grossesse paracétamol

Grossesse et paracétamol : foetus en danger ! | Thierry Payet

De nombreux médicaments sont déconseillés voire contre-indiqués pendant la grossesse. Qu’en est-il du médicament le plus utilisé pour soulager les douleurs, le paracétamol ? Son utilisation entraîne-t-elle des risques pour le fœtus ou pour la mère ? Faut-il absolument soulager les douleurs ? Santé Sur le Net décrypte ces questions.

grossesse paracétamol

Douleurs et grossesse

Au cours de la grossesseil n’est pas rare que la femme enceinte présente des douleurs :

  • D’une intensité plus ou moins forte ;
  • D’une durée brève ou au contraire longue ;
  • A différents endroits du corps ;
  • Liées ou non à la grossesse.

La grossesse peut engendrer certaines douleurs spécifiques chez les femmes enceintes, comme les douleurs ligamentaires, les crampes musculaires, les lombalgies ou encore les douleurs liées aux contractions utérines à l’accouchement. Mais les femmes enceintes peuvent être confrontées à d’autres situations douloureuses qui n’ont en apparence rien à voir avec leur état :

  • Une blessure ou un traumatisme ;
  • Des crises de migraine ;
  • Des douleurs liées à une pathologie préexistante ;
  • Une infection ;

Comment la femme enceinte doit-elle réagir en cas de douleurs ? Certaines craignent de prendre des médicaments antalgiques pendant la grossesse. Pourtant, les douleurs ne doivent pas être prises à la légère et être soulagées efficacement pour le bien-être et la santé de la mère et de l’enfant. La prise en charge des douleurs aiguës ou chroniques est importante. En effet, les douleurs sévères chroniques sont associées à un risque d’hypertension artérielle, d’anxiété et de dépression, des troubles susceptibles d’impacter négativement le déroulement de la grossesse.

Quels traitements contre la douleur pendant la grossesse ?

Face aux douleurs de la femme enceinte, pour limiter le recours aux médicaments antalgiquesil est primordial d’identifier la cause des douleurs, surtout si ces douleurs persistent au-delà de quelques jours. Il est conseillé de consulter un médecin pour rechercher et déterminer la cause des douleurs. Parfois, en traitant la cause, les douleurs disparaissent en quelques jours sans traitement antalgique. C’est le cas par exemple du déficit en magnésium fréquent chez la femme enceinte et qui provoque des douleurs musculaires et articulaires. Une supplémentation en magnésium supprime les douleurs !

En cas de douleurs, il faut si possible en comprendre la cause et dans tous les cas soulager les douleurs.

Le paracétamol, le médicament antalgique de choix chez la femme enceinte ?

Le paracétamol est un antalgique de palier 1 (non opioïde) mais aussi un antipyrétique (soulage la fièvre). C’est sans aucun doute le médicament antalgique le plus utilisé pour soulager les douleurs légères à modérées chez l’enfant et l’adulte, y compris chez la femme enceinte. Son utilisation est possible tout au long de la grossesse. Si les études ont montré qu’il n’entraîne aucun risque de malformations fœtales, est-il pour autant sans danger pour l’enfant à naître ? De récents travaux semblent montrer qu’il influencerait le développement de certains troubles.

À savoir ! Puis-je prendre du paracétamol en allaitant ? La quantité de paracétamol ingérée par l’enfant via le lait maternel est faible. D’après les calculs des pharmacologues, l’enfant n’ingère que jusqu’à 4% de la dose pédiatrique (en mg/kg/jour). A ce jour, aucun effet notable n’a été recensé suite à l’utilisation du paracétamol au cours de l’allaitement. Une étude a été publiée, suite à des analyses effectuées sur une quarantaine d’enfants allaités par des mères sous paracétamol. Le paracétamol est actuellement recommandé dans le traitement des douleurs légères à modérées chez les femmes allaitantes.

Le paracétamol est-il dangereux pour le fœtus ?

Les études publiées sur les effets du paracétamol au cours de la grossesse sont nombreuses dans la littérature scientifique et se montrent globalement rassurantes, à tous les stades de la grossesse. Aucun risque de malformation ou de toxicité fœtale ou néonatale n’a été mis en évidence.

Des récentes études semblent incriminer la prise de paracétamol au cours de la grossesse dans le développement de troubles comportementaux chez l’enfant. Ainsi, une étude anglaise a porté sur 7 796 femmes enceintes, interrogées à la 18ème et à la 32ème semaine de grossesse sur leur prise de paracétamol au cours des trois derniers mois. D’éventuels troubles du comportement ont été dépistés chez les enfants à l’âge de 7 ans.

Les résultats montrent que la consommation de paracétamol au cours de la grossesse est associée à une probabilité supérieure de problèmes comportementaux à la naissance, de signes d’hyperactivité et de troubles émotionnels chez l’enfant. Cette étude semble indiquer un lien entre l’utilisation du paracétamol pendant la grossesse et la survenue de troubles comportementaux dans l’enfance. Le paracétamol pourrait perturber le développement cérébral de l’enfant, provoquant ces troubles. Ces résultats nécessitent des investigations complémentaires, d’autant plus qu’aucune donnée sur l’indication, la posologie et la durée du traitement n’a été prise en compte dans l’étude.

Parallèlement, les résultats de 13 études menées sur le paracétamol, impliquant plus d’un million de personnes, ont été compilés et semblent indiquer que l’exposition prénatale au paracétamol pourrait accroître le risque d’asthme chez l’enfant. Les enfants, nés d’une mère ayant pris du paracétamol durant la grossesse, ont un risque supérieur de développer un asthme, surtout si l’exposition à cette substance a eu lieu au premier trimestre. Une surveillance particulière de ces enfants pourrait être nécessaire, en particulier s’ils présentent d’autres facteurs de risque d’asthme (antécédents familiaux, allergies).

Des études complémentaires sont désormais nécessaires pour approfondir les effets éventuels du paracétamol sur l’enfant à naître. Actuellement, ce médicament antalgique est le seul autorisé tout au long de la grossesse, pour soulager les douleurs faibles à modérées. Les résultats obtenus dans ces études ne démontrent pas de lien de causalité direct entre la prise de paracétamol et les troubles de la santé observés. Si ces données se montrent rassurantes, elles incitent les femmes enceintes à utiliser le paracétamol avec parcimonie.

Le paracétamol en pratique chez la femme enceinte

Les autorités sanitaires recommandent l’utilisation du paracétamol quel que soit le terme de la grossesse. Mais la prise de paracétamol doit respecter quelques règles de prudence :

  • Demander l’avis d’un professionnel de santé pour rechercher la cause des douleurs ;
  • Utiliser la posologie minimum efficace pour soulager les douleurs ;
  • Prendre le médicament sur la durée la plus brève possible ;
  • Limiter la fréquence des traitements à base de paracétamol au cours de la grossesse ;
  • Si les douleurs ne sont pas suffisamment soulagées ou persistent, consulter pour une éventuelle alternative thérapeutique.

Et bien sûr, respecter la posologie maximale autorisée du paracétamol, car ce médicament est associé à des effets indésirables graves (toxicité hépatique) en cas de surdosage. L’atteinte du foie (hépatite toxique) est liée au surdosage en paracétamol, que ce soit pendant ou en dehors de la grossesse.

Quelles alternatives au paracétamol pendant la grossesse ?

Parallèlement au paracétamol, il existe d’autres médicaments antalgiques de palier 1, l’aspirine et les antiinflammatoires non stéroïdiens. Mais sont-ils autorisés pendant la grossesse ?

Puis-je prendre de l’aspirine ou de l’ibuprofène contre les douleurs ?

L’aspirinele plus ancien remède contre la douleur, est déconseillé pendant la grossesse et formellement contre-indiqué à partir de 24 semaines d’aménorrhéecar il entraîne des risques de saignements chez la mère et le fœtus, ainsi que des problèmes circulatoires.

À savoir ! L’aspirine peut être prescrite à des doses faibles au cours de la grossesse, en particulier pour réduire le risque de fausse-couche. Mais ce médicament n’est pas antalgique à cette posologie. Il faut des doses plus importantes (> 500 mg/jour) pour soulager les douleurs.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont déconseillés au début de la grossesse et formellement contre-indiqués à partir du 6ème mois de grossesse. Ils peuvent en effet provoquer des complications gravissimes pour le fœtus : la mort fœtale in utero ou à la naissance, une insuffisance rénale et/ou cardiopulmonaire. Ces effets peuvent survenir même après une seule prise de médicament.

A noter ! Les antalgiques opiacés (morphine et dérivés) peuvent être prescrits sous contrôle médical régulier et avec une surveillance rapprochée de la grossesse. Ces médicaments sont réservés à des contextes cliniques particuliers (douleurs très intenses chez des femmes souffrant de pathologies importantes).

A ce jour, l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) recommande de privilégier le paracétamol pour le traitement des douleurs chez la femme enceinte à tous les stades de la grossesse. En cas de douleurs non soulagées par le paracétamol, d’autres médicaments peuvent être envisagés par le médecin. Quelle que soit la situation, les femmes enceintes doivent éviter toute automédication et prendre conseil auprès d’un professionnel de santé (médecin, sage-femme, pharmacien) avant de prendre un médicament. Pour en savoir plus sur les médicaments et la grossesse, elles peuvent également consulter le site internet du Centre de Référence sur les Agents Tératogènes : JE LES MET EN CAISSE.

Les alternatives non médicamenteuses peuvent également contribuer à soulager certaines douleurs de la femme enceinte, par exemple des séances de kinésithérapie en cas de douleurs lombaires. Demandez conseil à votre médecin.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Paracétamol – Grossesse et allaitement. www.le-crat.fr. Consulté le 13 juillet 2023.
– Traitement de la douleur durant la grossesse. ansm.sante.fr. Consulté le 13 juillet 2023.
Illustration symbolique représentant l'étape de la ponction ovarienne dans le cadre d'une FIV (PMA)

Préparation de l’ostéopathe au transfert d’embryon | Thierry Payet

La procréation médicalement assistée (PMA) suscite espoirs et défis pour les femmes désirant fonder une famille. Après la ponction ovocytaire, des symptômes inconfortables peuvent survenir. À ce stade, l’ostéopathe joue un rôle important pour apaiser ces potentiels symptômes post-ponction (PMA) et préparer le corps au transfert d’embryon. Découvrez comment l’ostéopathie offre un soutien précieux dans le parcours vers la maternité, en optimisant les chances de réussite en PMA.

Symptômes possibles après une ponction ovocytaire en PMA:

Illustration symbolique représentant l'étape de la ponction ovarienne dans le cadre d'une FIV (PMA)

En fin de stimulation ovarienne, et après la ponction ovocytaire en PMA, certaines femmes peuvent ressentir des douleurs dans les régions abdominale et pelvienne et des tiraillements. Et ventre gonflédes ballonnements et des troubles digestifs peuvent également être présents. De plus, le processus émotionnellement et physiquement exigeant de la PMA peut entraîner de la fatigue un toi stress.

Ces douleurs sont souvent dues à la stimulation et au geste médical effectué lors de la ponction. Elles peuvent ainsi entraîner une gêne considérable. En effet, ces symptômes sont courants après une ponction ovocytaire, et peuvent avoir un impact sur le bien-être des patientes.

Dans la prochaine partie, nous explorerons donc le rôle crucial de l’ostéopathe dans le soulagement de ces symptômes et la préparation du corps au transfert d’embryon en PMA.

Soulagement de la douleur post-ponction et préparation du corps au transfert d’embryon (PMA) : prise en charge de l’ostéopathe

Comme nous l’avons précisé dans l’article «Fertilité, parcours PMA et ostéopathie», pour maximiser les chances de grossesse et soutenir la FIV dans le cadre d’une PMA, la consultation avec l’ostéopathe est recommandée à différentes étapes :

  • Avant la stimulation ovarienne (entre J1 et J3 du cycle), afin de préparer le bassin et les zones en relation avec la stimulation ovarienne
  • Entre la ponction d’ovocytes et le transfert d’embryon, pour drainer les liquides, soulager les douleurs post-ponction et préparer le bassin et l’utérus à recevoir l’embryon.
Une femme en consultation avec un ostéopathe, recevant un traitement ostéopathique pour soutenir sa santé reproductive et son bien-être lors du parcours de PMA.

But d’une séance avec l’ostéopathe entre la ponction et le transfert (PMA)

Après la ponction ovocytaire, l’ostéopathe joue un rôle essentiel en apportant un soulagement des symptômes. Comme pour toutes douleurs, il est important de prendre en charge ces symptômes. En effet, si le bas-ventre est fragilisé et sensible, il est recommandé de consulter l’ostéopathe avant le transfert.
Grâce à des techniques douces, l’ostéopathe peut diminuer ces tensions liées à la stimulation et la ponction, et offrir un soulagement précieux. Les patientes se sentent ainsi plus à l’aise et récupèrent plus rapidement après l’intervention.

De plus, par une approche globale, l’ostéopathe prépare le corps de la femme au transfert d’embryon. En effet, lors de cette séance, il travaille sur l’équilibre pelvien et la mobilité du bassin pour créer un environnement optimal pour le transfert.

La séance de l’ostéopathe est adaptée et spécifique à chaque patiente

Le traitement de l’ostéopathe est spécifique et adapté aux besoins de chaque patiente. Grâce à un examen clinique précis, l’ostéopathe identifie les zones en tension, c’est-à-dire les zones qui manquent de mobilité. Ensuite, il débute son traitement par des manipulations douces et ciblées.

Le but du traitement de l’ostéopathe est d’augmenter la mobilité et la flexibilité des tissus. Il vise également à favoriser une meilleure circulation sanguinetout en relâchant les tensions émotionnelles et physiques. En gagnant en mobilité utérine et du bassin, l’ostéopathe crée un environnement propice à l’implantation de l’embryon.

Image montrant des mains d'un ostéopathe effectuant une manipulation douce ou une posture thérapeutique dans le cadre d'un traitement ostéopathique.

Prise de RDV avec votre ostéopathe à Paris :

En conclusion, l’ostéopathie offre un soutien précieux aux femmes en PMA, soulageant symptômes et tensions. Les techniques spécifiques optimisent le parcours, maximisant les chances de succès du transfert d’embryon. Faites confiance à l’ostéopathe pour une approche personnalisée vers la maternité tant désirée.

Votre ostéopathe à Paris, Mathilde Locqueville se tient à votre disposition pour répondre à vos questions au 07.69.03.41.41. Vous pouvez également prendre RDV directement sur Doctolib.

Indice protection solaire

Quel indice de protection solaire choisir ? | Thierry Payet

L’heure des grandes vacances a enfin sonné ! Pour partir à la mer, à la campagne ou en montagne, il ne faut pas oublier de prendre sa crème solaire. Mais quel indice de protection solaire choisir : 15, 20, 30 ou 50 ? Santé Sur le Net vous explique l’indice solaire le plus adapté à votre situation.

Indice protection solaire

L’IPS, l’indice de protection solaire des produits solaires

L’exposition au soleil, en été comme en hiver, expose la peau aux dangers des rayonnements UVA et UVB (les deux types de rayonnements sont dangereux pour la santé). Il faut donc prendre les mesures nécessaires pour s’en protéger efficacement, et parmi les solutions les plus fréquemment utilisées figurent évidemment les crèmes solaires (disponibles également en gels, en lait ou en baume). Mais comment bien choisir sa crème solaire et notamment avec quel indice de protection ?

Deux acronymes figurent sur les produits solaires disponibles en France :

  • L’IPS ou Indice de Protection Solaire;
  • Le FPS ou Facteur de Protection Solaire (ou en anglais SFP verser Facteur de protection solaire).

Ces indices indiquent la quantité de soleil qu’il faudrait recevoir pour attraper un coup de soleil après avoir appliqué la crème solaire sur la peau. Ainsi, une crème solaire d’indice de protection 20 indique que la dose de soleil pour attraper un coup de soleil est multipliée par 20 une fois la crème appliquée.

Quatre niveaux de protection solaire

Actuellement, sont disponibles des crèmes et produits solaires avec quatre niveaux de protection solaire :

  • Une faible protection solaire pour les IPS 6 et 10 ;
  • Une protection moyenne pour les IPS 15, 20 et 25 (à noter qu’un certain nombre de crèmes de jour contiennent un filtre d’IPS 20 ou 25) ;
  • Une haute protection pour les IPS 30 et 50 ;
  • Une très haute protection pour l’IPS 50+ (à noter que la mention « écran total » n’est plus autorisée en France, car elle induisait le consommateur en erreur. Aucune crème ne protège à 100 % des effets du soleil !).

Mais quel indice de protection solaire faut-il choisir ? Pour faire le bon choix, il faut prendre en compte deux critères, d’une part le phototypec’est-à-dire son type de peau, et d’autre part les conditions d’exposition au soleil (durée et lieu de l’exposition). Quatre types de peau sont définis :

  • La peau extrêmement sensible au soleil: les personnes avec la peau très blanche, mais aussi les nourrissons, les enfants et les personnes ayant des antécédents de cancers cutanés ;
  • La peau sensible au soleilc’est-à-dire les personnes prenant souvent des coups de soleil en cas d’exposition ;
  • La peau intermédiaireavec les personnes à la peau claire bronzant facilement ;
  • La peau assez résistantepour les personnes à peau mate.

Un indice de protection solaire en fonction de sa peau et de l’exposition au soleil

En parallèle de ce type de peau, il faut tenir compte des conditions de l’exposition au soleil, le risque n’étant pas le même sur la plage que sur un glacier ! A partir de ces deux paramètres, il est possible de choisir le produit solaire avec l’indice de protection adapté :

  • Une très haute protection pour les peaux extrêmement sensibles avec une exposition importante (sur la plage ou lors d’activités extérieures) ou pour les peaux sensibles avec une exposition extrême (sous les tropiques ou sur les glaciers) ;
  • Une haute protection pour les expositions modérées des peaux extrêmement sensibles ou l’exposition extrême des peaux intermédiaires ;
  • Une protection moyenne pour les peaux sensibles avec une exposition modérée ou une exposition extrême des peaux assez résistantes ;
  • Une faible protection pour l’exposition importante des peaux assez résistantes.

Chez les enfants, il faut toujours utiliser une crème solaire avec un indice d’au moins 50. Et pensez à renouveler l’application de la crème toutes les deux heures quel que soit son indice de protection !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Se protéger du soleil. www.ameli.fr. Consulté le 4 juillet 2023.
– Crème solaire : comment bien la choisir ?www.economie.gouv.fr. Consulté le 4 juillet 2023.
La télésurveillance médicale : le passage en droit commun

La télésurveillance médicale : le passage en droit commun | Thierry Payet

À partir du 1er juillet 2023, les autorités officielles réglementeront la télésurveillance médicale. Cela ouvrira de nouvelles perspectives pour les professionnels de santé. Cette pratique, également connue sous le nom de télémédecine, utilise des technologies de communication et de capteurs pour surveiller à distance les paramètres de santé des patients. Elle facilite les consultations à …

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aliments ultratransformés

Aliments ultratransformés et dépression – Santé sur le net | Thierry Payet

Selon une étude menée en France en 2021, 69 % des produits alimentaires disponibles dans les rayons des supermarchés sont des aliments ultratransformés. Depuis des années, ces aliments sont pointés du doigt pour leurs effets néfastes sur la santé, en particulier leur lien avec les maladies métaboliques et les cancers. Mais ils pourraient aussi nuire à la santé mentale, comme le suggère une récente étude. Explications.

aliments ultratransformés

Les aliments ultratransformés, pointés du doigt pour leur impact sur la santé

Les aliments ultratransformés regroupent une large palette de produits alimentaires, comme les produits de pâtisserie et de boulangerie, les plats préparés, les aliments panés, les salaisons, les desserts et les desserts glacés, etc. Leur préparation implique le recours à des procédés de transformation qui altèrent les propriétés nutritionnelles des aliments, mais aussi l’ajout d’additifs alimentaires, par exemple pour améliorer la texture ou renforcer le goût. Ces aliments sont également très souvent riches en matières grasses saturées et/ou en sucres simples.

De multiples études se sont penchées sur les effets de ces aliments ultratransformés sur la santé des consommateurs. Des preuves scientifiques ont permis de démontrer le rôle de ces aliments dans le développement de maladies métaboliquescomme l’obésité , les troubles lipidiques ou le diabète de type 2, ou encore dans le développement de certains cancers. Mais les effets néfastes de ces aliments ne s’arrêteraient pas là, ils pourraient également nuire à la santé mentale.

Des effets négatifs sur la santé physique mais aussi mentale

Une équipe de chercheurs français a récemment établi un lien entre une consommation importante d’aliments ultratransformés et le risque de récurrence des troubles dépressifs. Cette équipe avait déjà démontré qu’une alimentation riche en matières grasses saturées et pauvre en fruits et légumes était associée à une augmentation du risque de dépression. Cette fois, leurs travaux se sont concentrés sur les aliments ultratransformés. L’étude a porté sur 4 554 fonctionnaires britanniques (dont 74 % d’hommes), âgés de 35 à 55 ans, inclus dans l’étude entre 1985 et 1988. Entre 2002 et 2016, leur rapport à la dépression a été évalué à quatre reprises, au travers de la survenue de troubles dépressifs ou le recours à des médicaments antidépresseurs.

Parallèlement, leur consommation d’aliments ultratransformés a été évaluée à partir d’auto-questionnaires alimentaires entre 1991 et 2004. Les chercheurs ont défini cinq niveaux de consommation d’aliments ultratransformés en fonction de la part que représentaient ces aliments dans les apports nutritionnels quotidiens. Une consommation élevée d’aliments ultratransformés était associée à une augmentation du risque de récurrence des signes dépressifs sur les 13 années de suivi. D’autres travaux avaient également suggéré un lien possible entre la consommation de ces aliments et le risque de développer une démence.

Comprendre comment les aliments ultratransformés nuisent à la santé mentale

Quand les participants consommaient plus d’un tiers d’aliments ultratransformés dans leur ration alimentaire quotidienne, ils avaient 30 % de risque supplémentaire de présenter plusieurs épisodes dépressifs successifs, par rapport aux participants consommant moins de 20 % d’aliments ultratransformés. Ce lien entre les aliments ultratransformés et la dépression était indépendant d’autres facteurs, comme les facteurs sociodémographiques, le mode de vie ou l’état de santé.

De telles données amènent à réfléchir aux mécanismes expliquant le lien entre les aliments ultratransformés et la santé mentale. Des études complémentaires seraient intéressantes pour décrypter quels composants de ces aliments ou quels procédés de transformation participent à la récurrence des signes dépressifs et comment. En attendant, cette étude démontre la nocivité des aliments ultratransformés et incite à réduire au maximum leur part dans notre alimentation quotidienne. Réduire voire supprimer les aliments ultratransformés est essentiel pour protéger notre santé physique mais aussi mentale !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Aliments ultra-transformés : leur surconsommation semble associée à des troubles de la santé mentale. www.inserm.fr. Consulté le 12 juin 2023.
vitamine E et cancer du sein

Cancer du sein : Vitamine E et hormonothérapie | Thierry Payet

Près d’une femme sur 12 dans le monde développera un cancer du sein au cours de sa vie. Les progrès thérapeutiques permettent d’améliorer d’année en année le pronostic et de réduire le risque de récidive. Une récente étude met en garde contre le risque d’associer de la vitamine E avec l’un des traitements les plus prescrits en hormonothérapie contre le cancer du sein. Explications.

vitamine E et cancer du sein

Cancer du sein, hormonothérapie et vitamine E

Le le cancer soit toi est le premier cancer fémininà la fois en termes d’incidence et de mortalité. Parmi les traitements prescrits, figurent des traitements d’hormonothérapie, classiquement utilisés lorsque la tumeur est sensible à l’action des hormones. Le traitement par hormonothérapie fait généralement suite à la chirurgie et à la radiothérapie. Seul ou associé à une chimiothérapie, il peut être prescrit sur de longues périodes (entre 5 et 10 ans) pour réduire le risque de récidive du cancer.

Parallèlement, les compléments alimentaires et suppléments vitaminiques à base de vitamine E se multiplient dans les pharmacies et les parapharmacies. Cette vitamine E, connue pour son potentiel antioxydant, est naturellement présente dans les huiles et graisses d’origine végétales. Les apports alimentaires en vitamine E sont essentiels pour protéger l’organisme des effets délétères des radicaux libres. Elle se retrouve donc présente dans de nombreux compléments alimentaires notamment ceux destinés à stimuler l’immunité, redonner de l’énergie ou prévenir les effets du stress oxydant.

La vitamine E impacterait négativement l’hormonothérapie contre le cancer du sein

Quel est le lien entre cancer du sein, hormonothérapie anticancéreuse et vitamine E ? Plusieurs études ont montré que la supplémentation en vitamines antioxydantes pouvait nuire à l’efficacité des traitements anticancéreux (hormonothérapie et chimiothérapie) en protégeant les cellules tumorales des effets des radicaux libres. Pour aller plus loin, des chercheurs ont récemment mené une revue de littérature pour évaluer l’effet d’une supplémentation en vitamine E sur l’efficacité de l’hormonothérapie contre le cancer du sein.

L’analyse de l’ensemble des données publiées révèle des résultats parfois contradictoires sur l’effet de la supplémentation en vitamine au cours de la prise en charge d’un cancer du sein. Si certaines études suggèrent un effet bénéfique de la vitamine E sur la prise en charge, d’autres études mettent en évidence des effets négatifs :

  • Une stimulation de certaines lignées cellulaires tumorales ;
  • Une baisse de l’efficacité de certains médicaments d’hormonothérapie ;
  • Une modification des taux sanguins de vitamine E et de médicament d’hormonothérapie ;
  • Une fonction hépatique anormale.

Ne pas prendre de suppléments de vitamine E pendant l’hormonothérapie

Les études in vitro suggèrent ainsi une interaction possible entre les suppléments de vitamine E et les médicaments d’hormonothérapie contre le cancer du sein. Cette interaction pourrait nuire à l’efficacité de l’hormonothérapie et donc au pronostic de la patiente. Elle pourrait aussi altérer la fonction hépatique. Malheureusement, le manque de données en directchez l’animal ou chez l’homme, rend complexe l’interprétation des données. Des études cliniques complémentaires sont nécessaires pour conclure.

Néanmoins, dans l’intervalle, selon les chercheurs, il convient de ne pas conseiller de supplémentation à base de vitamine E chez les femmes sous hormonothérapie contre le cancer du sein. Les femmes doivent également veiller à préciser quels médicaments elles prennent pour éviter de se voir conseiller des compléments alimentaires inadaptés. Une nouvelle preuve de l’importance du conseil d’un professionnel de santé avant de débuter une supplémentation nutritionnelle !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Une mise à jour sur le tamoxifène et le potentiel chimio-préventif de la vitamine E dans la gestion du cancer du sein. www.ncbi.nlm.nih.gov. Consulté le 26 juin 2023.
la semaine mondiale de l’allergie

La semaine mondiale de l’allergie | Thierry Payet

Vous êtes allergique ? L’un de vos proches est allergique ? Vous vous posez des questions sur l’allergie ? La semaine mondiale de l’allergie, qui se déroule du 19 au 24 juin 2023, sera l’occasion d’obtenir toutes les réponses à vos questions et d’en savoir plus sur l’allergie, grâce à un événement 100 % en ligne et totalement gratuit !

  la semaine mondiale de l’allergie

Les allergies, un vaste ensemble de réponses aux allergènes

Les allergique rassemblent tous les symptômes, graves ou plus bénins, qui surviennent lors de l’exposition d’une personne sensibilisée à un allergène. Elles correspondent à des dérèglements du système immunitairequi provoquent une intolérance à des substances de l’environnement en apparence inoffensives, les allergènes. L’allergie se développe donc en deux temps :

  • Une première étape de sensibilisation lors de la rencontre avec l’allergène ;
  • Une seconde étape de révélation où chaque contact avec l’allergène provoque des symptômes allergiques.

À savoir ! Les allergies croisées désignent les allergies provoquées par des allergènes proches sur le plan physique et chimique. Les allergies croisées entre aliments et pollens en sont une illustration

Les allergies peuvent se manifester de différentes manières, selon la nature de l’allergène ou la région du corps en contact avec l’allergène :

Une même personne peut présenter différentes formes d’allergies, simultanément ou successivement selon les allergènes auxquels elle est allergique.

Près d’un Français sur 3 est allergique

Ces réactions allergiques, fréquentes au sein de la population, impactent fortement le quotidien des sujets allergiques, mais restent le plus souvent sans gravité. Des traitements adaptés existent et peuvent soulager en cas de crise allergique. A chaque fois que c’est possible, l’éviction de l’allergène doit être recherchée. En revanche, il existe une forme grave d’allergie, le choc anaphylactiquequi met en jeu le pronostic vital. C’est la forme la plus sévère d’allergie, qui correspond à une réaction généralisée de l’organisme à l’exposition à l’allergène.

Depuis plusieurs années, les chiffres de l’allergie inquiètent les spécialistes. Selon les estimations, environ 25 à 30 % de la population souffre d’au moins un type d’allergie. L’incidence augmente d’année en année, notamment chez les enfants, avec une multiplication des cas d’eczéma ou d’asthme. La prévalence de l’asthme, autour de 2 % il y a 15 ans est désormais de 7 %. Comment expliquer une telle hausse ? Plusieurs facteurs sont mis en avant par les experts, même si leur contribution n’est pas toujours clairement démontrée :

  • Le réchauffement climatique qui contribue à allonger la période de pollinisation, à augmenter les quantités de pollens en suspension dans l’air atmosphérique et à renforcer le potentiel allergisant des pollens ;
  • La pollution atmosphériquenotamment la quantité de particules fines en suspension dans l’air ;
  • Les ambiances intérieures des logements (produits d’hygiène, matériaux du logement, mobilier, …) ;
  • Les pratiques alimentaires et notamment la consommation de produits transformés ;
  • La prise répétée de médicaments.

Les allergies, un enjeu mondial de santé publique

La semaine mondiale de l’allergie sera l’occasion pour tous de faire le point sur ses connaissances des allergies et d’en apprendre plus. Sur les 6 jours de découvertes proposés par le SYFAL (Syndicat Français des Allergologues), 21 experts seront réunis pour parler de l’allergie. Au programme, figurent de nombreux contenus :

  • Des informations sur les liens entre les allergies et l’environnement ;
  • Des webinaires d’information thématiques animés par des experts ;
  • Des vidéos et des podcasts éducatifs pour comprendre les différentes formes d’allergies et découvrir les métiers de l’allergie ;
  • Des outils pratiques pour les patients pour s’informer sur les allergies et mieux les gérer au quotidien.

Des ressources seront également communiquées pour accéder à de l’information sur les allergènes et les traitements de l’allergie. Pour retrouver le programme complet de l’événement, rendez-vous sur le placer.

D’après les projections des experts, en 2050, la moitié de la population mondiale pourrait être allergique. Les allergies représentent d’ores et déjà la quatrième pathologie chronique à l’échelle mondiale. En comprenant les enjeux liés à ces maladies, les patients et leur entourage peuvent apprendre à mieux vivre avec !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Semaine mondiale de l’allergie. Du 19 au 24 juin 2023 100% en ligne et gratuit. www.semaine-allergie.fr. Consulté le 13 juin 2023.
– Reconnaître une allergie. www.ameli.fr. Consulté le 13 juin 2023.
Hernie discale schéma

Hernie discale, mon ostéopathe peut-il m’aider ? | Thierry Payet

Quels sont les symptômes de la hernie discale ?

Tout d’abord il faut rappeler que les symptômes de la hernie discale dépendent de la localisation de la hernie (colonne lombaire, dorsale, cervicale), du stade de développement de la hernie discale (dégénération du disque, protrusion discale, hernie sous ligamentaire, hernie exclue et migrante) et de la zone de protubérance (antérieure, postérieure, postéro-latérale).

En ayant bien en tête ces trois éléments, il faut comprendre que lorsque le disque est endommagé, une inflammation s’installe dans la zone et cette dernière se traduit par des douleurs localisées (cou, épaule, bras, dos, jambes selon la zone touchée).

Ces douleurs sont généralement aggravée par la toux, les éternuements, la défécation et parfois certains mouvement et/ou positions.

En plus de ces douleurs locales, des douleurs projetées peuvent être présentes en lien avec l’atteinte nerveuse :

  • Sensation de brulure
  • Sensation de froid douloureux
  • Décharges électriques
  • Fourmillements
  • Picotements
  • Engourdissements
  • Démangeaisons
  • Hypoesthésie (moins de sensation) au tact
  • Hypoesthésie à la piqûre
  • La douleur est provoquée ou augmentée par le frottement
  • Une perte de force musculaire et/ou une fonte musculaire.
Comment remplir correctement la déclaration 2035 pour les IDEL ?

Comment remplir correctement la déclaration 2035 pour les IDEL ? | Thierry Payet

La déclaration 2035 est un document essentiel pour les infirmiers et infirmières libéraux (IDEL) en France. Elle vous permet de déclarer vos revenus et de bénéficier des avantages fiscaux prévus pour cette profession. Cependant, la procédure de remplissage peut être complexe et propice aux erreurs.

Dans cet article, Médicalib vous guidera pas à pas, avec l’aide de son partenaire Keobizun cabinet d’expertise comptable hybride dédié aux professions libérales, pour remplir correctement la déclaration 2035. Nous vous fournirons également des conseils pour optimiser votre fiscalité.

JE- Comprendre la déclaration d’IDEL 2035 :

La déclaration 2035 est un formulaire spécifique destiné aux IDEL. Il s’agit de déclarer l’ensemble de vos revenus professionnels, tels que les honoraires, les indemnités kilométriques, les remboursements de sécurité sociale, etc. Il est important de comprendre les différentes rubriques de la déclaration et leur signification pour éviter les erreurs.

II- Collecter les documents nécessaires de la déclaration 2035 :

Avant de remplir votre déclaration 2035, assurez-vous d’avoir tous les documents nécessaires à portée de main. Cela inclut les relevés bancaires, les justificatifs de dépenses professionnelles, les factures, les notes d’honoraires, etc. Une bonne organisation facilitera grandement le processus de déclaration.

III- Compléter les informations personnelles :

Commencez par compléter les informations personnelles requises dans la déclaration, telles que votre nom, votre adresse, votre numéro SIRET, etc. Assurez-vous de fournir des informations précises et à jour.

IV- Déclarer vos revenus :

Dans la section réservée aux revenus, déclarez les différents types de revenus professionnels que vous avez générés au cours de l’année. Cela peut inclure les honoraires perçus auprès des patients, les revenus issus des remplacements, les indemnités journalières, etc. Soyez attentif aux détails et n’oubliez pas de reporter les montants correctement.

V- Préciser vos charges :

Les charges professionnelles sont déductibles de vos revenus et peuvent réduire votre impôt sur le revenu. Dans cette section, indiquez les dépenses que vous avez engagées dans le cadre de votre activité d’IDEL. Cela peut comprendre les frais de déplacement, les frais de formation, les cotisations sociales obligatoires, les frais d’assurance responsabilité civile professionnelle, etc. Veillez à bien justifier toutes vos dépenses et à conserver les pièces justificatives.

VI- Calculer votre résultat fiscal :

Le résultat fiscal est la différence entre vos revenus et vos charges. Il est important de calculer correctement ce montant, car il servira de base pour le calcul de votre impôt sur le revenu. Utilisez les bonnes formules et vérifiez attentivement vos calculs pour éviter les erreurs.

Faites vous accompagner dans cette démarche pour éviter les erreurs et les pénalités qui peuvent être appliquées. N’hésitez pas à consulter les experts de Keobiz pour vous conseiller et vous apporter toutes les réponses à vos questions.

VII- Optimiser votre fiscalité :

Une fois que vous avez calculé votre résultat fiscal, vous pouvez explorer les différentes options pour optimiser votre fiscalité. Cela peut inclure l’utilisation de certaines déductions fiscales spécifiques aux IDEL, la possibilité de déduire des cotisations supplémentaires pour votre retraite, etc.

Si vous avez besoin d’aide pour l’établissement de votre déclaration 2035, contactez notre partenaire Keobizun cabinet d’expertise comptable spécialisé dans les professions de santé. Nous avons créé une offre spécialement pour vous dans le cadre de notre partenariat à seulement 80 € TTC avec 1 mois offert.

La déclaration 2035 est une étape essentielle pour les IDEL, mais elle peut être complexe. En suivant ce guide pas à pas, vous pouvez remplir correctement votre déclaration, éviter les erreurs et optimiser votre fiscalité. N’oubliez pas d’être organisé, de conserver toutes les pièces justificatives et de consulter Keobiz en cas de besoin. Prenez le temps de comprendre les spécificités de la déclaration 2035 pour tirer le meilleur parti de votre situation fiscale en tant qu’IDEL.

journée nationale eczéma

3 juin, la journée nationale de l’eczéma | Thierry Payet

Le 3 juin 2023 aura lieu la 9ème édition de la journée nationale de l’eczéma, organisée par l’Association Française de l’Eczéma avec le soutien de la Société Française de Dermatologie. Cette pathologie chronique de la peau serait selon les estimations la troisième pathologie cutanée la plus fréquente, derrière l’acné et les mycoses. Un Français sur trois y a déjà été confronté au cours de sa vie.

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L’eczéma ou dermatite atopique, une maladie aux 1000 visages

Eczéma atopique, dermatite atopique, eczéma de contact, eczéma du nourrisson… les appellations ne manquent pas pour désigner différentes formes d’une pathologie cutanée très fréquente en France, l’eczéma. Elle peut survenir dès les premières semaines de vie et affecter la vie de bébé et de ses parents, être liée au contact avec un allergène en milieu professionnel ou encore persister tout au long de la vie chez un sujet à terrain atopique.

L’eczéma, quelle qu’en soit la cause, peut toucher différentes parties de la peau, et associe des plaques rouges à des démangeaisons très intenses. Non contagieuse, elle peut être très stigmatisante, en particulier quand les zones touchées sont visibles ou lorsque la maladie touche un adolescent. Lorsque l’eczéma est lié à un terrain atopique, la maladie se développe dès l’enfance, et peut persister à l’âge adulte. Elle peut aussi être associée à d’autres pathologies d’origine allergique, comme la rhinite allergique, l’asthme ou encore la conjonctivite allergique. La journée nationale de l’eczéma est l’occasion de sensibiliser sur cette pathologie parfois mal connue du grand public.

La journée nationale de l’eczéma 2023, dédiée au fardeau de la maladie

Pour cette année 2023, l’Association Française de l’Eczéma a choisi pour thème de la journée nationale « Eczéma, luttons ensemble contre l’isolement et le découragement ». En effet, cette pathologie cutanée, sans gravité particulière, affecte la vie personnelle, professionnelle et sociale des patients et de leur entourage. Lorsque les enfants sont touchés dès le plus jeune âge, la période de l’adolescence peut être particulièrement difficile. La journée nationale sera marquée par différents événements partout en France, et notamment à Paris, Marseille, Angers et Annecy. Destinée à la fois au grand public, aux patients et à leurs familles, mais aussi aux professionnels de santé, elle sera soutenue par une campagne de communication dans les médias et sur les réseaux sociaux. Les pharmaciens du réseau Pharmagest seront également impliqués.

A Paris, une conférence et trois ateliers pratiques seront animés par des experts de l’eczéma. A Marseille, Annecy et Angers, se tiendront des rencontres et sera organisé un grand jeu de piste « eczéma game » pour visiter la ville en relevant des défis et en partageant des expériences en lien avec l’eczéma. Pour s’inscrire à ces événements, cliquez ici. L’inscription est gratuite, mais obligatoire !

Un événement sur l’eczéma également relayé en région

La journée nationale de l’eczéma sera d’ailleurs suivie dans la région Auvergne Rhône Alpes d’une autre journée dédiée qui aura lieu le 10 juin 2023 à Lyon. L’inscription est là aussi obligatoire sur le site suivant : www.allergolyon.fr.

La journée nationale de l’eczéma répond à plusieurs objectifs. Tout d’abord, informer et sensibiliser largement la population sur une pathologie de plus en plus fréquente. En lien avec les facteurs environnementaux, les spécialistes observent une augmentation nette de l’incidence de l’eczéma du nourrisson depuis quelques années. La journée nationale est également l’occasion de faire le point sur les traitements actuels, sur les soins quotidiens, et sur les avancées de la recherche en particulier sur les nouveaux traitements déjà disponibles ou à venir. Le 3 juin est enfin un temps privilégié pour mettre en lien les patients et les professionnels et pour donner des conseils pour mieux vivre la maladie au quotidien.

Publié le 1 juin 2022 par Alexia F., Docteure en Neurosciences. Mis à jour par Estelle B., Docteur en Pharmacie, le 1 juin 2023.

Sources