journée nationale eczéma

3 juin, la journée nationale de l’eczéma | Thierry Payet

Le 3 juin 2023 aura lieu la 9ème édition de la journée nationale de l’eczéma, organisée par l’Association Française de l’Eczéma avec le soutien de la Société Française de Dermatologie. Cette pathologie chronique de la peau serait selon les estimations la troisième pathologie cutanée la plus fréquente, derrière l’acné et les mycoses. Un Français sur trois y a déjà été confronté au cours de sa vie.

journée nationale eczéma

L’eczéma ou dermatite atopique, une maladie aux 1000 visages

Eczéma atopique, dermatite atopique, eczéma de contact, eczéma du nourrisson… les appellations ne manquent pas pour désigner différentes formes d’une pathologie cutanée très fréquente en France, l’eczéma. Elle peut survenir dès les premières semaines de vie et affecter la vie de bébé et de ses parents, être liée au contact avec un allergène en milieu professionnel ou encore persister tout au long de la vie chez un sujet à terrain atopique.

L’eczéma, quelle qu’en soit la cause, peut toucher différentes parties de la peau, et associe des plaques rouges à des démangeaisons très intenses. Non contagieuse, elle peut être très stigmatisante, en particulier quand les zones touchées sont visibles ou lorsque la maladie touche un adolescent. Lorsque l’eczéma est lié à un terrain atopique, la maladie se développe dès l’enfance, et peut persister à l’âge adulte. Elle peut aussi être associée à d’autres pathologies d’origine allergique, comme la rhinite allergique, l’asthme ou encore la conjonctivite allergique. La journée nationale de l’eczéma est l’occasion de sensibiliser sur cette pathologie parfois mal connue du grand public.

La journée nationale de l’eczéma 2023, dédiée au fardeau de la maladie

Pour cette année 2023, l’Association Française de l’Eczéma a choisi pour thème de la journée nationale « Eczéma, luttons ensemble contre l’isolement et le découragement ». En effet, cette pathologie cutanée, sans gravité particulière, affecte la vie personnelle, professionnelle et sociale des patients et de leur entourage. Lorsque les enfants sont touchés dès le plus jeune âge, la période de l’adolescence peut être particulièrement difficile. La journée nationale sera marquée par différents événements partout en France, et notamment à Paris, Marseille, Angers et Annecy. Destinée à la fois au grand public, aux patients et à leurs familles, mais aussi aux professionnels de santé, elle sera soutenue par une campagne de communication dans les médias et sur les réseaux sociaux. Les pharmaciens du réseau Pharmagest seront également impliqués.

A Paris, une conférence et trois ateliers pratiques seront animés par des experts de l’eczéma. A Marseille, Annecy et Angers, se tiendront des rencontres et sera organisé un grand jeu de piste « eczéma game » pour visiter la ville en relevant des défis et en partageant des expériences en lien avec l’eczéma. Pour s’inscrire à ces événements, cliquez ici. L’inscription est gratuite, mais obligatoire !

Un événement sur l’eczéma également relayé en région

La journée nationale de l’eczéma sera d’ailleurs suivie dans la région Auvergne Rhône Alpes d’une autre journée dédiée qui aura lieu le 10 juin 2023 à Lyon. L’inscription est là aussi obligatoire sur le site suivant : www.allergolyon.fr.

La journée nationale de l’eczéma répond à plusieurs objectifs. Tout d’abord, informer et sensibiliser largement la population sur une pathologie de plus en plus fréquente. En lien avec les facteurs environnementaux, les spécialistes observent une augmentation nette de l’incidence de l’eczéma du nourrisson depuis quelques années. La journée nationale est également l’occasion de faire le point sur les traitements actuels, sur les soins quotidiens, et sur les avancées de la recherche en particulier sur les nouveaux traitements déjà disponibles ou à venir. Le 3 juin est enfin un temps privilégié pour mettre en lien les patients et les professionnels et pour donner des conseils pour mieux vivre la maladie au quotidien.

Publié le 1 juin 2022 par Alexia F., Docteure en Neurosciences. Mis à jour par Estelle B., Docteur en Pharmacie, le 1 juin 2023.

Sources

Comment les ostéopathes peuvent remettre votre santé sur les rails

Comment les ostéopathes peuvent remettre votre santé sur les rails | Thierry Payet

Vous vous demandez peut-être comment « tubas » et « Ostéopathes » pourraient apparaître dans la même phrase. Mais ayant travaillé comme ostéopathe pendant plus de 25 ans, Robin Kiashek n’est pas étranger à regarder la situation dans son ensemble. Surtout quand il s’agit de la question de la santé.

Dans les cliniques de Robin à Londres, un rendez-vous pouvait être consacré à soigner les maux de dos chroniques d’un patient. Alors que le suivant pourrait le voir aider de longs patients Covid en utilisant la Perrin Technique™.

« Lorsque vous êtes ostéopathe, chaque jour est différent », dit Robin.

Un cas qui montre l’étendue et la profondeur des compétences d’un ostéopathe était le cas du patient X – qui a signalé une amélioration de 40 % une semaine seulement après avoir rendu visite à Robin.

Le problème

Le patient X a été référé à Robin par un neurologue. Ils présentaient des nausées intermittentes et des sentiments de déséquilibre constant. Le patient souffrait également de maux de tête quotidiens.

L’histoire médicale

En plus de douleurs chroniques au bas du dos, le patient X a des antécédents d’acouphènes – une horrible sensation de bourdonnement dans les deux oreilles.

Il y avait une histoire de déséquilibre qui durait plusieurs minutes lors de la natation en eau libre. À tel point que le patient X devait fréquemment lever la tête hors de l’eau pour voir où il allait.

« Il faudrait une journée au patient pour se remettre du sentiment général de malaise et de vertiges », se souvient Robin.

Le diagnostic ?

Robin déclare : « Je pense que le déséquilibre du patient X résulte d’une compression de l’artère vertébrale sous-occipitale. Ce qui peut être exacerbé par l’extension cervicale – comme indiqué avec la natation en eau libre.

« L’irritation de ces nerfs lors de l’extension cervicale peut provoquer la contraction du diaphragme », explique Robin. « Comme l’estomac se trouve au-dessus du diaphragme, toute contraction du diaphragme entraînera une pression excessive sur l’estomac, entraînant une sensation de nausée. »

Le traitement?

Robin s’est concentré sur la libération du désalignement thoracique moyen du patient X, d’où émanent les mouvements actifs cervicaux, en utilisant une technique ostéopathique douce.

Il a évité le traitement direct au cou du patient. Au lieu de cela, il a utilisé l’acupuncture médicale dans la région des trapèzes et dans le déséquilibre pelvien droit.

Robin a également suggéré que le patient X utilise un tuba et un masque lorsqu’il nage, pour éviter l’extension cervicale, et investisse dans un nouvel oreiller.

Les progrès parlent d’eux-mêmes

Juste une semaine plus tard, le patient X a signalé une amélioration subjective générale de 40 %.

« Le déséquilibre du patient X n’était plus constant », dit Robin. « Le patient n’a également ressenti qu’un seul mal de tête. Après avoir acheté un tuba, un masque et un nouvel oreiller, le patient X s’est senti beaucoup mieux.

Si vous souffrez de tout type de problème de santé, que ce soit des maux de tête, des douleurs à l’estomac ou des problèmes de mobilité, n’hésitez pas à appeler Robin ou réservez pour une première consultation.

Comment perfectionner sa posture : 7 points à considérer au quotidien

Comment perfectionner sa posture : 7 points à considérer au quotidien | Thierry Payet

Nous en sommes tous coupables. Que ce soit à la maison, au travail ou dans les loisirs, notre posture est malheureusement souvent négligée.

En 2020 et 2021, nous avons vu la montée des bureaux de fortune grâce aux commandes de «travail à domicile» imposées à travers le pays. Nous avons également constaté une augmentation constante du temps passé sur nos canapés. Conduisant à des impacts néfastes sur notre posture. Et en 2022, nous en payons encore le prix.

« Les douleurs, les douleurs et les douleurs référées peuvent toutes être le résultat d’une mauvaise posture », explique l’ostéopathe Robin Kiashek. « J’ai vu des gens souffrir de microtraumatismes répétés (RSI), de maux de tête, de migraines et même de problèmes au cou et aux épaules. Et, la plupart du temps, c’est à cause de problèmes de posture. Mais cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas les corriger. Tout ce qu’il faut, c’est une prise de conscience. »

Les meilleurs conseils pour améliorer votre posture

  1. Soyez conscient du cou technique

Autrement connu comme la malédiction du 21e siècle de reposer votre menton sur votre poitrine tout en utilisant votre téléphone. Nous ne vous suggérons pas d’abandonner votre smartphone (bien que moins de temps d’écran soit quelque chose que nous pourrions tous faire).

Mais lorsque vous utilisez votre téléphone, assurez-vous que le bas de votre dos est correctement soutenu, asseyez-vous droit lorsque vous tapotez sur le canapé et gardez le menton levé pendant que vous envoyez des SMS.

  1. Préparez votre travail correctement

La douleur au cou est largement associée à des écrans mal positionnés et à regarder vers le bas plutôt que droit devant. Selon l’Institut d’ostéopathie, les muscles tendus du cou et du haut du dos, les articulations raides et les nerfs coincés sont des effets courants de passer trop de temps penché sur les écrans. Si elle n’est pas traitée, cela peut provoquer des douleurs fulgurantes dans les épaules et les mains.

Donc, si vous travaillez à domicile ou dans un bureau :

  • Réglez l’écran de l’ordinateur pour qu’il soit au niveau des yeux
  • Gardez vos pieds à plat sur le sol et essayez de ne pas croiser vos jambes.
  • Envisagez un repose-poignet pour garder vos poignets droits et au même niveau que votre clavier.
  • Utilisez un casque si vous utilisez beaucoup le téléphone, plutôt que de serrer le téléphone entre votre oreille et votre épaule.
  • Faites quelques exercices simples pour le cou tout au long de la journée
  1. Investissez dans un bon matelas

Il a été calculé qu’en moyenne, nous dormons pendant un tiers de notre vie (espérons-le). Il vaut donc la peine de faire des recherches pour trouver un bon matelas.

« Je suggérerais d’investir dans un matelas de soutien et un divan-lit – les lattes ne soutiennent pas votre matelas et encore moins votre dos », dit Robin.

Idéalement, le divan ne devrait pas intégrer de boîtes de rangement car celles-ci diminuent son efficacité.

  1. L’heure du canapé ? Se redresser

Pensez à la forme de votre colonne vertébrale lorsque vous êtes assis et ajustez votre position en conséquence.

Gardez le dos droit et la tête haute. « Cela mettra votre colonne vertébrale dans une position ‘neutre’ qui ne la forcera pas », ajoute Robin.

Vous trouverez peut-être utile de vous asseoir sur une chaise qui vous offre un meilleur soutien pour votre colonne vertébrale plutôt que sur un canapé. Aussi, asseyez-vous les pieds à plat sur le sol et l’ensemble de votre corps tourné vers l’avant, du nez aux orteils.

  1. Prendre une pause

Être assis à votre bureau est très bien pour faire cocher votre liste de choses à faire. Cependant, votre corps n’est pas conçu pour rester assis dans une position pendant de longues périodes.

Reposez-vous en vous levant et en vous promenant pendant quelques minutes, au moins une fois par heure. Peut-être vous procurer un verre d’eau ? De cette façon, lorsque vous revenez à votre bureau, vous pouvez réinitialiser votre posture.

  1. Reconsidérer les sacs à bandoulière/messager

Ils peuvent sembler à la mode, mais le fait de porter de lourdes charges dans des sacs à bandoulière et/ou des sacs de messager peut entraîner un déséquilibre de poids sur votre colonne vertébrale. Robin explique : « Si vous traînez des objets lourds, comme des ordinateurs portables et des livres, optez au minimum pour un sac à dos confortable et assurez-vous d’utiliser les deux bretelles. Mais idéalement, pensez à un sac à dos à roulettes.

  1. Envisagez une assise active ou dynamique

Si vous passez la majeure partie de votre journée à un bureau, nous avons déjà écrit sur les avantages de Assise active ou dynamique.

C’est là que votre position assise vous permet ou vous encourage à bouger, augmente votre stabilité et renforce vos muscles abdominaux. C’est un gagnant-gagnant.

« Il y a beaucoup d’options sur le marché, y compris le ‘Swopper Chaise‘, que j’utilise moi-même », dit Robin.

Si vous souffrez de douleur ou d’inconfort et que vous souhaitez plus d’informations sur la façon dont Robin peut vous aider, ou si vous souhaitez prendre un rendez-vous d’ostéopathie entrer en contact.

ail des ours et colchique

Ail des ours et colchique : une différence | Thierry Payet

Entre 2020 et 2022, deux personnes sont décédées en France des suites d’une intoxication par une plante sauvage mortelle, le colchique. Le colchique peut être facilement confondue avec une plante sauvage comestible et très appréciée des connaisseurs, l’ail des ours. Voici quelques conseils pour partir en cueillette en toute sécurité !

ail des ours et colchique

Attention à la confusion entre l’ail des ours, le poireau sauvage et le colchique

Au printemps, les sous-bois peuvent se couvrir d’une plante très appréciée des connaisseurs pour ses qualités gustatives, l’ail des ours (de son nom latin, Ail des ours). Les amateurs en profitent donc pour aller cueillir ces plantes, qui sont ensuite consommées le plus souvent crues (dans des pestos par exemple), et parfois cuites (comme dans une quiche). Mais cette plante, parfaitement comestiblepeut être confondue avec deux autres plantes :

  • Le poireau sauvage (Allium polyanthum) également comestible ;
  • Le colchique (Colchique d’automne) toxique et potentiellement mortel.

Le colchique est une plante sauvage toxique, dont est extrait un principe actif, la colchicine, utilisée comme médicament de chimiothérapie anticancéreuse. Entre 2020 et 2022, 28 cas d’intoxications entre le colchique et l’ail des ours ont été recensés par les centres antipoison, dont deux cas mortels. Ces intoxications surviennent au printemps, entre mars et mai, et sont rencontrées principalement dans deux régions de France : la région Grand-Est et la région Auvergne-Rhône Alpes.

Une intoxication par le colchique avec des symptômes sévères, parfois mortels

Ces plantes poussent dans le même environnement, et peuvent être ramassées avant leur floraison, ce qui augmente le risque de confusion. Le colchique ne fleurit d’ailleurs qu’à l’automne, tandis que l’ail des ours fleurit au début de l’été. Les symptômes de l’intoxication sont des diarrhées ou des vomissements persistants, prononcés ou prolongés, des troubles hépatiques, voire des problèmes hématologiques graves.

Pour bien différencier le colchique de l’ail des ours, quelques conseils sont importants à suivre :

  • Savoir reconnaître les deux plantes : l’ail des ours a des feuilles plus ou moins brillantes, ovales et pointues, portées par des tiges. Le colchique a des feuilles plus rigides, sans tige. Le bulbe de l’ail des ours est allongé et blanc, alors que celui du colchique est rond et foncé.
  • Vérifier la présence d’une odeur d’ail en froissant chaque feuille ramassée, une par une et pas en brassées. Seul l’ail des ours dégage une odeur d’ail.
  • Ne pas consommer en cas de doute sur la plante ramassée.
  • Cesser de manger la plante si vous ressentez un goût amer ou désagréable.
  • Photographier votre cueillette pour en faciliter l’identification en cas d’intoxication.
  • Contacter un centre antipoison si des symptômes suspects apparaissent dans les heures suivant la consommation de plantes.
  • Appeler le 15 en cas de symptômes sévères ou de détresse vitale.

D’autres confusions entre plantes sauvages comestibles et toxiques !

La confusion entre l’ail des ours et le colchique n’est pas la seule confusion à risque d’intoxication par les plantes. Parmi les autres situations à risque recensées en France, figurent entre autres :

  • La confusion au potager entre des courges amères et des courges comestibles ;
  • La confusion entre l’œnanthe safranée et la carotte sauvage ;
  • La confusion entre des feuilles de datura et des feuilles de tétragone cornue.

La cueillette de plantes sauvages au jardin ou dans la nature n’est donc pas sans risques et il faut savoir reconnaître une plante avant de la ramasser et de la consommer. Même de petites doses de plantes toxiques peuvent entraîner des symptômes sévères voire mortels. En cas de doute, il est préférable de ne pas ramasser ou de ne pas consommer !

Publié le 13 juin 2019 par Alexana A. Mis à jour par Estelle B., Docteur en pharmacie, le 28 avril 2023.

Sources

– Confusion entre colchique et ail des ours : des intoxications parfois mortelles. www.anses.fr. Consulté le 24 avril 2023.
– Plante comestible et plante toxique : gare aux confusions. www.centreantipoisons.be. Consulté le 24 avril 2023.
Usages de psychotropes par les séniors en france

Personnes âgées et médicaments psychotropes | Thierry Payet

La France est depuis longtemps un pays très consommateur de médicaments psychotropes, anxiolytiques, antidépresseurs, antipsychotiques,… Quelle est la situation chez les personnes âgées ? Une récente revue française fait le point sur l’usage de ces médicaments jusqu’au début de l’épidémie de la Covid-19. Des données qui viennent d’être publiées dans la revue scientifique Thérapies.

Usages de psychotropes par les séniors en france

Quelle est la consommation des psychotropes chez les personnes âgées en France ?

Les médicaments psychotropes constituent l’une des classes pharmacologiques les plus prescrites en France. Ils regroupent tous les médicaments qui agissent sur les mécanismes neurobiologiques du cerveau, à savoir :

  • Les anxiolytiquescomme les benzodiazépinesutilisés contre les troubles anxieux ;
  • Les hypnotiquesencore appelés les somnifèresqui luttent contre les troubles du sommeil ;
  • Les antidépresseursindiqués dans la dépression ;
  • Les régulateurs de l’humeur ou normothymiquespar exemple prescrits contre les troubles bipolaires ;
  • Les neuroleptiqueségalement appelés les antipsychotiquesutilisés notamment dans la schizophrénie.

Les médicaments psychotropes les plus prescrits chez les personnes âgées sont les anxiolytiques, les hypnotiques et les antidépresseurs. Leur prescription et leur usage font l’objet de recommandations, compte-tenu des risques particuliers chez les personnes âgées, entre autres le risque d’interactions médicamenteuses (personne âgée polymédicamentée) et le risque de chute (facteur de risque de dépendance).

Une baisse de la consommation de psychotropes, mais la situation reste préoccupante pour les personnes âgées

En 1994, un premier rapport sur l’usage des médicaments psychotropes avait révélé que les personnes âgées avaient un recours important à ces médicaments, en particulier aux anxiolytiques. Les prescriptions d’anxiolytiques étaient alors multipliées par dix par rapport à celles du Royaume-Uni. Dans cette nouvelle revue, les données prises en compte dressent un état de la situation entre 2006 et 2019, c’est-à-dire avant le début de la pandémie de la Covid-19. La tendance générale met en évidence une baisse d’environ 10 % de la consommation de psychotropes par les séniors français. La baisse est même plus importante pour les anxiolytiques, avec une réduction de 30,6 % de la prévalence de la consommation.

Malgré cette apparente bonne nouvelle, la consommation des psychotropes par les personnes âgées reste préoccupante, et supérieure à celle observée dans les autres pays européens. Ainsi, 41 % des femmes et 28 % des hommes de plus de 65 ans avaient recours à au moins un médicament psychotrope au cours de l’année 2013. Si l’usage des antidépresseurs reste élevé (13 % des sujets âgés de 65 à 74 ans et 18 % des sujets âgés de plus de 75 ans en consommaient en 2013), les consommations ont évolué avec un recours croissant aux médicaments de seconde génération. Les médicaments de seconde génération présentent généralement moins d’effets secondaires que les médicaments de première génération.

Une reprise de la consommation de psychotropes avec l’épidémie de la Covid-19 !

Autre fait marquant révélé par cette étude, l’utilisation de médicaments psychotropes est inappropriée dans un grand nombre de cas, supérieure à 30 % par exemple pour les benzodiazépines. Les utilisations inappropriées recouvrent notamment des durées d’utilisation trop longues, l’association de plusieurs médicaments psychotropes ou la prescription de médicaments psychotropes en dehors des indications thérapeutiques des médicaments. Tous ces contextes sont associés à des risques importants pour les personnes âgées.

Depuis quelques années, les autorités de santé publique multiplient les messages d’information et de prévention, tout en encadrant de plus en plus la prescription des médicaments psychotropes. Mais à ce jour, ces mesures se montrent insuffisantes pour réduire de manière importante le recours aux médicaments psychotropes chez les personnes âgées. Et le phénomène ne semble pas s’améliorer, car les dernières données collectées par l’Assurance Maladie depuis le début de l’épidémie de la Covid-19 semblent indiquer une stabilisation voire une hausse de la consommation des psychotropes chez les séniors !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Usage de psychotropes chez les personnes âgées en France. www.sciencedirect.com. Consulté le 21 avril 2023
Névralgie d'Arnold

L’ostéopathie peut-elle prendre en charge la névralgie d’Arnold ? | Thierry Payet

Qui est touché par la névralgie d’Arnold ?

Les causes exactes de la névralgie d’Arnold ne sont pas encore bien comprises mais les causes possibles de cette compression ou de cette irritation peuvent inclure des lésions cervicales, des mouvements répétitifs du cou, des tensions musculaires ou une arthrose cervicale.

L’épidémiologie de la névralgie d’Arnold est difficile à estimer. En effet, il existe un manque de données fiables sur la prévalence de cette affection. Cependant, certaines études ont permis d’évaluer la fréquence de la névralgie d’Arnold dans la population.

La névralgie d’Arnold est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes, avec une prévalence environ deux fois plus élevée chez les femmes. Les femmes sont également plus susceptibles de développer des symptômes sévères et de souffrir plus longtemps de cette affection que les hommes.

La névralgie d’Arnold peut survenir à tout âge, mais elle est plus fréquente chez les personnes âgées de 30 à 60 ans. Il n’y a pas de prédisposition ethnique connue pour la névralgie d’Arnold.

Certaines conditions médicales peuvent augmenter le risque de développer une névralgie d’Arnold. Par exemple, les personnes atteintes de migraines, de céphalées de tension ou de douleurs cervicales chroniques ont un risque plus élevé de développer une névralgie d’Arnold. De même, les personnes qui ont subi une lésion à la tête ou au cou ou qui ont une arthrose cervicale ont également un risque accru de développer une névralgie d’Arnold.

PLFSS 2023, quel impact pour les infirmiers ?

IDEL en quête de reconnaissance de leur pénibilité | Thierry Payet

La réforme des retraites est un sujet d’actualité qui a suscité beaucoup de débats ces dernières années. Tandis que le Sénat discute actuellement du projet de réforme des retraites, les syndicats infirmiers se mobilisent pour obtenir la prise en compte de la pénibilité du métier d’infirmier libéral et un départ à taux plein dès l’âge de 62 ans.

La question de la pénibilité au travail est un enjeu important pour les infirmiers libéraux, qui exercent une profession souvent éprouvante physiquement et mentalement.

JE- Les infirmiers libéraux confrontés à une profession éprouvante

Les VIRER exercent un métier qui peut s’avérer très éprouvant physiquement et mentalement.

Manutention manuelle de charges quotidiennes lourdes, postures pénibles et contraignantes pour effectuer des actes divers, montées et descentes de voitures extrêmement fréquentes. « La profession coche toutes les cases » de la pénibilité, estime Convergence infirmière dans un communiqué.

La question de la pénibilité au travail est un enjeu important pour les infirmiers libérauxqui subissent également des environnements hostiles où ils sont exposés à différents produits chimiques, à des maladies infectieuses, et parfois à un manque d’hygiène chez leurs patients. De plus, ils travaillent seuls dans des conditions parfois difficiles, dans toutes sortes de conditions climatiques, comme la chaleur intense dans des lieux de travail parfois mal ventilés, ou le froid extrême. Ainsi ils doivent faire face à des situations d’urgence, ou encore à des journées chargées.

D’ailleurs, ils travaillent en grande partie à domicilece qui les expose à des risques professionnels spécifiques, tels que des maladies infectieuses, des environnements hostiles ou encore des agressions

Ces contraintes physiques et mentales ont un impact sur la santé physique et mentale des infirmiers libéraux. En effet, de nombreux professionnels souffrent de douleurs musculaires et articulaires, de fatigue chronique ou de burn-out. Il est donc nécessaire de prendre en compte la pénibilité de leur métier pour garantir leur santé et leur sécurité tout au long de leur carrière.
Pour renforcer cette conviction, une étude de la Carpimko datée de novembre 2020, révèle notamment que plus de 99% des infirmiers libéraux ressentent des douleurs ou une fatigue physique « à cause du travail ».

II- La demande de reconnaissance de la pénibilité

Selon des études récentes, environ un tiers des infirmiers libéraux seraient touchés par des douleurs lombaires, des douleurs cervicales ou encore des tendinites. Ainsi que l’espérance de vie moyenne d’un infirmier libéral en France est de 76 ans, tandis que celle d’une infirmière libérale est de 82 ans. Cela représente une différence de trois ans par rapport à la moyenne de pays.

Il est donc primordial que la loi soit modifiée pour permettre aux infirmières et aux infirmiers libéraux de partir à la retraite à taux plein dès l’âge de 62 ansavec la possibilité d’un départ anticipé à partir de 60 ans. Il est essentiel que la solidarité nationale s’exerce envers ces professionnels de la santé qui assurent des soins de qualité à domicile.

Après leur contribution à la société et leur engagement pour leur profession, IDEL ont besoin de garanties quant à leur retraite, pour être sûrs de pouvoir vivre décemment une fois qu’ils ont arrêté leur activité professionnelle. Ils doivent être en mesure de bénéficier d’une retraite juste et équitable, qui garantit leur sécurité tout au long de leur vie.

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.

PLFSS 2023, quel impact pour les infirmiers ?

Maladies cardiovasculaires : une prévention à connaître | Thierry Payet

Les maladies cardiovasculaires ou cardio-neurovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde, la deuxième en France après les cancers. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), elles sont la première cause de mortalité chez les femmes et la deuxième chez les hommes.

C’est pourquoi, en matière de santé publique, l’État s’est fixé comme priorité d’assurer la préservation de la santé physique des français. Mais également de réduire le risque d’être atteint d’une maladie chronique. Cet objectif est d’autant plus vrai dans le cadre professionnel. En effet, la loi oblige les employeurs à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la santé physique et mentale de leurs employés, conformément à l’article L. 4121-1 du Code du travail.

Le nombre croissant de maladies chroniques chez les salariés soulève la question de la maintenabilité de l’emploi et du retour au travail après une période d’arrêt. Des actions de prévention existent pour préserver la santé physique des salariés.

I- Cinq facteurs de risque qui menacent votre santé cardiovasculaire :

Les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires sont nombreux. Les plus courants sont :

  1. L’hypertension artérielle : une pression artérielle élevée qui peut endommager les parois des vaisseaux sanguins et augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
  2. Le diabète : une maladie qui peut endommager les vaisseaux sanguins et augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
  3. L’obésité : Une alimentation riche en gras saturés, en sel et en sucre peut favoriser l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et le surpoids, en augmentant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires.
  4. Le tabagisme : l’un des principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires car il endommage les parois des vaisseaux sanguins et augmente la pression artérielle.
  5. Le manque d’exercice physique et le stress.

II- Les avantages du dépistage des maladies cardiovasculaires

Le dépistage des maladies cardiovasculaires permet une détection précoce qui contribue grandement à la prévention et à la prise en charge précoce de ces maladies.

Les tests de dépistagetels que les examens de la tension artérielle, les tests sanguins et les électrocardiogrammes, peuvent aider à identifier les facteurs de risque et les symptômes précoces des maladies cardiovasculaires. Cela mène à aider les personnes à changer leur style de vie pour réduire les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, tels que le diabète, l’hypertension et l’alimentation malsaine.
En plus, certaines maladies métaboliques sont héréditaires et peuvent être générationnelles transmises. Par exemple chez les nouveau-nés ou les enfants, ce qui permet de prendre des mesures pour prévenir la transmission de la maladie aux générations suivantes.

C’est pourquoi la détection précoce des maladies cardiovasculaires permet de mettre en place un plan de traitement préventif qui peut aider à maintenir la santé cardiovasculaire des personnes.

III- De bonnes habitudes alimentaires pour réduire son risque métabolique :

Une alimentation saine et équilibrée peut aider à réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Voici quelques bonnes habitudes alimentaires à adopter pour protéger votre cœur :

  1. Consommez des fruits et légumes : Les fruits et légumes sont riches en fibres, en vitamines, en minéraux et en antioxydants, qui sont bénéfiques pour la santé cardiaque. Il est recommandé de manger au moins 5 portions de fruits et légumes par jour.
  2. Choisissez des aliments riches en fibres : Les aliments riches en fibres, tels que les grains entiers, les légumineuses et les noix, peuvent aider à réduire le taux de cholestérol et à maintenir un poids santé.

Réduisez la consommation de gras saturés et de gras trans : Les gras saturés et les gras trans sont associés à un risque accru de maladies cardiovasculaires.

IV- Comment améliorer la santé et le bien-être des patients par le soin et la prévention ?

Médicalib accompagne les entreprises en organisant des campagnes de prévention adaptées aux besoins de chacun. Notamment des campagnes de dépistage des maladies métaboliques afin de donner une tendance de risque au diabète et à l’hypertension artérielle. Mais également des campagnes de vaccination contre la grippe, des recherches de pesticides dans le corps, des bilans complets…).

Le but est de maintenir les salariés en bonne santé, de les protéger contre le développement de formes graves de maladie, d’améliorer leur qualité de vie au travail et de limiter l’absentéisme.

Ces campagnes comprennent les éléments suivants :

  1. Information et communication sur les maladies dépistées
  2. Intervention sur site d’un(e) infirmier(e) Medicalib
  3. Acte de dépistage, ou de vaccination des salariés sur le lieu de travail
  4. Remise des résultats avec des recommandations (pour les campagnes de dépistages)

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Une bonne nuit de sommeil

Une bonne nuit de sommeil – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Une bonne nuit de sommeil

Une bonne nuit de sommeil

Obtenir une bonne nuit de sommeil est extrêmement important pour votre santé globale. C’est une période de temps où le corps se restaure physiquement et où l’organisation se produit dans notre cerveau. La recherche a montré que la capacité d’une personne à se concentrer, à utiliser sa pensée créative, à prendre des décisions judicieuses et à former des souvenirs peut être affectée négativement par un mauvais sommeil.

Alors, que pouvez-vous faire pour améliorer la qualité de votre sommeil ?

  • Créer un horaire de sommeil régulier – Si vous suivez un schéma sain (les adultes devraient viser 7 à 9 heures par nuit), votre corps développera un cycle veille-sommeil équilibré
  • Détendez-vous juste avant de dormir – Évitez les activités mentalement stimulantes, les exercices et les écrans. Cela inclut la caféine, qui peut rester dans le corps jusqu’à 24 heures ! Si vous avez des difficultés à dormir, limitez votre consommation d’aliments et de boissons contenant de la caféine comme le thé, le café, le cola et le chocolat
  • Ne vous couchez pas l’estomac plein ou vide – Mangez quelques heures avant de vous coucher et laissez vos aliments digérer.
  • Gardez les choses distrayantes hors de la chambre comme les lumières et le bruit – si vous ne pouvez pas contrôler ces choses, vous pouvez essayer de dormir avec des bouchons d’oreille ou un masque pour les yeux
  • Essayez d’en obtenir exercice régulier pendant la journée – Exercez votre énergie et faites bouger le corps, mais pas trop près de l’heure du coucher, car votre corps a besoin de temps pour se détendre
  • Investissez dans un matelas confortable – Un mauvais matelas peut provoquer une gêne et une nuit de sommeil agitée ; il vous prédispose également à d’autres problèmes de santé tels que les maux de dos
  • Gardez la pièce à une température confortable – Selon Sleep Hub, une température entre 16 et 24 degrés Celsius est optimale
  • Gardez la chambre propre et rangéecela aidera à créer un espace dans lequel vous vous sentirez calme et détendu
  • Aller au lit propre – c’est-à-dire prendre une douche, se brosser les dents, mettre des vêtements de nuit propres
  • Évitez les drogues – Les cigarettes sont un stimulant qui fait augmenter votre fréquence cardiaque, l’alcool agit comme un dépresseur, vous laissant une sensation de fraîcheur le matin et les somnifères doivent être discutés avec un professionnel de la santé avant utilisation, car ils pourraient causer plus de mal que de bien dans certains cas .

En tant qu’ostéopathe, je comprends que beaucoup d’entre vous peuvent trouver le sommeil inconfortable en raison de douleurs ou de blessures, cela peut être frustrant et épuisant à long terme. Si tel est le cas pour vous ou quelqu’un que vous connaissez, je vous recommande fortement de discuter avec nous ici à la clinique ostéopathique East Gippsland. Très souvent, nous pouvons vous aider à réduire la douleur et l’inconfort, soit avec un traitement pratique, soit avec des conseils sur la façon d’améliorer votre posture de sommeil afin que vous puissiez passer une bonne nuit de sommeil.

References
Better Health Channel. (2020). Sleep hygiene. https://www.betterhealth.vic.gov.au/health/conditionsandtreatments/sleep-hygiene
Cunnington, D. (2016). Sleeping in the Heat. SleepHub. https://sleephub.com.au/sleeping-in-the-heat/
Healthdirect. (2020). Sleep. https://www.healthdirect.gov.au/sleep
Sleep Health Foundation. (2019). Memory, Thinking and Sleep. https://www.sleephealthfoundation.org.au/memory-thinking-and-sleep.html
Sleep Health Foundation. (2020). General Sleep Info. https://www.sleephealthfoundation.org.au/component/tags/tag/general-sleep-info.html

L'ostéopathie est-elle remboursée ?

L’ostéopathie est-elle remboursée ? | Thierry Payet

Pourquoi l’ostéopathie n’est-elle pas remboursée ?

En premier lieu, l’ostéopathie, bien que réglementé, n’est pas une profession de santé.

En effet, Les « professions de santé » sont décrites du code de la santé publique (CSP) et séparées en plusieurs catégories :

  • Les professions médicales sont décrites dans le livre 1 du CSP
  • Dedans on y retrouve notamment les médecins, chirurgiens-dentistes et sages femmes)
  • Les auxiliaires médicaux dans le livre 3 du CSP
  • Dedans on y retrouve les infirmiers, les masseurs kinésithérapeutes, les pédicures-podologues, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes, orthoptistes, manipulateur d’électroradiologie médicale, audioprothésiste, opticien-lunetier, de prothésiste, orthoprothésiste pour l’appareillage des personnes en situation de handicap et la profession de diététicien (liste à laquelle on peut rajouter la profession de conseiller en génétique).

De ce fait, on décrit souvent l’ostéopathie comme une profession de LA santé.

Nuance certes mais qui a son importance au niveau législatif…

Dans un second point on peut noter une étude réalisée en 2019 par le Registre des Ostéopathes Français en partenariat avec le cabinet Asteres études & conseil et CBF assurances.

Cette étude se concentre sur les lombalgies (douleurs lombaires) et cervicalgies (douleurs cervicales) et évalue l’impact économique des soins ostéopathiques en complément de la médecine pour les entreprises, l’assurance maladie, les patients et les complémentaire santé.

On note qu’en France 2,57 millions de personnes souffrent de lombalgie et 847 000 personne souffrant de cervicalgie.

Parmi cette population 6% des personnes se rendent chez un.e ostéopathe en complément de la médecine.

Le rapport conclue que le non-remboursement de l’ostéopathie par l’assurance maladie fait :

  • Economiser aux entreprises 51 millions d’euros par an (moins d’arrêts de travail)
  • Economiser 29 millions à l’assurance maladie
  • Entraine un déficit pour les patient.es et les complémentaire santé de 13 millions d’euros

Et si l’ostéopathie était remboursée ?

Partons ensemble dans un monde hypothétique où l’ostéopathie serait remboursée par l’assurance maladie !

Si on utilise les chiffres du rapport ci-dessus on peut estimer que pour l’assurance maladie, le remboursement entrainerait un coût non négligeable (au minimum 13 millions d’euros)

Pour que l’ostéopathie soit remboursée il est a supposé que cette dernière doivent rentrer dans le livre I ou 3 (ou la création d’un nouveau) du code de la santé publique.

Une entrée dans le livre 3 entrainerais un changement dans le fonctionnement des consultations car ces dernières pourraient devenir soumise à prescription médicale.

Une entrée dans le livre 1 positionnerais les ostéopathes aux côtés des médecins, chirurgiens-dentistes et sage-femme ce qui paraît peu réalisable étant donné la différence du niveau d’étude.

Il semble donc qu’un changement des études ostéopathiques sembles une piste pour s’intégrer dans ce processus (universitarisation ou niveau supérieur d’étude par exemple)

D’un autre côté, il est probable que le montant du remboursement des séances ostéopathiques ne soit pas identique au prix actuel (généralement aux alentours de 55-60€).

Supposons que ce montant soit de 30€ (comme cela est le cas des psychologues conventionnés) il est évidement que de nombreux praticiens auront une baisse importante de revenus avec probablement une stratégie d’adaptation :

  • Des séances plus courtes
  • Des praticiens moins disponibles (mentalement et physiquement) pour leurs patient.es
  • Une qualité de soin diminuée

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Faudrait-il que l’ostéopathie soit remboursée par l’assurance maladie ?

Donnez nous votre avis et vos arguments en commentaire !

Belle journée :D,

Marc de cyclostéo