L’ostéopathie est une forme de traitement holistique qui vise à identifier et traiter les causes des plaintes. Les techniques manuelles libèrent les tensions, améliorent la mobilité et augmentent le bien-être. L’ostéopathie traite les gens comme une unité du corps, de l’esprit et de l’âme et vise non seulement à soulager les symptômes, mais aussi à avoir un effet préventif. Les plaintes courantes telles que les maux de dos et les maux de tête peuvent être soulagées efficacement grâce à des traitements ostéopathiques. Le choix d’un ostéopathe qualifié est crucial pour la réussite du traitement.
Comment mieux accompagner les patients atteints de cancer ? Comment faire face à la complexité des soins oncologiques et du suivi des patients ?
Afin de répondre à une évolution visant à renforcer la prise en charge et le bien-être des patients présentant un cancer, l’émergence du premier Label IDEL en cancérologie marque un tournant décisif.
Quelles perspectives offre cette initiative ? Dans quelle mesure façonne-t-elle l’avenir des soins en cancérologie ?
Medicalib vous en dit plus à ce sujet.
I- Cancérologie : besoin d’innovation
En cancérologie, l’innovation est essentielle pour améliorer la qualité des soins et être en mesure de répondre aux besoins des patients.
En effet, face à l’incidence croissante des cancers dans le monde, les professionnels de santé se trouvent confrontés à des défis majeurs : diagnostic précoce, traitements personnalisé, et accompagnement spécialisé des patients. Comment alors développer des stratégies efficaces en oncologie pour relever ces défis ?
Le secteur de la cancérologie a connu de profonds bouleversements technologiques, scientifiques, thérapeutiques et organisationnels. Ainsi, avec l’intégration de technologies de pointe, comme l’intelligence artificielle et la médecine de précision, de nouvelles perspectives s’ouvrent pour une prise en charge plus ciblée et plus efficace des patients. Par ailleurs, la formation continue des infirmiers permet de les tenir informés des avancées en matière de traitement des cancers. Une approche de plus en plus holistique est proposée, permettant d’aborder tant les soins que la prévention, la rééducation, la réadaptation que l’accompagnement psychologique des patients et de leurs familles.
II- Label IDEL en cancérologie : de quoi s’agit-il ?
Ce label en cancérologie représente une avancée majeure dans le domaine des soins oncologiques. C’est en effet une manière innovante de renforcer la qualité de la prise en charge des patients atteints de cancer. Centrée sur le patient, cette nouvelle approche permet d’assurer les patients d’une prise en charge adaptée à leurs besoins spécifiques et, conforme aux meilleures pratiques médicale.
Aujourd’hui où :
les parcours de soins sont plus complexes,
la prise en charge est pluridisciplinaire,
les soins doivent être coordonnés entre la ville et l’hôpital
des traitements de pointe sont proposés, la nécessité de « labelliser les IDEL intervenant auprès de patients atteints de cancer et de les fédérer au sein d’une communauté de pratiques digitalisée » apparaissait incontournable.
Grâce à ce label, établissements comme professionnels de santé libéraux peuvent donc se démarquer et faire valoir un engagement particulier à assurer des soins de la plus haute qualité à leurs patients (qualité des traitements proposés, approche holistique et empathique…)
Qualifications
Diplôme en soins infirmiers
Formation complémentaire éventuelle en gestion des soins
Connaissance approfondie des protocoles de soins, des règlementations sanitaires ainsi que des pratiques éthiques
Compétences
Capacité à communiquer tant avec les équipes de soins qu’avec les patients et leur entourage proche
Aptitudes en gestion et prise de décision
Capacité à travailler sous pression
Appétence relative aux avancées technologiques et aux évolutions des pratiques de soins
III- Label IDEL en cancérologie : avantages
UN – Avantages pour les patients
Prise en charge centrée sur les besoins individuels de chaque patient
Approche personnalisée du traitement du cancer
Accès à des soins infirmiers spécialisés, intégrant les dernières avancées en matière de traitement oncologique et de soutien psychosocial.
Amélioration globale de la qualité des soins en oncologie
B- Avantages pour les infirmières
Reconnaissance de l’excellence et de l’engagement envers des soins de haute qualité
Encouragement à une amélioration continue des compétences et des connaissances
Valorisation du statut infirmier : mise en avant de l’importance de cette spécialité dans le parcours de soins des patients atteints de cancer, de leur rôle clé et de leur expertise
Meilleure coordination des soins
Plus grande satisfaction des patients comme des soignants
jeV- Label IDEL en cancérologie : perspectives
Le label IDEL en cancérologie permet d’affirmer et de renforcer un positionnement en faveur d’une prise en charge globale et optimale du patient. Ce label permet de confirmer au niveau national et international le choix d’apporter des soins toujours plus qualitatifs et individualisés. Ceci, en coordination avec les différents professionnels intervenants auprès du patient.
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D’après la Haute Autorité de Santéentre 15 et 25 % des sujets diabétiques présenteront un ulcère du pied diabétique au cours de leur vie. Chaque année en France, environ 10 000 amputations sont réalisées à la suite de complications du pied diabétique. La Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) vient de publier ses dernières recommandations relatives à la prise en charge des infections du pied diabétique. Eclairage.
Diabètes sucrés et pied diabétique
Qu’est-ce que le pied diabétique ? Quel est le rapport entre le diabète et le pied ? Les diabètes sucrés chroniques, qu’il s’agisse du diabète de type 1 ou du diabète de type 2 , exposent les patients à de multiples complications. L’élévation anormale et répétée du taux sanguin de glucose, l’hyperglycémie, est responsable d’atteintes neurologiques et vasculairesprogressivement irréversibles. Le pied n’échappe pas à ces atteintes et les patients diabétiques présentent simultanément au niveau des pieds une perte de sensibilité (ils sentent moins la douleur) et une circulation sanguine altérée (le sang circule moins bien dans le pied).
De ces mécanismes, découlent différentes complications du pied diabétique :
Les infections du pied diabétique: souvent bénignes au départ, elles peuvent évoluer vers des infections plus sévères chez le sujet diabétique ;
Le mal perforant plantaire qui associe la formation de corne au niveau des points d’appui du pied, des hématomes en profondeur et des ulcérations de la peau.
Chez le sujet diabétique, les plaies et infections du pied peuvent s’étendre rapidement et peinent à cicatriser. Le diagnostic rapide et un traitement adapté, souvent long, est nécessaire pour prévenir le recours à l’amputationqui reste malheureusement encore d’actualité dans un certain nombre de cas.
De nouvelles recommandations de la SPILF
Régulièrement, les sociétés savantes formulent des recommandations pour diagnostiquer et traiter les plaies et infections du pied diabétique, avec l’objectif de limiter le recours à l’amputation. Les recommandations proposées en cette fin d’année 2023 par la SPILF viennent actualiser leurs précédentes recommandations datant de 2006. Elles définissent les modalités pour :
La prise en charge des infections du pied diabétique;
Le diagnostic microbiologique en fonction du stade de la blessure ;
Les schémas de traitement antibiotique: traitement de première intention et de seconde intention, les posologies et le passage à la voie orale ;
Le recours à des antibiothérapies courtes dans certains contextes définis.
Ces recommandations permettent à tous les professionnels de santé accompagnant des sujets diabétiques de prendre en charge de manière optimale les plaies du pied diabétique. Ces patients peuvent également être suivis dans des centres de référence en plaies et cicatrisationqui existent dans différentes régions françaises. Orientés par leur médecin traitant ou leur diabétologue, les patients bénéficient dans ces centres d’une équipe spécialisée dans la prise en charge des plaies, notamment du pied diabétique.
Prendre soin de ses pieds pour prévenir le pied diabétique
Le pied diabétique et ses complications ne sont pas une fatalité pour les sujets diabétiques. Tout au long de la vie avec le diabète, prendre soin de ses pieds et les faire surveiller régulièrement par des professionnels peuvent permettre de limiter les risques. Voici quelques réflexes à adopter :
Adopter une bonne hygiène des pieds, des orteils et des ongles : éviter la macération, porter des chaussettes en coton et les changer régulièrement, bien sécher les pieds après la douche, traiter les mycoses cutanées ;
Contrôler et surveiller l’état de ses pieds : si vous n’êtes pas en mesure de le faire, demandez à un proche. Et chaque année, pensez à prendre rendez-vous chez un podologue pour un contrôle plus approfondi ;
Soigner de manière adaptée toute blessure : frottement, plaie, égratignure, …. Consultez au moindre doute ;
Eviter d’utiliser certaines techniques ou ustensiles d’hygiène ou de confort, comme certains coupe-ongles ou des bouillottes. Une simple blessure en se coupant les ongles des pieds peut évoluer en infection du pied diabétique ;
Ne pas marcher pieds nus et choisir des chaussures adaptées à votre morphologie, vos conditions de marche et l’état de santé de vos pieds ;
Et bien sûr contrôler votre diabète : l’équilibre glycémique reste la meilleure arme contre les complications du diabète.
Estelle B., Docteur en Pharmacie
Sources
– Recommandations de pratique clinique pour la prise en charge des maladies infectieuses liées à l’infection du pied diabétique (IFD) www.sciencedirect.com. Consulté le 18 décembre 2023. – Le pied diabétique et ses infections. www.federationdesdiabetiques.org. Consulté le 18 décembre 2023.
Auparavant très utilisés dans le traitement de certaines infections bactériennes, notamment urinaires, les fluoroquinolones sont de moins en moins prescrite s. Les prescriptions en médecine de ville ont été réduites de près de 60 % en 10 ans. En cause, leurs effets secondaires parfois importants. Explications.
Fluoroquinolones, des antibiotiques aux effets secondaires majeurs
Les fluoroquinolones constituent une classe d’antibiotiques très utiles pour le traitement de certaines infections bactériennes. Elles sont notamment utilisées pour traiter des infections urinaires, mais aussi des otites. Actuellement, sept fluoroquinolones sont disponibles en Francesous forme orale ou injectables :
La ciprofloxacine ;
La lévofloxacine ;
L’ofloxacine ;
Norfloxacine ;
La moxifloxacine ;
Loméfloxacine ;
La délafloxacine.
Si leur efficacité n’est plus à démontrer, ces antibiotiques présentent parallèlement des effets secondaires, parfois graves :
Une photosensibilisation (une sensibilité au soleil liée à la prise de l’antibiotique) ;
Des troubles neuropsychiatriques: insomnie, fatigue, dépression, troubles de la mémoire, troubles sensoriels (vue, ouïe, odorat, goût) ;
Des neuropathies périphériques (des atteintes des nerfs périphériques) : troubles sensitifs et/ou moteurs touchant surtout les extrémités des membres inférieurs) ;
Des troubles musculosquelettiques (douleurs et gonflements des articulations, inflammation voire rupture de tendon, comme le tendon d’Achille, douleurs et/ou faiblesse musculaires.
Des antibiotiques réservés à certaines infections
Ces dernières années, les données de pharmacovigilance ont montré que ces effets secondaires pouvaient perdurer dans le temps, devenir invalidants et parfois irréversibles. Ils peuvent apparaître au cours du traitement, mais aussi plusieurs mois après la prise d’une fluoroquinolone. Ils peuvent également être liés à des traitements antibiotiques successifs. Face à ces effets secondaires majeurs, l’agence européenne du médicament a réévalué le rapport bénéfice / risque des fluoroquinolones en 2018 et 2019. Suite à ces travaux, les autorités de santé publique ont restreint les indications thérapeutiques de ces antibiotiques et actualiser leur profil de sécurité d’emploi.
Parallèlement, des analyses complémentaires ont été effectuées suite à l’observation d’effets secondaires cardiaques très rares, mais graves. Compte-tenu de la gravité potentielle des effets secondaires, les fluoroquinolones ne doivent être prescrites que dans un nombre limité de contextes, et seulement lorsqu’il n’existe pas d’autre antibiotique efficace contre l’infection à traiter. A chaque fois, le médecin doit évaluer les bénéfices et les risques de la prescription d’une fluoroquinolone. Certains patients sont notamment plus exposés aux risques d’effets secondaires :
Les personnes âgées ;
Les sujets atteints d’insuffisance rénale ;
Les patients transplantés ;
Les patients suivant un traitement par des corticoïdes.
Informer les patients des risques et des signes à surveiller
Les patients doivent être informés précisément des risques liés à la prise d’une fluoroquinolone et des signes à surveiller tout au long du traitement : gonflement ou douleur articulaire, douleur musculaire, tendinite, troubles sensoriels, difficulté à respirer, etc. Au moindre signe suspect, les patients doivent demander sans délai l’avis d’un professionnel de santé. Dans certains cas, une prise en charge médicale en urgence est nécessaire.
Malgré ces effets secondaires majeurs, les fluoroquinolones restent des antibiotiques indispensables pour traiter certaines infections bactériennes, parfois graves voire mortelles. En revanche, ils ne doivent pas être prescrits dans les cas suivants :
Une infection bactérienne non sévère ou qui guérit spontanément ;
La prévention de la turista, la diarrhée du voyageur ;
La prévention des infections urinaires basses récidivantes ;
Les infections non bactériennes, comme la prostatite non bactérienne ;
Des infections modérées à sévères sauf lorsque les autres antibiotiques sont inadaptés : cystite non compliquée, exacerbation aiguë d’une BPCO (BronchoPneumopathie Chronique Obstructive), sinusite ou otite moyenne aiguë.
Les fluoroquinolones ne peuvent également pas être prescrites chez des patients ayant déjà présenté des effets secondaires lors d’une prise antérieure de ces antibiotiques.
Rédigé par Estelle B., Docteur en Pharmacie le 3 septembre 2028 et mis à jour le 29 décembre 2023.
Sources
– Fluoroquinolones. www.conseil-national.medecin.fr. Consulté le 15 décembre 2023 – Fluoroquinolones. ANSM. ansm.sante.fr. Consulté le 15 décembre 2023. – Antibiotiques de la famille des fluoroquinolones administrés par voie systémique ou inhalée : rappel des restrictions d’utilisation. ansm.sante.fr. Consulté le 15 décembre 2023.
Touchant principalement les adolescents, mais pas uniquement, l’acné est un problème de peau fréquent qui peut se manifester sous différentes formes, allant de légères à sévères. Caractérisée par des éruptions de boutons sur des zones telles que le visage, le cou, le thorax, et parfois le dos, elle soulève de nombreuses questions.
Dans cet article, nous aborderons les causes hormonales de l’acné, explorons les options de traitements disponibles, ainsi que des conseils pratiques.
JE- Qu’est-ce que l’Acné ?
L’acné, une affection cutanée fréquente, se caractérise par des boutons, points noirs et kystes, apparaissant surtout sur le visage, le dos et la poitrine.
Elle résulte d’une combinaison de plusieurs éléments, incluant la surproduction de sébum et le blocage des pores. Par ailleurs, la prolifération de bactéries et les fluctuations hormonales jouent également un rôle important.
L’acné débute généralement à la puberté principalement sous l’influence des hormones sexuelles. Elle est la maladie de la peau qui a les répercussions psychologiques les plus importantes chez les patients. Elle interfère alors dans la relation avec les autres.
Les femmes adultes peuvent également développer de l’acné, souvent avant leurs règles ou au début d’un traitement contraceptif oral. Ce phénomène peut aussi se manifester pendant la grossesse ou autour de la ménopause.
II- Causes et Facteurs de Risque
Les causes de l’acné sont multiples et varient d’une personne à l’autre.
La génétique joue un rôle dans l’acné. Il existe en effet des formes familiales, donc s’il y a un antécédent familial d’acné, il y a plus de risque d’avoir de l’acné. Les facteurs hormonaux, en particulier pendant l’adolescence, la grossesse, ou certaines périodes du cycle menstruel, jouent un rôle significatif.
En outre, le stress, certains médicaments, l’alimentation et l’usage de produits cosmétiques inappropriés peuvent aussi favoriser l’apparition de l’acné.
III- Traitement et prévention
Il est essentiel de consulter un professionnel de santé, tel qu’un médecin généraliste ou un dermatologue, spécialisé dans les soins de la peau. L’acné, étant une affection chronique, nécessite souvent des traitements prolongés, pouvant s’étendre sur plusieurs mois ou années. Les médecins peuvent recommander différents traitements pour l’acné. Ces options varient entre traitements locaux, oraux, ou une combinaison des deux.
Des options comme le traitement au laser peuvent aussi être suggérées par le dermatologue.
Les traitements contre l’acné peuvent parfois fragiliser la peau, provoquant sécheresse, rougeurs et inconfort. Pour atténuer ces effets secondaires, des produits dermo- cosmétiques anti-acné, comme des crèmes, lotions ou sticks correcteurs, peuvent être prescrits.
Il faut de la patience et suivre attentivement les prescriptions médicales pour traiter l’acné et minimiser les cicatrices.
IV- L’impact psychologique de l’acné
Estime de soi et image corporelle : L’acné, peut entraîner une diminution de l’estime de soi et une image corporelle négative.
Anxiété et stress : la présence d’acné peut provoquer de l’anxiété et du stress. En particulier en raison de la peur du jugement ou de la stigmatisation sociale.
Dépression : l’acné peut contribuer à des sentiments de tristesse ou de désespoir prolongés, voire à une dépression clinique. Cette situation est particulièrement grave et nécessite une attention médicale immédiate.
Comportement d’évitement : La gêne ou la honte liée à l’apparence peut conduire à des comportements d’évitement : le refus de participer à certaines activités sociales ou même le désir d’éviter de se regarder dans un miroir.
l’impact psychologique de l’acné ne doit pas être négligé. Une approche globale, traitant à la fois les aspects physiques et mentaux, est essentielle pour une gestion efficace de cette condition.
V- Les principaux conseils de base contre l’acné
Conseil de base
Pourquoi ?
Ne pas utiliser de savons dégraissants, type savon de Marseille
Ils stimulent la sécrétion de sébum et favorise l’apparition ou l’aggravation de l’acné.
Pas de lavages draconiens ou trop fréquents
Un lavage quotidien avec un gel nettoyant spécifique ou un pain dermatologique est largement suffisant
Ne pas appliquer trop souvent d’antiseptiques
Un déséquilibre de la flore bactérienne cutanée favorisera le développement des bactéries pathogènes. De plus, un contact fréquent avec certains produits peut entraîner un eczéma.
Ne pas « tripoter » ses boutons
Il y a un risque de surinfection bactérienne et un bouton éclaté laissera la place à un beau « trou » en guise de cicatrice.
Attention aux maquillages !
Certains favorisent parfois la formation des boutons et points noirs. Se maquiller avec des produits adaptés et portant la mention « non-comédogène ».
Ne pas copier le traitement d’un(e) ami(e)
Chaque type d’acné a son traitement et ceux-ci ne sont pas dénués de risque.
Eviter le soleil
Ne pas s’exposer au soleil sans protection solaire adaptée car le soleil est un faux ami de l’acné : il fait disparaître l’acné le temps de l’exposition mais entraine un rebond des boutons une fois l’exposition solaire terminée.
Roaccutane : Attention à la grossesse !
Ce médicament est dit tératogène : il peut provoquer des anomalies ou des déformations du fœtus. Sa prise nécessite donc une contraception efficace.
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En tant qu’ostéopathe expérimenté à Hambourg, j’ai souvent observé des athlètes et des passionnés de fitness venir dans mon cabinet avec différents types de blessures. Les blessures sportives sont malheureusement un problème courant, mais la bonne nouvelle est que l’ostéopathie est une méthode extrêmement efficace pour traiter les blessures sportives et peut aider à prévenir de futures blessures.
Si le tabagisme des adolescents a fortement diminué en France ces dernières années, les produits dérivés du tabac se multiplient et attirent de plus en plus de jeunes. Un phénomène qui inquiète les pouvoirs publics et les associations de lutte contre le tabac. Explications.
Cigarette ou produits dérivés du tabac
Depuis 2019, le tabagisme des adolescents a nettement chuté passant de 25 à 15 % en 2022. Mais parallèlement, les jeunes se sont tournés vers des produits dérivés du tabac. Initialement représentés par la cigarette électronique, les produits dérivés du tabac ont vu leur gamme s’élargir au fil des années et se destiner particulièrement aux jeunes :
Ils soufflentdes cigarettes électroniques jetables aromatisées ;
Les perles de nicotine;
Les sachets de nicotine;
Rire à priserun sachet contenant une poudre de tabac, à sucer ou à chiquer.
Ces produits dérivés du tabac sont souvent très appréciés des jeunes, mais ils constituent également une première étape vers le tabagisme. De plus, certains de ces dérivés se révèlent plus dangereux pour la santé que la cigarette. Face à cette situation, les associations de lutte contre le tabac s’inquiètent. D’après l’Alliance contre le tabac, 15 % des adolescents français ont déjà utilisé la puff. Dans les prochaines semaines, une proposition de loi doit être présentée à l’Assemblée Nationale pour interdire les puffs.
Un essor des produits dérivés du tabac chez les jeunes
Les chiffres démontrent que les produits dérivés du tabac constituent souvent une étape préliminaire au tabagisme des jeunes. Alors que le tabagisme des jeunes a reculé depuis quelques années, 47 % des adolescents effectuent leur première consommation de nicotine en utilisant une puff. Pour les associations, il est urgent d’interdire la puff pour protéger les jeunes des dangers du tabac. Parmi les jeunes qui ont déjà utilisé une puff, un sur 4 s’est déjà tourné vers la cigarette ou un autre produit dérivé du tabac.
L’accessibilité de ces produits constitue un enjeu pour les acteurs de la lutte contre le tabagisme. La majorité des jeunes déclare qu’il est facile de se procurer des puffs, en les achetant directement dans un bureau de tabac, en sollicitant un membre de son entourage, en utilisant les réseaux sociaux ou internet. Un tiers des adolescents pensent même que les puffs peuvent être vendues directement aux mineurs. Pourtant, ces produits dérivés du tabac sont soumis à la même législation que les cigarettes électroniques et les autres produits du vapotage et leur vente est donc interdite aux mineurs.
Vers des restrictions… ou même une interdiction !
Le côté ludique et les différents arômes proposés dans les puffs suscitent l’intérêt des jeunes. Et les autres produits dérivés du tabac ne sont pas en reste. 21 % des jeunes de 13 à 16 ans ont déjà entendu parler des perles de nicotine, 19 % des sachets de nicotine et 18 % du snus. Environ 1 jeune sur 10 a déjà expérimenté l’un de ces produits, y compris le snus, qui est pourtant interdit en France depuis 1992. En effet, le snus est trois fois plus dosé en nicotine qu’une cigarette et il est plus agressif, car il entre directement en contact avec les muqueuses buccales.
D’une manière générale, les chiffres révèlent que les adolescents les plus consommateurs de ces produits sont ceux dont au moins l’un des parents consomme ces produits. L’environnement familial est donc aussi déterminant que l’environnement amical. Pour les associations, il devient urgent de légiférer et d’interdire ces produits dérivés du tabac pour protéger la santé des jeunes. Au Danemark, le ministre de la santé a annoncé ces derniers jours de nouvelles mesures pour limiter l’accès des jeunes à ces produits, des restrictions de commercialisation des sachets de nicotine et un doublement des taxes sur les produits dérivés du tabac !
Estelle B., Docteur en Pharmacie
Sources
– 15 % DES ADOS ONT DÉJÀ UTILISÉ LA PUFF. L’URGENCE DE VOTER L’INTERDICTION DE LA CIGARETTE ÉLECTRONIQUE JETABLE.alliancecontreletabac.org. Consulté le 20 novembre 2023. – Le Danemark interdit les arômes et double les taxes sur les sachets de nicotine. www.générationsanstabac.org. Consulté le 20 novembre 2023.
Dès 50 ans, hommes et femmes se retrouvent confrontés aux premières conséquences du vieillissement, parmi lesquelles la sarcopénie. La sarcopénie se définit comme une perte significative de la masse et de la force musculaire. Ce processus est considéré comme irréversible. Mais une entreprise française de biotechnologie développe le tout premier traitement contre la sarcopénie. Découverte.
Qu’est-ce que la sarcopénie ?
sarcopénie correspond à la baisse significative de la masse et de la force musculaire associé au vieillissement. Elle est associée progressivement à une diminution des capacités physiques, au développement de troubles de la marche et à la fragilité des personnes âgées (chutes, fractures, …). La baisse de la masse et de la force musculaire débute tôt dans la vie, après l’âge de 30 ans, mais elle s’accélère brutalement entre 50 et 60 ans. Entre 60 et 70 ans, entre 5 et 25 % des personnes sont atteintes de sarcopénie. Un chiffre qui passe à 30 à 50 % à partir de 80 ans.
En fonction de la perte de masse et de force musculaire, les spécialistes européens ont défini trois stades de sarcopénie, de la présarcopénie à la sarcopénie sévère. Les chercheurs tentent de comprendre les mécanismes à l’origine de cette fonte musculaire progressive et irréversible. Les études ont notamment montré l’importance de l’exercice physique, qui sollicite les muscles, pour préserver le plus longtemps possible la masse et la force musculaire. Les apports alimentaires en protéines sont également déterminants, et doivent être supérieurs à ceux des adultes en bonne santé, pour prévenir la fonte musculaire.
Le tout premier médicament contre la sarcopénie
La sarcopénie constitue un enjeu important de santé publique à l’heure du vieillissement de la population. Actuellement, il n’existe aucun traitement disponible pour faire face à la sarcopénieconséquence inéluctable du vieillissement. Dans ce contexte, une entreprise française de biotechnologie, Biophytistravaille à développer la première thérapie contre la sarcopénie. Cette entreprise créée en 2006 s’est spécialisée dans le développement de solutions thérapeutiques ciblant les mécanismes dégénératifs liés au vieillissement pour améliorer les capacités fonctionnelles des patients âgés.
Biophytis développe un candidat médicament, Sarconeos (BIO101), qui est la première piste thérapeutique pour traiter la sarcopénie. Ce médicament est une substance administrée par voie orale, pour laquelle des résultats prometteurs ont été obtenus également dans diverses indications :
Une molécule qui agit directement sur les cellules musculaires
Les essais cliniques de phase 2 réalisés sur ce médicament ont montré des résultats intéressants sur la préservation de la mobilité des participants. Biophytis mène actuellement le premier essai clinique de phase 3 sur son candidat médicament contre la sarcopénie. Cet essai (SARA-31) a été validé par les autorités de santé publique américaines et belges. Si les résultats de cette étude sont positifs, Sarconeos (BIO101) pourrait devenir le premier médicament contre la sarcopénie.
D’après les premières études menées sur ce médicament chez l’animal et sur des cultures cellulaires, Sarconeos (BIO101), qui agit directement sur des récepteurs des cellules musculaires, pourrait :
améliorer les fonctions musculaires des personnes âgées,
préserver leur force musculaire,
contribuer à améliorer et à préserver leur mobilité.
En complément d’une alimentation adaptée (suffisamment riche en protéines) et de la pratique d’une activité physique régulièrece candidat médicament pourrait contribuer à lutter contre la sarcopénie.
Estelle B., Docteur en Pharmacie
Sources
– SARCONEOS (BIO101), LA PREMIÈRE PISTE THÉRAPEUTIQUE POUR TRAITER LA SARCOPÉNIE. Biophytis. Dossier de Presse. Octobre 2023. drive.google.com. Consulté le 6 novembre 2023. – SARCOPÉNIE. Pr Dehail. CHU de Bordeaux. www.chu-bordeaux.fr. Consulté le 6 novembre 2023.
Une revue systématique et une méta-analyse ont examiné l’efficacité du traitement de manipulation ostéopathique (OMT) chez les adultes atteints du syndrome du côlon irritable (SCI).
Dans la méta-analyse, l’OMT a montré des résultats statistiquement significatifs pour les douleurs abdominales et la constipation par rapport au traitement fictif/à l’absence d’intervention.
Une recherche documentaire a été menée dans les bases de données suivantes : PubMed, Embase, Cochrane, Cinahl, Scopus, PEDro et ClinicalTrials.gov. Sur 350 articles, six études (cinq ECR et un ECR en cours) ont été considérées comme éligibles.
La qualité des preuves sur les symptômes du SCI était généralement jugée « faible » pour les douleurs abdominales et la constipation. L’OMT s’est avérée sûre dans le traitement du syndrome du côlon irritable, sans effets indésirables majeurs.
Dans la méta-analyse, l’OMT a montré des résultats statistiquement significatifs pour les douleurs abdominales par rapport au traitement fictif/absence d’intervention (taille de l’effet ES = -1,14 [-1,66, -0,62]; p < 0,0001) et constipation (ES = -0,66 [-1,12, -0,20]; p = 0,005).
L’OMT peut être efficace chez les patients atteints du syndrome de l’intestin irritable, mais les résultats doivent être interprétés avec prudence en raison de la faible qualité méthodologique des études.
Qu’est-ce qui a été examiné et, si nécessaire, traité ?
Dans une étude, la zone épigastrique et le gros intestin en relation avec l’intestin grêle et les niveaux pariétaux et la suture occipito-mastoïdienne.
Dans une autre étude, tant les techniques directes (pression de la main sur chaque segment de la colonne vertébrale pendant 90 secondes) que les techniques indirectes (pression sur le segment avec les mains, les genoux ou la poitrine) ainsi que les viscères ont été traitées.
Dans une étude, le sacrum et les zones viscérales sensibles étaient régulièrement traités en appuyant et en faisant vibrer les doigts.
Une autre étude a utilisé des techniques directes (pression de la main sur chaque segment de la colonne vertébrale pendant 90 secondes) et indirectes (pression sur le segment avec les mains, les genoux ou la poitrine). Les frottements, vibrations, inhibitions ou rebonds dans la projection abdominale du point de connexion où se situent les zones trigger ont été standardisés.
Consultez également OSTÉOPATHIE ET INTESTIN IRRITABLE
Buffone F, Tarantino AG, Belloni F, Spadafora A, Bolzoni G, Bruini I, Bergna A, Vismara L. Efficacité du traitement manipulateur ostéopathique chez les adultes atteints du syndrome du côlon irritable : une revue systématique et une méta-analyse. Santé (Bâle). 31 août 2023;11(17):2442.
Selon les estimations, entre 1,5 et 2 % de la population française seraient touchés par la fibromyalgie, le plus souvent des femmes entre 40 et 50 ans. Lors du récent congrès de l’AméricainCollège de rhumatologiequi s’est tenu à San Diego le 13 novembre 2023, la start-up française Remedee Labs a présenté les résultats de l’étude clinique menée sur son bracelet stimulateur d’endorphines dans la fibromyalgie. Explications.
Selon les estimations, entre 1,5 et 2 % de la population française seraient touchés par la fibromyalgie, le plus souvent des femmes entre 40 et 50 ans. Lors du récent congrès de l’AméricainCollège de rhumatologiequi s’est tenu à San Diego le 13 novembre 2023, la start-up française Remedee Labs a présenté les résultats de l’étude clinique menée sur son bracelet stimulateur d’endorphines dans la fibromyalgie. Explications.
Fibromyalgie, une perception altérée de la douleur
La fibromyalgie est une maladie chronique, marquée par des douleurs diffuses persistantes et une sensibilité à la pression. D’autres symptômes accompagnent ces douleurs, notamment une fatigue intensedes troubles du sommeildes troubles de la santé mentale, des troubles urinaires ou encore des troubles digestifs. Ces différents symptômes perturbent profondément les activités quotidiennes et la qualité de vie des patients. La cause de cette pathologie reste à ce jour inconnue. Les mécanismes pathologiques révèlent quant à eux une perturbation dans la perception des signaux douloureux.
Les sujets atteints de fibromyalgie présentent une altération dans le système de détection et de contrôle de la douleur. Les douleurs ressenties associent notamment l’allodyniec’est-à-dire la perception d’une douleur alors que la stimulation n’est pas douloureuse, et l’hyperalgésiec’est-à-dire la perception d’une douleur plus forte que la stimulation douloureuse. Actuellement, il n’existe pas de traitement spécifique de la fibromyalgie. La prise en charge pluridisciplinaire est centrée sur la réadaptation à l’activité physique et sur les traitements antalgiques.
Un bracelet neuromodulateur pour apaiser les douleurs
Dans ce contexte, une start-up française a développé pour la première fois un bracelet stimulateur d’endorphines pour lutter contre les douleurs de la fibromyalgie. Grâce à des ondes millimétriques, le bracelet stimule les terminaisons nerveuses du poignet, provoquant au niveau cérébral la libération d’endorphines, les antalgiques naturels de l’organisme. Développé pour devenir le traitement non médicamenteux de première intention dans la fibromyalgie, le bracelet a été testé dans l’étude clinique FIBREPIK, menée auprès de 170 patients (très majoritairement des femmes), d’âge moyen 49 ans. L’utilisation du bracelet était associée à un programme d’accompagnement personnalisé, basé sur :
Des échanges réguliers avec un coach ;
L’accès à des modules éducatifs ;
Des activités proposées par des spécialistes ;
Des outils pour suivre l’évolution de sa qualité de vie grâce à une application mobile dédiée.
Tous les participants de l’étude étaient des patients français suivis dans 8 établissements du territoire. L’utilisation du bracelet stimulateur d’endorphines s’est révélée bénéfique à plusieurs niveaux. Plus de la moitié des patients ont vu passer leur fibromyalgie d’un stade sévère à un stade modéré, avec une amélioration des principaux symptômes de la maladie :
Soulager les douleurs avec une solution non médicamenteuse
Trois mois après le début de l’utilisation du bracelet, 8 patients sur 10 déclaraient que leur état de santé s’était amélioré. Six patients sur dix indiquaient que leur qualité de vie s’était significativement améliorée. Ces améliorations se maintenaient dans le temps, au moins sur la période de 6 mois considérée dans l’étude. Une utilisation régulière du bracelet est recommandée, 3 fois par jour et tous les jours.
Le bracelet stimulateur d’endorphines développé par Remedee Labs devient ainsi le premier traitement non médicamenteux de la fibromyalgie dont l’efficacité a été démontrée cliniquement. Il pourrait intégrer les parcours de soins des patients atteints de fibromyalgie et leur offrir une solution non médicamenteuse pour soulager efficacement leurs douleurs. La solution proposée par Remedee Labs est d’ores et déjà accessible sur le site de la start-up : https://remedee.com/, sous la forme d’un abonnement. L’abonnement comprend le bracelet, l’accompagnement par un coach et l’accès à l’application mobile dédiée.
Estelle B., Docteur en Pharmacie
Sources
– 1ère solution technologique dédiée à la fibromyalgie dont les bénéfices ont été validés cliniquement. remedeelabs.com. Consulté le 14 novembre 2023. – Définition et causes de la fibromyalgie. www.ameli.fr. Consulté le 14 novembre 2023.