cerveau des adolescents

Cerveau des adolescents et pandémie de Covid-19 | Thierry Payet

Plusieurs études ont déjà exploré les effets de la Covid-19 sur le cerveau. Qu’en est-il pour le cerveau des adolescents ? Selon une récente étude, publiée dans la revue scientifique Biological Psychiatry, le cerveau des adolescents pourrait subir un vieillissement prématuré en lien avec la pandémie de la Covid-19. Explications.

cerveau des adolescents

Pandémie de Covid-19 et cerveau des adolescents

La pandémie de la Covid-19 est à l’origine d’un stress majeur et brutal chez les jeunes, associé à des troubles de la santé mentale et du neurodéveloppement. Les données épidémiologiques ont confirmé cet impact de l’infection par le SARS-Cov2 et des conséquences sanitaires associées. Dans une récente étude, des chercheurs se sont interrogés sur les différences possibles entre le cerveau d’adolescents avant et après l’épidémie.

La question est fondamentale, car l’adolescence est une étape majeure dans le neurodéveloppementavec une évolution de l’architecture cérébrale, un développement plus rapide du système limbique par rapport au cortex préfrontal. En dehors de tout contexte particulier, les changements cérébraux de l’adolescence expliquent en partie les comportements à risques de cette classe d’âge. La pandémie de la Covid-19 a-t-elle pu modifier ce neurodéveloppement du cerveau de l’adolescent ?

Une évolution cérébrale accélérée par la Covid-19

Pour répondre à cette question, les chercheurs ont comparé les résultats d’imagerie cérébrale (IRM cérébrale fonctionnelle) de deux groupes d’adolescents :

  • 81 adolescents, âgés de moins de 20 ans entre novembre 2016 et 2019, c’est-à-dire avant l’arrivée de la pandémie de la Covid-19 ;
  • 82 adolescents, âgés de moins de 20 ans entre octobre 2020 et mars 2022, c’est-à-dire après le premier confinement et tout au long de la pandémie de la Covid-19.

L’analyse des données d’imagerie révèle des différences notables entre les deux groupes d’adolescents. Par rapport aux adolescents avant la pandémie, les adolescents ayant vécu la pandémie montraient un cortex préfrontal plus mince, une croissance de l’hippocampe et de l’amygdale plus importante. Comme chez tout adolescent, le système limbique se développe donc plus vite que le cortex préfrontal, mais la pandémie semble avoir eu pour effet d’accroître ce phénomène.

Un retour à la normale grâce à la plasticité cérébrale ?

L’accélération de l’évolution de l’architecture cérébrale pourrait être à l’origine d’un vieillissement prématuré du cerveau des adolescents ayant vécu l’épidémie de la Covid-19. D’après les données recueillies par les chercheurs, le vieillissement du cerveau des adolescents pourrait être de trois ans. Les conséquences de la pandémie de la Covid-19, et en particulier l’impact du confinement strict de 2020, apparaissent donc majeures sur le cerveau des adolescents.

Les données collectées par les chercheurs se traduisent par des signes cliniques chez les adolescents concernés, qui évoquent des troubles de l’anxiété et des problèmes d’intériorisation. Parallèlement, certains adolescents ont vu leurs performances s’améliorer, avec des scores supérieurs dans les tests d’intelligence. Si la pandémie a pu impacter significativement le développement cérébral de l’adolescent, en accélérant un phénomène naturel, la question se pose maintenant de l’effet à long terme, à distance des mesures sanitaires. La plasticité cérébrale pourrait selon les chercheurs permettre un retour à la normale, à distance de la pandémie.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Effets de la pandémie de COVID-19 sur la santé mentale et la maturation cérébrale chez les adolescents : implications pour l’analyse des données longitudinales. bpsgos.org. Consulté le 5 décembre 2022.
Ostéopathe en urgence 7/7 sur Paris

Ostéopathe en urgence 7/7 sur Paris | Thierry Payet

Votre ostéopathe à Paris vous reçoit en urgence 7/7 au sein du Cabinet Paramédical Université. Une équipe d’ostéopathes l’accompagnent pour assurer une permanence le soir et le week-end au sein de son cabinet à Paris 7.

Rdv avec l’ostéopathe en urgence 7/7

Votre ostéopathe vous reçoit à son cabinet Paris 7 en urgence (dos bloqué, torticolis, crise d’endométriose, lumbago, douleur abdominale…) en s’efforçant de vous donner un rdv le plus rapidement possible, dans la journée.

Après une anamnèse complète, elle effectue une série de tests pour comprendre l’origine de votre douleur. Ensuite, par des manipulations douces et précises, elle relâche les tissus afin d’estomper ou de neutraliser vos douleurs.

L’ostéopathe à Paris met un point d’honneur à assurer un suivi. Elle se rend disponible les jours suivants la consultation afin de faire un point sur votre traitement et répondre à vos éventuelles questions.

Rdv avec l’ostéopathe à domicile

En cas d’incapacité à vous déplacer, il est possible d’obtenir une consultation d’ostéopathie à domicile dans tout le 7e arrondissement.

Dans ce cas, l’ostéopathe est équipé d’une table de soin et du matériel nécessaire.
La séance de l’ostéopathe est identique à une séance en cabinet. L’ostéopathe prend le temps de comprendre votre douleur, et de vous soulager à l’aide d’un large panel de techniques.

Comment contacter l’ostéopathe ?

En cas d’absence de créneaux disponibles sur Doctolib vous pouvez contacter l’ostéopathe directement par téléphone, ou par SMS au 0769034141. Elle est également réactive par mail mathildelocqueville.osteo@gmail.com.

Courges amères

Courges amères et risques d’intoxications | Thierry Payet

Les cucurbitacées, la grande famille des courges, ne rassemblent pas moins de 800 espèces. Si de la plupart sont comestibles, les courges amères sont toxiques et sont responsables chaque année d’intoxications parfois graves. Santé Sur le Net vous donne quelques conseils pour consommer les courges en toute sécurité.

Courges amères

Courges comestibles ou courges amères ?

L’automne est marqué par la saison des courges, qui regroupent de nombreuses espèces comestibles : les citrouilles, les potirons, les potimarrons, les courges, les pâtissons, …. Mais attention, toutes les courges ne sont pas comestibles. Certaines sont toxiques et peuvent provoquer des intoxications graves, ce sont les courges amères.

Le caractère toxique des courges amères repose sur la présence dans ces courges de cucurbitacines, des substances irritantes et amères, naturellement sécrétées par les courges pour éloigner les insectes. L’ingestion de ces courges, qu’elles soient crues ou cuites, peut provoquer :

  • Des douleurs digestives ;
  • Des nausées et des vomissements ;
  • Une diarrhée parfois sanglante ;
  • Une déshydratation sévère.

Face à de tels symptômes, certaines personnes intoxiquées doivent être hospitalisées.

Un risque au rayon fruits et légumes, mais aussi au potager

L’exemple le plus caractéristique des courges amères sont les coloquintes, qui sont toutes toxiques, mais sont utilisées à des fins ornementales tous les automnes. Elles se retrouvent donc parfois dans les rayons fruits et légumes, mais uniquement pour des usages décoratifs. Il est donc important de ne pas les confondre avec des courges comestibles. Il faut donc bien lire les étiquettes et retenir que toutes les coloquintes sont toxiques.

Mais le risque d’intoxication existe également au potager. Les courges peuvent en effet naturellement s’hybrider, entre des courges alimentaires et des courges amères. Le résultat de ces hybridations aboutit à des courges impropres à la consommation. Pour cette raison, il est conseillé de ne pas conserver de graines de courge d’une année sur l’autre pour les semer l’année suivante. Il est préférable d’utiliser de nouvelles graines de courges comestibles.

Cinq conseils pour consommer les courges en toute sécurité

Le danger est d’autant plus grand dans les potagers familiaux que les courges comestibles peuvent s’hybrider avec des courges des potagers voisins et que les courges obtenues ressemblent à s’y méprendre à des courges comestibles. Mais leur goût est amer et elles sont toxiques.

Pour éviter le risque d’intoxication en consommant des courges, voici quelques conseils à respecter :

  • Bien lire les étiquettes sur les courges des rayons fruits et légumes ou demander conseil aux vendeurs;
  • En cas de doute, goûter un petit morceau de courge crue:
    • Si le goût est amer, la courge est impropre à la consommation ;
    • Si le goût est neutre ou légèrement sucré, la courge est comestible ;
  • Ne pas consommer de courges sauvages;
  • Ne pas conserver les graines de courge d’une année sur l’autre ;
  • Semer à chaque fois de nouvelles graines de courge.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Cette année encore, attention aux courges amères ! anses.fr. Consulté le 28 novembre 2022.
Tumeur cérébrale ou cancer du cerveau

Tumeur cérébrale ou cancer du cerveau | Thierry Payet

Deuxième cancer le plus fréquent chez l’enfant, les tumeurs cérébrales touchent plus généralement les personnes de plus de 50 ans. Le cancer du cerveau reste assez rare.

Quels sont les différents types de tumeurs cérébrales ? Comment les diagnostique-t-on ? Quels sont les traitements possibles ?

Médicalib vous en dit plus à ce sujet.

Cet article, destiné au grand public, s’appuie sur les données scientifiques disponibles sur le sujet traité, à sa date de mise à jour.
Il n’a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin.


I – Tumeurs cérébrales : de quoi parle-t-on ?

UN- Définition

Une tumeur cérébrale est un amas issu d’une prolifération anormale de cellules au niveau du cerveau, qui se développe à l’intérieur du crâne. Cette tumeur peut se développer dans n’importe quelle zone du cerveau : hémisphères, cervelet, tronc cérébral, hypophyse… .

Elle peut se révéler bénigne (non cancéreuse) ou CALOMNIER (cancéreuse).

Deux types de tumeurs cérébrales se distinguent :

  • Les tumeurs dites “essentielles ou primitives” issues de cellules intracrâniennes ou voisines du cerveau. Ces tumeurs peuvent être bénignes ou malignes.
  • Les tumeurs dites « secondaires » ou métastases. Ces dernières sont toujours malignes.


B- Classification des tumeurs cérébrales [1]

LES TUMEURS PRIMITIVES

Les tumeurs primitives sont des tumeurs qui prennent naissance dans le cerveau. Parmi elles on recense notamment :

LES GLIOMES *65 % des tumeurs cérébrales primitives.
*Fréquentes chez l’enfant et l’adolescent.
*On distingue les gliomes de bas grade (bénins) des gliomes malins
LES MÉDULLOBLASTOMES *Tumeurs au niveau du cervelet.
*Fréquentes chez les enfants et les jeunes adultes
LES MÉNINGIOMES *Tumeurs cérébrales habituellement bénignes.
*Seule tumeur cérébrale plus fréquente chez les femmes.
*Surviennent habituellement entre 40 et 60 ans
LES NEURINOMES DE L’ACOUSTIQUE *Tumeurs bénignes (non cancéreuses) qui apparaissent au niveau du nerf vestibulaire.

LES TUMEURS SECONDAIRES

Les tumeurs secondaires ou métastatiques sont malignes. Elles sont issues d’autres parties du corps où un cancer s’est développé (ex : cancer du sein, du poumon, du côlon..). Elles résultent d’une migration des cellules cancéreuses vers le cerveau.

Bon à savoir Les tumeurs bénignes et donc non cancéreuses, ne se propagent pas à d’autres parties du cerveau ni à d’autres organes.

II- Tumeurs cérébrales : facteurs de risque

SEXE Légèrement plus fréquentes chez les hommes que chez les femmes
ÂGE Les tumeurs cérébrales peuvent se développer à tout âge. Cependant, le risque de développer un cancer du cerveau augmente avec l’âge.
ANTÉCÉDENTS FAMILIAUX “Il existe une prédisposition génétique qui augmente très légèrement le risque de développer ce type de cancer au sein de la famille d’un patient.” [2]
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX Exposition à des rayonnements ionisants (ex : radiothérapie, exposition du fœtus : examen radiologique effectué au cours de la grossesse).
AUTRES FACTEURS ENCORE A L’ETUDE *Exposition à des produits chimiques (pesticides…)
*Exposition aux ondes (téléphones, micro-ondes….)

III- Tumeurs cérébrales : symptômes

Les symptômes d’une tumeur cérébrale varient en fonction du type de tumeur, de sa localisation et de son degré d’agressivité.

Parmi les principaux symptômes, on recense :

  • des maux de tête intenses et fréquents
  • des nausées et vomissements persistants plusieurs jours
  • et déficit moteur : perte de force, troubles de la sensibilité, troubles de la coordination, déséquilibre lors de la marche, paralysie
  • des crises d’épilepsie
  • et nystagmus (mouvement rapide des yeux dans une direction, puis un lent retour à la position initiale)
  • des troubles cognitifs : troubles de la mémoire, confusion, …
  • des acouphènes
  • une douleur au niveau de l’oreille (dans le cas d’un neurinome de l’acoustique)
  • une perte auditive
Bon à savoir En présence de maux de tête intenses et persistants, ainsi que de nausées et de troubles de la vision, n’hésitez pas à consulter votre médecin. Lui seul sera à même de poser un diagnostic. En effet, une vigilance s’impose car certains symptômes des symptômes cités ci-dessus se retrouvent dans d’autres pathologies.


IV- Tumeurs cérébrales : diagnostic

INTERROGATOIRE ET EXAMEN CLINIQUE Mise en avant de certains éléments comme :
*crise convulsive
*présence de symptômes caractéristiques (cf listes des symptômes)
Évaluation des symptômes, de leur durée, de leur apparition…
IMAGERIE *MII : examen de référence qui permet l’observation des lésions
L’IRM est un outil indispensable tant pour le diagnostic que pour le suivi de l’efficacité du traitement.

*TOMODENSITOMÉTRIE (TDM) : scanner avec injection d’un produit de contraste

PONCTION LOMBAIRE Prélèvement de liquide céphalo-rachidien en vue d’un examen au microscope.
BIOPSIE Prélèvement d’un échantillon de tissu pour un examen au microscope
Permet d’identifier le type et de déterminer si la tumeur est maligne ou non
TESTS AUDITIFS Notamment préconisé dans le cadre du diagnostic des neurinomes de l’acoustique
*Audiogramme
*Tympanométrie …


V – Tumeurs cérébrales : traitement

Les traitements vont varier en fonction du type de tumeur et de sa localisation.

Parmi les différents traitements possibles, on recense :


CHIRURGIE Ablation de la tumeur quand le type de tumeur et sa localisation le permettent.
Première option retenue si la tumeur est accessible.
RADIOTHÉRAPIE Souvent utilisés après la chirurgie, les rayons à haute énergie vont être utilisés pour détruire ou endommager les cellules cancéreuses.
CHIMIOTHÉRAPIE Consiste à administrer des médicaments qui vont  tuer les cellules cancéreuses ou limiter leur croissance.
RADIOCHIRURGIE Technique utilisée dans le traitement de certaines tumeurs : type de radiothérapie avec émission de rayons ciblés qui vont permettre de détruire la tumeur.

Sachez que vous pouvez prendre rendez-vous en ligne avec une infirmière ou un kinésithérapeute à domicile. Pour cela, n’hésitez pas à nous contacter via notre plateforme. Nous vous mettrons en relation avec un professionnel de santé à proximité de votre domicile en moins d’une heure !


Sources :

  • [1] Présentation des tumeurs cérébrales – Le Manuel MSD – MAJ  mars 2021
  • [2] Les tumeurs cérébrales : causes, mécanismes biologiques, symptômes, diagnostic et traitements – Institut du Cerveau – ICM
  • Types de tumeursinstitut national du cancer
  • Qu’est-ce qu’un cancer du cerveau ? – Fondation pour la recherche sur le cancer
Grossesse & Ostéopathie

Grossesse et ostéopathie – Clinique d’ostéopathie East Gippsland | Thierry Payet

Grossesse & Ostéopathie

Grossesse & Ostéopathie

Récemment, deux de nos ostéopathes, le Dr Steph Rohde et le Dr Michelle Derrick, ont participé à une journée de développement professionnel en petit groupe sur le thème de l’ostéopathie et de la grossesse. Ils ont appris comment l’ostéopathie peut aider à toutes les étapes de la grossesse et ont appris quelques techniques qui peuvent être utilisées pour aider et soutenir les femmes tout au long de la grossesse.

La grossesse est un voyage extraordinaire qui montre vraiment les capacités physiques, mentales et émotionnelles du corps de la femme alors qu’elles soutiennent la croissance d’un autre petit être humain. Cela devrait être un moment où une femme rayonne et où l’amour s’épanouit. Grâce au traitement et à la gestion ostéopathiques, nous voulons soutenir ce voyage pour qu’il soit aussi sûr et confortable que possible.

Comment l’ostéopathie peut-elle aider pendant la grossesse ?

L’ostéopathie peut accompagner les femmes tout au long de leur parcours, depuis avant la conception, tout au long de chacun des différents trimestres et se poursuit jusqu’à la récupération de leur santé et de leur fonction musculo-squelettique. Il peut également aider à soutenir le corps à travers les changements biomécaniques associés à la grossesse et à la naissance via un traitement pratique, une éducation et des exercices.

Quels ostéopathes peuvent traiter la grossesse environnante ?

Les ostéopathes peuvent aider et traiter une gamme de facteurs liés au parcours de grossesse, notamment :

  • Douleurs lombaires et pelviennes
  • Préparation avant la naissance
  • Positionnement fœtal optimal
  • Équilibre pelvien
  • Problèmes posturaux, en particulier pendant la grossesse et l’alimentation
  • Maux de tête
  • Sciatique
  • Douleur au talon et au pied
  • Syndrome du canal carpien
  • Soins postnatals et rétablissement
  • Douleur au genou
  • Mastite
  • Soins du plancher pelvien
  • De plus, toute plainte musculo-squelettique générale

Avec qui travaillons-nous ?

Nous pouvons également travailler en collaboration avec :

  • GPS
  • Infirmière en santé maternelle et infantile
  • Physiothérapeutes du plancher pelvien
  • Praticiens en médecine chinoise
  • Herboristes
  • Spécialistes FIV

…et de nombreux autres professionnels de la santé pour vous aider à prendre soin de chaque aspect de votre santé tout au long de ce parcours.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la façon dont l’ostéopathie peut vous aider, parlez à l’un de nos ostéopathes en prenant rendez-vous dès aujourd’hui.

Sinon, si vous avez des questions, veuillez appeler notre sympathique équipe de réception pour obtenir de l’aide.

maladie Alzheimer et diabète

Maladie d’Alzheimer et diabète, étroitement lié ? | Thierry Payet

La maladie d’Alzheimer constitue-t-elle un type particulier de diabète ? Est-elle une nouvelle maladie métabolique ? Certains spécialistes ont établi des rapprochements entre ces deux maladies, au point d’avancer l’expression de diabète de type 3. Mais qu’en est-il réellement ? Santé Sur le Net fait le point sur la question.

maladie Alzheimer et diabète

La maladie d’Alzheimer, un diabète ?

Pourquoi établir un parallèle entre la maladie d’Alzheimer, la démence la plus fréquente, et les diabètes sucrés, maladies métaboliques, responsables d’une véritable épidémie mondiale ? Les spécialistes, qui ont avancé le concept de diabète de type 3 pour la maladie d’Alzheimerse basent sur plusieurs constatations :

  • Un excès de glucose dans le cerveau des patients ;
  • Plus le glucose est présent en quantité importante, plus la maladie d’Alzheimer est symptomatique, et donc plus la perte de mémoire est significative ;
  • Les neurones atteints chez les patients utilisent mal le glucose disponible ;
  • L’accumulation des plaques amyloïdes (un des signes caractéristiques de la maladie d’Alzheimer) contribue à l’insulinorésistance.

Autant de constatations qui peuvent servir d’arguments pour considérer la maladie d’Alzheimer comme un diabète sucré, un diabète de type 3. De plus, le diabète de type 2 constitue l’un des facteurs de risque reconnus de la maladie d’Alzheimer et ces deux pathologies présentent des facteurs de risque communs, notamment :

  • Le surpoids et l’obésité ;
  • Les maladies cardiovasculaires et les antécédents familiaux de maladies cardiovasculaires ;
  • Les troubles lipidiques.

Alzheimer et diabète, des mécanismes physiopathologiques différents !

Pourtant, malgré ces constatations, les mécanismes physiopathologiques des deux maladies apparaissent très différents. Les diabètes sucrés résultent de dysfonctionnements dans la sécrétion de l’insuline au niveau du pancréas et dans la sensibilité des tissus à l’insuline (insulinorésistance). Ces dysfonctionnements provoquent des hyperglycémies répétées, à l’origine des complications à court, moyen et long terme de la maladie. Ce sont des maladies métaboliques, avec des répercussions organiques et fonctionnelles.

La maladie d’Alzheimer résulte quant à elle de l’accumulation au niveau cérébral de protéines anormalesqui altère le bon fonctionnement du cerveau et conduit à la démence et à la perte d’autonomie si caractéristique de la maladie. La maladie d’Alzheimer est donc une maladie neurologique au premier plan, même si des aspects métaboliques surviennent dans un second temps.

Une même susceptibilité génétique ?

En se basant sur les mécanismes physiopathologiques, il semble donc délicat de comparer la maladie d’Alzheimer à une forme de diabète sucré. Pour autant, les liens entre les deux maladies ne peuvent être occultés. Le diabète de type 2 constitue en effet un facteur de risque modifiable de démence. Dans une récente étude, des chercheurs ont voulu aller plus loin sur le lien entre diabète et maladie d’Alzheimer, en évaluant le risque génétique respectif pour les deux maladies. Pour cela, ils ont réalisé des études de corrélation génétique sur les données de plusieurs dizaines de milliers de personnes, atteintes ou non de diabète de type 2 et/ou de maladie d’Alzheimer.

Les résultats obtenus révèlent l’absence de lien génétique entre les deux pathologiessuggérant que la maladie d’Alzheimer ne peut être désignée comme une nouvelle forme de diabète. Malgré le fait qu’elles touchent des populations similaires, notamment en âge, ces deux pathologies ont des mécanismes, des évolutions et des répercussions différentes. Il semble donc difficile de considérer la maladie d’Alzheimer comme un diabète de type 3.

Publié le 17 mai 2021 et mis à jour le 15 novembre 2022 par Estelle B., Docteur en Pharmacie.

Sources

– Diabète et maladie d’Alzheimer : une susceptibilité génétique partagée ? thelancet.com. Consulté le 4 novembre 2022.
journée mondiale de la ménopause

prendre soin de sa santé | Thierry Payet

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, en 2030, 1,2 milliards de femmes dans le monde seront âgées d’au moins 50 ans, un âge aux alentours duquel survient la ménopause. La ménopause est un état physiologique, qui fait partie de la vie des femmes. Mais cette étape marque un tournant dans leur vie, avec un rôle majeur sur leur santé, au cours de la seconde partie de leur vie. Le 18 octobre est la journée mondiale de la ménopause, l’occasion d’informer et de sensibiliser les femmes, leur entourage et les professionnels.

journée mondiale de la ménopause

Journée mondiale de la ménopause

Avec l’augmentation de l’espérance de vie, les femmes vivent plus longtemps après la ménopause et donc sans l’influence des hormones œstrogènes. Si la ménopause est une étape naturelle dans la vie des femmes, elle est associée à une augmentation du risque de certaines pathologiesen particulier :

Parallèlement, il n’est pas simple pour les femmes de vivre ce changement important qu’est la ménopause et un accompagnement adapté par des professionnels constitue un appui important. Chaque 18 octobre est la journée mondiale de la ménopause, organisée au niveau mondial par l’International Société de la ménopause (IMS). Une occasion d’informer et de sensibiliser les femmes sur la ménopause et les conséquences qu’elle peut avoir sur leur santé.

Qu’est-ce que la ménopause ?

La ménopause correspond à la période de la vie des femmes, en général aux alentours de la cinquantaine, où les règles disparaissent. Cet arrêt des règles est le résultat de la fin de la sécrétion d’hormones par les ovaires. En pratique, les femmes sont dites ménopausées, lorsqu’elles n’ont plus de règles depuis une année. Et cette étape de leur vie est marquée par l’apparition de symptômes souvent peu agréables :

  • Des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes ;
  • Des troubles du sommeil ;
  • Des changements d’humeur, avec une irritabilité.

Parallèlement, la fin de l’imprégnation œstrogénique est associée à une augmentation du risque de certaines pathologies. Selon les situations, un traitement hormonal de substitution peut être prescrit aux femmes, pour soulager les symptômes ressentis ou prévenir les maladies associées.

À savoir ! Certaines femmes peuvent être tentées de se tourner vers les phytoœstrogènes (substances végétales proches des œstrogènes que l’on retrouve par exemple dans le soja) pour compenser la fin de la sécrétion d’hormones ovariennes. A ce jour, ces substances ne sont pas recommandées par la Haute Autorité de Santé et sont même déconseillées chez les femmes ayant un antécédent de cancer du sein.

Si la ménopause n’est pas une maladie, il est néanmoins capital d’accompagner les femmes dans ce cap important de leur vie, à la fois sur le plan de la santé physique et mentale.

Prendre soin de sa santé après la ménopause

Avec la ménopause, une bonne hygiène de vie devient plus que jamais capitale pour les femmes, à la fois pour limiter les symptômes liés à la ménopause, mais aussi pour prévenir les maladies associées. Une bonne hygiène de vie repose sur :

  • Une alimentation saine, diversifiée et équilibrée ;
  • Une activité physique régulière et adaptée ;
  • Un stress réduit au minimum en chassant les sources de stress et en se tournant vers les techniques de relaxation ;
  • Une consommation d’alcool aussi basse que possible ;
  • Un arrêt du tabac si besoin.

Aujourd’hui, les femmes vivent plus longtemps après la ménopause et doivent donc mieux aborder cette nouvelle étape de leur vie. Avec quelques bons réflexes et un accompagnement adapté, elles peuvent continuer à prendre soin de leur santé et ainsi préserver leur qualité de vie.

Lire aussi – Un risque accru de maladie cardiaque à la ménopause – https://www.sante-sur-le-net.com/un-risque-accru-de-maladie-cardiaque-a-la-menopause/

Publié le 18 octobre 2018 par Alexana. A, Journaliste Scientifique. Mis à jour par Estelle B., Docteur en Pharmacie, le 18 octobre 2022.

Sources

– Ménopause : définition, symptômes et diagnostic. ameli.fr. Consulté le 17 octobre 2022.
Un bref tour du vairon • Blog Santé Liem •

Un bref tour du vairon • Blog Santé Liem • | Thierry Payet

À diverses occasions, à la fin d’un cours sur le concept crânien, Sutherland aimait donner une conférence intitulée « A tour of the minnow 8 ». L’idée sous-jacente était d’illustrer des idées sur et sur le cerveau vivant. J’ai adopté l’idée de Sutherland, et nous accompagnerons le vairon lors d’une visite touristique à la période où l’œil se forme. Cette description servira d’exemple de dynamique de développement fluide. En palpant en utilisant un contact des mains doux et significatif, vous pouvez essayer de suivre ces dynamiques de développement :

  • Le vairon se retrouve dans le cerveau antérieur primaire.
  • Il observe comment l’ébauche de l’œil apparaît au jour 25/26 (à un moment où le tube neural n’est pas encore fermé) sous la forme d’un petit sillon (le sillon optique) sur le cerveau antérieur.
  • Il accompagne plus avant ce développement et note comment ce sillon s’approfondit rapidement et comment, après la fermeture du tube neural, la minuscule vésicule optique apparaît comme une projection du prosencéphale primaire.
  • Le vairon observe attentivement comment la vésicule optique dans sa dynamique de croissance ultérieure atteint la limite externe du corps vers le jour 32 et la touche finalement.
  • Dès qu’elle touche l’épiderme, la vésicule optique s’aplatit et subit une indentation pour former la cupule optique. Le vairon est témoin d’une répétition de mouvements dynamiques de développement similaires à ceux menant à la formation du tube neural.
  • A ce point de contact avec la surface externe du corps, quelque chose d’autre se produit. Le vairon remarque à nouveau comment les cellules épidermiques initialement plates deviennent cylindriques et subissent une condensation et une invagination. Cette dynamique de développement est similaire à la gastrulation et à la neurulation. La vésicule optique est pressée par le futur matériau de la lentille et cède autour d’elle.
  • Le vairon accompagne le cristallin dans sa migration vers l’intérieur jusqu’à ce qu’il se détache finalement de la surface de la peau. (Le processus est similaire à la formation du tube neural à partir de la plaque neurale, sauf que dans ce cas, une forme de base circulaire plutôt que cylindrique se développe.)
  • Vers le 40e jour, le cristallin est entouré par la cupule optique qui s’est formée.
  • Sur la surface interne de la rétine, la couche cellulaire s’est développée pour former des neurones, dont les axones se développent à travers la surface interne de la rétine et finalement dans la tige optique. Le vairon se laisse transporter vers une sortie du flux qui le transporte, vers le point de sortie du nerf optique, et atteint le mésencéphale où les axones se propagent dans le toit du mésencéphale.
  • Enfin, le vairon émerge dans la fovéa centrale, comme emporté par le courant d’un ruisseau.
TSA, autisme, TED

Trouble de l’autisme chez l’enfant, facteurs de risque et diagnostic | Thierry Payet

“L’autisme est un trouble du neurodéveloppementd’origine multifactorielle avec une composante génétique.” [1]

Ce trouble neurologique touche actuellement, en France, près de 700 000 personnes dont 100 000 enfants.

Comment diagnostiquer un trouble du spectre de l’autisme (TSA) ? Quels sont les traitements possibles ?

Médicalib vous en dit plus à ce sujet.

Cet article, destiné au grand public, s’appuie sur les données scientifiques disponibles sur le sujet traité, à sa date de mise à jour.
Il n’a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin.


JE – autisme : de quoi parle-t-on ?

Si hier on parlait d’autisme, du syndrome d’Asperger, ou de troubles envahissants du développement (TED) aujourd’hui le terme privilégié est celui de trouble du spectre de l’autisme (TSA). Cette nouvelle formulation fait référence à la multiplicité et à la diversité des symptômes qui impactent plus ou moins la bonne réalisation des activités de la vie quotidienne.

Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) relèvent des troubles du neurodéveloppement (TND). Généralement observables dès le plus jeune âge,  ils sont “4 fois plus courants chez les garçons que chez les filles et surviennent chez environ 1 personne sur 59.” [2] :

Le DSM-5, manuel de référence proposant une classification des troubles mentaux, répertorie l’autisme au sein de deux catégories de comportements atypiques à savoir :

  • l’altération de la communication et des interactions sociales
  • les aspects restreints et répétitifs des comportements : intérêts limités.
Bon à savoir “Certains enfants et adultes autistes sont pleinement capables d’effectuer toutes les activités de la vie quotidienne tandis que d’autres ont besoin d’un soutien substantiel pour effectuer les activités de base.”[3]

II- autisme : facteurs de risque


Les causes spécifiques des troubles du spectre autistique n’ont à ce jour pas été identifiées de manière précise mais sont souvent liées à des facteurs génétiques.

On recense cependant les facteurs de risques suivants :

FACTEURS GÉNÉTIQUES

“Certains marqueurs génétiques augmentent le risque d’un enfant de développer un trouble du spectre de l’autisme.” [4]

Ainsi, des anomalies génétiques comme le syndrome de l’X fragile, la sclérose tubéreuse de Bourneville et le syndrome de Down, peuvent être associées au TSA.

Par ailleurs, “pour les parents d’un enfant atteint de TSA, les risques d’avoir un autre enfant atteint de TSA sont 50 à 100 fois plus importants.” [5]

FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX

Certains facteurs environnementaux et polluants peuvent favoriser le risque d’apparition de l’autisme chez les enfants génétiquement prédisposées.

Par ailleurs, certaines infections virales (rubéole, cytomégalovirus) ou l’exposition à certaines molécules, ou in utero et pendant les premiers moments de la vie, pourraient influencer le développement du cerveau.

PISTE NEUROBIOLOGIQUE

“L’autisme serait dû à une surabondance de synapses dans le cerveau causé par un ralentissement d’un processus normal d’élimination au cours du développement”. […] Cet excédent pourrait avoir des effets profonds sur les fonctions du cerveau.” [6]

Bon à savoir “Les dernières recherches suggèrent que le trouble du spectre de l’autisme – TSA se développe à partir d’une combinaison de facteurs génétiques et non génétiques ou environnementaux.” [7]


III- autisme : symptômes

Les symptômes du trouble du spectre de l’autisme apparaissent petit à petit, le plus souvent, avant ou au moment de la scolarisation de l’enfant.

Parmi les principales manifestations des troubles du spectre de l’autisme, on recense :

1 – Relations sociales et communication

TROUBLES DU LANGAGE ET DE LA COMMUNICATION

  • difficulté d’expression : absence ou inadaptation du langage oral
  • communication non verbale perturbée :  difficultés pour pointer du doigt ou avoir recours à des réactions adaptées à certaines situations (sourire, regarder, imiter, utiliser et comprendre la gestuelle sociale, etc.)
  • troubles de la compréhension verbale ou gestuelle (expressions du visage, langage corporel)

DIFFICULTÉS RELATIONNELLES

  • difficultés à établir un contact et à construire des relations avec les autres. (difficulté à regarder dans les yeux, …)
  • difficulté à interagir, à partager des sentiments et à jouer avec des camarades. Incompréhension et passivité face aux sollicitations et aux émotions de l’entourage. Cette situation crée donc souvent un isolement et engendre des difficultés de socialisation.
  • troubles de la compréhension verbale ou gestuelle (expressions du visage, langage corporel)

2 – Comportement et intérêts

COMPORTEMENT ET GESTES RÉPÉTITIFS

  • forte tendance à la répétition dans les gestes et la parole : mouvements répétitifs, aussi appelés stéréotypies (tourner sur soi-même, battre des mains, se balancer,…) ou écholalies .
  • besoin de routines et résistance au changement : mise en place de rituels rassurants(alignement de jouets, classement par couleur, toujours prendre le même chemin, …). Le moindre changement peut devenir une vraie source d’angoisse et de confusion
  • réactions fortes et inattendues aux sons, à la luminosité, aux goûts, aux textures et aux odeurs (atypies sensorielles).
  • intérêts spécifiques : présence d’une certaine rigidité comportementale, focalisation intense sur un sujet (passion pour une chose ou un sujet particulier), intérêts atypiques (lumière, objets tournants…)
Bon à savoir Chaque personne autiste est unique et sa manière de réagir différente. Les manifestations varient donc considérablement d’un individu à l’autre dans leur forme et leur gravité.


IV- autisme : diagnostic

Le diagnostic repose essentiellement sur l’observation des parents, de l’entourage proche, des professionnels médicaux et paramédicaux, ainsi que sur des tests de dépistage normalisés spécifiques à l’autisme.

EXAMEN CLINIQUE ET INTERROGATOIRE *observation de l’enfant dans un contexte de jeu
*évaluation du dialogue et des interactions avec des personnes de son entourage
EXAMENS BIOLOGIQUES *analyses sanguines
*analyses génétiques
recherche de troubles médicaux sous-jacents ou héréditaires
Bon à savoir “Il n’est pas nécessaire d’observer tous les signes pour établir un diagnostic de trouble du spectre autistique, mais les enfants doivent présenter à la fois des difficultés de communication et d’interaction sociales ET des schémas comportementaux, centres d’intérêt et/ou activités répétitifs et limités . La gravité des signes peut être variable, mais ceux-ci doivent affecter les fonctions de l’enfant.” [8] .


V- autisme : traitement

“L’autisme n’est pas une maladie, mais une condition neurodéveloppementale ce qui veut dire qu’on ne peut le guérir.” [9]

Cependant une prise en charge pluridisciplinaire, individualisée et précoce, permet d’améliorer et d’adapter les capacités d’interaction avec le monde extérieur.

Différentes prises en charge sont possibles, à savoir :

1 – Accompagnement personnalisé

Accompagnement de la personne présentant un TSA et de sa famille par des intervenants multidisciplinaires : médecin, orthophoniste, psychomotricien, psychologue, infirmier, enseignant, aidants, éducateur…)

2 – Application d’une méthode cognitive et comportementale & mise en place d’outils pour favoriser l’autonomie

ABA ou « analyse du comportement appliquée »

Apprentissage au sein d’un cadre structuré. Technique dont le but est de favoriser la gestion des comportements perturbateurs afin de permettre à la personne atteinte d’un TSA de pouvoir s’adapter et mieux s’intégrer. Cette méthode favorise l’indépendance, l’autonomie, et la liberté d’action.

TEACCH ou « éducation structurée »

Programme basé sur la communication. Cette méthode permet de structurer et d’adapter l’environnement physique et social de la personne présentant un TSA. L’entourage s’adapte à l’enfant et à ses difficultés en s’appuyant sur ses forces.

PECS, un « programme d’éducation par l’image »

Communication facilitée grâce à l’utilisation de pictogrammes, adaptés au niveau de compréhension de la personne atteinte de TSA. Ce programme est utilisable à l’école comme à la maison et complète souvent les méthodes TEACCH et ABA.

3 – Prescription de traitements médicamenteux

La prescription de traitements médicamenteux est uniquement préconisée dans le cas de complications associées (épilepsie, anxiété, troubles du sommeil…)

Bon à savoir “Le Gouvernement lance une cohorte nationale pour améliorer la recherche sur la survenue des troubles du spectre de l’autisme et du neurodéveloppement (TSA-TND). Baptisée MARIANNE, celle-ci s’inscrit dans le cadre du Programme Investissements d’Avenir.” [10] . Pour en savoir plus, cliquez-ici

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Sources :

  • [1] Comprendre l’autisme – Ameli – MAJ 22 novembre 2021
  • [2] Troubles du spectre autistique Manuel MSD – Mai 2020
  • [3] Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)? – spectredelautisme.com
  • [4] Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)? – spectredelautisme.com
  • [5] Troubles du spectre autistique Manuel MSD – Mai 2020
  • [6] Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)? – spectredelautisme.com
  • [7] Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)? – spectredelautisme.com
  • [8] Troubles du spectre autistique – Manuel MSD – mai 2020
  • [9] Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)? – spectredelautisme.com
  • [10] Recherche sur l’autisme : Lancement de la cohorte nationale MARIANNE – Handirect – 18 mars 2022