Topiramate et grossesse

Topiramate et grossesse : attention | Thierry Payet

Selon les estimations, environ 100 000 femmes en âge de procréer en France sont épileptiques. En cas de grossesse, certains traitements antiépileptiques ne peuvent plus être prescrits, en raison du risque de malformations congénitales. Après le valproate de sodium, qui depuis juin 2018 ne peut plus être prescrit chez les femmes en âge de procréer, un autre antiépileptique fait l’objet d’une attention particulière des autorités de santé publique, le topiramate. Topiramate et grossesse quelques explications.

Topiramate et grossesse

Topiramate et grossesse

Les traitements prescrits contre les épilepsies présentent pour certains des risques de malformations congénitales, en cas de prise pendant la grossesse. Le cas du valproate de sodium a été fortement médiatisé il y a quelques années. Les autorités de santé publique on finit par l’interdire aux femmes en âge de procréer. Mais d’autres médicaments antiépileptiques pourraient présenter des risques, notamment le topiramate.

Le topiramate est indiqué dans le traitement des épilepsies, généralisées ou partielles, seul ou en association avec d’autres antiépileptiques. Il peut également être prescrit dans le traitement de fond de la migraine chez l’adulte. Plusieurs études ont mis en évidence que l’utilisation du topiramate pendant la grossesse exposait les enfants à plusieurs risques majeurs :
– Des malformations congénitales. (fentes des lèvres et du palais (fentes labio-palatines), atteintes des organes génitaux, diminution de la taille de la tête et du cerveau (microcéphalie)) ;
– Un petit poids de naissance ;
– Des troubles neuro-développementaux, comme des troubles du spectre de l’autisme (TSA) ou une déficience intellectuelle.

Une prescription plus encadrée chez les femmes en âge de procréer

Face à de telles données, l’ANSM a demandé aux autorités de santé européennes de se pencher sur l’ensemble des données disponibles concernant le topiramate utilisé pendant la grossesse. Cet examen des connaissances actuelles pourra permettre de réévaluer le rapport bénéfice/risque du topiramate chez la femme en âge de procréer, à la fois pour traiter l’épilepsie et la migraine.

Dans l’intervalle, l’ANSM a décidé de modifier les conditions de prescription et de délivrance du topiramate (et donc de toutes les spécialités médicamenteuses qui en contiennent) chez les femmes, de la puberté à la ménopause. A compter du 2 novembre 2022, le topiramate ne pourra être prescrit la première fois à une jeune fille ou une femme en âge de procréer que par un neurologue ou un pédiatre. Cette initiation de traitement ne pourra avoir lieu qu’après la signature d’un accord de soins, attestant que la femme a bien reçu l’ensemble des informations concernant les risques encourus par le fœtus en cas d’exposition pendant la grossesse.

Anticiper le projet de grossesse avec le neurologue

Puis à compter du 2 mai 2023, cette restriction de prescription s’étendra aux femmes déjà sous traitement par le topiramate. Chaque année, les femmes devront signer un nouvel accord de soins au moment de la prescription par le médecin spécialiste. L’ANSM rappelle par ailleurs que le topiramate est déjà contre-indiqué chez les femmes enceintes ou les femmes en âge de procréer n’ayant pas de méthode de contraception efficace. Seules les femmes enceintes épileptiques dont l’épilepsie ne peut être traitée par un autre médicament peuvent se voir prescrire du topiramate, en l’absence d’alternative thérapeutique.

Pour obtenir le médicament à base de topiramate en pharmacie, les femmes en âge de procréer devront présenter la prescription annuelle du neurologue ou du pédiatre, ainsi que l’accord de soin signé. En cas de projet de grossesse, il est conseillé aux femmes de s’adresser à leur neurologue pour faire le point sur leur traitement et évaluer les alternatives thérapeutiques possibles. Aucun traitement antiépileptique ne doit être arrêté sans avis médical.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Topiramate et risques chez les enfants exposés pendant la grossesse. Modification des conditions de prescription et de délivrance aux femmes concernées. ansm.sante.fr. Consulté le 10 octobre 2022.
– Épilepsie et grossesse. epibretagne.org. Consulté le 10 octobre 2022.
Bande de kinésiologie ?  ...... Est-ce que ça marche?  Est-ce uniquement pour le sport ?

Bande de kinésiologie ? …… Est-ce que ça marche? Est-ce uniquement pour le sport ? | Thierry Payet

En tant qu’ostéopathe, je vois un large éventail de personnes, du Jo de tous les jours aux athlètes d’élite. L’ostéopathie consiste à traiter la personne et pas nécessairement une blessure, aidant ainsi la personne à être plus performante dans les tâches quotidiennes et à se protéger contre les blessures. Pour aider à la préparation et à la réadaptation de mes patients, j’utilise une large gamme d’outils et de techniques. L’un de ces outils est le ruban de kinésiologie, c’est le ruban de couleur vive que vous pouvez voir les sportifs et les sportives utiliser en compétition. Mais, la bande de kinésiologie a bien plus d’utilités que d’aider simplement les sportifs.

Qu’est-ce que la bande de kinésiologie ?

Le ruban de kinésiologie ou K-tape est une fine bande de coton élastique extensible avec un adhésif acrylique. La bande de kinésiologie thérapeutique peut être appliquée à n’importe qui car elle est utilisée pour aider les personnes souffrant de diverses blessures musculo-squelettiques et sportives et peut être utilisée pour réduire l’inflammation. La bande de kinésiologie est conçue pour ne pas restreindre ou restreindre vos mouvements.

Pendant la première décennie après son introduction, les praticiens au Japon ont été les principaux utilisateurs de la bande de kinésiologie thérapeutique. En 1988, la bande avait été adoptée par les athlètes olympiques et professionnels japonais avant de se répandre dans le monde entier.

Vous remarquerez peut-être que de plus en plus d’athlètes professionnels utilisent des bandes de kinésiologie pour améliorer leurs performances sportives, prévenir les blessures et leur permettre de reprendre le sport plus rapidement. La plupart des publications sur la bande de kinésiologie utilisent des athlètes professionnels comme exemple, mais un collègue ostéopathe sportif (Matt Wallden) décrit tout le monde comme un athlète car nous bougeons tous et avons tous la capacité d’augmenter notre fréquence cardiaque. Par conséquent, nous sommes des athlètes, la seule différence entre les Jo de tous les jours et les athlètes d’élite est le niveau de forme physique.

Avantages de la bande de kinésiologie

La bande de kinésiologie a une gamme complète d’avantages thérapeutiques. La bande de kinésiologie peut généralement être laissée en place pendant plusieurs jours jusqu’à une semaine, donc ces avantages thérapeutiques sont disponibles pour la zone blessée 24 heures sur 24, ce qui accélère considérablement le processus de guérison des blessures traumatiques et des conditions inflammatoires.

La kinésiologie a été étudiée pour avoir les avantages suivants :

1. Soulagement de la douleur (via un soutien structurel pour les parties du corps faibles ou blessées)

La bande de kinésiologie est une bande élastique flexible qui bouge avec votre corps. Cela fournit un soutien aux parties de votre corps sans que la bande ne glisse ou ne restreigne vos mouvements. En soutenant votre partie du corps, la bande de kinésiologie est en mesure de vous fournir un soulagement de la douleur et un soutien musculaire pour aider à contrôler les parties du corps affectées par l’inhibition musculaire.

2.Soutien musculaire

Votre force musculaire peut être assistée par une bande de kinésiologie via une assistance physique et une rétroaction tactile à travers la peau, par exemple une stimulation de la proprioception. Ce phénomène peut aider à la fois les athlètes valides à améliorer leurs performances et les hypertoniques, par exemple les enfants à faible tonus musculaire.

3. Réduction du gonflement

La kinésiologie procure un lifting passif à votre peau grâce à ses propriétés élastiques. Cet effet de vide permet à vos systèmes de drainage lymphatique et veineux de drainer les tissus gonflés ou meurtris plus rapidement que sans la bande de kinésiologie.

On pense également que ce même principe peut aider à éliminer les sous-produits de l’exercice comme l’acide lactique qui peuvent contribuer à la douleur post-exercice, par exemple la douleur musculaire à apparition retardée (DOMS).

Les conditions ou problèmes que la bande de kinésiologie peut aider sont :

Si vous pensez que vous pourriez bénéficier de la kinésiologie, les ostéopathes, les physiothérapeutes et les thérapeutes du sport formés au taping peuvent vous aider. Chez Health First Osteopathy, nous proposons des bandes de kinésiologie dans nos traitements. Pour faire une réservation, veuillez appeler le 07732059388 ou réserver en ligne pour une consultation aujourd’hui.

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Blog de la clinique Yarram par le Dr Kylie Sergentanis

Blog de la clinique Yarram par le Dr Kylie Sergentanis – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Blog de la clinique Yarram par le Dr Kylie Sergentanis

Blog de la clinique Yarram par le Dr Kylie Sergentanis

Le bureau de Yarram de la clinique d’ostéopathie East Gippsland se découvre en suivant le chemin sinueux et sinueux du jardin bordé de fleurs jusqu’à l’arrière des studios au toit rouge. Quelle façon de commencer une journée de travail – le trajet (qui comprend également un trajet de 2 minutes en voiture depuis la garderie) est un contraste si net avec la vie urbaine précédente que j’ai vécue à peu près depuis que j’ai quitté le collège secondaire de Yarram tous ceux il y a des années.

Mon histoire n’est pas unique – au début de la pandémie en 2020, au lieu de déménager à l’étranger comme notre plan initial l’avait été pour mars 2020, nous sommes retournés au Gippsland. Quel cadeau cela a été à bien des égards et nous nous sentons si chanceux d’avoir été accueillis à nouveau dans une merveilleuse communauté. Il y a tellement de raisons pour moi d’être reconnaissant de travailler à Yarram, cependant, je pense que la raison numéro un serait les gens incroyables que je rencontre quotidiennement.

Les studios au toit rouge ont fourni l’espace tranquille parfait. Étant à l’arrière du bâtiment, la bande sonore pendant les traitements est le chant des oiseaux et la brise dans les arbres, la rampe de mobilité est ornée d’une vigne feuillue et la perspective de la salle est des arbres fruitiers et des fleurs.

En plus d’une maîtrise en ostéopathie, j’ai des qualifications supplémentaires en Pilates clinique, en aiguilletage sec, en santé des femmes, y compris après le soutien du cancer du sein et en biodynamie.

Actuellement, j’ai une disponibilité de rendez-vous les mardis (y compris en fin d’après-midi) et les mercredis de la clinique Yarram.

Parallèlement au traitement d’ostéopathie (dont vous pouvez en savoir plus sur ce qu’est l’ostéopathie ici), nous vendons également des oreillers thérapeutiques, une gamme de suppléments, des aides topiques telles que la fisiocream et l’huile de magnésium et des outils d’exercice, notamment des boules à pointes, des theraband et des rouleaux en mousse.

Palpation des différentes profondeurs du cerveau Liem Health Blog

Palpation des différentes profondeurs du cerveau Liem Health Blog | Thierry Payet

Vous devez évaluer quand et dans quelle région la compression s’est produite. Les causes suivantes peuvent expliquer la compression :

– Compression prénatale (utérus, bassin, cordon ombilical ?).

– Périnatal (accouchement au forceps/compression sacrée).

– Manipulation postnatale.

– Traumatisme postnatal (coups/impact, contusion, interventions chirurgicales).

– Traumatisme affectant l’adulte (coup du lapin, traumatisme émotionnel)

L’approche à partir de maintenant consiste à équilibrer les schémas de tension spatio-temporels correspondants et à permettre la libération des tissus.

Palpation : position du système nerveux central (cerveau et moelle épinière). La tâche ici, contrairement à l’évaluation des mouvements de croissance, consiste à évaluer la position du système nerveux central. On distingue les postes suivants :

1 « Ascensionné » – cerveau « descendu »

2 Rétroposition globale

3 Antéposition globale

Déroulement de la palpation : Le patient est couché sur le dos et détendu, laissant suffisamment d’espace à la tête de la table de traitement pour les avant-bras ou les coudes du praticien (selon la prise particulière utilisée pour le contact). Cela permet la création du point d’appui approprié sans aucun effort supplémentaire lors de la palpation elle-même. Si vous le souhaitez, vous pouvez aider le patient à obtenir une meilleure relaxation en plaçant un support sous les genoux du patient ou en levant les pieds du patient.

  • Praticien : Avant de prendre contact, centrez-vous comme décrit précédemment (voir ‘Préparation’ ci-dessus).
  • Position des mains : placez doucement les doigts de chaque main de chaque côté des os pariétaux avec un léger contact. Vos pouces doivent se toucher, au-dessus de la suture sagittale, de manière à créer un point d’appui. (Voir Figures 31.7-31.9)

Une fois que vous avez pris le contact particulier, attendez de découvrir quelles informations sur la position du système nerveux central vous parviennent. Les positions suivantes – illustrées ci-dessous – peuvent être trouvées. (Les figures représentent une forme idéalisée. Différents types de rotation et de variation latérale sont également possibles.) Dans le développement embryologique, le SNC exécute des mouvements de développement comme démontré (par exemple) par Blechschmidt. La palpation doit évaluer les informations que nous recevons sur le cerveau et la moelle épinière concernant leur position. Toutes ces positions sont associées à certains points charnières, autour desquels s’opèrent des développements de mouvement. Au fur et à mesure que la palpation progresse, nous pouvons construire des points d’appui relatifs à ces points et établir des relations avec d’autres développements d’organes dans le corps ainsi qu’avec des états émotionnels.

Patient Ostéopathie Active • Blog Liem Health •

Patient Ostéopathie Active • Blog Liem Health • | Thierry Payet

Outre le traitement physique, la formation ostéopathique comprend également d’autres sujets de promotion de la santé, notamment l’activité physique, le mode de vie et la nutrition (Van Dun et al. 2016, Mistry et al. 2018).

Les changements dans ces domaines favorisent le rétablissement complet des patients en améliorant les stratégies d’adaptation individuelles. Techniques d’ostéopathie active

Approches de l’ostéopathie patient-active

  1. Approche active orientée fascia

Un mode de vie sédentaire affecte l’élasticité du tissu conjonctif en contribuant à une orientation multidirectionnelle des fibrilles et donc à une résistance transversale élevée. Dans le même temps, la capacité à établir des connexions physiques et électriques est réduite. Ces processus sont inversés par l’activité physique.

L’approche active orientée fascia selon Schleip et Müller comprend le remodelage du fascia (=réaction du réseau de fibres de collagène aux stimuli mécaniques), le recul du fascia (=retour élastique des tissus par l’exercice actif), l’étirement dynamique (exercices à long terme qui augmentent le fascia élasticité) et la conscience des fascias (pour aiguiser la conscience du corps) comme principes centraux. Surtout, le remodelage des fascias et la structure du tissu conjonctif en général peuvent être influencés positivement par un entraînement actif des fascias, qui est effectué régulièrement 1 à 2 fois par semaine (Schleip et Müller 2013).

  1. Images mentales et exercices intégrés

La conscience intéroceptive du corps, y compris la perception de la position des parties du corps dans l’espace, est générée par le système musculo-squelettique. Ces connaissances doivent être transmises au patient et intégrées dans un travail corporel pratique et expérientiel (Calsius et al. 2016).

Il a été démontré que l’imagerie mentale ou l’imagination en tant que méthode d’entraînement a un effet positif sur les performances motrices et cognitives, activant le cerveau de la même manière que l’exercice physique.

Cette méthodologie combinée à un traitement manuel et à des exercices actifs est capable d’améliorer le contrôle de la douleur, la motricité et la stimulation des motoneurones et des aspects non moteurs de la performance. De plus, cela peut renforcer la confiance en soi et réduire les peurs (Abraham et al. 2020).

L’ostéopathie travaille déjà avec des images mentales (Dorko 2003, Minasny 2009), par exemple lors du déroulement du fascia. Le tissu conjonctif est lentement enduit tandis qu’en même temps un exercice d’imagination est effectué dans le but d’améliorer l’intéroception. Une attention particulière est portée à l’entraînement de la perception d’une tension myofasciale à relâcher ou d’un mouvement moteur à effectuer.

La technique se déroule comme suit : L’ostéopathe donne une légère résistance au mouvement, qui est perçue par le patient grâce à la « transmission manuelle » active et douce. Les thérapeutes peuvent mettre la main sur la région touchée pour fournir un soutien (Dorko 2003). Cette méthode dite de work-in, en combinaison avec des images mentales ou seule, peut favoriser l’état de relaxation médié par le système nerveux parasympathique (Wallden 2012).

  1. activité physique basée sur la pleine conscience

Comme décrit ci-dessus, l’ostéopathie fonctionne avec l’intéroception, ce qui nécessite une certaine attention (de votre propre corps). Pour un traitement réussi, les thérapeutes et les patients doivent agir avec le même soin. Le terme pleine conscience signifie ici attirer doucement l’attention sur les perceptions expérientielles actuelles, telles que les pensées, les émotions et les sensations, sans les évaluer (Liem et Lunghi 2021). Dans la pratique ostéopathique, simultanée à la pratique basée sur la pleine conscience, « les oscillations, les vibrations et les chocs myofasciaux et neurogènes spontanés sont utilisés pour soulager le stress et restaurer l’homéostasie du corps » (Comeaux 2005, Liem et Lunghi 2021).

  1. Gamification et résolution de problèmes dans l’approche dyadique interactive

Les systèmes de perception corporelle fournissent au cerveau des informations qu’il utilise pour former une image de l’environnement externe et interne et lors de la planification et de la réalisation d’activités ultérieures. Le développement des maladies est en partie causé par des erreurs dans le traitement et l’intégration des signaux corporels multisensoriels, ce qui conduit à des processus de régulation physiopathologiques.

La gamification ou la playification fait référence à l’application d’éléments typiques du jeu dans un contexte non ludique. Cela crée une atmosphère de résolution de problèmes axée sur le patient et axée sur l’équipe, dans laquelle les défis peuvent être résolus de manière axée sur les tâches.

Par exemple, les ostéopathes peuvent utiliser des métaphores pour décrire une technique de routine pour sous-corticaliser des informations. Cependant, une attention stricte doit être portée à l’utilisation d’un vocabulaire approprié pour éviter le catastrophisme. Dans l’ensemble, l’attention est portée sur le mouvement et non sur l’activation des muscles individuels. Cela favorise à son tour l’interoception, ce qui empêche la dérégulation par le cerveau.

Les PAOA sont également basés sur la relation entre la personne traitante et la personne traitée et créent un environnement sûr pour initier des changements de comportement (Liebenson 2018). Cette relation peut être approfondie par une approche dyadique interactive.

Conclusion

Les approches présentées incluent des stratégies motrices, cognitives et comportementales. Sur la base de ces résultats, Lunghi et ses collègues proposent d’intégrer ces stratégies dans l’approche ostéopathique patient-active, car cela peut déclencher un remodelage neuromyofascial et tissulaire, moduler l’image et la perception corporelles et mieux gérer le stress.

En résumé, les PAOA peuvent apporter une contribution importante aux soins centrés sur le patient et à l’amélioration de la collaboration interprofessionnelle. Cependant, de futures études et des ateliers de consensus sont nécessaires pour développer un cadre commun pour une pratique ostéopathique fondée sur des preuves qui inclut le patient en tant que partie active du traitement (Lunghi et al. 2022).

Lower Back Disc Bulges - The 8 Best Exercises

Lower Back Disc Bulges – The 8 Best Exercises | Thierry Payet

A disk bulge or herniated disc occurs when some of the soft jelly in the centre of the disc slips out past the tough exterior.

Up to 80% of individuals will suffer from an episode of back pain during their lifetime, currently Low back pain accounts for 11% of the total disability of the UK population and disc bulges/herniation is frequently the underlying cause. The highest prevalence of disc bulges is among people aged 30-50, with a male to female ratio of 2:1. In people aged 25-55 years, 95% of disc bulges occur at the lower levels of the lumbar spine, disc bulges from mid to upper lumber spine are more common in those over the age of 55. Disc bulges are most common in the lower back (Lumbar region) but can occur anywhere from the neck to the low back.

Symptoms of a disc bulge/herniation:

4 Stages of Disc Bulge:

  1. Disc protrusion

  2. Prolapsed Disc

  3. Disc Extrusion

  4. Sequestered Disc

How can exercise help?

Exercise and Physical Therapy ( Osteopaths/Physiotherapy) are often the most important parts of recovery from a herniated disc.

Doing gentle activities and exercises will strengthen the muscles that support the spine and reduce pressure on the spinal column. They will also promote flexibility in the spine and may help reduce the risk of a herniated disc from reoccurring.

Gentle activities that can help are;

  • Pilates

  • Yoga

  • Swimming

  • Walking

  • Cycling

Perform all exercises in a slow and controlled manner, especially when bending or lifting. If a person feels pain, they should stop doing the exercises and speak with your Osteopath.

How Long Does the Pain Last?

Most patients with a lumbar disc bulge/herniation will gradually improve over a period of days to weeks after the flair up, with most patients being symptom free within 3-4 months.

8 Best Exercises for Disc Bulges (Prevention and Rehabilitation)

1. Spinal Decompression:

– Use a bar or anything you can hang from, and just allow your body to « Hang ».

– Hang for 30 seconds and do 3 sets.

– If you feel worse doing this exercise technique, stop and try some of the other exercises.

2.Cobra Stretch

– Begin the exercise by lying on your stomach and slowly prop yourself on your elbows while keeping your hips in contact with the floor.

– Hold this position for 10-15 seconds before returning to the prone position (laying face down).

-Gradually increase to holding the end position for 30 seconds and perform up to 10 reps for this stretch.

-To progress further try going up onto your hands instead of your elbows.

3.Cat-Cow (Camel) Stretch

– Begin this stretch on your hands and knees. Inhale and let your stomach « drop » towards the floor as you look up towards the ceiling.

-Follow this by exhaling and slowly rounding your spine while pressing into the floor with your hands and slightly curving your neck to look at your feet.

-Aim for 10 reps x 2-3 sets.

4. Bird Dog Stretch

– Begin on your hand and knee with your hands positioned under your shoulders and knee positioned under your hips.

-Raise your left arm and reach it forward until it is aligned with your torso; at the same time, kick your right leg backwards until it is aligned with your torso.

-Hold This position for 2-3 seconds before slowly returning to the start position.

-Repeat with your right arm and left leg.

-Alternate side for 10 reps x 2-3 sets.

*Ensure head, neck and back maintain a neutral alignment to minimise stress on your neck*

5. Plank

– Begin by lying on your stomach with your forearms against the mat.

– Engage your core and left your body so that you are resting on your forearms and toes.

– Hold the plank position for 20-30 (If possible, aim for a minimum of 10 seconds).

– Aim for 5-10 reps

When your ready, increase the intensity by increasing the time you hold the plank in 10 second increments.

6. Knee Hugs

-Lie on your back with your knees bent and both heels on the floor.

– Place both hands behind one knee and pull towards the chest.

– Switch legs and repeat 5 reps on each leg.

7. Back Flexion

– Lie on your back and hold both knees towards your chest.

– At he same time, move your head forward until there is a comfortable stretch across the mid and low back.

– Repeat 5 reps

8. Piriformis Stretch

– Lie on your back with your knees bent and both heels on the floor.

– Cross one leg over the other, resting the ankle on the bent knee.

– Gently pull the crossed knee towards the chest until there is a stretch in the buttock, hold for 10-15 seconds.

– Repeat on both sides for 3 rounds.

#Rehab #BackPain #DiscBulge #Exercises #Prehab #Strengthening #LowBackPain

World Sleep Day - could a lack of sleep be making you fat?

World Sleep Day – could a lack of sleep be making you fat? | Thierry Payet

On World Sleep Day we thought we’d examine to link between poor sleep and weight gain.

Sleep isn’t what necessarily springs to mind when it comes to addressing weight issues.  Blame is much more likely to be laid at the door of diet and exercise.

But, according to the NHS, people who sleep less than 7 hours a day tend to gain more weight and have a higher risk of becoming obese than those who hit that 7 hours.

So why might that be?

  • Tiredness makes you crave sugar and stodgy comfort food.
  • It impacts your willpower to make healthy choices.
  • You are less likely to have the energy (or inclination) for exercise.
  • A lack of sleep has been found to trigger a rise in the hormone ghrelin (closely related to hunger) and prompt decreased levels of leptin (associated with feeling full). This can lead to increased hunger and appetite, which makes overeating more likely.

As we explored in a previous blog – tackling a patient’s weight is not an easy topic for any Practitioner.  But experienced Osteopath, Robin Kiashek, feels it would be remiss of him to treat a musculoskeletal issue without discussing body weight in situations where the patient is clearly heavier than is healthy.

Robin says: “Whatever the problem that brings a patient to my door, I always take time to explore their lifestyle.  It’s vital if I’m going to address the problem effectively at its root.  These conversations may reveal poor lifestyle choices around food and exercise or habits that are impacting on the patient getting a full night’s sleep.  It’s very easy to get into bad habits without necessarily realising the potential physical impact they can have.”

So, how can you improve your night’s sleep?

We’ve covered how a lack of sleep can negatively impact you.  But what can you do on a practical level to improve your slumber?  Robin has a few tops tops:

  • Don’t go to bed on a full stomach – avoid heavy or large meals within a few hours of bedtime. They can lead to discomfort and keep you awake.
  • Avoid alcohol before bed – initially it may make you sleepy but can cause wakefulness after a couple of hours and make it difficult to get back off again.
  • Stop the stimulants – caffeine and nicotine are best avoided in the run up to bedtime. The effects of caffeine can last for up to 8 hours, so that late afternoon coffee could be causing a problem.
  • Create a calm environment – cool, dark and quiet are the ideal elements to promote a good night’s sleep.
  • Develop a wind down routine – calming activities such as taking a bath, reading a book or performing relaxation techniques could all aid sleep.
  • Timing is key – try to go to bed and get up at the same time every day to reinforce your body’s sleep/wake cycle.
  • Power down – switch off computers and phones at least an hour before bed.

And don’t forget the bed

Of course, you can have the best sleep routine in the world but if you’re trying to get your shut eye on a saggy mattress or pull-out bed then you may continue to struggle. Obviously not everyone has the budget for a top-of-the-line sleep station, but it is worth considering:

  • Pillow perfection – make sure your pillow is the correct size and firmness for you. It should fit snuggly into your neck and shoulders so that it fully supports your head.
  • Check that mattress – the recommended lifespan of a mattress is eight years so it might be time for a trip to the shops.
  • It’s all about the base – your mattress of choice also needs support. Placing a mattress on slats will impact how long it lasts. Consider investing in a divan – which is itself sprung – as a base for your mattress.

If you are feeling the effects of lack of sleep or perhaps have a musculoskeletal issue that’s keeping you awake, then why not book an appointment with Robin?

 

 

Cupping Therapy... The Trending Holistic Therapy

Cupping Therapy… The Trending Holistic Therapy | Thierry Payet

Superstars such as Michael Phelps, Gwyneth Paltrow, Chris Martin and Jennifer Anniston have all been pictured sporting suction marks from cupping therapy, it is clear from this that there has been somewhat a resurgence in popularity in the ancient therapy, but « What is cupping therapy? », « What does it do? » and « Does it Hurt? ». In the post we aim to answer all this questions.

History of Cupping

Cupping therapy has been around for approximately 5000 years, and is believed to have been founded by the Egyptians but became popular by the Chinese. Similar to acupuncture and acupressure, it is believed that to relieved certain symptoms and conditions it should be applied to key point within the body. It is believed to have a wide range of benefits for your health and wellness. Some of these benefits included muscle relaxation and improving immunity.

What is Cupping?

Cupping also known as « Ventosa » is a practice where someone places various « cups » on different parts of the body to create a beneficial reaction. The traditional technique is to use fire to create a vacuum on the cup but now more commonly used is the vacuum cup where a pump gun is used to create suction. The suction effect created raises the skin and draws blood and toxins to the surface. Cupping is used commonly throughout the Middle East, Europe and Asia to treat a variety of conditions such as;

  • Swelling

  • Chronic Pain

  • Inflammation

  • Rheumatism

  • Migraines

  • Bronchitis

  • Common Cold

What to Expect during Cupping?

The vacuum cups (Which we use) can be pumped to different strengths dependant on the individuals needs. Initially, when the cups are first placed on the chosen area and « pumped », there will be a pulling sensation, which can be uncomfortable but not painful. After a few minutes, there can be some small tingling sensations where the cups are placed as the fluids under the fascia are drawn to the surface of the skin. The cups can be removed at anytime if you feel too uncomfortable. Usual the cups are left in place for approximately 5-10 minutes. The « bruising » or « cupping » marks begin to form after about two minutes of static cupping. The area will feel warm but not painful. The normal cupping mark appears in small clusters of pinpricks that are red or pink. The bruise will usually disappear between 3-10 days depending on the level of bruising. These bruises are not usually painful, they look worse than they are. There are varied reports on how cupping effects different people. It usually depends on the reason they’re doing the treatment. The most common reported feedback is the feeling of relaxation in the muscles and in ones self.

https://youtu.be/25MsxtpoQsQ

Cupping Massage

Cupping massage is a form of deep tissue massage that doesn’t facilitate the use of hands, and instead uses a cup and a pump gun to achieve the therapeutic effect. Whilst Cupping is usually static with the typical application of the cups between 5-10 minutes, massage cupping allows the movement of the cups with limited static time.

The point of this therapy is to get the blood flowing and unblock the lymphatic system. It works by drawing up stagnant blood from the tissues and moving it to the natural exit points in the body. The lymphatic system is then activated and will help by mobilising the waste for excretion from the body.

Typically, massage cupping can be used together with manual manipulation to achieve an increase in the range of motion. For Athletes, it is used after exertion to relax the deep tissues and assist in the build up of lactic acid which causes muscle pain (or the DOMS).

https://youtu.be/rZ__V-wmlF8

#LowBackPain #cupping #SportsInjury #SportsMassage #Pain #Stress #Relaxation #PainRelief

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Le périnée, cet inconnu ? Vu et décrypté par nos ostéopathes ! | Thierry Payet

Le périnée est lié aux fonctions de reproduction, et constitue le « fondement » du bassin qu’il ferme en bas. Il a été délaissé longtemps par les livres d’anatomie de par sa situation, il est pourtant essentiel dans la posture et le maintien du corps. S’il est relâché, trop peu tonique, lésé, de nombreux désagréments peuvent apparaître. Les femmes, de par leur anatomie, la grossesse et l’accouchement, les expositions hormonales, sont plus à risque de connaître ces désagréments. Cependant les hommes ne sont pas en reste et peuvent aussi rencontrer certains problèmes liés à des lésions de ces muscles.

L’importance du périnée

De par notre nature bipède, notre station debout génère beaucoup plus de contraintes sur les organes qui ont une tendance naturelle, à aller vers le bas, tendance pouvant s’exacerber avec les années, la prise de poids, les accouchements, les dysfonctions ostéopathiques, la posture !

C’est bien pour cela que le terme « plancher pelvien » est encore très usité, cela se réfère évidemment à la solidité et au maintien que celui-ci doit avoir pour soutenir les viscères et aussi assurer les fonctions de continence urinaire et fécale.

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L’espace du périnée se compose d’un losange séparé en deux parties par le muscle transverse superficiel, qui va d’un ischion à l’autre :

– en avant, le périnée antérieur ou superficiel, très peu mobile qui a un rôle dans l’aspect extérieur du périnée, et a un rôle dans la sexualité car il est très innervé.

– Le muscle pubo-rectal, appartient au périnée antérieur et postérieur, va du pubis au coccyx, en passant par les deux côtés de la fente vulvaire. C’est le muscle de la retenue, qui permet la continence. Lorsque les sphincters sont débordés, sa contraction permet de gagner un peu de temps avant de se rendre aux toilettes. Cette contraction tire l’anus vers l’avant et entraîne également le coccyx vers l’avant.

– Le muscle transverse constitue la diagonale horizontale et relie les deux ischions ; il sépare le compartiment urinaire de l’anus et du coccyx. Ce muscle peu mobile a un rôle de stabilisation du bassin et de perception des besoins défécatoires.

– Le périnée profond tapisse les parois latérales des cavités (vagin et rectum). Il est formé de trois muscles qui convergent tous vers le coccyx. Les ilio-coccygiens tapissent la paroi interne du vagin et forment comme un diaphragme qui va soutenir le col de l’utérus. Ces muscles participent au soutien de la vessie, de l’utérus et des intestins.

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Le bassin : de l’importance d’une bonne mobilité

 

Le bassin constitue le cadre osseux entourant le périnée. Sa mobilité est un élément important pour que la fonction du périnée soit respectée.

– Le coccyx est la petite pièce terminale à la colonne vertébrale, et il est l’amarre de plusieurs muscles du périnée. Il est articulé avec le sacrum et sa mobilité va de l’avant à l’arrière. A la contraction du périnée, le coccyx bascule vers l’avant, comme lorsque l’on retient un besoin. Il peut basculer vers l’arrière, comme lors de la défécation et de l’accouchement. Son amplitude entre ces deux mouvements est très importante, plus de 46 degrés ! La bipédie impose au coccyx un maintien vers l’avant, ceci par un tonus permanent du muscle de la retenue.

– Le sacrum, os triangulaire, est articulé au coccyx mais également aux deux iliaques par des fossettes. Cette articulation est souvent le siège de douleurs dans le bas du dos, celles-ci pouvant évoquer une sciatique, qui sont souvent la traduction d’un problème de mobilité de celle-ci. En effet, le sacrum doit pouvoir basculer en arrière (mouvement de contre-nutation) pour venir en soutien aux muscles de la continence dont nous avons parlé plus haut et « fermer » en bas.

Le sacrum doit pouvoir aussi basculer en avant pour ouvrir en bas, comme lors de la défécation ou de l’accouchement (mouvement de nutation).

Si cette mobilité est entravée, il devient difficile au plancher pelvien de remplir son rôle et son renforcement est vain.

Ainsi muscles et cadre osseux agissent en synergie ! On entend souvent parler du périnée après un premier accouchement ce qui est un peu tard, car il peut être endommagé également par des pratiques sportives où tout est poussé vers le bas (comme dans les abdominaux type crunch).

Diaphragme et périnée

Vous l’avez compris, le plancher pelvien est un sac musculaire qui a un rôle central : soutien des organes, continence, plaisir sexuel,… mais il est également très important dans la posture.

Le plancher pelvien se travaille en synergie avec la respiration, donc avec le diaphragme. D’ailleurs nous autres ostéopathes le nommons aussi « diaphragme pelvien ».

En inspiration, la cage thoracique se remplit, les viscères sont refoulés vers le bas, le périnée se détend et « descend » également sous l’impulsion du diaphragme thoracique.

En expiration, l’air est expulsé de la cage thoracique, le nombril rentre sous l’impulsion des abdominaux profonds, et le périnée « remonte ».

Prendre conscience de son périnée est la première étape pour le mobiliser et préserver ses fonctions vitales : continence, soutien des organes, sexualité. Et ce même hors grossesse pour le maintien du bassin et du dos.

En pratique, il existe des exercices de respiration abdominale simples où l’on va engager le périnée dans des postures adaptées et qui vont constituer une prévention adaptée à la femme. En expirant, le périnée se resserre sous la contraction tandis que les abdominaux soutiennent et remontent les viscères, venant agir en synergie avec le plancher pelvien.

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Petits trucs simples pour préserver son périnée…

– Le « stop – pipi » est un test et seulement un test. Arrêter le jet d’urine durant la miction doit rester un moyen d’évaluation unique du périnée et non un exercice répété. En clair, le faire une fois de temps en temps pour évaluer mais ne pas en faire un exercice car on risque de dérégler le signal physiologique nerveux.

– Arrêter de pousser vers le bas lors de soulèvements de charge, garder le dos droit, plier les jambes et soulever en expirant et en conscience de « remontée » !

– Prévenir et traiter la constipation qui représente plus de contraintes sur les organes et le périnée.

– Adopter la position physiologique « pieds sur un petit tabouret » aux toilettes qui est la position remettant le rectum dans un axe vertical, ce qui réduit considérablement les efforts de poussée délétères.

– Lors de tous les efforts de poussée (toux, rire, éternuement) prendre l’habitude d’expirer en rentrant le ventre pour remonter le périnée pour assurer une base solide.

– La rééducation périnéale est remboursée en France par la Sécurité Sociale après l’accouchement, mais le périnée peut se mobiliser tout le temps par des exercices simples et une prise de conscience.

– Après l’accouchement, le bassin est très détendu par les hormones et le passage mécanique du bébé donc, le périnée est fragilisé: prendre des temps de repos allongée, resserrer le bassin par une ceinture adaptée, et consulter votre ostéopathe pour faire un bilan global de la mobilité de la zone du petit bassin.

 

Vous souhaitez aller plus loin sur le périnée ? Nous vous conseillons de poursuivre avec cette vidéo.

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Enceinte et constipée comment l’ostéopathie peut m’aider ? | Thierry Payet

En dehors de l’état de grossesse, certaines personnes sont plus susceptibles d’être constipées.

La constipation ne se définit pas par la fréquence des selles, une personne peut aller aux toilettes une fois toutes les 48 heures sans en être incommodée. Le ralentissement du transit est physiologique en cas de grossesse, il n’y a rien d’alarmant à aller sans difficulté particulière à la selle deux à trois fois par semaine, si on y allait toutes les 48 heures hors état de grossesse.
La constipation survient lorsqu’il est difficile d’évacuer les selles, que cela occasionne des douleurs abdominales, des gênes, voire des hémorroïdes.

 

Pourquoi la grossesse augmente la constipation ?

 

Et oui être enceinte augmente les chances d’être constipée et la principale raison est hormonale : la progestérone, qui est l’hormone qui va favoriser le développement de l’ oeuf primordial par le maintien de l’endomètre, entraîne une diminution du péristaltisme intestinal. Les viscères vont donc être plus paresseux et les selles vont être amenées plus lentement vers le rectum.

Il existe aussi d’autres facteurs :

  • Mécaniques : Le poids du bébé et de l’utérus peuvent exercer une pression sur le plancher pelvien trop importante (selon la tonicité et la posture individuelle de la femme), ce qui majore la faiblesse des sphincters et la « paresse » des organes. La position du bébé et le développement de l’utérus peuvent aussi entraîner des compressions de certaines parties du gros intestin.

 

  • Les habitudes de vie : l’apport de fibres peut être insuffisant, l’hydratation globale également. L’installation aux toilettes en position assise, nous le verrons après, n’est pas physiologique, tout comme le fait de pousser pour aller à la selle. Enfin, le fait de maintenir une activité physique ou non va influer sur la motricité intestinale.

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Enceinte et constipée… L’ostéopathie peut m’aider ?

Tout d’abord, comme nous l’avons vu plus haut, il convient de faire un distingo entre être constipée et ralentissement du transit.
Ensuite, l’examen ostéopathique révèle bien des choses quant à l’adaptation du corps de la femme à l’état de grossesse : cambrure du bas du dos exagérée, respiration devenue difficile car trop de pression abdominale ou thoracique sur le diaphragme, stress, pression périnéale importante car bébé « bas », entre autres, vont être des facteurs mécaniques sur lesquels votre ostéopathe va travailler.
En état de grossesse et à l’accouchement, le maintien de la position debout entraîne naturellement liquides et organes à aller vers le bas, et pour contrecarrer ce phénomène et éviter les descentes d’organes, il faut apprendre à éviter les poussées inutiles. Le fait de pousser pour aller à la selle est un exemple fréquent de mauvaise habitude qui va être accentuée par les selles dures.

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Naturellement, les femmes sont aussi plus disposées anatomiquement à pousser, ce qui est aussi induit par la position assise de nos toilettes européennes.
L’anatomie du rectum est la même chez l’homme et la femme mais les hommes n’ont pas l’idée de pousser et restent souvent plus longtemps.
L’anatomie féminine nous montre que le rectum est juste à l’arrière du vide vaginal et aura tendance, comme la nature n’aime pas le vide, à se répandre dans ce vide, ce qui distend ses parois qui deviennent moins efficaces à vider leur contenu. Si l’axe de sortie n’est pas le bon, si la sensation du premier besoin n’est pas respectée, si la femme pousse trop, les selles vont en direction du vagin et non du canal anal. Chez l’homme, il n’y a pas de vide, les selles sortent même sans poussée sauf cas graves.

On comprend donc que si la sensation du premier besoin n’est pas respectée, les selles vont avoir tendance à s’accumuler en direction du vagin, au deuxième besoin, la sensation sera moins forte, les selles stockées vont avoir tendance à s’accumuler, à fermenter, se dessécher, produire des gaz, générer des douleurs.

Être constipée pendant la grossesse envoie des signaux neurologiques se référant aux vertèbres lombaires, causant des douleurs, et entraînant des contraintes mécaniques à la bonne croissance du bébé et de l’utérus. Ainsi, une constipation enceinte n’est pas à prendre à la légère, et aura toujours une influence sur la posture, la respiration, la position de l’utérus et du bébé.

Ainsi, si vous êtes constipée, son origine est certes hormonale mais peut aussi être liée à des causes mécaniques ou viscérales. Ce n’est pas une fatalité et cela peut être vite résolu !

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En dehors de l’ostéopathie, quelle routine employer au quotidien contre la constipation  ?

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