Femme qui casse son miroir, cela représente les journées mondiales de la schizophrénie

Les journées de la schizophrénie : La 20ème édition | Thierry Payet

Depuis 20 ans, Positive Minders organise chaque année les journées de la schizophrénie pour sensibiliser le grand public sur cette pathologie mentale particulièrement stigmatisante. Cette année, elles auront lieu du 18 au 25 mars 2023, sur le thème suivant : « sortons des cases qui stigmatisent, parlons des schizophrénies ». L’occasion de faire le point sur les 35 formes de schizophrénies qui touchent plus de 600 000 Français.

Femme qui casse son miroir, cela représente les journées mondiales de la schizophrénie

35 formes de schizophrénie !

Chaque année, plus de 10 000 nouveaux cas de schizophrénie sont diagnostiqués en France, le plus souvent entre 15 et 25 ans. Pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la schizophrénie entre dans les dix maladies les plus invalidantesavec une espérance de vie réduite en moyenne de dix ans. Organiser des journées dédiées à la schizophrénie permet de sensibiliser sur cette maladie qui reste encore très peu connue du grand public.

Il n’existe pas une schizophrénie, mais 35 formes différentes des formes de nature et de sévérité très variées. L’association Positive Minders a mobilisé des experts (chercheurs, psychiatres et psychologues) pour expliquer ces différentes formes, leur évolution et les traitements disponibles. Le plus souvent, la population reste cantonnée à l’idée du patient schizophrène, fou et dangereux, capable de passer à l’acte à n’importe quel moment. Les patients sont alors le plus souvent stigmatisés, exclus et s’isolent.

Une expérience musicale pour s’immerger dans le monde de cette pathologie

Pour les journées de la schizophrénie 2023, l’association Positive Minders a eu l’idée d’une communication positive et originale, basée sur une expérience immersive musicale. Les morceaux ont été inspirés par des patients schizophrènes et composés par ParaOne (Jean-Baptiste de Laubier), un producteur de musique électronique. La création musicale inédite, Entendre en languesa été créée pour retranscrire au mieux la grande diversité des parcours des patients schizophrènes. Cette création originale serait à découvrir en libre écoute à partir du 16 mars 2023 sur un site internet dédié : https://schizarmonie.com/.

L’écoute de cette composition musicale inédite peut être complétée du making-of, de témoignages de patients schizophrènes et d’informations relatives à la prévention et à l’accompagnement de toutes les formes de schizophrénie. La campagne lancée par Positives Minders sera également affichée dans toutes les villes de France, avec une campagne sur les réseaux sociaux et une promotion dans les salles de cinéma et sur les chaînes de télévision.

Des événements partout en France pour les journées de la schizophrénie

D’autres événements sont programmés pour ces journées de la schizophrénie 2023, avec entre autres une trentaine d’événements virtuels sur la Maison virtuelle de la psychiatriemais aussi des événements présentiels dans une dizaine de pays francophones. Pour celles et ceux qui souhaitent aller encore plus loin, une application mobile, Quiz psychologiquesera lancée officiellement lors des journées schizophrénies et permettra à chacun de tester ses connaissances sur la schizophrénie.

Le diagnostic de schizophrénie tombe souvent comme un couperet, alors que la plupart des patients vont voir leur diagnostic évoluer tout au long de leur prise en charge. Cette situation est liée à l’absence de marqueurs biologiques fiables pour diagnostiquer avec certitude la schizophrénie. L’accompagnement et la prise en charge précoce et personnalisée des patients sont également des enjeux majeurs. La prise en charge repose le plus souvent sur des traitements médicamenteux, associés à des thérapies cognitives et psychosociales. Bien conduite, elle permet un rétablissement durable d’environ 80 % des patients. Un chiffre loin des clichés sur la schizophrénie !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

des éducateurs thérapeutiques en première ligne

la semaine de sensibilisation qui change tout | Thierry Payet

La semaine de lutte contre le Cancer en Mars est une occasion de mobiliser la population à travers le monde pour lutter contre cette maladie

Cette année  du 13 au 19 Mars, nous célébrons cet événement qui souligne l’importance de la prévention, du diagnostic précoce, du dépistage et du traitement du cancer.

Le mois de Mars, également connu sous le nom de ”Mars Bleu“ est désigné comme le mois de sensibilisation au cancer colorectal. Une occasion de rendre hommage aux personnes touchées par le cancer, aux professionnels de la santé ainsi qu’aux chercheurs qui travaillent sans relâche pour trouver des traitements efficaces contre cette maladie.

Dans cet article, nous allons examiner les chiffres clés du cancer colorectal, les causes de cette maladie, le dépistage précoce, les moyens de prévention et les traitements disponibles.

I- Qu’est-ce que le cancer colorectal ?

Le cancer colorectal, ou cancer du côlon et du rectum, est un cancer qui se développe dans le gros intestin (côlon). C’est l’un des types de cancer les plus fréquents en France. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 1,4 million de nouveaux cas de cancer colorectal ont été diagnostiqués en 2020, ce qui en fait le troisième cancer le plus fréquent chez les hommes après ceux de la prostate et du poumon et le deuxième chez les femmes après celui du sein.

Cette maladie est la 2e cause de mortalité par cancer en France mais, détectée tôt, elle est guérie dans 9 cas sur 10. Elle touche chaque année plus de 43 000 personnes en France (dont environ 23 000 hommes et 20 000 femmes).

le cancer colorectal est responsable de plus de 17 000 décès par an. Il est souvent diagnostiquée chez les personnes âgées de plus 50 ans, mais il peut également toucher les personnes plus jeunes.

II- Comment se forme et se développe un cancer colorectal ?

Le cancer colorectal prend plusieurs années à se former, comme la plupart des cancers. Il commence habituellement par des polypes dans la paroi interne du côlon. Les polypes sont des excroissances qui peuvent être bénignes ou malignes.

Cette maladie se forme lorsque les cellules normales dans la paroi interne du côlon ou du rectum se transforment en cellules cancéreuses. Cette transformation se produit en raison de changements dans l’ADN des cellules, qui peuvent être causés par plusieurs facteurs.

Dans environ 80 % des cas, les cancers du côlon se forment à partir d’une tumeur bénigne appelée polype adénomateux ou adénome. Bien que ces tumeurs bénignes soient courantes et généralement sans danger, environ 2 à 3 % d’entre elles évoluent et se transforment en cancer. Ce processus de transformation est lent et prend en moyenne plus de 10 ans.

III- Quels sont les causes ou facteurs de risque d’un cancer du côlon ?

Le risque de développer un cancer du côlon augmente avec l’âge : plus de 90 % des personnes atteintes ont plus de 50 ans.
Et antécédent familial de cancer du côlon ou du rectum, et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (comme la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique), les maladies génétiques (polypose adénomateuse familiale) et le syndrome de Lynch (ou HNPCC), ont également des facteurs de risque.

Les habitudes de vie sont aussi en cause :

  • Une alimentation riche, notamment en graisses animales ;
  • Une consommation importante de viandes rouges ;
  • Le manque d’activité physique ;
  • L’obésité et le surpoids ;
  • Le tabagisme et la consommation ;
Bon à savoir L’OPS travaille avec les pays pour mettre en œuvre dans la Région des Amériques les trois initiatives mondiales lancées par l’Organisation mondiale de la Santé pour faire face au fardeau mondial du cancer :  L’initiative mondiale contre le cancer du sein, la Stratégie mondiale pour l’élimination du cancer du col de l’utérus et l’Initiative mondiale pour le cancer de l’enfant.

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IV- les moyens de prévention et le dépistage précoce

La prévention et le dépistage sont deux éléments clés pour lutter contre le cancer colorectal.

La prévention du cancer colorectal peut être réalisée par l’adoption d’un mode de vie sainnotamment une alimentation riche en fibres, une activité physique régulière, la limitation de la consommation d’alcool et l’arrêt du tabagisme. La prise de médicaments tels que l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peut également réduire le risque de cancer colorectal.

En revanche, le dépistage précoce est essentiel pour la prévention et le traitement  réussi du cancer colorectal. Les tests de dépistage peuvent détecter la présence de polypes précancéreux ou de cancers à un stade précoce, lorsque les chances de guérison sont les plus élevées.

Les tests de dépistage couramment utilisés comprennent :

  • La coloscopie ;
  • Le test de l’ADN fécal ;
  • Le test de recherche de sang occulte dans les selles et la sigmoïdoscopie ;

Les recommandations de dépistage varient en fonction des facteurs de risque individuels tels que :

  • L’âge ;
  • Les antécédents familiaux et personnels de cancer colorectal ;
  • Les résultats des tests de dépistage antérieurs ;

En général, il est recommandé de commencer le dépistage du cancer colorectal à l’âge de 50 ans pour les personnes qui ne présentent pas de facteurs de risque particuliers. Les personnes à risque élevé peuvent nécessiter un dépistage plus précoce et plus fréquent.
Il est nécessaire de discuter avec son médecin des options de prévention et de dépistage appropriées en fonction de ses antécédents médicaux et de ses facteurs de risque individuels.
En résumé, la prévention et le dépistage sont des mesures importantes pour prévenir le cancer colorectal ou le diagnostiquer tôt lorsque le traitement est le plus efficace.

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Traitements pour le cancer colorectal : chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie

Le traitement du cancer colorectal dépend de plusieurs facteurs, tels que le stade du cancerl’état de santé général du patient, son âge et ses préférences personnelles.
Les principales options de traitement comprennent la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie.

  • La chirurgie est généralement le premier traitement recommandé pour le cancer colorectal. Elle implique l’ablation de la partie affectée du côlon ou du rectum, ainsi que des ganglions lymphatiques environnants. Si le cancer s’est propagé à d’autres parties du corps, une chirurgie plus complexe peut être nécessaire.
  • La chimiothérapie est un traitement médicamenteux qui utilise des produits chimiques pour tuer les cellules cancéreuses. Elle peut être administrée avant ou après la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur ou pour éliminer les cellules cancéreuses restantes.
  • La radiothérapie utilise des rayonnements pour détruire les cellules cancéreuses et peut être utilisée en conjonction avec la chirurgie et/ou la chimiothérapie.
Bon à savoir les guides cancer info, est un service proposé par l’institut national de Cancer, en partenariat avec la ligue contre le cancer et un groupe d’association. Ils offrent des ressources fiables et des informations précises sur les différents types de cancer. Afin que chacun puisse  accéder aisément, l’information est disponible sous 3 formes: téléphonique, numérique ( les site internet et l’Institut) et papier (les guides d’information).

Sources :

  • [1] Le cancer colorectal – Institut National du Cancer – MAI 23 mars 2021
  • [2] Les cancers du côlon et du rectum et leurs facteurs de risque – Ameli – 31 août 2021
  • [3] Cancer du colon rectum – Santé publique France – MAJ 6 juillet 2021
  • [4] Dépistage et prévention du cancer colorectal – HAS – juin 2013

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Femme prenant son tour de taille journée mondiale de l'obésité

Journée mondiale contre l’obésité, le 4 mars | Thierry Payet

Entre 1975 et 2016, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la prévalence mondiale de l’obésité a pratiquement triplé. Aux USA, environ 30 % seulement de la population a un poids considéré comme normal. L’obésité touche les hommes comme les femmes, les adultes comme les enfants, aussi bien dans les pays occidentaux que dans les pays en voie de développement. Le 4 mars est consacré à la journée mondiale contre l’obésité, l’occasion de poursuivre la lutte contre le surpoids, mais aussi contre les idées reçues.

Femme prenant son tour de taille journée mondiale de l'obésité

L’obésité est une maladie chronique

L’obésité et le surpoids touchent la France comme d’autres pays européens. Au fil des années, le diagnostic et la prise de cette pathologie multifactorielle ont beaucoup évolué, grâce à l’évolution des connaissances sur les causes, les mécanismes, les conséquences et les traitements possibles de l’obésité. En témoigne la publication récente de nouvelles recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) pour la prise en charge et le suivi de l’obésité des adultes.

Très récemment, la HAS a publié le nouveau guide des soins, de l’accompagnement et du suivi global de l’adulte en surpoids ou obèse. Ce guide comprend notamment huit fiches destinées aux différents professionnels impliqués dans la prise en charge multidisciplinaire de l’obésité : le médecin traitant, le psychologue, le travailleur social, l’enseignant en activité physique adaptée (APA), le diététicien, l’infirmier, le kinésithérapeute, l’ergothérapeute et le psychomotricien.

La lutte contre les idées reçues sur l’obésité et la stigmatisation

Ce guide insiste par ailleurs sur 14 messages clés destinés à améliorer les pratiques de l’ensemble des professionnels concernés par la prise en charge de l’obésité. L’objectif est de permettre un dépistage le plus précoce possible associé à une évaluation précise des habitudes de vie (alimentation, activité physique, sédentarité). Parmi ces messages, figurent notamment l’implication forte du patient dans la construction du projet de soins personnalisés, l’évaluation systématique de tout facteur de vulnérabilité (difficultés psychologiques, troubles psychiatriques, difficultés sociales, familiales ou professionnelles), mais aussi le repérage et la prévention de la stigmatisation.

La grossophobie qui se définit comme « l’attitude de discrimination envers les personnes obèses ou en surpoids » représente en effet un écueil important pour la prise en charge et l’accompagnement des personnes en situation de surpoids. Elle démontre à quel point l’obésité reste une maladie méconnue et mal comprise de la population, mais aussi de certains professionnels. Il faut pourtant savoir que l’obésité est une maladie chronique, très souvent liée à une prédisposition génétique ou encore que certaines formes d’obésité sont associées à la prise de médicaments.

Durant la journée mondiale de l’obésité participer au « kilomètre contre l’obésité »

La journée mondiale contre l’obésité a notamment pour vocation de changer le regard sur les personnes en situation de surpoids, pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination dont elles sont victimes. Dans le cadre de la journée mondiale du 4 mars, est organisé le challenge connecté « kilomètre contre l’obésité ». Pendant une semaine, tous ceux et toutes celles qui le souhaitent pourront participer à cette initiative, en marchant, en courant, en nageant ou encore en pédalant au nom de la lutte contre l’obésité.

Sur le site de la journée mondiale contre l’obésité ou sur l’application Décathlon Coach, chaque participant pourra comptabiliser ses heures d’activité physique. Une carte des événements organisés partout sur le territoire sera disponible sur le site de la journée mondiale. En contribuant au succès de cette journée, chacun peut participer à faire connaître l’obésité, une maladie aux conséquences importantes sur la vie quotidienne, sur la santé physique comme mentale !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Samedi 4 mars 2023, journée mondiale contre l’obésité. journeemondialecontrelobesite.com. Consulté le 20 février 2023.
– Guide du parcours de soins : surpoids et obésité de l’adulte. has-sante.fr. Consulté le 20 février 2023.
Homme cherchant un nouveau traitement contre la migraine

Migraine, bientôt un nouveau traitement oral ? | Thierry Payet

La migraine est une maladie neurologique très répandue dans le monde avec un fort impact sur la vie quotidienne et la qualité de vie des patients. Récemment, des chercheurs ont développé un nouveau traitement, administré par voie orale, ciblant la voie CGRP, impliquée dans le déclenchement de la migraine. Un essai clinique vient de confirmer l’efficacité et la tolérance de ce nouveau médicament. Résultats.

Homme cherchant un nouveau traitement contre la migraine

Migraine : des anticorps monoclonaux anti-CGRP à un traitement oral ciblant les récepteurs au CGRP

La migraine affecte profondément la vie quotidienne, en particulier des patients atteints de migraine chronique. Pourtant, avec les traitements actuellement disponibles, moins d’un patient sur trois prend un traitement de fond pour prévenir les crises migraineuses. Ces traitements sont pourtant recommandés pour réduire les douleurs et améliorer la qualité de vie. Les études menées sur des patients migraineux révèlent souvent une efficacité variable des traitements, associée à un abandon fréquent au fil du temps.

Depuis quelques années, les chercheurs ont focalisé leur attention sur le peptide lié au gène de la calcitonine (CGRP), qui est impliqué dans le déclenchement des crises de migraine chez les patients migraineux. Plusieurs anticorps monoclonaux dirigés contre le CGRP ont été développés, certains administrés par voie sous-cutanée, d’autres par perfusion intraveineuse. Plus récemment, un autre médicament a été développé ciblant la voie du CGRP. A la différence des anticorps monoclonaux, ce nouveau médicament est administré par voie orale et agit sur les récepteurs du CGRP, bloquant ainsi son action.

Un anti-CGRP oral avec une efficacité prouvée sur la migraine

Les essais cliniques menés sur ce nouveau traitement oral, dans le cadre de l’étude ADVANCE, ont d’ores et déjà révélé son intérêt thérapeutique. Administré sur une durée de 12 semaines, il réduit significativement le nombre mensuel moyen de jours de migraine. Dans une nouvelle étude, qui vient d’être publiée dans la revue scientifique Mal de têteles chercheurs publient de nouvelles données sur l’atogepant pour évaluer son efficacité à long terme (durée totale de 52 semaines), mais aussi sa tolérance et sa sécurité d’emploi.

Cet essai clinique, multicentrique, randomisé, ouvert, s’est déroulé de 2018 à 2020, les patients étant suivis sur une durée totale de 52 semaines. Les patients inclus dans l’étude étaient âgés de 18 à 80 ans et présentaient entre 4 et 14 jours de migraine par mois sur les trois derniers mois avant leur inclusion dans l’étude. Les 744 participants de l’étude ont été aléatoirement répartis en deux groupes, un groupe de 546 patients recevant 60 mg d’atogepant par jourl’autre groupe de 198 patients recevant un traitement de fond de la migraine par voie orale.

Une efficacité à long terme et une bonne tolérance pour ce nouveau traitement de la migraine

Les données de tolérance et de sécurité révèlent que 67 % des patients ayant reçu de l’atogepant ont déclaré des effets indésirables transitoires et peu sévères. Les plus fréquemment recensés étaient :

  • Des infections ORL ;
  • Une constipation ;
  • Des nausées ;
  • Des infections des voies urinaires.

Seulement 4,4 % des patients sous atogepant ont déclaré des effets indésirables graves. Parallèlement, l’efficacité de l’atogepant se révélait similaire sur toute la durée de l’étude, soit 52 semaines. La proportion de patients ayant des réductions du nombre de jours de migraine de plus de 50 % augmentait entre le début de l’étude (60,4 %) et la fin de l’étude (84.2 %). Ce nouvel essai clinique mené sur le premier médicament administré par voie orale agissant sur la voie CGRP contre la migraine confirme son efficacité à long terme, tout en mettant en évidence sa tolérance. Disponible aux USA pour le traitement de la migraine épisodique, l’atogepant pourrait bientôt entrer dans l’arsenal thérapeutique contre la migraine.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Atogépant oral à prise unique quotidienne pour le traitement préventif à long terme de la migraine : Résultats d’un essai multicentrique, randomisé, ouvert, de phase 3. pubmed.ncbi.nlm.nih.gov. Consulté le 2 mars 2023
Conseils de Noël

Conseils de Noël – Clinique d’ostéopathie East Gippsland | Thierry Payet

Conseils de Noël

Conseils de Noël

Noël approche à grands pas ! Ce qui peut signifier des niveaux de stress supplémentaires, en particulier le week-end lorsque nous essayons de nous entasser dans les achats de Noël et que nous nous soumettons à porter ces sacs de courses chargés de cadeaux à travers la foule. Ajoutez à cela la pression supplémentaire du nettoyage de la maison, de la préparation des aliments et de la cuisine pour vos amis et votre famille lorsqu’ils viennent vous rendre visite. De plus, il y a toujours ce voyage dans le grenier pour descendre les décorations de Noël et le sapin ! Bien que les préparatifs soient amusants, il y a toujours tant de choses à faire sur la liste de Noël alors que vous vous préparez pour le grand jour ! Mais attention, cela peut ajouter des torsions et des tensions supplémentaires sur votre dos, alors voici mes conseils pour passer un Noël sans douleur !

Lorsque vous voyagez en voiture pour rendre visite à votre famille et à vos amis, cela peut signifier rester assis dans la même position pendant de longues périodes, alors assurez-vous lorsque vous vous arrêtez pour une pause que vous essayez de vous promener, même si vous faites des tours autour de votre voiture.

Lorsque vous mettez des bagages ou des cadeaux dans la voiture, évitez de soulever avec une torsion et soulevez droit avec les genoux pliés. Essayez de vous donner le plus d’espace possible tout en étant près de la voiture, cela évitera d’atteindre lorsque vous soulevez vos bagages dans et hors de la voiture et peut aider à prévenir toute torsion ou tension sur le bas du dos.

L’utilisation de l’aspirateur est une tâche quotidienne pendant la période de Noël car vous voulez vous assurer que votre maison est étincelante et très propre, cependant, pour le rendre aussi facile que possible pour le bas du dos, essayez d’éviter toute torsion ainsi que de vous pencher et de pousser avec force. Tenez-vous aussi droit que possible pour éviter de vous pencher, ce qui contribuera à réduire les tensions dans le bas du dos.

Et nous ne pouvons pas oublier le plus gros travail de sortir le sapin de Noël de l’entrepôt, ce qui peut signifier de trop tendre la main, ainsi que d’essayer d’équilibrer l’arbre lorsque vous descendez des échelles ou par la trappe du grenier. Lorsque vous sortez les décorations de la remise, essayez d’éviter de trop tendre et de cambrer votre dos, ce qui aidera à minimiser les tensions sur le bas du dos. Il s’agit souvent d’un travail de deux personnes, une personne pour obtenir les décorations et une autre pour maintenir ces échelles stables et vous pouvez donc passer les décorations à ce qui aide à réduire tout stress/tension sur le bas du dos et à empêcher cette échelle de vaciller.

Les achats de Noël sont souvent une journée complète avec des sacs de plus en plus gros et lourds, combinés à de nombreuses marches dans les rues animées – à la fin de la journée, vos bras vous font mal, ainsi que vos pieds et le bas du dos. Il est préférable d’essayer de garder un poids égal des sacs des deux côtés et d’essayer d’utiliser des sacs plus petits qui sont plus faciles à transporter. Si vous êtes à proximité d’une voiture garée, un détour pour déposer vos bagages peut vous aider. Si vous ne pouvez pas décharger vos courses, assurez-vous de faire des pauses régulières, une chance de vous asseoir, de vous détendre et de vous ressourcer avec une boisson fraîche et un morceau de sablé !

Si vous vous blessez ce Noël, nous sommes ouverts tout au long des vacances pour que vous puissiez prenez rendez-vous à l’EGOC.

Blog de la clinique Yarram

Blog de la clinique Yarram – Clinique ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet

Blog de la clinique Yarram

Blog de la clinique Yarram

Le bureau de Yarram de la clinique d’ostéopathie East Gippsland se découvre en suivant le chemin sinueux et sinueux du jardin bordé de fleurs jusqu’à l’arrière des studios au toit rouge. Quelle façon de commencer une journée de travail – le trajet (qui comprend également un trajet de 2 minutes en voiture depuis la garderie) est un contraste si net avec la vie urbaine précédente que j’ai vécue à peu près depuis que j’ai quitté le collège secondaire de Yarram tous ceux il y a des années.

Mon histoire n’est pas unique – au début de la pandémie en 2020, au lieu de déménager à l’étranger comme notre plan initial l’avait été pour mars 2020, nous sommes retournés au Gippsland. Quel cadeau cela a été à bien des égards et nous nous sentons si chanceux d’avoir été accueillis à nouveau dans une merveilleuse communauté. Il y a tellement de raisons pour moi d’être reconnaissant de travailler à Yarram, cependant, je pense que la raison numéro un serait les gens incroyables que je rencontre quotidiennement.

Les studios au toit rouge ont fourni l’espace tranquille parfait. Étant à l’arrière du bâtiment, la bande sonore pendant les traitements est le chant des oiseaux et la brise dans les arbres, la rampe de mobilité est ornée d’une vigne feuillue et la perspective de la salle est des arbres fruitiers et des fleurs.

En plus d’une maîtrise en ostéopathie, j’ai des qualifications supplémentaires en Pilates clinique, en aiguilletage sec, en santé des femmes, y compris après le soutien du cancer du sein et en biodynamie.

Actuellement, j’ai une disponibilité de rendez-vous les mardis (y compris en fin d’après-midi) et les mercredis de la clinique Yarram.

En parallèle d’un traitement d’Ostéopathie (dont vous pouvez en savoir plus sur ce qu’est l’ostéopathie ici)nous vendons également des oreillers thérapeutiques, une gamme de suppléments, des aides topiques telles que la fisiocream et l’huile de magnésium et des outils d’exercice, notamment des boules à pointes, des theraband et des rouleaux en mousse.

Santé mentale du père boosté après avoir obtenu son congé paternité

l’impact bénéfique du congé paternité | Thierry Payet

Ces dernières années, le congé paternité des Français a évolué pour leur permettre de passer plus de temps auprès de leur bébé, et ce très rapidement après la naissance. Quel impact a ce congé paternité sur la santé mentale des jeunes pères ? Une récente étude française s’est penchée sur cette question. Explications.

Santé mentale du père boosté après avoir obtenu son congé paternité

Congé paternité et santé mentale

En France, le congé paternité et d’accueil de l’enfant est désormais un droit ouvert à tous les salariésquelle que soit l’ancienneté et la nature de leur contrat avec leur employeur. Actuellement, ce congé paternité est d’une durée maximale de 25 jours consécutifs (samedi, dimanche et jours fériés compris) pour la naissance d’un enfant, une durée allongée à 32 jours en cas de naissance multiple. Ce congé paternité fait suite au congé de naissance de trois jours déclenché au moment de la naissance de l’enfant.

Les hommes peuvent faire le choix de prendre ce congé paternité en une seule fois, ou de le fractionner au cours des six premiers mois de la vie de l’enfant. Une équipe de recherche de l’INSERM s’est récemment intéressée à l’impact de ce congé paternité sur la santé mentale des hommes. Les chercheurs ont pris en compte les données de plus de 10 000 couples hétérosexuels (10 975 pères et 13 075 mères) participant à l’étude de cohorte ELFE (Etude Longitudinale Française depuis l’Enfance). Les mères avaient accouché en 2011 dans l’une des 320 maternités participant à l’étude en France métropolitaine.

Le congé paternité réduit le risque de dépression post-natale chez les pères

Les chercheurs ont cherché à évaluer si la prise d’un congé paternité de deux semaines après la naissance de leur enfant avait des effets positifs deux mois après la naissance, d’une part sur la santé mentale des pères et, d’autre part sur celle des mères. Les données collectées ont révélé que les hommes qui prenaient un congé paternité de deux semaines après la naissance de leur enfant étaient moins exposés au risque de dépression du post-partum que les hommes qui ne le prenaient pas. Rien que l’intention de prendre ce congé paternité, sans même le faire, avait un effet positif sur leur santé mentale.

Les hommes sont en effet exposés comme les femmes au risque de dépression post-natale. Selon les estimations, 17 % des femmes et 10 % des hommes développent cette forme spécifique de dépression. Dans l’étude plus de 64 % des pères avaient déjà pris un congé paternité, 17 % avaient envisagé de le faire et près de 19 % ne l’envisageaient pas. Les données mettent en évidence une réduction de 26 % du risque de dépression post-partum chez les pères prenant un congé paternité.

Allonger le congé paternité pour un bénéfice sur la santé mentale des mères ?

Le second résultat marquant de l’étude est plus surprenant, puisque les données montrent que la santé mentale des femmes est potentiellement impactée négativement par la prise du congé paternité par leur conjoint. Les femmes dont le conjoint avait pris un congé paternité présentaient un risque majoré de développer une dépression du post-partum, par rapport aux femmes dont le conjoint continuait à travailler. Pour les chercheurs, ce résultat pourrait indiquer qu’une durée de 15 jours pour le congé paternité n’est pas suffisante pour impacter positivement le risque de dépression post-natale chez la mère.

De plus, l’analyse fine des données révèle l’influence des facteurs démographiques et socio-économiques sur le lien entre congé paternité et santé mentale. Ces résultats ont été collectés avant les changements de durée du congé paternité. Les chercheurs souhaitent désormais évaluer l’impact sur la santé mentale du nouveau congé paternité, dont la durée a doublé. Dans une récente revue de littérature, des chercheurs suédois avaient mis en évidence que l’allongement du congé maternité était associé à une amélioration de la santé mentale des mères. La même évaluation reste à réaliser pour l’effet de l’allongement de la durée du congé paternité sur la santé mentale des pères et des mères.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Prise de congé paternité et dépression parentale post-partum : résultats de l’étude de cohorte ELFE. thelancet.com. Consulté le 6 janvier 2023.
– Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant. AMELI Santé. ameli.fr. Consulté le 6 janvier 2023.
Vous tenir à l'écart du bunker des maux de dos au golf

Vous tenir à l’écart du bunker des maux de dos au golf | Thierry Payet

Environ 60 millions de personnes dans le monde jouent au golf, parfois entre 80 et 90 ans. C’est une excellente nouvelle, car le sport a de nombreux avantages pour la santé et le bien-être. Le problème, cependant, c’est que malgré sa perception comme un sport à faible impact, le golf peut être très exigeant. Il faut de la force, de l’endurance, de la puissance explosive, de la flexibilité et des capacités athlétiques pour effectuer un mouvement qui produit certaines des vitesses de tête et de balle les plus rapides de tous les sports. Le swing de golf produit des charges de compression moyennes sur le dos équivalentes à 8 fois votre poids corporel ; en comparaison, la course à pied produit des forces de compression de la colonne vertébrale égales à environ 3 fois votre poids corporel. L’effet de ces grandes forces répétées sur votre corps peut entraîner des douleurs et des blessures.

La lombalgie est de loin le problème le plus courant chez les golfeurs. Il représente plus d’un tiers de toutes les blessures au golf et touche les joueurs, quel que soit leur âge ou leurs capacités. Le bas du dos est souvent la source de la douleur, mais rarement la cause de la douleur. La principale cause de douleur est une mauvaise mécanique du swing associée à un manque de mobilité des chevilles, des hanches, de la colonne thoracique et des épaules. Ces problèmes entraînent une surcharge du bas du dos et finissent par se décomposer.

Lorsque votre dos se décompose, vous pourriez subir l’une des blessures suivantes :

1. Foulure musculaire ou entorse ligamentaire – Une foulure musculaire, ou « muscle tiré », et un ligament blessé se résorbent généralement en 2 à 4 semaines. Les symptômes peuvent aller d’une douleur mineure à une douleur aiguë débilitante. La plupart des entorses et des foulures sont localisées dans la région du bas du dos, ce qui signifie que la douleur n’irradie pas dans les fesses ou la jambe.

2. Blessure au disque – Le disque intervertébral lombaire agit comme une entretoise entre les vertèbres adjacentes et agit comme un amortisseur. Si des facteurs de stress excessifs ou anormaux sont placés sur le disque, des déchirures peuvent se produire et la substance interne semblable à de la gelée peut sortir du disque ou même le rompre. Les disques dégénèrent avec l’âge et perdent leur capacité d’absorption des chocs. Les problèmes de disque peuvent irriter ou comprimer les nerfs rachidiens, causant de la douleur, irradiant souvent la douleur dans les fesses ou la jambe (sciatique).

3. Mécanique articulaire altérée ou contrôle moteur – Le cerveau peut modifier complètement la capacité de mouvement de la colonne lombaire simplement en modifiant les muscles qui se déclenchent et dans quel ordre. Cela peut se produire en l’absence de toute blessure visible. Ces altérations du contrôle moteur ou de la mécanique articulaire peuvent commencer comme un mécanisme de protection, mais peuvent entraîner des problèmes chroniques au fil du temps.

4. Arthrite dégénérative – En cas de surutilisation, d’abus ou de vieillissement, les articulations de la colonne vertébrale peuvent devenir arthritiques. Des éperons osseux et des ostéophytes peuvent se développer. La sténose, le rétrécissement du canal qui abrite les nerfs rachidiens, est un problème très courant avec les changements arthritiques.

5. Fracture osseuse – Les fractures de stress et les fractures pédiculaires (spondylolyse) sont des problèmes courants observés dans les vertèbres lombaires des athlètes en rotation.

Pour éviter ces blessures, une bonne mécanique corporelle devrait être l’une de vos principales priorités lorsque vous jouez au golf. Une bonne posture, l’équilibre, la flexibilité et la force travaillent ensemble pour soutenir un bon swing et une position de golf correcte. Ci-dessous, nous discuterons plus de détails pour vous aider à protéger le bas de votre dos.

QUE PEUT-ON FAIRE POUR GÉRER CES PROBLÈMES DE DOS ?

Si vous ressentez actuellement une douleur ou même une blessure, vous pouvez la gérer de plusieurs façons.

1. Les traitements de physiothérapie pratiques peuvent aider à mobiliser les articulations et les tissus mous autour du bas du dos.

2. La massothérapie peut soulager les structures tendues et les spasmes musculaires.

3. L’électrothérapie et/ou l’aiguilletage à sec peuvent soulager les douleurs lombaires.

4. Le kinésio-taping et la thérapie par le froid peuvent également être efficaces pour soulager la douleur.

5. La thérapie par l’exercice peut améliorer la flexibilité et renforcer les faiblesses musculaires.

Il y a quelques choses que vous devez garder à l’esprit lorsque vous faites face à une douleur ou à une blessure. Premièrement, continuer à jouer au golf pendant un épisode de lombalgie peut stresser davantage les muscles et les articulations enflammés. Prendre du temps permettra à votre dos de guérir plus rapidement. Deuxièmement, vous devez continuer à étirer et à renforcer votre dos entre les séances de golf, ainsi qu’un programme d’exercices aérobiques à faible impact, comme la marche ou le vélo. Enfin, une fois que la lombalgie s’est atténuée, reprenez lentement le golf et appliquez les conseils de prévention ci-dessous pour éviter de futurs événements.

Comme pour de nombreux problèmes de santé, un petit effort pour prévenir les blessures fait beaucoup de chemin. Abordez ces trois domaines clés pour rester en dehors du « bunker du mal de dos » : votre corps, votre technique, votre sac.

TON CORPS

Le premier domaine que vous pouvez aborder pour prévenir les blessures est votre corps. Ces trois recommandations clés sont un excellent point de départ. Hanches et colonne vertébrale thoracique : Le swing de golf nécessite une grande mobilité de rotation pour développer et transférer de l’énergie au club. Cette mobilité devrait provenir des articulations du corps conçues pour tourner : les hanches et la colonne vertébrale thoracique. Créer un mouvement optimal dans ces zones, qui sont directement au-dessus et en dessous de votre colonne lombaire, devrait être votre première ligne de défense contre les douleurs lombaires. Si le bas du dos est forcé de tourner à plusieurs reprises, ce n’est qu’une question de temps avant qu’une blessure ne se produise. Il est important de se rappeler que les hanches et la colonne thoracique ne fonctionnent pas de manière isolée. La mobilité de la cheville peut affecter l’articulation de la hanche et les épaules travaillent avec la colonne vertébrale thoracique en rotation – vous ne pouvez donc pas non plus négliger ces articulations.

La force de base: Les muscles abdominaux peuvent être à la fois les muscles les plus importants et les plus négligés pour les golfeurs. Ces muscles favorisent la posture et l’équilibre et fournissent un soutien à la colonne vertébrale. La faiblesse de base entraîne une tension accrue sur le bas du dos pendant les mouvements de rotation associés au swing de golf, et peut également rendre difficile le maintien d’une bonne posture tout au long du swing. L’augmentation de la pression dans les abdominaux aide à protéger le dos des blessures. Votre thérapeute peut évaluer votre flexibilité articulaire et votre force musculaire et vous proposer des exercices pour améliorer les deux.

Échauffement: Aller directement au tee à 7h00, retirer le driver, puis essayer de frapper le couvercle de la balle est probablement le moyen le plus rapide de vous fatiguer le dos. Au lieu de cela, un échauffement complet avant de commencer à frapper des balles – y compris des étirements et des swings faciles – est essentiel pour que vos muscles se préparent pour le match.

Dans l’ensemble, les muscles qui ont été étirés et chargés progressivement sont beaucoup moins susceptibles d’être blessés et peuvent supporter plus de stress avant d’être tendus.

VOTRE TECHNIQUE

Perfectionner votre technique n’améliorera pas seulement votre jeu ; cela aidera également à prévenir les blessures. L’objectif d’un swing de golf est de développer une vitesse de tête de club significative, et pour ce faire, beaucoup de couple (force) et de torsion (torsion) sont appliqués dans le bas du dos. Un swing doux et rythmé produit moins de stress sur le bas du dos, minimisant l’effort musculaire et la charge sur la colonne vertébrale.

Avec un bon swing, les segments épaule, bassin (hanche) et thoraco-lombaire (poitrine et colonne vertébrale inférieure) tournent pour partager la charge du swing. Vous pouvez atteindre un bon équilibre lorsque vous jouez au golf en pliant légèrement vos genoux et en gardant vos pieds à peu près à la largeur des épaules. Votre colonne vertébrale doit être droite et vous devez vous pencher en avant à partir des hanches avec votre poids uniformément réparti sur la plante de vos pieds.

Comme la plupart des golfeurs en conviendront, développer un swing facile et fluide est souvent plus facile à dire qu’à faire. Travailler avec un professionnel du golf pendant quelques séances est un excellent moyen d’améliorer votre swing et d’éviter les blessures au bas du dos, d’autant plus que la plupart des aspects d’un swing de golf ne sont ni naturels ni intuitifs.

TON SAC

Se pencher à plusieurs reprises pour ramasser votre sac de golf peut stresser le bas du dos, c’est pourquoi nous avons dressé une liste de recommandations pour votre sac qui vous aideront à prévenir les blessures au bas du dos.

1. Investissez dans un support de sac de golf intégré qui s’ouvre lorsque le sac est posé au sol. Cela peut éliminer le besoin de se pencher.

2. Utilisez des sangles doubles (comme un sac à dos) sur le sac de golf pour répartir uniformément le poids sur votre dos. Les bretelles de sac qui exercent toute la pression sur une épaule peuvent être dures pour votre dos. Encore mieux, ajoutez des roues.

3. Si votre sac est à roulettes, poussez plutôt que tirez votre sac. Pousser votre chariot permet un meilleur alignement et moins de charge en rotation sur votre dos par rapport à tirer votre chariot avec une main derrière vous.

4. Marchez un peu entre les trous. Rouler sur une voiturette de golf motorisée peut vous aider à ne pas avoir à porter physiquement le poids de vos clubs ; cependant, s’asseoir et conduire sur un terrain accidenté peut augmenter les forces de compression de la colonne vertébrale dans le dos et aggraver la douleur.

5. Lorsque vous vous penchez pour placer ou récupérer une balle de golf, il est important de :

Pliez les genoux et les hanches. Ne jamais se pencher à la taille avec les jambes droites.

EN RÉSUMÉ

Vous pouvez toujours profiter du golf même si vous souffrez de douleurs chroniques au bas du dos. N’oubliez pas que le golf nécessite beaucoup plus de capacité athlétique que beaucoup de gens ne l’imaginent, et ignorer les exigences physiques du sport conduit souvent de nombreuses personnes à souffrir de blessures en raison d’un mauvais conditionnement général, d’un manque d’échauffement, d’une mauvaise technique et d’une pratique limitée. Avec des exercices réguliers, y compris des renforcements et des étirements spécifiques, et une meilleure technique de swing, vous pouvez constater une amélioration significative des performances et une réduction des blessures. Votre physiothérapeute et votre massothérapeute peuvent vous aider à traiter les blessures et les douleurs actuelles et soutenir vos efforts de prévention à l’avenir.

De retour de blessure

De retour de blessure | Thierry Payet

Dans notre clinique, nous voyons une grande variété de blessures liées à la course, des débutants aux marathoniens expérimentés. Dans cet article de blog, je vais parler des mesures que vous pouvez prendre pour vous assurer que vous recommencez à courir de la manière la plus sûre, la plus efficace et la plus indolore.

COMMENCEZ LENTEMENT

Je marcheC’est le tremplin du retour à la course à pied. En raison de la complexité biomécanique de la démarche de course et des forces de compression qui se produisent, le retour à la course est un processus graduel. Aux premiers stades du processus de rétablissement, je conseille généralement aux patients de conserver temporairement leur forme cardiovasculaire passant par un impact moindre méthode, comme la natation, le vélo stationnaire et la marche. Une fois que la blessure est en phase terminale de cicatrisation, je conseille ce qui suit indiqué ci-dessous :

ÉTAPE 1 : LES PREMIÈRES ÉTAPES UNE FOIS QUE LA BLESSURE EST EN PLUPART RÉCUPÉRÉE

· Commencez le même sol et un parcours plat et faire une promenade quotidienne dans un rythme modéré (en le gardant jusqu’à une heure)

· Progresser vers un itinéraire qui implique quelques collines et sol inégal (cela commencera à conditionner les structures musculaires qui sont vitales pour une démarche de course efficace

ÉTAPE 2 : INTRODUIRE UNE COURSE

· J’ai tendance à conseiller sur la marche/course méthode du rapport. Au départ, commencez par le format de Cours pendant une minute et marche pendant deux minutes à la fois et assurez-vous d’avoir un jour de repos entre chaque séance de course/marche. A chaque séance, s’accumuler les périodes de course et réduire progressivement les périodes de marche. Continuez jusqu’à ce qu’environ 20 minutes de course douce et rythmée soient confortables

· Construire progressivement le rythme et distance sur les parcours de course les plus plats. Une fois cet objectif atteint, introduisez des itinéraires avec des collines.

CHOSES IMPORTANTES À RETENIR

· Élongation C est la clé. Au moins 5 à 15 minutes d’étirements sont conseillés après une course, afin d’éviter que les blessures ne se reproduisent. Étirez les « trois grands » : quadriceps, ischio-jambiers et mollets

· Envisagez occasionnellement massages sportifs de ces muscles pour une meilleure prévention des blessures

· N’évitez pas Jours de repos. Ils sont cruciaux pour permettre à vos muscles de s’adapter et de récupérer

Verrue plantaire ou cor au pied

Verrue plantaire ou cor au pied : quelle différence ? | Thierry Payet

Verrues plantaires et cors au pied occasionnent des désagréments aux pieds de nombreux Français. Comment les différencier ? Quelle attitude adopter ? Comment s’en débarrasser ? Santé Sur le Net fait le point sur ces questions pour enfin savoir distinguer la Verrue plantaire du cor au pied.

Verrue plantaire ou cor au pied

Verrue plantaire ou cor au pied ?

Les verrues plantaires sont comme toutes les verrues des petites tuméfactions bénignes, liées à l’infection par un virus du type Papillomavirus humain (HPV). Bénignes, elles se présentent généralement sous forme isolée ou en très petit nombre. A la différence des verrues des mains et du visage, elles sont souvent profondes, bien délimitées par un anneau de corne. Au centre, il est possible de distinguer des petits points noirâtres (qui sont en fait des petits vaisseaux sanguins, qui peuvent occasionner de petits saignements en cas de blessure de la verrue).

En fonction de leur position, les verrues plantaires peuvent provoquer des douleurs à la marche, lorsque la pression du corps s’exerce sur la région où est implantée la verrue plantaire. Les cors quant à eux sont des épaississements de la peau, sans lien avec une infection. Le plus souvent, ils se développent sur la plante des pieds, dans les zones de convexité et entre les orteils.

Trois différences majeures entre cor et verrue

Les cors sont provoqués par la répétition de frottements sur certaines zones des piedsou encore lorsqu’une pression excessive s’exerce sur une zone spécifique. Les cors provoquent des douleurs à la marche, comme les verrues plantaires, et sont le plus souvent isolés, à l’image des verrues plantaires les plus communes. En revanche, les cors se développent beaucoup plus lentement que les verrues plantaires, sur plusieurs mois voire plusieurs années et sont plus fréquents situés au niveau des proéminences osseuses.

Pour différencier simplement une verrue plantaire d’un cor au pied, il faut pincer la lésion entre deux doigts. A cet instant, la verrue plantaire est douloureuse, alors que le cor est indolore.
De plus, les petits points noirâtres caractéristiques des verrues plantaires sont absents dans les cors. Enfin, autre différence de taille. La verrue plantaire est une excroissance liée à une infection, donc elle interrompt les lignes naturelles de la peau. A l’inverse, le cor est un épaississement de la peau, qui conserve donc les lignes naturelles.

Un diagnostic précis pour choisir le bon traitement

Côté prévention, les moyens diffèrent pour se prémunir des cors au pied ou des verrues plantaires. Transpiration excessive des pieds, macération, fréquentation des piscines et salles de sport, vie en collectivité sont des facteurs favorisants des verrues plantaires. Il faut donc éviter de marcher pieds nus dans les douches collectives et les endroits publics. Dans le cas des cors, la prévention repose sur le port de chaussures adaptées et sur la détection de déformation des pieds. Une consultation avec un podologue est conseillée, en cas d’apparition de plusieurs cors aux pieds.

Une fois le cor au pied bien différencié des verrues plantaires, chaque lésion peut recevoir le traitement adapté. Le traitement d’un cor au pied n’est pas celui d’une verrue plantaire. L’application de cryothérapie ou d’acide sur un cor au pied peut entraîner une aggravation du cor. Des soins podologiques adaptés peuvent permettre de résoudre les cors. Différencier cor et verrue plantaire est donc indispensable pour confirmer le diagnostic et opter pour la bonne méthode de traitement. N’hésitez pas à demander conseil à un professionnel de santé (médecin, pharmacien, podologue).

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Définition et causes des verrues cutanées. ameli.fr. Consulté le 4 décembre 2022.