Depuis le 1er mars, les règles concernant la prise en charge financière des tests de dépistage du Covid-19 sont modifiées. Ils ne sont plus pris en charge intégralement par l’assurance maladie, sauf pour certaines personnes.
En effet, les assurés devront désormais faire face à un reste à charge, qui pourra dans la plupart des cas être couvert par leur mutuelle ou leur complémentaire santé.
L’amélioration de la situation sanitaire en France a permis de mettre en place un remboursement partiel de ces tests, qu’ils soient de type antigénique ou RT-PCR, pour tous les assurés sans prescription médicale préalable.
Les changements effectifs :
Introduction d’un ticket modérateur* pour les tests de dépistage de la covid-19 : cela signifie qu’il y a désormais un reste à charge pour l’assuré, déterminé en fonction du professionnel de santé délivrant le test.
Pas de distinction entre les personnes vaccinées et non vaccinées dans la prise en charge de l’Assurance Maladie.
La prise en charge de l’Assurance Maladie ne nécessite pas de prescription médicale préalable pour tous les assurés.
*Le ticket modérateur est la partie de vos dépenses de santé qui reste à votre charge une fois que l’Assurance Maladie a remboursé sa part.
Tableau récapitulatif des taux de remboursement pour les différents professionnels de santé réalisant un test pris en charge par l’Assurance maladie (1) :
Profession médicale
Pourcentage du montant à charge de l’assuré
Infirmier
40%
Masseur-kinésithérapeute
40%
Sage-femme
30%
Médecin
30%
Pharmacien
30%
Chirurgien dentiste
30%
(1) Le montant à charge de l’assuré varie en fonction de la catégorie de métier du professionnel de santé (cf.le tableau ci-dessus).
Bon à savoir
Le ministère de la Santé précise toutefois que le reste à charge sera « nul » pour ceux qui disposent d’une mutuelle et ceux qui bénéficient de la complémentaire santé solidaire.
Quelques exceptions :
Afin de protéger les personnes à risque de développer une forme grave de la Covid-19, les tests de dépistage du Covid-19 restent pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie pour :
les personnes reconnues en affection longue durée ;
les personnes âgées de 65 ans et plus ;
les jeunes âgés de moins de 18 ans ;
les professionnels de santé, en raison de leur contact au quotidien avec les populations les plus fragiles ;
les personnes immunodéprimées ;
les personnes faisant l’objet d’un dépistage collectif.
Les tests sont également pris en charge à 100 % dans le cadre des cas de droit commun d’exonération (assurance maternité, invalidité…). Donc le fait d’être vacciné ou non n’a plus d’incidence sur la prise en charge.
Bon à savoir
Et ” rapprochement des règles de prise en charge de droit commun » qui se justifie par « le ralentissement notable de la circulation du virus SARS-CoV-2 », précise l’arrêté du 27 février 2023
Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.
Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.
Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.
La mortalité maternelle est le triste constat alarmant que dresse l’Organisation des Nations Unies (ONU) dans un rapport publié le 23 février dernier, qui révèle qu’en 2023, une femme enceinte ou venant d’accoucher décède toutes les deux minutes dans le monde.
Mortalité maternelle : un constat alarmant à l’échelle mondiale
A la fois magique et sensible, la grossesse n’est pas sans danger et le risque de mort maternelle existe bien. La « mort maternelle » désigne le décès d’une femme survenu au cours de la grossesse ou dans un délai de 42 jours après l’accouchement pour une cause déterminée ou aggravée par la grossesse ou les soins qu’elle a nécessités.
À savoir !La mort maternelle n’est pas accidentelle, ni fortuite.
S’il faut se réjouir que la mortalité maternelle ait été réduite d’un tiers en 20 ans, la situation reste aujourd’hui préoccupante. Qui aurait en effet imaginé qu’en 2023, une femme décèderait toutes les deux minutes dans le monde de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement ? C’est le constat alarmant que dresse l’ONU dans un rapport publié le 23 février dernier. Certes, des progrès considérables ont été engagés depuis les années 2000, mais ils ont marqué le pas depuis 2015. Et la pandémie de Covid-19 ainsi que le contexte politico-économique mondial actuel ne vont pas dans le sens d’une amélioration de la situation.
Une trentaine de pays ont réussi à faire baisser leur taux de mortalité maternelle entre 2016 et 2020, mais certaines régions du globe restent concernées par des hausses inquiétantes (Europe, Amérique du Nord, Amérique Latine, Caraïbes, Venezuela, Chypre, Grèce, États-Unis). C’est malheureusement l’Afrique subsaharienne qui en pâtit le plus. En 2020, elle regroupait 70 % de la mortalité maternelle, les régions les plus pauvres et souffrant le plus des conflits étant les plus touchées.
Un manque criant d’accès aux soins
Ces chiffres interrogent sur les principales causes de ces décès maternels. Multiples, elles pourraient en fait être évitées si les femmes concernées pouvaient accéder à des soins de qualité :
Hémorragies sévères
Hypertension artérielle
Infections liées à la grossesse
Complications d’avortements à risque
Affections sous-jacentes susceptibles d’être aggravées par la grossesse (VIH/sida, paludisme).
Mais tel n’est pas le cas et le manque d’accès aux soins s’avère criant. Que ce soit en amont de la grossesse, pendant la grossesse ou après l’accouchementencore trop de femmes ne bénéficient pas des soins indispensables à leur état. Près d’un tiers d’entre elles n’ont pas droit à la moitié des contrôles prénataux recommandés ou ne profitent pas des soins postnataux essentiels.
Ces chiffres soulignent l’importance de répondre de façon urgente aux besoins de millions de femmes d’avoir accès à des services de santé indispensables pendant leur grossesse et après leur accouchement. Mais comment faire dans un contexte de pénurie mondiale de sages-femmes ? 900 000 manquent toujours à l’appel et à ce rythme, c’est un million de femmes en plus qui verront leur vie menacée d’ici 2030 ! Gageons que des efforts considérables seront menés d’ici-là pour permettre au plus grand nombre d’envisager une grossesse et un accouchement sereins.
Déborah L., Docteur en Pharmacie
Sources
– Tendances de la mortalité maternelle de 2000 à 2020 : estimations de l’OMS, de l’UNICEF, du FNUAP, du Groupe de la Banque mondiale et de l’UNDESA/Division de la population. qui.int. Consulté le 1er mars 2023
Dans le cadre de leur exercice libéral, les infirmiers et infirmières peuvent être confrontés à des situations génératrices de stress telles que l’isolement, la gestion de conflits, la surcharge de travail, les contraintes administratives, l’accompagnement en fin de vie de patients. Ces situations peuvent mener au burnout et dans certains cas à la dépression.
Quels sont les facteurs de risque qui peuvent affecter la santé mentale des infirmiers libéraux dans l’exercice de leur métier ? et Comment prévenir les situations génératrices de stress et préserver votre santé mentale ?
I – Quels défis au quotidien pour les professionnels de santé ?
Stress, burnout, isolement, dépendance, conflits au travail ou encore des difficultés financières, comment faire pour accomplir son travail dans ces conditions quand on exerce en tant des professionnelles de santé ? Dans le cadre de leurs interventions à domicile, les professionnels de santé libéraux peuvent être confrontés à différentes situations rendant difficile voire impossible la prise en charge de certaines personnes. Lorsque les infirmiers travaillent à domicile, ils peuvent être confrontés à des niveaux élevés de stress et de charge de travail dans leur profession. Ils sont exposés à des situations qui peuvent les rendre vulnérables, au sein de leur cellule personnelle et professionnelle.
Les difficultés rencontrées peuvent se traduire par :
Stressla charge de travail élevée, les horaires de travail irréguliers;
De l’épuisement professionnel (Burnout) : le manque de ressources, le manque de soutien et de reconnaissance;
D’anxiété tels que des troubles du sommeil, la fatigue chronique;
De dépressiondes symptômes physiques apparaissent tels que la fatigue, les maux de tête, les douleurs musculaires, les troubles digestifs, les problèmes de sommeil. Ainsi que des symptômes émotionnels;
Du trouble de stress-traumatique (TSPT)les symptômes d’hypervigilance peuvent inclure une irritabilité, une insomnie et des difficultés de concentration;
Du trouble obsessionnel-compulsif (TOC) pouvant rendre des compulsions qui peuvent être des comportements physiques, tels que le lavage de mains ou le rangement, ou des comportements mentaux, tels que la répétition de phrases ou de nombres);
Cependant, en raison de leur rôle spécifique, les infirmiers peuvent également être confrontés à des difficultés mentales telles que le sentiment de culpabilité, de deuil prolongé, le manque de reconnaissance, l’isolement et la stigmatisation.
II –Dispositif de soutien : de quoi parle-t-on ?
Il existe plusieurs organismes privés et publics qui proposent des dispositifs de soutien aux professionnels de santé en matière de santé mentale. Voici quelques exemples :
Le CUMP (Cellule d’Urgence Médico-Psychologique) : Il s’agit d’un dispositif public d’urgence psychologique destiné aux professionnels de santé confrontés à des situations de crise (attentats, catastrophes naturelles, etc.). Les professionnels peuvent contacter le CUMP pour recevoir une assistance psychologique immédiate et une orientation vers des ressources complémentaires si nécessaire.
Le SPS (Soins aux Professionnels de Santé) : Il s’agit d’une association privée qui propose des consultations anonymes et gratuites avec des professionnels de la santé mentale pour les professionnels de santé en France. Les consultations sont confidentielles et peuvent être effectuées par téléphone ou en personne.
Les services de santé au travail : Il s’agit de services publics ou privés qui proposent des examens de santé réguliers et des consultations psychologiques aux professionnels de santé pour les aider à gérer les risques professionnels liés à leur métier.
A.N.P.A.A (Association Nationale de prévention en Alcoologie et Addictologie) : Il s’agit d’une association privée qui propose des services de soutien aux professionnels de santé en matière d’addictions. Les professionnels peuvent contacter l’ANPAA pour obtenir des informations, des conseils et des orientations vers des services de traitement spécialisés si nécessaire.
Bon à savoir
Ces exemples ne sont pas exhaustifs, il existe de nombreux autres dispositifs de soutien pour les professionnels de santé. Il est important que les professionnels connaissent ces ressources pour pouvoir demander de l’aide en cas de besoin.
III – La stigmatisation: comment en parler ouvertement?
Les stigmates associés à la santé mentale dans la profession de la santé sont une réalité préoccupante. Dans de nombreux cas, les professionnels de santé qui souffrent de problèmes liés à la santé mentale peuvent éprouver certains blocages à en parler ouvertement. Cela peut être dû à des préjugés tenaces sur la santé mentale dans la société en général et dans la profession de la santé en particulier. Souvent, les professionnels de santé souffrent émotionnellement tout seul. Ce qui affecte leur capacité à exercer correctement leur métier.
En parallèle, les infirmiers sont souvent mal compris ou mal représentés dans les médias, et peuvent être victimes de préjugés et de stéréotypes négatifs. Voici quelques exemples de stigmatisation des infirmiers :
Perception erronée de leur rôle : Les infirmiers peuvent être considérés comme des subalternes par rapport aux médecins et ne sont pas reconnus pour leur contribution vitale dans les soins de santé. Les gens peuvent penser que leur travail consiste simplement à prendre des ordres, à effectuer des tâches basiques et à nettoyer des lits, sans comprendre la complexité de leur rôle.
Manque de respect : Les infirmiers peuvent être confrontés à un manque de respect de la part des patients, de leur famille, des autres professionnels de la santé ou de la société en général. Ils peuvent être victimes d’insultes, de harcèlement, d’intimidation ou de violence.
Burn-out et stress : Les infirmiers peuvent être soumis à un stress chronique, qui peut conduire à un burn-out professionnel, à des problèmes de santé mentale, à un taux de rotation élevé et à un taux de démission plus élevé que dans les autres professions de santé.
Salaire insuffisant : Les infirmiers peuvent être sous-payés par rapport à leur contribution vitale dans le système de santé.
Les infirmiers eux-mêmes peuvent également lutter contre la stigmatisation en étant des défenseurs de leur profession et en prenant soin de leur propre santé mentale et bien-être. Afin d’améliorer leur propre environnement de travail, des programmes de formation et des campagnes de sensibilisation sont proposés.
Le but est d’aider les infirmiers à : -Reconnaître les signes d’un mal être au travail; -Comprendre l’importance de demander l’aide lorsqu’ils en ont besoin; -Lutter contre les préjugés et les stéréotypes négatifs liés à la santé mentale dans la profession de la santé.
IV – Prévention des situations de stress
Les professionnels de santé sont particulièrement exposés au stress, en raison de la nature de leur métier. Voici quelques pistes de prévention qui peuvent les aider à mieux gérer ces situations difficiles :
Établir une routine de travail saine, en planifiant les tâches à effectuer tous les jours pour éviter la surcharge de travail et la fatigue. En parallèle, appliquer une série de pratiques et de comportements qui permettent de maintenir un équilibre entre vie professionnelle et personnelle, tout en favorisant une bonne santé physique et mentale.
Prendre des pauses régulières pour se reposer et se détendre.
Participer à des activités de bien-êtreIl est recommandé de pratiquer des activités de bien-être. Comme le yoga, la méditation ou la pratique d’un sport au moins une fois par semaine pour ressentir les bienfaits sur la gestion du stress. Cependant, la fréquence peut varier en fonction des préférences personnelles et de l’emploi du temps de chaque personne. L’essentiel est de trouver un équilibre qui fonctionne pour réduire le stress et favoriser le bien-être physique et mental.
Se tenir informé de l’évolution des pratiques et des normes professionnelles pour se sentir plus compétent.
Établir des limites claires entre le travail et la vie privée pour éviter la surcharge mentale.
Participer à des programmes de formation et de développement personnel pour améliorer les compétences et les connaissances professionnelles.
Établir des relations professionnelles saines avec les collègues et les patients: soyez à l’écoute, collaboratif et empathique envers les patients, tout en investissant dans votre propre développement professionnel.
Éviter l’isolement en créant un réseau de soutien professionnel.
Utiliser les ressources d’aide et de soutien en cas de besoin, en parlant à des collègues et des pairs. il existe ainsi les services d’aide aux employés, les associations professionnelles, les lignes d’assistance téléphonique et les professionnels de santé mentale.
Prendre soin de soimanger sainement, dormir suffisamment, pratiquer des activités de loisirs pour maintenir une bonne santé mentale et physique.
Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.
Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.
Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.
Le rôle des infirmiers libéraux est en constante évolution. En plus des soins qu’elles dispensent à leurs patients, elles sont également de plus en plus impliquées dans la dimension éducative de leur profession. En effet, elles jouent un rôle crucial dans l’éducation et la prévention des maladies, en particulier dans le cadre des soins à domicile. L’éducation du patient est un aspect important des soins de santé modernes, et les infirmiers libéraux sont en première ligne pour dispenser cette éducation. Elles peuvent aider les patients à comprendre leur condition médicale, à prendre en charge leur traitement et à adopter un mode de vie plus sain. La méthode Préparation – Distribution – Administration (PDA) peut également jouer un rôle important dans les soins dispensés par les infirmières libérales. En utilisant cette méthode, elles peuvent s’assurer que les médicaments sont préparés et administrés en toute sécurité, ce qui peut réduire les risques d’erreurs médicamenteuses et améliorer les résultats pour les patients.
I – La méthode Préparation – Distribution – Administration (PDA)
La Préparation – Distribution – Administration (PDA) est une méthode utilisée pour garantir la sécurité et l’efficacité de l’administration des médicaments dans le domaine de la santé. Elle consiste à préparer les médicaments dans une zone spécialement dédiée à cet effet, à les distribuer aux infirmières chargées de les administrer, puis à superviser l’administration pour s’assurer que chaque patient reçoit le bon médicament, à la bonne dose, au bon moment. Bien que cette méthode soit un secteur partagé entre les infirmières libérales et les pharmaciens, ces derniers étant plus orientés vers le conseil. Tandis que les infirmières libérales sont dotées d’une expertise spécifique pour l’éducation des patients. Ces dernières jouent un rôle clé dans la mise en œuvre de la méthode PDA. Elles doivent être formées à l’utilisation de la méthode, y compris à la préparation des médicaments, à la vérification des doses, à l’administration des médicaments et à la documentation des soins. Cependant, la méthode PDA peut aider à réduire les erreurs médicamenteuses, améliorer la sécurité des patients et simplifier les processus de travail pour les infirmiers. Elle peut ainsi permettre de gagner du temps en réduisant le temps consacré à la préparation et à la distribution des médicaments.
II – La règle des 5 B
Pour garantir la sécurité lors de l’administration des médicaments, la règle des 5 B sert de guide. Elle consiste à administrer :
Au bon patient
Le bon médicament : l’infirmière doit prendre le temps de lire attentivement l’étiquette du médicament lors de la préparation et juste avant de le donner au patient.
A la bonne dose : l’infirmière s’assure de l’administration de la bonne concentration, dilution et dose du médicament prescrit. Il ne doit pas hésiter à poser des questions au prescripteur ou au pharmacien lorsque la dose prescrite diffère de la posologie habituelle.
Par la bonne voie, exige que l’infirmier utilise la voie d’administration prescrite et qu’il fasse preuve d’une attention particulière pour les voies à risque, notamment la voie intrathécale.
Au bon moment, l’infirmière respecte les heures et la fréquence spécifiques pour l’administration de certains médicaments.
Les interruptions de tâches peuvent souvent entraîner des erreurs. Pour cette raison, les infirmières libérales évitent les perturbations lorsqu’elles préparent ou reconstituent des médicaments. Elles informent les patients et leur entourage de leurs actions, et trouvent un endroit approprié pour mener à bien la préparation. En parallèle, elles estiment la durée de leur travail et demandent que personne ne les dérange pendant ce temps.
III – Education thérapeutique du patient
Dans le cadre de leur rôle éducatif, les infirmières peuvent également jouer un rôle primordial dans la prévention des maladies. Elles peuvent aider à promouvoir la santé et la prévention des maladies en fournissant des informations sur les facteurs de risque, tels que l’obésité , le tabagisme , l’alcool et le manque d’exercice. Elles conçoivent des plans de prévention personnalisés pour les patients, qui incluent des recommandations sur la nutrition, l’exercice et la surveillance régulière de leur santé. Cependant, l’éducation des patients ne doit pas être juste considérée comme une tâche annexe à la pratique infirmière. En opposition, elle doit être intégrée dans le processus de soins globaux, en tenant compte des besoins et des priorités de chaque patient. En revanche, les infirmières ont une attribution de plus en plus importante à jouer dans l’éducation et la prévention des maladies. En fournissant une éducation de qualité aux patients, elles peuvent aider à améliorer la santé et le bien-être de leurs patients, ainsi qu’à réduire les coûts de santé globaux. À noter que, pour maximiser l’impact de leur travail éducatif, les infirmières doivent intégrer l’éducation des patients dans leur pratique quotidienne et s’assurent que leur approche est personnalisée et adaptée aux besoins individuels de chaque souffrant.
IV- gestion des risques liés à la prise de médicament à domicile
La prise de médicaments à domicile comporte certains risques pour la santé, notamment en ce qui concerne la sécurité, l’efficacité et l’interaction avec d’autres médicaments ou conditions médicales. Afin de minimiser ces dernières, les infirmières fournissent des soins spécialisés en assurant une communication efficace entre les patients, les médecins et les pharmaciens d’une part, et en mettant des pratiques courantes d’autre part. Voici quelques-unes qu’elles utilisent pour assurer la sécurité des patients : Éducation des patients : Les infirmières peuvent éduquer les patients sur l’importance de suivre les instructions de dosage et d’administration des médicaments, ainsi que sur les effets secondaires possibles. Elles peuvent ensuite aider les patients à identifier les signes et les symptômes d’une réaction allergique ou d’une surdose de médicaments. Évaluation de l’état de santé : Les infirmières peuvent surveiller l’état de santé des patients pour détecter les effets indésirables des médicaments et les interactions médicamenteuses potentielles. Elles peuvent également aider les patients à surveiller leur propre santé et à signaler tout problème à leur médecin ou à leur pharmacien. Administration de médicaments : Les infirmières peuvent aider les patients à prendre leurs médicaments correctement et à temps, en suivant les instructions de dosage et d’administration. Coordination des soins : Les infirmières peuvent travailler en collaboration avec les médecins et les pharmaciens pour assurer une coordination efficace des soins. Elles peuvent aider à résoudre les problèmes de médicaments et soutenir les patients à obtenir les médicaments dont ils ont besoin.
Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.
Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.
Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.
En matière de perte de poids, il existe un large éventail de stratégies possibles. Parmi elles, figure celle du jeûne intermittent dont les adeptes sont de plus en plus nombreux. C’est sans compter les conclusions d’une étude publiée dans le journal de l’American Heart Association selon laquelle réduire l’apport calorique journalier serait plus efficace que de s’imposer les contraintes d’un jeûne intermittent. On fait le point.
Jeûne intermittent : des effets encore non prouvés sur la perte de poids
Le jeûne intermittent désigne un modèle alimentaire limité dans le temps dans un objectif de perte de poids. Il se définit par l’alternance volontaire de l’individu entre des périodes de restriction alimentaire et des périodes d’alimentation normale.
À savoir !Selon les situations, plusieurs types de jeûne intermittent existent : le jeûne intermittent 16/8 (alimentation normale pendant 8 heures et jeûne pendant 16 heures), le jeûne un jour sur deux et le jeûne intermittent 5:2 (alimentation normale 5 jours par semaine et un jeûne total ou partiel pendant deux jours consécutifs).
Populaire auprès du grand public, le jeûne intermittent ne fait pourtant pas l’objet d’une validation scientifique. Jusqu’à présent, aucune étude scientifique n’a encore pu démontrer un effet significatif du jeûne intermittent sur le contrôle ou la perte de poids. Dans ce contexte, des chercheurs américains de l’école de médecine de l’Université John Hopkins se sont penchés sur le lien entre variation de poids et intervalle de temps entre le premier repas et le dernier repas quotidien.
Décrypter le lien entre jeûne intermittent et variation de poids
Pour mener à bien leur étude, les scientifiques ont recruté près de 550 adultes majeurs présentant les caractéristiques suivantes :
Age moyen 51 ans
En situation d’obésité (avec un indice de masse corporelle moyen de 30,8)
Possédant un dossier de santé électronique avec au moins une mesure de poids et de taille enregistrée au cours des deux années précédant la période d’inscription à l’étude (février-juillet 2019).
Durée moyenne de suivi du poids enregistré dans le dossier de santé électronique : 6,3 ans.
Pour aider les participants à répertorier en temps réel leurs heures quotidiennes de sommeil, de repas et de réveil, l’équipe de chercheurs a créé une application mobile intitulée « Daily24 ». Pendant le premier mois de l’étude, chaque participant était encouragé à utiliser l’application le plus souvent possible grâce à l’envoi d’e-mails, de SMS et de notifications de rappel intégrés à l’application. S’appuyant sur les données enregistrées chaque jour par les participants sur l’application, les chercheurs ont ainsi pu mesurer :
Le temps moyen entre le premier repas et le dernier repas quotidien (11,5 heures)
L’intervalle de temps moyen entre le réveil et la prise du premier repas (1,6 heure)
L’intervalle de temps moyen entre le dernier repas et le moment du coucher (4 heures).
La durée moyenne du sommeil (7,5 heures).
Un moindre apport calorique serait plus efficace que le jeûne intermittent
Bien que des études antérieures aient suggéré que le jeûne intermittent pouvait améliorer les rythmes corporels et réguler le métabolisme, les résultats de cette nouvelle étude ne vont pas dans ce sens. Et pour cause, les chercheurs n’ont pas pu mettre en évidence un lien entre l’intervalle de temps entre les repas quotidiens et une variation de poids des participants.
En revanche, les scientifiques ont pu observer que la fréquence des repas et l’apport calorique total jouaient un rôle plus important dans les variations de poids. Le nombre total quotidien de repas copieux (à plus de 1 000 calories) et de repas « moyens » (à 500-1 000 calories) était ainsi chacun associé à une augmentation du poids au cours du suivi, tandis qu’un nombre plus restreint de petits repas (à moins de 500 calories) était associé à une perte de poids chez les participants.
Les chercheurs précisent néanmoins que leurs travaux comportent des limites. De nature observationnelle, cette étude n’a en effet pas pu leur permettre d’établir un lien de cause à effet direct. Par ailleurs, les interactions complexes entre le moment et la fréquence des repas n’ont pas pu être évaluées. Quant à la population, elle aurait gagné à être plus diversifiée. Pour approfondir le sujet, des essais cliniques rigoureux et à grande échelle analysant l’impact du jeûne intermittent sur le changement de poids à long terme sont nécessaires. Mais ce type d’étude reste extrêmement difficile à mener. En attendant, il conviendra de se conformer aux recommandations nutritionnelles actuelles consistant à limiter l’apport calorique global, privilégier la consommation d’aliments sains et faire la part belle à l’activité physique !
Déborah L., Docteur en Pharmacie
Sources
– Réduire les calories totales peut être plus efficace pour perdre du poids que le jeûne intermittent. sciencedaily.com. Consulté le 6 février 2023
Noël approche à grands pas ! Ce qui peut signifier des niveaux de stress supplémentaires, en particulier le week-end lorsque nous essayons de nous entasser dans les achats de Noël et que nous nous soumettons à porter ces sacs de courses chargés de cadeaux à travers la foule. Ajoutez à cela la pression supplémentaire du nettoyage de la maison, de la préparation des aliments et de la cuisine pour vos amis et votre famille lorsqu’ils viennent vous rendre visite. De plus, il y a toujours ce voyage dans le grenier pour descendre les décorations de Noël et le sapin ! Bien que les préparatifs soient amusants, il y a toujours tant de choses à faire sur la liste de Noël alors que vous vous préparez pour le grand jour ! Mais attention, cela peut ajouter des torsions et des tensions supplémentaires sur votre dos, alors voici mes conseils pour passer un Noël sans douleur !
Lorsque vous voyagez en voiture pour rendre visite à votre famille et à vos amis, cela peut signifier rester assis dans la même position pendant de longues périodes, alors assurez-vous lorsque vous vous arrêtez pour une pause que vous essayez de vous promener, même si vous faites des tours autour de votre voiture.
Lorsque vous mettez des bagages ou des cadeaux dans la voiture, évitez de soulever avec une torsion et soulevez droit avec les genoux pliés. Essayez de vous donner le plus d’espace possible tout en étant près de la voiture, cela évitera d’atteindre lorsque vous soulevez vos bagages dans et hors de la voiture et peut aider à prévenir toute torsion ou tension sur le bas du dos.
L’utilisation de l’aspirateur est une tâche quotidienne pendant la période de Noël car vous voulez vous assurer que votre maison est étincelante et très propre, cependant, pour le rendre aussi facile que possible pour le bas du dos, essayez d’éviter toute torsion ainsi que de vous pencher et de pousser avec force. Tenez-vous aussi droit que possible pour éviter de vous pencher, ce qui contribuera à réduire les tensions dans le bas du dos.
Et nous ne pouvons pas oublier le plus gros travail de sortir le sapin de Noël de l’entrepôt, ce qui peut signifier de trop tendre la main, ainsi que d’essayer d’équilibrer l’arbre lorsque vous descendez des échelles ou par la trappe du grenier. Lorsque vous sortez les décorations de la remise, essayez d’éviter de trop tendre et de cambrer votre dos, ce qui aidera à minimiser les tensions sur le bas du dos. Il s’agit souvent d’un travail de deux personnes, une personne pour obtenir les décorations et une autre pour maintenir ces échelles stables et vous pouvez donc passer les décorations à ce qui aide à réduire tout stress/tension sur le bas du dos et à empêcher cette échelle de vaciller.
Les achats de Noël sont souvent une journée complète avec des sacs de plus en plus gros et lourds, combinés à de nombreuses marches dans les rues animées – à la fin de la journée, vos bras vous font mal, ainsi que vos pieds et le bas du dos. Il est préférable d’essayer de garder un poids égal des sacs des deux côtés et d’essayer d’utiliser des sacs plus petits qui sont plus faciles à transporter. Si vous êtes à proximité d’une voiture garée, un détour pour déposer vos bagages peut vous aider. Si vous ne pouvez pas décharger vos courses, assurez-vous de faire des pauses régulières, une chance de vous asseoir, de vous détendre et de vous ressourcer avec une boisson fraîche et un morceau de sablé !
Si vous vous blessez ce Noël, nous sommes ouverts tout au long des vacances pour que vous puissiez prenez rendez-vous à l’EGOC.
Le bureau de Yarram de la clinique d’ostéopathie East Gippsland se découvre en suivant le chemin sinueux et sinueux du jardin bordé de fleurs jusqu’à l’arrière des studios au toit rouge. Quelle façon de commencer une journée de travail – le trajet (qui comprend également un trajet de 2 minutes en voiture depuis la garderie) est un contraste si net avec la vie urbaine précédente que j’ai vécue à peu près depuis que j’ai quitté le collège secondaire de Yarram tous ceux il y a des années.
Mon histoire n’est pas unique – au début de la pandémie en 2020, au lieu de déménager à l’étranger comme notre plan initial l’avait été pour mars 2020, nous sommes retournés au Gippsland. Quel cadeau cela a été à bien des égards et nous nous sentons si chanceux d’avoir été accueillis à nouveau dans une merveilleuse communauté. Il y a tellement de raisons pour moi d’être reconnaissant de travailler à Yarram, cependant, je pense que la raison numéro un serait les gens incroyables que je rencontre quotidiennement.
Les studios au toit rouge ont fourni l’espace tranquille parfait. Étant à l’arrière du bâtiment, la bande sonore pendant les traitements est le chant des oiseaux et la brise dans les arbres, la rampe de mobilité est ornée d’une vigne feuillue et la perspective de la salle est des arbres fruitiers et des fleurs.
En plus d’une maîtrise en ostéopathie, j’ai des qualifications supplémentaires en Pilates clinique, en aiguilletage sec, en santé des femmes, y compris après le soutien du cancer du sein et en biodynamie.
Actuellement, j’ai une disponibilité de rendez-vous les mardis (y compris en fin d’après-midi) et les mercredis de la clinique Yarram.
En parallèle d’un traitement d’Ostéopathie (dont vous pouvez en savoir plus sur ce qu’est l’ostéopathie ici)nous vendons également des oreillers thérapeutiques, une gamme de suppléments, des aides topiques telles que la fisiocream et l’huile de magnésium et des outils d’exercice, notamment des boules à pointes, des theraband et des rouleaux en mousse.
L’exercice physique a des effets protecteurs contre les maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer. Mais quel type d’activité physique exerce l’effet le plus positif sur les capacités cognitives ? Une récente étude s’est penchée sur cette question. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Journal de l’épidémiologie et de la santé communautaire.
Quels liens entre capacités cognitives et exercice physique ?
Le sport et l’activité physique ont des effets bénéfiques démontrés sur :
Le sommeil ;
L’humeur ;
Les fonctions cognitives.
Reste à déterminer quelle type d’activité physique entraîne quel effet et par quels mécanismes. Actuellement de nombreuses études en neurosciences pour explorer les mécanismes capables d’expliquer le lien entre l’activité physique et le fonctionnement cérébral. Ce lien constitue un enjeu majeur pour la prévention et la prise en charge de toutes les pathologies qui affectent leurs neurones et les capacités cognitives.
Dans ce contexte, des chercheurs se sont récemment intéressés à l’effet relatif de différents comportements sur les fonctions cognitives :
La sédentarité ;
L’activité physique d’intensité modérée à intense ;
L’activité physique légère ;
Le sommeil.
De la sédentarité à l’activité physique intense !
Pour cette étude, les chercheurs ont inclus dans leur étude 4 481 Britanniques (dont 52 % de femmes), qui à l’âge de 46 ans ont accepté de porter un accéléromètre et d’effectuer des tests cognitifs (mémoire verbale et fonction exécutive). Les résultats obtenus ont mis en évidence que le temps passé à pratiquer une activité physique d’intensité modérée à vigoureuse par rapport au temps passé à être sédentaire, à pratiquer une activité d’intensité légère ou à dormir était associé à de meilleures capacités cognitives. Cette association restait significative après l’ajustement des données au niveau d’éducation ou à la pratique d’une activité physique dans le cadre professionnel. En revanche, l’association était moins significative en ajustant les données sur l’état de santé des participants.
L’analyse théorique des données qu’entre7 et 10 minutes de sédentarité remplacées par un autre comportement avait un impact positif sur les fonctions cognitives. L’activité la plus intéressante sur le plan cognitif se révélait être l’exercice physique d’intensité modérée à intense.
Faire du sport pour stimuler et protéger son cerveau
Ces données suggèrent l’importance d’une activité physique modérée à intense pratiquée régulièrement pour renforcer ses capacités cognitives et donc prévenir le déclin cognitif. Chaque minute de cette activité compte et doit être préservée. C’est donc non seulement le sport qui est bénéfique, mais surtout le sport pratiqué avec une intensité modérée à intense. Bien sûr, l’activité physique doit se faire en respectant l’état de santé et la condition physique de la personne.
Le sport est un véritable atout pour le cerveau : il augmente le volume de la matière grise ; il favorise la formation des neurones et la vascularisation des tissus nerveux ; et il contribue à la libération d’endorphines et de neuromédiateurs opiacés endogènes qui procurent une sensation de bien-être, bien connu des sportifs. Et enfin, le sport protège la mémoire et l’apprentissage. Le cerveau a donc besoin d’avoir suffisamment de sport au menu !
Estelle B., Docteur en Pharmacie
Sources
– Explorer les associations entre les comportements de mouvement quotidiens et la cognition en milieu de vie orcid.org. Consulté le 30 janvier 2023
L’une des questions les plus fréquemment posées par nos patients est “Combien de temps cela prendra-t-il jusqu’à ce que ça aille mieux?” et la réponse est que les temps de guérison varient considérablement selon le type de blessure, les structures qui ont été endommagées, le temps qui s’est écoulé depuis le début de la blessure ainsi que votre âge, votre état de santé général et d’autres facteurs liés au mode de vie.
Souvent, nous constatons que plus vous avez eu une blessure longtemps, plus il faut de temps pour qu’elle se résorbe complètement, c’est parce qu’il y a généralement quelque chose qui empêche la guérison, par exemple – une nouvelle blessure ou des déséquilibres musculaires et une mauvaise posture, ce qui signifie que le reste de votre corps a essayé de le compenser d’une manière ou d’une autre.
Les ostéopathes traitent tout le corps et pas seulement le site de la blessure, nous essaierons donc de nous assurer que la blessure ne se reproduira pas et qu’elle ne se transformera pas en d’autres problèmes en conséquence.
Dans le cas de blessures aiguës, les temps de guérison des différents tissus (muscle, os, tendon, ligament, etc.) sont expliqués en plusieurs étapes, chaque phase se déroulant sur une durée différente.
1 – Hémostase (Des secondes à des heures)
C’est la première étape qui se produit immédiatement après la blessure. Les vaisseaux sanguins sont endommagés lorsque les tissus sont blessés et que des fluides tels que le sang et le plasma pénètrent dans le site de la plaie. Des caillots sanguins se forment pour prévenir d’autres saignements autour de la blessure et des signaux vont au cerveau pour stimuler l’envoi de cellules inflammatoires dans la région.
2 – Inflammation (Heures à Jours)
Les cellules inflammatoires arrivent au site de la blessure et commencent à agir sur les tissus endommagés et le sang coagulé. Ce processus commence à se décomposer et à éliminer tout tissu endommagé, à nettoyer la zone et à protéger contre d’autres blessures. Cette étape est ce qui rend la blessure agrandie, rouge ou enflée et peut être douloureuse pour bouger les articulations.
3 – Réparation (jours à semaines)
Les cellules s’accumulent autour du site de la blessure et commencent à produire du collagène, qui est un type de protéine. Ces protéines sont les éléments constitutifs de la croissance de nouveaux tissus. Au cours de la phase de réparation, le collagène est disposé de manière aléatoire et désorganisée, ce qui signifie qu’il n’a pas beaucoup d’intégrité structurelle et qu’il est plus faible que lorsque le tissu est complètement guéri et peut encore être endommagé ou blessé à nouveau facilement.
4 – Remodelage (semaines à mois à années)
Au cours de la phase de remodelage, les fibres de collagène commencent à s’aligner et à se contracter, permettant au tissu précédemment endommagé de devenir plus stable et d’établir plus de force. Cela peut prendre plus de 12 mois selon le type de blessure, car votre corps continue de se réparer et de se renforcer même après que la blessure ait l’air et se sente mieux.
Le tableau ci-dessous donne une idée du temps que chaque type de blessure peut prendre pour guérir complètement, notez que les os prennent généralement moins de temps à guérir que les blessures aux tendons ou aux ligaments !
N’oubliez pas que ce n’est pas parce que vous ne souffrez plus que votre corps est complètement guéri !
Il est important de suivre votre plan de traitement pour assurer la récupération la plus rapide possible et pour éviter une nouvelle blessure ou une compensation dans d’autres parties du corps.
Nos ostéopathes et physiothérapeutes sont formés pour diagnostiquer avec précision le problème et décider quels tissus sont blessés, élaborer un plan individuel pour vous qui facilitera la récupération et aidera votre corps à guérir.
La stéatose hépatique non alcoolique désigne une maladie du foie liée à une consommation excessive de sucres et de graisses. Elle se caractérise par une accumulation de graisses au niveau du foie avec risque d’inflammation et de cirrhose. Et si cette maladie avait également un impact sur la santé cérébrale ? C’est ce que suggère une récente étude selon laquelle la stéatose hépatique non alcoolique pourrait conduire à des troubles neurologiques.
Qu’est-ce que la stéatose hépatique non alcoolique ?
Touchant près de 200 000 personnes en France, la stéatose hépatique non alcoolique ou « maladie du foie gras » désigne une maladie liée une consommation excessive de sucres et de graisses. Particulièrement présente dans les pays touchés par l’obésité et la sédentarité, cette maladie peut concerner jusqu’à 80 % des personnes souffrant d’obésité morbide. Elle se caractérise par une accumulation de graisses au niveau du foie pouvant provoquer une inflammation puis une cirrhose.
À savoir !La cirrhose est une maladie grave du foie caractérisée par des lésions hépatiques diffuses et irréversibles. L’inflammation chronique du foie est responsable de la destruction des cellules hépatiques, à l’origine d’une fibrose hépatique.
Des études menées par le passé ont déjà souligné les effets délétères d’une alimentation déséquilibrée et de l’obésité sur la santé cérébrale. Mais jusqu’à présent, aucune n’a pu établir à l’aide de modèles animaux une association claire entre la stéatose hépatique non alcoolique et des problèmes neurologiques. Forts de ce constat, des scientifiques de l’Inserm, de l’université de Poitiers, du King’s College à Londres et de l’université de Lausanne, ont entrepris de faire la lumière sur le sujet.
Impact de la stéatose hépatique non alcoolique sur la santé du cerveau
L’objectif de cette étude ? Déterminer un lien potentiel entre stéatose hépatique non alcoolique et dysfonctionnement cérébral. Pour mener à bien leurs travaux, les scientifiques ont donné deux régimes alimentaires différents à deux groupes de souris. Le premier groupe de souris a eu droit un régime sain dont l’apport calorique ne contenait pas plus de 10 % de matières grasses. Le second groupe a bénéficié d’un régime riche en graisses et en sucres mimant une alimentation en produits transformés et boissons sucrées, avec un apport calorique de 55 % de matières grasses.
Après une période de 16 semaines, les scientifiques ont conduit une série de tests visant à comparer les effets de ces deux régimes sur le foie et le cerveau des souris. Ils ont ainsi pu observer que les souris ayant consommé le régime alimentaire sain n’ont pas développé de stéatose hépatique non alcoolique ou de résistance à l’insuline et que leur cerveau était en parfaite santé. En revanche, ils ont constaté que toutes les souris du groupe ayant consommé un régime riche en graisses présentaient :
Une obésité
Une stéatose hépatique non alcoolique
Une résistance à l’insuline
Un dysfonctionnement cérébral marqué avec troubles du comportement
Des signes d’anxiété et de dépression
Par ailleurs, les scientifiques ont pu remarquer que le cerveau des souris atteintes de stéatose hépatique non alcoolique présentait des niveaux d’oxygène moindres. Cette baisse pourrait s’expliquer par le fait que la maladie réduit le nombre et le diamètre des vaisseaux sanguins cérébraux, censés apporter de l’oxygène aux tissus. Autre hypothèse : l’inflammation détectée dans le cerveau pourrait également conduire des cellules spécifiques à consommer davantage d’oxygène.
L’accumulation de graisses dans le foie serait ainsi l’origine d’une diminution de l’oxygène dans le cerveau et de l’inflammation des tissus cérébraux. Or ces deux phénomènes sont associés à une augmentation du risque de maladies neurologiques graves. Pour l’auteure principale de l’étude, ces observations sont d’autant plus inquiétantes que l’accumulation de graisses dans le foie est une maladie souvent bénigne au départ et qu’elle peut évoluer silencieusement pendant de nombreuses années sans que les patients ne s’en aperçoivent.
Vers l’identification d’une cible thérapeutique potentielle ?
Face à ces résultats, les scientifiques ont tenté de trouver un moyen de contrer les effets délétères de la stéatose hépatique non alcoolique sur le cerveau. Pour cela, ils ont étudié un groupe de souris présentant des taux plus faibles en une protéine appelée « Monocarboxylate Transporter 1 » (MCT1). L’intérêt de cette protéine ? Sa présence dans différents organes impliqués dans la balance énergétique de l’organisme (parmi lesquels le foie et le cerveau).
À savoir !La protéine MCT1 est spécialisée dans le transport de substrats énergétiques utilisés par diverses cellules pour leur fonctionnement normal.
Les chercheurs ont ensuite nourri ce groupe de souris avec le même régime riche en graisses et en sucre que celui de l’expérience initiale. Mais cette fois-ci, les souris n’ont pas présenté d’accumulation de graisses dans le foie ni de signe de dysfonctionnement cérébral. Pour l’un des auteurs de l’étude, la découverte du rôle potentiel de MCT1 dans le développement de la stéatose hépatique non alcoolique et du dysfonctionnement cérébral qui lui est associé « ouvre des perspectives intéressantes et indique une cible thérapeutique possible. »
Publiées dans la revue Journal d’hépatologieces conclusions soulignent l’importance de réduire l’apport alimentaire en sucres et en graisses. L’objectif étant multiple : lutter contre l’obésité certes, mais également protéger le foie, préserver la santé du cerveau et limiter le risque de survenue avec l’âge de troubles neurologiques tels que la dépression ou la démence.
Déborah L., Docteur en Pharmacie
Sources
– L’invalidation partielle de MCT1 protège contre la stéatose hépatique non alcoolique induite par l’alimentation et le dysfonctionnement cérébral associé. journal-of-hepatology.eu. Consulté le 2 Janvier 2023.