Douleur au levage • Ostéosanté • 2024

Douleur au levage • Ostéosanté • 2024 | Thierry Payet

12h37

Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est une maladie chronique causée par le reflux du contenu de l’estomac dans l’œsophage. Ce reflux est généralement associé à un dysfonctionnement du sphincter inférieur de l’œsophage. Des études sur la thérapie manipulatrice indiquent qu’elle joue un rôle important dans le traitement co-adjuvant du reflux ainsi que dans la prévention et le traitement du reflux.

Elle était pleine d’inspiration et d’énergie. Je me souviens encore comment, en marchant avec elle, je devais m’efforcer de la suivre et en même temps de suivre sa conversation.

Eine Person, die ein Übungstief ausführt, steht auf einer violetten Matte in einem Raum mit einem Bücherregal, einer Pflanze und einem Porträt an der Wand.

Égayez votre vie quotidienne au bureau avec le « Tiefen Stand » | Thierry Payet

2 février 2024

22h47

Dans notre dernier article de blog, découvrez des exercices d’équilibre simples mais efficaces, spécialement conçus pour la vie quotidienne au bureau. Découvrez comment vous pouvez prévenir les problèmes de dos, stimuler votre métabolisme et améliorer votre concentration grâce à de courtes pauses sportives, sans avoir à quitter votre lieu de travail. Ces conseils pratiques vous aideront à rester actif et en bonne santé malgré un travail sédentaire.

Dent santé dos

Comment les dents influent sur la santé du dos ? | Thierry Payet

La santé bucco-dentaire permet d’assurer un bon maintien de la mâchoire et de garder une bonne posture. Prévenir et traiter la perte osseuse, notamment dentaire, peut jouer un rôle crucial dans le maintien d’une bonne posture et un dos sans douleur. Découvrez comment les dents influent sur la santé du dos.

Dent santé dos

L’ostéoporose et ses répercussions sur la santé dentaire

L’ostéoporose est une maladie caractérisée par une diminution de la densité osseuse et une fragilité accrue des os. Elle peut avoir des répercussions sur la santé buccodentaire. Les os de la mâchoire peuvent également être affectés par l’ostéoporose, entraînant une perte osseuse qui peut affaiblir l’os alvéolaire qui se situe autour de la racine dentaire. Par conséquent, les personnes atteintes d’ostéoporose sont plus susceptibles de souffrir de problèmes dentaires tels que la perte de dents, la résorption osseuse et des infections des gencives (gingivite) ou la parodontite. De plus, une réduction de la densité osseuse buccale peut rendre les interventions dentaires plus complexes, augmentant les risques de complications post-opératoires. Parallèlement, les problèmes dentaires liés à l’ostéoporose peuvent avoir un impact sur la qualité de vie, ce qui peut entrainer des douleurs dorsalesdes difficultés à manger et à parler. Ainsi, la prise en charge de l’ostéoporose ne devrait pas se limiter aux os du corps, mais également inclure une attention particulière à la santé buccodentaire pour maintenir une qualité de vie optimale.

À savoir ! Bernard Cortet, rhumatologue et spécialiste de l’ostéoporose au CHU de Lille, explique qu’il existe un lien entre le vieillissement de la mâchoire et l’ostéoporose.

La perte osseuse dentaire et ses implications sur le dos

La perte osseuse dentaire, souvent associée à la parodontite ou à l’ostéoporose, peut avoir des implications profondes sur la santé du dos. En effet, la mâchoire inférieure et les vertèbres sont intimement liées par le biais de la colonne vertébrale et d’un réseau nerveux complexe. Une réduction de la densité osseuse au niveau de la mâchoire, ou la perte de dents, peut causer une modification de la position de la mâchoire et altérer l’alignement de la colonne vertébrale. Car la mâchoire soutenue par ses 32 dents permet de maintenir une bonne posture. Un déséquilibre postural peut entraîner des tensions musculaires et par conséquent des douleurs dorsales. De plus, la perte osseuse dentaire peut également affecter la capacité de mastication, conduisant à des modifications dans les habitudes alimentaires et à des carences nutritionnelles qui peuvent affecter la santé globale, y compris la santé des os et celle du dos.

Le rôle du calcium dans la santé dentaire et osseuse

Le calcium est un élément important de la santé osseuse et dentairecar il est important pour la formation des os dès l’enfance et le maintien de la structure osseuse en vieillissant. Dans le contexte de la santé dentaire, le calcium est un élément clé pour renforcer l’émail dentaire, la couche protectrice externe des dents. Une alimentation riche en calcium contribue à maintenir l’émail en bon état et à prévenir les caries dentaires. De plus, le calcium est nécessaire pour maintenir la densité osseuse dans l’ensemble du corps, y compris la mâchoire, ce qui est crucial pour une bonne santé buccodentaire. En ce qui concerne la santé osseuse dans sa globalité, le calcium aide à prévenir l’ostéoporose. La consommation adéquate de calcium, associée à une exposition suffisante au soleil pour la synthèse de la vitamine D, est fondamentale pour assurer une santé dentaire et osseuse tout au long de la vie.

Donc la santé des dents est cruciale pour réduire les problèmes de dos et minimiser les douleurs. Cependant, des maladies comme l’ostéoporose, qu’elle soit hormonale ou génétique, peuvent affecter la santé bucco-dentaire et par conséquent provoquer des douleurs dorsales. De plus, le processus de vieillissement, totalement naturel, entraîne une réduction de la densité osseuse, une diminution de la fermeté des gencives et affaiblit l’adhérence des dents, ce qui diminue considérablement la stabilité dentaire. Ainsi, un apport adéquat en fluor et en calcium est indispensable pour maintenir des dents en bonne santé afin de limiter les problèmes posturaux et les douleurs dorsales.

Rédigé par Camille V.

Sources

– OMS : santé bucco-dentaire www.who.int. Consulté le 07 mars 2024.
Santé sur le Net, l’information médicale au cœur de votre santé

L’ARNm, source de vaccins… et de médicaments ! | Thierry Payet

La technologie de l’ARNm s’est brutalement retrouvée sous la lumière des projecteurs lors de la pandémie de la Covid-19, avec le développement rapide de plusieurs vaccins utilisant cette technique. Quels sont les atouts de cette nouvelle technologie ? Quels autres vaccins sont à l’étude ? Peut-elle être utilisée pour développer d’autres thérapies ? Santé Sur le Net vous dévoile les secrets de la technologie de l’ARNm.

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rétine démence

Repérer la démence grâce à un examen de la rétine ? | Thierry Payet

La démence touche plus de 55 millions de personnes dans le monde et entraîne des conséquences physiques, psychologiques et sociales non négligeables. D’où l’importance de pouvoir repérer cette affection le plus tôt possible afin de proposer une prise en charge adaptée. Une étude menée par des scientifiques bordelais de l’Inserm suggère qu’il serait possible de dépister la démence au moyen d’un simple examen de la rétine. Zoom sur les conclusions de leurs travaux.

rétine démence

De l’importance de repérer précocement la démence

La démence englobe plusieurs maladies affectant la mémoire, la pensée et la capacité à réaliser des tâches quotidiennes. Ses conséquences physiques, psychologiques et sociales sont loin d’être négligeables et s’aggravent avec le temps. Elle touche plus de 55 millions de personnes à travers le monde, principalement des personnes âgées.

Ce constat est d’autant plus inquiétant qu’il n’existe à ce jour aucun traitement de la démence. En parallèle, l’espérance de vie des populations augmente. D’où l’importance de pouvoir repérer cette affection le plus tôt possible afin de prévenir et d’atténuer au maximum les risques liés à la démence.

Aujourd’hui, la communauté scientifique sait que les personnes atteintes de démence présentent des lésions des vaisseaux sanguins de petit calibre associées à des altérations de la rétine. Mais jusqu’à présent, aucune étude n’a été menée à long terme sur les liens éventuels entre le réseau de vaisseaux sanguins de la rétine et la survenue d’une démence ultérieure. Forts de ce constat, des chercheurs bordelais se sont penchés sur le sujet.

À savoir ! Les vaisseaux sanguins, particulièrement ceux de petit calibre, peuvent s’altérer avec le vieillissement. Au niveau du cerveau, des lésions vasculaires sont ainsi associées à la plupart des démences du sujet âgé.

Repérer la démence grâce à un examen de la rétine ?

Sur l’hypothèse que certaines pathologies liées à l’âge présenteraient des mécanismes communs, les scientifiques se sont ainsi intéressés aux liens épidémiologiques et cliniques entre les maladies neurologiques et les maladies de l’œil.

Pour mener à bien leurs travaux, les chercheurs ont étudié les données de 500 personnes âgées d’au moins 72 ans et suivies pendant 10 ans dans le cadre de l’étude des « Trois Cités ». Lors du recrutement, ces personnes ne présentaient pas de troubles cognitifs. Lors du suivi, elles ont été soumises à des tests cognitifs et neurologiques ainsi qu’à différents examens, parmi lesquels un fond d’œil.

Après analyse des données, les scientifiques ont pu observer que des modifications de la vascularisation de la rétine observées lors d’un fond d’œil étaient associées à l’apparition d’une démence avec :

  • Un risque plus élevé de développer une démence dans les dix années suivantes pour les participants avec une tortuosité artérielle accrue au niveau de la rétine.
  • Un risque plus élevé de développer une démence mixte ou vasculaire selon le diamètre veineux.

Pour l’équipe de chercheurs bordelais, la présence d’anomalies de la micro vascularisation de la rétine pourrait potentiellement aider à identifier les personnes à risque de démence.

Vers un dépistage plus précoce et une meilleure prise en charge de la démence ?

Bien que cette association doivent être confirmée par de plus amples études, les auteurs sont convaincus que des anomalies vasculaires au niveau oculaire sont le reflet d’anomalies vasculaires dans le cerveau. Dès lors, ils soutiennent le bien-fondé de l’utilisation d’un examen de la rétine pour repérer précocement les personnes les plus à risque de démence. D’autant que cet examen ophtalmologique serait beaucoup plus facile d’accès, beaucoup plus rapide et moins onéreux qu’un examen d’imagerie cérébrale.

Prochaine étape pour les chercheurs ? Mener une étude similaire auprès d’un public plus jeune. Le but étant de proposer une prise en charge la plus précoce possible aux personnes à risque pour réduire les risques d’altération cognitive liés à la démence.

Rédiger et publié par Déborah L., le 16 Février 2024, Dr en Pharmacie

Sources

-Examiner la rétine permettrait de repérer la démence. www.inserm.fr. Consulté le 16 Février 2024.
Ein Mann führt eine Überkopfkniebeuge auf einem Stuhl aus, während er eine Yogamatte hält.

Overhead Squat : l’exercice de fitness ultime au bureau, avec vidéo | Thierry Payet

Dans notre vie professionnelle trépidante, nous oublions souvent l’importance de l’exercice régulier. Le squat aérien est un exercice simple mais puissant conçu spécifiquement pour lutter contre les effets négatifs des longues périodes de position assise. Découvrez comment cet exercice peut non seulement améliorer votre santé physique, mais également augmenter votre clarté mentale et votre productivité.

Ein fitter Mann, der in einem Wohnzimmer Yoga macht.

En forme à votre bureau • Blogue santé • 3 février 2024 | Thierry Payet

11 janvier 2024

17h09

L’ostéopathie est une forme de traitement holistique qui vise à identifier et traiter les causes des plaintes. Les techniques manuelles libèrent les tensions, améliorent la mobilité et augmentent le bien-être. L’ostéopathie traite les gens comme une unité du corps, de l’esprit et de l’âme et vise non seulement à soulager les symptômes, mais aussi à avoir un effet préventif. Les plaintes courantes telles que les maux de dos et les maux de tête peuvent être soulagées efficacement grâce à des traitements ostéopathiques. Le choix d’un ostéopathe qualifié est crucial pour la réussite du traitement.

En-tête 1 insomnie

Insomnie chronique : une nouvelle spécialité remboursée | Thierry Payet

Touchant 13% de la population française, l’insomnie chronique se caractérise par des symptômes présents depuis au moins 3 mois avec un impact significatif sur le fonctionnement de l’individu pendant la journée. La prise en charge repose avant tout sur mesures correctives non médicamenteuses. Mais quand cela ne suffit pas, une spécialité peut néanmoins être prescrite en seconde intention. Il s’agit du Quviviq (daridorexant) dont le remboursement vient d’être publié au Journal Officiel.

En-tête 1 insomnie

Qu’est-ce que l’insomnie chronique ?

Touchant 13 % de la population française, l’insomnie chronique concerne davantage les femmes que les hommes et voit sa prévalence augmenter avec l’âge. D’après les classifications internationales, l’insomnie chronique désigne :

  • Un trouble de l’endormissement
  • Ou un trouble du maintien du sommeil
  • Ou un trouble par réveil précoce

qui se manifeste au moins 3 fois par semaine pendant plus de 3 mois, avec des conséquences sur le fonctionnement en journée, et ce malgré un environnement favorable au sommeil. Qu’elle soit légère, modérée ou sévère, l’insomnie chronique a un retentissement sur la journée de la personne qui en souffre. Les symptômes sont fatigue et altération des performances psychomotrices avec le risque de survenue ou d’aggravation de pathologies somatiques ou psychiques.

À savoir ! L’insomnie chronique est à distinguer de l’insomnie à court terme caractérisée par des troubles du sommeil durant moins de 3 mois.

On estime que l’insomnie chronique serait liée à trois facteurs : un facteur prédisposant (comme un facteur génétique, biologique ou psychosocial), un facteur précipitant (comme un événement familial, médical, personnel ou professionnel) et un facteur d’entretien (comme des habitudes inadaptées ou des croyances erronées sur le sommeil).

Aucun traitement médicamenteux hypnotique n’est recommandé en première intention pour lutter contre l’insomnie chronique. Elle est alors prise en charge au moyen de mesures correctives non médicamenteuses comme une bonne hygiène du sommeil et des thérapies cognitivo-comportementales. A l’heure actuelle, le besoin médical est donc partiellement couvert.

À savoir ! Les thérapies cognitivo-comportementales associent différentes approches : éducative (hygiène de vie pour un meilleur sommeil), comportementale (organiser le temps passé à dormir), et cognitive. Ces méthodes sont couplées à des techniques de relaxation si besoin.

Le daridorexant en seconde intention contre l’insomnie chronique

Dans le cas où les thérapies cognitivo-comportementales ont échoué, une approche pharmacologique au moyen d’un traitement médicamenteux peut être proposée en seconde intention. Dans ce cas, la spécialité pouvant être prescrite est un hypnotique de dernière génération : le Quviviq (daridorexant), qui se distingue des autres hypnotiques par son mécanisme d’action.

À savoir ! Les hypnotiques, couramment surnommés « somnifères », sont des médicaments qui favorisent le sommeil. Ils aident à s’endormir et peuvent également contribuer au maintien du sommeil. Les somnifères les plus prescrits aujourd’hui appartiennent à la famille des benzodiazépines et molécules apparentés. Mais les benzodiazépines hypnotiques et molécules apparentées, comme tout autre traitement médicamenteux hypnotique, ne sont pas recommandés dans le traitement de l’insomnie chronique.

Le daridorexant agit en bloquant l’orexine, une substance fabriquée par le cerveau qui favorise l’éveil. Antagoniste des récepteurs de l’orexine 1 (ORX1) et de l’orexine 2 (ORX2), le daridorexant réduit ainsi l’état d’éveil et favorise le sommeil sans impacter les différents stades de sommeil.

Une nouvelle spécialité désormais remboursée

En pratique, la spécialité Quviviq se présente sous la forme de comprimés de 25 et 50 mg avec une posologie maximale quotidienne de 50 mg. La durée du traitement doit être la plus courte possible. La poursuite du traitement doit être évaluée dans les 3 mois suivant son démarrage puis de façon périodique par la suite. Quant à l’interruption du traitement, elle est possible sans nécessiter une diminution progressive de la dose.

Après avoir reçu un avis favorable de la part de la commission de la transparence de la Haute Autorité de santé et une autorisation de mise sur le marché en 2022, la spécialité Quviviq fait désormais l’objet d’un remboursement. Récemment publié au Journal Officiel, le taux de ce remboursement s’élève à 30 %.

Déborah L., Dr en Pharmacie

Sources

– Insomnie chronique : le daridorexant remboursé. www.lequotidiendumedecin.fr. Consulté le 24 janvier 2024.
– Avis sur le daridorexant. www.has-sante.fr. Consulté le 24 janvier 2024.
– Les traitements de l’insomnie. www.vidal.fr. Consulté le 24 janvier 2024.
– Le traitement de l’insomnie. www.ameli.fr. Consulté le 24 janvier 2024.
Anniversaire du décès du Dr.  Viola Frymann • Ostéosanté • 23 janvier 2024

Anniversaire du décès du Dr. Viola Frymann • Ostéosanté • 23 janvier 2024 | Thierry Payet

Voici une photo d’un atelier sur l’ostéopathie pour enfants à Riga, en Lettonie, en 1990, auquel Viola Frymann m’a invitée. Elle avait la compétence de réunir des experts interdisciplinaires. L’atelier était génial, Dr. Frank Willard, Dr. Peter Springall (neurologue), Dr. Claude Valenti (ophtalmologiste) et le Dr. Yuri Moskalenko a complété le contenu pédagogique pratique de Viola Frymann.

Elle était pleine d’inspiration et d’énergie. Je me souviens encore comment, en marchant avec elle, je devais m’efforcer de la suivre et en même temps de suivre sa conversation.

Aujourd’hui, à l’occasion de l’anniversaire du décès de mon professeur Viola M. Frymann DO, je vous propose un avant-propos inspirant qu’elle a écrit en 2008 comme avant-propos d’un livre sur l’ostéopathie infantile de Christoph Plothe et moi-même.

Vous pouvez également regarder gratuitement une conférence très inspirante à partir d’ici. Viola Frymann de 2007 à l’OSD de Berlin lors d’un congrès : https://osteopathie-liem.de/viola-frymann/ voir.

Préface de Viola Frymann DO

L’art et la science de l’ostéopathie trouvent leur origine dans une époque de grande souffrance pour le Dr. Andrew Taylor Still, le fondateur de cette méthode de guérison. Il a servi pendant la guerre civile américaine et a découvert qu’il n’était pas suffisamment préparé pour soigner les soldats qui mouraient sous ses yeux d’infections aiguës.

Et à son retour à la maison, il a dû voir trois de ses enfants mourir des suites d’une méningite, malgré les meilleurs soins médicaux possibles à l’époque. Il commence alors ses études intensives sur le corps humain. Il a examiné les moindres détails de sa structure, ainsi que son lien avec sa fonction, et est finalement parvenu aux conclusions suivantes :

Premièrement, le patient est une unité dont la structure et la fonction sont interdépendantes. Deuxièmement, cela s’exprime dans le corps à travers la capacité inhérente à s’auto-guérir. Par exemple, pensez à une plaie qui a été recousue puis bandée. Une semaine plus tard, le bandage est retiré et les points de suture sont retirés. La blessure est guérie. Mais qui l’a guérie ? C’est le corps du patient lui-même qui l’a fait. La même chose se produit en cas de fracture, d’infection ou d’un autre problème. Troisièmement, le corps dispose d’un système immunitaire capable de vaincre les infections.

En 1894, le Dr. J’enseigne toujours ces principes à Kirksville, Missouri. Et il a développé des techniques ostéopathiques qui restaurent la structure optimale du corps et ses fonctions. Les patients se sont rapidement sentis nettement mieux. Sa bonne réputation se répandit rapidement et il fut bientôt connu dans tout le pays. Au fil des années, l’ostéopathie a intégré de nombreux autres développements de la médecine, mais ces trois principes restent encore aujourd’hui la base de la thérapie. Et déjà en 1899 un des Dr. Les étudiants de Still ont trouvé une inspiration stimulante qui n’a rien perdu de sa pertinence, à savoir que ces principes s’appliquent également au domaine du crâne : au fil des années, William Garner Sutherland a développé l’ostéopathie crânienne, le mécanisme respiratoire principal.

Mais vous vous demandez probablement : pourquoi devrais-je emmener mon enfant chez un ostéopathe ? Eh bien, votre enfant a-t-il eu un accouchement long ou problématique ? A-t-il été difficile de démarrer l’allaitement ? Était-ce juste une approche hésitante du mamelon ? Est-ce qu’il a « craché » après avoir mangé ? Votre bébé a pleuré et vous avez dû le porter pour le calmer ? Si votre réponse à ces questions est oui, il est très probable que votre enfant subisse un stress structurel au sein du système musculo-squelettique qui interfère avec le fonctionnement normal des tissus. Il peut donc être particulièrement important qu’un tel enfant soit présenté à un ostéopathe spécialisé en ostéopathie pédiatrique dans la région crânienne. Il doit procéder dans les plus brefs délais à une évaluation structurelle de l’enfant afin de rétablir sa santé et son bien-être.

Peut-être que votre enfant a bien géré ces problèmes liés à la naissance et qu’il se développe normalement. Mais maintenant, des problèmes surviennent soudainement dans la classe. L’enfant est inattentif, parle alors qu’il devrait écouter, met trop de temps à faire ses devoirs et se blesse car il ne voit pas le ballon s’approcher de lui pour l’attraper ou l’esquiver. L’ostéopathe va maintenant poser un diagnostic précis. Cela inclut la grossesse, le travail, les événements post-partum précoces ; et il se peut que certains des problèmes que nous venons de décrire trouvent leur origine dans cette période. Mais il est également possible qu’il existe des connexions neurologiques dans l’histoire développementale de votre enfant : une incapacité persistante à ramper ou à sauter, des problèmes visuels comme l’incapacité de suivre un objet avec les yeux (ce qui est essentiel pour lire par exemple), œil pour se concentrer sur un objet proche ou suivre un objet en mouvement rapide. Ces dysfonctionnements peuvent également résulter d’un traumatisme lors d’un accouchement long ou difficile. Ils doivent être soigneusement évalués par un ostéopathe et traités en conséquence. Même si votre enfant a reçu un diagnostic de maladie congénitale ou d’anomalie structurelle du cerveau et que la guérison ou le rétablissement ne relève pas uniquement du spectre des pouvoirs d’auto-guérison du corps, dans de nombreux cas, une évaluation ostéopathique minutieuse peut révéler que ces enfants il existe néanmoins un potentiel remarquable de changement positif. L’objectif est qu’ils développent pleinement leur potentiel et l’expérience a démontré que le résultat dépasse souvent nos plus grandes attentes. L’ostéopathie peut y apporter beaucoup.

Avec ce livre, Torsten Liem et Christof Plothe transmettent la confiance là où auparavant il y avait peut-être du découragement. Et bien que la foi soit la substance de nos espoirs, l’essence des choses invisibles, elles s’appuient sur la propre compétence thérapeutique du corps et sur le potentiel de changement positif, dont l’expérience a montré qu’elle profite toujours, même aux personnes sceptiques. En ce sens, le livre vous offrira de précieuses suggestions et sera un compagnon fiable dans le processus de guérison de votre enfant.

Viola Frymann