en-tête-JM-Parkinson

L’importance de la solidarité dans la lutte contre Parkinson | Thierry Payet

À l’occasion de la journée mondiale contre la maladie de Parkinson, les organisateurs démontrent l’importance de la solidarité dans la lutte contre Parkinson. Ce moment de soutien permet d’avancer dans la recherche des soins et l’accompagnement des personnes touchées : patients et proches aidants.

en-tête-JM-Parkinson

Les actions prévues pour la journée mondiale de la maladie de Parkinson

À l’occasion de la journée internationale de la maladie de Parkinson, chaque année des rencontres et activités sont organisées à travers la France. Grâce aux Comités France Parkinson, beaucoup d’événements sont programmés pour sensibiliser et informer sur cette pathologie. Ces initiatives visent à approfondir la compréhension de la maladie, de ses traitements et des soutiens disponibles. Les participants peuvent ainsi découvrir les bonnes pratiques pour améliorer le parcours de soins et la vie des personnes atteintes par la maladie. Mais cette journée ne se limite pas à la seule dimension médicale ; elle offre également des occasions d’échanges entre individus touchés par la maladie, favorisant ainsi la solidarité et la convivialité. Conférences, tables rondes et collectes de dons rythment cette journée dédiée à la lutte contre la maladie de Parkinson. Le champ d’action s’étend au niveau mondial dans plus de 80 pays et les dates des événements autour de la maladie de Parkinson peuvent être programmés tout au long du mois d’avril.

La maladie de Parkinson : un défi croissant pour la santé publique

La maladie de Parkinson démontre une réalité préoccupante en France. Elle touche environ 200 000 personnes, soit 1 adulte sur 250. Chaque année, 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués, représentant un nouveau cas toutes les 2h30 selon France Parkinson. Elle constitue la deuxième cause de handicap moteur après l’AVC. Cette maladie connaît une croissance alarmante à l’échelle mondiale, passant de 2,6 millions de patients en 1990 à 6,3 millions en 2015. Elle devrait atteindre 12,9 millions en 2040, selon les estimations de France Parkinson. La Journée mondiale du Parkinson, instaurée en 1997 par l’European Parkinsons Disease Association (EPDA), rappelle chaque 11 avril la découverte de cette maladie en 1817 par James Parkinson, médecin britannique.

Comprendre la maladie de Parkinson : symptômes et mécanismes

La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative progressive qui altère le système nerveux central. Elle se manifeste principalement par des symptômes moteurs comme la rigidité musculaire, les tremblements, la bradykinésie (lenteur des mouvements volontaires). Dans les cas les plus atteints, elle peut entraîner la perte d’équilibre et des chutes répétées. Ces manifestations découlent de la perte de neurones dopaminergiques dans le cerveau. cela perturbe les voies de signalisation responsables des mouvements volontaires. Outre les symptômes moteurs, cette maladie peut induire d’autres troubles. La dépression, l’anxiété, les problèmes de sommeil et les difficultés cognitives en sont des exemples. Mais bien que sa cause exacte demeure inconnue, des facteurs génétiques, environnementaux dont les perturbateurs endocriniens et produits chimiques pourraient être davantage impliqués qu’une cause naturelle de vieillissement.

Les avancées et les défis à venir dans la prise en charge de la maladie

Les avancées récentes dans la recherche sur la maladie de Parkinson suscitent un optimisme croissant. Des développements prometteurs, tels que l’immunothérapie avec UB312 de Vaxxinity qui cible la réduction des niveaux d’alpha-synucléine. Et récemment, des chercheurs du CNRS et de l’université de Bordeaux ont mis au point une neuroprothèse conçue par des neuroscientifiques français et suisses pour corriger les troubles de la marche, ouvrant de nouvelles perspectives de traitement. En effet, ces innovations présentent un espoir pour les patients atteints de la maladie et soulignent l’importance de l’investissement continu dans la recherche pour trouver des solutions plus efficaces.

Rédigé par Camille V.

Sources

– 11 avril : Journée mondiale de la maladie de Parkinson www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr. Consulté le 3 avril 2024.
– France Parkinson : – Campagne de sensibilisation 2022www.youtube.com. Consulté le 3 avril 2024.
– Le vaccin contre la maladie de Parkinson cible l’alpha-synucléine toxique dans un essai de phase 1 parkinsonsnewstoday.com. Consulté le 3 avril 2024.
header-article-traitement-ménopause

Un nouveau médicament face aux effets de la ménopause | Thierry Payet

Bouffées de chaleur, fatigue, changement d’humeur, … entre 45 et 55 ans, ces premiers signes annoncent souvent l’arrivée de la ménopause. Même si cette étape de la vie des femmes n’est pas une pathologie, les symptômes associés peuvent être gênants au quotidien. Actuellement, quelques conseils d’hygiène de vie sont recommandés et parfois un traitement hormonal est instauré. Le développement d’un nouveau candidat médicament pourrait bouleverser cette prise en charge. Explications.

header-article-traitement-ménopause

La ménopause, des symptômes qui bouleversent le quotidien des femmes

Ménopause est un phénomène naturel, qui survient chez toutes les femmes, à partir d’un certain âge. Progressivement, les ovaires stoppent leur sécrétion d’hormones et l’ovulation s’arrête. Les menstruations disparaissent, avec les cycles menstruels. Cette étape de la vie des femmes n’est pas sans conséquences sur leur vie quotidienne. Nombreuses sont celles qui notent la survenue de signes plus ou moins gênants :

  • Des bouffées de chaleur et des bouffées vasomotrices (sensation de chaleur intense associée à une rougeur du cou et du visage) ;
  • Des sueurs nocturnes ;
  • Des troubles urinaires ;
  • Des maux de tête ;
  • Une fatigue ;
  • Une irritabilité ;
  • Des douleurs articulaires.

Pour soulager ces symptômes, des mesures hygiéno-diététiques sont conseillées à toutes les femmes :

  • Un arrêt du tabac et une réduction de la consommation d’alcool ;
  • Une alimentation saine, équilibrée et diversifiée ;
  • Une activité physique régulière ;
  • Un contrôle du poids corporel, en particulier chez les femmes touchées par le surpoids et l’obésité.

Du THS au premier médicament sans action hormonale ?

Parallèlement à ces mesures hygiéno-diététiques, des traitements médicamenteux existent. Il s’agit de traitements hormonaux de substitution, appelés les THS, composés de dérivés d’œstrogènes et/ou de progestatifs. Ces traitements ne sont pas prescrits à toutes les femmes, car ils exposent à des effets indésirables et des risques pour la santé (augmentation du risque de cancer du seinde cancer de l’endomètre ou de cancer de l’ovairerisque d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de thrombose veineuse (phlébite ou embolie pulmonaire )). Leur prescription nécessite une évaluation médicale pour évaluer le bénéfice du traitement par rapport aux risques encourus.

En pratique, le THS est souvent réservé aux femmes ménopausées à un âge précoce, aux femmes présentant des signes de la ménopause très gênants au quotidien ou encore aux femmes ayant un risque élevé d’ostéoporose. Dernièrement, des chercheurs ont développé un nouveau candidat médicamentle premier sans mode d’action hormonal. Cette molécule, l’élinzanétant, agit sur les symptômes vasomoteurs modérés à graves de la ménopause, c’est-à-dire les bouffées de chaleur et les bouffées vasomotrices.

Des essais cliniques très prometteurs

Les essais cliniques menés sur ce nouveau candidat médicament, sur un échantillon de 796 femmes, ont abouti à des résultats très prometteurs. Les femmes ayant utilisé ce traitement souffraient moins de troubles vasomoteurs, avec une réduction de la sévérité des symptômes, et ce, dès la première semaine. Elles ont vu leur sommeil s’améliorer significativement, de même que leur qualité de vie. Administré par voie orale une fois par jour, l’élinzanétant pourrait permettre d’améliorer le quotidien de nombreuses femmes, dont la vie quotidienne est fortement impactée à la ménopause.

Le laboratoire qui développe ce candidat médicament devrait prochainement déposer des demandes de mise sur le marché auprès des autorités de santé américaines et européennes.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– L’élinzanétant de Bayer a atteint tous les critères d’évaluation principaux et secondaires clés des études de phase III OASIS 1 et 2. www.bayer.com. Consulté le 27 mars 2024.
– Efficacité et sécurité de l’élinzanétant, un antagoniste sélectif des récepteurs de la neurokinine-1,3 pour les symptômes vasomoteurs : un essai clinique de recherche de dose (SWITCH-1). journaux.lww.com. Consulté le 27 mars 2024.
– Ménopause et périménopause. www.ameli.fr. Consulté le 27 mars 2024.
Header-test-salivaire-endométriose

Un test salivaire remboursé en 2025 ? | Thierry Payet

Touchant une femme sur dix en âge de procréer, l’endométriose fait l’objet d’un diagnostic très invasif. Ces dernières années, des chercheurs ont donc développé un nouveau test de dépistage beaucoup plus confortable pour les patientes et basé sur l’analyse de la salive. D’après une récente déclaration de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, ce nouveau test salivaire devrait faire l’objet d’un remboursement en 2025. On fait le point.

Header-test-salivaire-endométriose

Un test rapide et fiable pour détecter l’endométriose

Touchant une femme sur dix en âge de procréer, l’endométriose se manifeste par de fortes douleurs pendant les règles et/ou par des troubles de la fertilité. Essentiel dans la prise en charge de cette maladie, le diagnostic reste cependant très invasif. En plus de l’examen clinique, les techniques utilisées s’appuient en effet sur l’imagerie et la chirurgie avec des échographies transvaginales, des IRM, des cœlioscopies etc… Autant dire que ces procédés s’avèrent loin d’être confortables pour les patientes en plus d’être longs et coûteux !

À savoir ! Pour certaines patientes, le délai pour obtenir un diagnostic reste long et s’étend parfois sur plusieurs années. En moyenne, l’endométriose est diagnostiquée avec un retard de sept ans.

D’où l’intérêt de développer une technique rapide, fiable et moins intrusive. C’est tout le sens des travaux de recherche menés ces dernières années. Sur la base de la découverte d’une signature moléculaire de l’endométriose dans la salive des patientes, des chercheurs ont ainsi mis au point un test de dépistage salivaire de l’endométriose.

Intitulé Endotest®, ce test rapide s’avère beaucoup plus confortable pour les femmes et répond à un véritable besoin. Certaines formes d’endométriose sont en effet difficiles à détecter avec les technologies actuelles, insuffisamment spécifiques et sensibles. Quant à l’intensité des symptômes de la maladie, elle n’est pas forcément corrélée à la gravité des lésions. Certaines formes d’endométriose peuvent ainsi passer inaperçues. Ce nouveau test se révèle par ailleurs intéressant pour une prise en charge plus rapide des femmes confrontées à des problèmes de fertilité.

Une prise en charge à 100% du test salivaire à l’horizon 2025

En février 2022, une publication avait révélé les premiers résultats de l’Endotest®. En janvier 2024, la Haute Autorité de Santé s’est appuyée sur les résultats d’une étude menée sur 1000 femmes pour considérer ce test comme « prometteur » et « novateur ». Il revendique une fiabilité de 95 %, supérieure à tous les outils de dépistages existants. Néanmoins, pour pouvoir statuer ou non sur son remboursement pérenne, l’instance sanitaire insiste sur la nécessité de conduire de nouvelles études. En attendant de récolter des données complémentaires, un accès au test en troisième intention est possible dans le cadre d’un forfait intitulé « forfait innovation ».

À savoir ! Le « forfait innovation » désigne un dispositif de prise en charge dérogatoire et temporaire visant à faciliter l’accès à des technologies innovantes et non remboursées.

Le remboursement de l’Endotest® ne devrait plus trop se faire attendre. D’après une récente déclaration de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, son remboursement à 100% devrait être effectif en 2025. Tel est l’objectif du Ministère de la Santé qui envisage de prendre en charge 10 000 à 20 000 tests par an à près de 1 000 euros l’unité.

Vers une meilleure reconnaissance de l’endométriose ?

Pour Endomind, une association de malades de l’endométriose, ce projet de remboursement est une bonne nouvelle mais les quotas de tests remboursés sont pour elle « dramatiquement sous-évalués ». L’association estime en effet qu’au vu du nombre de patientes en attente de diagnostic depuis plusieurs années, la demande risque d’être très forte au début. Elle plaide donc pour une accessibilité du test à toutes les femmes qui en ont besoin, surtout celles vivant dans des déserts médicaux.

Le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités va également mettre en place une campagne d’information à travers l’envoi d’un kit de sensibilisation aux entreprises. Composé d’un guide, de quizz et d’affiches, ce kit vise à sensibiliser sur le sujet de l’endométriose et à lutter contre les stéréotypes autour de cette maladie qui concerne près de 1,5 millions de femmes en France.

À savoir ! Ce kit est disponible sur le site de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact).

Déborah L., Dr en Pharmacie

Sources

– Un test salivaire pour diagnostiquer l’endométriose devrait être remboursé « à partir de 2025 », annonce Catherine Vautrin.www.francetvinfo.fr. Consulté le 25 mars 2024.
– Endométriose : « objectif 2025 » pour le remboursement du test salivaire en troisième ligne. www.lequotidiendumedecin.fr. Consulté le 25 mars 2024.
– Diagnostic complexe d’endométriose : la HAS propose un accès au test salivaire Endotest® dans le cadre du forfait innovation. www.has-sante.fr. Consulté le 25 mars 2024.
Mann im orangefarbenen Pullover leidet unter Rückenschmerzen und demonstriert Rückenschmerz-Resilienz.

Influence du mode de vie et de l’ostéopathie • 2024 | Thierry Payet

13 mars 2024

12h37

Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est une maladie chronique causée par le reflux du contenu de l’estomac dans l’œsophage. Ce reflux est généralement associé à un dysfonctionnement du sphincter inférieur de l’œsophage. Des études sur la thérapie manipulatrice indiquent qu’elle joue un rôle important dans le traitement co-adjuvant du reflux ainsi que dans la prévention et le traitement du reflux.

Elle était pleine d’inspiration et d’énergie. Je me souviens encore comment, en marchant avec elle, je devais m’efforcer de la suivre et en même temps de suivre sa conversation.

Dent santé dos

Comment les dents influent sur la santé du dos ? | Thierry Payet

La santé bucco-dentaire permet d’assurer un bon maintien de la mâchoire et de garder une bonne posture. Prévenir et traiter la perte osseuse, notamment dentaire, peut jouer un rôle crucial dans le maintien d’une bonne posture et un dos sans douleur. Découvrez comment les dents influent sur la santé du dos.

Dent santé dos

L’ostéoporose et ses répercussions sur la santé dentaire

L’ostéoporose est une maladie caractérisée par une diminution de la densité osseuse et une fragilité accrue des os. Elle peut avoir des répercussions sur la santé buccodentaire. Les os de la mâchoire peuvent également être affectés par l’ostéoporose, entraînant une perte osseuse qui peut affaiblir l’os alvéolaire qui se situe autour de la racine dentaire. Par conséquent, les personnes atteintes d’ostéoporose sont plus susceptibles de souffrir de problèmes dentaires tels que la perte de dents, la résorption osseuse et des infections des gencives (gingivite) ou la parodontite. De plus, une réduction de la densité osseuse buccale peut rendre les interventions dentaires plus complexes, augmentant les risques de complications post-opératoires. Parallèlement, les problèmes dentaires liés à l’ostéoporose peuvent avoir un impact sur la qualité de vie, ce qui peut entrainer des douleurs dorsalesdes difficultés à manger et à parler. Ainsi, la prise en charge de l’ostéoporose ne devrait pas se limiter aux os du corps, mais également inclure une attention particulière à la santé buccodentaire pour maintenir une qualité de vie optimale.

À savoir ! Bernard Cortet, rhumatologue et spécialiste de l’ostéoporose au CHU de Lille, explique qu’il existe un lien entre le vieillissement de la mâchoire et l’ostéoporose.

La perte osseuse dentaire et ses implications sur le dos

La perte osseuse dentaire, souvent associée à la parodontite ou à l’ostéoporose, peut avoir des implications profondes sur la santé du dos. En effet, la mâchoire inférieure et les vertèbres sont intimement liées par le biais de la colonne vertébrale et d’un réseau nerveux complexe. Une réduction de la densité osseuse au niveau de la mâchoire, ou la perte de dents, peut causer une modification de la position de la mâchoire et altérer l’alignement de la colonne vertébrale. Car la mâchoire soutenue par ses 32 dents permet de maintenir une bonne posture. Un déséquilibre postural peut entraîner des tensions musculaires et par conséquent des douleurs dorsales. De plus, la perte osseuse dentaire peut également affecter la capacité de mastication, conduisant à des modifications dans les habitudes alimentaires et à des carences nutritionnelles qui peuvent affecter la santé globale, y compris la santé des os et celle du dos.

Le rôle du calcium dans la santé dentaire et osseuse

Le calcium est un élément important de la santé osseuse et dentairecar il est important pour la formation des os dès l’enfance et le maintien de la structure osseuse en vieillissant. Dans le contexte de la santé dentaire, le calcium est un élément clé pour renforcer l’émail dentaire, la couche protectrice externe des dents. Une alimentation riche en calcium contribue à maintenir l’émail en bon état et à prévenir les caries dentaires. De plus, le calcium est nécessaire pour maintenir la densité osseuse dans l’ensemble du corps, y compris la mâchoire, ce qui est crucial pour une bonne santé buccodentaire. En ce qui concerne la santé osseuse dans sa globalité, le calcium aide à prévenir l’ostéoporose. La consommation adéquate de calcium, associée à une exposition suffisante au soleil pour la synthèse de la vitamine D, est fondamentale pour assurer une santé dentaire et osseuse tout au long de la vie.

Donc la santé des dents est cruciale pour réduire les problèmes de dos et minimiser les douleurs. Cependant, des maladies comme l’ostéoporose, qu’elle soit hormonale ou génétique, peuvent affecter la santé bucco-dentaire et par conséquent provoquer des douleurs dorsales. De plus, le processus de vieillissement, totalement naturel, entraîne une réduction de la densité osseuse, une diminution de la fermeté des gencives et affaiblit l’adhérence des dents, ce qui diminue considérablement la stabilité dentaire. Ainsi, un apport adéquat en fluor et en calcium est indispensable pour maintenir des dents en bonne santé afin de limiter les problèmes posturaux et les douleurs dorsales.

Rédigé par Camille V.

Sources

– OMS : santé bucco-dentaire www.who.int. Consulté le 07 mars 2024.
Comment les sages-femmes interviennent-elles lors du Baby Blues?

Comment les sages-femmes interviennent-elles lors du Baby Blues? | Thierry Payet

Mise à jour: 11 mars 2024

Le parcours vers la maternité est une aventure riche en émotions : dégoût,  tristesse, baisse de moral, pleurs, angoisses, dépression mais il peut aussi être accompagné d’une période de défis et de bouleversements émotionnelsqu’on appelle le « baby blues ».

Dans ce contexte complexe, les sages-femmes émergent comme des figures essentielles. Elles offrent ainsi un soutien inestimable pour les nouvelles mamans confrontées à ces défis postnataux.

I- Qu’est-ce que le Baby Blues ?

Le baby blues est un phénomène fréquent et normal qui survient chez de nombreuses femmes après l’accouchement. Caractérisé par des sautes d’humeur, de l’anxiété, de la tristesse et des pleurs.

Il survient quelques jours après la naissance, entre le deuxième et le cinquième jour, avec un pic au troisième jour. Il disparaît totalement en deux semaines. Ce n’est pas une pathologie en soi, mais plutôt une réponse émotionnelle aux changements hormonaux, physiques et psychologiques associés à l’accouchement et à la maternité.


II- Qu’est ce que la dépression post natale ?

La dépression postnatale se manifeste généralement dans l’année suivant la naissance d’un ou plusieurs enfants. Une période plus à risque se situe entre le deuxième et le sixième mois. Elle peut se manifester chez une jeune femme qui était psychologiquement bien. Elle peut également être la conséquence d’un baby blues persistant ou aggraver, ou survenir chez une femme ayant déjà présenté un épisode dépressif pendant la grossesse.

Une prise en charge précoce permet d’éviter des conséquences parfois importantes pour la santé de la mère. Cela concerne également celle de l’enfant, notamment au niveau de son développement affectif et émotionnel. En effet, il existe de réels risques d’apparition de troubles psychopathologiques, lorsque le lien mère-enfant ne se fait pas.
Il est crucial d’aborder ouvertement cette question avec son entourage et de solliciter l’aide d’un professionnel de santé. La mère peut se tourner vers sa sage-femme, son médecin généraliste ou encore contacter la Protection Maternelle et Infantile (PMI).

Bon à savoir Selon les résultats de l’enquête nationale périnatale menée en 2021, la dépression post-partum touche 16,7 % des femmes deux mois après leur accouchement.


III- Baby blues Vs dépression post natale

Caractéristiques Baby blues Dépression post-partum
Prévalence Fréquent, touchant jusqu’à 80% des femmes Moins fréquente, affecte environ 10-15% des femmes
Moment d’apparition Quelques jours à deux semaines après l’accouchement Peut se développer dans les premières semaines à un an après l’accouchement
Symptômes principaux Sautes d’humeur, larmoiement, anxiété, fatigue, troubles du sommeil Sentiments persistants de tristesse, désespoir, culpabilité, perte d’intérêt pour le bébé, troubles du sommeil et de l’appétit
Durée des symptômes Temporaires, durent généralement quelques jours à deux semaines Persistants, peuvent durer des semaines à des mois sans traitement
Relation avec le bébé Affecte généralement positivement la relation mère-enfant, les symptômes n’interfèrent pas avec les soins du bébé Peut entraîner des difficultés dans la relation mère-enfant, notamment un manque d’attachement émotionnel ou des sentiments d’indifférence envers le bébé
Besoin de prise en charge Souvent auto-limitant, ne nécessite pas de traitement médical spécifique Nécessite une prise en charge médicale, un soutien psychologique et parfois des médicaments antidépresseurs
Impact sur la famille Généralement limité et temporaire, peut être géré avec le soutien de l’entourage Peut avoir des répercussions importantes sur la dynamique familiale, la santé du bébé et le bien-être de l’ensemble de la famille

IV- Comment les sages-femmes interviennent-elles ?

V- Quel accompagnement une sage-femme propose-t-elle lors du retour à domicile ?

La période de la grossesse et l’arrivée de votre bébé entraînent de nombreux changements, accompagnés de nombreuses questions et doutes. Une fois de retour à la maison, il est naturel de ressentir le besoin d’un soutien personnalisé.

Pour faciliter votre transition vers le domicile familial, un suivi assuré par une sage-femme est disponible. Il est vivement recommandé d’entrer en contact avec elle avant même de quitter la maternité.

Lors de chaque visite de la sage-femme, n’hésitez pas à partager vos défis logistiques ainsi que vos émotionstelles que la fatigue ou le sentiment de débordement face aux responsabilités quotidiennes.

Pour répondre à ce besoin, vous avez la possibilité de bénéficier de deux séances de suivi postnatal. Ces séances sont dispensées par une sage-femme, si nécessaire.

Ces rencontres offrent une occasion précieuse d’exprimer vos difficultés. Il peut s’agir du baby blues, de la tristesse ou d’autres préoccupations. Par exemple : l’allaitement, l’alimentation, les soins à apporter à votre bébé ou les troubles urinaires

Ces deux séances peuvent être programmées entre le huitième jour suivant la naissance et la quatorzième  semaine après l’accouchement. Elles peuvent avoir lieu soit au cabinet de la sage-femme, soit dans le confort de votre domicile.


Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.

En-tête-campagne-vaccination

campagne de vaccination pour les populations à risque | Thierry Payet

Si l’épidémie de Covid-19 semble désormais un lointain souvenir, la vaccination des personnes les plus fragiles demeure néanmoins essentielle. C’est ce que suggère un récent avis de la Haute Autorité de santé dans lequel elle confirme l’intérêt de maintenir au printemps une campagne de vaccination contre le Covid-19 pour les populations à risque (personnes âgées de 80 ans et plus, résidents d’EHPAD/unités de soins de longue durée et personnes immunodéprimées, quel que soit leur âge). On fait le point.

En-tête-campagne-vaccination

La HAS valide les dates de la campagne printanière de vaccination anti-Covid-19

L’épidémie de Covid-19 semble désormais un lointain souvenir, mais la vaccination des personnes les plus fragiles demeure néanmoins essentielle. Après avoir été saisie sur la question par la Direction générale de la santé, la Haute Autorité de Santé livre son avis quant aux dates proposées pour la campagne de vaccination printanière contre la Covid-19 des populations à risque. Pour cela, l’agence a pris en considération plusieurs paramètres parmi lesquels :

  • L’impossibilité de prévoir les dates des vagues épidémiologiques de Covid-19.
  • La faible couverture (un tiers environ) début janvier chez les personnes de 80 ans et plus.

Cette faible couverture est d’autant plus difficile à expliquer que la campagne automnale  contre le Covid-19 est ouverte depuis le 18 septembre (un mois avant la campagne de vaccination anti-grippale) et qu’il est prévu qu’elle prenne fin février, soit un mois après la date initialement prévue.

Selon l’agence, le planning de campagne proposé du 15 avril au 16 juin 2024 semble ainsi adapté pour réduire la morbi-mortalité associée au Covid-19.

Une campagne de vaccination destinée aux populations à risque

Ces recommandations de vaccination de la Haute Autorité de santé concernent les populations à risqueà savoir :

  • Les personnes âgées de 80 ans et plus.
  • Les résidents d’EHPAD et d’unités de soins de longue durée.
  • Les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge.

En effet, chez ces personnes fragiles, la protection immunitaire diminue plus rapidement. Il est donc nécessaire de les vacciner plus souvent que la population générale. D’après la Haute Autorité de santé, cette campagne devrait permettre de réduire le nombre de décès et de prévenir la survenue de formes graves liés au Covid-19.

À savoir ! L’année dernière, la Haute Autorité avait déjà recommandé une vaccination printanière pour les personnes âgées de 80 ans et plus et les personnes immunodéprimées.

A noter que le délai minimal à respecter entre deux rappels de vaccination est de trois mois pour les personnes de 80 ans et plus, les résidents en EHPAD ou en unités de soins de longue durée et les personnes immunodéprimées.

La possibilité d’une extension de la campagne de vaccination anti-Covid-19

A ce jour, il est impossible de prévoir à l’avance la survenue d’une nouvelle vague épidémique de Covid-19 ainsi que son intensité et sa dangerosité. L’impact qu’elle pourrait avoir sur les sujets fragiles et populations à risque reste également inconnu.

Face au risque de voir émerger de nouveaux variants plus virulents entraînant une baisse de l’immunité contre les formes graves et les décès, la Haute autorité de santé a élaboré une stratégie vaccinale pour protéger les personnes dont le risque d’hospitalisation et de décès est important. L’agence recommande donc de prévoir une extension de cette campagne de vaccination. Si la situation épidémiologique le justifie, elle pourrait donc se poursuivre jusqu’au 15 juillet 2024 ou démarrer plus précocement à l’automne.

Déborah L., Dr en Pharmacie

Sources

– Avis n° 2024.001/AC/SESPEV du 08 février 2024 du collège de la Haute Autorité de santé relatif à la date de lancement de la campagne de vaccination au printemps 2024 contre la Covid-19.www.has-sante.fr. Consulté le 21 février 2024.
– Covid : la HAS recommande une campagne de vaccination dès mi-avril pour les 80 ans et plus. https://www.lequotidiendumedecin.fr. Consulté le 21 février 2024.
header-cicatrices-acnés-soins-naturels

Solutions et soins naturels pour réduire les cicatrices d’acné | Thierry Payet

Les différentes marques et cicatrices d’acné peuvent avoir un impact significatif sur la texture et l’apparence de la peau. Elles sont principalement causées par une réaction inflammatoire qui détériore les éléments épidermiques comme le collagène et l’élastine. Voici les solutions et soins naturels pour réduire les cicatrices d’acné.

header-cicatrices-acnés-soins-naturels

Les différents types de cicatrices liées à d’acné

Parmi celles-ci, on peut retrouver :

  • les cicatrices atrophiques qui forment des creux dans le visage par l’absence plus ou moins marquée de derme.
  • les cicatrices hypertrophiques causées par une surproduction collagène en réponse à une inflammation. Elles ont un aspect boursouflé et rougeâtre.
  • les cicatrices chéloïdes ont le même aspect que les marques hypertrophiques, mais elles sont plus étendues.
  • jeacné kystique forme des kystes sur le visage, qui peuvent parfois être douloureux.

Enfin, les pores dilatés causés par l’accumulation de sébum, de cellules mortes de la peau et de bactéries peuvent provoquer une dilatation des follicules pileux. Ce qui peut entraîner l’apparition de comédons (points noirs).

À savoir ! l’acné est une affection qui touche tous les âges.

Soins naturels pour réduire les cicatrices d’acné

Comprendre ces différentes marques et cicatrices est essentielle pour choisir des approches adaptées pour réduire les cicatrices d’acné et améliorer l’aspect d’une peau acnéique. Voici quelques soins naturels pour améliorer la santé de la peau et réduire les marques provoquées par l’acné.

  • Les huiles essentielles telles que le tea tree (arbre à thé) et frankincense (encens) sont efficaces pour traiter les cicatrices d’acné. Le tea tree est utilisé pour combattre l’inflammation directement sur le bouton, car il possède des propriétés antiseptiques. Tandis que l’encens estompe les cicatrices. Il peut être appliqué au quotidien en association d’une crème ou d’une huile végétale non comédogène.
  • Les huiles végétales comme l’huile de sésame, l’huile de jojoba et l’huile de nigelle ont des propriétés cicatrisantes, régénérantes et anti-inflammatoires. Elles sont peu comédogènes et aident à estomper les cicatrices d’acné. Elles peuvent être utilisées pures en effectuant un massage circulaire sur la peau le soir. Il est conseillé d’utiliser des huiles végétales labellisées bio.
  • L’hydrolat de rose est apaisant et revitalise la peau. Il peut être utilisé comme tonique sur le visage pour atténuer les taches d’acné. L’hydrolat de tea tree quant à lui permet de réduire les impuretés et estomper les points noirs. Appliquez directement sur le visage au quotidien. Il est possible d’utiliser le tea tree le soir sur une peau propre et la rose le matin pour dynamiser la peau.
  • L’Aloe Vera est réputé pour ses propriétés apaisantes et cicatrisantes. Appliquez une cuillère à café de pulpe d’Aloe vera sur les cicatrices, laissez agir pendant 30 minutes, puis rincez à l’eau. Cette méthode aide à atténuer les rougeurs et cicatrices atrophiques. Elle hydrate et soulage l’inflammation.
  • La vitamine E est un antioxydant naturel qui tonifie et régénère la peau. Quelques gouttes en massage favorisent la diffusion des bienfaits sur les cicatrices, atténuant progressivement les marques d’acné pour redonner de l’éclat à la peau. Après avoir pulvérisé de l’hydrolat de rose, mélanger une goutte de vitamine E avec une huile végétale et une goutte d’encens, c’est une routine naturelle idéale.
  • Le miel de manuka possède des propriétés antibactériennes et hydratantes. Appliquez une fine couche sur les cicatrices d’acné. Utilisé en masque hebdomadaire, laissez agir 20 minutes. Il permet d’apaiser l’inflammation et d’hydrater la peau en profondeur.
  • Le massage gua sha stimule la production de collagène. Il permet d’empêcher l’apparition des cicatrices d’acné et à améliorer la souplesse de la peau. Il assure le renouvellement cellulaire et peut réduire les rides, ridules et l’acné kystique.

Les gestes à adopter pour éviter les cicatrices d’acné

Pour éviter les cicatrices d’acné, il est important d’avoir une bonne routine. Essayer d’utiliser des produits les plus naturels et faire preuve de régularité, c’est important. Avec l’utilisation des techniques et produits naturels, la fréquence est essentielle pour obtenir des résultats. Vous pouvez adopter ces gestes simples afin de limiter l’apparition des cicatrices.

  • Nettoyez votre visage en douceur et utilisez un nettoyant adapté aux peaux acnéiques, sans produits agressifs, matin et soir.
  • Évitez de toucher vos boutons, laissez-les guérir naturellement pour réduire les risques d’inflammation et de cicatrices. Ou ajouter un peu de tea tree localement.
  • Protégez votre peau du soleil et utilisez un écran solaire SPF 50 non comédogène pour éviter d’aggraver les cicatrices.
  • Optez pour des produits doux, bannir les produits agressifs contenant de l’alcool ou des ingrédients irritants.
  • Hydrater votre peau avec une crème hydratante légère et non comédogène pour favoriser la guérison de la peau. Vous pouvez associer la crème avec une huile végétale pour favoriser la cicatrisation.
  • Limiter le tabac, l’alcool et d’autres aliments qui augmentent l’acné comme la charcuterie, les produits laitiers, les aliments ultra-transformés.
  • Préférez une alimentation équilibrée et saine avec des fruits, des légumes, des protéines maigres et des farines entières.
  • Consommez des probiotiques pour rééquilibrer la flore intestinale.
  • Adopter une routine matin et soir.
  • Toujours se démaquiller pour la nuit.
  • Il est possible de suivre un traitement naturel homéopathique ou fleur de Bach pour limiter l’intensité de l’acné. Une consultation de naturopathie peut vous aider à trouver le bon traitement et établir un équilibre alimentaire adapté.

Rédigé par Camille V.

Sources

– Définition, symptômes et évolution de l’acné www.ameli.fr. Consulté le 9 février 2024.
Une seule santé

Une approche plus globale de la santé | Thierry Payet

On estime qu’au moins 60% des maladies humaines infectieuses dans le monde ont une origine animale. Mais saviez-vous que la santé des êtres humains, la santé des animaux et la santé des écosystèmes étaient étroitement liées ? C’est la thèse du concept « One Health » (« Une seule santé ») qui promeut une approche pluridisciplinaire et globale des enjeux sanitaires.

Une seule santé

La santé humaine n’est pas un sujet isolé

D’après l’OMS, la santé se définit comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Mais force est de constater que cette définition de la santé reste uniquement centrée sur l’être humain et ne fait pas état de la santé animale ni de la santé environnementale.

Ou, près de 60 % des maladies infectieuses apparues dans le monde proviennent d’animaux sauvages ou domestiques. Depuis 30 ans, plus de 30 nouveaux agents pathogènes humains ont été détectés, dont 75 % sont d’origine animale.

Il faut dire que la santé humaine, la santé animale et la santé environnementale sont étroitement liées : la santé des uns dépend de celle des autres. Tout déséquilibre dans cette interdépendance risque donc provoquer l’apparition et la propagation de nouvelles maladies humaines et animales. Preuves en sont les nombreuses épidémies survenues ces dernières années, comme celles causées par les virus de la Covid-19, Zika ou Ebola.

Par ailleurs, les activités humaines, l’urbanisation, l’accroissement de la population mondiale et l’intensification des transports constituent autant d’exemples de facteurs fragilisant les écosystèmes. Quant au changement climatique, il atteste d’une dégradation durable de la santé environnementale. Ce terrain favorise ainsi l’émergence de nouveaux agents pathogènes dans des zones géographiques jusque-là épargnées.

« One Health » : une approche plus globale de la santé

Dans ce contexte, l’OMS plaide pour une approche visant à optimiser la santé des êtres humains, des animaux et des écosystèmes en les faisant coexister, plutôt qu’en les considérant de façon séparée. L’idée est d’appréhender la santé de tous les organismes vivants dans un écosystème donné. Intitulée « One Health » (« Une seule santé »), cette approche sanitaire globale tient compte des liens complexes et interdépendants qui les unissent ainsi que des perturbations de l’environnement générées par l’activité humaine.

Dans cette optique, l’approche « One Health » favorise la collaboration entre les acteurs de la santé publique, de la santé animale et de la santé végétale et environnementale. Des experts en sciences humaines et sociales, ainsi que des économistes, apportent également leur contribution pour avoir une vision globale des problématiques.

Grâce à cette réflexion multidisciplinaire, « One Health » ambitionne de développer de nouvelles méthodes de suivi et de lutte contre les maladies émergentes à travers le monde. La pandémie de COVID-19 survenue en 2020 a en effet provoqué une nette prise de conscience quant à la nécessité de mettre en place un système de surveillance plus global et intégré.

À savoir ! Conçue dans les années 2000, l’approche « One Health » a fait l’objet en 2010 d’un accord tripartite entre l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’organisation mondiale de la santé animale (OMSA) et l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).

« One Health » : des applications concrètes

L’approche « One Health » s’applique à une large diversité de sujets sanitaires et environnementaux tels que la sécurité sanitaire des aliments, les maladies d’origine alimentaire (salmonellose, listeriose), les maladies à transmission vectorielle (dengue, paludisme, les zoonoses, la pollution de l’eau, la pollution de l’air etc…

À savoir ! Les zoonoses désignent des maladies infectieuses causées par des germes qui se propagent entre les animaux et l’Homme, comme par exemple Ebola, la grippe aviaire ou la rage.

En France, l’ANSES, l’agence en charge de la sécurité sanitaire environnementale et alimentaire, travaille déjà sur de nombreuses thématiques à l’échelle de notre pays. Tout l’enjeu des années à venir consistera à renforcer la collaboration entre les différents pays pour espérer réduire le risque de pandémies futures.

Mais le challenge s’annonce de taille car il nécessite des changements structurels majeurs pour faciliter la communication, la collaboration et la coordination à l’échelle mondiale. A cela s’ajoutent les lacunes en termes de bases de données, de ressources informatives, de surveillance et de prévention des risques. Pour parer ces difficultés, l’OMS a dévoilé en octobre 2022 un Plan d’action en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Destiné aux dirigeants politiques, ce plan d’action détaille les infrastructures et les financements nécessaires à la mise en application de l’approche « One Health ». En parallèle, un groupe d’experts dispensera des conseils scientifiques à ces organisations pour les accompagner et les aider à faire des choix éclairés en termes de bonnes pratiques, de système de surveillance et de prévention des risques de zoonoses.

Gageons que dans les prochaines années, la mise en pratique de l’approche « One Health » permettra de limiter l’apparition de nouvelles maladies et de trouver des solutions durables aux problématiques sanitaires et environnementales actuelles !

Rédiger par Déborah L., le 31 Janvier 2024, Dr en Pharmacie

Sources

– Une seule santé. www.who.int. Consulté le 31 Janvier 2024.
– One Health : une seule santé pour les êtres vivants et les écosystèmes.www.anses.fr. Consulté le 31 Janvier 2024.
– « One Health » – Une seule sante. sante.gouv.fr. Consulté le 31 Janvier 2024.
– Lancement du Plan d’action conjoint « Une seule santé » pour répondre aux menaces sanitaires touchant les êtres humains, les animaux, les végétaux et l’environnement (who.int): www.who.int. Consulté le 31 Janvier 2024.
Contaminants eau robinet

Comment réduire les contaminants dans l’eau du robinet ? | Thierry Payet

Nos sols sont de plus en plus pollués, il en est de même pour l’eau. L’agence régionale de santé s’occupe du contrôle de nos réseaux hydrauliques, mais il est parfois possible qu’il y ait des résidus. Des méthodes supplémentaires existent pour réduire les contaminants dans l’eau du robinet de façon naturelle.

Contaminants eau robinet

Quels sont les éléments contrôlés dans l’eau du robinet ?

Le réseau d’eau potable s’étend dans toute la France et doit être scrupuleusement contrôlé. Puisque la qualité de l’eau est une garantie de sécurité sanitairel’eau du robinet est l’un des aliments les plus contrôlés. Elle fait l’objet d’un suivi rigoureux au quotidien.

Cependant, l’eau du robinet garde des traces de certains métaux lourds et d’autres particules. Des taux sont déterminés par l’ARS (Agence régionale de santé) sous la directive européenne 98/83/CE du 3 novembre 1998 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine. Le contrôle s’effectue pour les paramètres suivants :

  • La qualité microbiologiquela recherche d’éventuels germes pathogènes est réalisée régulièrement afin d’éviter la présence de bactéries, virus et parasites. Cela peut venir d’une défaillance du traitement dans le réseau.
  • La concentration des nitrates est due principalement à une présence naturelle. Mais elle peut être contaminée à hauteur plus élevée par l’activité humaine comme les rejets urbains ou industriels et la pollution agricole.
  • Les pesticides ou produits phytosanitaires peuvent se retrouver dans l’eau du robinet. Leur présence est accentuée par ruissellement de l’eau et l’infiltration des produits néfastes dans le sol.
  • La radioactivité présente dans l’eau du robinet dépend de la situation géologique des terrains qu’elle traverse. Les régions granitiques peuvent présenter une radioactivité naturellement plus élevée. Le contrôle s’évalue en fonction du taux de radionucléides naturels et artificiels.
  • Le plomb doit respecter un taux de 25 microgrammes par litre pour la consommation humaine.
  • Les substances émergentes sont également contrôlées. Elles correspondent aux nouveaux polluantsdont les résidus de médicaments : hormones, antidépresseurs, bêtabloquants…

Quelles solutions naturelles pour filtrer l’eau du robinet ?

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié un rapport en avril dernier. Il dévoile une importante contamination de pesticides dans l’eau du robinet sur le territoire. Il est possible de vérifier la qualité de l’eau potable selon sa région géographique. Cependant, en cas de doute, il existe des solutions naturelles pour filtrer l’eau du robinet et limiter les risques d’exposition.

Dotée d’un système de filtration avancé, elle permet de retenir des métaux comme le plomb ou le cuivre ainsi que certains pesticides et le chlore. Elle élimine également les mauvaises odeurs ou le goût prononcé de chlore résultant du traitement des eaux. Par ailleurs, elle garantit une eau fraîche et pure.

C’est une technique de filtration qui vient d’Asie. Elles permettent d’assainir l’eau en limitant le chlore, les nitrates et le calcaire. Elles apportent aussi une légère protection antibactérienne et sont antioxydantes. Le goût de l’eau devient neutre. Les perles ont une durée de vie de 10 ans.

Le Binchotan est un charbon végétal traditionnellement employé au Japon. Placé dans une carafe, il filtre efficacement les résidus de chlore et de pesticides. Il favorise la minéralisation de l’eau en libérant des éléments minéraux comme le magnésium, le fer, le potassium et le calcium présents naturellement dans l’eau. Il offre ainsi une source d’eau plus saine et enrichie.

À savoir ! Vous pouvez vous renseigner sur la qualité de l’eau dans votre lieu de résidence sur le site officiel du Ministère des Solidarités et de la santé.

Installer un filtre à eau sur son robinet

Il existe 3 types de filtres qui s’adaptent à votre installation sous l’évier ou sur le robinet directement.

  • Le système installé directement sur robinet possède une durée d’utilisation de 3 mois avant de changer le filtre.
  • Le filtre sous le robinet traite l’eau avant qu’elle arrive dans le système. Cette option permet d’adapter le filtre en fonction de votre zone géographique, selon les contaminants les plus présents. Cette solution sur mesure vous permet aussi de faire un contrôle régulier de l’eau.
  • Pour finir, l’osmoseur est la méthode la plus efficace, car elle retient une plus grande quantité d’éléments indésirables. Les filtres ne changent qu’une fois par an. Il est semblable à une petite station d’épuration à domicile.

Sources

– Qualité de l’eau potable. sante.gouv.fr. Consulté le 23 janvier 2024.
– Eau du robinet. sante.gouv.fr. Consulté le 23 janvier 2024.