Printemps pollen

comment se préparer au printemps ? | Thierry Payet

Même si le gouvernement a mis en place un suivi en direct du taux de pollen journalier, vous pouvez trouver davantage de mesures pour vous préserver. Voici comment se préparer au printemps et faire face à l’allergie au pollen qui revient chaque année.

Printemps pollen

Définition de l’allergie au pollen et son impact sur la qualité de vie

L’allergie au pollen est une réaction excessive du système immunitaire au contact des éléments volatils de la pollinisation au printemps. Cette allergie est aussi appelée “ rhume des foins “ dans les cas les plus communs. En France, elle affecte près d’un adulte sur trois et 20 % des enfants de plus de 9 ans, selon l’Anses. Le pollen est transporté par le vent (pollens anémophiles) ou les insectes (pollens entomophiles). Les pollens anémophiles sont émis en grandes quantités par des plantes telles que :

  • Les bétulacées : bouleau, charme, aulne, noisetier
  • Les platanacées : platane
  • Les fagacées : chêne, hêtre, châtaigner
  • Les salicacées : peuplier, saule
  • Les cupressacées : cyprès, thuya, genévrier
  • Les oléacées : frêne, olivier, troène

L’allergie au pollen déclenche généralement les éternuements, une congestion nasale, des démangeaisons oculaires, une conjonctivite et de la toux. Elle peut aussi affaiblir considérablement l’immunité générale et provoquer une grosse fatigue. Ces symptômes altèrent la qualité de vie des personnes concernées. Dans les cas les plus graves, elle peut déclencher des crises d’asthme accompagnées d’essoufflements, de toux et de sifflements au niveau de la respiration.

À savoir ! N’attendez pas pour consulter : l’allergie aux pollens nécessite un diagnostic rapide. Les traitements proposés permettent de soulager rapidement les symptômes.

Se préparer pour le printemps et lutter contre l’allergie au pollen

Soulager l’allergie

Verser traiter efficacement l’allergie au pollenplusieurs approches sont envisageables, de la médecine conventionnelle aux solutions naturelles. Les antihistaminiques et les corticostéroïdes sont souvent prescrits pour soulager les symptômes. Cependant, il est parfois possible d’avoir recours à la désensibilisation (l’immunothérapie allergénique ITA). Il faudra alors réaliser un suivi chez un allergologue. Du côté des solutions naturelles, une cure de probiotiques en février et mars peut renforcer le microbiote responsable de l’immunité. Certains aliments inflammatoires comme le lactose et le gluten devraient être évités, tandis que des aliments riches en oméga-3, en vitamines E et C, ainsi qu’en probiotiques peuvent être privilégiés. La quercétine, présente dans des aliments comme le curcuma ou en gélule, peut également être bénéfique. L’utilisation d’huiles essentielles comme la lavande vraie et l’eucalyptus radié peut aider à réduire les crises d’éternuements et à dégager les voies respiratoires. Réalisez des inhalations régulières et utilisez du sérum physiologique matin et soir pour nettoyer les yeux.

Les gestes de prévention pendant le printemps

Pour appréhender le printemps, quelques gestes de prévention sont recommandés :

  • À l’intérieur, il est conseillé de rincer les cheveux le soir pour éliminer le pollen, d’aérer la maison avant le lever et après le coucher du soleil. Et d’éviter les substances irritantes ou allergisantes telles que le tabac et les parfums d’intérieur.
  • À l’extérieur, il est recommandé d’éviter les activités entraînant une sur-exposition au pollen, comme la tonte du gazon. Privilégier le début ou la fin de journée pour les balades en nature. Le port de lunettes de protection et de masque peut également être utile. S’attacher les cheveux permet d’éviter que le pollen s’y dépose. Pour finir, maintenir des vitres de voiture fermées lors des déplacements.

Les causes d’une augmentation des allergies printanières

Selon le Réseau national de surveillance aérobiologique, la moitié de la population sera touchée par l’allergie au pollen en 2050, en raison du changement climatique et de la pollution atmosphérique. La pollution urbaine augmente la toxicité des pollens en fragilisant leur surface et en libérant des volatiles plus allergisants. La météorologie influence également la pollinisation, avec des variations liées à la chaleur, l’humidité, les pluies et le vent. Le réchauffement climatique contribue à des saisons polliniques précocesplus intenses et plus longues. Les allergies n’affectent plus uniquement les personnes atopiques (les personnes prédisposées génétiquement à l’allergie) mais plus largement la population générale. Cette augmentation repose aussi sur les modifications du paysage urbain qui favorisent l’apparition d’espèces allergisantes. En effet, la plantation d’arbre allergisant et la sélection des espèces a créé un climat allergisant dans les villes. Ailleurs, c’est le manque de diversité qui provoque des séquences allergisantes plus importantes.

Sources

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Un nouveau médicament face aux effets de la ménopause | Thierry Payet

Bouffées de chaleur, fatigue, changement d’humeur, … entre 45 et 55 ans, ces premiers signes annoncent souvent l’arrivée de la ménopause. Même si cette étape de la vie des femmes n’est pas une pathologie, les symptômes associés peuvent être gênants au quotidien. Actuellement, quelques conseils d’hygiène de vie sont recommandés et parfois un traitement hormonal est instauré. Le développement d’un nouveau candidat médicament pourrait bouleverser cette prise en charge. Explications.

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La ménopause, des symptômes qui bouleversent le quotidien des femmes

Ménopause est un phénomène naturel, qui survient chez toutes les femmes, à partir d’un certain âge. Progressivement, les ovaires stoppent leur sécrétion d’hormones et l’ovulation s’arrête. Les menstruations disparaissent, avec les cycles menstruels. Cette étape de la vie des femmes n’est pas sans conséquences sur leur vie quotidienne. Nombreuses sont celles qui notent la survenue de signes plus ou moins gênants :

  • Des bouffées de chaleur et des bouffées vasomotrices (sensation de chaleur intense associée à une rougeur du cou et du visage) ;
  • Des sueurs nocturnes ;
  • Des troubles urinaires ;
  • Des maux de tête ;
  • Une fatigue ;
  • Une irritabilité ;
  • Des douleurs articulaires.

Pour soulager ces symptômes, des mesures hygiéno-diététiques sont conseillées à toutes les femmes :

  • Un arrêt du tabac et une réduction de la consommation d’alcool ;
  • Une alimentation saine, équilibrée et diversifiée ;
  • Une activité physique régulière ;
  • Un contrôle du poids corporel, en particulier chez les femmes touchées par le surpoids et l’obésité.

Du THS au premier médicament sans action hormonale ?

Parallèlement à ces mesures hygiéno-diététiques, des traitements médicamenteux existent. Il s’agit de traitements hormonaux de substitution, appelés les THS, composés de dérivés d’œstrogènes et/ou de progestatifs. Ces traitements ne sont pas prescrits à toutes les femmes, car ils exposent à des effets indésirables et des risques pour la santé (augmentation du risque de cancer du seinde cancer de l’endomètre ou de cancer de l’ovairerisque d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de thrombose veineuse (phlébite ou embolie pulmonaire )). Leur prescription nécessite une évaluation médicale pour évaluer le bénéfice du traitement par rapport aux risques encourus.

En pratique, le THS est souvent réservé aux femmes ménopausées à un âge précoce, aux femmes présentant des signes de la ménopause très gênants au quotidien ou encore aux femmes ayant un risque élevé d’ostéoporose. Dernièrement, des chercheurs ont développé un nouveau candidat médicamentle premier sans mode d’action hormonal. Cette molécule, l’élinzanétant, agit sur les symptômes vasomoteurs modérés à graves de la ménopause, c’est-à-dire les bouffées de chaleur et les bouffées vasomotrices.

Des essais cliniques très prometteurs

Les essais cliniques menés sur ce nouveau candidat médicament, sur un échantillon de 796 femmes, ont abouti à des résultats très prometteurs. Les femmes ayant utilisé ce traitement souffraient moins de troubles vasomoteurs, avec une réduction de la sévérité des symptômes, et ce, dès la première semaine. Elles ont vu leur sommeil s’améliorer significativement, de même que leur qualité de vie. Administré par voie orale une fois par jour, l’élinzanétant pourrait permettre d’améliorer le quotidien de nombreuses femmes, dont la vie quotidienne est fortement impactée à la ménopause.

Le laboratoire qui développe ce candidat médicament devrait prochainement déposer des demandes de mise sur le marché auprès des autorités de santé américaines et européennes.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– L’élinzanétant de Bayer a atteint tous les critères d’évaluation principaux et secondaires clés des études de phase III OASIS 1 et 2. www.bayer.com. Consulté le 27 mars 2024.
– Efficacité et sécurité de l’élinzanétant, un antagoniste sélectif des récepteurs de la neurokinine-1,3 pour les symptômes vasomoteurs : un essai clinique de recherche de dose (SWITCH-1). journaux.lww.com. Consulté le 27 mars 2024.
– Ménopause et périménopause. www.ameli.fr. Consulté le 27 mars 2024.
les différentes méthodes et leurs conditions

les différentes méthodes et leurs conditions | Thierry Payet

L’interruption volontaire de grossesse a pris un tournant favorable dans sa prise en charge et dans la reconnaissance des droits des femmes. Voici quelques explications et mises à jour au sujet de l’IVG.

Les différentes méthodes d’IVG

Il existe 2 formes d’interruption volontaire de grossesse, permettant aux femmes confrontées à une grossesse non désirée d’y mettre un terme. L’IVG médicamenteuse et l’IVG instrumentale sont les deux méthodes disponibles, chacune ayant ses propres limites de temps et ses procédures. L’IVG médicamenteuse est possible jusqu’à 7 semaines de grossesse et 9 semaines d’aménorrhée. Tandis que l’IVG instrumentale peut être pratiquée jusqu’à la fin de la 14ᵉ semaine de grossesse ou d’aménorrhée . La décision d’opter pour l’une ou l’autre dépend des recommandations médicales.

Pour l’IVG médicamenteuse, le processus est souvent réalisé à domicile. La mifépristone est administrée en premier, suivie de près par un analogue de prostaglandines. Des saignements et des douleurs peuvent survenir, mais sont généralement soulagés par des anti-douleurs. Une visite de contrôle est ensuite programmée entre 14 et 21 jours après la prise du médicament.

L’IVG instrumentale se déroule dans un cadre hospitalier, avec une dilatation du col de l’utérus suivie d’une aspiration de l’embryon. Des consultations préalables ainsi qu’une consultation d’anesthésie sont nécessaires pour garantir la sécurité de l’intervention. Les complications sont rares, mais une surveillance post-opératoire est assurée pour détecter d’éventuels problèmes.

Avoir recours à une interruption volontaire de grossesse

L’IVG nécessite un accompagnement particulier tant sur le plan médical que psychologique. La prise en charge s’effectue en deux temps :

  • Le temps d’information sur l’IVG avec un médecin ou une sage-femme. Pendant cette consultation, le professionnel examine la patiente, l’informe sur les deux méthodes d’IVG (leurs avantages et leurs inconvénients), lui remet le dossier guide et lui délivre une seconde attestation de consultation.
  • Lors de la seconde consultation, la patiente confirme par écrit sa demande d’avortement, donne son consentementchoisit librement la méthode d’avortement et le lieu de l’intervention. Cette consultation permet aussi d’assurer un dépistage des infections sexuellement transmissibles à la demande de la personne.

Et entretien psycho-social peut être réalisé entre les deux consultations. Il est effectué par une personne qualifiée en conseil conjugal et, est proposé librement à la patiente. Mais il est obligatoire pour les mineures. Il permet d’assurer un accompagnement psychologique de l’IVG et parfois d’aider les patientes dans le cas d’une agression sexuelle.

Les mineures doivent obligatoirement se faire accompagner par une personne majeure de leur choix, un adulte de jeentourage ou un membre du planning familial si elles souhaiteNT garder le secret.

L’IVG et les frais afférents sont pris en charge à 100 % sans avance de frais, sans aucune demande de paiement. Parallèlement, de nouveaux outils d’information ont été mis à disposition des femmes depuis 2015 :

  • Un numéro national d’information anonyme et gratuit (0800 08 11 11) ;
  • Un site internet dédié à l’IVG (ivg.gouv.fr) ;
  • Une campagne d’information sur l’IVG pour lutter contre les informations erronées.

Que dit la loi sur l’IVG en 2024 ?

Depuis la loi Veil de 1975, la législation sur l’IVG en France a connu des avancées significatives pour garantir un accès plus libre et sécurisé à l’avortement. La loi de modernisation du système de santé de 2016 a notamment supprimé le délai de réflexion d’une semaine, élargi l’offre de proximité et assuré une prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie. Plus récemment, en mars 2024, la France a franchi un pas historique en inscrivant dans sa Constitution la liberté des femmes de recourir à l’IVG. Cet événement marque ainsi l’engagement fort en faveur des droits et de l’autonomie des femmes.

Rédigé par Camille V.

Sources

– IVG dans la Constitution : une « étape fondamentale » www.gouvernement.fr. Consulté le 19 mars 2024.
– L’interruption volontaire de grossesse (IVG) : délais et consultations préalables. www.ameli.fr. Consulté le 19 mars 2024.
Douleur au levage • Ostéosanté • 2024

Douleur au levage • Ostéosanté • 2024 | Thierry Payet

12h37

Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est une maladie chronique causée par le reflux du contenu de l’estomac dans l’œsophage. Ce reflux est généralement associé à un dysfonctionnement du sphincter inférieur de l’œsophage. Des études sur la thérapie manipulatrice indiquent qu’elle joue un rôle important dans le traitement co-adjuvant du reflux ainsi que dans la prévention et le traitement du reflux.

Elle était pleine d’inspiration et d’énergie. Je me souviens encore comment, en marchant avec elle, je devais m’efforcer de la suivre et en même temps de suivre sa conversation.

Eine Person, die ein Übungstief ausführt, steht auf einer violetten Matte in einem Raum mit einem Bücherregal, einer Pflanze und einem Porträt an der Wand.

Égayez votre vie quotidienne au bureau avec le « Tiefen Stand » | Thierry Payet

2 février 2024

22h47

Dans notre dernier article de blog, découvrez des exercices d’équilibre simples mais efficaces, spécialement conçus pour la vie quotidienne au bureau. Découvrez comment vous pouvez prévenir les problèmes de dos, stimuler votre métabolisme et améliorer votre concentration grâce à de courtes pauses sportives, sans avoir à quitter votre lieu de travail. Ces conseils pratiques vous aideront à rester actif et en bonne santé malgré un travail sédentaire.

Reflux gastro-œsophagien • Ostéosanté • 2024

Reflux gastro-œsophagien • Ostéosanté • 2024 | Thierry Payet

18h03

Aujourd’hui, à l’occasion de l’anniversaire du décès de mon professeur Viola M. Frymann DO, je vous propose un avant-propos inspirant qu’elle a écrit en 2008 comme avant-propos d’un livre sur l’ostéopathie infantile de Christoph Plothe et moi-même. Elle avait la compétence de réunir des experts interdisciplinaires. L’atelier était génial, Dr. Frank Willard, Dr. Peter Springall (neurologue), Dr. Claude Valenti (ophtalmologiste) et le Dr. Yuri Moskalenko a complété le contenu pédagogique pratique de Viola Frymann.

Elle était pleine d’inspiration et d’énergie. Je me souviens encore comment, en marchant avec elle, je devais m’efforcer de la suivre et en même temps de suivre sa conversation.

Comment les sages-femmes interviennent-elles lors du Baby Blues?

Comment les sages-femmes interviennent-elles lors du Baby Blues? | Thierry Payet

Mise à jour: 11 mars 2024

Le parcours vers la maternité est une aventure riche en émotions : dégoût,  tristesse, baisse de moral, pleurs, angoisses, dépression mais il peut aussi être accompagné d’une période de défis et de bouleversements émotionnelsqu’on appelle le « baby blues ».

Dans ce contexte complexe, les sages-femmes émergent comme des figures essentielles. Elles offrent ainsi un soutien inestimable pour les nouvelles mamans confrontées à ces défis postnataux.

I- Qu’est-ce que le Baby Blues ?

Le baby blues est un phénomène fréquent et normal qui survient chez de nombreuses femmes après l’accouchement. Caractérisé par des sautes d’humeur, de l’anxiété, de la tristesse et des pleurs.

Il survient quelques jours après la naissance, entre le deuxième et le cinquième jour, avec un pic au troisième jour. Il disparaît totalement en deux semaines. Ce n’est pas une pathologie en soi, mais plutôt une réponse émotionnelle aux changements hormonaux, physiques et psychologiques associés à l’accouchement et à la maternité.


II- Qu’est ce que la dépression post natale ?

La dépression postnatale se manifeste généralement dans l’année suivant la naissance d’un ou plusieurs enfants. Une période plus à risque se situe entre le deuxième et le sixième mois. Elle peut se manifester chez une jeune femme qui était psychologiquement bien. Elle peut également être la conséquence d’un baby blues persistant ou aggraver, ou survenir chez une femme ayant déjà présenté un épisode dépressif pendant la grossesse.

Une prise en charge précoce permet d’éviter des conséquences parfois importantes pour la santé de la mère. Cela concerne également celle de l’enfant, notamment au niveau de son développement affectif et émotionnel. En effet, il existe de réels risques d’apparition de troubles psychopathologiques, lorsque le lien mère-enfant ne se fait pas.
Il est crucial d’aborder ouvertement cette question avec son entourage et de solliciter l’aide d’un professionnel de santé. La mère peut se tourner vers sa sage-femme, son médecin généraliste ou encore contacter la Protection Maternelle et Infantile (PMI).

Bon à savoir Selon les résultats de l’enquête nationale périnatale menée en 2021, la dépression post-partum touche 16,7 % des femmes deux mois après leur accouchement.


III- Baby blues Vs dépression post natale

Caractéristiques Baby blues Dépression post-partum
Prévalence Fréquent, touchant jusqu’à 80% des femmes Moins fréquente, affecte environ 10-15% des femmes
Moment d’apparition Quelques jours à deux semaines après l’accouchement Peut se développer dans les premières semaines à un an après l’accouchement
Symptômes principaux Sautes d’humeur, larmoiement, anxiété, fatigue, troubles du sommeil Sentiments persistants de tristesse, désespoir, culpabilité, perte d’intérêt pour le bébé, troubles du sommeil et de l’appétit
Durée des symptômes Temporaires, durent généralement quelques jours à deux semaines Persistants, peuvent durer des semaines à des mois sans traitement
Relation avec le bébé Affecte généralement positivement la relation mère-enfant, les symptômes n’interfèrent pas avec les soins du bébé Peut entraîner des difficultés dans la relation mère-enfant, notamment un manque d’attachement émotionnel ou des sentiments d’indifférence envers le bébé
Besoin de prise en charge Souvent auto-limitant, ne nécessite pas de traitement médical spécifique Nécessite une prise en charge médicale, un soutien psychologique et parfois des médicaments antidépresseurs
Impact sur la famille Généralement limité et temporaire, peut être géré avec le soutien de l’entourage Peut avoir des répercussions importantes sur la dynamique familiale, la santé du bébé et le bien-être de l’ensemble de la famille

IV- Comment les sages-femmes interviennent-elles ?

V- Quel accompagnement une sage-femme propose-t-elle lors du retour à domicile ?

La période de la grossesse et l’arrivée de votre bébé entraînent de nombreux changements, accompagnés de nombreuses questions et doutes. Une fois de retour à la maison, il est naturel de ressentir le besoin d’un soutien personnalisé.

Pour faciliter votre transition vers le domicile familial, un suivi assuré par une sage-femme est disponible. Il est vivement recommandé d’entrer en contact avec elle avant même de quitter la maternité.

Lors de chaque visite de la sage-femme, n’hésitez pas à partager vos défis logistiques ainsi que vos émotionstelles que la fatigue ou le sentiment de débordement face aux responsabilités quotidiennes.

Pour répondre à ce besoin, vous avez la possibilité de bénéficier de deux séances de suivi postnatal. Ces séances sont dispensées par une sage-femme, si nécessaire.

Ces rencontres offrent une occasion précieuse d’exprimer vos difficultés. Il peut s’agir du baby blues, de la tristesse ou d’autres préoccupations. Par exemple : l’allaitement, l’alimentation, les soins à apporter à votre bébé ou les troubles urinaires

Ces deux séances peuvent être programmées entre le huitième jour suivant la naissance et la quatorzième  semaine après l’accouchement. Elles peuvent avoir lieu soit au cabinet de la sage-femme, soit dans le confort de votre domicile.


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Rectocolite hémorragique

Rectocolite hémorragique, un nouveau traitement prometteur ? | Thierry Payet

La rectocolite hémorragique appartient, avec la maladie de Crohn, aux maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Cette pathologie est particulièrement invalidante et nuit profondément à la qualité de vie des patients, parfois touchés dès l’adolescence. Lors du 19ème congrès de la European Crohn’s and Colitis Organisation (ECCO), qui s’est tenu à Stockholm du 21 au 24 février 2024, des résultats prometteurs ont été présentés sur un candidat médicament, l’obefazimod. Explications.

Rectocolite hémorragique

Quels sont les traitements actuels de la rectocolite hémorragique ?

Actuellement aucun traitement ne permet de guérir définitivement les maladies inflammatoires chroniques (MICI), comme la la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique. Différents médicaments sont utilisés pour traiter les poussées de la maladie (phases symptomatiques) et prévenir les nouvelles poussées. Parmi ces traitements, figurent :

  • Les dérivés de l’acide aminosalicylique ou aminosalicylés ;
  • Les corticoïdes ;
  • L’azathioprine ;
  • Des biothérapies.

Les biothérapies sont les traitements les plus récents. Il s’agit d’anticorps spécifiquement développés pour agir sur les réactions immunitaires et inflammatoires, afin de réduire l’inflammation chronique liée à la maladie. Les anticorps disponibles à ce jour sont :

  • L’infliximab ;
  • L’adalimumab ;
  • Le golimumab ;
  • Le védolizumab ;
  • L’ustékinumab ;
  • Le tofacitinib.

Pour certains patients, un traitement chirurgical est également nécessaire.

Un nouveau candidat médicament

Les mécanismes à l’origine de la rectocolite hémorragique restent encore mal compris, même si les scientifiques avancent plusieurs facteurs :

  • Une prédisposition génétique ;
  • Un déséquilibre entre le système immunitaire intestinal et le microbiote intestinal ;
  • L’exposition à des facteurs environnementaux.

Pour développer de nouveaux traitements contre la maladie, les chercheurs tentent de cibler les réactions immunitaires et inflammatoires. Parmi les candidats médicaments les plus prometteurs, figure l’obéfazimod. Des résultats intéressants ont été présentés récemment dans le traitement de la rectocolite hémorragique modérément à sévèrement active. L’obefazimod est un médicament administré quotidiennement par voie oraleobjet de plusieurs essais cliniques menés chez l’homme depuis 2022, dans la rectocolite hémorragique et bientôt dans la maladie de .

Une efficacité et une tolérance prometteuses dans les essais cliniques

Les derniers essais cliniques menés sur ce médicament se révèlent très prometteurs. L’obefazimod possède un mécanisme d’action unique (amélioration de l’expression d’un petit ARN, le microARN-124) et exerce une activité antiinflammatoirequi permet de stabiliser la réponse immunitaire chez les patients atteints de rectocolite hémorragique modérée à sévère. L’un des essais conclut à l’efficacité et à une bonne tolérance du médicament après 8 semaines de traitement. La poursuite de ce traitement a permis de montrer une persistance de l’efficacité et de l’innocuité après 48 et 96 semaines de traitement.

Une réduction de la dose administrée (de 50 à 25 mg par jour) a ensuite été évaluée sur un groupe de patients. A nouveau, les données se révèlent prometteuses concernant l’efficacité et la tolérance de ce candidat médicament. Fort de ces résultats, le laboratoire pharmaceutique devrait poursuivre le développement de l’obefazimod, qui pourrait prochainement devenir un nouveau traitement de la rectocolite hémorragique. Un espoir pour les quelques 200  patients vivant en France avec une maladie inflammatoire chronique de l’intestin.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Efficacité et sécurité de l’obéfazimod chez les patients atteints de RCH aux semaines 48 et 96 d’une étude d’entretien ouverte parmi les répondeurs cliniques à la semaine 8 de l’essai d’induction de phase 2b. 19ème Congrès d’ECCO – Stockholm.cm.ecco-ibd.eu. Consulté le 19 février 2024.
– Efficacité de l’obéfazimod administré par voie orale une fois par jour chez les patients atteints de RCH active modérée à sévère aux semaines 8, 48 et 96, ventilée par dose de traitement d’induction. cm.ecco-ibd.eu. Consulté le 19 février 2024.
– L’obefazimod et ses métabolites actifs ABX-464-N-Glu agissent en stabilisant l’interaction protéine-protéine entre les partenaires clés de la biogenèse de l’ARN, CBC et ARS2. cm.ecco-ibd.eu. Consulté le 19 février 2024.
– Efficacité et sécurité de la diminution de la dose de 50 mg à 25 mg d’obéfazimod par voie orale, une fois par jour, pendant la troisième et la cinquième année de traitement d’entretien en ouvert chez les patients atteints de colite ulcéreuse (CU) active modérément à sévèrement : une analyse intermédiaire . cm.ecco-ibd.eu. Consulté le 19 février 2024.
– Rectocolite hémorragique. www.ameli.fr. Consulté le 19 février 2024.
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Solutions et soins naturels pour réduire les cicatrices d’acné | Thierry Payet

Les différentes marques et cicatrices d’acné peuvent avoir un impact significatif sur la texture et l’apparence de la peau. Elles sont principalement causées par une réaction inflammatoire qui détériore les éléments épidermiques comme le collagène et l’élastine. Voici les solutions et soins naturels pour réduire les cicatrices d’acné.

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Les différents types de cicatrices liées à d’acné

Parmi celles-ci, on peut retrouver :

  • les cicatrices atrophiques qui forment des creux dans le visage par l’absence plus ou moins marquée de derme.
  • les cicatrices hypertrophiques causées par une surproduction collagène en réponse à une inflammation. Elles ont un aspect boursouflé et rougeâtre.
  • les cicatrices chéloïdes ont le même aspect que les marques hypertrophiques, mais elles sont plus étendues.
  • jeacné kystique forme des kystes sur le visage, qui peuvent parfois être douloureux.

Enfin, les pores dilatés causés par l’accumulation de sébum, de cellules mortes de la peau et de bactéries peuvent provoquer une dilatation des follicules pileux. Ce qui peut entraîner l’apparition de comédons (points noirs).

À savoir ! l’acné est une affection qui touche tous les âges.

Soins naturels pour réduire les cicatrices d’acné

Comprendre ces différentes marques et cicatrices est essentielle pour choisir des approches adaptées pour réduire les cicatrices d’acné et améliorer l’aspect d’une peau acnéique. Voici quelques soins naturels pour améliorer la santé de la peau et réduire les marques provoquées par l’acné.

  • Les huiles essentielles telles que le tea tree (arbre à thé) et frankincense (encens) sont efficaces pour traiter les cicatrices d’acné. Le tea tree est utilisé pour combattre l’inflammation directement sur le bouton, car il possède des propriétés antiseptiques. Tandis que l’encens estompe les cicatrices. Il peut être appliqué au quotidien en association d’une crème ou d’une huile végétale non comédogène.
  • Les huiles végétales comme l’huile de sésame, l’huile de jojoba et l’huile de nigelle ont des propriétés cicatrisantes, régénérantes et anti-inflammatoires. Elles sont peu comédogènes et aident à estomper les cicatrices d’acné. Elles peuvent être utilisées pures en effectuant un massage circulaire sur la peau le soir. Il est conseillé d’utiliser des huiles végétales labellisées bio.
  • L’hydrolat de rose est apaisant et revitalise la peau. Il peut être utilisé comme tonique sur le visage pour atténuer les taches d’acné. L’hydrolat de tea tree quant à lui permet de réduire les impuretés et estomper les points noirs. Appliquez directement sur le visage au quotidien. Il est possible d’utiliser le tea tree le soir sur une peau propre et la rose le matin pour dynamiser la peau.
  • L’Aloe Vera est réputé pour ses propriétés apaisantes et cicatrisantes. Appliquez une cuillère à café de pulpe d’Aloe vera sur les cicatrices, laissez agir pendant 30 minutes, puis rincez à l’eau. Cette méthode aide à atténuer les rougeurs et cicatrices atrophiques. Elle hydrate et soulage l’inflammation.
  • La vitamine E est un antioxydant naturel qui tonifie et régénère la peau. Quelques gouttes en massage favorisent la diffusion des bienfaits sur les cicatrices, atténuant progressivement les marques d’acné pour redonner de l’éclat à la peau. Après avoir pulvérisé de l’hydrolat de rose, mélanger une goutte de vitamine E avec une huile végétale et une goutte d’encens, c’est une routine naturelle idéale.
  • Le miel de manuka possède des propriétés antibactériennes et hydratantes. Appliquez une fine couche sur les cicatrices d’acné. Utilisé en masque hebdomadaire, laissez agir 20 minutes. Il permet d’apaiser l’inflammation et d’hydrater la peau en profondeur.
  • Le massage gua sha stimule la production de collagène. Il permet d’empêcher l’apparition des cicatrices d’acné et à améliorer la souplesse de la peau. Il assure le renouvellement cellulaire et peut réduire les rides, ridules et l’acné kystique.

Les gestes à adopter pour éviter les cicatrices d’acné

Pour éviter les cicatrices d’acné, il est important d’avoir une bonne routine. Essayer d’utiliser des produits les plus naturels et faire preuve de régularité, c’est important. Avec l’utilisation des techniques et produits naturels, la fréquence est essentielle pour obtenir des résultats. Vous pouvez adopter ces gestes simples afin de limiter l’apparition des cicatrices.

  • Nettoyez votre visage en douceur et utilisez un nettoyant adapté aux peaux acnéiques, sans produits agressifs, matin et soir.
  • Évitez de toucher vos boutons, laissez-les guérir naturellement pour réduire les risques d’inflammation et de cicatrices. Ou ajouter un peu de tea tree localement.
  • Protégez votre peau du soleil et utilisez un écran solaire SPF 50 non comédogène pour éviter d’aggraver les cicatrices.
  • Optez pour des produits doux, bannir les produits agressifs contenant de l’alcool ou des ingrédients irritants.
  • Hydrater votre peau avec une crème hydratante légère et non comédogène pour favoriser la guérison de la peau. Vous pouvez associer la crème avec une huile végétale pour favoriser la cicatrisation.
  • Limiter le tabac, l’alcool et d’autres aliments qui augmentent l’acné comme la charcuterie, les produits laitiers, les aliments ultra-transformés.
  • Préférez une alimentation équilibrée et saine avec des fruits, des légumes, des protéines maigres et des farines entières.
  • Consommez des probiotiques pour rééquilibrer la flore intestinale.
  • Adopter une routine matin et soir.
  • Toujours se démaquiller pour la nuit.
  • Il est possible de suivre un traitement naturel homéopathique ou fleur de Bach pour limiter l’intensité de l’acné. Une consultation de naturopathie peut vous aider à trouver le bon traitement et établir un équilibre alimentaire adapté.

Rédigé par Camille V.

Sources

– Définition, symptômes et évolution de l’acné www.ameli.fr. Consulté le 9 février 2024.