cheveux produits chimiques

Cheveux, reflet l’exposition aux produits chimiques-Santé sur le Net | Thierry Payet

Entre 120 000 et 150 000 cheveux sur la tête de chaque être humain ! Et si chacun de ces cheveux pouvait nous renseigner sur les substances chimiques auxquelles nous sommes exposés. Cette idée vient justement de faire l’objet d’une étude menée par l’ANSES, le Institut luxembourgeois de la santé (LIH) et l’Institut National de l’environnement industriel et des risques (Ineris). Explications.

cheveux produits chimiques

Polluants chimiques et impact sur la santé

Chaque jour, nous sommes exposés à une multitude de substances chimiquesprésentes dans l’environnement (atmosphère, air intérieur, vêtements, linge de lit, …) et dans l’alimentation. Ces substances, inhalées, ingérées ou simplement en contact avec la peau, peuvent parfois passer dans le sang, puis elles sont éliminées, le plus souvent dans les urines. Des prélèvements ponctuels de sang ou d’urines peuvent permettre de les rechercher à un instant donné, mais comment évaluer l’exposition sur le long termeen particulier pour les substances auxquelles nous sommes exposés quotidiennement ou très régulièrement ?

Pour déterminer leur impact sur la santé, il faut que les chercheurs puissent mesurer quantitativement et qualitativement l’exposition chronique à chacune de ces substances. Les analyses sanguines et urinaires ont montré leurs limites, par exemple dans le cas du bisphénol A. Plusieurs études avaient conclu à une absence d’effet du bisphénol A sur la santé, en étant basées uniquement sur des dosages urinaires. Pour pallier ce problème, les chercheurs se sont intéressés à d’autres prélèvements, en particulier les cheveux.

Des poils de rat aux cheveux humains

Les chercheurs ont mené une étude pour évaluer si les cheveux pouvaient refléter l’exposition réelle des individus à tel ou tel polluant. Dans le cas des urines, les quantités de polluants détectés se révélaient très variables dans le temps et selon les individus, impactant la validité des interprétations. Dans un premier temps, les chercheurs ont utilisé des poils de rats comme modèles. Ils ont exposé par ingestion des rats à un mélange de 17 substances chimiques considérées comme des polluants et potentiellement ingérées :

  • Des pesticidesprésents dans les aliments ;
  • Des phtalates et des bisphénols présents dans les plastiques et des produits d’hygiène ;
  • Un autre agent plastifiantle DINCH ou hexahydrophtalate de diisononyle, utilisé pour remplacer les phtalates dans l’industrie des plastiques.

Les chercheurs ont collecté des poils de rat et des échantillons d’urines pour déterminer les concentrations de ces polluants ou de leurs dérivés. Pour 14 des substances testées, ils ont observé une corrélation entre les niveaux d’exposition des rats et la concentration des polluants ou de leurs dérivés dans les poils. La concentration des substances dans les poils était également proportionnelle à celle dans les urines, signe que les substances chimiques se sont fixées dans les poils après être passées par la circulation sanguine et avant d’être éliminées dans les urines.

Les cheveux, reflet de l’exposition à la pollution

Cette première étude, menée sur les poils de rats, laisse penser que les cheveux seraient un meilleur reflet de l’exposition aux produits chimiques que le sang. En effet, les produits chimiques ne passent dans le sang que transitoirement et, pour être détectés, le prélèvement doit avoir lieu à un moment précis après l’exposition. Dans les poils ou les cheveux, les substances chimiques ou leurs dérivés sont conservés sur une plus longue période de temps, en restant fixés sur la kératine du cheveu.

L’utilisation des cheveux comme indicateur de l’exposition aux polluants permettrait pour les chercheurs d’accéder à l’exposition sur une période de temps plus longue, en s’affranchissant des variations à court terme. Désormais, les chercheurs ajustent leurs techniques pour utiliser les cheveux humains et non plus les poils de rat comme indicateurs de pollution. Faciles à prélever, les cheveux pourraient constituer un moyen simple et efficace d’évaluer l’exposition aux polluants chimiques et ainsi de déterminer leurs effets sur la santé.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Les cheveux, témoins de l’exposition à certaines substances chimiques. www.anses.fr. Consulté le 20 novembre 2023.
– L’incorporation de produits chimiques à élimination rapide dans les cheveux est régie par la pharmacocinétique – Implications pour l’évaluation de l’exposition, Faÿs François et al. 2023. hal.science. Consulté le 20 novembre 2023.
Infertilité : causes et traitements

causes, diagnostic et traitements possibles | Thierry Payet

Nombre de vues sur l’article : 3

L’infertilité touche des millions de personnes à travers le monde.

Quelles sont les causes principales de ce phénomène ? Comment les diagnostics sont-ils établis ? Quelles options de traitement s’offrent à ceux qui sont confrontés à ce défi ? Comment les couples peuvent-ils naviguer dans cet univers complexe tout en préservant leur bien-être émotionnel et leur relation ?

Dans cet article, Médicalib a choisi de se pencher sur ce sujet complexe et personnel.

Cet article, destiné au grand public, s’appuie sur les données disponibles sur le sujet traité, à sa date de mise à jour.
Il n’a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin.


JE – Infertilité : de quoi parle-t-on ?

L’infertilité est une réalité complexe qui affecte un couple sur six en moyenne à l’échelle mondiale.

Le terme médical d’infertilité est utilisé lorsque un couple n’arrive pas à concevoir après un an de rapports sexuels réguliers sans contraception. L’infertilité peut résulter de problèmes chez l’homme, la femme, ou les deux, et parfois, la cause reste inexpliquée.

UN – Infertilité chez la femme

Chez les femmes, l’infertilité peut être due à des troubles ovulatoires, des anomalies de l’utérus ou des trompes de Fallope, ou des problèmes hormonaux.

B- Infertilité chez l’homme

Chez les hommes, elle est souvent liée à des faibles taux de spermatozoïdes, à une mauvaise qualité du sperme, ou à des problèmes de livraison du sperme.

Bon à savoir Les facteurs environnementaux et le mode de vie, tels que le stress, l’obésité, ou l’exposition à certaines substances chimiques, peuvent également jouer un rôle significatif.

II – Causes de l’infertilité

Comprendre l’infertilité nécessite d’avoir une approche tenant compte non seulement des aspects physiquesmais aussi des impacts psychologiques et sociaux. C’est une démarche discrète parsemée de défis émotionnels et de décisions difficiles à prendre.

Identifier les causes de l’infertilité est nécessaire pour choisir le traitement le plus approprié et avancer dans le parcours vers la parentalité.

Parmi les facteurs les plus courants qui contribuent à l’infertilité, on retrouve :

UN – Principales causes d’infertilité chez les femmes

ÂGE la qualité et la quantité des ovules diminuent avec l’âge.
TROUBLES OVULATOIRES syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), déséquilibres hormonaux, et ménopause précoce.
ANOMALIES UTERINE ET DES TROMPES DE FALLOPE fibromes utérins, endométriose, cicatrices des trompes de Fallope.
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX exposition à certaines substances toxiques (pesticides, métaux lourds, autres polluants environnementaux).
FACTEURS PERSONNELS ET MODE DE VIE poids, tabagisme, alcoolisme, stress chronique, problèmes de santé mentale.

B- Principales causes d’infertilité chez les hommes

ÂGE la qualité et la quantité des spermatozoïdes diminuent avec l’âge.
PROBLÈMES DE SPERME faible production de spermatozoïdes, mauvaise qualité du sperme, anomalies de la moitié des spermatozoïdes.
OBSTRUCTIONS blocages dans les canaux transportant le sperme qui peuvent être dus à des infections, des chirurgies ou des anomalies congénitales.
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX exposition à certaines substances toxiques (pesticides, métaux lourds, autres polluants environnementaux).
FACTEURS PERSONNELS ET MODE DE VIE obésité, tabagisme, alcoolisme, certaines maladies, stress chronique, problèmes de santé mentale.

III – Diagnostic de l’infertilité

Le diagnostic de l’infertilité est une étape essentielle pour les couples confrontés à des difficultés pour concevoir. Ce processus est souvent éprouvant. Il est donc important que les couples reçoivent un soutien psychologique adéquat tout au long de ce parcours.

A – Consultation médicale initiale

Interrogatoire

Discussion détaillée sur l’histoire médicale et sexuelle des deux partenaires. Des questions sur la fréquence des rapports sexuels, les méthodes contraceptives antérieures, les antécédents de grossesse et les problèmes de santé générale y sont abordées.

Examen clinique

Des examens physiques (examens des organes génitaux) sont proposés afin d’identifier toute anomalie pouvant affecter la fertilité.

B – Tests spécifiques pour les femmes

ANALYSE HORMONALE Des tests sanguins sont réalisés pour évaluer les niveaux d’hormones qui régulent l’ovulation.
ECHOGRAPHIE PELVIENNE Cette procédure permet de visualiser l’utérus et les ovaires pour détecter d’éventuelles anomalies.
HYSTÉROSALPINGOGRAPHIE Ce test implique l’injection d’un colorant dans l’utérus et les trompes de Fallope pour vérifier leur ouverture et leur forme.

C – Tests spécifiques pour les hommes

ANALYSE DU SPERME Un test de sperme permet d’évaluer la santé du sperme, y compris sa quantité, sa forme et sa mobilité.
EXAMENS HORMONAUX Des tests hormonaux peuvent également être nécessaires pour vérifier les niveaux de testostérone et d’autres hormones liées à la production de sperme.

D – Essais complémentaires

Dans certains cas, des tests génétiques peuvent être recommandés afin de détecter les troubles héréditaires affectant la fertilité.

Des techniques d’imagerie avancées ou des biopsies peuvent être également nécessaires dans le cas de diagnostics plus complexes.



IV – Traitement de l’infertilité

Avec l’évolution constante des technologies et des traitements médicaux, les options disponibles pour les couples infertiles n’ont jamais été aussi nombreuses. Elles offrent alors un espoir aux couples qui cherchent à devenir parents. De la médecine traditionnelle aux technologies de pointe en matière de procréation assistée, chaque parcours est unique et personnalisé.

A – Traitements médicamenteux

  • Stimulation ovarienne : pour les femmes présentant des troubles de l’ovulation, des médicaments tels que le Clomiphène ou le Letrozole sont souvent prescrits pour stimuler la libération d’ovules.
  • Traitements hormonaux : pour certains hommes, des traitements hormonaux ou d’autres médicaments peuvent améliorer la qualité et la quantité de sperme.

B – Procréation assistée

Insémination intra-utérine (IIU)

  • Insémination intra-utérine (IIU) : cette technique implique le placement direct de sperme dans l’utérus pendant l’ovulation, augmentant ainsi les chances de fécondation.
  • Fécondation In Vitro (FIV) : la FIV est une procédure complexe où les ovules sont fécondés par des spermatozoïdes en laboratoire, puis les embryons sont transférés dans l’utérus.
  • Injection Intra-Cytoplasmique des Spematozoïde (ICSI) : utilisée en combinaison avec la FIV, l’ICSI implique l’injection directe d’un seul spermatozoïde dans un ovule.

C – Options Chirurgicales

  • Chirurgie de réparation des trompes de Fallope : pour les femmes ayant des blocages ou des dommages aux trompes de Fallope, une chirurgie peut parfois les réparer.
  • Chirurgie de varicocèle chez les hommes : la varicocèle, une dilatation des veines dans le scrotum, peut être traitée chirurgicalement pour améliorer la fertilité masculine.

D – Approches alternatives

  • Acupuncture et médecines alternatives : certains couples se tournent vers l’acupuncture ou d’autres thérapies complémentaires pour améliorer leur fertilité.
  • Conseils et soutien psychologique : la gestion du stress et des émotions est cruciale. Le soutien psychologique peut jouer un rôle important dans le succès des traitements.


V- Ressources pour couples infertiles

A – Soutien Psychologique

  • Conseil et Thérapie : un soutien psychologique professionnel peut aider les couples à gérer le stress, la dépression ou l’anxiété souvent associés à l’infertilité. Des thérapeutes spécialisés en fertilité peuvent offrir un espace sûr pour explorer les sentiments et développer des stratégies d’adaptation.
  • Groupes de Soutien : Les groupes de soutien offrent un environnement où les couples peuvent partager leurs expériences avec d’autres personnes qui comprennent leur situation. Ces groupes peuvent être trouvés localement ou en ligne.

B – Autres ressources possibles

  • Ateliers et Séminaires : des ateliers éducatifs et des séminaires, souvent organisés par des cliniques de fertilité ou des organisations de santé, peuvent fournir des informations et des conseils utiles.
  • Programmes d’Aide Financière : Le coût des traitements de fertilité peut être élevé. Certains programmes et fondations offrent une aide financière ou des options de financement pour aider à couvrir les coûts.
  • Assistance en Matière de Planification Familiale : Pour les couples explorant d’autres voies comme l’adoption ou la gestation pour autrui, des ressources spécifiques sont disponibles pour les guider à travers ces processus.

Sachez que vous pouvez prendre rendez-vous en ligne avec une sage-femme à domicile. Pour cela, n’hésitez pas à nous contacter via notre plateforme. Nous vous mettrons en relation avec un professionnel de santé à proximité de votre domicile en moins d’une heure !


Toucher doux pour les prématurés et les nouveau-nés • Ostéosanté • 8 novembre 2023

Toucher doux pour les prématurés et les nouveau-nés • Ostéosanté • 8 novembre 2023 | Thierry Payet

10h30

En tant qu’ostéopathe expérimenté à Hambourg, j’ai souvent observé des athlètes et des passionnés de fitness venir dans mon cabinet avec différents types de blessures. Les blessures sportives sont malheureusement un problème courant, mais la bonne nouvelle est que l’ostéopathie est une méthode extrêmement efficace pour traiter les blessures sportives et peut aider à prévenir de futures blessures.

Exercices de mouvements rythmés pour la conscience corporelle de votre bébé

Exercices de mouvements rythmés pour la conscience corporelle de votre bébé | Thierry Payet

J’ai ajouté cette vidéo pour vous tous car je trouve qu’il est tellement plus facile de voir les choses que de les lire quand je parle de mouvements ! Dans ce document, je montre les mouvements rythmiques que j’enseigne aux parents pour aider leur bébé à mieux comprendre où se trouve son corps dans l’espace.

Cela les aidera à mieux allaiter, car ils sauront que leur tête pourrait être dans une position différente et commenceront à essayer de la déplacer vers une position plus confortable, etc.

Cela les aidera également à mieux s’asseoir et à progresser dans le développement de leurs mouvements en général.

J’utilise des noms amusants pour eux afin qu’ils soient faciles à retenir, ce que je n’ai pas mentionné dans la vidéo, mais je vais les mettre ici pour vous afin que vous ayez une petite liste à parcourir dans votre tête :

  1. Gelée sur une assiette
  2. Gelée sur une assiette vers le bas
  3. Basculement des côtes
  4. Rouleau de sushi
  5. Gelée latérale droite
  6. Gelée latérale gauche
  7. Comprimer les hanches vers la tête
  8. Roulez-les sur le ventre
  9. Basculement pelvien
  10. Stimulation vertébrale

Si vous avez besoin d’aide, venez prendre rendez-vous et nous pouvons le parcourir correctement et vérifier pourquoi votre bébé n’aime pas les mouvements (il peut avoir un peu de tension quelque part qui le rend inconfortable).

5 exercices efficaces pour renforcer vos chaînes musculaires dont vidéo

5 exercices efficaces pour renforcer vos chaînes musculaires dont vidéo | Thierry Payet

7. septembre 2023

17h32

Le but de ces exercices est d’ouvrir l’espace respiratoire, de permettre une respiration plus complète et plus profonde, d’améliorer la circulation sanguine et la mobilité au niveau de la poitrine et de synchroniser la respiration et les mouvements du corps. Il tonifie en douceur tout le corps. Les blocages au niveau de la poitrine peuvent être libérés. Les exercices renforcent également l’attention et calment vos pensées.

Vous pouvez utiliser l’exercice pour tester et entraîner votre flexibilité, votre force et votre coordination.

maintenant disponible sur Mon Espace Santé (MES) !

maintenant disponible sur Mon Espace Santé (MES) ! | Thierry Payet

Chez Medicalib, nous sommes convaincus que le monde de la santé numérique joue un rôle clé dans l’amélioration de la qualité de vie de nos patients. Ces derniers cherchent de plus en plus à accéder aux services en ligne pour faciliter leur parcours de santé. C’est pourquoi Medicalib a rejoint Mon Espace Santé (MES). Une plateforme de référence pour les services numériques de qualité approuvés par les autorités sanitaires en France.

En juillet 2023, Medicalib a été officiellement référencé sur Mon Espace Santé. Cette certification témoigne que Medicalib respecte les normes strictes de sécurité des données de santé, d’éthique et de confidentialité.

Chez Medicalib, nous sommes heureux de pouvoir offrir aux patients une gamme complète de soins à domicile grâce à notre réseau d’infirmières et infirmiers libéraux (IDEL), kinésithérapeutes et sages-femmes. Que ce soit pour des soins infirmiers, des séances de kinésithérapie ou un suivi attentif pendant la grossesse, notre équipe de professionnels de santé qualifiés est là pour accompagner les patients dans le confort de leur foyer.

I- Certification et conformité aux normes de sécurité

Nous comprenons l’importance d’accéder à des soins de qualité, pratiques et adaptés à chaque situation individuelle. C’est pourquoi nous nous engageons à fournir des services de soins à domicile, permettant à nos patients de bénéficier d’un suivi de santé en temps réel. Ainsi, nous les accompagnons au mieux dans leur parcours de soins.

l’Assurance Maladie et le ministère de la Santé ont créé une plateforme numérique. Cette plateforme, est à la fois personnalisée et sécurisée. Chaque assuré peut y accéder pour bénéficier de nouveaux services numériques. Ces services de qualité assurent une prise en charge de la santé efficace, rapide et pratique. Ils sont également personnalisés et assurent une sécurité maximale des données.

Grâce à ce référencement comme service numérique au sein du MES, Medicalib pourra proposer ses services de mise en relation et de soins à domicile au plus grand nombre partout en France.

II- Mon Espace Santé, qu’est ce que c’est ?

Mon Espace Santé (MES) est un service numérique sécurisé. Il permet un accès aisé aux informations de santé et documents essentiels de ses utilisateurs. Il assure aussi la protection des données de santé et respecte le secret médical.

MES propose de nombreuses fonctionnalités avantageuses pour tous les parcours de soins. Cette plateforme donne aux utilisateurs un accès facile à leurs informations de santé, facilitant ainsi leur suivi médical.

III- Découvrez les 4 fonctionnalités clés de MES :

Mon Espace Santé 8 est une plateforme gratuite et sécurisée pour stocker et partager ses documents et données de santé :

  • Il contient un Dossier Médical Partagé (DMP) qui permet de rassembler les données de santé en ligne;
  • Une messagerie sécurisée est disponible pour échanger plus facilement avec les professionnels de santé;
  • Il y a également un agenda de santé pour mieux suivre les rendez-vous et les traitements;
  • L’État et l’Assurance Maladie ont approuvé un catalogue de services numériques de santé, sur lequel Medicalib est désormais référencé.

IV- Comment Mon Espace Santé référence-t-il les services numériques dans son catalogue ?

  • Les services numériques de Mon Espace Santé doivent répondre à plus de 150 critères de sécurité, d’éthique et de respect des lois informatiques et libertés;
  • Les critères comprennent la qualité du contenu, l’accessibilité aux utilisateurs. De plus, ils englobent la transparence dans le traitement des données, ainsi que les pratiques de développement durable et l’impact écologique;
  • Des experts analysent chaque dossier. Ensuite, une commission composée de représentants des patients, des citoyens, des professionnels de santé et d’experts pluridisciplinaires;
  • Sur la base de l’avis de la commission, le ministère de la Santé et de la Prévention décide de référencer le service;
  • Une fois obtenus, nous suivons les services du référencement afin de garantir leur conformité dans le temps, notamment par le biais d’audits.

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.

Indice protection solaire

Quel indice de protection solaire choisir ? | Thierry Payet

L’heure des grandes vacances a enfin sonné ! Pour partir à la mer, à la campagne ou en montagne, il ne faut pas oublier de prendre sa crème solaire. Mais quel indice de protection solaire choisir : 15, 20, 30 ou 50 ? Santé Sur le Net vous explique l’indice solaire le plus adapté à votre situation.

Indice protection solaire

L’IPS, l’indice de protection solaire des produits solaires

L’exposition au soleil, en été comme en hiver, expose la peau aux dangers des rayonnements UVA et UVB (les deux types de rayonnements sont dangereux pour la santé). Il faut donc prendre les mesures nécessaires pour s’en protéger efficacement, et parmi les solutions les plus fréquemment utilisées figurent évidemment les crèmes solaires (disponibles également en gels, en lait ou en baume). Mais comment bien choisir sa crème solaire et notamment avec quel indice de protection ?

Deux acronymes figurent sur les produits solaires disponibles en France :

  • L’IPS ou Indice de Protection Solaire;
  • Le FPS ou Facteur de Protection Solaire (ou en anglais SFP verser Facteur de protection solaire).

Ces indices indiquent la quantité de soleil qu’il faudrait recevoir pour attraper un coup de soleil après avoir appliqué la crème solaire sur la peau. Ainsi, une crème solaire d’indice de protection 20 indique que la dose de soleil pour attraper un coup de soleil est multipliée par 20 une fois la crème appliquée.

Quatre niveaux de protection solaire

Actuellement, sont disponibles des crèmes et produits solaires avec quatre niveaux de protection solaire :

  • Une faible protection solaire pour les IPS 6 et 10 ;
  • Une protection moyenne pour les IPS 15, 20 et 25 (à noter qu’un certain nombre de crèmes de jour contiennent un filtre d’IPS 20 ou 25) ;
  • Une haute protection pour les IPS 30 et 50 ;
  • Une très haute protection pour l’IPS 50+ (à noter que la mention « écran total » n’est plus autorisée en France, car elle induisait le consommateur en erreur. Aucune crème ne protège à 100 % des effets du soleil !).

Mais quel indice de protection solaire faut-il choisir ? Pour faire le bon choix, il faut prendre en compte deux critères, d’une part le phototypec’est-à-dire son type de peau, et d’autre part les conditions d’exposition au soleil (durée et lieu de l’exposition). Quatre types de peau sont définis :

  • La peau extrêmement sensible au soleil: les personnes avec la peau très blanche, mais aussi les nourrissons, les enfants et les personnes ayant des antécédents de cancers cutanés ;
  • La peau sensible au soleilc’est-à-dire les personnes prenant souvent des coups de soleil en cas d’exposition ;
  • La peau intermédiaireavec les personnes à la peau claire bronzant facilement ;
  • La peau assez résistantepour les personnes à peau mate.

Un indice de protection solaire en fonction de sa peau et de l’exposition au soleil

En parallèle de ce type de peau, il faut tenir compte des conditions de l’exposition au soleil, le risque n’étant pas le même sur la plage que sur un glacier ! A partir de ces deux paramètres, il est possible de choisir le produit solaire avec l’indice de protection adapté :

  • Une très haute protection pour les peaux extrêmement sensibles avec une exposition importante (sur la plage ou lors d’activités extérieures) ou pour les peaux sensibles avec une exposition extrême (sous les tropiques ou sur les glaciers) ;
  • Une haute protection pour les expositions modérées des peaux extrêmement sensibles ou l’exposition extrême des peaux intermédiaires ;
  • Une protection moyenne pour les peaux sensibles avec une exposition modérée ou une exposition extrême des peaux assez résistantes ;
  • Une faible protection pour l’exposition importante des peaux assez résistantes.

Chez les enfants, il faut toujours utiliser une crème solaire avec un indice d’au moins 50. Et pensez à renouveler l’application de la crème toutes les deux heures quel que soit son indice de protection !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Se protéger du soleil. www.ameli.fr. Consulté le 4 juillet 2023.
– Crème solaire : comment bien la choisir ?www.economie.gouv.fr. Consulté le 4 juillet 2023.
bon usage ANSM médicaments

le bon usage des médicaments ? Santé sur le Net | Thierry Payet

Loin d’être des produits anodins, les médicaments nécessitent la plus grande vigilance lors de leur utilisation. C’est le sens du message porté par la nouvelle campagne digitale de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) qui vise à sensibiliser la population au bon usage des médicaments. Zoom sur les points clés de cette opération de communication.

bon usage ANSM médicaments

Recours aux médicaments : la vigilance est de mise

Loin d’être des produits anodins, les médicaments nécessitent la plus grande vigilance lors de leur utilisation. Chacun d’eux implique en effet des conditions d’utilisation particulières que le patient doit lire et respecter pour assurer son efficacité et sa sécurité. Car un médicament mal utilisé risque d’entraîner des conséquences graves avec davantage d’effets indésirables, une baisse de l’efficacité du traitement, voire l’aggravation de la maladie du patient.

Ou, une récente étude menée pour l’ANSM auprès d’un échantillon de Français a révélé que ces derniers n’étaient pas franchement familiers avec le bon usage des médicaments :

  • 3 Français sur 10 prennent l’initiative d’adapter la dose ou la durée des médicaments qui leur ont été prescrits.
  • Un Français sur 5 consomme des doses plus fortes voire plusieurs médicaments en même temps pour soulager les symptômes plus rapidement.
  • Près d’un Français sur 2 déclare donner un médicament à un proche présentant les mêmes symptômes. Et un Français sur 10 le fait souvent ou de manière systématique.
  • 34% des Français considèrent comme peu risqué ou pas du tout risqué de prendre un médicament périmé.

À savoir ! Un médicament périmé ou mal conservé peut perdre en efficacité ou être contaminé par des bactéries.

Dans ce contexte, l’ANSM a jugé bon de rappeler à la population les notions fondamentales liées au bon usage des médicaments.

ANSM : une nouvelle campagne dédiée au bon usage des médicaments

Qualifié « d’enjeu de santé publique majeur » par la Directrice générale de l’ANSM, le bon usage des médicaments concerne aussi bien le grand public que les professionnels de santé et selon elle, « chacun a un rôle à jouer, à chaque étape pour favoriser la bonne utilisation des médicaments ». L’Agence lance ainsi une campagne d’information et de sensibilisation intitulée « Les médicaments ne sont pas des produits ordinaires, ne les prenons pas à la légère ». Destinée à la fois au grand public et aux professionnels de santé, elle fait le pari de l’humour et du décalage pour véhiculer des messages essentiels.

À savoir ! Cette campagne inédite se décline sur internet, Youtube, les réseaux de streaming et les sites d’actualité.
Cette nouvelle campagne de communication encourage les Français à adopter quatre bons réflexes :

  1. Respecter rigoureusement les prescriptions ou les conseils délivrés par les professionnels de santé (dosage, fréquence et durée d’utilisation des médicaments).
  2. Utiliser uniquement des médicaments prescrits ou conseillés par un professionnel de santé et non par l’un de ses proches.
  3. Ne pas prendre plusieurs médicaments en même temps pour éviter tout risque d’interaction médicamenteuse.
  4. Respecter les conditions d’utilisation et la durée de conservation des médicaments.

Si ces recommandations peuvent sembler évidentes de prime abord, elles ne le sont pas pour la majorité des Français qui, espérons-le, les mettront en pratique dans un futur proche !

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– Les médicaments ne sont pas des produits ordinaires, ne les prenons pas à la légère. ansm.sante.fr. Consulté le 12 juin 2023.

Nutri-Score

Nutri-Score, évolution des choix nutritionnels | Thierry Payet

Mis en place en 2016 dans le cadre de la loi de modernisation du système de santé, le Nutri-Score est apposé sur un certain nombre d’étiquetages de produits alimentaires. Plébiscité par certains, décrié par d’autres, le Nutri-Score se présente comme un outil pour aiguiller le consommateur dans ses choix alimentaires. Prochainement, le Nutri-Score devrait évoluer pour mieux répondre à ce besoin. Explications.

Nutri-Score

Le Nutri-Score : une aide comparative au choix des produits alimentaires

Visible sur différents produits dans les rayons des supermarchés et des épiceries, le Nutri-Score est un logo, qui informe sur la qualité nutritionnelle des produits alimentaires. Dès le départ, ce logo a été choisi pour être rapidement décodé. Il est basé sur une échelle de 5 couleurs, du vert foncé pour la lettre A au rouge foncé pour la lettre E. Schématiquement, un Nutri-Score A désigne un produit de bonne qualité nutritionnelle, tandis qu’un Nutri-Score E désigne un produit de mauvaise qualité nutritionnelle.

Comment est déterminé ce logo ? Le Nutri-Score prend en compte les paramètres suivants :

  • La teneur en nutriments intéressants nutritionnellement, comme les fibres, les protéines, les fruits, les légumes, les légumineuses, les fruits à coques, ou les huiles de colza, de noix et d’olive ;
  • La teneur en nutriments dont il faut limiter les apports quotidiens, comme les aliments très énergétiques (apport calorique élevé), les acides gras saturés, les sucres simples (indice glycémique élevé) et le sel.

En pratique, un produit alimentaire de Nutri-Score E ne doit pas forcément être éliminé de son alimentation. Il faut juste en consommer des quantités modérées et pas tous les jours. Pour les médecins nutritionnistes, l’intérêt du Nutri-Score repose surtout sur la comparaison de produits au sein de groupes d’aliments. Ainsi, ce logo est utile pour comparer deux paquets de gâteaux entre eux. On choisira plutôt un paquet avec un Nutri-Score C au lieu de celui avec un Nutri-Score E !

Nutri-Score, un logo utilisé par différents pays en Europe et évolutif en fonction des besoins

Ce n’est pas un logo figé. Il est amené à évoluer, en fonction des recommandations nutritionnelles et des avancées en matière de nutrition. Une gouvernance transnationale du Nutri-Score a été mise en place, réunissant des autorités compétentes en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en France, au Luxembourg, aux Pays-Bas et en Suisse. En 2021, le comité de pilotage de cette gouvernance s’est réuni pour envisager des évolutions du Nutri-Score.

De ce comité de pilotage, est né tout un processus de révision de l’algorithme de calcul du Nutri-Score. Dès juillet 2022, des évolutions ont été adoptées pour les aliments. Les recommandations du comité scientifique ont quant à elles été adoptées pour les boissons à la fin du mois de mars 2023. Reste désormais à faire évoluer l’algorithme pour que le Nutri-Score permette de mieux classer les aliments et les boissons en fonction des principales recommandations nutritionnelles européennes.

Classer tous les aliments et les boissons pour des choix nutritionnels plus avisés

Quels sont les nouveaux critères et paramètres intégrés à l’algorithme ? L’ensemble des boissons seront désormais concernées, ce qui permettra une classification cohérente et utile au consommateur. Le lait, les boissons lactées et les boissons végétales ont été ajoutées à l’algorithme. Il en ressort que le lait écrémé et demi-écrémé obtiennent des Nutri-Score plus favorables que les boissons lactées riches en matière grasse et/ou sucrées. Les sucres présents dans les boissons sucrées font également l’objet d’une nouvelle distinction entre les différents sucres et le recours aux édulcorants. L’objectif est de limiter la consommation de boissons sucrées, y compris les boissons édulcorées.

Le nouvel algorithme devrait être mis en place par l’ensemble des pays concernés de manière coordonnée d’ici la fin de l’année 2023. Le Nutri-Score nouvelle version permettra d’aider les consommateurs à mieux choisir les aliments et les boissons en lien avec les recommandations nutritionnelles européennes. Des recommandations qui sont établies pour réduire la prévalence des maladies cardiovasculaires, de l’obésité et du diabète.

Publié le 19 mai 2018 par Julie.L Docteur en pharmacie. Mis à jour par Estelle B., Docteur en Pharmacie , le 25 mai 2023.

Sources

Buvons-nous suffisamment d'eau ?

Buvons-nous suffisamment d’eau ? – Clinique Ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet

Buvons-nous suffisamment d'eau ?

Buvons-nous suffisamment d’eau ?

De nombreuses personnes qui ont consulté un ostéopathe ont peut-être été invitées à « s’hydrater/boire de l’eau » à la fin du traitement. Pour beaucoup, c’est un conseil très simple, mais pourquoi est-ce si important ?

Eh bien, l’eau forme en moyenne 60% du corps humain. L’eau lubrifie les articulations, facilite la digestion, régule la température corporelle par la transpiration et aide à l’élimination des sous-produits par la miction. L’eau se trouve dans les os, les muscles, les articulations, les organes et surtout le cerveau, et en tant que telle peut avoir un impact sur tout, de la concentration aux maux de tête en passant par la posture et les douleurs articulaires/musculaires.

Chaque jour en moyenne, le corps humain perd entre 2 et 3 litres d’eau, par de multiples moyens, principalement la transpiration, la miction et l’excrétion fécale. Les facteurs qui augmentent la perte d’eau peuvent inclure une activité physique accrue, une exposition à des températures chaudes ou chaudes ou des conditions impliquant des vomissements ou de la diarrhée.

Il est recommandé que la consommation quotidienne d’eau pour aider à maintenir les niveaux de liquide soit :

  • Hommes adultes : 2,5 L (10 verres)
  • Femelles adultes : 2L (8 verres)
  • Enfants 1-18 ans : entre 1-2L, apport croissant avec l’âge (4-8 verres)
  • Femmes enceintes et allaitantes : 2L + 750-1000mL supplémentaires.

Ce qui précède semble simple et une tâche que tout le monde devrait être capable de réaliser. Cependant, l’eau, comme nous le savons, n’a pas un goût significatif et, à ce titre, certaines personnes ont du mal à respecter l’apport recommandé. Et pour beaucoup, il semble plus facile de consommer des boissons sucrées/caféinées, qui remplacent généralement l’eau.

Alors, comment pouvons-nous augmenter la consommation d’eau sans en faire une corvée ?

Voici 5 conseils utiles :

  1. Si vous cherchez plus de saveur : ajoutez un filet de citron frais, de citron vert ou d’orange à votre eau.
  2. Gardez une bouteille d’eau sur votre lieu de travail ou dans votre sac : aucune excuse pour ne pas boire régulièrement si l’eau est juste devant vous.
  3. A chaque repas, buvez un verre d’eau : Cela fournit un apport hydrique régulier et aide à établir une routine pour aider à rester hydraté.
  4. Buvez des liquides avant d’avoir soif : au moment où vous avez soif, votre corps est probablement déjà déshydraté. En consommant régulièrement des liquides, vous pouvez empêcher le corps de se déshydrater.
  5. Mange ton eau : L’eau est également obtenue par les aliments que vous mangez. Si boire 2 litres d’eau semble irréaliste, ajoutez peut-être certains aliments à votre alimentation avec une teneur en eau plus élevée, tels que la pastèque, le cantaloup, le céleri, les tomates, la laitue ou les soupes.

Les références:
L’eau – un nutriment vital. Better Health Channel – Gouvernement de l’État de Victoria. Extrait de : https://www.betterhealth.vic.gov.au/health/healthyliving/water-a-vital-nutrient
Simson, R. (2018). 10 façons saines d’augmenter votre consommation de liquide. Roswell Park – Centre de cancérologie complet. Extrait de : https://www.roswellpark.org/cancertalk/201805/10-healthy-ways-increase-your-fluid-intake
Corbin, CB, Welk, GJ, Corbin, WR et Welk, KA (2016). Concepts de remise en forme et de bien-être – Une approche globale du style de vie. Section V, pages 318-319.