How Long Will It Take for Me to Get Better? Healing Times Explained

Combien de temps me faudra-t-il pour aller mieux ? Les temps de guérison expliqués – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

L’une des questions les plus fréquemment posées par nos patients est « Combien de temps cela prendra-t-il jusqu’à ce que ça aille mieux? » et la réponse est que les temps de guérison varient considérablement selon le type de blessure, les structures qui ont été endommagées, le temps qui s’est écoulé depuis le début de la blessure ainsi que votre âge, votre état de santé général et d’autres facteurs liés au mode de vie.

Souvent, nous constatons que plus vous avez eu une blessure longtemps, plus il faut de temps pour qu’elle se résorbe complètement, c’est parce qu’il y a généralement quelque chose qui empêche la guérison, par exemple – une nouvelle blessure ou des déséquilibres musculaires et une mauvaise posture, ce qui signifie que le reste de votre corps a essayé de le compenser d’une manière ou d’une autre.

Les ostéopathes traitent tout le corps et pas seulement le site de la blessure, nous essaierons donc de nous assurer que la blessure ne se reproduira pas et qu’elle ne se transformera pas en d’autres problèmes en conséquence.

Dans le cas de blessures aiguës, les temps de guérison des différents tissus (muscle, os, tendon, ligament, etc.) sont expliqués en plusieurs étapes, chaque phase se déroulant sur une durée différente.

1 – Hémostase (Des secondes à des heures)

C’est la première étape qui se produit immédiatement après la blessure. Les vaisseaux sanguins sont endommagés lorsque les tissus sont blessés et que des fluides tels que le sang et le plasma pénètrent dans le site de la plaie. Des caillots sanguins se forment pour prévenir d’autres saignements autour de la blessure et des signaux vont au cerveau pour stimuler l’envoi de cellules inflammatoires dans la région.

2 – Inflammation (Heures à Jours)

Les cellules inflammatoires arrivent au site de la blessure et commencent à agir sur les tissus endommagés et le sang coagulé. Ce processus commence à se décomposer et à éliminer tout tissu endommagé, à nettoyer la zone et à protéger contre d’autres blessures. Cette étape est ce qui rend la blessure agrandie, rouge ou enflée et peut être douloureuse pour bouger les articulations.

3 – Réparation (jours à semaines)

Les cellules s’accumulent autour du site de la blessure et commencent à produire du collagène, qui est un type de protéine. Ces protéines sont les éléments constitutifs de la croissance de nouveaux tissus. Au cours de la phase de réparation, le collagène est disposé de manière aléatoire et désorganisée, ce qui signifie qu’il n’a pas beaucoup d’intégrité structurelle et qu’il est plus faible que lorsque le tissu est complètement guéri et peut encore être endommagé ou blessé à nouveau facilement.

4 – Remodelage (semaines à mois à années)

Au cours de la phase de remodelage, les fibres de collagène commencent à s’aligner et à se contracter, permettant au tissu précédemment endommagé de devenir plus stable et d’établir plus de force. Cela peut prendre plus de 12 mois selon le type de blessure, car votre corps continue de se réparer et de se renforcer même après que la blessure ait l’air et se sente mieux.

Le tableau ci-dessous donne une idée du temps que chaque type de blessure peut prendre pour guérir complètement, notez que les os prennent généralement moins de temps à guérir que les blessures aux tendons ou aux ligaments !

N’oubliez pas que ce n’est pas parce que vous ne souffrez plus que votre corps est complètement guéri !

Il est important de suivre votre plan de traitement pour assurer la récupération la plus rapide possible et pour éviter une nouvelle blessure ou une compensation dans d’autres parties du corps.

Nos ostéopathes et physiothérapeutes sont formés pour diagnostiquer avec précision le problème et décider quels tissus sont blessés, élaborer un plan individuel pour vous qui facilitera la récupération et aidera votre corps à guérir.

Consultez le blog PEACE & LOVE du Dr Mitchell Evans pour en savoir plus sur la façon de gérer votre blessure aiguë ➞

References
Elnaggar, S. (2020). What You Need To Know About Tissue Healing. [P]REHAB. https://theprehabguys.com/tissue-healing-timelines/
Stroncek, J. D., & Reichert, W. M. (2008). Overview of Wound Healing in Different Tissue Types. In W. M. Reichert (Ed.), Indwelling Neural Implants: Strategies for Contending with the In Vivo Environment. Taylor & Francis. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK3938/
Wallace, H. A., Basehore, B. M., & Zito, P. M. (2021). Wound Healing Phases. StatPearls. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK470443/ 
Ethique et soin : quelle actualité ?

Ethique et soin : quelle actualité ? | Thierry Payet

“La pandémie de Covid 19 a mis en lumière la vulnérabilité du système de soins et les faiblesses de la santé publique en France.” [1]

Ainsi, à l’heure où l’organisation du système de santé est remise en cause, et où une crise majeure touche les soignants et le sens profond de leur vocationune réflexion autour de la place de l’éthique s’impose.

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Cet article, destiné au grand public, s’appuie sur les données disponibles sur le sujet traité, à sa date de mise à jour.


I – Éthique et santé : bilan actuel

A – Déclaration globale

La pandémie (Covid-19) que nous avons récemment traversée a fait éclater au grand jour les dysfonctionnements du système de santé.

Le CCNE (Comité Consultatif National d’Ethique) relève notamment une dégradation des conditions de travail et une “technicisation” croissante de la pratique soignante allant à l’encontre de la relation humaine soignant-soigné. En effet, seul le geste technique (indicateur mesurable) est aujourd’hui valorisé  par la logique économique actuellement imposée.


B- Mal-être des soignants

« Technicisation” de la pratique soignante au détriment de la relation de soin, et transformations structurelles de la société (rapport au travail, altération du rapport au temps, niveau de salaire bas au regard de l’engagement des soignants, poids des contraintes budgétaires, vieillissement de la population, révolution technologique…) favorisent aujourd’hui une approche focalisée sur le traitement de la maladie plutôt qu’une prise en charge globale et un accompagnement humain de la personne.

La conjoncture actuelle entraîne un décalage entre la logique économique de rentabilité imposée par les instances et le besoin vital des soignants, comme des patients, d’humanité. Les soignants interrogent en effet aujourd’hui le sens de leur métier.  Un épuisement manifeste des professionnels de santé et une détérioration de la couverture et des prestations de soin s’observent.


Bon à savoir Comme le souligne le CCNE, une partie du soin, ne se prêtant pas aisément à une mesure quantifiable, est essentielle. Cette dernière consiste à écouter, à dialoguer, à entrer en relation, à accompagner la souffrance, à rechercher par une approche interdisciplinaire le juste niveau de soins pour la personne.


II – Appel du comité d’éthique

Le Comité consultatif national d’éthique appelle à recentrer les soins sur les patients afin de leur permettre d’accéder plus facilement à une prise en charge et un suivi régulier.

Par ailleurs, face à la crise qui touche actuellement le système de santé, et donc les soignants, le CCNE souhaite qu’une réflexion autour de la revalorisation des tâches accomplies par les professionnels de santé soit menée (respect du travail effectué, réintroduction d’éthique au sein de la pratique…)


Bon à savoir “Deux principes éthiques majeurs doivent guider la rénovation qui s’annonce : un accès égal pour tous au système de santé et de soins (principe de justice sociale) et le respect inconditionnel des personnes soignées et de ceux qui les soignent (principe de respect de la personne).” [2]


III – Appel du comité d’éthique : quelles conclusions ?

Selon le CCNE, 3 axes sont à déployer :

UN – Redonner du sens aux métiers du soin

Remettre la relation humaine au cœur de la prise en charge en permettant notamment aux soignants d’accorder du temps à leurs patients.


B- Renforcer l’accès aux soins

Permettre à chacun de vivre le plus longtemps possible en bonne santé grâce au déploiement d’actions de prévention à une prise en charge et un suivi de qualité.

Une modification de l’organisation des soins sur l’ensemble du territoire est à envisager afin de favoriser une meilleure coordination des soins entre les différents acteurs du parcours. Par ailleurs une réflexion concernant zones sous dotées s’impose afin de les rendre davantage attractives et de pouvoir ainsi garantir un accès aux soins à tous.


C- Défendre une meilleure “démocratie en santé”

Consacrer du temps à l’écoute et la prise en compte des besoins formulés par les professionnels de santé et les patients.

L’humain doit être au cœur des préoccupations.


Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

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Sources :

  • [1] Communiqué de presse – Article 140 : « Repenser le système de soins sur un fondement éthique. Leçons de la crise sanitaire et hospitalière, diagnostic et perspectives. »Comité Consultatif National d’Ethique – CCNE – 7 novembre 2022
  • [2] Communiqué de presse – Article 140 : « Repenser le système de soins sur un fondement éthique. Leçons de la crise sanitaire et hospitalière, diagnostic et perspectives. »Comité Consultatif National d’Ethique – CCNE – 7 novembre 2022
Novembre mois sans tabac

Se lancer dans le sevrage tabagique | Thierry Payet

Depuis la première édition de l’opération « mois sans tabac » en novembre 2016, plus d’un million de Français ont tenté l’expérience et ont débuté un sevrage tabagique à cette occasion. Une opération de santé publique majeure qui permet chaque année à des fumeuses et des fumeurs d’arrêter le tabac provisoirement … ou définitivement !

Novembre mois sans tabac

Le tabac, première cause évitable de mortalité

En France, le tabac est encore et toujours la première cause évitable de décèspuisque le tabac est un facteur de risque de nombreuses maladies chroniques, telles que :

  • Les cancers, un cancer sur trois est lié au tabac, et pas seulement le cancer du poumon ;
  • Les maladies et accidents cardiovasculaires ;
  • La BPCO (BronchoPneumopathie Chronique Obstructive), dont 80 % des cas sont directement liés au tabagisme ;
  • L’aggravation de nombreuses pathologies, comme le diabète, des maladies digestives, des infections ORL ou encore des problèmes oculaires (cataracte ou DMLA).

L’arrêt du tabac ou sevrage tabagique est donc un enjeu majeur de santé publique. L’opération se déroule tous les mois de novembre et propose tout au long du mois au grand public de s’informer sur le tabac et ses dangers, mais aussi et surtout aux fumeuses et aux fumeurs d’arrêter de fumer.

Novembre le « Mois sans tabac », un mois pour se lancer dans le sevrage tabagique

L’objectif de l’opération est de convaincre le plus grand nombre de fumeurs de s’arrêter de fumer, au moins pendant le mois de l’opération, voire définitivement. En 2021, 110 000 Français avaient participé à l’opération. A la date du 7 novembre 2022, le score est largement dépassé, avec déjà plus de 150 000 inscrits. L’intérêt est de ne pas se lancer seul, mais de profiter d’un élan collectif national suscité par l’opération et de l’accompagnement personnalisé de tabacologues.

Cet accompagnement se matérialise par la remise d’un kit complet d’aide au sevrage tabagiqueque le fumeur peut retirer gratuitement dans l’une des nombreuses pharmacies partenaires sur le territoire. Après un premier entretien avec un professionnel tabacologue, le fumeur trouve dans le kit :

  • Le livret « Programme 40 jours » qui propose des conseils et défis quotidiens pour préparer son arrêt pendant 10 jours et maintenir son arrêt pendant 30 jours ;
  • La « roue des économies » qui permet de simuler les économies réalisées lors de l’arrêt du tabac ;
  • Un dépliant « Outils » qui présente l’interface Tabac info service ;
  • Le dépliant « Professionnels de santé », qui informe sur les possibilités d’accompagnement par les différents professionnels.

Cinq fois plus de chances d’arrêter définitivement de fumer

Parallèlement, le fumeur est invité à se faire accompagner pendant et après le mois de l’opération par un tabacologue. Le site internet Tabac-info-service dispose également d’un onglet questions/réponses et une application d’e-coaching. Des professionnels sont disponibles au 39 89 pour une aide et un soutien à distance. L’accompagnement au sevrage tabagique constitue une chance supplémentaire de réussir à arrêter de fumer.

Des substituts nicotiniques sont proposés en fonction du profil du fumeur et de ses habitudes. Ces substituts peuvent être prescrits par différents professionnels de santé (médecins, sage-femmes, kinésithérapeutes, infirmiers) et pris en charge par l’Assurance Maladie. L’accompagnement et le suivi régulier par un tabacologue permettent aussi de gérer la dépendance comportementale et psychologique au tabac, parfois plus difficile à gérer que la dépendance physique à la nicotine. L’opération propose d’arrêter de fumer pendant 30 jourspériode au bout de laquelle les symptômes du manque s’estompent. Et cette durée d’arrêt multiplie par cinq les chances de parvenir à un arrêt définitif. Il ne reste donc plus qu’à s’inscrire !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

maladie Alzheimer et diabète

Maladie d’Alzheimer et diabète, étroitement lié ? | Thierry Payet

La maladie d’Alzheimer constitue-t-elle un type particulier de diabète ? Est-elle une nouvelle maladie métabolique ? Certains spécialistes ont établi des rapprochements entre ces deux maladies, au point d’avancer l’expression de diabète de type 3. Mais qu’en est-il réellement ? Santé Sur le Net fait le point sur la question.

maladie Alzheimer et diabète

La maladie d’Alzheimer, un diabète ?

Pourquoi établir un parallèle entre la maladie d’Alzheimer, la démence la plus fréquente, et les diabètes sucrés, maladies métaboliques, responsables d’une véritable épidémie mondiale ? Les spécialistes, qui ont avancé le concept de diabète de type 3 pour la maladie d’Alzheimerse basent sur plusieurs constatations :

  • Un excès de glucose dans le cerveau des patients ;
  • Plus le glucose est présent en quantité importante, plus la maladie d’Alzheimer est symptomatique, et donc plus la perte de mémoire est significative ;
  • Les neurones atteints chez les patients utilisent mal le glucose disponible ;
  • L’accumulation des plaques amyloïdes (un des signes caractéristiques de la maladie d’Alzheimer) contribue à l’insulinorésistance.

Autant de constatations qui peuvent servir d’arguments pour considérer la maladie d’Alzheimer comme un diabète sucré, un diabète de type 3. De plus, le diabète de type 2 constitue l’un des facteurs de risque reconnus de la maladie d’Alzheimer et ces deux pathologies présentent des facteurs de risque communs, notamment :

  • Le surpoids et l’obésité ;
  • Les maladies cardiovasculaires et les antécédents familiaux de maladies cardiovasculaires ;
  • Les troubles lipidiques.

Alzheimer et diabète, des mécanismes physiopathologiques différents !

Pourtant, malgré ces constatations, les mécanismes physiopathologiques des deux maladies apparaissent très différents. Les diabètes sucrés résultent de dysfonctionnements dans la sécrétion de l’insuline au niveau du pancréas et dans la sensibilité des tissus à l’insuline (insulinorésistance). Ces dysfonctionnements provoquent des hyperglycémies répétées, à l’origine des complications à court, moyen et long terme de la maladie. Ce sont des maladies métaboliques, avec des répercussions organiques et fonctionnelles.

La maladie d’Alzheimer résulte quant à elle de l’accumulation au niveau cérébral de protéines anormalesqui altère le bon fonctionnement du cerveau et conduit à la démence et à la perte d’autonomie si caractéristique de la maladie. La maladie d’Alzheimer est donc une maladie neurologique au premier plan, même si des aspects métaboliques surviennent dans un second temps.

Une même susceptibilité génétique ?

En se basant sur les mécanismes physiopathologiques, il semble donc délicat de comparer la maladie d’Alzheimer à une forme de diabète sucré. Pour autant, les liens entre les deux maladies ne peuvent être occultés. Le diabète de type 2 constitue en effet un facteur de risque modifiable de démence. Dans une récente étude, des chercheurs ont voulu aller plus loin sur le lien entre diabète et maladie d’Alzheimer, en évaluant le risque génétique respectif pour les deux maladies. Pour cela, ils ont réalisé des études de corrélation génétique sur les données de plusieurs dizaines de milliers de personnes, atteintes ou non de diabète de type 2 et/ou de maladie d’Alzheimer.

Les résultats obtenus révèlent l’absence de lien génétique entre les deux pathologiessuggérant que la maladie d’Alzheimer ne peut être désignée comme une nouvelle forme de diabète. Malgré le fait qu’elles touchent des populations similaires, notamment en âge, ces deux pathologies ont des mécanismes, des évolutions et des répercussions différentes. Il semble donc difficile de considérer la maladie d’Alzheimer comme un diabète de type 3.

Publié le 17 mai 2021 et mis à jour le 15 novembre 2022 par Estelle B., Docteur en Pharmacie.

Sources

– Diabète et maladie d’Alzheimer : une susceptibilité génétique partagée ? thelancet.com. Consulté le 4 novembre 2022.
journée mondiale de la ménopause

prendre soin de sa santé | Thierry Payet

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, en 2030, 1,2 milliards de femmes dans le monde seront âgées d’au moins 50 ans, un âge aux alentours duquel survient la ménopause. La ménopause est un état physiologique, qui fait partie de la vie des femmes. Mais cette étape marque un tournant dans leur vie, avec un rôle majeur sur leur santé, au cours de la seconde partie de leur vie. Le 18 octobre est la journée mondiale de la ménopause, l’occasion d’informer et de sensibiliser les femmes, leur entourage et les professionnels.

journée mondiale de la ménopause

Journée mondiale de la ménopause

Avec l’augmentation de l’espérance de vie, les femmes vivent plus longtemps après la ménopause et donc sans l’influence des hormones œstrogènes. Si la ménopause est une étape naturelle dans la vie des femmes, elle est associée à une augmentation du risque de certaines pathologiesen particulier :

Parallèlement, il n’est pas simple pour les femmes de vivre ce changement important qu’est la ménopause et un accompagnement adapté par des professionnels constitue un appui important. Chaque 18 octobre est la journée mondiale de la ménopause, organisée au niveau mondial par l’International Société de la ménopause (IMS). Une occasion d’informer et de sensibiliser les femmes sur la ménopause et les conséquences qu’elle peut avoir sur leur santé.

Qu’est-ce que la ménopause ?

La ménopause correspond à la période de la vie des femmes, en général aux alentours de la cinquantaine, où les règles disparaissent. Cet arrêt des règles est le résultat de la fin de la sécrétion d’hormones par les ovaires. En pratique, les femmes sont dites ménopausées, lorsqu’elles n’ont plus de règles depuis une année. Et cette étape de leur vie est marquée par l’apparition de symptômes souvent peu agréables :

  • Des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes ;
  • Des troubles du sommeil ;
  • Des changements d’humeur, avec une irritabilité.

Parallèlement, la fin de l’imprégnation œstrogénique est associée à une augmentation du risque de certaines pathologies. Selon les situations, un traitement hormonal de substitution peut être prescrit aux femmes, pour soulager les symptômes ressentis ou prévenir les maladies associées.

À savoir ! Certaines femmes peuvent être tentées de se tourner vers les phytoœstrogènes (substances végétales proches des œstrogènes que l’on retrouve par exemple dans le soja) pour compenser la fin de la sécrétion d’hormones ovariennes. A ce jour, ces substances ne sont pas recommandées par la Haute Autorité de Santé et sont même déconseillées chez les femmes ayant un antécédent de cancer du sein.

Si la ménopause n’est pas une maladie, il est néanmoins capital d’accompagner les femmes dans ce cap important de leur vie, à la fois sur le plan de la santé physique et mentale.

Prendre soin de sa santé après la ménopause

Avec la ménopause, une bonne hygiène de vie devient plus que jamais capitale pour les femmes, à la fois pour limiter les symptômes liés à la ménopause, mais aussi pour prévenir les maladies associées. Une bonne hygiène de vie repose sur :

  • Une alimentation saine, diversifiée et équilibrée ;
  • Une activité physique régulière et adaptée ;
  • Un stress réduit au minimum en chassant les sources de stress et en se tournant vers les techniques de relaxation ;
  • Une consommation d’alcool aussi basse que possible ;
  • Un arrêt du tabac si besoin.

Aujourd’hui, les femmes vivent plus longtemps après la ménopause et doivent donc mieux aborder cette nouvelle étape de leur vie. Avec quelques bons réflexes et un accompagnement adapté, elles peuvent continuer à prendre soin de leur santé et ainsi préserver leur qualité de vie.

Lire aussi – Un risque accru de maladie cardiaque à la ménopause – https://www.sante-sur-le-net.com/un-risque-accru-de-maladie-cardiaque-a-la-menopause/

Publié le 18 octobre 2018 par Alexana. A, Journaliste Scientifique. Mis à jour par Estelle B., Docteur en Pharmacie, le 18 octobre 2022.

Sources

– Ménopause : définition, symptômes et diagnostic. ameli.fr. Consulté le 17 octobre 2022.
Respirez correctement • Torsten Liem • 7 avril 2022

Respirez correctement • Torsten Liem • 7 avril 2022 | Thierry Payet

Mobil Krankenkasse : Monsieur Liem, la respiration est vitale – mais que se passe-t-il réellement dans le corps ?

Torsten Liem : La fonction principale de la respiration est l’échange de gaz dans les poumons. Cela signifie que lorsque vous inspirez, l’oxygène de l’air passe dans le sang, tandis que lorsque vous expirez, le dioxyde de carbone est libéré du sang dans l’air que vous respirez et dans l’environnement. Ce processus est vital car de nombreuses réactions chimiques dans le corps humain nécessitent de l’oxygène. S’il n’y a pas assez d’oxygène disponible, le cerveau et d’autres organes sont endommagés. D’un point de vue ostéopathique, la respiration sert à distribuer l’oxygène vital à travers le système cardiovasculaire dans tout l’organisme. Ensemble, les systèmes respiratoire et cardiovasculaire sont le moteur qui nous maintient en vie. Un bon mouvement respiratoire a de nombreuses autres fonctions importantes – il soutient également le flux lymphatique dans le corps et constitue un bon drainage des organes. Il y a aussi la respiration interne, que les cellules utilisent pour produire de l’énergie. Il dépend de centrales électriques internes, les mitochondries. Ce sont de minuscules structures à l’intérieur d’une cellule. Ils peuvent être détruits par le stress, entre autres.

Assurance maladie mobile : Quels groupes musculaires travaillent lors de la respiration ?

Torsten Liem : Ici, vous devez distinguer les deux phases de respiration. Lorsque vous inspirez, l’air que vous respirez est distribué dans les différentes parties de vos poumons. Cette soi-disant ventilation ne se fait pas par les poumons eux-mêmes, mais par les muscles respiratoires. Le diaphragme et les muscles intercostaux sont principalement impliqués. Le diaphragme descend en raison de la tension et pousse tous les organes sous-jacents de la poitrine dans l’abdomen, de sorte que notre paroi abdominale se soulève lorsque nous respirons. On parle alors de respiration abdominale. La contraction des muscles intercostaux, à son tour, provoque l’expansion latérale de la poitrine lors de l’inspiration, de sorte qu’ils sont responsables de la respiration thoracique. Lorsque vous expirez, les muscles mentionnés ci-dessus se détendent, compressant passivement les poumons et dégonflant les sacs aériens dans les poumons. Les muscles abdominaux soutiennent ce processus. Lorsque nous nous entraînons physiquement et avec certaines maladies pulmonaires, les muscles respiratoires du cou, de la poitrine et de l’abdomen deviennent également actifs.

Assurance maladie mobile : y a-t-il une bonne et une mauvaise respiration ?

Torsten Liem : La bonne façon de respirer calmement est par le nez et dans l’estomac, de sorte que la paroi abdominale se soulève. Une respiration thoracique courte et superficielle est défavorable au repos car trop peu d’oxygène pénètre dans le sang et donc dans les organes. Cela peut entraîner toute une série de problèmes tels qu’un manque de concentration, des maux de tête, de l’épuisement et de la fatigue. De plus, si les organes internes ne sont pas suffisamment drainés et déplacés par la respiration, d’autres symptômes tels que des troubles gastro-intestinaux peuvent survenir. Une mauvaise posture, comme un dos arrondi affaissé et des épaules voûtées, affecte également la respiration. Au lieu d’un demi-litre d’air, moins d’air pénètre alors dans les poumons par respiration.

Assurance santé mobile : Peut-on apprendre à respirer correctement tout le temps ?

Torsten Liem : Oui, et comme nous respirons 10 à 15 fois par minute, soit environ 23 000 fois par jour, un tel entraînement respiratoire vaut vraiment la peine. Au début, des exercices de respiration ciblés sont utiles. Finalement, la « nouvelle » respiration deviendra une habitude. Le mouvement et la posture conscients du corps ainsi que les sentiments positifs améliorent également la respiration, ce qui profite à son tour au corps, à l’esprit et à l’âme. Il est également important de respirer le bon air. Je recommande des promenades rapides régulières dans les bois, idéalement trois heures par semaine – cela fonctionne comme une pilule de santé miracle sur le corps. Un dernier conseil : rincez-vous le nez avec une douche nasale une à deux fois par semaine le soir avant de vous coucher pour vous aider à respirer plus librement. Pour ce faire, dissoudre neuf grammes de sel dans un litre d’eau tiède.

Mobil Krankenkasse : Quel exercice de respiration recommanderiez-vous ?

Torsten Liem : Par exemple, un exercice facile à pratiquer consiste à inspirer et expirer profondément et rapidement 10 à 30 fois, puis à retenir votre souffle pendant 30 à 60 secondes, puis à continuer à respirer normalement. Cela devrait être pratiqué régulièrement trois à huit fois par jour. Des études ont montré que les exercices de respiration avec une privation d’oxygène ciblée à court terme peuvent, entre autres, augmenter l’absorption d’oxygène, améliorer la régulation de la glycémie et la fonction du muscle cardiaque, abaisser la tension artérielle et renforcer le système immunitaire.¹ Un rire prolongé approfondit également la respiration. et est aussi bon pour le psychisme.

Mobil Krankenkasse : Dans quelle mesure le psychisme et la respiration s’influencent-ils mutuellement, par exemple en cas de stress ?

Torsten Liem : Notre respiration est généralement contrôlée inconsciemment par le centre respiratoire du tronc cérébral. Le stress chronique entraîne souvent une respiration tendue, superficielle et rapide qui se produit davantage dans la poitrine que dans l’abdomen. Inversement, la respiration peut également influencer les réponses au stress. Divers types d’interventions, telles que le bâillement, la relaxation musculaire ou l’auto-massage, conduisent à une respiration plus profonde et donc à une réduction efficace du stress. L’observation de la respiration et divers exercices de respiration peuvent également avoir un effet positif sur les réactions au stress.

Osteopathische Manipulationstherapie (OMT) in der Pädiatrie wurde hinsichtlich der Sicherheit als unbedenklich eingestuft

La thérapie par manipulation ostéopathique (OMT) en pédiatrie a été classée comme sûre en termes de sécurité | Thierry Payet

Cliquez ici pour la version allemande Dans un examen de portée actuel, l’utilisation de l’OMT en pédiatrie a été examinée en termes de sécurité, de faisabilité et d’efficacité. En outre, les auteurs ont identifié les lacunes de la recherche en médecine ostéopathique pédiatrique afin de fournir des recommandations pour les recherches futures. Info : Les examens de la portée servent de guide pour l’état actuel de la littérature de recherche disponible et […]

écrans enfants

des conséquences sur leurs comportements | Thierry Payet

728 heures. C’est la durée moyenne d’exposition aux écrans des enfants de 3 à 10 ans, chaque année. Cela équivaut à 2 heures en moyenne par jour. Les écrans sont omniprésents dans notre quotidien mais leurs effets sur la santé physique et mentale des enfants sont encore débattus. Une étude publiée récemment a mesuré l’impact de l’exposition aux écrans sur la santé mentale des enfants. Pour cela, elle a analysé les résultats de 87 études menées sur plus 159 000 enfants. Santé sur le Net décrypte ce phénomène.

écrans enfants

Ecrans et enfants : des effets physiques et comportementaux

De nombreuses données de la littérature démontrent les effets délétères des écrans sur la santé physique des enfants. Notamment, il existe une association entre le temps passé sur un écran et le surpoids ou l’obésité. La sédentarité induite par l’utilisation importante des écrans explique ce phénomène. Par ailleurs, en cas d’usage quotidien supérieur à 2 heures ou juste avant l’endormissement, les écrans ont des effets néfastes sur la qualité de sommeil des enfants.

En revanche, les effets des écrans sur le comportement des enfants ne font pas consensus dans la littérature. C’est pourquoi, des chercheurs de l’université de Calgary, à Alberta, ont voulu répondre à la question : existe-il une association entre le temps passé sur un écran et des troubles comportementaux chez les enfants ? Ils ont effectué une revue systématique et une méta-analyse incluant 87 études et plus 159 000 enfants âgés de 12 ans ou plus jeunes (l’âge moyen des enfants était de 6 ans). Par « écrans », les scientifiques font référence à l’exposition à la télévision et aux jeux vidéo. Ils se sont interrogés sur les impacts de cette exposition sur les troubles de comportements intériorisés, tels que l’anxiété ou la dépression, et sur les comportements extériorisés comme l’agressivité et les Troubles de Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité.

À savoir ! Une méta-analyse est une étude statistique synthétisant les résultats obtenus par différentes études indépendantes qui portent sur la même problématique de recherche. La revue systématique est un travail de collecte, d’évaluation critique et de synthèse des connaissances existantes sur une question donnée. Ces deux types d’études apportent un niveau de preuve important.

Les analyses effectuées par les chercheurs démontrent qu’un temps excessif passé sur les écrans est associé à des effets faibles mais significatifs sur la santé mentale des enfants. L’exposition abusive des écrans est liée à des troubles des comportements extériorisés (agressivité et inattention) et intériorisés (dépression et anxiété). Les auteurs soulignent également le manque de reproductibilité des études faites sur le sujet. Cela expliquerait le fait qu’elles apportent des conclusions contradictoires.

Prévenir les effets des écrans : les gestes à adopter

L’exposition des enfants commence dès le plus jeune âge. En effet, un tiers des enfants de 0 à 3 ans prennent leurs repas devant un écran. De plus, les recommandations de l’OMS sont claires sur le développement en bonne santé des enfants : « Le temps consacré à des activités sédentaires de qualité sans écran fondées sur l’interactivité avec un aidant – lecture, chant, histoires racontées ou jeux éducatifs par exemple – est capital pour le développement de l’enfant. » Ainsi, quelles sont les recommandations en la matière ?

Le Haut Conseil de la Santé Publique recommande :

  • Pas d’écrans avant l’âge de 3 ans ;
  • Pas d’écrans 3D avant 5 ans ;
  • Ne pas disposer d’écrans dans la chambre des enfants ;
  • Eviter de regarder la télévision 1 heure avant l’endormissement ;
  • Limiter le temps passé devant les écrans au profit d’activités variées.

Par ailleurs, pour lutter contre les effets délétères de l’exposition abusive des enfants aux écrans, des députés de l’Assemblée nationale ont déposé une proposition de loi en février 2022. Elle vise à mener des campagnes de sensibilisation de la population aux risques des écrans sur la santé des enfants. En cas d’acceptation, cette proposition donnera lieu à la création d’un plan national contre la surexposition des enfants aux écrans.

Alexia F., Docteure en Neurosciences

Sources

– Eirich R, et al. Association of Screen Time With Internalizing and Externalizing Behavior Problems in Children 12 Years or Younger: A Systematic Review and Meta-analysis. jamanetwork.com. Consulté le 23 mars 2022.
– PROPOSITION DE LOI relative à la prévention de l’exposition excessive des enfants aux écrans. assemblee-nationale.fr. Consulté le 23 mars 2022.
– Effets de l’exposition des enfants et des jeunes aux écrans. hcsp.fr. Consulté le 23 mars 2022.
Femme qui à une allergie aux pollens et coronavirus

les bons gestes à adopter | Thierry Payet

L’allergie aux pollens ou « rhume des foins » revient en force sur l’ensemble du territoire français. Des pics de fortes concentrations en pollens sont à prévoir dans les prochains jours. Dans un contexte de rebond de l’épidémie de SARS-CoV-2, il est possible de confondre les symptômes de cette infection et une allergie aux pollens. Comment les différencier ? Par ailleurs, le port du masque est-il utile face aux allergies aux pollens ? 

Femme qui à une allergie aux pollens et coronavirus

Allergie aux pollens et Covid-19 : des symptômes communs

Actuellement, les impacts sanitaires des concertations en pollens sur le pourtour méditerranéen (pollen de cyprès) et dans le Nord-Ouest (pollen de frêne) sont élevés. Selon le réseau national de surveillance aérobiologique, d’autres régions seront très bientôt touchées par une augmentation de la pollinisation du bouleau. Les prévisions mentionnent :

– le 26 mars à Paris ;
– le 28 mars à Lyon ;
– le 29 mars à Montluçon ;
– le 30 mars à Rouen ;
– et, le 1er avril à Amiens.

Dans un contexte de rebond épidémique de Covid-19, il convient de rappeler les similarités et les différences de symptômes entre les deux pathologies. Les allergies aux pollens ont des symptômes en commun avec ceux causés par la Covid-19 :

  • De la fatigue ;
  • Des éternuements ;
  • Un écoulement nasal clair et abondant ;
  • Un nez bouché.

Néanmoins, certains symptômes de l’allergie aux pollens sont spécifiques et ne sont pas communs avec une infection par le SARS-CoV-2 :

  • Des démangeaisons (nez, yeux, bouche) ;
  • Des yeux rouges et qui larmoient.

De la même façon, certains symptômes peuvent être présents lors de la maladie à Covid-19 mais ne le seront pas dans une allergie aux pollens :

  • Fièvre ;
  • Douleurs musculaires.

Au moindre doute, il faut consulter votre médecin.

Lire aussi – Quelques plantes utiles en cas d’allergie

Le port du masque grand public protège-t-il des allergies aux pollens ?

Les allergies au pollen ou « rhume des foins » démarrent dès le mois de février pour se terminer vers le mois de septembre. C’est pendant les périodes de floraison que les grains de pollen sont libérés dans l’air ambiant. Ensuite, ils sont propagés par le vent et les insectes. Ces minuscules grains de pollen sont capables de traverser les barrières naturelles.  Alors, le port du masque peut-il protéger des pollens ?

L’allergie aux pollens de graminées est la plus fréquente. Les pollens de graminées mesurent entre 25 et 40 µm. Les masques chirurgicaux stoppent les particules d’un diamètre >3 µm, dans le sens intérieur vers l’extérieur. Les masques grand public filtrent également les particules d’un diamètre >3 µm, toujours dans le sens intérieur vers l’extérieur. En effet, ils sont avant tout conçus pour empêcher la sortie des particules plutôt que pour en empêcher l’entrée. Ils servent à protéger l’entourage de l’utilisateur plutôt que l’utilisateur lui-même.

En effet, les masques laissent entrer une grande quantité d’air sur les côtés. De plus, les pollens sont très légers et se déplacent facilement dans l’air, notamment en cas de vent fort. Néanmoins, leur utilisation pourrait protéger, en partie, l’utilisateur de l’exposition aux pollens. Dans un communiqué de presse, la Fédération française d’allergologie recommande aux patients allergiques de porter le masque en extérieur, durant les pics polliniques. En effet, celle-ci envisage le port du masque comme une solution à long terme de prévention des allergies aux pollens.

Lire aussi – Allergies respiratoires : le point sur la désensibilisation

Les bons gestes à adopter pour limiter les allergies au pollen

Le traitement le plus efficace d’une allergie est l’éviction de l’allergène. C’est-à-dire éviter toute exposition de la personne à la substance à laquelle elle est allergique. Dans le cas des pollens, c’est extrêmement compliqué car ils se propagent partout pendant la saison printanière.  Des gestes simples permettent cependant de limiter l’exposition aux pollens des personnes allergiques. Chez soi, il est recommandé de :

  • Aérer son intérieur avant le lever ou après le coucher du soleil. Il y a moins de pollens dans l’air quand la température est plus fraiche ;
  • Rincer ses cheveux et ses habits le soir, car le pollen s’y dépose ;
  • Eviter l’exposition à d’autres substances irritantes ou allergisantes en intérieur (tabac, produits d’entretien etc.) ;
  • Faire des lavages de nez avec du sérum physiologique ou un spray d’eau de mer. Cela permet d’éviter que les pollens s’accumulent dans les muqueuses nasales.
  • Porter des lunettes à l’extérieur. Cela permet d’éviter l’entrée de pollens dans l’organisme.

En extérieur, il est conseillé de :

  • Eviter les sorties quand il y a beaucoup de vent ;
  • Privilégier la salle de sport. En effet, les sports en extérieurs ne sont pas recommandés pendant les périodes de fortes concentrations polliniques ;
  • Eviter les activités de jardinage ;
  • Eviter de faire sécher le linge dehors ;
  • Profiter de sortir juste après la pluie. L’eau est idéale pour absorber les pollens et les fixer au sol.

Lire aussi – Bientôt un vaccin contre le rhume des foins ?

Publié le 3 mars 2021 par Stéphanie LG, docteur en pharmacie. Mis à jour par Alexia F., Docteure en Neurosciences, le 25 mars 2022.

Sources

– L’ALLERGIE. pollens.fr. Consulté le 25 mars 2022.
– Fédération française d’allergologie. sfa.lesallergies.fr. Consulté le 25 mars 2022.
– Carte du Risque d’Allergie aux Pollens . www.pollens.fr. Consulté le 25 mars 2022.
– Pollens : quand et comment s’en protéger. ameli.fr. Consulté le 25 mars 2022.
explications apparition des tendinopathies

Tendinite et ostéopathie, une belle histoire racontée par nos ostéopathes ! | Thierry Payet

Prenez place confortablement, vous allez enfin comprendre un petit peu mieux ce qu’est une tendinite, et comment l’ostéopathie peut vous aider à la traiter.

Lumière sur la tendinite

 

Elle se définit par l’inflammation d’un tendon ; elle rentre donc dans la famille des tendinopathies, qui sont toutes les pathologies touchant le tendon, (dont font parti également la dégénérescence, la ténosynovite, etc).

Le tendon, constitué de fibres de collagène, s’apparente à une corde qui prolonge le muscle et assure son insertion sur l’os. Lorsqu’il est inflammé, pour une raison X ou Y, cela provoque des douleurs, des rougeurs et parfois un œdème.

Comme toute pathologie, les causes des tendinites sont multiples. Il y a bien sûr la sur sollicitation d’un muscle et de son tendon qui les abîme, que ce soit par la répétition d’un même geste, de microtraumatismes, d’une activité sportive unilatérale comme le golf ou le tennis. Mais cela peut également faire suite à une ancienne entorse ou fracture, un accident,

explications apparition des tendinopathies

qui auront fragilisés la posture et qui auront rendu inégales les zones de pression au sein d’une articulation, faisant ainsi travailler davantage un muscle plutôt qu’un autre.

Mais également la posture générale, qui aura une incidence sur l’équilibre globale du corps humain, et donc la répartition des forces et du travail.

Et pour finir, il y a également l’intestin grêle qui peut jouer un rôle important dans l’apparition des tendinopathies. Dans le cas d’une alimentation déséquilibrée, souvent liée à une mauvaise hygiène de vie, la barrière intestinale pourra se comparer à un filtre encrassé. Les nutriments seront donc moins bien acheminés vers les muscles, les toxines se drainent mal. Les tendons seront plus sensibles à l’apparition d’une tendinite.

Mais comment se séparer de ce calvaire alors ? Patience, et lisez la suite

L’ostéopathie pour traiter une tendinite

 

ostéopathie au secours de la tendinite

Vous l’aurez compris, c’est par sa compréhension globale du fonctionnement de votre corps que l’Ostéopathie révèle toute son efficience.

L’ostéopathe ira donc chercher les zones qui « posent problèmes », celles qui seront en cause dans l’apparition de votre tendinite.

Sachez que de par la posturologie, un déséquilibre au niveau du coude, ayant provoqué une tendinite sur le long terme, peut s’avérer être une cause secondaire d’une dysfontion bien plus ancrée sur une autre partie du corps. Sans traitement de la cause, vous pourrez essayer tous les remèdes cités ci-dessous, rien n’y fera, votre tendinite refera toujours et encore surface ; quitte à vous gâcher la vie.

Notre rôle principal sera donc d’aller éliminer toutes causes pouvant entraver le soin de cette tendinite.

 

Les bons conseils à appliquer

 

Le repos :

S’il ne sera pas miraculeux, il permettra l’arrêt de l’évolution de la tendinite. La récupération implique le repos musculaire. Si ce n’est pas respecté, la douleur se prolonge et s’installe, elle devient chronique. Le corps s’adapte en sur-sollicitant les muscles sains qui, à la longue s’épuisent. Cela modifie les contraintes structurelles du corps. D’autres douleurs apparaissent alors, surtout si cela touche un membre porteur.

Le froid :

Il suffit de prendre l’image d’un feu (qui serait la tendinite), si vous jetez de l’essence dessus, je ne vous apprends rien, il va s’enflammer et prendre de l’ampleur ; en revanche si vous le couvrez avec une couverture humide, il s’arrêtera rapidement.

Et bien, nous faisons face au même principe sur une tendinite, si vous la brutalisez, que vous lui mettez du chaud, cela contribuera à son aggravation ; tandis que si vous appliquer un froid uniforme régulièrement sur la zone, celui ci calmera l’inflammation .

De plus, l’utilisation du froid, ainsi que du retour à la température ambiante lorsque vous l’enlevez, agira sur la circulation sanguine, provoquant une constriction puis dilatation des vaisseaux. Ceci dynamisera la circulation sanguine, et donc le drainage de la zone (toxines, œdème, etc).

Une alimentation basique :

Privilégier une alimentation dite alcalinisante : légumes, légumineuse, fruit, viande maigre.

Eviter d’acidifier l’organisme par la dégradation digestive de certains aliments : viande rouge, soda, café, alcool, tomate, sel, farine blanche, etc.

Tous ces aliments contribueront à l’acidité de l’organisme, qui devra donc lutter contre cette dernière en puisant dans ses ressources. Qui dit lutte, dit moins d’énergie pour agir contre la tendinite.

Optez plutôt pour le jus de citron dans de l’eau chaude le matin à jeun ! Contrairement aux idées reçues, le citron est bien basique une fois dans l’organisme, il aura donc un effet antiacide et anti-inflammatoire, en plus de son apport vitaminique.

Et pour finir, une hydratation (en eau, la tendinite n’aime pas l’heure de l’apéro), régulière et abondante.

Voilà les 3 conseils de base à appliquer en cas de tendinite. Pour les plus motivés, en voici deux de plus, totalement naturels et efficaces contre les inflammations :

Les huiles essentielles :

Il existe une recette « miracle » que vous pourrez utiliser en cas d’inflammation, d’entorses ou autres, à base de 4 huiles essentielles :

– gaulthérie couchée (eucalyptus citroné si vous êtes sous anti-coagulant)

– helichryse italienne (genévrier si vous êtes sous anti-coagulant)

– lavande aspic

– épinette noire

huiles essentielles pour soigner la tendinte

Vous retrouverez toutes ces huiles essentielles à l’achat sur ce cite que nous avons pu tester.

Il faut mélanger dans du liniment oléo calcaire (que vous trouver n’importe où (sorte de crème hydratante)) : pour 500 ml : 25 ml d’huile essentielle, soit 625 gouttes. On divise par le nombre d’huiles essentielles utilisées ce qui nous donne 150 gouttes par huile.

On mélange en shakant vigoureusement. Vous le conservez au sec, au frais dans le noir et vous pouvez l’utiliser tout de suite !! Vous retrouverez le mélange sur cette vidéo.

L’argile verte en cataplasme :

Riche en minéraux et en oligo-éléments, pratiquez des pauses régulières de masques sur la zone inflammée. Ceci aura pour effet l’absorption de toxine présente dans les tissus, permettant ainsi l’amélioration de la qualité de ceux ci ; et donc la réduction de l’inflammation.

 

Article rédigé par Pierre-Louis Billant – Ostéopathe D.O. – Cycl’ostéo Nice