Printemps pollen

comment se préparer au printemps ? | Thierry Payet

Même si le gouvernement a mis en place un suivi en direct du taux de pollen journalier, vous pouvez trouver davantage de mesures pour vous préserver. Voici comment se préparer au printemps et faire face à l’allergie au pollen qui revient chaque année.

Printemps pollen

Définition de l’allergie au pollen et son impact sur la qualité de vie

L’allergie au pollen est une réaction excessive du système immunitaire au contact des éléments volatils de la pollinisation au printemps. Cette allergie est aussi appelée “ rhume des foins “ dans les cas les plus communs. En France, elle affecte près d’un adulte sur trois et 20 % des enfants de plus de 9 ans, selon l’Anses. Le pollen est transporté par le vent (pollens anémophiles) ou les insectes (pollens entomophiles). Les pollens anémophiles sont émis en grandes quantités par des plantes telles que :

  • Les bétulacées : bouleau, charme, aulne, noisetier
  • Les platanacées : platane
  • Les fagacées : chêne, hêtre, châtaigner
  • Les salicacées : peuplier, saule
  • Les cupressacées : cyprès, thuya, genévrier
  • Les oléacées : frêne, olivier, troène

L’allergie au pollen déclenche généralement les éternuements, une congestion nasale, des démangeaisons oculaires, une conjonctivite et de la toux. Elle peut aussi affaiblir considérablement l’immunité générale et provoquer une grosse fatigue. Ces symptômes altèrent la qualité de vie des personnes concernées. Dans les cas les plus graves, elle peut déclencher des crises d’asthme accompagnées d’essoufflements, de toux et de sifflements au niveau de la respiration.

À savoir ! N’attendez pas pour consulter : l’allergie aux pollens nécessite un diagnostic rapide. Les traitements proposés permettent de soulager rapidement les symptômes.

Se préparer pour le printemps et lutter contre l’allergie au pollen

Soulager l’allergie

Verser traiter efficacement l’allergie au pollenplusieurs approches sont envisageables, de la médecine conventionnelle aux solutions naturelles. Les antihistaminiques et les corticostéroïdes sont souvent prescrits pour soulager les symptômes. Cependant, il est parfois possible d’avoir recours à la désensibilisation (l’immunothérapie allergénique ITA). Il faudra alors réaliser un suivi chez un allergologue. Du côté des solutions naturelles, une cure de probiotiques en février et mars peut renforcer le microbiote responsable de l’immunité. Certains aliments inflammatoires comme le lactose et le gluten devraient être évités, tandis que des aliments riches en oméga-3, en vitamines E et C, ainsi qu’en probiotiques peuvent être privilégiés. La quercétine, présente dans des aliments comme le curcuma ou en gélule, peut également être bénéfique. L’utilisation d’huiles essentielles comme la lavande vraie et l’eucalyptus radié peut aider à réduire les crises d’éternuements et à dégager les voies respiratoires. Réalisez des inhalations régulières et utilisez du sérum physiologique matin et soir pour nettoyer les yeux.

Les gestes de prévention pendant le printemps

Pour appréhender le printemps, quelques gestes de prévention sont recommandés :

  • À l’intérieur, il est conseillé de rincer les cheveux le soir pour éliminer le pollen, d’aérer la maison avant le lever et après le coucher du soleil. Et d’éviter les substances irritantes ou allergisantes telles que le tabac et les parfums d’intérieur.
  • À l’extérieur, il est recommandé d’éviter les activités entraînant une sur-exposition au pollen, comme la tonte du gazon. Privilégier le début ou la fin de journée pour les balades en nature. Le port de lunettes de protection et de masque peut également être utile. S’attacher les cheveux permet d’éviter que le pollen s’y dépose. Pour finir, maintenir des vitres de voiture fermées lors des déplacements.

Les causes d’une augmentation des allergies printanières

Selon le Réseau national de surveillance aérobiologique, la moitié de la population sera touchée par l’allergie au pollen en 2050, en raison du changement climatique et de la pollution atmosphérique. La pollution urbaine augmente la toxicité des pollens en fragilisant leur surface et en libérant des volatiles plus allergisants. La météorologie influence également la pollinisation, avec des variations liées à la chaleur, l’humidité, les pluies et le vent. Le réchauffement climatique contribue à des saisons polliniques précocesplus intenses et plus longues. Les allergies n’affectent plus uniquement les personnes atopiques (les personnes prédisposées génétiquement à l’allergie) mais plus largement la population générale. Cette augmentation repose aussi sur les modifications du paysage urbain qui favorisent l’apparition d’espèces allergisantes. En effet, la plantation d’arbre allergisant et la sélection des espèces a créé un climat allergisant dans les villes. Ailleurs, c’est le manque de diversité qui provoque des séquences allergisantes plus importantes.

Sources

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L’importance de la solidarité dans la lutte contre Parkinson | Thierry Payet

À l’occasion de la journée mondiale contre la maladie de Parkinson, les organisateurs démontrent l’importance de la solidarité dans la lutte contre Parkinson. Ce moment de soutien permet d’avancer dans la recherche des soins et l’accompagnement des personnes touchées : patients et proches aidants.

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Les actions prévues pour la journée mondiale de la maladie de Parkinson

À l’occasion de la journée internationale de la maladie de Parkinson, chaque année des rencontres et activités sont organisées à travers la France. Grâce aux Comités France Parkinson, beaucoup d’événements sont programmés pour sensibiliser et informer sur cette pathologie. Ces initiatives visent à approfondir la compréhension de la maladie, de ses traitements et des soutiens disponibles. Les participants peuvent ainsi découvrir les bonnes pratiques pour améliorer le parcours de soins et la vie des personnes atteintes par la maladie. Mais cette journée ne se limite pas à la seule dimension médicale ; elle offre également des occasions d’échanges entre individus touchés par la maladie, favorisant ainsi la solidarité et la convivialité. Conférences, tables rondes et collectes de dons rythment cette journée dédiée à la lutte contre la maladie de Parkinson. Le champ d’action s’étend au niveau mondial dans plus de 80 pays et les dates des événements autour de la maladie de Parkinson peuvent être programmés tout au long du mois d’avril.

La maladie de Parkinson : un défi croissant pour la santé publique

La maladie de Parkinson démontre une réalité préoccupante en France. Elle touche environ 200 000 personnes, soit 1 adulte sur 250. Chaque année, 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués, représentant un nouveau cas toutes les 2h30 selon France Parkinson. Elle constitue la deuxième cause de handicap moteur après l’AVC. Cette maladie connaît une croissance alarmante à l’échelle mondiale, passant de 2,6 millions de patients en 1990 à 6,3 millions en 2015. Elle devrait atteindre 12,9 millions en 2040, selon les estimations de France Parkinson. La Journée mondiale du Parkinson, instaurée en 1997 par l’European Parkinsons Disease Association (EPDA), rappelle chaque 11 avril la découverte de cette maladie en 1817 par James Parkinson, médecin britannique.

Comprendre la maladie de Parkinson : symptômes et mécanismes

La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative progressive qui altère le système nerveux central. Elle se manifeste principalement par des symptômes moteurs comme la rigidité musculaire, les tremblements, la bradykinésie (lenteur des mouvements volontaires). Dans les cas les plus atteints, elle peut entraîner la perte d’équilibre et des chutes répétées. Ces manifestations découlent de la perte de neurones dopaminergiques dans le cerveau. cela perturbe les voies de signalisation responsables des mouvements volontaires. Outre les symptômes moteurs, cette maladie peut induire d’autres troubles. La dépression, l’anxiété, les problèmes de sommeil et les difficultés cognitives en sont des exemples. Mais bien que sa cause exacte demeure inconnue, des facteurs génétiques, environnementaux dont les perturbateurs endocriniens et produits chimiques pourraient être davantage impliqués qu’une cause naturelle de vieillissement.

Les avancées et les défis à venir dans la prise en charge de la maladie

Les avancées récentes dans la recherche sur la maladie de Parkinson suscitent un optimisme croissant. Des développements prometteurs, tels que l’immunothérapie avec UB312 de Vaxxinity qui cible la réduction des niveaux d’alpha-synucléine. Et récemment, des chercheurs du CNRS et de l’université de Bordeaux ont mis au point une neuroprothèse conçue par des neuroscientifiques français et suisses pour corriger les troubles de la marche, ouvrant de nouvelles perspectives de traitement. En effet, ces innovations présentent un espoir pour les patients atteints de la maladie et soulignent l’importance de l’investissement continu dans la recherche pour trouver des solutions plus efficaces.

Rédigé par Camille V.

Sources

– 11 avril : Journée mondiale de la maladie de Parkinson www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr. Consulté le 3 avril 2024.
– France Parkinson : – Campagne de sensibilisation 2022www.youtube.com. Consulté le 3 avril 2024.
– Le vaccin contre la maladie de Parkinson cible l’alpha-synucléine toxique dans un essai de phase 1 parkinsonsnewstoday.com. Consulté le 3 avril 2024.
Congé maternité infirmière libérale : Comment se préparer ?

Congé maternité infirmière libérale : Comment se préparer ? | Thierry Payet

Mise à jour: 27 mars 2024

La grossesse est un moment exceptionnel dans la vie d’une femme. Lorsqu’elle exerce en tant qu’infirmière libérale (IDEL), elle doit anticiper et s’organiser différemment par rapport à une salariée.

Entre démarches administratives spécifiques et organisation du remplacement, découvrez comment naviguer au mieux cette période. Cela vous permettra de combiner l’arrivée de votre enfant avec la continuité de votre activité professionnelle.

JE- Comment Déclarer Votre Grossesse en tant qu’IDEL ?

Le premier pas vers un congé maternité serein est la déclaration officielle de votre grossesse. Cette démarche est cruciale car elle ouvre les droits aux différentes aides et indemnisations prévues pour les infirmières libérales. Le formulaire « Premier examen médical prénatal » est le sésame pour cette déclaration. Il doit être rempli par un professionnel de santé et envoyé à votre CPAM ainsi qu’à la CAF.

La spécificité du statut d’IDEL implique que cette déclaration soit faite dans les délais impartis pour assurer l’activation de vos droits sans accroc.
Le soin apporté à cette étape précoce reflète l’importance de se préparer à une transition professionnelle temporaire. Cela permet également d’anticiper les besoins de votre future famille.

II- Quelles aides financières sont disponibles pour les IDEL pendant le congé maternité ?

UN- Allocation forfaitaire de repos maternel

Cette allocation est une aide financière vitale, permettant aux infirmières libérales de pallier partiellement la baisse d’activité liée à la maternité. En 2024, son montant s’élève à 3 864 €, ce qui représente un soutien significatif. Son versement en deux phases (ou en une seule en cas d’accouchement prématuré) nécessite une attention particulière aux démarches administratives post-naissance pour en bénéficier pleinement.

B- Indemnité journalière forfaitaire

L’indemnité journalière forfaitaire est conçue pour compenser chaque jour de cessation d’activité. Son calcul, basé sur les revenus antérieurs, avec un plafonnement précis, souligne l’importance d’une tenue de comptes rigoureuse pour les IDEL. Les contributions sociales prélevées sur ces indemnités rappellent la nécessité d’une gestion financière avisée pendant cette période.

III- Comment percevoir la prime à la naissance ?

Le remboursement intégral des frais médicaux liés à la grossesse et à l’accouchement aligne les IDEL sur les droits des salariées, assurant une prise en charge complète de ces dépenses essentielles.

La prime à la naissance, ajustée aux ressources, constitue une aide bienvenue pour préparer l’arrivée de l’enfant. Cette aide ponctuelle, spécifiquement conçue pour alléger les premières dépenses liées à la maternité, incarne l’engagement de l’État à soutenir les familles à ce moment clé.

IV- Quelle est la durée du congé maternité pour les infirmières libérales ?

Les infirmières libérales bénéficient désormais des mêmes droits que les salariées en ce qui concerne la durée du congé maternité. Pour être éligibles aux indemnités, elles doivent cesser leur activité :

  • Pour une durée minimale de 8 semaines;
  • En commençant au moins 14 jours avant la date présumée de l’accouchement.

La période de congé peut s’étendre jusqu’à 112 jours pour la naissance d’un enfant, et peut aller jusqu’à 182 jours en cas de troisième enfant ou plus.

En outre, les infirmières libérales ont également droit à un congé spécifique en cas de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement.

Dans la pratique, l’organisation du congé varie grandement parmi les infirmières libérales. Certaines choisissent de ne s’arrêter que deux semaines avant la naissance, poursuivant leurs visites à domicile presque sans changement. D’autres, en revanche, optent pour un arrêt plus précoce, parfois dès le troisième ou quatrième mois de grossesse, et peuvent se voir prescrire un arrêt maladie avant le début officiel de leur congé maternité.

Les droits au congé maternité sont identiques pour toutes les infirmières libérales, qu’elles soient titulaires, collaboratrices ou remplaçantes. L’élément déterminant est d’avoir contribué aux cotisations pendant au moins 10 mois, y compris en tant que remplaçante.

Bien que l’organisation du congé puisse varier pour une remplaçante, les droits auxquels elle peut prétendre restent inchangés.

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Micro plastique-risque-cardiovasculaire

Un risque de maladies cardiovasculaires | Thierry Payet

A l’heure où la pollution plastique devient de plus en plus préoccupante pour la santé de notre planète, qu’en est-il de son impact sur la santé humaine ? Une équipe de scientifiques italiens a mené une étude démontrant que la présence de micro et nanoplastiques dans les plaques d’athérome artérielles était associée à un risque cardiovasculaire accru. On fait le point.

Micro plastique-risque-cardiovasculaire

Plastiques et pollution environnementale

Le plastique et tous ses dérivés (polyéthylène, polypropylène, polystyrène, polychlorure de vinyle) sont omniprésents dans nos sociétés modernes et leur production ne cesse d’augmenter. On les retrouve ainsi dans les emballages alimentaires, dans les fibres des vêtements, dans les jouets etc. Ils représentent pourtant un ennemi redoutable pour la préservation de notre planète. Contribuant largement au phénomène de pollution, ce sont chaque année 8 millions de tonnes de plastiques qui terminent dans l’océan.

Par ailleurs, au cours de leur transport, les plastiques se désagrègent en microplastiques (particules de moins de 5 millimètres) et en nanoplastiques (particules de moins de 1 000 nanomètres). Ces petites particules se retrouvent alors dans les sols, dans l’air, dans l’eau et sont capables de pénétrer dans les organismes humains et animaux par ingestion, inhalation ou contact cutané. Elles interagissent ensuite de façon toxique avec ces organismes. Leur présence a d’ailleurs été décelée dans des tissus du corps humain tels que le placenta, les poumons, le foie, mais aussi dans le sang, les urines et également le lait maternel. Or, le polyéthylène est connu pour être un perturbateur endocrinien. Quant au polychlorure de vinyle, il est connu pour être cancérogène de classe I pour deux formes de cancers du foie.

Selon des études précliniques récemment menées, les micro et nanoparticules de plastique constitueraient un nouveau facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Des études in vitro ont en effet démontré les effets toxiques de ces particules de plastique qui favorisent par exemple le stress oxydatif et l’inflammation. Des études sur animaux ont quant à elles suggéré des effets néfastes sur le système cardiovasculaire comme une altération du rythme cardiaque et de la fonction cardiaque ou une fibrose myocardique.

Mais jusqu’à présent, aucune donnée clinique n’était disponible quant au lien éventuel entre micro/nanoparticules de plastique et le développement de maladies cardiovasculaires.

Micro et nanoplastiques dans les artères : quel impact sur la santé ?

Forts de ce constat, des scientifiques italiens ont mis en place une étude prospective observationnelle. L’objectif affiché ?  Vérifier si la présence de micro et nanoplastiques dans l’athérome de patients devant subir une intervention est associée ou non à un risque cardiovasculaire accru par rapport à des patients ayant un athérome exempt de ces particules de plastique.

Pour mener à bien leurs travaux, les chercheurs ont ainsi analysé l’athérome carotidien de 257 personnes, âgées de 18 à 75 ans, sur une période de 34 mois. Et ce sont 11 types de micro et nanoplastiques qui ont été recherchés par spectrométrie de masse et microscopie électronique.

En fin de suivi, les chercheurs ont pu faire les constats suivants :

  • Présence de polyéthylène dans l’athérome carotidien de 58,4 % des patients.
  • Présence de polychlorure de vinyle dans l’athérome carotidien de 12,1 % des patients.
  • Survenue d’un événement cardiovasculaire (de type infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux non létaux ou décès toutes causes) chez 20 % des patients présentant un athérome avec micro et nanoplastiques contre 7,5 % des patients présentant un athérome sans micro et nanoplastiques.
  • Quantités accrues de marqueurs inflammatoires chez les patients présentant un athérome avec microplastiques.

Un risque accru de maladies cardiovasculaires

Publiés dans le Journal de médecine de la Nouvelle-Angleterreces résultats démontrent pour la première fois l’impact des micro et nanoplastiques sur la santé humaine. Ces micro et nanoparticules étrangères contribueraient ainsi au déclenchement d’une inflammation.  Cette inflammation augmenterait elle-même le risque de rupture d’une plaque d’athérome, susceptible d’obstruer les vaisseaux sanguins. La présence de micro et nanoplastiques dans les plaques d’athérome carotidiennes serait ainsi associée à une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires et de la mortalité.

Les auteurs de cette étude conviennent néanmoins que ces travaux comportent des limites comme le risque de contamination plastique en laboratoire ou le panel non représentatif de la population générale. De plus amples recherches seront donc à mener pour faire toute la lumière sur ce sujet.

Déborah L., Dr en Pharmacie

Sources

– Les micro et nanoplastiques dans les plaques d’athérome sont associés à un risque cardiovasculaire augmenté. www.lequotidiendumedecin.fr. Consulté le 12 mars 2024.
– Microplastiques et nanomatériaux. www.anses.fr. Consulté le 12 mars 2024.
examen dentaire femme enceinte

Examen bucco-dentaire de maternité : prise en charge | Thierry Payet

La grossesse est une période de grands bouleversements y compris pour l’équilibre bucco-dentaire. La santé bucco-dentaire de la femme enceinte doit donc faire l’objet d’une surveillance rapprochée. Pour cela, l’Assurance Maladie propose à chaque femme enceinte et dès le 4e mois de grossesse, un examen bucco-dentaire de maternité entièrement pris en charge. En 2024, la gratuité de cet examen est désormais prolongée jusqu’au 6e mois après l’accouchement. On fait le point.

examen dentaire femme enceinte

Grossesse et modifications de l’équilibre bucco-dentaire

La grossesse est une période de grands bouleversements physiologiques et hormonaux y compris pour l’équilibre bucco-dentaire de la femme enceinte :

  • Modification salivaire : avec une fabrication excessive de salive et un pH acide.
  • Modifications hormonales : pouvant provoquer une inflammation des gencives.
  • Modification du système digestif : avec survenue de vomissements, de nausées et de reflux gastro-œsophagiens.
  • Modification des habitudes alimentaires avec une appétence particulière pour les aliments sucrés et acides ainsi qu’une tendance au grignotage.
  • Adaptation du système cardiovasculaire avec des saignements accrus.
  • Congestion des muqueuses nasales provoquant une respiration par la bouche.
  • Baisse de l’immunité avec augmentation du risque d’infections.

Du fait de ces modifications liées à la grossesse fragilisant les gencives et les dentsla femme enceinte est ainsi davantage exposée que la population générale aux pathologies bucco-dentaires comme l’érosion dentaire, les caries ou les maladies parodontales (gingivite gravidique, parodontite). Par ailleurs, des complications obstétricales peuvent également survenir.

À savoir ! Pendant la grossesse, la prévention des pathologies bucco-dentaires s’appuie sur des règles hygiéno-diététiques essentielles : une bonne hygiène bucco-dentaire (au minimum 2 brossages quotidiens), une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, l’absence de consommation de substances à risque comme le tabac ou l’alcool. En cas de nausées matinales ou de vomissements fréquents, il conviendra rincer la bouche immédiatement à l’eau et de se brosser les dents à distance des vomissements.

Une surveillance bucco-dentaire essentielle pendant la grossesse

D’où l’importance d’une surveillance bucco-dentaire rapprochée tout au long de la grossesse. Pour cela, l’Assurance Maladie propose à chaque femme enceinte dès le 4e mois de grossesse, un examen bucco-dentaire de maternité entièrement pris en charge.

Cet examen de prévention bucco-dentaire de maternité est réalisé par un chirurgien-dentiste. Au cours de cet examen, le praticien fait le point sur la santé bucco-dentaire de la femme enceinte, dépiste les éventuelles pathologies bucco-dentaires, prévient les éventuelles complications de grossesse de la patiente et lui rappelle ou enseigne les techniques d’hygiène bucco-dentaire de base.

À savoir ! Pendant la période de grossesse et à l’exclusion des situations d’urgence, le moment à privilégier pour effectuer des soins bucco-dentaires est défini comme étant le 2e trimestre de grossesse, puis la première moitié du 3e trimestre de grossesse. Par principe, la femme enceinte devra donc éviter de faire des soins dentaires au cours du 1est trimestre et pendant la période précédant l’accouchement.

Au cours de cette consultation, la santé bucco-dentaire de l’enfant à naître peut également être abordée, de même que les bons gestes à adopter à l’apparition des premières dents.

Une prise en charge prolongée jusqu’au 6e mois après l’accouchement

En pratique, le jour de la consultation avec son dentiste, la femme enceinte devra présenter sa carte Vitale à jour ainsi que le bon de prise en charge envoyé par sa caisse d’Assurance Maladie.

Jusqu’à présent, l’examen de prévention bucco-dentaire de maternité était pris en charge par l’Assurance Maladie depuis le 4e mois de grossesse jusqu’au douzième jour après l’accouchement. En 2024, la gratuité de cet examen est désormais prolongée jusqu’au 6e mois suivant l’accouchement. Une raison supplémentaire de ne pas passer à côté de cet examen essentiel !

Déborah L., Dr en Pharmacie

Sources

– Maternité : l’examen bucco-dentaire désormais pris en charge jusqu’au 6e mois après l’accouchement. www.ameli.fr. Consulté le 3 mars 2024.
– La santé bucco-dentaire de la femme enceinte. www.urps-chirurgiensdentistes-na.fr. Consulté le 3 mars 2024.
Ein Mann führt unter Einbeziehung einer Armbewegung eine Yoga-Übung in einem Wohnzimmer durch.

Des mouvements de bras pour plus d’énergie • Blogue santé • 14 mars 2024 | Thierry Payet

2 février 2024

22h47

Dans notre dernier article de blog, découvrez des exercices d’équilibre simples mais efficaces, spécialement conçus pour la vie quotidienne au bureau. Découvrez comment vous pouvez prévenir les problèmes de dos, stimuler votre métabolisme et améliorer votre concentration grâce à de courtes pauses sportives, sans avoir à quitter votre lieu de travail. Ces conseils pratiques vous aideront à rester actif et en bonne santé malgré un travail sédentaire.

Comment les sages-femmes interviennent-elles lors du Baby Blues?

Comment les sages-femmes interviennent-elles lors du Baby Blues? | Thierry Payet

Mise à jour: 11 mars 2024

Le parcours vers la maternité est une aventure riche en émotions : dégoût,  tristesse, baisse de moral, pleurs, angoisses, dépression mais il peut aussi être accompagné d’une période de défis et de bouleversements émotionnelsqu’on appelle le « baby blues ».

Dans ce contexte complexe, les sages-femmes émergent comme des figures essentielles. Elles offrent ainsi un soutien inestimable pour les nouvelles mamans confrontées à ces défis postnataux.

I- Qu’est-ce que le Baby Blues ?

Le baby blues est un phénomène fréquent et normal qui survient chez de nombreuses femmes après l’accouchement. Caractérisé par des sautes d’humeur, de l’anxiété, de la tristesse et des pleurs.

Il survient quelques jours après la naissance, entre le deuxième et le cinquième jour, avec un pic au troisième jour. Il disparaît totalement en deux semaines. Ce n’est pas une pathologie en soi, mais plutôt une réponse émotionnelle aux changements hormonaux, physiques et psychologiques associés à l’accouchement et à la maternité.


II- Qu’est ce que la dépression post natale ?

La dépression postnatale se manifeste généralement dans l’année suivant la naissance d’un ou plusieurs enfants. Une période plus à risque se situe entre le deuxième et le sixième mois. Elle peut se manifester chez une jeune femme qui était psychologiquement bien. Elle peut également être la conséquence d’un baby blues persistant ou aggraver, ou survenir chez une femme ayant déjà présenté un épisode dépressif pendant la grossesse.

Une prise en charge précoce permet d’éviter des conséquences parfois importantes pour la santé de la mère. Cela concerne également celle de l’enfant, notamment au niveau de son développement affectif et émotionnel. En effet, il existe de réels risques d’apparition de troubles psychopathologiques, lorsque le lien mère-enfant ne se fait pas.
Il est crucial d’aborder ouvertement cette question avec son entourage et de solliciter l’aide d’un professionnel de santé. La mère peut se tourner vers sa sage-femme, son médecin généraliste ou encore contacter la Protection Maternelle et Infantile (PMI).

Bon à savoir Selon les résultats de l’enquête nationale périnatale menée en 2021, la dépression post-partum touche 16,7 % des femmes deux mois après leur accouchement.


III- Baby blues Vs dépression post natale

Caractéristiques Baby blues Dépression post-partum
Prévalence Fréquent, touchant jusqu’à 80% des femmes Moins fréquente, affecte environ 10-15% des femmes
Moment d’apparition Quelques jours à deux semaines après l’accouchement Peut se développer dans les premières semaines à un an après l’accouchement
Symptômes principaux Sautes d’humeur, larmoiement, anxiété, fatigue, troubles du sommeil Sentiments persistants de tristesse, désespoir, culpabilité, perte d’intérêt pour le bébé, troubles du sommeil et de l’appétit
Durée des symptômes Temporaires, durent généralement quelques jours à deux semaines Persistants, peuvent durer des semaines à des mois sans traitement
Relation avec le bébé Affecte généralement positivement la relation mère-enfant, les symptômes n’interfèrent pas avec les soins du bébé Peut entraîner des difficultés dans la relation mère-enfant, notamment un manque d’attachement émotionnel ou des sentiments d’indifférence envers le bébé
Besoin de prise en charge Souvent auto-limitant, ne nécessite pas de traitement médical spécifique Nécessite une prise en charge médicale, un soutien psychologique et parfois des médicaments antidépresseurs
Impact sur la famille Généralement limité et temporaire, peut être géré avec le soutien de l’entourage Peut avoir des répercussions importantes sur la dynamique familiale, la santé du bébé et le bien-être de l’ensemble de la famille

IV- Comment les sages-femmes interviennent-elles ?

V- Quel accompagnement une sage-femme propose-t-elle lors du retour à domicile ?

La période de la grossesse et l’arrivée de votre bébé entraînent de nombreux changements, accompagnés de nombreuses questions et doutes. Une fois de retour à la maison, il est naturel de ressentir le besoin d’un soutien personnalisé.

Pour faciliter votre transition vers le domicile familial, un suivi assuré par une sage-femme est disponible. Il est vivement recommandé d’entrer en contact avec elle avant même de quitter la maternité.

Lors de chaque visite de la sage-femme, n’hésitez pas à partager vos défis logistiques ainsi que vos émotionstelles que la fatigue ou le sentiment de débordement face aux responsabilités quotidiennes.

Pour répondre à ce besoin, vous avez la possibilité de bénéficier de deux séances de suivi postnatal. Ces séances sont dispensées par une sage-femme, si nécessaire.

Ces rencontres offrent une occasion précieuse d’exprimer vos difficultés. Il peut s’agir du baby blues, de la tristesse ou d’autres préoccupations. Par exemple : l’allaitement, l’alimentation, les soins à apporter à votre bébé ou les troubles urinaires

Ces deux séances peuvent être programmées entre le huitième jour suivant la naissance et la quatorzième  semaine après l’accouchement. Elles peuvent avoir lieu soit au cabinet de la sage-femme, soit dans le confort de votre domicile.


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Contaminants eau robinet

Comment réduire les contaminants dans l’eau du robinet ? | Thierry Payet

Nos sols sont de plus en plus pollués, il en est de même pour l’eau. L’agence régionale de santé s’occupe du contrôle de nos réseaux hydrauliques, mais il est parfois possible qu’il y ait des résidus. Des méthodes supplémentaires existent pour réduire les contaminants dans l’eau du robinet de façon naturelle.

Contaminants eau robinet

Quels sont les éléments contrôlés dans l’eau du robinet ?

Le réseau d’eau potable s’étend dans toute la France et doit être scrupuleusement contrôlé. Puisque la qualité de l’eau est une garantie de sécurité sanitairel’eau du robinet est l’un des aliments les plus contrôlés. Elle fait l’objet d’un suivi rigoureux au quotidien.

Cependant, l’eau du robinet garde des traces de certains métaux lourds et d’autres particules. Des taux sont déterminés par l’ARS (Agence régionale de santé) sous la directive européenne 98/83/CE du 3 novembre 1998 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine. Le contrôle s’effectue pour les paramètres suivants :

  • La qualité microbiologiquela recherche d’éventuels germes pathogènes est réalisée régulièrement afin d’éviter la présence de bactéries, virus et parasites. Cela peut venir d’une défaillance du traitement dans le réseau.
  • La concentration des nitrates est due principalement à une présence naturelle. Mais elle peut être contaminée à hauteur plus élevée par l’activité humaine comme les rejets urbains ou industriels et la pollution agricole.
  • Les pesticides ou produits phytosanitaires peuvent se retrouver dans l’eau du robinet. Leur présence est accentuée par ruissellement de l’eau et l’infiltration des produits néfastes dans le sol.
  • La radioactivité présente dans l’eau du robinet dépend de la situation géologique des terrains qu’elle traverse. Les régions granitiques peuvent présenter une radioactivité naturellement plus élevée. Le contrôle s’évalue en fonction du taux de radionucléides naturels et artificiels.
  • Le plomb doit respecter un taux de 25 microgrammes par litre pour la consommation humaine.
  • Les substances émergentes sont également contrôlées. Elles correspondent aux nouveaux polluantsdont les résidus de médicaments : hormones, antidépresseurs, bêtabloquants…

Quelles solutions naturelles pour filtrer l’eau du robinet ?

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié un rapport en avril dernier. Il dévoile une importante contamination de pesticides dans l’eau du robinet sur le territoire. Il est possible de vérifier la qualité de l’eau potable selon sa région géographique. Cependant, en cas de doute, il existe des solutions naturelles pour filtrer l’eau du robinet et limiter les risques d’exposition.

Dotée d’un système de filtration avancé, elle permet de retenir des métaux comme le plomb ou le cuivre ainsi que certains pesticides et le chlore. Elle élimine également les mauvaises odeurs ou le goût prononcé de chlore résultant du traitement des eaux. Par ailleurs, elle garantit une eau fraîche et pure.

C’est une technique de filtration qui vient d’Asie. Elles permettent d’assainir l’eau en limitant le chlore, les nitrates et le calcaire. Elles apportent aussi une légère protection antibactérienne et sont antioxydantes. Le goût de l’eau devient neutre. Les perles ont une durée de vie de 10 ans.

Le Binchotan est un charbon végétal traditionnellement employé au Japon. Placé dans une carafe, il filtre efficacement les résidus de chlore et de pesticides. Il favorise la minéralisation de l’eau en libérant des éléments minéraux comme le magnésium, le fer, le potassium et le calcium présents naturellement dans l’eau. Il offre ainsi une source d’eau plus saine et enrichie.

À savoir ! Vous pouvez vous renseigner sur la qualité de l’eau dans votre lieu de résidence sur le site officiel du Ministère des Solidarités et de la santé.

Installer un filtre à eau sur son robinet

Il existe 3 types de filtres qui s’adaptent à votre installation sous l’évier ou sur le robinet directement.

  • Le système installé directement sur robinet possède une durée d’utilisation de 3 mois avant de changer le filtre.
  • Le filtre sous le robinet traite l’eau avant qu’elle arrive dans le système. Cette option permet d’adapter le filtre en fonction de votre zone géographique, selon les contaminants les plus présents. Cette solution sur mesure vous permet aussi de faire un contrôle régulier de l’eau.
  • Pour finir, l’osmoseur est la méthode la plus efficace, car elle retient une plus grande quantité d’éléments indésirables. Les filtres ne changent qu’une fois par an. Il est semblable à une petite station d’épuration à domicile.

Sources

– Qualité de l’eau potable. sante.gouv.fr. Consulté le 23 janvier 2024.
– Eau du robinet. sante.gouv.fr. Consulté le 23 janvier 2024.
Kinésithérapie et l’activité physique adaptée dans les EHPAD

comprendre, prévenir et soutenir les professionnels à risque | Thierry Payet

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Nombre de professionnels de santé sont régulièrement confrontés à des situations complexes. Riches en émotions, ces situations peuvent être à l’origine de cicatrices invisibles. Dans ce contexte, le traumatisme vicariant ou la fatigue compassionnelle émerge donc comme une réalité souvent méconnue mais profondément impactante.

Qu’entend-on par traumatisme vicariant ou fatigue compassionnelle ? Quels sont les signaux d’alerte ? Quels sont les symptômes physiques et psychiques qui peuvent en découler ? Comment prévenir ce traumatisme ?

Medicalib vous en dit plus à ce sujet.

I- Traumatisme vicariant ou fatigue compassionnelle : de quoi parle-t-on?

Le traumatisme vicariant est un traumatisme indirect, un « traumatisme par procuration » subit par des professionnels exposés quotidiennement à des situations émotionnellement chargées. Il est une conséquence de l’écoute et de l’empathie nécessaire au travail de la relation d’aide. Il se distingue du traumatisme direct par le fait qu’il n’est pas vécu directement, mais découle d’une réaction empathique et émotionnelle profonde du professionnel face au traumatisme vécu par un tiers.


II- Traumatisme vicariant : professions à risque

Les professions les plus exposées au traumatisme vicariant sont des professions confrontées à la souffrance humaine. On retrouve donc ce phénomène dans des secteurs comme la santé (premiers secours, aidants et soignants, …) ou dans les services sociaux.

Soignants, travailleurs sociaux, personnes participant à des interventions d’urgence… : tous ces métiers impliquent un contact direct avec des situations traumatisantes, faisant des professionnels des témoins empathiques des expériences difficiles vécues par autrui.

Reconnaître ces facteurs de risque spécifiques à chaque profession est crucial pour anticiper et prévenir les effets du traumatisme vicariant.


III- Traumatisme vicariant : symptômes

Les professionnels exposés au traumatisme vicariant sont susceptibles de développer des symptômes physiques, émotionnels et comportementaux qui peuvent avoir un impact sur leur bien-être, leur quotidien et leur activité professionnelle.


jeV- Fatigue compassionnelle : les 4 phases1

UN – Phase du zèle

« Le soignant ou le professionnel des soins est engagé et totalement investi ; il travaille de longues heures et se porte volontaire pour donner son soutien. »

B- Phase d’irritabilité

« Le soignant ou le professionnel des soins devient moins consciencieux ou évite le contact avec la personne malade. Il peut sembler distrait, préoccupé ou distant. »

C- Phase de retrait

« Le soignant ou le professionnel des soins ressent un manque d’enthousiasme ; il « s’endurcit » et peut se plaindre de stress ou de fatigue. Le soignant et la personne atteinte semblent désormais évoluer en parallèle. »

D – Phase « zombi »

« Le désespoir se transforme en rage et la personne perçoit les autres comme des « incompétents ». Elle manifeste du dédain envers la personne atteinte et les proches. La personne devient distante et impatiente. Elle ne prend plus plaisir aux activités qu’elle appréciait auparavant.


V- Comment préserver la santé mentale des professionnels ?

UN – Sensibiliser les professionnels

Préserver la santé mentale des professionnels pouvant être confrontés à une fatigue compassionnelle passe notamment par des actions de sensibilisation. Il est important d’informer les soignants de ce type de tourment qui nécessite d’être rapidement pris en charge.

Les institutions et les employeurs doivent intégrer des programmes éducatifs sur les risques associés à ces professions afin d’armer les professionnels contre les impacts émotionnels de leur travail. Des ateliers de sensibilisation et des sessions de formation peuvent aider les professionnels à reconnaître et à comprendre les signes du traumatisme vicariant ou de la fatigue compassionnelle.

B- Accompagner les professionnels dans la gestion de leur stress

Et environnement de travail propicedisposant d’espaces de détente contribue à prévenir le traumatisme vicariant. Par ailleurs, proposer une pratique de gestion du stress comme la méditation ou le yoga peut aider les professionnels exposés à des situations traumatiques. Par ailleurs,

C- Proposer un soutien psychologique

Il apparaît important que les professionnels puissent avoir accès à des psychologues, des conseillers ou des thérapeutes spécialisés dans le traumatisme vicariant.

D – Promouvoir un équilibre de vie

Il est fondamental que les professionnels parviennent à trouver un juste équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Les professionnels doivent pouvoir se reposer et se ressourcer pour être à même d’affronter les situations complexes auquel leur activité professionnelle les soumet.

Certaines mesures simples peuvent permettre de soulager la fatigue qui s’installe, comme par exemple :

  • se changer les idées en pratiquant des activités ludiques ou sportives permettant de se détacher des situations complexes vécues dans le cadre professionnel
  • se reposer et prendre soin de soi
  • passer du temps avec ses amis et sa famille
  • veiller à avoir une alimentation équilibrée et une bonne hygiène de vie, …

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

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