Prise en charge des tests Covid-19 : ce qui change depuis le 1er Mars

Prise en charge des tests Covid-19 : ce qui change depuis le 1er Mars | Thierry Payet

Depuis le 1er mars, les règles concernant la prise en charge financière des tests de dépistage du Covid-19 sont modifiées. Ils ne sont plus pris en charge intégralement par l’assurance maladie, sauf pour certaines personnes.

En effet, les assurés devront désormais faire face à un reste à charge, qui pourra dans la plupart des cas être couvert par leur mutuelle ou leur complémentaire santé.

L’amélioration de la situation sanitaire en France a permis de mettre en place un remboursement partiel de ces tests, qu’ils soient de type antigénique ou RT-PCR, pour tous les assurés sans prescription médicale préalable.

Les changements effectifs :

  1. Introduction d’un ticket modérateur* pour les tests de dépistage de la covid-19 : cela signifie qu’il y a désormais un reste à charge pour l’assuré, déterminé en fonction du professionnel de santé délivrant le test.
  2. Pas de distinction entre les personnes vaccinées et non vaccinées dans la prise en charge de l’Assurance Maladie.
  3. La prise en charge de l’Assurance Maladie ne nécessite pas de prescription médicale préalable pour tous les assurés.

*Le ticket modérateur est la partie de vos dépenses de santé qui reste à votre charge une fois que l’Assurance Maladie a remboursé sa part.


Tableau récapitulatif des taux de remboursement pour les différents professionnels de santé réalisant un test pris en charge par l’Assurance maladie (1) :

Profession médicale Pourcentage du montant
à charge de l’assuré
Infirmier 40%
Masseur-kinésithérapeute 40%
Sage-femme 30%
Médecin 30%
Pharmacien 30%
Chirurgien dentiste 30%
(1)  Le montant à charge de l’assuré varie  en fonction de la catégorie de métier du professionnel de santé (cf.le tableau ci-dessus).
Bon à savoir Le ministère de la Santé précise toutefois que le reste à charge sera « nul » pour ceux qui disposent d’une mutuelle et ceux qui bénéficient de la complémentaire santé solidaire.

Quelques exceptions :

Afin de protéger les personnes à risque de développer une forme grave de la Covid-19, les tests de dépistage du Covid-19 restent pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie pour :

  • les personnes reconnues en affection longue durée ;
  • les personnes âgées de 65 ans et plus ;
  • les jeunes âgés de moins de 18 ans ;
  • les professionnels de santé, en raison de leur contact au quotidien avec les populations les plus fragiles ;
  • les personnes immunodéprimées ;
  • les personnes faisant l’objet d’un dépistage collectif.

Les tests sont également pris en charge à 100 % dans le cadre des cas de droit commun d’exonération (assurance maternité, invalidité…). Donc le fait d’être vacciné ou non n’a plus d’incidence sur la prise en charge.

Bon à savoir Et ” rapprochement des règles de prise en charge de droit commun » qui se justifie par « le ralentissement notable de la circulation du virus SARS-CoV-2 », précise l’arrêté du 27 février 2023

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.

docteur présentant un stérilet dans sa main droite pour une patiente atteinte de troubles digestifs

Stérilet et les troubles dépressifs : une association possible ? | Thierry Payet

Selon les derniers chiffres publiés par l’INSEE, près de 26 % des femmes âgées de 15 à 49 ans en France utiliseraient un stérilet comme moyen de contraception. Une récente étude épidémiologique suggère l’existence d’un lien entre l’utilisation d’un stérilet fortement dosé en lévonorgestrel et la survenue de troubles dépressifs. Explications.

docteur présentant un stérilet dans sa main droite pour une patiente atteinte de troubles digestifs

Stérilet hormonal et troubles dépressifs

En France, le stérilet ou dispositif intra-utérin (DIU) est actuellement le second moyen de contraception féminine le plus utilisé, après la pilule contraceptive. Il existe plusieurs catégories de DIU :

  • Les DIU ou stérilets au cuivre ;
  • Les DIU ou stérilets hormonaux.

Les DIU hormonaux sont constitués d’un réservoir renfermant un dérivé de progestérone, le lévonorgestrelqui diffuse lentement sur une durée totale de trois à cinq ans selon les dispositifs. Actuellement, deux dosages de lévonorgestrel sont disponibles, un dosage à 19.5 mg et un dosage plus élevé à 52 mg. Des études antérieures ont déjà révélé que les pilules contraceptives peuvent être associées à une augmentation faible du risque de dépression ou de troubles de l’humeur. Qu’en est-il pour les DIU hormonaux ? Des chercheurs français du Groupement d’Intérêt Scientifique EPI-PHARE se sont intéressés à cette question, dans le cadre d’une récente étude épidémiologique.

Un léger surrisque de troubles dépressifs avec le DIU dosé à 52 mg de lévonorgestrel

Cette étude de cohorte avait pour objectif de comparer l’utilisation de médicaments psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques et hypnotiques) dans les deux années suivant la pose d’un DIU hormonal, dosé soit à 19,5 mg, soit à 52 mg. Au total, 45 736 femmes âgées de 13 à 40 ans ont reçu un DIU dosé à 52 mg de lévonorgestrel, et un nombre identique de femmes un DIU dosé à 19.5 mg de lévonorgestrel. Les résultats de l’étude révèlent que les femmes porteuses d’un stérilet dosé à 52 mg de lévonorgestrel présentaient un risque légèrement augmenté de recevoir un traitement par antidépresseur au cours des deux ans suivant la pose du moyen de contraception, par rapport aux femmes utilisant un DIU plus faiblement dosé.

Ce lien, de faible intensité entre le DIU fortement dosé en lévonorgestrel et la prescription d’antidépresseurs, n’était pas observé pour les deux autres catégories de médicaments prises en compte, les anxiolytiques et les hypnotiques. Cette étude à grande échelle est la première à révéler un impact d’un fort dosage en lévonorgestrel d’un DIU sur le risque de troubles dépressifs nécessitant un traitement médicamenteux. Le surrisque apparait toutefois très faible, et nécessite des études complémentaires pour le préciser.

Une attention particulière aux signes dépressifs chez les femmes porteuses d’un DIU hormonal

Cette étude suggère que le recours à un DIU hormonal moins dosé, à 19,5 mg, pourrait avoir moins de conséquences sur l’humeur des femmes, en réduisant l’imprégnation progestative. En attendant l’arrivée de données complémentaires, l’ANSM émet des recommandations à destination des femmes et des professionnels de santé. Au moment de la mise en place d’un DIU au lévonorgestrel, les femmes doivent être informées des effets indésirables et de la nécessité de contacter leur médecin en cas de survenue de troubles de l’humeur ou de symptômes dépressifs.

Les professionnels de santé doivent également prévoir une consultation de contrôle entre 4 et 6 semaines après la pose du stérilet, puis une fois par an. Ces consultations de suivi sont l’occasion de faire le point sur la contraception par DIU et notamment d’évoquer les effets indésirables, dont des modifications de l’humeur et la survenue de troubles dépressifs.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Les stérilets contenant le plus d’hormone présenteraient davantage de risque de troubles dépressifs. ansm.sante.fr. Consulté le 15 février 2023.
– Association entre dispositifs intra-utérins au lévonorgestrel et l’usage ultérieur de psychotropes en France. epi-phare.fr. Consulté le 15 février 2023.
L'émergence de la forme • Liem Health Blog • 6 janvier 2023

L’émergence de la forme • Liem Health Blog • 6 janvier 2023 | Thierry Payet

Le mathématicien contemporain L. Edwards a étudié le développement de la forme principalement en association avec des modèles de vortex, étendant ses recherches sur le développement de la forme embryologique.

Il voit l’émergence de la forme embryologique comme la création parfaite d’un univers spirituel, qui prend forme selon les lois des mathématiques. Il a abordé entre autres la question de savoir quelle forme les calculs géométriques pourraient produire si l’axe du vortex aéré était asymétrique par rapport à l’axe de la transformation du bourgeon d’un bourgeon végétal. Pour ce calcul, il a sélectionné six tourbillons aérés dans un champ commun. Leur axe commun était placé parallèlement à l’axe de transformation du bourgeon, mais décalé d’un côté. La représentation graphique de ces calculs et l’évaluation de diverses coupes transversales ont produit une ressemblance claire avec le processus d’invagination qui se déroule pendant le développement du mésoderme au cours de la troisième semaine de gestation. Même lorsque les paramètres étaient variés, par exemple en déplaçant le vortex ou l’orientation des axes les uns par rapport aux autres, le résultat ressemblait toujours à une forme embryonnaire. Ces formes, vues en séquence, rappellent les différentes étapes du développement embryonnaire. En utilisant un simple mouvement d’un vortex, transformé par “transformation de l’œuf” (un certain ensemble de calculs mathématiques), il est devenu possible, par exemple, de décrire la forme générale d’un embryon en développement. Un certain positionnement du vortex (et des transformations qui en résultent) a produit une similitude remarquable avec la forme générale d’un embryon en développement. Si ces modèles de calcul sont appliqués à l’utérus – qui, comme l’ovule et le bouton floral, présente une bonne forme de courbe de trajectoire dans les premières semaines de grossesse – une relation ou une similitude claire est trouvée entre la réalité biologique (la forme de la stade de développement de l’embryon) et les sections géométriques obtenues à partir de certains processus de calcul (Fig. 1). Edwards postule que le développement des graines et des embryons aviaires peut être attribué à la forme du bourgeon et de l’œuf (au sens d’une force de mise en forme opérative et active). La forme pourrait alors être mise en évidence comme force agissante du développement (initial ou ultérieur) par l’enchaînement général des gestes formateurs dans le développement embryonnaire, au moyen de ces processus de transformation géométrique. Conformément à cette pensée, Edwards essaie de représenter la formation du tube neural en termes géométriques. Une augmentation constante de la largeur du vortex, comme dans les représentations graphiques de la formation du tube neural, produit une croissance des deux côtés l’un vers l’autre jusqu’à ce qu’ils se rencontrent et fusionnent (Fig. 2). Le vortex le plus large produit une forme qui réalise la fermeture du tube. Pour produire géométriquement cette transformation remarquable, il suffit qu’un vortex aéré (transformé par la transformation de l’utérus, c’est-à-dire la courbure accrue de l’utérus au début de la grossesse) augmente son rayon. Une autre façon possible d’obtenir ce résultat (avec des écarts mineurs) serait de conserver le même rayon et de déplacer le vortex, de haut en bas, de bas en haut, ou vers l’intérieur des deux côtés. Afin de convertir le processus de fermeture du tube neural (commençant au milieu et se poursuivant crânialement et caudalement) en termes géométriques, nous devons penser à deux tourbillons se rapprochant de directions opposées : de haut en bas et de bas en haut, ou vers l’intérieur de droite et de gauche. Le processus de fermeture du tube neural selon Edwards pourrait être interprété métaphoriquement comme suit : le premier vortex du passé, le second du futur ; soit, le premier vortex communiquant l’élément inconscient de notre être et le second, le conscient.

Dépistage à la naissance sur les pieds d'un bébé

Dépistage à la naissance : quelles nouveautés en 2023 | Thierry Payet

C’est lors de la Journée nationale du cinquantenaire du dépistage néonatal, le 18 novembre dernier, que le ministère de la Santé a annoncé des changements pour l’an prochain. A partir du 1est janvier 2023, le dépistage à la naissance concernera en effet sept maladies supplémentaires. On fait le point.

Dépistage à la naissance sur les pieds d'un bébé

Un dépistage néonatal dans l’intérêt de la santé du nouveau-né

Le dépistage à la naissance désigne un programme national qui concerne tous les nouveau-nés ayant vu le jour en France. Son objectif ? Détecter et prendre en charge le plus tôt possible des maladies rares et graves. A l’heure actuelle, le dépistage à la naissance permet de dépister six maladies rares :

  • La phénylcétonurie
  • L’hypothyroïdie congénitale
  • L’hyperplasie congénitale des surrénales
  • La mucoviscidose
  • Le déficit en MCAD (Medium-Chain-Acyl-CoA Déshydrogènase)
  • La drépanocytose (si l’enfant fait partie des populations exposées à cette maladie)

À savoir ! La Haute autorité de santé a récemment recommandé que le dépistage néonatal de la drépanocytose soit désormais étendu à l’ensemble des nouveau-nés.

En pratique, ce dépistage se fait au moyen de tests biologiques réalisés sur un prélèvement de gouttes de sang au niveau du talon du nouveau-né. Systématiquement proposé, ce dépistage nécessite cependant obligatoirement l’accord des parents pour pouvoir être réalisé.

À savoir ! Le dépistage néonatal est pris en charge à 100% par l’Assurance maladie. Le prélèvement est le plus souvent réalisé au sein de la maternité (parfois à domicile). Au plus tôt 48 heures après la naissance, au mieux 72 heures après.

A quoi sert ce prélèvement ?

L’analyse du prélèvement permet d’identifier les enfants probablement atteints par l’une des maladies recherchées.  Des examens approfondis sont ensuite réalisés pour confirmer ou non la présence de telle ou telle maladie. Les résultats ne sont communiqués aux parents qu’en cas de problème. L’intérêt d’un tel dépistage ? Pouvoir mettre en place dans un laps de temps très court après la naissance, un traitement adapté pour éviter au bébé de graves répercussions sur sa santé et améliorer à terme sa qualité de vie. La mise en place d’un régime et d’un suivi permettent par exemple d’éviter l’apparition d’un handicap dans le cas du dépistage de la phénylcétonurie.

À savoir ! Le dépistage de ces six maladies rares est complété par le dépistage de la surdité permanente néonatale.

Depuis sa mise en place il y a 50 ans, le dépistage néonatal a permis de dépister en France 37 millions d’enfants. Ce qui a permis de prendre en charge rapidement près de 30 000 d’entre eux. C’est lors de la Journée nationale du cinquantenaire du dépistage néonatal, le 18 novembre dernier, que le ministère de la Santé a annoncé des changements pour l’an prochain.

Un dépistage à la naissance élargi dès janvier 2023

A partir du 1est janvier 2023, sept nouvelles maladies seront en effet intégrées à ce programme de dépistage néonatal. Il s’agit de sept maladies rares pour lesquelles des traitements efficaces existent :

  • L’homocystinurie : il s’agit d’une anomalie concernant la vitamine B12 qui se manifeste par une anémie, une atteinte neurologique cérébrale voire un retard de développement.
  • La leucinose : elle se manifeste par des difficultés à s’alimenter, un temps de sommeil trop prolongé, des vomissements puis des troubles neurologiques cérébraux et une insuffisance respiratoire en l’absence de traitement.
  • La tyrosinémie de type 1 : elle se manifeste par une atteinte des reins et du foie.
  • L’acidurie isovalérique : cette maladie se caractérise par des troubles aigus à la naissance (comme des vomissements et des convulsions) ou de troubles d’apparition plus tardive (comme un retard de croissance et/ou du développement).
  • L’acidurie glutarique de type 1 : elle se manifeste par des troubles neurologiques aigus chez les nourrissons.
  • Le déficit en 3-hydroxyacyl-coenzyme A déshydrogénase des acides gras à chaîne longue : survenue dans la petite enfance d’une hypoglycémie pouvant affecter le foie et le cœur.
  • Le déficit en captation de carnitine : à l’origine d’une atteinte cardiaque au début de l’enfance, souvent associée à une hypotonie, un retard de croissance, des crises hypoglycémiques récurrentes et/ou un coma.

La décision d’élargir le programme de dépistage néonatal à ces sept maladies s’appuie sur les recommandations émises en 2020 par la Haute Autorité de santé. Prochaine étape ? Préparer la mise en œuvre prochaine de ce dépistage en concertation avec les acteurs de la périnatalité et de la pédiatrie.

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– Dépistage chez le nouveau-né : l’examen va s’élargir à 7 nouvelles maladies. ameli.fr. Consulté le 28 novembre 2022.
– Le programme national de dépistage néonatal élargi à partir du 1er janvier 2023. service-public.fr. Consulté le 28 novembre 2022.
Cours de yoga : maintenant disponible en solde !

Maintenant disponible en solde ! – Clinique Ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet

Cours de yoga : maintenant disponible en solde !

Cours de yoga : maintenant disponible en solde !

Nous sommes ravis de vous annoncer que nous proposons désormais des cours de Yoga à Sale !

Chell Harris enseigne le yoga depuis deux décennies et aime trouver des moyens simples pour que les gens vivent mieux et améliorent leur bien-être. Sa captivation pour le mouvement du corps humain l’a dirigée vers le yoga, la méditation, la somatique Hanna, la kinésiologie et le massage yoga thaïlandais.

Elle a été témoin des avantages de déplacer le corps pour le ramener à l’équilibre, d’améliorer les schémas respiratoires et de calmer les systèmes nerveux qui fonctionnent à plein régime. Chell croit que le mouvement est un médicament et intègre maintenant l’ostéopathie dans ses compétences pour aider davantage les gens à retrouver leurs performances optimales.

Qu’est-ce que le Yoga ?

Le yoga est un vaste ensemble de principes issus des traditions védiques de l’Inde et de l’Himalaya vieilles de plus de 2500 ans. Le yoga reconnaît que les humains sont multidimensionnels, avec un accent particulier sur l’esprit. Le yoga se concentre sur la connexion entre l’esprit, le corps et la respiration – et ces cours utiliseront diverses techniques de respiration et de mouvement du corps pour atteindre l’immobilité dans l’esprit.

Quand auront lieu les cours ?

Les cours auront lieu à notre Sale Clinic les lundis soirs de 18h30 à 19h30, à partir du lundi 22 août prochain. Les cours dureront 4 semaines, jusqu’au 12 septembre.

Combien coûtent les cours ?

Cet investissement dans votre bien-être ne vous coûtera que 80 $ pour les 4 semaines.

Comment puis-je m’inscrire ?

Si vous avez des questions ou souhaitez rejoindre nos cours de yoga, veuillez nous contacter par e-mail à info@egosteo.com.au, ou appelez-nous au (03) 5144 7750.

References
Yoga Australia. (n.d.). What is Yoga? Retrieved 17 August from https://www.yogaaustralia.org.au/what-is-yoga/

sensibilisation sur le cancer du poumon

Novembre, mois de sensibilisation sur le cancer du poumon | Thierry Payet

Près de 50 000 nouveaux cas de cancer du poumon sont diagnostiqués chaque année en France. Un cancer encore marqué par une mortalité élevée, avec plus de 30 000 décès rien que pour l’année 2018. En miroir de l’opération « Mois sans Tabac », une opération « Novembre Perle » est lancée pour le mois de novembre. Son objectif est de sensibiliser le plus grand nombre, grand public et professionnels, sur cet enjeu majeur de santé publique. Focus sur la sensibilisation sur le cancer du poumon.

sensibilisation sur le cancer du poumon

Un cancer fréquent, avec une mortalité élevée

Le cancer du poumon représente actuellement la première cause de décès par cancer chez l’homme et la seconde chez la femme. La prévention et la sensibilisation sur les enjeux liés à ce cancer sont donc fondamentaux pour la santé publique en France. Alors que l’opération « Mois sans tabac » connaît un franc succès depuis son lancement en France en 2016, peu nombreux sont ceux qui connaissent l’opération « Novembre perle », le mois de sensibilisation sur le cancer du poumon.

Pourtant, différentes initiatives s’articulent autour de ce mois, consacré à l’un des cancers les plus mortels en France. Le premier objectif des acteurs est de sensibiliser le grand public pour améliorer le dépistage. Actuellement, plus des deux tiers des patients sont diagnostiqués au stade métastatique, et donc avec un pronostic plus défavorable que pour un patient diagnostiqué à un stade précoce. Améliorer le dépistage repose sur deux axes complémentaires :

  • Informer la population sur les premiers signes d’alerte (toux sèche persistante sans cause identifiée, fièvre inexpliquée, crachats sanglants, troubles respiratoires, enrouement persistant, douleurs thoraciques permanentes, douleurs osseuses) qui doivent amener à consulter un médecin ;
  • Dépister les personnes à risque, en particulier les fumeurs.

Le cancer du poumon n’est pas réservé aux fumeurs

Mais contrairement aux idées reçues, le cancer du poumon n’est pas une maladie réservée exclusivement aux fumeurs. Selon les chiffres, entre 15 et 20 % des cas surviennent chez des personnes n’ayant jamais fumé. Si le tabac représente le principal facteur de risque, le dépistage doit avoir lieu à une large échelle. Récemment, un nouveau collectif, constitué d’acteurs de la prise en charge du cancer du poumon, a été créé :  « Ensemble nous poumons ». Son objectif est d’informer et de sensibiliser le grand public sur le cancer du poumon.

La lutte contre le cancer du poumon est indissociable de la lutte contre le tabagisme. L’opération « Novembre Perle » a d’ailleurs lieu le même mois que l’opération « Mois sans tabac » destinée à inciter le plus grand nombre de fumeurs à arrêter le tabac. Pour prévenir le cancer du poumon, il est essentiel :

  • De prévenir le tabagisme chez les jeunes ;
  • D’aider et d’accompagner le maximum de fumeurs à arrêter de fumer. Les aides au sevrage tabagique se sont beaucoup développées ces dernières années, facilitant l’accès aux substituts nicotiniques et à un accompagnement personnalisé par des tabacologues.

Sensibilisation sur le cancer du poumon : un patient mieux accompagné, avec un parcours de soin coordonné

Au-delà de la prévention, la lutte contre le cancer du poumon passe aussi par des progrès diagnostiques et thérapeutiques. Parallèlement aux chimiothérapies anticancéreuses, se développent depuis plusieurs années des immunothérapies et des thérapies cibléesplus efficaces et avec moins d’effets secondaires pour les patients. Il est capital que ces nouvelles thérapies soient accessibles à tous les patients diagnostiqués.

L’accompagnement du patient, au travers d’un parcours de soin coordonné et adapté, est un autre aspect primordial pour améliorer le pronostic du cancer du poumon et la qualité de vie des patients. Des programmes spécifiques sont développés dans certains établissements de santé et pourraient être progressivement ouverts à tous les patients français. Des solutions de suivi à distance grâce aux nouvelles technologies ou encore le soutien des associations de patients jouent également un rôle clé dans la vie quotidienne des patients et de leurs proches.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

Prise en charge et suivi des enfants diabétiques à l’école

Prise en charge et suivi des enfants diabétiques à l’école | Thierry Payet

Maladie chronique, le diabète nécessite une prise en charge continue et un accompagnement spécifique.

Quels sont les aménagements et suivis possibles en milieu scolaire ? Comment bien accueillir les élèves souffrant de cette pathologie ?

Médicalib vous en dit plus à ce sujet.

Cet article, destiné au grand public, s’appuie sur les données scientifiques disponibles sur le sujet traité, à sa date de mise à jour.


JE – Diabète de type 1 et diabète de type 2 : rappelumeurs cérébrales : de quoi parle-t-on ?

UN – Diabète de type 1

Ce type de diabète est le plus répandu chez les enfants. Il peut apparaître à n’importe quel âge mais se déclare généralement entre 4 et 6 ans ou entre 10 et 14 ans. Sa caractéristique principale est l’absence de sécrétion d’insuline.


B- Diabète de type 2

Ce type de diabète augmente en parallèle avec l’augmentation de l’obésité infantile. Il est notamment souvent lié à une mauvaise hygiène de vie (alimentation déséquilibrée, sédentarité, surpoids, hypertension, taux élevés de cholestérol …).

Il peut généralement “être traité grâce à une alimentation adaptée, à une activité physique régulière voire à la prise d’antidiabétiques oraux, sans nécessairement avoir recours à une prise récurrente d’insuline.” [1]


II- Diabète et scolarité : quelles incidences ?

UN – Sensibilisation et information du personnel scolaire (enseignants, personnel administratif…)

Si l’enfant et sa famille l’acceptent et le souhaitentla sensibilisation du personnel scolaire au diabète favorise une meilleure intégration de l’élève.

Ainsi, un accompagnement spécifique peut être envisagé au travers de l’établissement d’un PAI (Projet d’Accueil Individualisé) précisant les adaptations nécessaires pour l’inclusion et la scolarité de l’enfant.

Ce “document écrit, élaboré à la demande de la famille ou avec la participation de celle-ci et toujours en accord avec cette dernière, est théoriquement rédigé par le médecin de l‘Éducation nationale avec les éléments fournis par le diabétologue de l‘enfant.” [2]


Source : Diabète de type 1 à l’école – Favoriser la réussite scolaire pour tous les enfants – Aide aux jeunes diabétiques


B- Prise en charge et suivi

Dans la mesure où le taux de glycémie peut varier très rapidement, il est important que l’enfant comme le personnel scolaire soit bien conscient de la situation. Il sera donc nécessaire qu’un contrôle régulier de la glycémie soit réalisé au cours de la journée. Ce dernier pourra être effectué par l’enfant (s’il est en âge et en mesure de le faire) ou par un référent scolaire.


C- Incidence sur les apprentissages et activités scolaires ou périscolaires

Le diabète peut avoir une incidence sur les capacités d’apprentissage de l’enfant.  Il est donc primordial de bien veiller à contrôler régulièrement la glycémie afin de pouvoir la maintenir aux valeurs souhaitées.

Grâce au déploiement d’un protocole, et à la mise en place d’un accompagnement spécifique, les élèves atteints de diabète sont normalement en mesure de participer à toutes les activités scolaires.

Bon à savoir Il est important d’informer les parents de tout changement de programme (sortie scolaire…). En effet, certaines activités comme le sport ont une incidence sur la glycémie. Il est donc important de pouvoir anticiper les variations qui pourraient survenir et ainsi permettre aux parents de prévoir une collation supplémentaire pour leur enfant.


III- Contrôle de la glycémie et suivi du traitement

UN – Contrôle de la glycémie

Et contrôle régulier (plusieurs fois par jour) du taux de sucre dans le sang est indispensable afin de pouvoir adapter la dose d’insuline à injecter.

Cette surveillance peut être réalisée soit grâce au prélèvement d’une goutte de sang au niveau du bout d’un doigt, soit à l’aide d’un capteur spécifique qui mesure en continu le taux de glucose.


B- Administration d’insuline

L’insulinothérapie consiste à réaliser une injection sous-cutanée d’insuline. Trois procédés d’administration sont possibles :

  • Injection à l’aide d’un stylo injecteur
  • injection à l’aide d’une seringue
  • Injection à l’aide d’une pompe externe : sorte de boîtier programmable que l’enfant porte sur lui et qui administre directement l’insuline en petites doses.
Bon à savoir “Un apprentissage de l’utilisation de la pompe est indispensable. Les enfants, à partir de 7 ou 8 ans, sont généralement capables d’en maîtriser les aspects techniques. Cependant, ils ont souvent besoin d’être aidés par des adultes pour calculer leurs besoins en insuline.” [3]

Sachez que vous pouvez prendre rendez-vous en ligne avec une infirmière ou un kinésithérapeute à domicile. Pour cela, n’hésitez pas à nous contacter via notre plateforme. Nous vous mettrons en relation avec un professionnel de santé à proximité de votre domicile en moins d’une heure !


Sources :

  • [1] Diabète de type 1 ou de type 2, quelles sont les différences? – Harmonium Pharma
  • [2] Diabète de type 1 à l’école – Favoriser la réussite scolaire pour tous les enfants – Aide aux jeunes diabétiques
  • [3] Le traitement du diabète de type 1 de l’enfant et l’adolescent – Amélie – MAI 1er avril 2022
  • L’insuline – Enfance, adolescence et diabète – MAJ 1er décembre 2021
  • Le diabète sucré chez les enfants et les adolescents – Le Manuel MSD – MAJ août 2022
Thérapie par manipulation ostéopathique (OMT) en soins palliatifs• Liem Health Blog

Thérapie par manipulation ostéopathique (OMT) en soins palliatifs• Liem Health Blog | Thierry Payet

Une étude en cours de 2022 portait sur la perception des patients de la thérapie par manipulation ostéopathique (OMT) et de son effet en tant qu’intervention supplémentaire sur le traitement standard palliatif, qui tente de maintenir la qualité de vie des patients touchés aussi élevée que possible en améliorant la gestion des symptômes. OMT offre une approche non pharmacologique du soulagement des symptômes.

Le critère de jugement principal était l’identification des perceptions des patients sur l’efficacité de la TMO en tant que complément complémentaire aux soins palliatifs standard. L’évolution des résultats de l’OMT par rapport au symptôme d’Edmonton était secondaire

système d’évaluation considéré.

Qui est intéressé par les dates exactes :

Les résultats du traitement palliatif standard (= groupe témoin) ont été comparés à ceux qui ont également reçu la TMO (= groupe d’intervention). L’évaluation des sondages avant et après les traitements respectifs a été effectuée à l’aide du système d’évaluation des symptômes d’Edmonton (ESAS).

En outre, les perceptions des patients sur l’efficacité de l’OMT supplémentaire ont été examinées.

Résultats:

Au total, 38 patients ont reçu une intervention palliative standard et 9 patients ont également reçu une OMT. Dans le groupe témoin, le fardeau des symptômes, en particulier la fatigue et la dépression, a diminué de manière significative. En raison de la petite taille de l’échantillon dans le groupe d’intervention, aucun résultat statistiquement significatif n’a été obtenu. Cependant, il y avait une tendance claire dans tous les symptômes décrits, à l’exception de l’anxiété, après le traitement par OMT. En ce qui concerne les perceptions des patients sur la TMO, 71 % ont estimé que la TMO avait un impact positif sur les soins globaux, 57 % estimaient que la TMO améliorait la douleur et 71 % ont signalé une amélioration des symptômes non douloureux.

conclusion:

Bien que la signification statistique n’ait pas été atteinte, les résultats suggèrent fortement le potentiel de la TMO en soins palliatifs. Cela pourrait être confirmé par d’autres études plus importantes dans ce domaine (Terra et al. 2022).