4 schémas pour illustrer les explications de l'ostéopathe sur la névralgie cervico-brachiale. Chaque nerf innerve des zones différentes et en fonction de la racine comprimée, le patient aura des douleurs différentes.

Névralgie cervico-brachiale, traitement de l’ostéopathe | Thierry Payet

La névralgie cervico-brachiale est une pathologie fonctionnelle pouvant être traitée par l’ostéopathe. Elle entraine des douleurs qui partent de la nuque et irradient unilatéralement dans le bras.

Un peu d’anatomie avec l’ostéopathe, la névralgie cervico-brachiale

La névralgie cervico-brachiale est une douleur produite par le système nerveux périphérique.

La nature est fonctionnelle. En effet, il s’agit d’une compression nerveuse, cervicale, d’une racine du plexus brachial.

Les racines nerveuses du plexus brachial sont un ensemble de fibres nerveuses qui, en quittant la moelle épinière, forment des nerfs. Ces nerfs permettent l’innervation motrice et`/ou sensitive (territoires sensitifs) des membres supérieurs et des mains.
Ainsi, en fonction de la racine nerveuse comprimée, la localisation de la douleur est différente.

4 schémas pour illustrer les explications de l'ostéopathe sur la névralgie cervico-brachiale. Chaque nerf innerve des zones différentes et en fonction de la racine comprimée, le patient aura des douleurs différentes.

Dans le cas de la névralgie cervico-brachiale, les causes peuvent être :
– une contraction musculaire
– une hernie discale cervicale
– autres causes compressives : arthrose cervicale, fractures (ex : claviculaire), tumeur…

La douleur de la névralgie cervico-brachiale

La névralgie cervico-brachiale peut entrainer une douleur d’intensité variable et unilatérale.

La douleur prend son origine dans la nuque et peut irradier dans le bras et la main. La douleur de la névralgie cervico-brachiale est lancinante et presque permanente.
Aussi, elle peut être associée à des paresthésies, des sensations d’engourdissements, de fourmillements et/ou de picotements.

Dans les formes sévères, elle peut entrainer une paralysie motrice du bras et/ou de la main.

Quels exercices pour soulager les douleurs ?

Un suivi avec le kinésithérapeute est important dans le cadre de la névralgie cervico-brachiale. Son rôle est de vous donner des exercices afin de travailler sur les éléments mettant en contrainte la zone compressive.

Le travail du kiné doit être spécifique et adapté, régulier, en fonction du plan de traitement établit avec lui.

Cette vidéo présentant des étirements des nerfs en fonction de la racine en souffrance pourrait vous aider.
Cependant, elle ne remplace pas la prise en charge kiné !

Névralgie cervico-brachiale : comment l’ostéopathe soulage t-il les douleurs ?

L’action de l’ostéopathe face à une névralgie cervico-brachiale vise à diminuer les contractures musculaires et les tensions tissulaires, au moyen d’un traitement adapté à chaque patient.

Séance de l'ostéopathe pour une patiente présente une névralgie cervico-brachiale. La patiente est allongée sur la table de l'ostéopathe, avec un coussin sous sa tête. L'ostéopathe, à sa tête, travaille sur le crâne et les cervicales de la patiente.
La séance se passe au cabinet de l'ostéopathe, à Paris 7.

Après une anamnèse et un examen clinique précis, l’ostéopathe a repéré les zones en restriction de mobilité en rapport avec la névralgie cervico-brachiale. Ainsi, un diagnostic précis est posé en ciblant les zones causales.

La bonne mobilité du corps globalement, et spécifiquement des zones cervicale, claviculaire et de la première côte sont importantes.

Par des manipulations douces et précises, l’ostéopathe travaille sur l’équilibre global du corps et du triangle supérieur.
Diminuer les contraintes sur la racine nerveuse comprimée est en effet le but de l’ostéopathe.

Le nombre de séances nécessaires dépend de la chronologie de la névralgie, de l’intensité des douleurs, de vos antécédents, etc.
Toutefois, dès la première séance, le patient doit ressentir une meilleure mobilité cervicale, une amélioration des différents critères de la douleur, un bien-être.

Prendre RDV avec l’ostéopathe à Paris :

Pour prendre RDV ou pour toutes questions, vous pouvez joindre Mathilde Locqueville, Ostéopathe à Paris, au 07.69.03.41.41. Aussi, vous pouvez la contacter par mail à mathildelocqueville.osteo@gmail.com.

Understanding Concussion

Comprendre la commotion cérébrale – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Une plus grande importance est accordée aux commotions cérébrales, et pour une bonne raison. Bien que les effets secondaires à long terme des commotions cérébrales ne soient pas encore pleinement compris, les lésions cérébrales traumatiques sur une courte période peuvent augmenter la probabilité d’implications graves, notamment des troubles neurologiques et des saignements cérébraux. Le monde se concentre largement sur les politiques et les normes d’or en matière de gestion, de traitement et de prévention des commotions cérébrales et du syndrome du second impact (un traumatisme secondaire à la tête suite à une commotion cérébrale).

Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale ?

Une commotion cérébrale est une lésion cérébrale traumatique, causée par des forces biomécaniques à la tête, ou n’importe où sur le corps qui transmet une force à la tête. Pour les spectateurs, une commotion cérébrale peut ressembler à une collision à fort impact, mais une commotion cérébrale peut également survenir lors d’un contact mineur inoffensif.

Quels sont les signes et les symptômes d’une commotion cérébrale ?

Les signes et symptômes se présentent initialement comme des présentations neurologiques, qui peuvent parfois être évidentes, et se manifestent immédiatement après la blessure, mais certains symptômes peuvent être retardés et survenir des heures, voire des jours après la blessure. L’outil d’évaluation SCAT5 identifie les signes et symptômes possibles, notamment :

  • Vision floue
  • Somnolence
  • Problèmes d’équilibre.
  • Sensibilité à la lumière ou au bruit
  • Se sentir anxieux/nerveux
  • Des commentaires comme « Je ne me sens pas bien » ou « Je me sens confus »
  • Fatigue accrue
  • Maux de tête
  • Confusion
  • Vertiges
  • Difficulté à se concentrer ou à se souvenir.
  • La douleur du cou
  • Nausées ou vomissements

Traitement et gestion des commotions :

Une fois qu’une commotion cérébrale est diagnostiquée, une série d’étapes doivent être franchies avant qu’une personne ne reprenne le sport ou les conditions de travail. Chaque étape doit avoir au moins 24 heures avant de progresser car certains symptômes retardés peuvent se présenter.

Étape 1 – Repos initial 24 à 48 heures :

  • Passez du temps dans un environnement calme avec un minimum de distractions ou de stimuli.
  • Évitez les activités physiques qui vous essoufflent.
  • Limitez le temps d’écran.

Étape 2 – Augmentation progressive de l’activité :

  • Essayez des tâches simples à la maison, comme lire ou écrire, des conversations.
  • Une fois que vous avez toléré l’environnement familial, passez à des environnements comme l’école ou le travail.
  • Activité aérobie légère (à une intensité qui peut facilement être maintenue tout en ayant une conversation)
  • Adaptez-vous aux changements au travail/à l’école – réduisez vos heures, votre charge de travail, votre environnement calme.

Étape 3 – Retour à l’activité :

  • Commencez à introduire des exercices spécifiques au sport, introduisez les composants supplémentaires énumérés ci-dessous après chaque 24 heures passées sans aucun symptôme.
    • Exercices spécifiques au sport sans contact – coups de pied, habiletés stationnaires.
    • Exercices d’entraînement sans contact – passes, travail de voie, exercices au sol complets.
    • Entraînement de contact complet – tacles, cognements.
    • Retour à la compétition/au sport.
  • Les travailleurs/étudiants doivent commencer à augmenter les heures/la charge de travail/l’espace de travail habituel pour revenir à la normale, en se rappelant de n’augmenter qu’un seul aspect au départ, en attendant 24 heures avant d’augmenter le suivant.

Une fois de retour aux activités complètes, vous devez obtenir l’autorisation de votre médecin pour reprendre complètement le travail/le sport. Cela est dû à la probabilité accrue de syndrome d’impact secondaire / commotions secondaires si vous revenez trop tôt, risquant des conséquences plus graves.

En bout de ligne, en cas de doute, asseyez-vous.

References
Echemendia, R. J., Meeuwisse, W., McCrory, P., Davis, G. A., Putukian, M., Leddy, J., Makdissi, M., Sullivan, S. J., Broglio, S. P., Raftery, M., Schneider, K., Kissick, J., McCrea, M., Dvořák, J., Sills, A. K., Aubry, M., Engebretsen, L., Loosemore, M., Fuller, G., Kutcher, J., Ellenbogen, R., Guskiewicz, K., Patricios, J., & Herring, S. (2017). The Sport Concussion Assessment Tool 5th Edition (SCAT5): Background and rationale. British Journal of Sports Medicine, 51(11), 848-850. https://doi.org/10.1136/bjsports-2017-097506 
Elkington, L., Manzanero, S., & Hughes, D. (2019). Concussion in Sport Australia: Position Statement. https://www.concussioninsport.gov.au/__data/assets/pdf_file/0005/683501/February_2019_-_Concussion_Position_Statement_AC.pdf
McClain, R. (2015). Concussion and trauma in young athletes: prevention, treatment, and return-to-play. Primary Care, 42(1), 77-83. https://doi.org/10.1016/j.pop.2014.09.005
Reed, N., Silverberg, N. D., Iaccarino, M. A., McCrea, M., McCulloch, K. L., Panenka, W., Gregory, E., Dams-O’Connor, K., Iverson, G. L., Jamora, C. W., Belanger, H., McKinney, G., Cogan, A. M., & Provvidenza, C. (2019). Returning to Activity After a Concussion. Archives Of Physical Medicine And Rehabilitation, 100(4), 789-791. https://doi.org/10.1016/j.apmr.2018.11.022
Sports Medicine Australia. Concussion. https://sma.org.au/resources-advice/concussion/

Journée mondiale de l’endométriose

30 mars 2019, journée mondiale contre l’endométriose. | Thierry Payet

Le mois de mars met sur le devant de la scène l’endométriose, une pathologie gynécologique qui touche environ 1,5 millions de femmes en France. Du 6 au 12 mars, a lieu la semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose et le 25 mars se déroule la marche mondiale pour l’endométriose. Deux occasions de sensibiliser sur cette maladie chronique et ses multiples enjeux.

Journée mondiale de l’endométriose

L’endométriose, une maladie fréquente, mais encore mal connue

L’endométriose est une maladie gynécologique chroniquecaractérisée par la présence de cellules de l’endomètre, en dehors de la cavité utérine. A chaque cycle menstruel, les femmes souffrent de douleurs pelviennes très intenses et très invalidantesavec parfois un impact sur leur fertilité. Les causes de cette maladie restent encore mal connues et il n’existe pas de traitement spécifique capable de la guérir.

Encore mal connue des professionnels de santé, l’endométriose est une maladie qui reste difficile à diagnostiquer, avec une errance diagnostique qui varie entre 7 et 10 ans. Pour expliquer un tel retard de diagnostic, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte :

  • Des causes encore mal précisées ;
  • Une absence d’examen diagnostique spécifique ;
  • Des symptômes variables et sans lien direct avec la nature des lésions ;
  • Des lésions très diverses, en nature et en localisation.

Des enjeux multiples pour améliorer le quotidien des femmes

Les équipes médicales et les chercheurs travaillent pour améliorer le quotidien des femmes atteintes d’endométriose, et ce à plusieurs niveaux :

  • Permettre un diagnostic plus rapide et précis;
  • Mieux reconnaître l’endométriose au niveau du système de santé (statut d’ALD, Affection Longue Durée), mais aussi au sein de la société (reconnaissance dans la vie professionnelle) ;
  • Faciliter le quotidien des femmes ;
  • Développer des traitements spécifiques;
  • Accompagner les femmes dans la prise en charge de l’infertilitél’endométriose étant reconnue comme un facteur d’infertilité féminine.

Les douleurs des patientes sont parfois très invalidantes et compliquent les activités de la vie quotidienne, à la maison comme au travail. Mal reconnue, parfois stigmatisée, l’endométriose est fréquemment associée à une fatigue chroniquemais aussi à des troubles anxieux et dépressifs. Progressivement, les autorités de santé publique prennent conscience des enjeux liés à la santé des femmes atteintes d’endométriose. En témoigne la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose, lancée en 2022.

Quelle place pour l’endométriose en entreprise ?

Récemment, un sondage IPSOS mené pour la Fondation Recherche Endométriose a révélé que plus de la moitié des Français considère que les entreprises doivent accompagner les femmes atteintes d’endométriose. Le sondage révèle que l’endométriose est de plus en plus connue du grand public, avec 83 % des Français qui en ont déjà entendu parler. Le frein que peut représenter l’endométriose dans la vie professionnelle est également bien perçu, de nombreux Français comprenant pourquoi les femmes ont tendance à ne pas en parler (peur d’être jugées, entrave à leur carrière, absence de réaction, …).

Seulement 4 % des répondants de l’enquête soulignent que leur entreprise a déjà mené des campagnes de sensibilisation ou des actions en faveur des femmes atteintes d’endométriose. D’une manière générale, et toute logique, les femmes sont plus sensibles à la question de l’endométriose en entreprise que les hommes. Les jeunes actifs sont également plus ouverts à ces questions, en lien avec une connaissance plus importante de la maladie, mais aussi avec un rapport différent au milieu de l’entreprise. Pour les femmes atteintes d’endométriose, le télétravail n’est pas forcément la meilleure solution. Et accompagnement personnalisé et adapté à leur situation spécifique semble plus recherché pour leur permettre de concilier leur carrière avec l’endométriose.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Publié le 29 mars 2019 par Alexana A, Journaliste Scientifique. Mis à jour par Estelle B., Docteur en Pharmacie., le 23 mars 2023.

Sources

– Mois de prévention et d’information sur l’endométriose. presse.inserm.fr. Consulté le 20 mars 2023.
– Endométriose & travail : fin du tabou et début d’un new deal ? ipsos.com/. Consulté le 20 mars 2023.
Des aliments transformés

Moins d’aliments transformés, moins de risques de cancer ? | Thierry Payet

En France, comme dans les autres pays développés, les aliments transformés et ultra-transformés occupent une part croissante de l’assiette quotidienne. Déjà ciblés dans l’étude française NutriNet-Santé pour leurs effets délétères sur la santé, ces aliments sont à nouveau pointés du doigt par une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique La santé planétaire du Lancetcette fois-ci pour leur lien avec différents cancers. Explications.

Des aliments transformés

Aliments transformés, ultra-transformés et risque de cancers

Les aliments ultra-transformés, préparés par l’industrie alimentaire, ont subi différents procédés de transformation, qui ont parfois profondément modifié les nutriments, et renferment un certain nombre d’additifs alimentaires. Des transformations et des ajouts qui ne sont pas sans impact sur la santé, selon différentes études. Dans une nouvelle étude, des chercheurs ont posé l’hypothèse d’un lien entre les aliments ultra-transformés et le développement de certains cancers.

Les chercheurs ont utilisé les données de la vaste étude de cohorte EPIC (Enquête prospective européenne sur le cancer et la nutrition), ayant porté sur 450 111 participants (70,8 % de femmes) recrutés entre le 18 mars 1991 et le 2 juillet 2001 dans dix pays européens. Leur alimentation a été évaluée et analysée au travers de questionnaires alimentaires. Le risque de cancer a été évalué pour 25 sites anatomiques de développement potentiel de tumeurs malignes.

Moins d’aliments transformés réduit le risque de plusieurs cancers

Les données analysées révèlent que la substitution de 10 % des aliments transformés par une quantité égale d’aliments non ou peu transformés était associée à une réduction significative du risque global de cancer. Ce lien restait significatif après l’ajustement des données sur différents paramètres capables d’influencer le risque de cancer :

  • Le sexe ;
  • Le tabagisme ;
  • L’éducation ;
  • L’activité physique ;
  • La taille ;
  • Le diabète.

Le remplacement de 10 % des aliments industriels par des aliments plus sains était associé plus précisément à une diminution de certains types de cancer :

Cuisiner les aliments pour se protéger du cancer !

En remplaçant 10 % des aliments ultra-transformés présents dans l’assiette des participants par des aliments peu transformés, le risque de cancers de la tête et du cou, de cancer du côlon et de cancer du foie était également réduit. Ces effets étaient conservés après l’ajustement des données sur :

  • L’indice de masse corporelle (IMC) ;
  • La consommation d’alcool ;
  • La quantité et la qualité de l’alimentation.

La consommation d’aliments transformés et ultra-transformés serait donc à l’origine d’une augmentation du risque de différents cancers. Cet effet pourrait être lié au surpoids plus fréquent chez les gros consommateurs d’aliments transformés, à la faible valeur nutritionnelle des aliments ou encore à la présence d’additifs alimentaires. Réduire la part des aliments transformés dans notre assiette contribuerait ainsi à réduire les maladies cardiovasculaires et métaboliques, les problèmes de santé mentale, les cancers et donc la mortalité. Mieux vaut donc cuisiner ses plats soi-même pour rester en bonne santé !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Transformation alimentaire et risque de cancer en Europe : résultats de l’étude de cohorte prospective EPIC. thelancet.com. Consulté le 15 mars 2023
Prise en charge des tests Covid-19 : ce qui change depuis le 1er Mars

Prise en charge des tests Covid-19 : ce qui change depuis le 1er Mars | Thierry Payet

Depuis le 1er mars, les règles concernant la prise en charge financière des tests de dépistage du Covid-19 sont modifiées. Ils ne sont plus pris en charge intégralement par l’assurance maladie, sauf pour certaines personnes.

En effet, les assurés devront désormais faire face à un reste à charge, qui pourra dans la plupart des cas être couvert par leur mutuelle ou leur complémentaire santé.

L’amélioration de la situation sanitaire en France a permis de mettre en place un remboursement partiel de ces tests, qu’ils soient de type antigénique ou RT-PCR, pour tous les assurés sans prescription médicale préalable.

Les changements effectifs :

  1. Introduction d’un ticket modérateur* pour les tests de dépistage de la covid-19 : cela signifie qu’il y a désormais un reste à charge pour l’assuré, déterminé en fonction du professionnel de santé délivrant le test.
  2. Pas de distinction entre les personnes vaccinées et non vaccinées dans la prise en charge de l’Assurance Maladie.
  3. La prise en charge de l’Assurance Maladie ne nécessite pas de prescription médicale préalable pour tous les assurés.

*Le ticket modérateur est la partie de vos dépenses de santé qui reste à votre charge une fois que l’Assurance Maladie a remboursé sa part.


Tableau récapitulatif des taux de remboursement pour les différents professionnels de santé réalisant un test pris en charge par l’Assurance maladie (1) :

Profession médicale Pourcentage du montant
à charge de l’assuré
Infirmier 40%
Masseur-kinésithérapeute 40%
Sage-femme 30%
Médecin 30%
Pharmacien 30%
Chirurgien dentiste 30%
(1)  Le montant à charge de l’assuré varie  en fonction de la catégorie de métier du professionnel de santé (cf.le tableau ci-dessus).
Bon à savoir Le ministère de la Santé précise toutefois que le reste à charge sera « nul » pour ceux qui disposent d’une mutuelle et ceux qui bénéficient de la complémentaire santé solidaire.

Quelques exceptions :

Afin de protéger les personnes à risque de développer une forme grave de la Covid-19, les tests de dépistage du Covid-19 restent pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie pour :

  • les personnes reconnues en affection longue durée ;
  • les personnes âgées de 65 ans et plus ;
  • les jeunes âgés de moins de 18 ans ;
  • les professionnels de santé, en raison de leur contact au quotidien avec les populations les plus fragiles ;
  • les personnes immunodéprimées ;
  • les personnes faisant l’objet d’un dépistage collectif.

Les tests sont également pris en charge à 100 % dans le cadre des cas de droit commun d’exonération (assurance maternité, invalidité…). Donc le fait d’être vacciné ou non n’a plus d’incidence sur la prise en charge.

Bon à savoir Et  » rapprochement des règles de prise en charge de droit commun » qui se justifie par « le ralentissement notable de la circulation du virus SARS-CoV-2 », précise l’arrêté du 27 février 2023

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.

Femme enceinte et constat de mortalité maternelle

Mortalité maternelle : Des chiffres mondiaux alarmants | Thierry Payet

La mortalité maternelle est le triste constat alarmant que dresse l’Organisation des Nations Unies (ONU) dans un rapport publié le 23 février dernier, qui révèle qu’en 2023, une femme enceinte ou venant d’accoucher décède toutes les deux minutes dans le monde.

Femme enceinte et constat de mortalité maternelle

Mortalité maternelle : un constat alarmant à l’échelle mondiale

A la fois magique et sensible, la grossesse n’est pas sans danger et le risque de mort maternelle existe bien. La « mort maternelle » désigne le décès d’une femme survenu au cours de la grossesse ou dans un délai de 42 jours après l’accouchement pour une cause déterminée ou aggravée par la grossesse ou les soins qu’elle a nécessités.

À savoir ! La mort maternelle n’est pas accidentelle, ni fortuite.

S’il faut se réjouir que la mortalité maternelle ait été réduite d’un tiers en 20 ans, la situation reste aujourd’hui préoccupante. Qui aurait en effet imaginé qu’en 2023, une femme décèderait toutes les deux minutes dans le monde de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement ? C’est le constat alarmant que dresse l’ONU dans un rapport publié le 23 février dernier. Certes, des progrès considérables ont été engagés depuis les années 2000, mais ils ont marqué le pas depuis 2015. Et la pandémie de Covid-19 ainsi que le contexte politico-économique mondial actuel ne vont pas dans le sens d’une amélioration de la situation.

Une trentaine de pays ont réussi à faire baisser leur taux de mortalité maternelle entre 2016 et 2020, mais certaines régions du globe restent concernées par des hausses inquiétantes (Europe, Amérique du Nord, Amérique Latine, Caraïbes, Venezuela, Chypre, Grèce, États-Unis). C’est malheureusement l’Afrique subsaharienne qui en pâtit le plus. En 2020, elle regroupait 70 % de la mortalité maternelle, les régions les plus pauvres et souffrant le plus des conflits étant les plus touchées.

Un manque criant d’accès aux soins

Ces chiffres interrogent sur les principales causes de ces décès maternels. Multiples, elles pourraient en fait être évitées si les femmes concernées pouvaient accéder à des soins de qualité :

  • Hémorragies sévères
  • Hypertension artérielle
  • Infections liées à la grossesse
  • Complications d’avortements à risque
  • Affections sous-jacentes susceptibles d’être aggravées par la grossesse (VIH/sida, paludisme).

Mais tel n’est pas le cas et le manque d’accès aux soins s’avère criant. Que ce soit en amont de la grossesse, pendant la grossesse ou après l’accouchementencore trop de femmes ne bénéficient pas des soins indispensables à leur état. Près d’un tiers d’entre elles n’ont pas droit à la moitié des contrôles prénataux recommandés ou ne profitent pas des soins postnataux essentiels.

Ces chiffres soulignent l’importance de répondre de façon urgente aux besoins de millions de femmes d’avoir accès à des services de santé indispensables pendant leur grossesse et après leur accouchement. Mais comment faire dans un contexte de pénurie mondiale de sages-femmes ? 900 000 manquent toujours à l’appel et à ce rythme, c’est un million de femmes en plus qui verront leur vie menacée d’ici 2030 ! Gageons que des efforts considérables seront menés d’ici-là pour permettre au plus grand nombre d’envisager une grossesse et un accouchement sereins.

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– Tendances de la mortalité maternelle de 2000 à 2020 : estimations de l’OMS, de l’UNICEF, du FNUAP, du Groupe de la Banque mondiale et de l’UNDESA/Division de la population. qui.int. Consulté le 1er mars 2023
PLFSS 2023, quel impact pour les infirmiers ?

Santé mentale des professionnels de santé, où en êtes-vous ? | Thierry Payet

Dans le cadre de leur exercice libéral, les infirmiers et infirmières peuvent être confrontés à des situations génératrices de stress telles que l’isolement, la gestion de conflits, la surcharge de travail, les contraintes administratives, l’accompagnement en fin de vie de patients. Ces situations peuvent mener au burnout et dans certains cas à la dépression.

Quels sont les facteurs de risque qui peuvent affecter la santé mentale des infirmiers libéraux dans l’exercice de leur métier ? et Comment prévenir les situations génératrices de stress et préserver votre santé mentale ?

I – Quels défis au quotidien pour les professionnels de santé ?

Stress, burnout, isolement, dépendance, conflits au travail ou encore des difficultés financières, comment faire pour accomplir son travail dans ces conditions quand on exerce en tant des professionnelles de santé ?
Dans le cadre de leurs interventions à domicile, les professionnels de santé libéraux peuvent être confrontés à différentes situations rendant difficile voire impossible la prise en charge de certaines personnes.
Lorsque les infirmiers travaillent à domicile, ils peuvent être confrontés à des niveaux élevés de stress et de charge de travail dans leur profession. Ils sont exposés à des situations qui peuvent les rendre vulnérables, au sein de leur cellule personnelle et professionnelle.

Les difficultés rencontrées peuvent se traduire par :

  • Stress la charge de travail élevée, les horaires de travail irréguliers;
  • De l’épuisement professionnel (Burnout) : le manque de ressources, le manque de soutien et de reconnaissance;
  • D’anxiété tels que des troubles du sommeil, la fatigue chronique;
  • De dépressiondes symptômes physiques apparaissent tels que la fatigue, les maux de tête, les douleurs musculaires, les troubles digestifs, les problèmes de sommeil. Ainsi que des symptômes émotionnels;
  • Du trouble de stress-traumatique (TSPT)les symptômes d’hypervigilance peuvent inclure une irritabilité, une insomnie et des difficultés de concentration;
  • Du  trouble obsessionnel-compulsif (TOC) pouvant rendre des compulsions qui peuvent être des comportements physiques, tels que le lavage de mains ou le rangement, ou des comportements mentaux, tels que la répétition de phrases ou de nombres);

    Cependant, en raison de leur rôle spécifique, les infirmiers peuvent également être confrontés à des difficultés mentales telles que le sentiment de culpabilité, de deuil prolongé, le manque de reconnaissance, l’isolement et la stigmatisation.

II –Dispositif de soutien : de quoi parle-t-on ?

Il existe plusieurs organismes privés et publics qui proposent des dispositifs de soutien aux professionnels de santé en matière de santé mentale. Voici quelques exemples :

Le CUMP (Cellule d’Urgence Médico-Psychologique) : Il s’agit d’un dispositif public d’urgence psychologique destiné aux professionnels de santé confrontés à des situations de crise (attentats, catastrophes naturelles, etc.). Les professionnels peuvent contacter le CUMP pour recevoir une assistance psychologique immédiate et une orientation vers des ressources complémentaires si nécessaire.

Le SPS (Soins aux Professionnels de Santé) : Il s’agit d’une association privée qui propose des consultations anonymes et gratuites avec des professionnels de la santé mentale pour les professionnels de santé en France. Les consultations sont confidentielles et peuvent être effectuées par téléphone ou en personne.

Les services de santé au travail : Il s’agit de services publics ou privés qui proposent des examens de santé réguliers et des consultations psychologiques aux professionnels de santé pour les aider à gérer les risques professionnels liés à leur métier.

A.N.P.A.A (Association Nationale de prévention en Alcoologie et Addictologie) : Il s’agit d’une association privée qui propose des services de soutien aux professionnels de santé en matière d’addictions. Les professionnels peuvent contacter l’ANPAA pour obtenir des informations, des conseils et des orientations vers des services de traitement spécialisés si nécessaire.

Bon à savoir Ces exemples ne sont pas exhaustifs, il existe de nombreux autres dispositifs de soutien pour les professionnels de santé.
Il est important que les professionnels connaissent ces ressources pour pouvoir demander de l’aide en cas de besoin.

III –  La stigmatisation: comment en parler ouvertement?

Les stigmates associés à la santé mentale dans la profession de la santé sont une réalité préoccupante. Dans de nombreux cas, les professionnels de santé qui souffrent de problèmes liés à la santé mentale peuvent éprouver certains blocages à en parler ouvertement. Cela peut être dû à des préjugés tenaces sur la santé mentale dans la société en général et dans la profession de la santé en particulier. Souvent, les professionnels de santé souffrent émotionnellement tout seul. Ce qui affecte leur capacité à exercer correctement leur métier.

En parallèle, les infirmiers sont souvent mal compris ou mal représentés dans les médias, et peuvent être victimes de préjugés et de stéréotypes négatifs.
Voici quelques exemples de stigmatisation des infirmiers :

Perception erronée de leur rôle : Les infirmiers peuvent être considérés comme des subalternes par rapport aux médecins et ne sont pas reconnus pour leur contribution vitale dans les soins de santé. Les gens peuvent penser que leur travail consiste simplement à prendre des ordres, à effectuer des tâches basiques et à nettoyer des lits, sans comprendre la complexité de leur rôle.

Manque de respect : Les infirmiers peuvent être confrontés à un manque de respect de la part des patients, de leur famille, des autres professionnels de la santé ou de la société en général. Ils peuvent être victimes d’insultes, de harcèlement, d’intimidation ou de violence.

Burn-out et stress : Les infirmiers peuvent être soumis à un stress chronique, qui peut conduire à un burn-out professionnel, à des problèmes de santé mentale, à un taux de rotation élevé et à un taux de démission plus élevé que dans les autres professions de santé.

Salaire insuffisant : Les infirmiers peuvent être sous-payés par rapport à leur contribution vitale dans le système de santé.

Les infirmiers eux-mêmes peuvent également lutter contre la stigmatisation en étant des défenseurs de leur profession et en prenant soin de leur propre santé mentale et bien-être.
Afin d’améliorer leur propre environnement de travail, des programmes de formation et des campagnes de sensibilisation sont proposés.

Le but est d’aider les infirmiers à :
-Reconnaître  les signes d’un mal être au travail;
-Comprendre  l’importance de demander l’aide lorsqu’ils en ont besoin;
-Lutter contre les préjugés et les stéréotypes négatifs liés à la santé mentale dans la profession de la santé.

IV – Prévention des situations de stress

Les professionnels de santé sont particulièrement exposés au stress, en raison de la nature de leur métier. Voici quelques pistes de prévention qui peuvent les aider à mieux gérer ces situations difficiles :

  1. Établir une routine de travail saine, en planifiant les tâches à effectuer tous les jours pour éviter la surcharge de travail et la fatigue. En parallèle, appliquer une série de pratiques et de comportements qui permettent de maintenir un équilibre entre vie professionnelle et personnelle, tout en favorisant une bonne santé physique et mentale.
  2. Prendre des pauses régulières pour se reposer et se détendre.
  3. Participer à des activités de bien-êtreIl est recommandé de pratiquer des activités de bien-être. Comme le yoga, la méditation ou la pratique d’un sport au moins une fois par semaine pour ressentir les bienfaits sur la gestion du stress. Cependant, la fréquence peut varier en fonction des préférences personnelles et de l’emploi du temps de chaque personne. L’essentiel est de trouver un équilibre qui fonctionne pour réduire le stress et favoriser le bien-être physique et mental.
  4. Se tenir informé de l’évolution des pratiques et des normes professionnelles pour se sentir plus compétent.
  5. Établir des limites claires entre le travail et la vie privée pour éviter la surcharge mentale.
  6. Participer à des programmes de formation et de développement personnel pour améliorer les compétences et les connaissances professionnelles.
  7. Établir des relations professionnelles saines avec les collègues et les patients: soyez à l’écoute, collaboratif et empathique envers les patients, tout en investissant dans votre propre développement professionnel.
  8. Éviter l’isolement en créant un réseau de soutien professionnel.
  9. Utiliser les ressources d’aide et de soutien en cas de besoin, en parlant à des collègues et des pairs. il existe ainsi les services d’aide aux employés, les associations professionnelles, les lignes d’assistance téléphonique et les professionnels de santé mentale.
  10. Prendre soin de soimanger sainement, dormir suffisamment, pratiquer des activités de loisirs pour maintenir une bonne santé mentale et physique.

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des éducateurs thérapeutiques en première ligne

des éducateurs thérapeutiques en première ligne | Thierry Payet

Le rôle des infirmiers libéraux est en constante évolution. En plus des soins qu’elles dispensent à leurs patients, elles sont également de plus en plus impliquées dans la dimension éducative de leur profession. En effet, elles jouent un rôle crucial dans l’éducation et la prévention des maladies, en particulier dans le cadre des soins à domicile.
L’éducation du patient est un aspect important des soins de santé modernes, et les infirmiers libéraux sont en première ligne pour dispenser cette éducation. Elles peuvent aider les patients à comprendre leur condition médicale, à prendre en charge leur traitement et à adopter un mode de vie plus sain.
La méthode Préparation – Distribution – Administration (PDA) peut également jouer un rôle important dans les soins dispensés par les infirmières libérales. En utilisant cette méthode, elles peuvent s’assurer que les médicaments sont préparés et administrés en toute sécurité, ce qui peut réduire les risques d’erreurs médicamenteuses et améliorer les résultats pour les patients.

I – La méthode Préparation – Distribution – Administration (PDA)

La Préparation – Distribution – Administration (PDA) est une méthode utilisée pour garantir la sécurité et l’efficacité de l’administration des médicaments dans le domaine de la santé. Elle consiste à préparer les médicaments dans une zone spécialement dédiée à cet effet, à les distribuer aux infirmières chargées de les administrer, puis à superviser l’administration pour s’assurer que chaque patient reçoit le bon médicament, à la bonne dose, au bon moment.
Bien que cette méthode soit un secteur partagé entre les infirmières libérales et les pharmaciens, ces derniers étant plus orientés vers le conseil. Tandis que les infirmières libérales sont dotées d’une expertise spécifique pour l’éducation des patients.
Ces dernières jouent un rôle clé dans la mise en œuvre de la méthode PDA. Elles doivent être formées à l’utilisation de la méthode, y compris à la préparation des médicaments, à la vérification des doses, à l’administration des médicaments et à la documentation des soins.
Cependant, la méthode PDA peut aider à réduire les erreurs médicamenteuses, améliorer la sécurité des patients et simplifier les processus de travail pour les infirmiers. Elle peut ainsi permettre de gagner du temps en réduisant le temps consacré à la préparation et à la distribution des médicaments.

II – La règle des 5 B

Pour garantir la sécurité lors de l’administration des médicaments, la règle des 5 B sert de guide. Elle consiste à administrer :

  • Au bon patient
  • Le bon médicament : l’infirmière doit prendre le temps de lire attentivement l’étiquette du médicament lors de la préparation et juste avant de le donner au patient.
  • A la bonne dose : l’infirmière s’assure de l’administration de la bonne concentration, dilution et dose du médicament prescrit. Il ne doit pas hésiter à poser des questions au prescripteur ou au pharmacien lorsque la dose prescrite diffère de la posologie habituelle.
  • Par la bonne voie, exige que l’infirmier utilise la voie d’administration prescrite et qu’il fasse preuve d’une attention particulière pour les voies à risque, notamment la voie intrathécale.
  • Au bon moment, l’infirmière respecte les heures et la fréquence spécifiques pour l’administration de certains médicaments.

Les interruptions de tâches peuvent souvent entraîner des erreurs. Pour cette raison, les infirmières libérales évitent les perturbations lorsqu’elles préparent ou reconstituent des médicaments.
Elles informent les patients et leur entourage de leurs actions, et trouvent un endroit approprié pour mener à bien la préparation. En parallèle, elles estiment la durée de leur travail et demandent que personne ne les dérange pendant ce temps.

III – Education thérapeutique du patient

Dans le cadre de leur rôle éducatif, les infirmières peuvent également jouer un rôle primordial dans la prévention des maladies. Elles peuvent aider à promouvoir la santé et la prévention des maladies en fournissant des informations sur les facteurs de risque, tels que l’obésité , le tabagisme , l’alcool et le manque d’exercice. Elles conçoivent des plans de prévention personnalisés pour les patients, qui incluent des recommandations sur la nutrition, l’exercice et la surveillance régulière de leur santé.
Cependant, l’éducation des patients ne doit pas être juste considérée comme une tâche annexe à la pratique infirmière. En opposition, elle doit être intégrée dans le processus de soins globaux, en tenant compte des besoins et des priorités de chaque patient.
En revanche, les infirmières ont une attribution de plus en plus importante à jouer dans l’éducation et la prévention des maladies. En fournissant une éducation de qualité aux patients, elles peuvent aider à améliorer la santé et le bien-être de leurs patients, ainsi qu’à réduire les coûts de santé globaux. À noter que, pour maximiser l’impact de leur travail éducatif, les infirmières doivent intégrer l’éducation des patients dans leur pratique quotidienne et s’assurent que leur approche est personnalisée et adaptée aux besoins individuels de chaque souffrant.

IV- gestion des risques liés à la prise de médicament à domicile

La prise de médicaments à domicile comporte certains risques pour la santé, notamment en ce qui concerne la sécurité, l’efficacité et l’interaction avec d’autres médicaments ou conditions médicales. Afin de minimiser ces dernières, les infirmières fournissent des soins spécialisés en assurant une communication efficace entre les patients, les médecins et les pharmaciens d’une part, et en mettant des pratiques courantes d’autre part. Voici quelques-unes qu’elles utilisent pour assurer la sécurité des patients :
Éducation des patients : Les infirmières peuvent éduquer les patients sur l’importance de suivre les instructions de dosage et d’administration des médicaments, ainsi que sur les effets secondaires possibles. Elles peuvent ensuite aider les patients à identifier les signes et les symptômes d’une réaction allergique ou d’une surdose de médicaments.
Évaluation de l’état de santé : Les infirmières peuvent surveiller l’état de santé des patients pour détecter les effets indésirables des médicaments et les interactions médicamenteuses potentielles. Elles peuvent également aider les patients à surveiller leur propre santé et à signaler tout problème à leur médecin ou à leur pharmacien.
Administration de médicaments : Les infirmières peuvent aider les patients à prendre leurs médicaments correctement et à temps, en suivant les instructions de dosage et d’administration.
Coordination des soins : Les infirmières peuvent travailler en collaboration avec les médecins et les pharmaciens pour assurer une coordination efficace des soins. Elles peuvent aider à résoudre les problèmes de médicaments et soutenir les patients à obtenir les médicaments dont ils ont besoin.


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Perte de poids avec un moindre apport calorique

Apport calorique réduit vs jeûne intermittent : lequel pour maigrir ? | Thierry Payet

En matière de perte de poids, il existe un large éventail de stratégies possibles. Parmi elles, figure celle du jeûne intermittent dont les adeptes sont de plus en plus nombreux. C’est sans compter les conclusions d’une étude publiée dans le journal de l’American Heart Association selon laquelle réduire l’apport calorique journalier serait plus efficace que de s’imposer les contraintes d’un jeûne intermittent. On fait le point.

Perte de poids avec un moindre apport calorique

Jeûne intermittent : des effets encore non prouvés sur la perte de poids

Le jeûne intermittent désigne un modèle alimentaire limité dans le temps dans un objectif de perte de poids. Il se définit par l’alternance volontaire de l’individu entre des périodes de restriction alimentaire et des périodes d’alimentation normale.

À savoir ! Selon les situations, plusieurs types de jeûne intermittent existent : le jeûne intermittent 16/8 (alimentation normale pendant 8 heures et jeûne pendant 16 heures), le jeûne un jour sur deux et le jeûne intermittent 5:2 (alimentation normale 5 jours par semaine et un jeûne total ou partiel pendant deux jours consécutifs).

Populaire auprès du grand public, le jeûne intermittent ne fait pourtant pas l’objet d’une validation scientifique. Jusqu’à présent, aucune étude scientifique n’a encore pu démontrer un effet significatif du jeûne intermittent sur le contrôle ou la perte de poids. Dans ce contexte, des chercheurs américains de l’école de médecine de l’Université John Hopkins se sont penchés sur le lien entre variation de poids et intervalle de temps entre le premier repas et le dernier repas quotidien.

Décrypter le lien entre jeûne intermittent et variation de poids

Pour mener à bien leur étude, les scientifiques ont recruté près de 550 adultes majeurs présentant les caractéristiques suivantes :

  • Age moyen 51 ans
  • En situation d’obésité (avec un indice de masse corporelle moyen de 30,8)
  • Possédant un dossier de santé électronique avec au moins une mesure de poids et de taille enregistrée au cours des deux années précédant la période d’inscription à l’étude (février-juillet 2019).
  • Durée moyenne de suivi du poids enregistré dans le dossier de santé électronique : 6,3 ans.

Pour aider les participants à répertorier en temps réel leurs heures quotidiennes de sommeil, de repas et de réveil, l’équipe de chercheurs a créé une application mobile intitulée « Daily24 ».  Pendant le premier mois de l’étude, chaque participant était encouragé à utiliser l’application le plus souvent possible grâce à l’envoi d’e-mails, de SMS et de notifications de rappel intégrés à l’application. S’appuyant sur les données enregistrées chaque jour par les participants sur l’application, les chercheurs ont ainsi pu mesurer :

  • Le temps moyen entre le premier repas et le dernier repas quotidien (11,5 heures)
  • L’intervalle de temps moyen entre le réveil et la prise du premier repas (1,6 heure)
  • L’intervalle de temps moyen entre le dernier repas et le moment du coucher (4 heures).
  • La durée moyenne du sommeil (7,5 heures).

Un moindre apport calorique serait plus efficace  que le jeûne intermittent

Bien que des études antérieures aient suggéré que le jeûne intermittent pouvait améliorer les rythmes corporels et réguler le métabolisme, les résultats de cette nouvelle étude ne vont pas dans ce sens. Et pour cause, les chercheurs n’ont pas pu mettre en évidence un lien entre l’intervalle de temps entre les repas quotidiens et une variation de poids des participants.

En revanche, les scientifiques ont pu observer que la fréquence des repas et l’apport calorique total jouaient un rôle plus important dans les variations de poids. Le nombre total quotidien de repas copieux (à plus de 1 000 calories) et de repas « moyens » (à 500-1 000 calories) était ainsi chacun associé à une augmentation du poids au cours du suivi, tandis qu’un nombre plus restreint de petits repas (à moins de 500 calories) était associé à une perte de poids chez les participants.

Les chercheurs précisent néanmoins que leurs travaux comportent des limites. De nature observationnelle, cette étude n’a en effet pas pu leur permettre d’établir un lien de cause à effet direct. Par ailleurs, les interactions complexes entre le moment et la fréquence des repas n’ont pas pu être évaluées. Quant à la population, elle aurait gagné à être plus diversifiée. Pour approfondir le sujet, des essais cliniques rigoureux et à grande échelle analysant l’impact du jeûne intermittent sur le changement de poids à long terme sont nécessaires. Mais ce type d’étude reste extrêmement difficile à mener. En attendant, il conviendra de se conformer aux  recommandations nutritionnelles actuelles consistant à  limiter l’apport calorique global, privilégier la consommation d’aliments sains et faire la part belle à l’activité physique !

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– Réduire les calories totales peut être plus efficace pour perdre du poids que le jeûne intermittent. sciencedaily.com. Consulté le 6 février 2023
Conseils de Noël

Conseils de Noël – Clinique d’ostéopathie East Gippsland | Thierry Payet

Conseils de Noël

Conseils de Noël

Noël approche à grands pas ! Ce qui peut signifier des niveaux de stress supplémentaires, en particulier le week-end lorsque nous essayons de nous entasser dans les achats de Noël et que nous nous soumettons à porter ces sacs de courses chargés de cadeaux à travers la foule. Ajoutez à cela la pression supplémentaire du nettoyage de la maison, de la préparation des aliments et de la cuisine pour vos amis et votre famille lorsqu’ils viennent vous rendre visite. De plus, il y a toujours ce voyage dans le grenier pour descendre les décorations de Noël et le sapin ! Bien que les préparatifs soient amusants, il y a toujours tant de choses à faire sur la liste de Noël alors que vous vous préparez pour le grand jour ! Mais attention, cela peut ajouter des torsions et des tensions supplémentaires sur votre dos, alors voici mes conseils pour passer un Noël sans douleur !

Lorsque vous voyagez en voiture pour rendre visite à votre famille et à vos amis, cela peut signifier rester assis dans la même position pendant de longues périodes, alors assurez-vous lorsque vous vous arrêtez pour une pause que vous essayez de vous promener, même si vous faites des tours autour de votre voiture.

Lorsque vous mettez des bagages ou des cadeaux dans la voiture, évitez de soulever avec une torsion et soulevez droit avec les genoux pliés. Essayez de vous donner le plus d’espace possible tout en étant près de la voiture, cela évitera d’atteindre lorsque vous soulevez vos bagages dans et hors de la voiture et peut aider à prévenir toute torsion ou tension sur le bas du dos.

L’utilisation de l’aspirateur est une tâche quotidienne pendant la période de Noël car vous voulez vous assurer que votre maison est étincelante et très propre, cependant, pour le rendre aussi facile que possible pour le bas du dos, essayez d’éviter toute torsion ainsi que de vous pencher et de pousser avec force. Tenez-vous aussi droit que possible pour éviter de vous pencher, ce qui contribuera à réduire les tensions dans le bas du dos.

Et nous ne pouvons pas oublier le plus gros travail de sortir le sapin de Noël de l’entrepôt, ce qui peut signifier de trop tendre la main, ainsi que d’essayer d’équilibrer l’arbre lorsque vous descendez des échelles ou par la trappe du grenier. Lorsque vous sortez les décorations de la remise, essayez d’éviter de trop tendre et de cambrer votre dos, ce qui aidera à minimiser les tensions sur le bas du dos. Il s’agit souvent d’un travail de deux personnes, une personne pour obtenir les décorations et une autre pour maintenir ces échelles stables et vous pouvez donc passer les décorations à ce qui aide à réduire tout stress/tension sur le bas du dos et à empêcher cette échelle de vaciller.

Les achats de Noël sont souvent une journée complète avec des sacs de plus en plus gros et lourds, combinés à de nombreuses marches dans les rues animées – à la fin de la journée, vos bras vous font mal, ainsi que vos pieds et le bas du dos. Il est préférable d’essayer de garder un poids égal des sacs des deux côtés et d’essayer d’utiliser des sacs plus petits qui sont plus faciles à transporter. Si vous êtes à proximité d’une voiture garée, un détour pour déposer vos bagages peut vous aider. Si vous ne pouvez pas décharger vos courses, assurez-vous de faire des pauses régulières, une chance de vous asseoir, de vous détendre et de vous ressourcer avec une boisson fraîche et un morceau de sablé !

Si vous vous blessez ce Noël, nous sommes ouverts tout au long des vacances pour que vous puissiez prenez rendez-vous à l’EGOC.