journée mondiale sans tabac

Journée mondiale sans tabac : 31 mai | Thierry Payet

Chaque année, différents événements sont organisés en France et à travers le monde pour sensibiliser le plus grand nombre sur les dangers du tabac. Parmi ces événements, la journée mondiale sans tabac a lieu tous les 31 mai. Cette année, l’Organisation Mondiale de la Santé a choisi pour thème la culture du tabac et ses enjeux dans le tabagisme. Explications.

journée mondiale sans tabac

Depuis 1987, le 31 mai est la journée mondiale sans tabac

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 1,3 milliards de personnes dans le monde consomment des produits du tabac. La majorité des consommateurs résident dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. En France comme dans le reste du monde, le tabagisme et la dépendance au tabac contribuent à la pauvreté, puisque le tabac constitue une dépense non négligeable qui vient impacter le reste du budget personnel ou familial.

En France, le nombre de fumeurs est évalué par Santé Publique France à 15 millions de personnes, dont 12 millions de fumeurs quotidiens. Si l’écart entre les hommes et les femmes s’est réduit au fil des années, les inégalités sociales demeurent marquées, malgré les campagnes de sensibilisation et les dispositifs d’aide au sevrage tabagique. Entre 2014 et 2019, la prévalence du tabagisme avait diminué en France, une tendance qui s’est stabilisée en 2020, en plein cœur de la crise sanitaire. La sensibilisation de la population aux dangers du tabac reste donc un enjeu majeur pour réduire le tabagisme et ses conséquences sur la santé.

« Cultivons des aliments, pas du tabac »

Chaque 31 mai, la journée mondiale sans tabac est l’une des occasions de rappeler les risques liés au tabagisme, à la fois le tabagisme actif et le tabagisme passif, et d’inciter le grand public mais aussi tous les acteurs à agir pour réduire l’impact du tabac sur la santé. A l’échelle mondiale, l’OMS rappelle que le coût économique total du tabagisme est évalué à environ 1 400 milliards de dollars chaque année. L’augmentation du prix du tabac et des produits du tabac fait partie des actions qui ont une véritable incidence sur le tabagisme. Une hausse de 10 % des prix induit une baisse de consommation de 4 à 5 % selon les pays.

Pour cette année 2023, l’OMS a choisi d’axer sa campagne de communication pour la journée mondiale sans tabac sur la culture du tabac avec le thème « Cultivons des aliments, pas du tabac ». Cette campagne a pour objet d’inciter les pays producteurs de tabac à réduire leur production au travers de deux moyens principaux, d’une part stopper les subventions accordées à la culture du tabac et d’autre part aider les producteurs de tabac à passer à des cultures plus durables et vivrières. En réduisant la production mondiale de tabac, l’OMS attend un impact positif et fort sur la consommation mondiale de tabac !

Moins de tabac pour moins de tabagisme

Actuellement, le tabac est cultivé dans plus de 124 pays. La culture du tabac n’est pas une culture très rentable, à la fois pour les agriculteurs eux-mêmes mais aussi pour les pays producteurs. De plus, les terres occupées par la culture du tabac ne sont plus disponibles pour cultiver et produire des aliments, qui permettraient de mieux nourrir les populations des pays concernés. Aider les agriculteurs à stopper la culture du tabac pour passer à des cultures plus durables pourrait contribuer à améliorer leurs revenus, tout en produisant une meilleure alimentation pour les communautés locales.

Une telle transition, soutenue par les Etats et l’OMS, pourrait permettre de réduire la part des terres agricoles dédiées à la production du tabac. La conséquence serait une baisse globale de la production mondiale de tabac, une hausse des cours et donc une baisse de la consommation du tabac. Cette nouvelle stratégie d’action contre le tabac a le mérite d’agir à la source du problème, avant que le tabac ne soit consommé et qu’il ne crée une dépendance. Reste à savoir si les pays concernés se mobiliseront pour répondre à l’appel de l’OMS et quel sera l’impact à court, moyen et long terme sur le tabagisme.

Publié le 28 mai 2020 par Déborah L., Docteur en Pharmacie. Mis à jour par Estelle B., Docteur en Pharmacie, le 30 mai 2023.

Sources

– Journée mondiale sans tabac 2023. www.who.int. Consulté le 30 mai 2023.
– Journée mondiale sans tabac. www.who.int. Consulté le 30 mai 2023.
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La maladie coeliaque : symptômes, diagnostic et traitement | Thierry Payet

La maladie cœliaque est une condition héréditaire. Elle caractérise par une intolérance au glutenune protéine présente dans le blé, l’orge et le seigle.

Cette intolérance entraîne des altérations spécifiques de la muqueuse de l’intestin grêle, conduisant à une malabsorption des nutriments.

Dans cet article, nous explorerons les symptômes de la maladie coeliaqueainsi que les méthodes de diagnostic et à la fin le traitement de gestion nécessaires pour mener une vie quotidienne saine et équilibrée.

JE- Cause de la maladie coeliaque :

La maladie cœliaque est principalement causée par une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. Les principales causes de la maladie cœliaque sont :

  1. Prédisposition génétique : La présence de certains gènes, tels que HLA-DQ2 et HLA-DQ8, augmente la susceptibilité à la maladie cœliaque. Cependant, il est important de noter que la simple présence de ces gènes ne garantit pas le développement de la maladie, car d’autres facteurs sont également nécessaires.
  2. Réponse immunitaire anormale : Chez les personnes prédisposées génétiquement, la consommation de gluten déclenche une réaction immunitaire anormale. Le système immunitaire réagit de manière excessive en attaquant la muqueuse de l’intestin grêle, ce qui entraîne une inflammation et des dommages aux villosités intestinales.
  3. Facteurs environnementaux : Bien que les gènes jouent un rôle important, des facteurs environnementaux sont également impliqués dans la maladie cœliaque. L’exposition au gluten, généralement à travers la consommation de produits contenant du blé, de l’orge et du seigle, est un facteur déclenchant majeur.
Bon à savoir Certains facteurs favorisent le déclenchement de cette maladie, notamment : une trisomie 21 ou d’autres anomalies chromosomiques, une maladie auto-immune et un diabète de type1.

II- Symptômes de la maladie coeliaque :

La maladie coeliaque présente une variété de symptômes qui peuvent varier d’une personne à l’autre. La gravité de ces symptômes est liée à l’étendue des lésions présentes dans l’intestin grêle.

Les symptômes de la maladie cœliaque peuvent varier d’une personne à l’autre et peuvent inclure :

  • Des douleurs abdos;
  • Des ballonnements;
  • Des diarrhées ou des selles molles;
  • De la fatigue;
  • Des douleurs articulaires;
  • Des problèmes de peau, tels que l’eczéma;
  • Une anémie.

Ces symptômes peuvent être légers ou graves et peuvent survenir à tout âge. en revanche, d’autres symptômes non spécifiques peuvent également se manifester, tels que la dépression et les carences nutritionnelles.

III- Diagnostic de la maladie coeliaque :

Le diagnostic de la maladie coeliaque nécessite une approche médicale appropriée.

Habituellement, il commence par des analyses sanguines pour détecter la présence d’anticorps spécifiques. On parle des anticorps anti-transglutaminase tissulaire (anti-tTG) et les anticorps anti-endomysium (EMA).

Si les résultats sanguins sont positifs, une biopsie de l’intestin grêle sera effectuée pour confirmer le diagnostic en observant les lésions caractéristiques de la muqueuse intestinale.

Bon à savoir Il convient de souligner que même si un test s’avère positif, cela ne confirme pas nécessairement la présence de la maladie cœliaque, car de nombreuses personnes porteuses de ces gènes ne développent pas la maladie.
Une fois le diagnostic établi, les médecins effectuent des analyses sanguines afin d’évaluer d’éventuelles carences en vitamines (telles que le folate ou l’acide folique) ainsi qu’en minéraux (tels que le fer et le calcium).

IV- Traitement de la maladie coeliaque au quotidien :

La gestion de la maladie coeliaque implique une alimentation sans gluten stricte. Cela signifie éviter tous les aliments contenant du blé, de l’orge, du seigle et parfois même de l’avoine. Elle peut être contaminée par le gluten lors de sa transformation.

Il est essentiel de lire attentivement les étiquettes des produits alimentaires. il faut également rechercher des alternatives sans gluten pour assurer une alimentation équilibrée. En outre, Les médecins peuvent ainsi prescrire des vitamines E et des minéraux pour remédier aux carences nutritionnelles.

De plus, il est important de se méfier des contaminations croisées lors de la préparation des repas et de manger à l’extérieur.

En conclusion, la maladie coeliaque est une condition chronique qui nécessite une gestion appropriée pour maintenir une bonne santé. dEn reconnaissant les symptômes, en obtenant un diagnostic précis et en adoptant une alimentation sans gluten stricte, les personnes atteintes de la maladie coeliaque peuvent vivre une vie épanouissante et en bonne santé.

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Les habitudes de santé des français et des italiens.

Habitudes de santé des Français et des Italiens | Thierry Payet

Doctolib est l’un des principaux sites de prise de rendez-vous en ligne chez les professionnels de santé. Les habitudes de santé des Français et plus largement des Européens sont-elles identiques ? Pour le savoir, Doctolib/Odoxa a lancé un sondage sur les relations entre les patients européens et les professionnels de santé dans trois pays d’Europe. Résultats.

Les habitudes de santé des français et des italiens.

Quelles sont les habitudes de santé en Allemagne, en France et en Italie ?

En France, en Allemagne ou en Italie, les patients ont-ils les mêmes habitudes en matière de santé ? Quel est leur rapport avec les professionnels de santé ? Comment se comportent-ils face à l’essor de la téléconsultation et de la télémédecine ? Sont-ils autant concernés par la prévention ? Les questions sont multiples et un récent sondage mené par le site Doctolib et l’institut de sondage Odoxa permet d’en savoir plus.

Le sondage a été mené début mars 2023 auprès de patients français (1 005), italiens (1 005) et allemands (1 005). Les résultats révèlent que les Français, les Allemands et les Italiens ont des comportements différents en termes de santé. En France, les patients ont généralement comme premier réflexe d’attendre (30 % des cas) face à un nouveau problème de santé ou symptôme. Attentistes, ils patientent pour constater si le problème perdure ou cesse spontanément. Cette tendance concerne en particulier les jeunes, 42 % dans la classe d’âge des 18-24 ans et 36 % dans la classe d’âge 25-34 ans.

Plus de 80 % des Français ont consulté leur médecin traitant au cours de l’année écoulée

Dans la même situation, la moitié des patients italiens consultent immédiatement un professionnel de santé, en général leur médecin traitant. Le comportement des patients allemands est plus complexe à décrypter, avec un patient sur 5 qui recherche les causes de son problème sur internet et un patient sur 5 qui consulte directement son médecin généraliste. Si les médecins généralistes et les chirurgiens-dentistes sont les professionnels de santé les plus consultés dans les trois pays étudiés, la fréquence de consultation varie d’un pays à l’autre. 82 % des Français ont vu leur médecin traitant au cours de l’année écoulée, un chiffre qui s’élève à 80 % en Allemagne et à 72 % en Italie. Du côté des chirurgiens-dentistes, 56 % seulement des Français ont pris rendez-vous au cours de l’année écoulée, contre 70 % des Allemands et 63 % des Italiens.

En France, trois professions de santé sont plébiscitées, par rapport à leurs voisins européens :

  • Les masseurs-kinésithérapeutes (75 % des Français en ont consulté au moins 1 pendant l’année écoulée contre 56 % en Italie et 59 % en Allemagne) ;
  • Les infirmiers (69 % en France, contre 36 % en Italie et 25 % en Allemagne) ;
  • Les sage-femmes (52 % en France, contre 42 % en Italie et 39 % en Allemagne).

Les jeunes ont un recours aux psychologues supérieur aux séniors

Sur le plan de la santé mentale, les différences s’observent surtout entre les générations et pas entre les pays. Le recours aux psychologues chez les jeunes de 18-24 ans est similaire entre les trois pays (environ un jeune sur deux a déjà consulté un psychologue), et supérieur à celui observé chez les patients plus âgés. Chez les plus de 65 ans, environ 1 patient sur 5 a déjà consulté un psychologue au cours de sa vie, avec des différences minimes entre les pays.

Enfin, pour la prise de rendez-vous, les habitudes des patients ont nettement évolué en quelques années. La prise de rendez-vous en ligne est devenue la norme, en particulier en France. Ainsi, plus de 80 % des Français ont déjà pris un rendez-vous en ligne. Un chiffre qui reste inférieur en Allemagne (46 %) et en Italie (58 %). L’ensemble des données de ce sondage révèlent des différences de comportements de santé en Allemagne, en France et en Italie. Des données qu’il faudrait rapprocher et analyser en prenant en compte les différences de système de santé (parcours de soins différents, prise en charge différente), mais aussi l’impact de la désertification médicale (difficulté d’accès à certains professionnels de santé).

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– France, Allemagne et Italie : des habitudes de santé différentes et une excellente image des soignants. à propos.doctolib.fr. Consulté le 15 mai 2023.
journée mondiale mici

Journée mondiale des MICI : 19 mai 2019 ! | Thierry Payet

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, les MICI, regroupent la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique. En France, environ 300 000 personnes vivent avec l’une de ces deux maladies. Le 19 mai est consacré à la journée mondiale des MICI, l’occasion pour l’AFA Crohn RCH France de sensibiliser sur les quelques 8 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année.

journée mondiale mici

Les MICI regroupent la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique

Parmi les personnes touchées par la la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragiquefigurent des enfants, particulièrement impactés par la hausse des cas. Si ces maladies inflammatoires chroniques de l’intestin apparaissent le plus souvent entre 15 et 35 ans, leur fréquence a doublé ces dernières années dans la tranche des 13-19 ans.

La journée mondiale des MICIqui a lieu le 19 mai, est coordonnée en France par la seule association nationale reconnue et engagée dans la lutte contre les MICI, l’association AFA Crohn RCH France. Cette année, le thème choisi pour la journée mondiale est « Environnement déréglé, intestins en danger ? », l’occasion de sensibiliser et d’alerter sur l’impact des facteurs environnementaux dans le développement de ces maladies intestinales chroniques.

Comprendre le rôle des facteurs environnementaux dans le développement des MICI

Dans le développement des MICI, plusieurs mécanismes sont impliqués comme une prédisposition génétique et un déséquilibre du microbiote intestinal (dysbiose) à l’origine de dysfonctionnements dans le système immunitaire intestinal. Mais les facteurs environnementaux pourraient également jouer un rôle clé, expliquant la hausse des cas observée depuis plusieurs années :

  • Le tabac ;
  • La pollution atmosphérique ;
  • Les additifs alimentaires ;
  • Les aliments ultra-transformés ;
  • Les pesticides et autres produits phytosanitaires.

A l’inverse, des facteurs environnementaux protecteurs, comme l’allaitement, jouent également un rôle.

L’AFA Crohn RCH France souligne l’importance de mener des recherches approfondies sur l’impact de ces facteurs environnementaux pour réduire la hausse des cas de MICI, en particulier chez les enfants. Autre revendication portée à l’occasion de la journée mondiale, une meilleure reconnaissance de ces maladies dont on ne guérit pas et qui impactent fortement la vie quotidienne. A la fois la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn provoquent des diarrhées urgentes et impérieusesdes douleurs abdominalesdes problèmes articulaires, dermatologies et oculaires et une fatigue intense. Ces maladies affectent profondément la vie personnelle, sociale et professionnelle des patients, parfois dès l’enfance.

19 mai, la journée mondiale des MICI

Pour mieux informer le grand public et mobiliser l’ensemble des acteurs concernés, seront organisés tout au long de la semaine du 19 mai des évènements partout en France, notamment :

  • Des illuminations de monuments en violet, la couleur dédiée à la cause des MICI ;
  • Des conférences d’information et de sensibilisation ;
  • Des moments de convivialité ;
  • Des actions sur les réseaux sociaux rassemblées sous le hashtag #WorldIBDday ;
  • Des évènements en ligne (ateliers de cuisine, webinaire, …).

Rendez-vous sur le site de l’AFA Crohn RCH France pour en savoir plus sur les évènements proches de chez vous : https://www.afa.asso.fr/actions-regionales-afa/.

Parallèlement, l’association propose un défi pour la journée mondiale des MICI 2023, appelé « la fleur au ventre ». Les participants sont invités à illustrer la thématique des MICI par un dessin, une photo, un montage. Les créations sont à partager sur les réseaux sociaux et/ou à envoyer à l’adresse suivante : à info-jmm@afa.asso.fr. Les MICI seront à l’honneur le 19 mai, mais l’AFA Crohn RCH France souhaite une véritable prise de conscience pour que les MICI deviennent des priorités de santé publique.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– JOURNÉE MONDIALE DES MICI 2023. www.afa.asso.fr. Consulté le 15 mai 2023.
– Environnement déréglé, intestins en danger ? www.afa.asso.fr. Consulté le 15 mai 2023.
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Lupus érythémateux systémique : Symptômes, Diagnostic et Traitement | Thierry Payet

Le lupus érythémateux systémique, communément appelé lupus, est une maladie auto-immune complexe qui affecte des millions de personnes dans le monde.

De ce fait, cette maladie chronique nécessite une prise en charge à long terme. les traitements, adaptés en fonction de l’évolution de la maladie, sont souvent combinés et administrés sur une période prolongée.

Dans cet article, nous examinerons de près les symptômes caractéristiques du lupus, les méthodes de diagnostic utilisées, et les traitements disponibles pour les patients atteints de cette maladie auto-immune.

I- Les symptômes de Lupus :

Le lupus se manifeste par une variété de symptômes courants qui peuvent varier d’une personne à l’autre. Elles comprennent la fatigue intense, les douleurs articulaires et musculaires, les éruptions cutanées, la sensibilité au soleil et les problèmes rénaux.

De plus, les symptômes initiaux du lupus incluent une éruption cutanée caractéristique sur le visage, se manifestant sous la forme d’un masque (“loup”) en forme d’ailes de papillon. En outre, les douleurs articulaires et les atteintes cutanées sont fréquentes. Cependant, au fur et à mesure de la progression de la maladie, d’autres organes peuvent également être affectés.

Par conséquent, il est donc essentiel de reconnaître ces symptômes pour un diagnostic précoce et une gestion adéquate du lupus.

II- Diagnostic du lupus :

Le diagnostic du lupus repose sur une combinaison de critères cliniques et de tests de laboratoire.

Cela inclut une équipe pluridisciplinaire, dans laquelle le médecin traitant collabore avec plusieurs autres spécialistes :

Un interniste (médecin prenant en charge les patients présentant des affections multiples touchant plusieurs organes ou souffrant de maladies concomitantes);
Un néphrologue (spécialiste des affections rénales);
Un rhumatologue (spécialiste des articulations et des os);
Un ophtalmologiste;
Un dermatologue.
En toute manière, les médecins peuvent rechercher la présence d’anticorps auto-immuns, tels que les anticorps antinucléaires (ANA)qui sont souvent élevés chez les patients atteints de lupus.

Par la suite, des tests supplémentaires, tels que des analyses d’urine et des biopsies cutanées, peuvent être réalisés pour évaluer l’étendue de l’atteinte rénale ou cutanée chez les patients.

III- Traitement et gestion du lupus :

Récemment, des progrès passionnants ont été réalisés dans le domaine du traitement du lupus en utilisant une approche inspirée de l’extinction en dialyse.

De plus, l’extinction en dialyse, également connue sous le nom de dialyse à double filtre, est une technique innovante. Elle vise à purifier le sang de ses impuretés et de ses composants inflammatoires.

En outre, bien que cette méthode ait été initialement développée pour traiter les maladies rénales, elle a été avec succès adaptée pour cibler les facteurs inflammatoires présents dans le lupus.

Par conséquent, en éliminant ces facteurs inflammatoires, les chercheurs espèrent réduire les symptômes du lupus et ralentir la progression de la maladie.

Bon à savoir Cependant, il convient de noter que cette approche est encore au stade expérimental. Elle nécessite des recherches supplémentaires pour affiner le processus de traitement et évaluer pleinement son efficacité à long terme.

IV- Améliorer sa routine pour mieux gérer le Lupus :

  • Adopter des habitudes de vie saines pour mieux gérer les symptômes du lupus érythémateux;
  • Gérer la fatigue en planifiant des périodes de repos et en priorisant les activités;
  • Se protéger contre les rayons du soleil en utilisant des vêtements protecteurs, des chapeaux et de la crème solaire;
  • Pratiquer un exercice physique adapté pour maintenir la forme et la mobilité;
  • Suivre une alimentation équilibrée et nutritive pour soutenir la santé générale;
  • Gérer le stress en pratiquant des techniques de relaxation, comme la méditation ou la respiration profonde;
  • Maintenir une communication ouverte avec l’équipe médicale pour un suivi régulier et ajuster le traitement si nécessaire;
  • S’entourer de soutien et d’amis compréhensifs pour partager les défis et les réussites;
  • Être attentif aux signes et symptômes du lupus et consulter un professionnel de la santé en cas de besoin;

En conclusion, les personnes atteintes de lupus peuvent améliorer leur qualité de vie et vivre de manière épanouissante malgré les défis de cette maladie.


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Minimising Discomfort When Driving

Minimiser l’inconfort au volant – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

C’est un fait bien connu que la conduite peut causer ou aggraver la douleur. Vous trouverez ci-dessous certaines des stratégies de positionnement du siège et de gestion de la douleur qui peuvent aider à réduire et à gérer l’inconfort lors de la conduite.

Minimiser l’inconfort

Le siège du conducteur

Le point de départ le plus simple est votre siège auto. Un siège confortable est crucial pour éviter les douleurs pendant la conduite.

Généralement, lors de l’achat d’une voiture, plus le positionnement du siège est adaptable, meilleur est le résultat pour le conducteur. Essayez de vous assurer que votre voiture dispose d’un siège et d’un volant réglables en hauteur, d’une inclinaison du siège, d’un soutien lombaire et de la bonne longueur de coussin de siège.

Quelle est la bonne hauteur d’assise ?

Vos hanches doivent être élevées au moins à la même hauteur que vos genoux. Une fois que vous avez atteint cette hauteur, vous devez vous assurer d’avoir suffisamment d’espace pour la tête.

Si vous vous retrouvez affalé, votre voiture n’est pas assez haute pour vous. S’effondrer vers l’avant entraînera une tension des muscles et des ligaments, ce qui augmente la pression sur les disques vertébraux.

Si votre siège d’auto ne peut pas s’ajuster suffisamment haut, un coussin de siège d’auto peut être acheté pour obtenir la bonne posture. Les coussins peuvent également diminuer les vibrations de la voiture, qui sont connues pour contribuer aux blessures.

Longueur du coussin de siège

L’affaissement peut également être causé par une longueur de siège incorrecte. Cela se produit lorsque le coussin est plus long que la longueur de votre cuisse. Le coussin de la bonne longueur doit vous fournir un petit espace entre l’arrière de votre genou et le bord même du siège. Cet écart est également nécessaire pour la santé de vos genoux et le maintien de la circulation dans tout le corps.

Position du siège

Vos omoplates doivent rester contre le siège avec vos mains confortablement sur le volant, en maintenant un léger virage pendant la conduite.

En gardant votre dos en place, si vous redressez vos coudes, votre poignet devrait pouvoir se plier au-dessus de la roue. Avec le siège dans cette position, vous devriez pouvoir appuyer complètement sur toutes les pédales sans éloigner votre dos du siège.

Il est également important que vos genoux maintiennent une légère flexion, car une extension complète peut causer des douleurs au genou. Le coude doit être d’environ 20-30 degrés.

Vos pieds doivent être détendus, le pied droit pouvant facilement faire la transition entre l’accélérateur et le frein. Il est également préférable que votre pied gauche reste sur le repose-pied lorsque vous n’utilisez pas l’embrayage, car cela augmente le soutien de votre colonne vertébrale pendant la conduite.

Inclinaison du dossier du siège

Le conducteur doit être en position verticale, avec un angle d’assise compris entre 100 et 110 pour diminuer la pression sur les disques du bas du dos.

Support lombaire

La plupart des nouvelles voitures ont un support lombaire réglable. Celui-ci doit être placé dans la courbe du bas de votre dos, la partie la plus basse du support touchant juste le haut de votre bassin.

La quantité de courbe nécessaire devrait être l’équivalent de placer votre main entre votre dos et le siège. Il devrait combler confortablement l’espace au bas de votre colonne vertébrale.

Si votre voiture n’est pas équipée d’un support lombaire, une serviette enroulée peut être utilisée. Sinon, un accessoire de soutien lombaire peut être acheté, ce sont des rouleaux de mousse qui sont disponibles en plusieurs tailles. Des essais et des erreurs peuvent être nécessaires pour trouver celui qui convient à votre corps et à votre voiture.

Soutenir la colonne vertébrale supérieure et la cage thoracique

Le siège doit atteindre la hauteur de vos épaules. Cependant, s’il est légèrement supérieur ou inférieur, mais que vous pouvez toujours vous reposer confortablement dessus, cela devrait convenir dans la majorité des cas.

Les appuie-tête doivent toucher l’arrière de votre tête lorsque vous êtes assis en position verticale. La position verticale est mieux vérifiée par un ami, mais vous pouvez également vérifier en vous assurant que le lobe de votre oreille est aligné avec la clavicule et les muscles du cou.

Hauteur du volant

Vous devez avoir une vue dégagée sur le pare-brise et sur le tableau de bord. Vos mains doivent être placées juste en dessous du niveau de vos épaules.

REMARQUE : Assurez-vous de régler tous les rétroviseurs après avoir modifié votre siège, car il est possible qu’ils n’offrent plus une visibilité optimale.

Si l’un de ces conseils est inconfortable pour votre situation particulière ou si vous n’êtes pas sûr des changements que vous devez apporter à votre voiture pour une posture et un confort optimaux, vous pouvez obtenir une évaluation individuelle et des conseils d’experts pour qu’un ergothérapeute vous aide à acheter ou à modifiez votre siège au besoin.

Stratégies de gestion de la douleur pour les conducteurs/passagers

Nous conseillons à toute personne souffrant de douleurs importantes de demander l’avis du médecin généraliste pour s’assurer qu’elle est apte à conduire et que tout médicament actuellement prescrit n’entrave pas sa capacité à conduire en toute sécurité sur la route.

L’une des principales recommandations pour ceux qui peuvent conduire en toute sécurité, mais qui ressentent de la douleur, est de planifier soigneusement leur voyage à l’avance.

Les recommandations actuelles sont que vous ne devriez pas conduire plus d’une heure sans pause. Après une position assise prolongée, les disques intervertébraux ont besoin de temps pour se reposer et récupérer.

Les recherches actuelles montrent que les disques peuvent récupérer 50% avec 2 minutes de repos. Cependant, la récupération complète des disques après une position assise prolongée peut prendre jusqu’à 40 minutes.

Pour garder les disques bien nourris et en bon état, des changements de posture fréquents sont idéaux pendant le trajet. Rester assis en position statique trop longtemps devient vite inconfortable, même avec un positionnement optimal du siège.

La recherche a également indiqué que le levage de charges lourdes ne devrait jamais être entrepris après une position assise prolongée. Ceci est particulièrement pertinent pour ceux qui conduisent régulièrement/fréquemment leur travail. Il faut toujours prendre du temps avant la manipulation manuelle, idéalement en se tenant debout ou en marchant. Une courte période de repos, même de quelques minutes (comme passer un coup de fil ou boire un verre) peut mieux préparer le dos à la manipulation manuelle.

Pour ceux qui souffrent de douleurs préexistantes, des stratégies de gestion en plus des conseils ci-dessus sont également conseillées. Par exemple:

  • l’application de chaleur ou de compresses de glace avant de conduire – en général, la chaleur est préférable pour les spasmes et les tensions musculaires ; froid pour l’inflammation.
  • analgésiques/anti-inflammatoires avant de conduire
  • respirer profondément ou écouter de la musique/des podcasts.

Si vous ressentez trop de douleur, vous ne devez pas conduire et nous vous conseillons de consulter votre médecin généraliste et d’autres professionnels de la santé pour obtenir une aide médicale et un traitement.

Bien que vous puissiez croire que vous êtes apte à conduire, la recherche montre que le temps de réponse et la concentration peuvent être considérablement affectés par des niveaux de douleur élevés. Dans la mesure du possible, envisagez d’utiliser d’autres modes de transport ou demandez à quelqu’un d’autre de conduire pour vous.

Il existe également d’autres modifications pouvant être apportées à la voiture pour les personnes souffrant de douleurs, telles que des rétroviseurs latéraux agrandis pour réduire le besoin de rotation du cou, des sièges pivotants pour faciliter l’entrée / la sortie du véhicule, etc. Pour une liste complète, veuillez visiter le Site Web de Pain Australie.

Nous espérons que vous restez tous en sécurité et à l’aise sur les routes. Et si vous avez besoin d’aide ou de conseils, notre équipe de la clinique ostéopathique East Gippsland est toujours heureuse de vous aider.

References
Grujicic, M., Pandurangan, B., Xie, X., Gramopadhye, A. K., Wagner, D., & Ozen, M. (2010). Musculoskeletal computational analysis of the influence of car-seat design/adjustments on long-distance driving fatigue. International Journal of Industrial Ergonomics, 40(3), 345-355. https://doi.org/10.1016/j.ergon.2010.01.002
Move. (2017). Driving with a muscle, bone or joint condition. https://www.painaustralia.org.au/static/uploads/files/driving-wfeefuhuirdf.pdf
PhysioMed. (n.d.). Correct Sitting Posture: Driving. https://www.physiomed.co.uk/uploads/guide/file/21/Physiomed_Sitting_Guide_-_Driving_Digital.pdf
RACV. (2015). Keeping Mobile. https://www.racv.com.au/content/dam/racv/images/public-policy/pdfs/roadusers/RACV-Keeping-Mobile-Brochure.pdf
Sakakibara, T., Kasai, Y., & Uchida, A. (2006). Effects of driving on low back pain. Occupational Medicine, 56(7), 494-496. https://doi.org/10.1093/occmed/kql045

Douleur pelvienne et grossesse

Douleur pelvienne et grossesse – Clinique ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet

Douleur pelvienne et grossesse

Douleur pelvienne et grossesse

Le corps humain est purement incroyable dans sa capacité à s’altérer et à changer lorsqu’une nouvelle mère commence à développer son propre précieux petit paquet de joie.

Cependant, ce moment merveilleux peut souvent être éclipsé par une douleur intense à l’avant ou à l’arrière du bassin, ou si vous êtes vraiment malchanceux, les deux.

Au fur et à mesure que votre corps s’adapte et change au cours de la grossesse, les articulations, les ligaments, les muscles et d’autres tissus doivent changer pour s’adapter à la croissance du bébé, ce qui, dans la plupart des cas, est assez bien toléré.

Cependant, s’il y a un dysfonctionnement dans le bassin, qui peut survenir avant même que la mère ne soit enceinte, cela peut entraîner des symptômes très douloureux.

Ces symptômes peuvent inclure des douleurs aiguës, des brûlures, des sentiments d’instabilité et de faiblesse, pour n’en nommer que quelques-uns.

Le dysfonctionnement et l’instabilité pelvienne peuvent également progresser davantage lorsque notre corps libère une hormone appelée «relaxine» qui, en réalité, permet à nos ligaments de commencer à changer et à se ramollir pour permettre à la tête relativement grosse du bébé (contrairement à notre très petit bassin humain) de se serrer à travers le canal de naissance.

Ce n’est là qu’un exemple de cas où un processus normal associé à un dysfonctionnement articulaire ou pelvien peut entraîner des symptômes très douloureux.

Le traitement ostéopathique peut aider à soulager la douleur pelvienne et également donner à la mère des étirements et des exercices utiles pour rendre le reste de sa grossesse aussi confortable que possible. Cela peut même aider à préparer le bassin pour l’événement principal !

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à contacter la clinique pour obtenir des informations concernant le traitement ostéopathique pendant la grossesse. Plusieurs membres de l’équipe de la East Gippsland Osteopathic Clinic ont suivi une formation supplémentaire dans le traitement des femmes pendant la grossesse. Appelez notre équipe de réception au (03) 5144 7750 pour savoir qui serait la meilleure personne pour vous accompagner tout au long de votre parcours de grossesse.

eczéma infantile

comment l’identifier ? Santé sur le Net | Thierry Payet

Environ 1 enfant sur 10 est touché par l’eczéma du nourrisson avant l’âge de deux ans. L’eczéma du nourrisson, ou dermatite atopique, peut fortement impacter la qualité de vie du jeune enfant et favoriser la survenue d’autres pathologies allergiques. Récemment, des chercheurs ont tenté d’identifier un biomarqueur de l’eczéma pour repérer précocement les enfants à risque. Explications.

eczéma infantile

L’eczéma du nourrisson et du jeune enfant, un facteur de risque d’allergie sévère

L’eczéma du nourrisson ou dermatite atopique débute généralement entre l’âge de 3 mois et 2 ans. Il est souvent en lien avec une allergie alimentaire et évolue par poussées successives. Les lésions cutanées sont des plaques rouges, qui peuvent apparaître sur le visage, les plis, puis les bras et les jambes. Bénignes, elles sont néanmoins associées à des démangeaisons intenses, qui peuvent modifier le comportement du jeune enfant : irritabilité, fatigue, troubles du sommeil,…

Outre le risque de surinfection des lésions en cas de grattage, l’eczéma du jeune enfant est associé à un risque doublé de développer un asthme et à un risque augmenté de 30 % de développer une rhinite allergique au cours de la vie. L’eczéma du jeune enfant constitue donc un facteur de risque d’atopie parfois sévère, associé à une dégradation de la qualité de vie au cours de l’adolescence ou de l’âge adulte.

Comment prédire le risque d’eczéma du nourrisson avant les premiers symptômes ?

Pour mieux anticiper ces risques, il est important de pouvoir repérer précocement les enfants touchés par l’eczéma du nourrisson, même avant l’apparition des premiers symptômes. Ce repérage précoce nécessite d’identifier des biomarqueurs prédictifs de l’apparition de l’eczémades biomarqueurs jusqu’ici inconnus. Dans une récente étude, des chercheurs ont cherché à mettre en évidence de tels marqueurs en analysant des échantillons de la couche cornée cutanée de 111 nourrissons âgés de 2 mois.

Certains nourrissons avaient des antécédents familiaux de maladies atopiques (groupe à risque), d’autres non (groupe témoin). A leur inclusion dans l’étude, les nourrissons ne présentaient aucun signe d’eczéma du nourrisson. Ils ont ensuite été surveillés pendant 2 ans pour suivre l’éventuelle apparition de lésions cutanées caractéristiques. Au total, près de 30 % des nourrissons du groupe à risque ont développé un eczéma du nourrisson dans les deux ans, contre seulement 13,5 % dans le groupe témoin.

Prédire le risque d’eczéma dès l’âge de 2 mois chez les enfants avec des antécédents familiaux

L’analyse de la couche cornée cutanée des enfants des deux groupes a permis de mettre en évidence des différences de composition lipidique. Chez les enfants ayant développé par la suite un eczéma du nourrisson, la couche cornée contenait, par rapport aux enfants sans atteinte cutanée :

  • Moins de céramides liées aux protéines ;
  • Plus de sphingosines d’acides gras non hydroxylés à chaîne courte ;
  • Plus de sphingomyéline insaturées ;
  • Plus de céramides de sphingosine d’acides gras non hydroxylés à chaîne courte.

Parallèlement, deux cytokines étaient augmentées dans la couche cornée des enfants ayant ensuite développé un eczéma du nourrisson : la lymphopoïétine stromale thymique et l’interleukine-13. En combinant l’ensemble des éléments observés (antécédents familiaux, modification de la composition lipidique de la couche cornée et augmentation de deux cytokines), l’analyse statistique révélait un fort pouvoir de prédiction de l’eczéma du nourrisson. La réalisation de bandelettes cutanées chez des nourrissons âgés de 2 mois sans aucun symptôme cutané pourrait permettre de prédire le risque d’eczéma et donc le risque de maladies atopiques chez l’enfant. Les enfants à risque pourraient ainsi bénéficier d’un suivi spécifique et de mesures de prévention adaptées.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Les biomarqueurs lipidiques et cytokines de la couche cornée à l’âge de 2 mois prédisent l’apparition future de la dermatite atopique. www.jacionline.org. Consulté le 12 avril 2023.
– ECZÉMA DU NOURRISSON. www.vidal.fr. Consulté le 12 avril 2023.
Le secret du toucher ostéopathique

Ostéopathie et sciatique : conseils et techniques pour soulager le mal de dos | Thierry Payet

Auteur : Natacha Hulak

La sciatique est un problème de santé commun qui peut affecter tout le monde, peu importe l’âge, le sexe, ou le niveau de condition physique. Cette douleur est généralement causée par une pression sur le nerf sciatique qui peut être déclenchée par plusieurs raisons telles que les hernies discales, les sténoses de canal rachidien, les troubles musculaires, ou les problèmes de sédentarité.

La douleur associée à la sciatique peut être très invalidante, affectant souvent la qualité de vie et la capacité à effectuer des tâches quotidiennes simples. Les traitements conventionnels pour la sciatique comprennent souvent l’utilisation d’analgésiques et d’anti-inflammatoires. Cependant, de plus en plus de gens se tournent vers l’ostéopathie pour soulager leurs douleurs de la sciatique.

L’ostéopathie est une thérapie manuelle qui vise à restaurer l’équilibre et la mobilité du corps en utilisant des techniques douces pour soulager la douleur et l’inflammation associées à la sciatique. Dans cet article, nous allons vous expliquer comment l’ostéopathie peut aider à soulager la douleur de la sciatique et vous présenter quelques-unes des techniques utilisées par les ostéopathes. Nous allons également vous donner des conseils sur les habitudes de vie pour aider à réduire vos douleurs.

1 : Qu’est-ce que la sciatique et comment se manifeste-t-elle ?

La sciatique est une douleur qui affecte le nerf sciatique, qui est le nerf le plus long du corps humain. Elle se manifeste généralement par une douleur vive et lancinante qui part de la colonne vertébrale et descend le long de la jambe, parfois jusqu’au pied. Les symptômes de la sciatique peuvent varier en intensité et en durée. Ils peuvent inclure des douleurs, des engourdissements, des picotements, des faiblesses musculaires et des difficultés à se déplacer.

2 : Comment l’ostéopathie peut aider à soulager la douleur de la sciatique ?

L’ostéopathie est une thérapie manuelle qui vise à restaurer l’équilibre et la mobilité du corps. L’ostéopathe peut utiliser des techniques douces pour soulager la douleur et l’inflammation associées à la sciatique. Ces techniques peuvent inclure des manipulations de la colonne vertébrale et des articulations, des étirements et des mobilisations. Les ostéopathes peuvent également recommander des exercices de renforcement musculaire pour aider à prévenir la réapparition de la douleur.

3 : Les traitements ostéopathiques pour soulager la sciatique

Il existe différents traitements ostéopathiques qui peuvent aider à soulager les douleurs de la sciatique. Voici quelques-uns d’entre eux :

La manipulation vertébrale est une technique ostéopathique courante qui consiste à manipuler les articulations de la colonne vertébrale pour améliorer la mobilité et soulager la douleur. Les ostéopathes peuvent utiliser cette technique pour traiter les douleurs de la sciatique en manipulant les vertèbres lombaires pour réduire la pression sur les racines nerveuses.

  • Étirements et exercices neuro-dynamiques

Les étirements sont souvent recommandés pour soulager les douleurs de la sciatique, en fonction du ressenti de chaque patient. Ils peuvent aider à réduire la tension musculaire et à améliorer la flexibilité, ce qui peut réduire la pression exercée sur les racines nerveuses. Les ostéopathes également peuvent recommander des exercices neuro-dynamiques qui permettent de diminuer la sensibilité du nerf sciatique.

  • Conseils les habitudes de vie

Les ostéopathes peuvent recommander des changements d’habitudes de vie pour aider à réduire la douleur de la sciatique.

  1. Faites de l’exercice régulièrement : L’exercice régulier est essentiel pour maintenir une bonne santé de la colonne vertébrale et prévenir la sciatique. Essayez de faire des activités physiques qui renforcent les muscles de votre dos, comme la marche, la natation ou le yoga. Notez que vous pouvez pratiquer n’importe quelle activité physique sous réserve d’être accompagné par un professionnel de santé pour valider vos capacités initiales et vous accompagner dans la réadaptation physique (kinésithérapeute, ostéopathe).
  2. Surveillez votre poids : Être en surpoids peut mettre une pression supplémentaire sur votre colonne vertébrale et augmenter le risque de développer une sciatique. Essayez de maintenir un poids santé en mangeant une alimentation équilibrée et en faisant de l’exercice régulièrement.
  3. Évitez de rester assis ou debout trop longtemps : Rester dans une position assise ou debout pendant de longues périodes peut mettre une pression supplémentaire sur votre colonne vertébrale et aggraver les symptômes de la sciatique. Essayez de changer de position régulièrement et de faire des pauses pour bouger.
  4. Prenez soin de votre sommeil : c’est lorsqu’on dort que l’on se régénère !

Il est important de noter que les traitements ostéopathiques pour la sciatique peuvent être efficaces, mais ils peuvent ne pas fonctionner pour tout le monde. Les traitements ostéopathiques peuvent être utilisés seuls ou en combinaison avec d’autres traitements, tels que des analgésiques ou des anti-inflammatoires.

Références bibliographiques :

  1. Franke H, Franke JD, Fryer G. Traitement manipulatif ostéopathique pour les lombalgies non spécifiques : une revue systématique et une méta-analyse. Trouble musculosquelettique BMC. 2014;15:286. doi : 10.1186/1471-2474-15-286. PMID : 25179761
  2. Licciardone JC, Kearns CM, Hodge LM, Bergamini MV. Associations des concentrations de cytokines avec les lésions ostéopathiques clés et les résultats cliniques chez les patients souffrant de lombalgie non spécifique : résultats de l’essai OSTEOPATHIC. J Am Ostéopathe Assoc. 2012;112(9):596-605. PMID : 23055513
  3. Williams NH, Hendry M, Lewis R, et al. Efficacité de l’ostéopathie dans le traitement des lombalgies chroniques non spécifiques : un essai contrôlé randomisé. Trouble musculosquelettique BMC. 2013;14:129. doi : 10.1186/1471-2474-14-129. PMID : 23547939
Névralgie d'Arnold

L’ostéopathie peut-elle prendre en charge la névralgie d’Arnold ? | Thierry Payet

Qui est touché par la névralgie d’Arnold ?

Les causes exactes de la névralgie d’Arnold ne sont pas encore bien comprises mais les causes possibles de cette compression ou de cette irritation peuvent inclure des lésions cervicales, des mouvements répétitifs du cou, des tensions musculaires ou une arthrose cervicale.

L’épidémiologie de la névralgie d’Arnold est difficile à estimer. En effet, il existe un manque de données fiables sur la prévalence de cette affection. Cependant, certaines études ont permis d’évaluer la fréquence de la névralgie d’Arnold dans la population.

La névralgie d’Arnold est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes, avec une prévalence environ deux fois plus élevée chez les femmes. Les femmes sont également plus susceptibles de développer des symptômes sévères et de souffrir plus longtemps de cette affection que les hommes.

La névralgie d’Arnold peut survenir à tout âge, mais elle est plus fréquente chez les personnes âgées de 30 à 60 ans. Il n’y a pas de prédisposition ethnique connue pour la névralgie d’Arnold.

Certaines conditions médicales peuvent augmenter le risque de développer une névralgie d’Arnold. Par exemple, les personnes atteintes de migraines, de céphalées de tension ou de douleurs cervicales chroniques ont un risque plus élevé de développer une névralgie d’Arnold. De même, les personnes qui ont subi une lésion à la tête ou au cou ou qui ont une arthrose cervicale ont également un risque accru de développer une névralgie d’Arnold.