Don de lait maternel

Une exigence de qualité et de sécurité | Thierry Payet

Le lait maternel pasteurisé provenant des lactariums est vital pour la santé des bébés prématurés. Pour les femmes qui le peuvent, faire don de leur surplus de lait se révèle donc aussi altruiste qu’essentiel. Mais comment faire un don de lait maternel ? Dans quelles conditions ? Quelle réglementation s’applique à ce produit particulier ? Santé sur le Net fait le point sur ce sujet qui reste encore assez méconnu des jeunes mamans.

Don de lait maternel

Don de lait maternel : vital pour les bébés prématurés

Les bienfaits du lait maternel pour le nourrisson ne sont aujourd’hui plus à prouver. Procurant un équilibre à la fois affectif et alimentaire, il permet de couvrir les besoins nutritionnels des enfants nés à terme ou proches du terme. Le lait maternel se révèle également essentiel chez les bébés qui naissent prématurément. Les facteurs de croissance qu’il contient soutiennent en effet le développement de leur tube digestif et la défense de leur organisme contre les infections, ce qui aide à prévenir certaines complications potentiellement graves liées à la prématurité. En France, on estime que les nourrissons prématurés représentent environ 60 000 naissances par an. Et en Ile-de-France, 3300 bébés de moins de 32 semaines et pesant moins d’1,5 kg ont un besoin vital de ce lait maternel.

Des lactariums ont ainsi vu le jour en France pour venir en aide aux enfants prématurés. Le principe de ces établissements ? Recueillir le lait maternel auprès de mamans allaitantes qui souhaitent faire don de leur surplus de lait. C’est ainsi qu’en 2018, les lactariums français ont recueilli 44 600 litres de lait provenant de dons anonymes. Mais vu la fragilité de la population à laquelle il est destiné, ce produit nécessite une attention et une vigilance toutes particulières.

À savoir ! Intégrés au sein d’un Centre Hospitalier Universitaire ou indépendants reconnus d’utilité publique, les lactariums désignent des centres de consultation et d’information en matière d’allaitement maternel. Ils accompagnent également les mamans dont le bébé est hospitalisé. La liste des lactariums français est à retrouver ici.

Les modalités de recueil et du don de lait maternel

En pratique, toute femme allaitante qui souhaite donner son lait peut le faire. Un dossier médical est alors ouvert pour chaque candidate au don dans le but d’assurer la qualité du lait maternel qui sera ensuite distribué. Car il faut savoir que certains facteurs de risque comme le tabagisme ou la prise régulière de certains médicaments toxiques sont incompatibles avec le don de lait. Un entretien avec la maman allaitante ainsi qu’un questionnaire médical adressé au médecin ayant suivi la maman pendant sa grossesse permettent ainsi de vérifier l’absence de ces facteurs de risque. Un dépistage sérologique est pratiqué à l’occasion du 1er don à partir d’une prise de sang, et renouvelé tous les 3 mois pendant la durée du don. Le but est de vérifier que la maman donneuse n’est pas atteinte de certaines pathologies comme le sida, l’hépatite B ou l’hépatite C.

À savoir ! Les prélèvements entrent dans le cadre de contrôles stricts et sont immédiatement abandonnés si la lactation baisse de façon anormale.

S’agissant de l’équipement, les lactariums fournissent aux mamans donneuses tout le matériel nécessaire (tire lait manuel, tire lait électrique et biberons de collecte déjà stérilisés). Mais attention, dans un souci de sécurité pour les nourrissons qui recevront le lait, des mesures d’hygiène simples doivent être scrupuleusement respectées ! C’est ainsi qu’avant chaque recueil, la mère doit se laver les mains et les seins avec un savon sans parfum par exemple. Quant au matériel utilisé pour le recueil du lait, il doit être systématiquement dégraissé avec du liquide vaisselle puis stérilisé. Une fois que le lait a été recueilli, la maman doit le transvaser dans un biberon qui pourra être conservé pendant 24h au réfrigérateur avant d’être stocké au congélateur à -18°C.

À savoir ! Le lait doit être refroidi sous un robinet d’eau froide, puis placé dans la zone la plus froide du réfrigérateur à +4°C. Il est possible de cumuler le lait de plusieurs recueils dans un même biberon tout au long de la journée. Mais attention ! Le lait décongelé ne doit jamais être recongelé et il ne faut pas ajouter de lait fraîchement recueilli à un biberon de lait congelé.

Un collecteur se rend ensuite au domicile de la maman donneuse pour récupérer les flacons de lait congelé avant de les emmener au lactarium où ils seront analysés et contrôlés. Ils feront ainsi l’objet de tests sérologiques et d’examens bactériologiques pour évincer les laits contenant trop de germes et qui se révéleraient donc nocifs pour les prématurés. Puis les laits sont mélangés dans une cuve afin d’obtenir un mélange de composition homogène, puis conditionnés en biberons de 200 ml et enfin pasteurisés, en fonction du résultat des analyses bactériologiques.

À savoir ! Le lait maternel pasteurisé est soumis à un traitement par la chaleur visant à réduire le nombre de bactéries, champignons et virus.

Un nouveau contrôle bactériologique est effectué sur chaque lot de lait maternel pasteurisé. Seuls les lots dont le contrôle bactériologique se révèle négatif sont délivrés par le lactarium qui se charge enfin de les redistribuer sur prescription médicale aux services où sont hospitalisés les enfants prématurés. Depuis la collecte du lait jusqu’à sa délivrance, l’encadrement est donc strict pour assurer à la fois la sécurité et la qualité du produit.

De nouvelles exigences règlementaires de qualité et de sécurité

Car le lait maternel pasteurisé représente un véritable produit de santé comme le précise la directrice générale de l’ANSM, Christelle Ratignier-Carbonneil : « Le lait maternel est un produit de santé singulier destiné à une population fragile, il nécessite en cela une attention particulière. En outre, les besoins vont croissant comme en témoigne l’augmentation du nombre de lactariums en Europe depuis une dizaine d’années ». L’exigence de qualité et de sécurité du lait maternel pasteurisé est donc bien réelle pour prévenir au maximum certaines complications spécifiques à la population fragile des nourrissons prématurés.

Dans ce contexte, l’ANSM, en concertation avec les parties prenantes (DGS, professionnels de santé représentés par l’Association des lactariums de France, sociétés françaises de néonatalogie et de pédiatrie et représentants de patients), a souhaité faire évoluer la réglementation relative au lait maternel pasteurisé à travers la mise en place d’un nouveau référentiel de bonnes pratiques. Ce nouveau référentiel s’appuie principalement sur deux grandes évolutions :

  • Le renforcement de la gestion du risque au sein des lactariums
  • L’encadrement des activités essentielles des lactariums (contrôle microbiologique, sélection des donneuses, informatisation des activités, etc.).

Le respect de ce nouveau référentiel implique la mise en place d’une réorganisation des lactariums qui devront dès lors être intégrés à la politique globale de gestion de la qualité et du risque des centres hospitaliers qui les hébergent. La mise en application de ce nouveau référentiel étant entré en vigueur depuis le 1er mars 2022, les 34 lactariums français bénéficieront d’une période transitoire de 6 mois pour se mettre en conformité.

Prochaine étape pour l’ANSM ? Faire adopter à l’échelle européenne ce référentiel de bonnes pratiques renforcé afin de bénéficier d’une règlementation commune et d’harmoniser les pratiques entre pays.

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– L’ANSM publie le nouveau référentiel des bonnes pratiques en matière de lait maternel pasteurisé issu des lactariums. ansm.sante.fr. Consulté le 1er mars 2022.
– Circuit du lait maternel pasteurisé issus des lactariums. ansm.sante.fr. Consulté le 1er mars 2022.
– Principaux risques liés à la gestion du lait maternel issu des lactariums et synthèse des bonnes pratiques. ansm.sante.fr. Consulté le 1er mars 2022.
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Traitement de la névralgie d’Arnold, avez-vous pensé à l’ostéopathie ? | Thierry Payet

Qu’est-ce que la névralgie d’Arnold ?

 

La névralgie d’arnold se manifeste par des douleurs fulgurantes dans le territoire d’un nerf sensitif.

Le nerf d’Arnold, également appelé « grand nerf occipital » est un nerf issu de la seconde racine nerveuse cervicale (C2). Ce nerf innerve le cuir chevelu depuis la base du crâne jusqu’au sommet du crâne puis jusqu’à la région au-dessus et en arrière de l’oreille.

Les douleurs liées à ce nerf, ou encore névralgie, sont ressenties par le patient comme des sensations de décharge électrique, de trouble de la sensibilité (paresthésies), brûlure ou encore de lancement sur ce même trajet, pouvant même aller jusqu’en arrière de l’œil, du même côté.

 

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Quelles les causes de cette névralgie d’Arnold ?

 

La cause de ces douleurs demeure dans la compression de la racine de ce nerf. Cette compression peut être due à des tensions musculaires localisées à la base du crâne, de l’arthrose, à une hernie discale, une affection nerveuse (appelée neuropathie) ou encore tumorale.

Cependant, il ne faut pas exclure un traumatisme physique (accident de la voie publique, chute, choc, …) qui peut créer des lésions cervicales hautes.

Il est difficile de poser un diagnostic à cause de la localisation de la douleur. Ces types de douleur dans cette zone sont souvent confondus avec des céphalées, des migraines ou encore avec des névralgies faciales ; dans les cas les plus fréquents.

Cependant d’autres pathologies plus importantes sont à exclure obligatoirement avec la pose du diagnostic (la dissection de l’artère vertébrale, la méningite, l’artérite temporale, …). C’est pour ces raisons que le diagnostic peut être tardif. Il sera principalement clinique donc basé sur l’interrogatoire avec une IRM qui sera pratiquée devant toutes névralgies faciales et crâniennes pour exclure une atteinte dite secondaire (tumorale). En plus de ces examens, une ponction lombaire et un examen sanguin pourront être demandé.

Comment soulager ces douleurs ?

Les douleurs liées à une névralgie d’Arnold sont très différentes d’un individu à un autre, donc très compliquées à soulager pour nous même.

 

S’il y a eu un changement dans votre attitude de travail par exemple (changement de matériel informatique, port d’un casque, …), vous pouvez commencer par faire quelques ajustements à savoir un rehaussement des écrans, quelques étirements du rachis cervical afin de voir s’il ne s’agit pas seulement de tensions musculaires parasitant les racines nerveuses.

Si tout cela persiste, vous pouvez vous référer à un professionnel de santé qui saura vous orienter dans vos démarches de soins.

 

 

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Quels sont les traitements pour soulager ces douleurs nerveuses ?

 

Le traitement de la névralgie d’Arnold dépendra de son origine. Le protocole ne sera pas le même en fonction de la nature des douleurs. En effet, cela peut se traduire par de la kinésithérapie, une prise médicamenteuse voire une intervention chirurgicale si nécessaire.

Le traitement médical repose la prise sur d’AINS (Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens), parfois associés à des antiépileptiques et également lorsque c’est nécessaire à des infiltrations locales de corticostéroïdes ou d’un anesthésique.

 

Que peut faire l’ostéopathe pour soulager la névralgie d’Arnold ?

L’ostéopathe dans tout ça devra être très vigilant. Il aura pour devoir de faire un interrogatoire complet du patient avec une investigation poussée des différents antécédents.

Après avoir écarté toutes causes nécessitant une réorientation médicale, l’ostéopathe devra libérer toutes zones de conflit au niveau de la base du crâne. Cependant il ne devra pas se contenter de cela.

En effet, une investigation et une libération ci nécessaire de la ceinture scapulaire (partie haute du tronc comprenant les épaules), des tensions crâniennes, des tensions au niveau de la mâchoire mais également viscérales sera primordial dans l’optique de redonner une mobilité articulaire et myotensive de la région sous-occipitale, lieu d’émergence de la racine du nerf d’Arnold.

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Ne pas oublier que l’ostéopathie peut également être pratiquée en prévention. Comment me direz-vous ? Simplement en analysant votre posture dans la vie de tous les jours, lorsque vous travaillez ou encore lors de vos pratiques sportives en vous donnant également des conseils posturaux (réajustement de l’écran d’ordinateur trop bas, quelques étirements, …).

 

Poursuivez cet article avec une vidéo intéressante sur la névralgie d’Arnold  !

 

Article rédigé par Aymeric Dieu – Ostéopathe à bordeaux

Dry Needling

Dry Needling | Thierry Payet

Dry Needling

This article will knot be afraid to get right to the point-I will give it my best shot. You will of course learn a few interesting facts about dry needling, but you do run the risk of further crimes against humour. You have been warned!

What is dry needling?

The use of small needles to stimulate muscle twitch response in order to help conditions such as joint pain, tennis golfers elbow, muscle/ligament strain, tendonitis/osis, sciatica, chronic pain and many more.

Why choose Dry Needling?

I am not a hippy, but I personally like to avoid taking medication unless completely necessary. It means when I need to use it, I have a lower tolerance and the medication works better. I like to use these things sparingly, but I don’t want to suffer in silence. Thus if I can find treatments with little or no side effects, and less chemicals in my body, I will give them a try!

Terminology

Why is the needle dry-will it hurt more?

The simple answer is no. The distinction of ‘dry’ in the title of this therapy refers to the lack of any liquid, or indeed medication as such being delivered. If anything, the process will hurt less due to this. The needle itself is the medicine in this instance, most patients do not feel the needle going in, and at most feel a slight cramping sensation in terms of pain.

There are a number of terms used to describe dry needling.

These can include;

Trigger point dry needling (TDN)

Intramuscular manual therapy

Myofascial needling

Dry needling is not Acupuncture, it derives from modern western medicine rather than ancient Eastern practices. Despite being different in purpose and ethos-This is perhaps a good way for the uninitiated to visualise the treatment.

A needle is used to mobilize and oxygenate inflamed, tense or certain other targeted areas (trigger points) on the body. This assists with pain reduction, mobility improvement and rehabilitation of the area in question. It is essentially a complimentary approach to massage for the acute of trauma or strains.

When we injure ourselves, the body immediately looks to protect the area and limit the damage by preventing further usage-simplistically It does this by limiting blood flow, we experience this as swelling to the area in question. After this has occurred, scarring or fibrosis can prevent movement returning to its usual state. The first step in treatment for injury is often to release the area from this protective state, improve blood flow, muscle mobility and reduce pain.

Dry needling approaches this by using a hollow needle breaking down the scarred fibres that inhibit recovery and creating a “Local twitch response”. The initial area of effect experiences a beneficial mechanical response may be localised, but advocates of this method report positive chemical and neurological benefits.

If you are looking for pain or injury treatment that is not invasive, and doesn’t involve medication, this could be a great option for you. As with any treatment, please seek advice from your doctor to be sure this is appropriate for your particular needs.

Dry needling is offered as part of a holistic approach at Bodilight and is used alongside other methods. Please drop in for an informal chat with our team of experts to discuss the best course of treatment for you and whether needling may help.

 

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We’ve got your shoulders, neck, back and body covered

We’ve got your shoulders, neck, back and body covered | Thierry Payet

When you think of whiplash, what comes to mind? Most people think you only suffer from this painful condition if you’ve been in a car crash, but this isn’t the case.

Despite rear-end car collisions being one of the top causes of this debilitating affliction, whiplash can occur following any forceful movements of the head and rapid back and forth movements of the neck. Actions which can damage the surrounding ligaments and tendons.

 

Symptoms of whiplash

 

Along with car crashes, whiplash can occur from sports accidents, or simple accidents such as falling off a ladder. Symptoms of whiplash usually develops within 24 hours or more of the trauma taking place. Although it can take longer.

Either way, sufferers of whiplash will know this painful complication can affect the whole body.

The most common symptoms of whiplash include:

  • Neck pain
  • Stiffness
  • Reduced neck movements
  • Muscle tenderness
  • Headaches
  • Pain and muscle spasms in the shoulders and arms
  • Lower back pain
  • Dizziness
  • Blurred vision
  • Trouble swallowing
  • Fatigue

In some cases, whiplash symptoms can become chronic, leading to anxiety and depression.

 

How can whiplash be treated?

 

London-based Osteopath, Robin Kiashek, who has more than 25 years’ experience has helped many clients with their recovery from this condition.

He said: “In many cases, whiplash sufferers might benefit from using a pillow to support their neck while lying in bed or sitting. I would also suggest applying ice (wrapped in a wet tea towel) over the area in question for 5 to 10 minutes every three hours for the first couple of days after the incident.”

We’ve spoken before about the power of ice therapy, especially in cases where there is a need to reduce the inflammation in our body. Just like in the case of whiplash.

But whiplash can also be treated through osteopathy.

Treating whiplash through osteopathy

 

Osteopathy works in many brilliant ways. Through the use of manual therapy, such as massage and stretching, Osteopathy can work to treat musculoskeletal disorders in the muscles, ligaments, joints, nerves, cartilage, tendons and the general skeletal system.

“In the case of whiplash,” Robin says, “we may also work to realign the joints and tendons in your neck to alleviate pressure and get some movement back into both your neck and head, along with your shoulders and any other areas of your body affected by this problem.”

And a 2012 clinical trial agrees. Along with the physical aspects, Osteopathy can also have beneficial effects for those suffering with the mental aspects of late whiplash syndrome. The trial concluded: “Osteopathy lives up to its claim of being a complementary modality in the treatment regimen of this condition.”

 

Allied therapies 

But there’s more. As well as being a qualified Osteopath, Robin also offers a range of allied therapies that can work to restore harmony in your body and promote healing. This includes:

  • Acupuncture – this has been proven to improve circulation, which in turn helps to promote natural healing and wellbeing
  • Low Level Laser Therapy (LLLT) – This has been used in the field of osteopathy for some time.  Typically for the treatment of pain and the healing of wounds and musculoskeletal conditions
  • Naturopathy – Robin is also a qualified naturopath, which means he can equip your body with the tools it needs to not only heal itself, but also to prevent illness from ever developing

Get in touch

If you are suffering from whiplash, do get in touch. Robin can put together a tailored treatment plan for you, discussing your individual needs and requirements to help get your whole body get back on track.

 

Human posture and why it’s important we look after it — Full Circle Osteopathy

Human posture and why it’s important we look after it — Full Circle Osteopathy | Thierry Payet

Posture is described as the position a person holds their body at any one time. Humans evolved to adopt an upright bipedal (i.e. two-feet on the ground) stance. A person’s ability to adopt and maintain an upright posture is a balance between gravity acting on the body, and the strength a person has to withstand the constant barrage of that force. Because our bodies are so versatile in movement, it is possible for a human to take up many different postures. Standing and sitting are examples most people are familiar with.

Advantages and disadvantages

So why did humans evolve into an upright posture? What are the advantages of this position? Are there any disadvantages?

Advantages of an upright posture include:

•           It allows the arms to move freely

•           It allows the hands to be free to be used to carry out important tasks

•           It allows the eyes to be higher off the ground so that we can see further into the distance

We couldn’t play tennis, walk and talk on the phone at the same time, play guitar on stage, or see danger coming from a distance if we took up a permanent ‘all fours’ position. So whilst this posture allows humans to do wonderful things with their bodies, it does actually come with some disadvantages:

Disadvantages of an upright posture include:

•           It places greater loads on the spine, pelvis and legs

•           It is a less stable position than an ‘all fours’ or quadruped posture

•           It makes the heart work harder to pump blood to the brain

 

As osteopaths, we are particularly interested in this first example. Increased or excessive loads on certain joints of the body over time is a big risk factor for the breakdown of these body parts. Osteoarthritis classically affects the joints that take the most load through them throughout a person’s life. Common joints affected by this include the lower segments of the spine, hips and knees.

However, the body is resilient, and if looked after throughout life with good nutrition, good movement and regular servicing by an expert osteo, you can be sure the body will see you through life quite well.

When a person comes to see us for treatment of a problem, we always take posture into account. A person’s genetic make-up, age, gender, environment, emotions and level of physical activity can all play a role in how posture develops and is maintained. All things considered, a plan can be put in place to ensure your posture keeps you upright, moving well and looking into the future, as well as avoiding any nasty postural dysfunctions that can heavily impact your quality of life.

Having trouble being upright on your feet without pain? Call us today on 0452 249 379 to book an appointment!

 

References 

1.  Chila, AG. 2011. Foundations of Osteopathic Medicine. 3rd ed. Philadelphia: Lippincott Williams & Wilkins

2.  Magee, DJ. 2008. Orthopedic Physical Assessment. 5th ed. Edmonton, Canada: Saunders Elsevier

3.  Solberg, G. 2008. Postural Disorders & Musculoskeletal Dysfunction. 2nd ed. Edinburgh: Churchill Livingstone

Soulager votre ulcère gastroduodénal grâce à l’ostéopathie

Soulager votre ulcère gastroduodénal grâce à l’ostéopathie | Thierry Payet

Vous vivez quotidiennement avec une sensation de brûlure, de crampes au niveau de l’abdomen, dans sa partie supérieure ? Ces douleurs sont exacerbées lorsque vous mangez ? Ou au contraire s’estompent lors des repas mais reviennent de plus belles quelques heures après avoir mangé ou lorsque vous êtes allongé ? Vous souffrez également de ballonnements, d’éructations fréquentes ou d’autres troubles digestifs ?

Il pourrait s’agir d’un ulcère gastroduodénal. Vous le connaissez peut-être mieux sous l’appellation d’ulcère gastrique lorsqu’il se situe au niveau de l’estomac. Ou encore, ulcère duodénal lorsqu’il se forme dans la première partie de l’intestin grêle :(le duodénum).

Quelles sont les causes d’un ulcère de l’estomac ou d’un ulcère duodénal ? Quels sont les facteurs de risques ? Qui est le plus touché et qui consulter ? Quelle est la place de l’ostéopathie dans la prise en charge de ce trouble et ses limites ?

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Vous êtes atteint de névralgie pudendale ? L’ostéopathie peut vous aider ! | Thierry Payet

Qu’est ce que la névralgie pudendale ?

C’est une affection du nerf pudendal également appelé nerf honteux interne. Ce nerf est situé dans la région profonde de la fesse, il dessert la région pelvienne.
Difficilement diagnostiqué (erreurs de diagnostic le plus souvent) par le corps médical, cela entraîne donc souvent une souffrance psychologique du patient atteint.

Les signes cliniques sont variables et peuvent donc conduire à des erreurs de diagnostic: cystalgies à urine claire, mycose vaginale, prostatite chronique, pathologies hémorroïdaires, maladies psychosomatiques.

Rappels anatomique principaux du nerf pudendal 

Ce nerf émerge du sacrum partie antérieure (S2-S3-S4), ces racines vont former le nerf pudental au niveau du ligament sacro-tubéreux -> formation d’une pince ligamentaire.
Puis il va pénétrer dans un dédoublement du muscle obturateur interne pour donner naissance à différentes branches:

– Nerf dorsal du clitoris (ou verge)

– Nerf périnéal

– Nerf rectal inférieur

Ces différents nerfs iront donc innerver les sphincters urétral, anal, ainsi que les muscles du péroné et les organes génitaux.

Lors d’une névralgie pudendale, le nerf le long de son trajet va subir une (ou plusieurs) compression créant une irritabilité voir même l’abimer durablement, cette irritation entraînera les symptômes de la névralgie pudendale.

nevralgie-pudendale

Les zones de conflit/compression du nerf 

– Compression entre le ligament sacro-épineux et le ligament sacro tubéreux (le plus frequent)

– Compression dans le dédoublement du muscle obturateur

– Compression des deux zones précédentes

Causes de la névralgie pudendale 

D’origine multifactorielle, souvent congenitale, déclenche sans facteur déclenchant vers 60 ans.

Les facteurs prédisposants: cyclisme intensif, chirurgie pelvienne, accouchement, position assise prolongée.

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Symptômes

  • Sensation de brulure importante uni ou bilatérale de la zone perinéale/rectale/organes génitaux externes ou même face antérieure des cuisse.
  • Sensation d’un corps étranger ou de décharges électriques ou de pincements au niveau du rectum/ou zone périnéale

Ces douleurs sont quotidiennes, permanentes et aggravées en positions assise, évoluant par poussée, pour augmenter en soirée. Les douleurs se calment en position debout ou couchée. Les douleurs peuvent devenir insupportables.

  • Peuvent également arriver: des troubles fécaux et urinaire (brulures, dysurie, impétuosité vésicale), des troubles sexuels (éjaculation douloureuse, clitoris hypersensible…)
  • Douleur invalidantes au niveau des sacro-iliaques
  • Retentissement psychologique important due à l’intensité des douleurs

Le diagnostic 

Rappelons la fréquence des mauvais diagnostics.

La névralgie pudendale n’est pas mise en évidence par les examens classiques. Néanmoins ils permettent l’éviction d’autres pathologies.

L’interrogatoire occupe la partie la plus importante du diagnostic.
L’electromyogramme établit avec certitude la névralgie pudendale.
Douleur au niveau de l’ischion pendant le toucher rectal ou vaginal

Les traitements de la névralgie pudendale

La prise en charge pluridisciplinaire est essentielle pour les patients atteint de cette pathologie.

Les médicaments: utilisés en premier lieu. Les antidouleurs classique ainsi que la morphine sous souvent inefficaces.  Les antalgiques niveau 2, les antidépresseurs et les anti-epileptiques sont plus efficaces mais n’agissent pas sur la cause et seront donc transitoires

Les infiltrations: dans les zone de conflit du nerf pudendal. Conséquences amélioration partielle ou totale des symptômes

L’opération: Vise à lever les compression sur le trajet du nerf.

Les méthodes alternatives:

L’acupuncture : permet aussi de gérer le stress du à cette pathologie

L’ostéopathie: viscérales, crânienne fonctionnelle, particulièrement efficace pour lever les zones de compression nerveuses , mais aussi lever les tension viscérales/musculaires/articulaires liées au stress et à la vie quotidienne.

La kinésithérapie: détente par des massages, electrostimulation…

L’homéopathie

La phytothérapie

Article rédigé par Jeanne Deliancourt – Ostéopathe DO à Nantes 

lumière sur une science obscure. – Antoine Del Bello – Ostéopathe et kinésiologue au coeur de Shawinigan, en Mauricie | Thierry Payet

Oreiller dur. Oreiller mou. Mousse mémoire. Bambou. Gel. Graine de sarrasin. Mi-dur. Mi-mou. Ni mou ni dur. Mou à droite, dur à gauche. Ferme. Semi-ferme. Spring. Sans spring. Plume. Synthétique. Naturelle….. Très facile de se perdre dans cette science qu’on appelle l’oreiller-ologie et la matelas-ologie.

Pour bien la comprendre, vous avez besoin d’une seule chose, et nous la possédons tous jusqu’a certain degré. Je parle ici… du bon sens. Il faut donc, combiner une bonne dose de bon sens, à des principes biomécaniques. Et là. Vous y êtes, vous pourrez le rajouter sur votre CV: Oreillologue & matelatologue. Ça sonne bien quand même…

Vous pouvez même commencer votre propre compagnie d’oreiller et de matelas, vendre des produits beaucoup trop cher, et vous le permettre puisque vous réalisez qu’il faut simplement remplir la description avec des beaux et longs mots un peu “fancy”. Je me lance!

Mal de tête? Mal de cou? Raideurs? Vous désirez dormir comme sur un cumulo-nimbus? Cet oreiller est la réponse à vos inconforts. Doté d’une technologie initialement développer pour la NASA, l’oreiller memory-plus-air-flow-magnum vous offre un support craniocervical modulable, adaptable, et surtout, avec une capacité de mémoire pour dormir comme un bébé, nuit après nuit. Ne manquez pas votre chance de bien dormir, et d’économiser! **Détails et conditions en succursale.

Voilà. Maintenant qu’on se comprend, parlons des vraies choses.

Les principes d’un bon oreiller

1. L’epaisseur

À mes yeux, le premier et plus important des principes d’un bon oreiller, et un principe qui s’applique dans plusieurs autres contextes, comme celui d’une bonne posture assise: la colonne vertébrale aime lorsqu’on respecte ses courbures. Tout simplement! Des lordoses qui reste en lordoses, et des cyphoses qui reste en cyphoses, tout le monde est content. Du disque intervertébral, à la dure-mère, aux ligaments interépineux. Il y a joie et calme au sein du rachis.

Pour optimiser un maintien des courbures, il faut se fier au menton. Lorsque couché, il faut essayer de maintenir la ligne de menton perpendiculaire au matelas. Si l’angle est trop ouvert, il manque d’oreiller et la lordose se retrouve en hyperlordose, menant vers une extension de tête. Si l’angle est trop fermé, la tête se retrouve en flexion, et il faut rajouter une épaisseur. Voilà la règle pour des dormeurs de dos.

image expliquant le bon choix d'oreiller pour maintenir la lordose du cou.

Si ledit dormeur de dos finis par se retrouver sur le côté… alors la, il faut espérer qu’il possède un oreiller en réserve, puisqu’il y de forte change que la hauteur optimale d’oreiller sur le dos soit trop basse une fois sur le côté. Dans cette position latérale, c’est toute déviation latérale qu’il faut éviter. Le coter de la tête doit se retrouver parallèle au matelas.

Cela étant dit, voici le principe. Il reste et restera principe puisque bien que cette manière de penser risque d’être valide pour 90% des gens, il y aura toujours une proportion de la population pour qui cela ne s’appliquera pas. Il y a plusieurs variables telles que des situations de rectitudes cervicales, d’arthrose ou de sténose, par exemple, qui feront en sorte que possiblement, le confort viendra dans des positions dites “inadequates”.

L’essai et erreur reste un allier scientifique nécessaire. Surtout dans le monde de l’oreiller et du matelas.

2. Le matériel de l’oreiller

Ce choix, c’est comme votre choix de bobette: c’est très personnel. Il faut simplement se poser la question suivante:

Est-ce que le matériel dans l’oreiller me permet de maintenir et mettre en application le principe numéro un? Le type de matériel peut faire en sorte que l’oreiller respecte les courbures du cou, mais que sur du temps prolonger, l’oreiller s’affaisse et 1h-2h-3h après le coucher, le principe discuté plus haut n’est plus respecté. Donc… attention!

Principe d’un bon matelas

Ici, l’enjeu est grand, puisqu’un “bon” matelas ce n’est pas donné. La bonne nouvelle, c’est que les vendeurs de matelas offre bien souvent un 3 mois où il est possible de retourner le matelas. Je vous le conseille, puisque bien que confortable en salle de vente, la réalité peut être très différente une fois a la maison.

Alors.. Ferme ou mou? Pour répondre à cela, je me base toujours sur notre évolution anthropologique. En effet fut un temps où nous dormions au sol. Le sol est ferme. Donc, je préconiserai toujours des matelas qui tendent vers le ferme. C’est d’ailleurs ce type de matelas qui permet d’optimiser le maintien des courbures du rachis, surtout la lordose lombaire.

Cela étant dit, une revue de littérature se penchant sur le sujet vient à la conclusion, qu’il n’y a pas vraiment de conclusion à tirer entre les douleurs rachidiennes et du choix de la fermeté du matelas. Preuve que la science du matelas est une science… obscure. Selon cet article, pour les individus souffrant de douleur lombaire chronique, il y aurait potentiellement un léger avantage en termes de confort et de diminution de douleur s’ils optent pour un matelas “moyennement ferme” et non “ferme”.

Conclusion

Votre oreiller et votre matelas vous permettent de maintenir vos courbures vertébrales?
Vous êtes confortable?
Vous vous exclamez (ohhh, ahhhh, ouiiiiii) lorsque vous sautez au lit?
Vos nuits sont récupératrices?

Si vous répondez oui à ces questions, votre choix est bon.

Conseils

Évitez les oreillers dits “miraculeux” et beaucoup trop chers.
Consultez votre conjoint et conjointe dans votre choix de matelas, c’est judicieux.
Soyez en paix avec la période “d’essai et erreur”
Trouvez plaisir à dormir, c’est tellement important!

Antoine Del Bello
Ostéopathe, Kinésiologue
Fervent adepte du sommeil et de son importance

Shawinigan, Québec

comment l'ostéopathie peut vous aider ?

comment l’ostéopathie peut vous aider ? | Thierry Payet

Les symptômes de l’otite

Les otites moyennes sont les plus répandues. Ce sont celles qui touchent la cavité osseuse de l’oreille moyenne.

Mais que l’otite soit virale ou bactérienne, et qu’elle concerne un enfant ou un adulte, les symptômes les plus fréquents sont :

  • Une baisse de l’audition
  • Une oreille douloureuse
  • Des nausées et/ou vomissements
  • Des difficultés à dormir
  • Une perte d’appétit
  • De la fièvre
  • Des troubles digestifs, diarrhées
  • Des pleurs fréquents chez les plus jeunes, et une certaine irritabilité chez les plus âgés

Comme nous l’avons souligné précédemment, l’otite accompagne souvent d’autres affections ORL qui peuvent avoir certains symptômes en commun. C’est donc les douleurs à l’oreille et la sensation d’oreille bouchée qui vous indiqueront l’apparition de l’otite.

Le traitement ostéopathique soulagera efficacement les troubles liés à l’otite, et fera en sorte qu’elle ne revienne pas de manière chronique, ce qui peut être souvent le cas chez les jeunes enfants.

Les causes possibles de l’otite

L’otite peut toucher tout type de population, sans prédispositions particulières, même si elle est tout de même bien plus fréquente chez les enfants.

Elle représente en effet presque 90% des prescriptions d’antibiotiques chez les petits de moins de cinq ans !

On remarque tout de même plusieurs facteurs pouvant être à l’origine de l’otite :

  • L’arrivée du froid, les changements de températures
  • Les allergies respiratoires ou même alimentaires
  • L’exposition au tabac
  • Les végétations adénoïdes
  • Le biberon en position couchée

Comme nous l’avons également soulevé, l’anatomie même de l’oreille de l’enfant, différente de celle de l’adulte, justifie que les plus petits soient généralement plus concernés par cette affection.

En consultant suffisamment tôt votre médecin et votre ostéopathe pédiatrique, vous éviterez au maximum les otites à répétition à votre enfant, et les conséquences qu’elles peuvent avoir sur son ouïe.