, en particulier quand les zones touchées sont visibles ou lorsque la maladie touche un adolescent. Lorsque l’eczéma est lié à un terrain atopique, la maladie se développe dès l’enfance, et peut persister à l’âge adulte. Elle peut aussi être associée à d’autres pathologies d’origine allergique, comme la rhinite allergique, l’asthme ou encore la conjonctivite allergique. La journée nationale de l’eczéma est l’occasion de sensibiliser sur cette pathologie parfois mal connue du grand public.

La journée nationale de l’eczéma 2023, dédiée au fardeau de la maladie

Pour cette année 2023, l’Association Française de l’Eczéma a choisi pour thème de la journée nationale « Eczéma, luttons ensemble contre l’isolement et le découragement ». En effet, cette pathologie cutanée, sans gravité particulière, affecte la vie personnelle, professionnelle et sociale des patients et de leur entourage. Lorsque les enfants sont touchés dès le plus jeune âge, la période de l’adolescence peut être particulièrement difficile. La journée nationale sera marquée par différents événements partout en France, et notamment à Paris, Marseille, Angers et Annecy. Destinée à la fois au grand public, aux patients et à leurs familles, mais aussi aux professionnels de santé, elle sera soutenue par une campagne de communication dans les médias et sur les réseaux sociaux. Les pharmaciens du réseau Pharmagest seront également impliqués.

A Paris, une conférence et trois ateliers pratiques seront animés par des experts de l’eczéma. A Marseille, Annecy et Angers, se tiendront des rencontres et sera organisé un grand jeu de piste « eczéma game » pour visiter la ville en relevant des défis et en partageant des expériences en lien avec l’eczéma. Pour s’inscrire à ces événements, cliquez ici. L’inscription est gratuite, mais obligatoire !

Un événement sur l’eczéma également relayé en région

La journée nationale de l’eczéma sera d’ailleurs suivie dans la région Auvergne Rhône Alpes d’une autre journée dédiée qui aura lieu le 10 juin 2023 à Lyon. L’inscription est là aussi obligatoire sur le site suivant : www.allergolyon.fr.

La journée nationale de l’eczéma répond à plusieurs objectifs. Tout d’abord, informer et sensibiliser largement la population sur une pathologie de plus en plus fréquente. En lien avec les facteurs environnementaux, les spécialistes observent une augmentation nette de l’incidence de l’eczéma du nourrisson depuis quelques années. La journée nationale est également l’occasion de faire le point sur les traitements actuels, sur les soins quotidiens, et sur les avancées de la recherche en particulier sur les nouveaux traitements déjà disponibles ou à venir. Le 3 juin est enfin un temps privilégié pour mettre en lien les patients et les professionnels et pour donner des conseils pour mieux vivre la maladie au quotidien.

Publié le 1 juin 2022 par Alexia F., Docteure en Neurosciences. Mis à jour par Estelle B., Docteur en Pharmacie, le 1 juin 2023.

Sources

Comment les ostéopathes peuvent remettre votre santé sur les rails

Comment les ostéopathes peuvent remettre votre santé sur les rails | Thierry Payet

Vous vous demandez peut-être comment « tubas » et « Ostéopathes » pourraient apparaître dans la même phrase. Mais ayant travaillé comme ostéopathe pendant plus de 25 ans, Robin Kiashek n’est pas étranger à regarder la situation dans son ensemble. Surtout quand il s’agit de la question de la santé.

Dans les cliniques de Robin à Londres, un rendez-vous pouvait être consacré à soigner les maux de dos chroniques d’un patient. Alors que le suivant pourrait le voir aider de longs patients Covid en utilisant la Perrin Technique™.

« Lorsque vous êtes ostéopathe, chaque jour est différent », dit Robin.

Un cas qui montre l’étendue et la profondeur des compétences d’un ostéopathe était le cas du patient X – qui a signalé une amélioration de 40 % une semaine seulement après avoir rendu visite à Robin.

Le problème

Le patient X a été référé à Robin par un neurologue. Ils présentaient des nausées intermittentes et des sentiments de déséquilibre constant. Le patient souffrait également de maux de tête quotidiens.

L’histoire médicale

En plus de douleurs chroniques au bas du dos, le patient X a des antécédents d’acouphènes – une horrible sensation de bourdonnement dans les deux oreilles.

Il y avait une histoire de déséquilibre qui durait plusieurs minutes lors de la natation en eau libre. À tel point que le patient X devait fréquemment lever la tête hors de l’eau pour voir où il allait.

« Il faudrait une journée au patient pour se remettre du sentiment général de malaise et de vertiges », se souvient Robin.

Le diagnostic ?

Robin déclare : « Je pense que le déséquilibre du patient X résulte d’une compression de l’artère vertébrale sous-occipitale. Ce qui peut être exacerbé par l’extension cervicale – comme indiqué avec la natation en eau libre.

« L’irritation de ces nerfs lors de l’extension cervicale peut provoquer la contraction du diaphragme », explique Robin. « Comme l’estomac se trouve au-dessus du diaphragme, toute contraction du diaphragme entraînera une pression excessive sur l’estomac, entraînant une sensation de nausée. »

Le traitement?

Robin s’est concentré sur la libération du désalignement thoracique moyen du patient X, d’où émanent les mouvements actifs cervicaux, en utilisant une technique ostéopathique douce.

Il a évité le traitement direct au cou du patient. Au lieu de cela, il a utilisé l’acupuncture médicale dans la région des trapèzes et dans le déséquilibre pelvien droit.

Robin a également suggéré que le patient X utilise un tuba et un masque lorsqu’il nage, pour éviter l’extension cervicale, et investisse dans un nouvel oreiller.

Les progrès parlent d’eux-mêmes

Juste une semaine plus tard, le patient X a signalé une amélioration subjective générale de 40 %.

« Le déséquilibre du patient X n’était plus constant », dit Robin. « Le patient n’a également ressenti qu’un seul mal de tête. Après avoir acheté un tuba, un masque et un nouvel oreiller, le patient X s’est senti beaucoup mieux.

Si vous souffrez de tout type de problème de santé, que ce soit des maux de tête, des douleurs à l’estomac ou des problèmes de mobilité, n’hésitez pas à appeler Robin ou réservez pour une première consultation.

Comment perfectionner sa posture : 7 points à considérer au quotidien

Comment perfectionner sa posture : 7 points à considérer au quotidien | Thierry Payet

Nous en sommes tous coupables. Que ce soit à la maison, au travail ou dans les loisirs, notre posture est malheureusement souvent négligée.

En 2020 et 2021, nous avons vu la montée des bureaux de fortune grâce aux commandes de «travail à domicile» imposées à travers le pays. Nous avons également constaté une augmentation constante du temps passé sur nos canapés. Conduisant à des impacts néfastes sur notre posture. Et en 2022, nous en payons encore le prix.

« Les douleurs, les douleurs et les douleurs référées peuvent toutes être le résultat d’une mauvaise posture », explique l’ostéopathe Robin Kiashek. « J’ai vu des gens souffrir de microtraumatismes répétés (RSI), de maux de tête, de migraines et même de problèmes au cou et aux épaules. Et, la plupart du temps, c’est à cause de problèmes de posture. Mais cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas les corriger. Tout ce qu’il faut, c’est une prise de conscience. »

Les meilleurs conseils pour améliorer votre posture

  1. Soyez conscient du cou technique

Autrement connu comme la malédiction du 21e siècle de reposer votre menton sur votre poitrine tout en utilisant votre téléphone. Nous ne vous suggérons pas d’abandonner votre smartphone (bien que moins de temps d’écran soit quelque chose que nous pourrions tous faire).

Mais lorsque vous utilisez votre téléphone, assurez-vous que le bas de votre dos est correctement soutenu, asseyez-vous droit lorsque vous tapotez sur le canapé et gardez le menton levé pendant que vous envoyez des SMS.

  1. Préparez votre travail correctement

La douleur au cou est largement associée à des écrans mal positionnés et à regarder vers le bas plutôt que droit devant. Selon l’Institut d’ostéopathie, les muscles tendus du cou et du haut du dos, les articulations raides et les nerfs coincés sont des effets courants de passer trop de temps penché sur les écrans. Si elle n’est pas traitée, cela peut provoquer des douleurs fulgurantes dans les épaules et les mains.

Donc, si vous travaillez à domicile ou dans un bureau :

  • Réglez l’écran de l’ordinateur pour qu’il soit au niveau des yeux
  • Gardez vos pieds à plat sur le sol et essayez de ne pas croiser vos jambes.
  • Envisagez un repose-poignet pour garder vos poignets droits et au même niveau que votre clavier.
  • Utilisez un casque si vous utilisez beaucoup le téléphone, plutôt que de serrer le téléphone entre votre oreille et votre épaule.
  • Faites quelques exercices simples pour le cou tout au long de la journée
  1. Investissez dans un bon matelas

Il a été calculé qu’en moyenne, nous dormons pendant un tiers de notre vie (espérons-le). Il vaut donc la peine de faire des recherches pour trouver un bon matelas.

« Je suggérerais d’investir dans un matelas de soutien et un divan-lit – les lattes ne soutiennent pas votre matelas et encore moins votre dos », dit Robin.

Idéalement, le divan ne devrait pas intégrer de boîtes de rangement car celles-ci diminuent son efficacité.

  1. L’heure du canapé ? Se redresser

Pensez à la forme de votre colonne vertébrale lorsque vous êtes assis et ajustez votre position en conséquence.

Gardez le dos droit et la tête haute. « Cela mettra votre colonne vertébrale dans une position ‘neutre’ qui ne la forcera pas », ajoute Robin.

Vous trouverez peut-être utile de vous asseoir sur une chaise qui vous offre un meilleur soutien pour votre colonne vertébrale plutôt que sur un canapé. Aussi, asseyez-vous les pieds à plat sur le sol et l’ensemble de votre corps tourné vers l’avant, du nez aux orteils.

  1. Prendre une pause

Être assis à votre bureau est très bien pour faire cocher votre liste de choses à faire. Cependant, votre corps n’est pas conçu pour rester assis dans une position pendant de longues périodes.

Reposez-vous en vous levant et en vous promenant pendant quelques minutes, au moins une fois par heure. Peut-être vous procurer un verre d’eau ? De cette façon, lorsque vous revenez à votre bureau, vous pouvez réinitialiser votre posture.

  1. Reconsidérer les sacs à bandoulière/messager

Ils peuvent sembler à la mode, mais le fait de porter de lourdes charges dans des sacs à bandoulière et/ou des sacs de messager peut entraîner un déséquilibre de poids sur votre colonne vertébrale. Robin explique : « Si vous traînez des objets lourds, comme des ordinateurs portables et des livres, optez au minimum pour un sac à dos confortable et assurez-vous d’utiliser les deux bretelles. Mais idéalement, pensez à un sac à dos à roulettes.

  1. Envisagez une assise active ou dynamique

Si vous passez la majeure partie de votre journée à un bureau, nous avons déjà écrit sur les avantages de Assise active ou dynamique.

C’est là que votre position assise vous permet ou vous encourage à bouger, augmente votre stabilité et renforce vos muscles abdominaux. C’est un gagnant-gagnant.

« Il y a beaucoup d’options sur le marché, y compris le ‘Swopper Chaise‘, que j’utilise moi-même », dit Robin.

Si vous souffrez de douleur ou d’inconfort et que vous souhaitez plus d’informations sur la façon dont Robin peut vous aider, ou si vous souhaitez prendre un rendez-vous d’ostéopathie entrer en contact.

ail des ours et colchique

Ail des ours et colchique : une différence | Thierry Payet

Entre 2020 et 2022, deux personnes sont décédées en France des suites d’une intoxication par une plante sauvage mortelle, le colchique. Le colchique peut être facilement confondue avec une plante sauvage comestible et très appréciée des connaisseurs, l’ail des ours. Voici quelques conseils pour partir en cueillette en toute sécurité !

ail des ours et colchique

Attention à la confusion entre l’ail des ours, le poireau sauvage et le colchique

Au printemps, les sous-bois peuvent se couvrir d’une plante très appréciée des connaisseurs pour ses qualités gustatives, l’ail des ours (de son nom latin, Ail des ours). Les amateurs en profitent donc pour aller cueillir ces plantes, qui sont ensuite consommées le plus souvent crues (dans des pestos par exemple), et parfois cuites (comme dans une quiche). Mais cette plante, parfaitement comestiblepeut être confondue avec deux autres plantes :

  • Le poireau sauvage (Allium polyanthum) également comestible ;
  • Le colchique (Colchique d’automne) toxique et potentiellement mortel.

Le colchique est une plante sauvage toxique, dont est extrait un principe actif, la colchicine, utilisée comme médicament de chimiothérapie anticancéreuse. Entre 2020 et 2022, 28 cas d’intoxications entre le colchique et l’ail des ours ont été recensés par les centres antipoison, dont deux cas mortels. Ces intoxications surviennent au printemps, entre mars et mai, et sont rencontrées principalement dans deux régions de France : la région Grand-Est et la région Auvergne-Rhône Alpes.

Une intoxication par le colchique avec des symptômes sévères, parfois mortels

Ces plantes poussent dans le même environnement, et peuvent être ramassées avant leur floraison, ce qui augmente le risque de confusion. Le colchique ne fleurit d’ailleurs qu’à l’automne, tandis que l’ail des ours fleurit au début de l’été. Les symptômes de l’intoxication sont des diarrhées ou des vomissements persistants, prononcés ou prolongés, des troubles hépatiques, voire des problèmes hématologiques graves.

Pour bien différencier le colchique de l’ail des ours, quelques conseils sont importants à suivre :

  • Savoir reconnaître les deux plantes : l’ail des ours a des feuilles plus ou moins brillantes, ovales et pointues, portées par des tiges. Le colchique a des feuilles plus rigides, sans tige. Le bulbe de l’ail des ours est allongé et blanc, alors que celui du colchique est rond et foncé.
  • Vérifier la présence d’une odeur d’ail en froissant chaque feuille ramassée, une par une et pas en brassées. Seul l’ail des ours dégage une odeur d’ail.
  • Ne pas consommer en cas de doute sur la plante ramassée.
  • Cesser de manger la plante si vous ressentez un goût amer ou désagréable.
  • Photographier votre cueillette pour en faciliter l’identification en cas d’intoxication.
  • Contacter un centre antipoison si des symptômes suspects apparaissent dans les heures suivant la consommation de plantes.
  • Appeler le 15 en cas de symptômes sévères ou de détresse vitale.

D’autres confusions entre plantes sauvages comestibles et toxiques !

La confusion entre l’ail des ours et le colchique n’est pas la seule confusion à risque d’intoxication par les plantes. Parmi les autres situations à risque recensées en France, figurent entre autres :

  • La confusion au potager entre des courges amères et des courges comestibles ;
  • La confusion entre l’œnanthe safranée et la carotte sauvage ;
  • La confusion entre des feuilles de datura et des feuilles de tétragone cornue.

La cueillette de plantes sauvages au jardin ou dans la nature n’est donc pas sans risques et il faut savoir reconnaître une plante avant de la ramasser et de la consommer. Même de petites doses de plantes toxiques peuvent entraîner des symptômes sévères voire mortels. En cas de doute, il est préférable de ne pas ramasser ou de ne pas consommer !

Publié le 13 juin 2019 par Alexana A. Mis à jour par Estelle B., Docteur en pharmacie, le 28 avril 2023.

Sources

– Confusion entre colchique et ail des ours : des intoxications parfois mortelles. www.anses.fr. Consulté le 24 avril 2023.
– Plante comestible et plante toxique : gare aux confusions. www.centreantipoisons.be. Consulté le 24 avril 2023.
Usages de psychotropes par les séniors en france

Personnes âgées et médicaments psychotropes | Thierry Payet

La France est depuis longtemps un pays très consommateur de médicaments psychotropes, anxiolytiques, antidépresseurs, antipsychotiques,… Quelle est la situation chez les personnes âgées ? Une récente revue française fait le point sur l’usage de ces médicaments jusqu’au début de l’épidémie de la Covid-19. Des données qui viennent d’être publiées dans la revue scientifique Thérapies.

Usages de psychotropes par les séniors en france

Quelle est la consommation des psychotropes chez les personnes âgées en France ?

Les médicaments psychotropes constituent l’une des classes pharmacologiques les plus prescrites en France. Ils regroupent tous les médicaments qui agissent sur les mécanismes neurobiologiques du cerveau, à savoir :

  • Les anxiolytiquescomme les benzodiazépinesutilisés contre les troubles anxieux ;
  • Les hypnotiquesencore appelés les somnifèresqui luttent contre les troubles du sommeil ;
  • Les antidépresseursindiqués dans la dépression ;
  • Les régulateurs de l’humeur ou normothymiquespar exemple prescrits contre les troubles bipolaires ;
  • Les neuroleptiqueségalement appelés les antipsychotiquesutilisés notamment dans la schizophrénie.

Les médicaments psychotropes les plus prescrits chez les personnes âgées sont les anxiolytiques, les hypnotiques et les antidépresseurs. Leur prescription et leur usage font l’objet de recommandations, compte-tenu des risques particuliers chez les personnes âgées, entre autres le risque d’interactions médicamenteuses (personne âgée polymédicamentée) et le risque de chute (facteur de risque de dépendance).

Une baisse de la consommation de psychotropes, mais la situation reste préoccupante pour les personnes âgées

En 1994, un premier rapport sur l’usage des médicaments psychotropes avait révélé que les personnes âgées avaient un recours important à ces médicaments, en particulier aux anxiolytiques. Les prescriptions d’anxiolytiques étaient alors multipliées par dix par rapport à celles du Royaume-Uni. Dans cette nouvelle revue, les données prises en compte dressent un état de la situation entre 2006 et 2019, c’est-à-dire avant le début de la pandémie de la Covid-19. La tendance générale met en évidence une baisse d’environ 10 % de la consommation de psychotropes par les séniors français. La baisse est même plus importante pour les anxiolytiques, avec une réduction de 30,6 % de la prévalence de la consommation.

Malgré cette apparente bonne nouvelle, la consommation des psychotropes par les personnes âgées reste préoccupante, et supérieure à celle observée dans les autres pays européens. Ainsi, 41 % des femmes et 28 % des hommes de plus de 65 ans avaient recours à au moins un médicament psychotrope au cours de l’année 2013. Si l’usage des antidépresseurs reste élevé (13 % des sujets âgés de 65 à 74 ans et 18 % des sujets âgés de plus de 75 ans en consommaient en 2013), les consommations ont évolué avec un recours croissant aux médicaments de seconde génération. Les médicaments de seconde génération présentent généralement moins d’effets secondaires que les médicaments de première génération.

Une reprise de la consommation de psychotropes avec l’épidémie de la Covid-19 !

Autre fait marquant révélé par cette étude, l’utilisation de médicaments psychotropes est inappropriée dans un grand nombre de cas, supérieure à 30 % par exemple pour les benzodiazépines. Les utilisations inappropriées recouvrent notamment des durées d’utilisation trop longues, l’association de plusieurs médicaments psychotropes ou la prescription de médicaments psychotropes en dehors des indications thérapeutiques des médicaments. Tous ces contextes sont associés à des risques importants pour les personnes âgées.

Depuis quelques années, les autorités de santé publique multiplient les messages d’information et de prévention, tout en encadrant de plus en plus la prescription des médicaments psychotropes. Mais à ce jour, ces mesures se montrent insuffisantes pour réduire de manière importante le recours aux médicaments psychotropes chez les personnes âgées. Et le phénomène ne semble pas s’améliorer, car les dernières données collectées par l’Assurance Maladie depuis le début de l’épidémie de la Covid-19 semblent indiquer une stabilisation voire une hausse de la consommation des psychotropes chez les séniors !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Usage de psychotropes chez les personnes âgées en France. www.sciencedirect.com. Consulté le 21 avril 2023
Névralgie d'Arnold

L’ostéopathie peut-elle prendre en charge la névralgie d’Arnold ? | Thierry Payet

Qui est touché par la névralgie d’Arnold ?

Les causes exactes de la névralgie d’Arnold ne sont pas encore bien comprises mais les causes possibles de cette compression ou de cette irritation peuvent inclure des lésions cervicales, des mouvements répétitifs du cou, des tensions musculaires ou une arthrose cervicale.

L’épidémiologie de la névralgie d’Arnold est difficile à estimer. En effet, il existe un manque de données fiables sur la prévalence de cette affection. Cependant, certaines études ont permis d’évaluer la fréquence de la névralgie d’Arnold dans la population.

La névralgie d’Arnold est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes, avec une prévalence environ deux fois plus élevée chez les femmes. Les femmes sont également plus susceptibles de développer des symptômes sévères et de souffrir plus longtemps de cette affection que les hommes.

La névralgie d’Arnold peut survenir à tout âge, mais elle est plus fréquente chez les personnes âgées de 30 à 60 ans. Il n’y a pas de prédisposition ethnique connue pour la névralgie d’Arnold.

Certaines conditions médicales peuvent augmenter le risque de développer une névralgie d’Arnold. Par exemple, les personnes atteintes de migraines, de céphalées de tension ou de douleurs cervicales chroniques ont un risque plus élevé de développer une névralgie d’Arnold. De même, les personnes qui ont subi une lésion à la tête ou au cou ou qui ont une arthrose cervicale ont également un risque accru de développer une névralgie d’Arnold.

PLFSS 2023, quel impact pour les infirmiers ?

IDEL en quête de reconnaissance de leur pénibilité | Thierry Payet

La réforme des retraites est un sujet d’actualité qui a suscité beaucoup de débats ces dernières années. Tandis que le Sénat discute actuellement du projet de réforme des retraites, les syndicats infirmiers se mobilisent pour obtenir la prise en compte de la pénibilité du métier d’infirmier libéral et un départ à taux plein dès l’âge de 62 ans.

La question de la pénibilité au travail est un enjeu important pour les infirmiers libéraux, qui exercent une profession souvent éprouvante physiquement et mentalement.

JE- Les infirmiers libéraux confrontés à une profession éprouvante

Les VIRER exercent un métier qui peut s’avérer très éprouvant physiquement et mentalement.

Manutention manuelle de charges quotidiennes lourdes, postures pénibles et contraignantes pour effectuer des actes divers, montées et descentes de voitures extrêmement fréquentes. « La profession coche toutes les cases » de la pénibilité, estime Convergence infirmière dans un communiqué.

La question de la pénibilité au travail est un enjeu important pour les infirmiers libérauxqui subissent également des environnements hostiles où ils sont exposés à différents produits chimiques, à des maladies infectieuses, et parfois à un manque d’hygiène chez leurs patients. De plus, ils travaillent seuls dans des conditions parfois difficiles, dans toutes sortes de conditions climatiques, comme la chaleur intense dans des lieux de travail parfois mal ventilés, ou le froid extrême. Ainsi ils doivent faire face à des situations d’urgence, ou encore à des journées chargées.

D’ailleurs, ils travaillent en grande partie à domicilece qui les expose à des risques professionnels spécifiques, tels que des maladies infectieuses, des environnements hostiles ou encore des agressions

Ces contraintes physiques et mentales ont un impact sur la santé physique et mentale des infirmiers libéraux. En effet, de nombreux professionnels souffrent de douleurs musculaires et articulaires, de fatigue chronique ou de burn-out. Il est donc nécessaire de prendre en compte la pénibilité de leur métier pour garantir leur santé et leur sécurité tout au long de leur carrière.
Pour renforcer cette conviction, une étude de la Carpimko datée de novembre 2020, révèle notamment que plus de 99% des infirmiers libéraux ressentent des douleurs ou une fatigue physique « à cause du travail ».

II- La demande de reconnaissance de la pénibilité

Selon des études récentes, environ un tiers des infirmiers libéraux seraient touchés par des douleurs lombaires, des douleurs cervicales ou encore des tendinites. Ainsi que l’espérance de vie moyenne d’un infirmier libéral en France est de 76 ans, tandis que celle d’une infirmière libérale est de 82 ans. Cela représente une différence de trois ans par rapport à la moyenne de pays.

Il est donc primordial que la loi soit modifiée pour permettre aux infirmières et aux infirmiers libéraux de partir à la retraite à taux plein dès l’âge de 62 ansavec la possibilité d’un départ anticipé à partir de 60 ans. Il est essentiel que la solidarité nationale s’exerce envers ces professionnels de la santé qui assurent des soins de qualité à domicile.

Après leur contribution à la société et leur engagement pour leur profession, IDEL ont besoin de garanties quant à leur retraite, pour être sûrs de pouvoir vivre décemment une fois qu’ils ont arrêté leur activité professionnelle. Ils doivent être en mesure de bénéficier d’une retraite juste et équitable, qui garantit leur sécurité tout au long de leur vie.

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.