Respirez correctement • Torsten Liem • 7 avril 2022

Respirez correctement • Torsten Liem • 7 avril 2022 | Thierry Payet

Mobil Krankenkasse : Monsieur Liem, la respiration est vitale – mais que se passe-t-il réellement dans le corps ?

Torsten Liem : La fonction principale de la respiration est l’échange de gaz dans les poumons. Cela signifie que lorsque vous inspirez, l’oxygène de l’air passe dans le sang, tandis que lorsque vous expirez, le dioxyde de carbone est libéré du sang dans l’air que vous respirez et dans l’environnement. Ce processus est vital car de nombreuses réactions chimiques dans le corps humain nécessitent de l’oxygène. S’il n’y a pas assez d’oxygène disponible, le cerveau et d’autres organes sont endommagés. D’un point de vue ostéopathique, la respiration sert à distribuer l’oxygène vital à travers le système cardiovasculaire dans tout l’organisme. Ensemble, les systèmes respiratoire et cardiovasculaire sont le moteur qui nous maintient en vie. Un bon mouvement respiratoire a de nombreuses autres fonctions importantes – il soutient également le flux lymphatique dans le corps et constitue un bon drainage des organes. Il y a aussi la respiration interne, que les cellules utilisent pour produire de l’énergie. Il dépend de centrales électriques internes, les mitochondries. Ce sont de minuscules structures à l’intérieur d’une cellule. Ils peuvent être détruits par le stress, entre autres.

Assurance maladie mobile : Quels groupes musculaires travaillent lors de la respiration ?

Torsten Liem : Ici, vous devez distinguer les deux phases de respiration. Lorsque vous inspirez, l’air que vous respirez est distribué dans les différentes parties de vos poumons. Cette soi-disant ventilation ne se fait pas par les poumons eux-mêmes, mais par les muscles respiratoires. Le diaphragme et les muscles intercostaux sont principalement impliqués. Le diaphragme descend en raison de la tension et pousse tous les organes sous-jacents de la poitrine dans l’abdomen, de sorte que notre paroi abdominale se soulève lorsque nous respirons. On parle alors de respiration abdominale. La contraction des muscles intercostaux, à son tour, provoque l’expansion latérale de la poitrine lors de l’inspiration, de sorte qu’ils sont responsables de la respiration thoracique. Lorsque vous expirez, les muscles mentionnés ci-dessus se détendent, compressant passivement les poumons et dégonflant les sacs aériens dans les poumons. Les muscles abdominaux soutiennent ce processus. Lorsque nous nous entraînons physiquement et avec certaines maladies pulmonaires, les muscles respiratoires du cou, de la poitrine et de l’abdomen deviennent également actifs.

Assurance maladie mobile : y a-t-il une bonne et une mauvaise respiration ?

Torsten Liem : La bonne façon de respirer calmement est par le nez et dans l’estomac, de sorte que la paroi abdominale se soulève. Une respiration thoracique courte et superficielle est défavorable au repos car trop peu d’oxygène pénètre dans le sang et donc dans les organes. Cela peut entraîner toute une série de problèmes tels qu’un manque de concentration, des maux de tête, de l’épuisement et de la fatigue. De plus, si les organes internes ne sont pas suffisamment drainés et déplacés par la respiration, d’autres symptômes tels que des troubles gastro-intestinaux peuvent survenir. Une mauvaise posture, comme un dos arrondi affaissé et des épaules voûtées, affecte également la respiration. Au lieu d’un demi-litre d’air, moins d’air pénètre alors dans les poumons par respiration.

Assurance santé mobile : Peut-on apprendre à respirer correctement tout le temps ?

Torsten Liem : Oui, et comme nous respirons 10 à 15 fois par minute, soit environ 23 000 fois par jour, un tel entraînement respiratoire vaut vraiment la peine. Au début, des exercices de respiration ciblés sont utiles. Finalement, la « nouvelle » respiration deviendra une habitude. Le mouvement et la posture conscients du corps ainsi que les sentiments positifs améliorent également la respiration, ce qui profite à son tour au corps, à l’esprit et à l’âme. Il est également important de respirer le bon air. Je recommande des promenades rapides régulières dans les bois, idéalement trois heures par semaine – cela fonctionne comme une pilule de santé miracle sur le corps. Un dernier conseil : rincez-vous le nez avec une douche nasale une à deux fois par semaine le soir avant de vous coucher pour vous aider à respirer plus librement. Pour ce faire, dissoudre neuf grammes de sel dans un litre d’eau tiède.

Mobil Krankenkasse : Quel exercice de respiration recommanderiez-vous ?

Torsten Liem : Par exemple, un exercice facile à pratiquer consiste à inspirer et expirer profondément et rapidement 10 à 30 fois, puis à retenir votre souffle pendant 30 à 60 secondes, puis à continuer à respirer normalement. Cela devrait être pratiqué régulièrement trois à huit fois par jour. Des études ont montré que les exercices de respiration avec une privation d’oxygène ciblée à court terme peuvent, entre autres, augmenter l’absorption d’oxygène, améliorer la régulation de la glycémie et la fonction du muscle cardiaque, abaisser la tension artérielle et renforcer le système immunitaire.¹ Un rire prolongé approfondit également la respiration. et est aussi bon pour le psychisme.

Mobil Krankenkasse : Dans quelle mesure le psychisme et la respiration s’influencent-ils mutuellement, par exemple en cas de stress ?

Torsten Liem : Notre respiration est généralement contrôlée inconsciemment par le centre respiratoire du tronc cérébral. Le stress chronique entraîne souvent une respiration tendue, superficielle et rapide qui se produit davantage dans la poitrine que dans l’abdomen. Inversement, la respiration peut également influencer les réponses au stress. Divers types d’interventions, telles que le bâillement, la relaxation musculaire ou l’auto-massage, conduisent à une respiration plus profonde et donc à une réduction efficace du stress. L’observation de la respiration et divers exercices de respiration peuvent également avoir un effet positif sur les réactions au stress.

TSA, autisme, TED

Trouble de l’autisme chez l’enfant, facteurs de risque et diagnostic | Thierry Payet

“L’autisme est un trouble du neurodéveloppementd’origine multifactorielle avec une composante génétique.” [1]

Ce trouble neurologique touche actuellement, en France, près de 700 000 personnes dont 100 000 enfants.

Comment diagnostiquer un trouble du spectre de l’autisme (TSA) ? Quels sont les traitements possibles ?

Médicalib vous en dit plus à ce sujet.

Cet article, destiné au grand public, s’appuie sur les données scientifiques disponibles sur le sujet traité, à sa date de mise à jour.
Il n’a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin.


JE – autisme : de quoi parle-t-on ?

Si hier on parlait d’autisme, du syndrome d’Asperger, ou de troubles envahissants du développement (TED) aujourd’hui le terme privilégié est celui de trouble du spectre de l’autisme (TSA). Cette nouvelle formulation fait référence à la multiplicité et à la diversité des symptômes qui impactent plus ou moins la bonne réalisation des activités de la vie quotidienne.

Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) relèvent des troubles du neurodéveloppement (TND). Généralement observables dès le plus jeune âge,  ils sont “4 fois plus courants chez les garçons que chez les filles et surviennent chez environ 1 personne sur 59.” [2] :

Le DSM-5, manuel de référence proposant une classification des troubles mentaux, répertorie l’autisme au sein de deux catégories de comportements atypiques à savoir :

  • l’altération de la communication et des interactions sociales
  • les aspects restreints et répétitifs des comportements : intérêts limités.
Bon à savoir “Certains enfants et adultes autistes sont pleinement capables d’effectuer toutes les activités de la vie quotidienne tandis que d’autres ont besoin d’un soutien substantiel pour effectuer les activités de base.”[3]

II- autisme : facteurs de risque


Les causes spécifiques des troubles du spectre autistique n’ont à ce jour pas été identifiées de manière précise mais sont souvent liées à des facteurs génétiques.

On recense cependant les facteurs de risques suivants :

FACTEURS GÉNÉTIQUES

“Certains marqueurs génétiques augmentent le risque d’un enfant de développer un trouble du spectre de l’autisme.” [4]

Ainsi, des anomalies génétiques comme le syndrome de l’X fragile, la sclérose tubéreuse de Bourneville et le syndrome de Down, peuvent être associées au TSA.

Par ailleurs, “pour les parents d’un enfant atteint de TSA, les risques d’avoir un autre enfant atteint de TSA sont 50 à 100 fois plus importants.” [5]

FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX

Certains facteurs environnementaux et polluants peuvent favoriser le risque d’apparition de l’autisme chez les enfants génétiquement prédisposées.

Par ailleurs, certaines infections virales (rubéole, cytomégalovirus) ou l’exposition à certaines molécules, ou in utero et pendant les premiers moments de la vie, pourraient influencer le développement du cerveau.

PISTE NEUROBIOLOGIQUE

“L’autisme serait dû à une surabondance de synapses dans le cerveau causé par un ralentissement d’un processus normal d’élimination au cours du développement”. […] Cet excédent pourrait avoir des effets profonds sur les fonctions du cerveau.” [6]

Bon à savoir “Les dernières recherches suggèrent que le trouble du spectre de l’autisme – TSA se développe à partir d’une combinaison de facteurs génétiques et non génétiques ou environnementaux.” [7]


III- autisme : symptômes

Les symptômes du trouble du spectre de l’autisme apparaissent petit à petit, le plus souvent, avant ou au moment de la scolarisation de l’enfant.

Parmi les principales manifestations des troubles du spectre de l’autisme, on recense :

1 – Relations sociales et communication

TROUBLES DU LANGAGE ET DE LA COMMUNICATION

  • difficulté d’expression : absence ou inadaptation du langage oral
  • communication non verbale perturbée :  difficultés pour pointer du doigt ou avoir recours à des réactions adaptées à certaines situations (sourire, regarder, imiter, utiliser et comprendre la gestuelle sociale, etc.)
  • troubles de la compréhension verbale ou gestuelle (expressions du visage, langage corporel)

DIFFICULTÉS RELATIONNELLES

  • difficultés à établir un contact et à construire des relations avec les autres. (difficulté à regarder dans les yeux, …)
  • difficulté à interagir, à partager des sentiments et à jouer avec des camarades. Incompréhension et passivité face aux sollicitations et aux émotions de l’entourage. Cette situation crée donc souvent un isolement et engendre des difficultés de socialisation.
  • troubles de la compréhension verbale ou gestuelle (expressions du visage, langage corporel)

2 – Comportement et intérêts

COMPORTEMENT ET GESTES RÉPÉTITIFS

  • forte tendance à la répétition dans les gestes et la parole : mouvements répétitifs, aussi appelés stéréotypies (tourner sur soi-même, battre des mains, se balancer,…) ou écholalies .
  • besoin de routines et résistance au changement : mise en place de rituels rassurants(alignement de jouets, classement par couleur, toujours prendre le même chemin, …). Le moindre changement peut devenir une vraie source d’angoisse et de confusion
  • réactions fortes et inattendues aux sons, à la luminosité, aux goûts, aux textures et aux odeurs (atypies sensorielles).
  • intérêts spécifiques : présence d’une certaine rigidité comportementale, focalisation intense sur un sujet (passion pour une chose ou un sujet particulier), intérêts atypiques (lumière, objets tournants…)
Bon à savoir Chaque personne autiste est unique et sa manière de réagir différente. Les manifestations varient donc considérablement d’un individu à l’autre dans leur forme et leur gravité.


IV- autisme : diagnostic

Le diagnostic repose essentiellement sur l’observation des parents, de l’entourage proche, des professionnels médicaux et paramédicaux, ainsi que sur des tests de dépistage normalisés spécifiques à l’autisme.

EXAMEN CLINIQUE ET INTERROGATOIRE *observation de l’enfant dans un contexte de jeu
*évaluation du dialogue et des interactions avec des personnes de son entourage
EXAMENS BIOLOGIQUES *analyses sanguines
*analyses génétiques
recherche de troubles médicaux sous-jacents ou héréditaires
Bon à savoir “Il n’est pas nécessaire d’observer tous les signes pour établir un diagnostic de trouble du spectre autistique, mais les enfants doivent présenter à la fois des difficultés de communication et d’interaction sociales ET des schémas comportementaux, centres d’intérêt et/ou activités répétitifs et limités . La gravité des signes peut être variable, mais ceux-ci doivent affecter les fonctions de l’enfant.” [8] .


V- autisme : traitement

“L’autisme n’est pas une maladie, mais une condition neurodéveloppementale ce qui veut dire qu’on ne peut le guérir.” [9]

Cependant une prise en charge pluridisciplinaire, individualisée et précoce, permet d’améliorer et d’adapter les capacités d’interaction avec le monde extérieur.

Différentes prises en charge sont possibles, à savoir :

1 – Accompagnement personnalisé

Accompagnement de la personne présentant un TSA et de sa famille par des intervenants multidisciplinaires : médecin, orthophoniste, psychomotricien, psychologue, infirmier, enseignant, aidants, éducateur…)

2 – Application d’une méthode cognitive et comportementale & mise en place d’outils pour favoriser l’autonomie

ABA ou « analyse du comportement appliquée »

Apprentissage au sein d’un cadre structuré. Technique dont le but est de favoriser la gestion des comportements perturbateurs afin de permettre à la personne atteinte d’un TSA de pouvoir s’adapter et mieux s’intégrer. Cette méthode favorise l’indépendance, l’autonomie, et la liberté d’action.

TEACCH ou « éducation structurée »

Programme basé sur la communication. Cette méthode permet de structurer et d’adapter l’environnement physique et social de la personne présentant un TSA. L’entourage s’adapte à l’enfant et à ses difficultés en s’appuyant sur ses forces.

PECS, un « programme d’éducation par l’image »

Communication facilitée grâce à l’utilisation de pictogrammes, adaptés au niveau de compréhension de la personne atteinte de TSA. Ce programme est utilisable à l’école comme à la maison et complète souvent les méthodes TEACCH et ABA.

3 – Prescription de traitements médicamenteux

La prescription de traitements médicamenteux est uniquement préconisée dans le cas de complications associées (épilepsie, anxiété, troubles du sommeil…)

Bon à savoir “Le Gouvernement lance une cohorte nationale pour améliorer la recherche sur la survenue des troubles du spectre de l’autisme et du neurodéveloppement (TSA-TND). Baptisée MARIANNE, celle-ci s’inscrit dans le cadre du Programme Investissements d’Avenir.” [10] . Pour en savoir plus, cliquez-ici

Sachez que vous pouvez prendre rendez-vous en ligne avec une infirmière libérale disponible pour pour vos soins à domicile. Pour cela, n’hésitez pas à nous contacter via notre plateforme. Nous vous mettrons en relation avec un professionnel de santé à proximité de votre domicile en moins d’une heure !


Sources :

  • [1] Comprendre l’autisme – Ameli – MAJ 22 novembre 2021
  • [2] Troubles du spectre autistique Manuel MSD – Mai 2020
  • [3] Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)? – spectredelautisme.com
  • [4] Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)? – spectredelautisme.com
  • [5] Troubles du spectre autistique Manuel MSD – Mai 2020
  • [6] Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)? – spectredelautisme.com
  • [7] Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)? – spectredelautisme.com
  • [8] Troubles du spectre autistique – Manuel MSD – mai 2020
  • [9] Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)? – spectredelautisme.com
  • [10] Recherche sur l’autisme : Lancement de la cohorte nationale MARIANNE – Handirect – 18 mars 2022
Le système lymphatique — Full Circle Osteopathy

Le système lymphatique — Full Circle Osteopathy | Thierry Payet

Une partie de celui-ci est une collection de petits tubes trouvés dans tout le corps, et vous pouvez considérer ces tubes comme faisant partie du système circulatoire du corps. Dites « circulatoire » et tout le monde pense au sang, aux artères et aux veines, mais la responsabilité ne s’arrête pas là. Les tubes lymphatiques sont bel et bien aussi importants que les tubes qui transportent le sang dans le corps. L’autre partie du système lymphatique est une collection de tissus plus grands trouvés dans diverses zones du corps et vous pouvez les considérer comme faisant partie du système de défense du corps. Alors tout de suite, vous pouvez voir que c’est vachement important !

Examinons ces zones un peu plus en détail… Petit récapitulatif pour vous sur la circulation : les artères amènent le sang du cœur vers le corps, et les veines ramènent le sang vers le cœur depuis le corps. Quelle est la place du système lymphatique dans tout cela ? Eh bien, les tubes (ou vaisseaux) du système lymphatique suivent à peu près le trajet des veines du corps (donc en remontant vers le cœur). La pompe du cœur crée une pression qui entraîne le sang dans les artères où il est distribué dans tout le corps, fournissant une nourriture vitale à tous les différents tissus du corps (c’est-à-dire notre peau, nos muscles, nos os et nos organes). Cependant, la pression exercée par les artères provoque la fuite d’une partie du liquide et des nutriments contenus dans le sang dans les zones environnantes. Et c’est là que les tubes lymphatiques entrent en jeu. Ils récupèrent l’excès de liquide et de nutriments (principalement des protéines) et le renvoient vers le cœur pour être réutilisé par l’organisme. Cela garantit que chaque élément précieux de liquide et de nutrition dans le corps n’est pas gaspillé. Très efficace non ?! Le liquide qui circule dans les vaisseaux lymphatiques est simplement appelé « lymphe ».

La lymphe se déplace à travers les vaisseaux lymphatiques par une combinaison de contractions musculaires dans les parois des vaisseaux, et nous bougeons notre corps (une autre raison pour laquelle bouger est si bon pour vous !). Sur le chemin du retour vers le cœur, le liquide passe à travers une station de filtrage appelée ganglion lymphatique. Ici, toutes les mauvaises bactéries, virus ou même cellules cancéreuses qui se trouvent dans la lymphe sont traitées rapidement par nos cellules de défense. La lymphe fraîchement nettoyée est ensuite envoyée plus loin le long de la chaîne jusqu’à ce qu’elle atteigne une veine proche du cœur. C’est ici que la lymphe rentre dans le sang et que le cycle continue.

Avant d’oublier (je plaisante, nous n’oublions jamais !), dans l’intestin grêle se trouvent des vaisseaux lymphatiques très spécialisés qui aident le corps à absorber les graisses des aliments que nous mangeons. C’est une autre fonction importante du système lymphatique !

Défense, défense, défense !

Sur le front défensif, il existe divers tissus situés autour du corps (appelés tissus lymphoïdes) où se produit la production de nos cellules de défense. Les principaux tissus comprennent le « thymus » – qui se trouve dans la région supérieure de la poitrine, et la « rate » – qui se trouve dans l’abdomen. Sans ces organes pratiques, nous serions beaucoup plus sensibles aux infections et aux maladies (et à la mort). Ce sont donc ces organes qui aident à peupler notre corps avec les cellules de défense vitales. Nous avons beaucoup de raisons d’être reconnaissants avec ce système !

Les ostéos aiment leur système lymphatique

Alors pourquoi sommes-nous si intéressés par ce système ? Au cœur de l’ostéopathie se trouve le principe du maintien de l’équilibre et de l’équilibre des fluides dans tout le corps. Nous sommes tous soucieux de maintenir le flux. Mais parfois, le flux de liquide dans le corps peut être compromis, peut-être en raison d’une blessure ou d’une maladie, puis une congestion dans les tissus se produit et les choses commencent à stagner. Cela peut entraîner toute une série de problèmes, notamment la réduction des mouvements, la douleur et le déséquilibre dans tout le corps. Quel que soit votre problème, notre traitement visera à éliminer tous les obstacles à un système fonctionnel pour rétablir la circulation des fluides dans le corps. Parfois, un système lymphatique dysfonctionnel peut entraîner un type de gonflement appelé lymphœdème, qui est essentiellement un arriéré de liquide lymphatique. Cela se produit souvent dans les mains, les bras, les pieds et les jambes. Selon la cause, c’est quelque chose que votre fidèle Osteo est habile à gérer, alors demandez toujours de l’aide si vous remarquez un gonflement.

Nous espérons que cela a été intéressant et instructif, et nous espérons que vous avez maintenant un nouveau respect pour les subtilités du corps humain. Après tout, c’est ce qui vous maintient en vie, alors prenez-en soin. Voici à la santé !!

Les références:

1. Chila, A. 2011. Fondements de la médecine ostéopathique. 3e éd. Philadelphie : Wolters Kluwer Health/Lippincott Williams & Wilkins

2. Association Australasienne de Lymphologie. 2019. Qu’est-ce que le lymphoedème ? [Online]. Disponible depuis: https://www.lymphoedema.org.au/about-lymphoedema/what-is-lymphoedema/ [Accessed 05 Aug 2019]

Douleur au genou... Qu'est-ce que c'est ?  Que puis-je faire?

Douleur au genou… Qu’est-ce que c’est ? Que puis-je faire? | Thierry Payet

L’une des articulations les plus courantes que je traite en tant qu’ostéopathe est le genou, comme vous pouvez l’imaginer, le genou prend un bon coup dans la vie de tous les jours, que vous soyez un coureur, un haltérophile ou quelqu’un qui est assis à un bureau toute la journée. Nos genoux subissent une gamme de forces variables, donc je suis sûr que vous ou un membre de votre famille avez déclaré que leurs genoux étaient douloureux ou blessés à la fin de la journée.

Le genou est l’une des structures les plus grandes et les plus compliquées de notre corps en raison de la nature variable des structures qui composent le genou. Les genoux peuvent donc être endommagés par une blessure aiguë ou l’usure des heures supplémentaires, c’est l’usure que les thérapeutes manuels tels que les ostéopathes peuvent aider, soit par le travail pratique, soit par des conseils de rééducation.

Qu’est-ce que la douleur au genou ?

La douleur au genou peut être une douleur référée ou liée à l’articulation du genou elle-même. Il s’agira généralement d’une inflammation et d’un gonflement des tissus autour ou dans l’articulation du genou. La douleur peut être à l’avant, à l’arrière, sur les côtés, sous le genou ou la rotule elle-même.

Le genou est une articulation à charnière, ce qui signifie que son mouvement principal est de plier et de redresser la jambe, en raison de sa structure, une torsion est également possible au niveau de l’articulation. En raison de la complexité des genoux, une fois que l’articulation du genou est devenue symptomatique, vous pouvez constater que même les choses les plus simples comme marcher et s’asseoir deviennent douloureuses et que votre routine quotidienne devient un combat.

Structure de l’articulation du genou

L’articulation du genou se compose de deux parties : l’articulation tibio-fémorale (os de la cuisse et du tibia) et l’articulation fémoro-patellaire (rotule).

L’articulation est maintenue ensemble et stabilisée par 4 ligaments principaux appelés ligament croisé antérieur, ligament croisé postérieur, ligament collatéral médial et ligament collatéral latéral.

Vous avez ensuite les muscles qui déplacent l’articulation – principalement les quadriceps et les ischio-jambiers à l’avant et à l’arrière.

Il y a 6 sacs fluides qui peuvent être trouvés entre les muscles, les os et les ligaments. Ces sacs fluides sont connus sous le nom de bourses qui agissent comme des tampons absorbant les chocs. Ces bourses sont connues sous le nom de; la bourse poplétale (semi-mébranose), la bourse supra-rotulienne, la bourse infra-rotulienne, la bourse sous-cutanée prépatella, la bourse profonde infra-rotulienne et la bourse pes-anserine (sous-sartorielle).

Les muscles sont attachés aux os par des tendons, par exemple le tendon rotulien qui attache le muscle quadriceps à l’avant du tibia via la rotule.

Les extrémités des os sont tapissées de cartilage articulaire et entre l’articulation, il y a 2 morceaux de cartilage supplémentaires appelés ménisques.

Enfin, il y a la capsule articulaire qui est comme un sac qui entoure l’articulation et contient du liquide synovial qui nourrit et lubrifie le genou.

Symptômes de la douleur au genou

L’emplacement et la gravité de la douleur peuvent varier et dépendront de la cause du problème. Vous pouvez rencontrer un ou une combinaison des éléments suivants :

  • Gonflement et raideur

  • Rougeurs et chaleur au toucher

  • Faiblesse ou instabilité

  • Bruits de claquement ou de claquement/craquement

  • Incapacité à redresser le genou

  • Douleur en s’agenouillant ou en descendant les escaliers

  • Verrouillage – là où le genou se coince

  • Douleur en position assise prolongée

  • Douleur de courir

Vous devez appeler votre médecin généraliste ou consulter un médecin si vous ne pouvez pas supporter de poids sur votre jambe, si vous constatez une déformation évidente de votre jambe ou de votre genou, ou si vous avez de la fièvre en plus de rougeurs, de douleurs et d’enflures au genou.

Causes de la douleur au genou

En raison de la complexité du genou et du nombre de structures qui le composent, cela signifie que n’importe quel nombre de structures peut causer de la douleur. Quelques-unes des causes les plus courantes de genou sont :

  • Tendinite

  • Bursite

  • Fatigue musculaire

  • Déchirure du ménisque

  • Entorse ligamentaire

  • Synovite

  • Syndrome de la bande iliotibiale

  • Polyarthrite rhumatoïde

  • Arthrose

  • Traumatisme

  • Problèmes de cheville ou de hanche

Il est courant que les adolescents et les enfants en pleine croissance ressentent des douleurs articulaires en raison de la croissance de leurs os et de leurs muscles. C’est un endroit où les muscles et les tendons s’étirent et tirent sur leurs attaches osseuses. Une activité excessive, avec peu d’étirements et d’échauffement, est la cause de la plupart des douleurs au genou, en particulier chez les jeunes adultes. Cela peut entraîner une usure précoce connue sous le nom de « dégénérescence » ou « arthrite ».

Comment l’ostéopathie peut-elle vous aider ?

Comme vous l’avez lu l’articulation du genou est très complexe et est constituée d’une multitude de muscles, de ligaments et de tendons ainsi que de la bourse, du ménisque et des os. Les ostéopathes sont formés sur une période de 4 ans, avec une connaissance avancée de l’anatomie et de la physiologie du corps, et apprennent une variété de techniques de traitement visant à améliorer la fonction articulaire et la mécanique musculaire.

Chez Health First Osteopathy, nous examinerons vos symptômes et vos antécédents médicaux et procéderons à un examen physique de votre corps – dos, bassin, genou, cheville et pieds. Nous utiliserons ensuite une combinaison de techniques pratiques pour améliorer la mobilité articulaire, étirer les muscles, diminuer l’inflammation, faciliter la guérison et rééquilibrer la mécanique de votre corps. Nous pouvons également vous proposer des exercices « faciles » mais « efficaces » pour aider à renforcer le genou afin de faciliter votre récupération. Je suis également formé au taping kinésiologique qui présente de nombreux avantages, qu’il soit utilisé pour aider à stabiliser, à renforcer la force ou à fournir un stimulus proprioceptif pour aider à la récupération.

Nous sommes entièrement formés pour reconnaître si votre état nécessite une intervention médicale, ou si d’autres investigations sont nécessaires telles qu’une IRM et dans de tels cas, nous vous référerons à votre médecin généraliste. Vous pouvez également consulter votre médecin généraliste si vous avez besoin de médicaments contre la douleur ou les anti-inflammatoires.

Il est difficile de dire combien de traitements vous aurez besoin et combien de temps il vous faudra pour récupérer jusqu’à ce que nous vous ayons réellement examiné. Cela dit, s’il s’agit d’une blessure mineure chez un jeune, cela se résoudra généralement en quelques semaines, alors que s’il s’agit d’une personne plus âgée avec des changements dégénératifs, vous pouvez envisager d’avoir des traitements d’entretien réguliers pour vous permettre de rester en mouvement et sans douleur.

Que pouvez-vous faire maintenant?

Si vous lisez ce blog ou avez visité ce site Web parce que vous avez mal au genou, ne souffrez pas en silence. Vous pouvez soit nous poser des questions sur votre problème de genou via la section contact du site Web, soit nous appeler au 07732059388.

Lors de l’évaluation, nous vous demanderons quelques détails et établirons votre historique de cas. Nous discuterons de la raison pour laquelle vous êtes venu nous voir et de vos douleurs. Ensuite, nous vous examinerons dans le but de vous donner le traitement approprié pour votre douleur au genou.

Cela prendra un peu de temps, mais c’est une partie nécessaire des directives éthiques que nous suivons. Les directives sont là pour s’assurer que tout est fait de manière professionnelle et selon des normes élevées de soins aux patients. Je suis sûr que vous conviendrez que c’est une bonne chose !

Si vous avez des questions sur ce que nous faisons et comment nous le faisons, appelez-nous et nous serons heureux de vous aider.

Palpation des différentes profondeurs du cerveau Liem Health Blog

Palpation des différentes profondeurs du cerveau Liem Health Blog | Thierry Payet

Vous devez évaluer quand et dans quelle région la compression s’est produite. Les causes suivantes peuvent expliquer la compression :

– Compression prénatale (utérus, bassin, cordon ombilical ?).

– Périnatal (accouchement au forceps/compression sacrée).

– Manipulation postnatale.

– Traumatisme postnatal (coups/impact, contusion, interventions chirurgicales).

– Traumatisme affectant l’adulte (coup du lapin, traumatisme émotionnel)

L’approche à partir de maintenant consiste à équilibrer les schémas de tension spatio-temporels correspondants et à permettre la libération des tissus.

Palpation : position du système nerveux central (cerveau et moelle épinière). La tâche ici, contrairement à l’évaluation des mouvements de croissance, consiste à évaluer la position du système nerveux central. On distingue les postes suivants :

1 « Ascensionné » – cerveau « descendu »

2 Rétroposition globale

3 Antéposition globale

Déroulement de la palpation : Le patient est couché sur le dos et détendu, laissant suffisamment d’espace à la tête de la table de traitement pour les avant-bras ou les coudes du praticien (selon la prise particulière utilisée pour le contact). Cela permet la création du point d’appui approprié sans aucun effort supplémentaire lors de la palpation elle-même. Si vous le souhaitez, vous pouvez aider le patient à obtenir une meilleure relaxation en plaçant un support sous les genoux du patient ou en levant les pieds du patient.

  • Praticien : Avant de prendre contact, centrez-vous comme décrit précédemment (voir ‘Préparation’ ci-dessus).
  • Position des mains : placez doucement les doigts de chaque main de chaque côté des os pariétaux avec un léger contact. Vos pouces doivent se toucher, au-dessus de la suture sagittale, de manière à créer un point d’appui. (Voir Figures 31.7-31.9)

Une fois que vous avez pris le contact particulier, attendez de découvrir quelles informations sur la position du système nerveux central vous parviennent. Les positions suivantes – illustrées ci-dessous – peuvent être trouvées. (Les figures représentent une forme idéalisée. Différents types de rotation et de variation latérale sont également possibles.) Dans le développement embryologique, le SNC exécute des mouvements de développement comme démontré (par exemple) par Blechschmidt. La palpation doit évaluer les informations que nous recevons sur le cerveau et la moelle épinière concernant leur position. Toutes ces positions sont associées à certains points charnières, autour desquels s’opèrent des développements de mouvement. Au fur et à mesure que la palpation progresse, nous pouvons construire des points d’appui relatifs à ces points et établir des relations avec d’autres développements d’organes dans le corps ainsi qu’avec des états émotionnels.

le vieillissement et votre corps — Full Circle Osteopathy

le vieillissement et votre corps — Full Circle Osteopathy | Thierry Payet

Dans un cadre clinique, nous, les ostéos, voyons notre juste part de patients âgés. Il est moins probable que nous voyions quelqu’un dans un contexte aigu immédiatement après un traumatisme comme une coupure, une lacération ou dans de nombreux cas où une fracture est suspectée, mais cela arrive. Il est cependant beaucoup plus probable que nous verrons des patients éprouver des douleurs liées à des contraintes posturales (pensez au retraité qui s’assoit beaucoup) ou à des changements dégénératifs dans le corps. Une affection dégénérative courante affectant la population âgée est l’arthrose (OA). Cela affecte le plus souvent les articulations des hanches, des genoux et de la colonne vertébrale, en particulier celles du cou et du bas du dos. Ce n’est pas un hasard si ce sont les principales articulations portantes du corps.

Alors, qu’est-ce que l’OA ?

L’arthrose est une affection affectant les articulations synoviales du corps (les articulations entre deux os du corps qui ont un fluide lubrifiant entre eux). Elle se caractérise par des modifications du cartilage et de l’os sous-jacent, ainsi que par une inflammation et une irritation des tissus mous qui aident à maintenir les articulations ensemble – connu sous le nom de synovie – c’est le tissu qui forme le fluide lubrifiant qui se trouve entre les articulations.

L’arthrose primaire fait référence aux changements dans les articulations liés au processus de vieillissement. Il se déroulera souvent dans la famille, donc si votre grand-mère ou votre père l’a, vous pourriez être plus à risque de le développer. L’arthrose secondaire est un changement arthritique de toute autre cause. Par exemple, à la suite d’un traumatisme, d’un stress répétitif, d’une mauvaise posture ou de maladies comme la goutte.

Signes et symptômes

Les principaux symptômes (ce que la personne éprouve) de l’arthrose comprennent la douleur, la raideur, une mauvaise fonction articulaire et une faiblesse musculaire. Les signes (ce que nous recherchons dans le cadre clinique) qu’une articulation est dégénérée comprennent les claquements et les claquements, une faible amplitude de mouvement, un gonflement des os et des articulations, une déformation et une instabilité.

Que faire si vous avez ou pensez avoir l’arthrose

Tout d’abord, prenez rendez-vous pour voir votre ostéo local. Après des questions et une évaluation, nous travaillerons sur votre corps et vous mettrons sur la voie d’un meilleur mouvement. Il y a de fortes chances que votre articulation arthritique vous fasse mal parce que vous ne bougez pas bien et que l’articulation n’est pas chargée correctement. La bonne nouvelle est que nous savons comment vous devez vous déplacer et ce qui doit être fait pour vous y rendre. Nous nous efforcerons de réduire votre douleur en relâchant les muscles tendus et surmenés et en mobilisant vos articulations raides. La mobilisation des articulations aide à augmenter l’amplitude des mouvements et aidera à promouvoir la production du liquide synovial lubrifiant qui se trouve entre les articulations pour permettre un mouvement fluide du fluide. Vous devriez descendre de la table de traitement en ressentant moins de douleur et en bougeant mieux. Il y a de fortes chances que vous ayez besoin de renforcer les muscles affaiblis environnants, afin que l’articulation soit mieux soutenue lorsque vous la bougez. Autre bonne nouvelle, nous savons quels exercices seront bénéfiques pour vous mettre sur la voie de muscles plus forts. Malheureusement, nous ne pouvons pas prétendre guérir votre arthrose, mais nous pouvons certainement vous faire bouger avec moins de douleur ou dans une situation idéale, sans douleur du tout.

Quelles sont les perspectives avec OA ?

Le plus souvent, s’il est détecté tôt, des changements importants peuvent être apportés pour retarder la progression de cette maladie dégénérative. Donc, n’ignorez pas la douleur, c’est la façon dont votre corps vous dit que quelque chose ne va pas. Avec un traitement précoce, le meilleur résultat possible sera atteint. Si vous vous présentez à la clinique et que nous déterminons que votre problème n’est pas lié à l’arthrose, nous pouvons vous apporter un sentiment de soulagement et vous mettre sur la bonne voie pour votre situation (un résultat positif, dans tous les cas !). Dans les cas graves, vous pouvez demander l’avis d’un chirurgien orthopédique spécialisé. Parfois, les gens ont besoin de remplacements articulaires et peuvent continuer à vivre une très bonne qualité de vie avec une nouvelle hanche ou un nouveau genou par exemple. Voyez toujours votre ostéo en premier. Grâce à nos compétences, nous vous éviterons peut-être de passer sous le bistouri un peu plus longtemps, voire pas du tout. Ça vaut le coup vous ne pensez pas ?!

Les références:

1. Nations Unies. 2019. Journée internationale des personnes âgées – 1er octobre. [Online]. Disponible depuis: https://www.un.org/en/events/olderpersonsday/. [Accessed 04 Sept 2019].

2. Medscape. 2017. Chutes chez les personnes âgées : causes, blessures et prise en charge. [Online]. Disponible depuis: https://reference.medscape.com/features/slideshow/falls-in-the-elderly#page=1. [Accessed 04 Sept 2019].

3. Arthrite Australie. 2019. Arthrose. [Online]. Disponible depuis: https://arthritisaustralia.com.au/types-of-arthritis/osteoarthritis/. [Accessed 04 Sept 2019].

Femme qui à une allergie aux pollens et coronavirus

les bons gestes à adopter | Thierry Payet

L’allergie aux pollens ou « rhume des foins » revient en force sur l’ensemble du territoire français. Des pics de fortes concentrations en pollens sont à prévoir dans les prochains jours. Dans un contexte de rebond de l’épidémie de SARS-CoV-2, il est possible de confondre les symptômes de cette infection et une allergie aux pollens. Comment les différencier ? Par ailleurs, le port du masque est-il utile face aux allergies aux pollens ? 

Femme qui à une allergie aux pollens et coronavirus

Allergie aux pollens et Covid-19 : des symptômes communs

Actuellement, les impacts sanitaires des concertations en pollens sur le pourtour méditerranéen (pollen de cyprès) et dans le Nord-Ouest (pollen de frêne) sont élevés. Selon le réseau national de surveillance aérobiologique, d’autres régions seront très bientôt touchées par une augmentation de la pollinisation du bouleau. Les prévisions mentionnent :

– le 26 mars à Paris ;
– le 28 mars à Lyon ;
– le 29 mars à Montluçon ;
– le 30 mars à Rouen ;
– et, le 1er avril à Amiens.

Dans un contexte de rebond épidémique de Covid-19, il convient de rappeler les similarités et les différences de symptômes entre les deux pathologies. Les allergies aux pollens ont des symptômes en commun avec ceux causés par la Covid-19 :

  • De la fatigue ;
  • Des éternuements ;
  • Un écoulement nasal clair et abondant ;
  • Un nez bouché.

Néanmoins, certains symptômes de l’allergie aux pollens sont spécifiques et ne sont pas communs avec une infection par le SARS-CoV-2 :

  • Des démangeaisons (nez, yeux, bouche) ;
  • Des yeux rouges et qui larmoient.

De la même façon, certains symptômes peuvent être présents lors de la maladie à Covid-19 mais ne le seront pas dans une allergie aux pollens :

  • Fièvre ;
  • Douleurs musculaires.

Au moindre doute, il faut consulter votre médecin.

Lire aussi – Quelques plantes utiles en cas d’allergie

Le port du masque grand public protège-t-il des allergies aux pollens ?

Les allergies au pollen ou « rhume des foins » démarrent dès le mois de février pour se terminer vers le mois de septembre. C’est pendant les périodes de floraison que les grains de pollen sont libérés dans l’air ambiant. Ensuite, ils sont propagés par le vent et les insectes. Ces minuscules grains de pollen sont capables de traverser les barrières naturelles.  Alors, le port du masque peut-il protéger des pollens ?

L’allergie aux pollens de graminées est la plus fréquente. Les pollens de graminées mesurent entre 25 et 40 µm. Les masques chirurgicaux stoppent les particules d’un diamètre >3 µm, dans le sens intérieur vers l’extérieur. Les masques grand public filtrent également les particules d’un diamètre >3 µm, toujours dans le sens intérieur vers l’extérieur. En effet, ils sont avant tout conçus pour empêcher la sortie des particules plutôt que pour en empêcher l’entrée. Ils servent à protéger l’entourage de l’utilisateur plutôt que l’utilisateur lui-même.

En effet, les masques laissent entrer une grande quantité d’air sur les côtés. De plus, les pollens sont très légers et se déplacent facilement dans l’air, notamment en cas de vent fort. Néanmoins, leur utilisation pourrait protéger, en partie, l’utilisateur de l’exposition aux pollens. Dans un communiqué de presse, la Fédération française d’allergologie recommande aux patients allergiques de porter le masque en extérieur, durant les pics polliniques. En effet, celle-ci envisage le port du masque comme une solution à long terme de prévention des allergies aux pollens.

Lire aussi – Allergies respiratoires : le point sur la désensibilisation

Les bons gestes à adopter pour limiter les allergies au pollen

Le traitement le plus efficace d’une allergie est l’éviction de l’allergène. C’est-à-dire éviter toute exposition de la personne à la substance à laquelle elle est allergique. Dans le cas des pollens, c’est extrêmement compliqué car ils se propagent partout pendant la saison printanière.  Des gestes simples permettent cependant de limiter l’exposition aux pollens des personnes allergiques. Chez soi, il est recommandé de :

  • Aérer son intérieur avant le lever ou après le coucher du soleil. Il y a moins de pollens dans l’air quand la température est plus fraiche ;
  • Rincer ses cheveux et ses habits le soir, car le pollen s’y dépose ;
  • Eviter l’exposition à d’autres substances irritantes ou allergisantes en intérieur (tabac, produits d’entretien etc.) ;
  • Faire des lavages de nez avec du sérum physiologique ou un spray d’eau de mer. Cela permet d’éviter que les pollens s’accumulent dans les muqueuses nasales.
  • Porter des lunettes à l’extérieur. Cela permet d’éviter l’entrée de pollens dans l’organisme.

En extérieur, il est conseillé de :

  • Eviter les sorties quand il y a beaucoup de vent ;
  • Privilégier la salle de sport. En effet, les sports en extérieurs ne sont pas recommandés pendant les périodes de fortes concentrations polliniques ;
  • Eviter les activités de jardinage ;
  • Eviter de faire sécher le linge dehors ;
  • Profiter de sortir juste après la pluie. L’eau est idéale pour absorber les pollens et les fixer au sol.

Lire aussi – Bientôt un vaccin contre le rhume des foins ?

Publié le 3 mars 2021 par Stéphanie LG, docteur en pharmacie. Mis à jour par Alexia F., Docteure en Neurosciences, le 25 mars 2022.

Sources

– L’ALLERGIE. pollens.fr. Consulté le 25 mars 2022.
– Fédération française d’allergologie. sfa.lesallergies.fr. Consulté le 25 mars 2022.
– Carte du Risque d’Allergie aux Pollens . www.pollens.fr. Consulté le 25 mars 2022.
– Pollens : quand et comment s’en protéger. ameli.fr. Consulté le 25 mars 2022.
World Sleep Day - could a lack of sleep be making you fat?

World Sleep Day – could a lack of sleep be making you fat? | Thierry Payet

On World Sleep Day we thought we’d examine to link between poor sleep and weight gain.

Sleep isn’t what necessarily springs to mind when it comes to addressing weight issues.  Blame is much more likely to be laid at the door of diet and exercise.

But, according to the NHS, people who sleep less than 7 hours a day tend to gain more weight and have a higher risk of becoming obese than those who hit that 7 hours.

So why might that be?

  • Tiredness makes you crave sugar and stodgy comfort food.
  • It impacts your willpower to make healthy choices.
  • You are less likely to have the energy (or inclination) for exercise.
  • A lack of sleep has been found to trigger a rise in the hormone ghrelin (closely related to hunger) and prompt decreased levels of leptin (associated with feeling full). This can lead to increased hunger and appetite, which makes overeating more likely.

As we explored in a previous blog – tackling a patient’s weight is not an easy topic for any Practitioner.  But experienced Osteopath, Robin Kiashek, feels it would be remiss of him to treat a musculoskeletal issue without discussing body weight in situations where the patient is clearly heavier than is healthy.

Robin says: “Whatever the problem that brings a patient to my door, I always take time to explore their lifestyle.  It’s vital if I’m going to address the problem effectively at its root.  These conversations may reveal poor lifestyle choices around food and exercise or habits that are impacting on the patient getting a full night’s sleep.  It’s very easy to get into bad habits without necessarily realising the potential physical impact they can have.”

So, how can you improve your night’s sleep?

We’ve covered how a lack of sleep can negatively impact you.  But what can you do on a practical level to improve your slumber?  Robin has a few tops tops:

  • Don’t go to bed on a full stomach – avoid heavy or large meals within a few hours of bedtime. They can lead to discomfort and keep you awake.
  • Avoid alcohol before bed – initially it may make you sleepy but can cause wakefulness after a couple of hours and make it difficult to get back off again.
  • Stop the stimulants – caffeine and nicotine are best avoided in the run up to bedtime. The effects of caffeine can last for up to 8 hours, so that late afternoon coffee could be causing a problem.
  • Create a calm environment – cool, dark and quiet are the ideal elements to promote a good night’s sleep.
  • Develop a wind down routine – calming activities such as taking a bath, reading a book or performing relaxation techniques could all aid sleep.
  • Timing is key – try to go to bed and get up at the same time every day to reinforce your body’s sleep/wake cycle.
  • Power down – switch off computers and phones at least an hour before bed.

And don’t forget the bed

Of course, you can have the best sleep routine in the world but if you’re trying to get your shut eye on a saggy mattress or pull-out bed then you may continue to struggle. Obviously not everyone has the budget for a top-of-the-line sleep station, but it is worth considering:

  • Pillow perfection – make sure your pillow is the correct size and firmness for you. It should fit snuggly into your neck and shoulders so that it fully supports your head.
  • Check that mattress – the recommended lifespan of a mattress is eight years so it might be time for a trip to the shops.
  • It’s all about the base – your mattress of choice also needs support. Placing a mattress on slats will impact how long it lasts. Consider investing in a divan – which is itself sprung – as a base for your mattress.

If you are feeling the effects of lack of sleep or perhaps have a musculoskeletal issue that’s keeping you awake, then why not book an appointment with Robin?

 

 

femme-enceinte-constipée

Enceinte et constipée comment l’ostéopathie peut m’aider ? | Thierry Payet

En dehors de l’état de grossesse, certaines personnes sont plus susceptibles d’être constipées.

La constipation ne se définit pas par la fréquence des selles, une personne peut aller aux toilettes une fois toutes les 48 heures sans en être incommodée. Le ralentissement du transit est physiologique en cas de grossesse, il n’y a rien d’alarmant à aller sans difficulté particulière à la selle deux à trois fois par semaine, si on y allait toutes les 48 heures hors état de grossesse.
La constipation survient lorsqu’il est difficile d’évacuer les selles, que cela occasionne des douleurs abdominales, des gênes, voire des hémorroïdes.

 

Pourquoi la grossesse augmente la constipation ?

 

Et oui être enceinte augmente les chances d’être constipée et la principale raison est hormonale : la progestérone, qui est l’hormone qui va favoriser le développement de l’ oeuf primordial par le maintien de l’endomètre, entraîne une diminution du péristaltisme intestinal. Les viscères vont donc être plus paresseux et les selles vont être amenées plus lentement vers le rectum.

Il existe aussi d’autres facteurs :

  • Mécaniques : Le poids du bébé et de l’utérus peuvent exercer une pression sur le plancher pelvien trop importante (selon la tonicité et la posture individuelle de la femme), ce qui majore la faiblesse des sphincters et la « paresse » des organes. La position du bébé et le développement de l’utérus peuvent aussi entraîner des compressions de certaines parties du gros intestin.

 

  • Les habitudes de vie : l’apport de fibres peut être insuffisant, l’hydratation globale également. L’installation aux toilettes en position assise, nous le verrons après, n’est pas physiologique, tout comme le fait de pousser pour aller à la selle. Enfin, le fait de maintenir une activité physique ou non va influer sur la motricité intestinale.

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Enceinte et constipée… L’ostéopathie peut m’aider ?

Tout d’abord, comme nous l’avons vu plus haut, il convient de faire un distingo entre être constipée et ralentissement du transit.
Ensuite, l’examen ostéopathique révèle bien des choses quant à l’adaptation du corps de la femme à l’état de grossesse : cambrure du bas du dos exagérée, respiration devenue difficile car trop de pression abdominale ou thoracique sur le diaphragme, stress, pression périnéale importante car bébé « bas », entre autres, vont être des facteurs mécaniques sur lesquels votre ostéopathe va travailler.
En état de grossesse et à l’accouchement, le maintien de la position debout entraîne naturellement liquides et organes à aller vers le bas, et pour contrecarrer ce phénomène et éviter les descentes d’organes, il faut apprendre à éviter les poussées inutiles. Le fait de pousser pour aller à la selle est un exemple fréquent de mauvaise habitude qui va être accentuée par les selles dures.

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Naturellement, les femmes sont aussi plus disposées anatomiquement à pousser, ce qui est aussi induit par la position assise de nos toilettes européennes.
L’anatomie du rectum est la même chez l’homme et la femme mais les hommes n’ont pas l’idée de pousser et restent souvent plus longtemps.
L’anatomie féminine nous montre que le rectum est juste à l’arrière du vide vaginal et aura tendance, comme la nature n’aime pas le vide, à se répandre dans ce vide, ce qui distend ses parois qui deviennent moins efficaces à vider leur contenu. Si l’axe de sortie n’est pas le bon, si la sensation du premier besoin n’est pas respectée, si la femme pousse trop, les selles vont en direction du vagin et non du canal anal. Chez l’homme, il n’y a pas de vide, les selles sortent même sans poussée sauf cas graves.

On comprend donc que si la sensation du premier besoin n’est pas respectée, les selles vont avoir tendance à s’accumuler en direction du vagin, au deuxième besoin, la sensation sera moins forte, les selles stockées vont avoir tendance à s’accumuler, à fermenter, se dessécher, produire des gaz, générer des douleurs.

Être constipée pendant la grossesse envoie des signaux neurologiques se référant aux vertèbres lombaires, causant des douleurs, et entraînant des contraintes mécaniques à la bonne croissance du bébé et de l’utérus. Ainsi, une constipation enceinte n’est pas à prendre à la légère, et aura toujours une influence sur la posture, la respiration, la position de l’utérus et du bébé.

Ainsi, si vous êtes constipée, son origine est certes hormonale mais peut aussi être liée à des causes mécaniques ou viscérales. Ce n’est pas une fatalité et cela peut être vite résolu !

>> Vous souhaitez préparer au mieux votre accouchement avec votre ostéopathe ?  N’hésitez pas à consulter notre super article sur le sujet <<

 

En dehors de l’ostéopathie, quelle routine employer au quotidien contre la constipation  ?

Rien de mieux qu’une vidéo pour vous apporter rapidement les clefs contre la constipation >> VOIR LA VIDÉO <<

Neukonzeptionierung osteopatische Versorgung Health Blog

Neukonzeptionierung osteopatische Versorgung Health Blog | Thierry Payet

The cornerstones of osteopathic treatment lie in osteopathic principles, especially in the idea of a self-regulating, dynamic unity of body, mind and spirit, structure-function interaction and person-context interaction.

There is an urgent need for a solid conceptual framework for osteopathic treatment. There is a need to create a more coherent interprofessional framework that emphasizes the special focus of osteopathic intervention in health care. For example, in the Liem, Lunghi (2021) hypothesis paper and in Liem (2006 and 2017), every complaint and somatic dysfunction is viewed from at least 4 perspectives and can be attributed to at least 4 essential aspects, all of which in turn evolve dynamically and holarchically.

Flexibility increase in adaptation as well as increasing competence in co-creation of external events can both, represent goals of osteopathic action.

 

These four perspectives are:

– objective aspects such as tissue dynamics, behavior, blood count, etc.

– subjective aspects of experience in the patient, such as belief patterns, cognitions, feelings, arousal patterns and body sensations,

– intersubjective aspects, such as culture, socialization, family, friends

– biosocial contexts such as income, occupational status, housing conditions, health care system, political conditions.

 

In the consideration of these perspectives in osteopathic treatment, can be seen as improving the individual mind-body function of the patient, in relation to his environment, with the aim of promoting the proactivity of the patient. Increasing flexibility on the part of the patient in adapting to external circumstances and contexts, as well as increasing competence in co-creating external events and contexts, are both goals of osteopathic action.

 

In the absence of a scientific paradigm, there is a danger of basing treatment on the values or dogmas of the individual osteopath – any practitioner would arbitrarily reinforce the „biological,“ „psychological,“ „social,“ or „spiritual“ aspect without adequate justification. Practitioners should avoid unnecessary boundaries such as body-mind duality. Personality development-and associated health aspects-are an ongoing epigenetic process.

 

Patient-centered communication, active learning approaches, shared decision making, and self-management coaching can all be integrated into a conceptual system of osteopathic care, while still keeping the traditional models connected through a metatheoretical framework (Liem, Lunghi 2021).

 

The 4 aspects are described as inseparable dimensions or perspectives of „being-in-the-world“-four irreducible epistemological perspectives or dimensions of reality that occur simultaneously. Illness, malaise, and disease states are reflected in all 4 aspects.

 

Any limitation to one or absolutization of one perspective may reduce the healing potential in the patient, as possible essential aspects in the complaint behavior or healing process are not taken into account.

 

For example, tissue-relational, biological, cognitive, emotional, psychosocial, and spiritual responsiveness of a person to the challenges of the person-context environment, among others, are evaluated and treated osteopathically accordingly.

This includes, for example, the perceptual-cognitive-symbolic as well as the direct-intuitive-non-local approach in osteopathy.