Respiration rapide et superficielle, crampes musculaires, hypertension artérielle : ces réactions de stress typiques sont involontaires, mais l’organisme peut apprendre à les réguler. Les études parlent pour cela; ils montrent également que le nerf vague joue un rôle important. Les techniques et mesures mentionnées ici peuvent aider à activer le nerf vague et à atténuer les réactions excessives sympathiques : profondeur et […]
Le cannabis cause-t-il l’insomnie chez les étudiants ? | Thierry Payet
D’après le baromètre Santé Publique France, plus de la moitié des étudiants français souffrent de troubles du sommeil, avec des impacts parfois non négligeables sur leurs études mais aussi sur leur santé. Des chercheurs de l’INSERM ont récemment collecté de nouvelles données qui confirment l’existence d’une association forte entre la qualité du sommeil, l’insomnie et la consommation de cannabis. Explications.
Sommeil, insomnie et consommation de cannabis
La santé mentale des jeunes Français est une préoccupation majeure des autorités de santé publique, en particulier depuis la crise sanitaire liée à la Covid-19. D’après le Baromètre Santé Publique France, 55 % des étudiants auraient un sommeil plus ou moins perturbé, et 19 % souffriraient d’insomnie. Ces troubles du sommeil chez les jeunes ne sont pas sans impact sur le déroulement et la réussite de leurs études, ni sur leur santé, mentale ou physique.
En parallèle selon l’OFDT, la consommation de cannabis chez les jeunes Français est importante, avec près de 14 % des jeunes de 18 à 25 ans qui consomment mensuellement du cannabis et 4 % tous les jours. Dans une récente étude, des chercheurs de l’INSERM se sont penchés sur le lien possible entre les troubles du sommeil et la consommation de cannabis chez les étudiants français. Ils ont travaillé sur les données de 14 787 étudiants universitaires appartenant à la cohorte i-Share. Les étudiants ont répondu en ligne à des questions relatives à leur consommation de cannabis (fréquence) et à leur sommeil (qualité du sommeil, insomnie, qualité de l’éveil pendant la journée, sensation de privation de sommeil).
Une association forte entre consommation de cannabis et insomnie
Par ailleurs, les chercheurs ont pris en compte les facteurs sociodémographiques, le mode de vie et la santé mentale des étudiants. Les résultats obtenus mettent en évidence un lien entre la consommation de cannabis et la survenue de troubles du sommeil chez les étudiants, et notamment l’apparition d’une insomnie. Le risque de devenir insomniaque était augmenté de 45 % chez les étudiants consommateurs de cannabis, par rapport à ceux qui ne consommaient pas cette drogue.
Le risque était même doublé en cas de consommation quotidienne de cannabispar rapport à des consommateurs occasionnels. Même si ces résultats ne démontrent pas de lien direct de causalité entre la consommation de cannabis et la survenue d’une insomnie, ils confirment les données antérieures sur une association forte entre l’usage de cette drogue et des troubles majeurs du sommeil.
Sensibiliser sur les dangers du cannabis sur le sommeil et la santé
Les étudiants interrogés dans cette nouvelle étude avaient en moyenne 20,4 ans. Un âge où le développement cérébral se poursuit et où le sommeil, à la fois par sa quantité et sa qualité, joue un rôle crucial pour la santé à court, moyen et long terme. De plus, si 22.7 % des étudiants déclaraient souffrir d’insomniela majorité des étudiants consommateurs de cannabis évoquaient au moins un trouble du sommeil : somnolence diurne, mauvaise qualité de sommeil, sensation de ne pas avoir assez dormi.
Un sommeil insuffisant et de mauvaise qualité peut avoir un impact sur le déroulement des études, mais aussi sur leur réussite et donc sur l’insertion sociale et professionnelle des jeunes concernés. Enfin, l’insomnie est régulièrement un trouble chronique du sommeil, qui perturbe le sommeil pendant des mois voire des années. Cette étude révèle l’importance des messages de prévention auprès de la population étudiante, pour sensibiliser sur les multiples dangers de la consommation du cannabis.
Estelle B., Docteur en Pharmacie
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Apport calorique réduit vs jeûne intermittent : lequel pour maigrir ? | Thierry Payet
En matière de perte de poids, il existe un large éventail de stratégies possibles. Parmi elles, figure celle du jeûne intermittent dont les adeptes sont de plus en plus nombreux. C’est sans compter les conclusions d’une étude publiée dans le journal de l’American Heart Association selon laquelle réduire l’apport calorique journalier serait plus efficace que de s’imposer les contraintes d’un jeûne intermittent. On fait le point.
Jeûne intermittent : des effets encore non prouvés sur la perte de poids
Le jeûne intermittent désigne un modèle alimentaire limité dans le temps dans un objectif de perte de poids. Il se définit par l’alternance volontaire de l’individu entre des périodes de restriction alimentaire et des périodes d’alimentation normale.
À savoir ! Selon les situations, plusieurs types de jeûne intermittent existent : le jeûne intermittent 16/8 (alimentation normale pendant 8 heures et jeûne pendant 16 heures), le jeûne un jour sur deux et le jeûne intermittent 5:2 (alimentation normale 5 jours par semaine et un jeûne total ou partiel pendant deux jours consécutifs).
Populaire auprès du grand public, le jeûne intermittent ne fait pourtant pas l’objet d’une validation scientifique. Jusqu’à présent, aucune étude scientifique n’a encore pu démontrer un effet significatif du jeûne intermittent sur le contrôle ou la perte de poids. Dans ce contexte, des chercheurs américains de l’école de médecine de l’Université John Hopkins se sont penchés sur le lien entre variation de poids et intervalle de temps entre le premier repas et le dernier repas quotidien.
Décrypter le lien entre jeûne intermittent et variation de poids
Pour mener à bien leur étude, les scientifiques ont recruté près de 550 adultes majeurs présentant les caractéristiques suivantes :
- Age moyen 51 ans
- En situation d’obésité (avec un indice de masse corporelle moyen de 30,8)
- Possédant un dossier de santé électronique avec au moins une mesure de poids et de taille enregistrée au cours des deux années précédant la période d’inscription à l’étude (février-juillet 2019).
- Durée moyenne de suivi du poids enregistré dans le dossier de santé électronique : 6,3 ans.
Pour aider les participants à répertorier en temps réel leurs heures quotidiennes de sommeil, de repas et de réveil, l’équipe de chercheurs a créé une application mobile intitulée « Daily24 ». Pendant le premier mois de l’étude, chaque participant était encouragé à utiliser l’application le plus souvent possible grâce à l’envoi d’e-mails, de SMS et de notifications de rappel intégrés à l’application. S’appuyant sur les données enregistrées chaque jour par les participants sur l’application, les chercheurs ont ainsi pu mesurer :
- Le temps moyen entre le premier repas et le dernier repas quotidien (11,5 heures)
- L’intervalle de temps moyen entre le réveil et la prise du premier repas (1,6 heure)
- L’intervalle de temps moyen entre le dernier repas et le moment du coucher (4 heures).
- La durée moyenne du sommeil (7,5 heures).
Un moindre apport calorique serait plus efficace que le jeûne intermittent
Bien que des études antérieures aient suggéré que le jeûne intermittent pouvait améliorer les rythmes corporels et réguler le métabolisme, les résultats de cette nouvelle étude ne vont pas dans ce sens. Et pour cause, les chercheurs n’ont pas pu mettre en évidence un lien entre l’intervalle de temps entre les repas quotidiens et une variation de poids des participants.
En revanche, les scientifiques ont pu observer que la fréquence des repas et l’apport calorique total jouaient un rôle plus important dans les variations de poids. Le nombre total quotidien de repas copieux (à plus de 1 000 calories) et de repas « moyens » (à 500-1 000 calories) était ainsi chacun associé à une augmentation du poids au cours du suivi, tandis qu’un nombre plus restreint de petits repas (à moins de 500 calories) était associé à une perte de poids chez les participants.
Les chercheurs précisent néanmoins que leurs travaux comportent des limites. De nature observationnelle, cette étude n’a en effet pas pu leur permettre d’établir un lien de cause à effet direct. Par ailleurs, les interactions complexes entre le moment et la fréquence des repas n’ont pas pu être évaluées. Quant à la population, elle aurait gagné à être plus diversifiée. Pour approfondir le sujet, des essais cliniques rigoureux et à grande échelle analysant l’impact du jeûne intermittent sur le changement de poids à long terme sont nécessaires. Mais ce type d’étude reste extrêmement difficile à mener. En attendant, il conviendra de se conformer aux recommandations nutritionnelles actuelles consistant à limiter l’apport calorique global, privilégier la consommation d’aliments sains et faire la part belle à l’activité physique !
Déborah L., Docteur en Pharmacie
Sources
Conseils pour améliorer votre santé globale – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet
Avec le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter, il peut être difficile de gérer ces habitudes saines avec un budget serré. Voici donc cinq conseils rapides que vous pouvez appliquer pour améliorer votre santé globale.
1 à 30 minutes de mouvement quotidien
Qu’il s’agisse de se promener autour du pâté de maisons, dans un parc ou le long du sentier ferroviaire; un cours d’exercices, du pilates, du yoga et de nombreuses autres options, le simple fait de bouger votre corps pendant 30 minutes peut faire des merveilles pour votre santé et votre forme cardiovasculaire.
2 – Buvez 2L d’eau par jour
Garder notre corps hydraté avec de l’eau est extrêmement important car nous sommes composés à 80% d’eau et notre corps a besoin d’eau pour remplir les fonctions vitales dont nous avons besoin pour vivre.
3 – Routine de sommeil cohérente
Fixer une heure de coucher et de réveil spécifique nous permet de maximiser les hormones et les produits chimiques naturels de notre corps pour nous aider à avoir un sommeil réparateur et réparateur. Si nous pouvons obtenir ce type de sommeil pendant 7 à 9 heures par nuit, notre corps a alors le temps de se reposer et de se réparer.
4 – Plus de repas faits maison que de plats à emporter + une alimentation équilibrée
Lorsque nous cuisinons à la maison, cela inclut généralement une consommation régulière de fruits et de légumes, ce qui signifie que nous mangeons des aliments nutritifs avec beaucoup de vitamines et de minéraux permettant à notre corps de récupérer, de maintenir et d’améliorer notre santé. Alors que les plats à emporter ont tendance à être souvent riches en sucre, en graisses saturées et en autres aliments transformés, ce qui peut avoir un impact important sur notre santé, en raison de notre tour de taille, de notre santé intestinale et, surtout, de notre santé cardiaque.
5 – Limiter la consommation de sucre, d’alcool, de caféine (en particulier de café) et de boissons gazeuses
Aussi savoureux que puissent être les aliments contenant ces ingrédients, ils ne sont pas bons pour notre santé et peuvent avoir un impact considérable sur notre intestin, notre foie, notre cœur et de nombreux autres organes. Vous pouvez commencer par tester 1 ou 2 jours sans alcool, par exemple, sans alcool deux jours par semaine, et commencer lentement à réduire la quantité que vous consommez chaque jour. Bien qu’il soit acceptable de consommer ces aliments avec modération, limiter votre consommation peut améliorer le fonctionnement de nos intestins, de notre foie, de notre cœur et d’autres organes.
Je recommande de se concentrer sur un conseil à la fois, afin que cela devienne une habitude et succinct dans votre routine quotidienne. Trop de changements à la fois peuvent être un gros choc pour votre système et il est plus difficile de s’y tenir !
Si vous rencontrez des difficultés avec l’un de ces conseils pour améliorer votre santé globale, veuillez en parler à l’un de nos professionnels de la santé ou à votre médecin généraliste.
Veuillez parler à l’un de nos Ostéopathes ou Kinésithérapeutes lors de votre prochaine visite si vous avez des questions sur ces conseils simples pour vous aider à améliorer votre santé globale.
Phobie scolaire en France : État des lieux | Thierry Payet
La phobie scolaire ou « refus scolaire anxieux » désigne la peur irrationnelle de se rendre à l’école. Pouvant avoir de multiples causes, ce trouble anxieux reste difficile à mesurer en France où seuls les taux d’absentéisme sont surveillés. Des chercheurs de l’Inserm ont donc enquêté sur le sujet pour tenter de mieux décrypter la phobie scolaire en France.
Etat des lieux de la phobie scolaire en France
Par phobie scolaire ou « refus scolaire anxieux », on entend une peur irrationnelle de l’école. Elle se traduit chez l’enfant ou l’adolescent par une vive détresse émotionnelle, une incapacité physique et psychique ainsi qu’un refus de se rendre dans son établissement scolaire. Loin d’être anodin, cet état constitue un véritable trouble anxieux sévère qui nécessite un suivi psychologique. Car la phobie scolaire peut entraîner un blocage et mener à une déscolarisation et à l’isolement de l’élève qui en souffre.
Pouvant avoir de multiples causes, la phobie scolaire concernerait entre 1 et 2 % des élèves de la maternelle au lycée dans de nombreux pays. En France, elle reste néanmoins difficile à mesurer car seuls les taux d’absentéisme sont chiffrés. Or, l’absentéisme englobe à la fois l’école buissonnière, l’éviction de l’élève de son établissement, le retrait décidé par les parents et le refus scolaire anxieux. C’est dire combien la phobie scolaire est mal identifiée sur notre territoire et très certainement sous-estimée, faute d’indicateurs assez précis.
À savoir ! L’absentéisme est mesuré à partir de quatre demi-journées d’absence non justifiées par mois.
Dans ce contexte, des chercheurs de l’Inserm ont mis sur pied en 2018 une enquête pour tenter de mieux décrypter la phobie scolaire en France. L’objectif ? Examiner les profils et le devenir des enfants de 5 à 20 ans souffrant de phobie scolaire. Parmi les 2 000 questionnaires recueillis, 1 328 dossiers répondaient à la définition de « refus scolaire anxieux ». Mais seuls 729 dossiers présentant des données d’absentéisme sur trois ans ont finalement été étudiés par les chercheurs.
La phobie scolaire : un trouble multiforme
Il ressort de cette enquête qu’à l’école primaire, les absences sont souvent liées à des symptômes (maux de ventre, maux de tête) ou à un problème médical (rare ou chronique) qui s’aggrave pendant la période de refus scolaire. Le retour à l’école se fait généralement après deux ans de suivi.
Au collège, le refus scolaire se manifeste plutôt vers l’âge de 11–12 ans, en lien avec différents troubles (dépression, phobie sociale), des questions existentielles ou un environnement scolaire gênant. Si certains élèves parviennent à se rétablir progressivement à l’aide d’un accompagnement régulier, beaucoup voient leur état se dégrader. Ils en arrivent parfois à une déscolarisation complète malgré un suivi médical conséquent (psychothérapie, hospitalisations, traitements médicamenteux)…
Au lycée, bien que les différences soient mieux acceptées, les premiers épisodes dépressifs voient le jour. Les élèves se retrouvent en effet confrontés à de nouvelles sources d’angoisse comme le choix de leur orientation. Depuis 2020, le système de contrôle continu maintient également une pression constante sur les futurs bacheliers tout au long de l’année.
Par ailleurs, cette enquête révèle que sur les 1 328 élèves souffrant de refus scolaire anxieux, près de la moitié ont été victimes de harcèlement, d’insultes ou de menaces. C’est sans compter d’autres facteurs tels que les difficultés d’apprentissage (dyslexie, dysgraphie), le handicap, la précocité, ou les troubles autistiques qui peuvent amener les élèves pointés du doigt à développer une phobie scolaire.
Un trouble aux lourdes conséquences
La phobie scolaire n’est pas sans conséquences pour l’élève qui en souffre. L’absentéisme chronique risque en effet de compromettre sa réussite scolaire et de générer à terme des problèmes financiers ou une fragilité mentale.
Les conséquences de ce trouble peuvent également être lourdes pour l’entourage de l’enfant. Contraints d’adapter leurs plannings, les parents recourent à des soins onéreux et non remboursés. Outre la charge mentale et le sentiment de culpabilité qui peuvent les envahir, les parents se retrouvent souvent confrontés à l’errance thérapeutique, par manque d’information du personnel éducatif et des praticiens.
Il est donc crucial de sensibiliser tous les acteurs éducatifs afin de pouvoir repérer chez l’enfant le plus précocement possible des signes de phobie scolaire : petits maux avant d’aller à l’école, changement de comportement, moins bonne assiduité en classe, isolement dans la cour de récréation, passages fréquents à l’infirmerie etc… L’objectif : éviter les diagnostics trop tardifs et enrayer l’absentéisme scolaire. Le rôle des proches s’avère essentiel dans ce repérage ainsi que dans la préparation de l’enfant au retour progressif à l’école. Cela passera par sécuriser psychiquement l’enfant à travers une bonne hygiène de vie, le maintien du lien avec son établissement et des aménagements personnalisés en vue de son retour en cours.
Déborah L., Docteur en Pharmacie
Sources
Protégez votre swing et votre dos | Thierry Payet
Une mobilité optimale au-dessus et au-dessous du bas du dos est essentielle pour un swing de golf “sûr” qui ne surchargera pas le bas du dos. Cela comprend des exercices de mobilité pour la colonne vertébrale thoracique et les hanches. La force de base est également cruciale pour protéger la colonne vertébrale pendant les mouvements de rotation comme le swing de golf ainsi que pour maintenir une bonne posture de golf tout au long du swing. VOTRE PROGRAMME DE RÉADAPTATION Ce programme d’exercices contient des exercices spécifiques pour renforcer les muscles autour du bas du dos et du tronc. Il est important de s’assurer que les exercices sont exécutés avec une bonne technique. Une mauvaise pratique peut exercer une pression potentielle sur votre dos. Le dépliant suivant comprend quelques exercices pour vous aider dans votre rééducation. VITESSE DE PROGRESSION Votre thérapeute vous conseillera sur la vitesse à laquelle vous devez progresser. La progression ne consiste pas seulement à être capable de faire l’exercice mais à le faire correctement, avec un contrôle approprié. Si à tout moment vous ressentez une douleur ou une gêne, arrêtez les exercices et consultez votre thérapeute.
ROTATION DES CLUB DE GOLF
Asseyez-vous bien droit sur une chaise, les pieds à plat sur le sol. Placez un club de golf ou un balai au-dessus de votre tête, en le reposant confortablement sur vos épaules, tenez la barre à deux mains. Tournez d’un côté aussi loin que vous pouvez aller. Gardez vos hanches immobiles et votre colonne vertébrale droite. Répétez de l’autre côté. Cet exercice est un exercice de mobilité pour la colonne vertébrale, et particulièrement utile comme échauffement avant les sports de rotation comme le golf. est un exercice de mobilité pour la colonne vertébrale, et particulièrement utile comme échauffement avant les sports de rotation comme le golf.

PLANCHE
Reposez-vous sur vos avant-bras et vos orteils. Maintenez cette position. Gardez une bonne posture droite et ne laissez pas votre dos trop cambré. Il s’agit d’un exercice de renforcement de base.

PLANCHE DE CÔTÉ
Allongez-vous sur le côté et formez un pont entre vos pieds et vos avant-bras (en soulevant votre bassin). Cet exercice fait travailler les muscles abdominaux et obliques.

http://youtu.be/vQKLvMTYA9Q
MOBILISATION DE LA HANCHE
Allongez-vous face contre terre et pliez les genoux pour
90 degrés. Gardez vos pieds ensemble,
et laissez tomber vos pieds vers l’extérieur, puis
croisez-les vers l’intérieur, autant que vous le sentez
confortable. Répétez au besoin. Cette
est un exercice de mobilité pour vos articulations de la hanche

POSITION DE CHEVAL HORIZONTALE
Mettez-vous à quatre pattes et gardez une bonne posture. Tirez votre ventre vers l’intérieur (vers le plafond). Tendez votre bras devant vous et votre jambe opposée derrière vous. Répétez chaque côté. Il s’agit d’un excellent exercice de stabilité et de contrôle du tronc pour travailler les muscles abdominaux profonds. L’exercice renforcera également les muscles érecteurs lombaires et fessiers.

CRUNCH OBLIQUE
Allongez-vous sur le dos, les genoux pliés, et effectuez un crunch en vous asseyant et en atteignant la partie extérieure de votre genou. Vous devez vous assurer que vos omoplates se soulèvent juste du sol. Cet exercice permet de renforcer les muscles abdominaux et obliques.

http://youtu.be/98eX0ndm7Z4
Bienvenue ‘Votre scan de la peau’! – Clinique Ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet
Bienvenue ‘Votre scan de la peau’!
L’Australie a l’un des taux de cancer de la peau les plus élevés au monde. Avec une surveillance constante de vos grains de beauté, des changements précoces ou de nouvelles lésions sont détectables par un praticien qualifié.
C’est avec cette connaissance à l’esprit que nous sommes très heureux d’accueillir Sharon Hudson de Your Skin Scan dans nos 5 sites EGOC ! Sharon est une infirmière clinicienne consultante avec plus de 10 ans d’expérience dans l’évaluation et la surveillance du cancer de la peau.
Basée à Melbourne, elle se rendra dans chacune de nos cliniques tous les 3 mois pour surveiller à la fois nos patients et toute autre personne de la région qui pourrait avoir besoin de ses services !
Pour prendre rendez-vous avec Sharon, vous devez l’appeler directement au 0455 337 882 ou réservez en ligne sur son site.
Dates de visite prévues :
Clinique Bairnsdale
- 9 décembre 2022
- 28 mars 2023
- 27 juin 2023
- 26 septembre 2023
- 12 décembre 2023
Clinique Orbost
- 27 mars 2023
- 26 juin 2023
- 25 septembre 2023
- 11 décembre 2023
Clinique de vente
- 29 mars 2023
- 28 juin 2023
- 27 septembre 2023
- 13 décembre 2023
Clinique Yarram
- 30 mars 2023
- 29 juin 2023
- 28 septembre 2023
- 14 décembre 2023
Clinique Traralgon
- 31 mars 2023
- 30 juin 2023
- 29 septembre 2023
- 15 décembre 2023
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à parler avec notre équipe de réception amicale ou votre praticien à votre prochain rendez-vous.
Références
Hudson, S. (2022). Votre analyse de la peau. Récupéré le 25 novembre 2022 sur https://www.yourskinscan.com.au/
Nouvel avenant à la convention nationale des sages-femmes | Thierry Payet
Après plusieurs mois de négociations, l’Union National des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM) et l’Union Nationale et Syndicale des Sages-Femmes (UNSSF) sont parvenues à trouver un accord. L’avenant 6 à la convention nationale des sages-femmes a été signée le 12 décembre 2022. Les mesures de valorisation entreront en vigueur en juin 2023.
Définition du rôle de sage-femme référente pour le suivi de grossesse
Depuis la loi du 26 avril 2021, les patientes ont la possibilité de déclarer une sage-femme libérale comme référente à l’assurance Maladie. Les tâches et la rémunération de cette sage-femme ont été définies par cet avenant.
En collaboration avec le médecin traitant, la sage-femme référente aura pour mission d’assurer la coordination des soins. Elle devra réaliser la majorité des rendez-vous du parcours grossesse et du suivi postnatal, faire le lien avec la maternité et s’assurer que la patiente ait un suivi à domicile programmé à sa sortie.
L’autre rôle de la sage-femme référente est informatif. Elle devra tenir sa patiente informée de son parcours grossesse et du suivi médical du nourrisson, mais également de ses droits et des démarches administratives à réaliser. Elle devra aussi assurer un rôle de prévention tout au long du parcours.
En contrepartie de la réalisation de ces tâches, la sage-femme libérale référente sera rémunérée à hauteur de 45€ par suivi de grossesse.
Valorisation des interventions en plateau technique et maison de naissance
Cet avenant valorise également les accouchements en plateau technique ou en maison de naissance.
Un forfait de 80€ a été créé pour gratifier la disponibilité et l’astreinte de la sage femme pour les accouchements en plateau technique, sur les derniers mois de grossesse.
Dans les maisons de naissance, une sage-femme qui réalise la surveillance du travail d’accouchement sera rémunérée à hauteur de 300€. Un forfait de 150€ a également été créé pour la surveillance postpartum immédiat dans ces mêmes maisons de naissance.
Une majoration de 30€ pour les deux premières visites de surveillance à domicile réalisées entre J0 et J2 lorsque la femme rentre à domicile après un accouchement.
Selon l’UNFFS, le contenu de cet avenant n’est pas satisfaisant, mais sa signature représente tout de même une avancée au vu du déroulement des négociations. Le syndicat n’est, par exemple, pas satisfait du montant de 45€ par patiente pour la sage-femme référente.
Les négociations pour 2024 reprendront au second semestre 2023 et porteront sur l’ensemble de la convention.

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.
Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.
Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.
Une prise de sang pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer | Thierry Payet
Dans le monde, toutes les 3,2 secondes, une personne est nouvellement diagnostiquée de la maladie d’Alzheimer, la démence de loin la plus fréquente. Au-delà des conséquences majeures de cette maladie neurodégénérative sur la vie quotidienne et l’autonomie des patients, la question du dépistage et du diagnostic précoce de la maladie reste aujourd’hui majeure dans la lutte contre la pathologie. Récemment, des chercheurs américains ont développé une prise de sang de dépistage précoce de la maladie d’Alzheimer, basé sur les niveaux d’oligomères béta-amyloïdes dans le sang. Explications.
Comment diagnostiquer la maladie d’Alzheimer ?
Pour mieux lutter contre la maladie d’Alzheimer, il faut savoir la détecter de manière fiable et le plus précocement possible. Actuellement, nombreux sont les patients qui ne sont pas ou mal diagnostiqués. Parallèlement, il n’existe pas de test permettant de poser un diagnostic de certitude. Les tests cognitifs et l’élimination d’autres causes de déficits cognitifs aboutissent à un diagnostic par défaut de la maladie d’Alzheimer, l’autopsie post-mortem étant le seul diagnostic de certitude de la maladie.
Les scientifiques tentent donc depuis des années de mettre au point un test fiable, non invasif, capable de diagnostiquer la maladie. Reste à trouver un marqueur spécifique de la maladie d’Alzheimer, facilement détectable, par exemple dans le sang. Dans cette étude, les chercheurs se sont intéressés aux oligomères béta-amyloïdes. Les protéines béta-amyloïdes sont présentes naturellement dans l’organisme et jouent un rôle dans la croissance et la réparation des neurones.
Une prise de sang pour détecter la maladie d’Alzheimer
Dans la maladie d’Alzheimer, les protéines béta-amyloïdes changent de conformation et s’agglutinent pour former des oligomères béta-amyloïdes, puis des plaques amyloïdes, qui seraient responsables des dégâts neurologiques de la maladie. Les chercheurs ont mis au point un test sanguin, capable de détecter les niveaux d’oligomères béta-amyloïdes dans le sang. Ce test, appelé SOBA (soluble oligomer binding assay) a permis de détecter des oligomères béta-amyloïdes :
- Chez des patients présentant des troubles cognitifs
- Chez des patients déjà diagnostiqués pour une maladie d’Alzheimer ;
- Chez des sujets en bonne santé, mais ayant développé par la suite une maladie d’Alzheimer.
Selon les chercheurs, la présence d’oligomères béta-amyloïdes, parfois des années avant la survenue des premiers troubles cognitifs, serait un signe précoce du développement de la maladie d’Alzheimer. En détectant les oligomères béta-amyloïdes de manière précoce, les chercheurs pourraient intervenir avant que les oligomères et les plaques amyloïdes n’aient provoqué des dégâts irréversibles sur les neurones.
A la recherche de traitements pour neutraliser ces oligomères !
Dans l’étude, le test SOBA a été utilisé sur des échantillons sanguins de 310 personnes, avec ou sans troubles cognitifs. Dans 53 cas, une autopsie a confirmé la maladie d’Alzheimer, parmi lesquels 52 avaient présenté des oligomères béta-amyloïdes dans le sang mesuré par le test SOBA. Par ailleurs, 11 personnes de l’étude, sans troubles cognitifs, avaient des taux sanguins mesurables d’oligomères béta-amyloïdes. Parmi elles, 10 ont développé une maladie d’Alzheimer au cours des mois et des années qui ont suivi.
Les chercheurs de l’étude considèrent que les oligomères béta-amyloïdes sanguins seraient un premier signe mesurable du développement de la maladie d’Alzheimer – ou d’autres formes de démence – bien avant l’apparition des premiers symptômes. L’agence américaine du médicament a récemment accordé au test SOBA le statut de dispositif révolutionnaire, qui pourrait aboutir à une commercialisation prochaine sur le marché américain. Parallèlement, les chercheurs travaillent sur des méthodes capables de bloquer ces oligomères béta-amyloïdes, dans l’espoir d’enrayer le développement et l’évolution de la maladie d’Alzheimer.
Estelle B., Docteur en Pharmacie
Sources
– SOBA : Développement et test d’un test de liaison d’oligomères solubles pour la détection d’oligomères toxiques amyloïdogènes. pnas.org. Consulté le 23 décembre 2022.