PMA et qualité de vie

Comment la conception par PMA influe sur la qualité de vie à l’âge adulte ? | Thierry Payet

Fin 2019, 400 000 enfants avaient vu la jour grâce à une technique d’Assistance Médicale à la Procréation (PMA). On estime qu’une naissance sur 30 est aujourd’hui issue d’une PMA. Si la santé physique et mentale des enfants nés par PMA a été largement étudiée dans la littérature, il manquait des connaissances sur le devenir de ces enfants à l’âge adulte. Une étude, publiée dans la revue Fertilité humainerévèle que les adultes nés par PMA ont une qualité de vie similaire, voire meilleure sur certains points par rapport aux adultes nés de conception naturelle.

PMA et qualité de vie

La PMA en France

La première naissance d’un bébé conçu par PMA a eu lieu en 1982 en France. Dans le monde, depuis 40 ans, plus de 8 millions d’enfants sont nés par Fécondation In vitro. En France aujourd’hui, un bébé sur 30 nait d’une PMA. De plus, toutes les femmes en France peuvent bénéficier d’une PMAdepuis 2021. En effet, la PMA est un ensemble de techniques permettant à un couple hétérosexuel, à un couple constitué de deux femmes ou à une femme seule d’avoir un enfant. Les techniques de PMA regroupent :

  • L’insémination artificielle durant laquelle la fécondation a lieu dans l’utérus de la femme. Les spermatozoïdes sont directement déposés dans l’utérus afin de faciliter leur rencontre avec l’ovule ;
  • La Fécondation In vitro (FIV) consiste en une fécondation en laboratoire. Les spermatozoïdes sont directement mis au contact d’un ovule pour former un embryon. Celui-ci est ensuite transféré dans l’utérus de la femme-mère. Il s’agit de la méthode la plus courante ;
  • L’accueil d’un embryon repose sur un principe de don d’un embryon d’un couple ou d’une femme à un couple ou une femme receveurs.

L’Assurance maladie rembourse à 100% l’ensemble de ces techniques jusqu’au 43ème anniversaire de la mère. Le remboursement concerne 6 inséminations artificielles et 4 FIV.

De nombreuses études scientifiques se sont intéressées à la santé physique et mentale des enfants issus de PMA. Jusqu’à lors, peu d’études portaient sur le devenir de ces enfants à l’âge adulte. Il faut dire que l’essor de ces techniques s’est largement amplifié durant les 40 dernières années. Nous avons, à présent, suffisamment de recul pour pouvoir investiguer la qualité de vie des adultes nés par PMA.

Quelle est la qualité de vie des adultes nés par PMA ?

Une étude australienne publiée récemment porte sur la qualité de vie à l’âge adulte des personnes nés par PMA. Pour cela, les chercheurs ont proposé des questionnaires mesurant la qualité de vie à deux groupes de jeunes adultes. Certains sont nés par PMA et d’autres par conception naturelle. Les participants ont rempli les questionnaires à deux moments.  Lorsqu’ils avaient entre 18 et 28 ans puis lorsqu’ils ont atteint l’âge de 22 à 35 ans.

Développés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour mesurer la qualité de vie, les questionnaires couvrent 4 domaines :

  • La santé physique faisant référence à la douleur, le sommeil, les niveaux d’énergie, la mobilité, les activités quotidiennes, la dépendance à des substances médicales et la capacité à travailler ;
  • La santé psychologique c’est-à-dire la balance entre émotions négatives et positives, les capacités de concentration, apprentissage et raisonnement, l’estime de soi, le rapport à son corps, la spiritualité ;
  • Les relations sociales faisant référence aux relations personnelles, soutiens sociaux et l’activité sexuelle ;
  • L’environnement incluant la sécurité physique, l’environnement de vie, les ressources financières et l’accès aux aides sanitaires et sociales.

Au total, 193 adultes nés par PMA et 86 nés de conception naturelle ont répondu aux deux questionnaires.

À savoir ! Selon l’OMS en 1993 :”La qualité de vie est définie comme la perception qu’un individu a de sa place dans la vie, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lequel il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes. C’est donc un concept très large qui peut être influencé de manière complexe par la santé physique du sujet, son état psychologique et son niveau d’indépendance, ses relations sociales et sa relation au éléments essentiels de son environnement.”

Des avantages pour les adultes nés par PMA

Que révèlent les résultats de cette étude ? Les données rapportent que la conception par PMA confèrerait un avantage. En effet, les adultes de 22 à 35 ans ont de meilleurs scores dans les domaines des relations sociales et de l’environnement. Par ailleurs, ils font moins preuve de détresse psychologique. Ils ont aussi une meilleure relation avec leurs parents et une situation financière plus confortable. Également, ces adultes ont une meilleure relation avec leur corps.

À savoir ! Par détresse psychologique, les auteurs de l’étude font référence au nombre d’épisodes d’anxiété ou de dépression, aux périodes de nervosité, d’agitation ou de fatigue psychologique rencontrés dans les 4 semaines précédant le test.

De plus, les chercheurs démontrent que les jeunes adultes qui entretiennent de bonnes relations avec les parents et une santé mentale préservée ont une meilleure qualité de vie une fois la trentaine atteinte. Une meilleure situation financière familiale en étant jeune adulte est également associée à de meilleurs scores de qualité de vie adulte.

Ainsi, en plus d’une santé physique similaire aux personnes nées de conception naturelle, les adultes nés par PMA présentent une meilleure qualité de vie sur certains points.

Alexia F., Docteure en Neurosciences

Sources

– Hammarberg K. et al. (2022) Est-ce que le fait d’être conçu par une technologie de procréation assistée influence la qualité de vie des adultes ? tandfonline.com. Consulté le 31 mars 2022.
– Procréation médicalement assistée (PMA). service-public.fr. Consulté le 31 mars 2022.
Runner's Knee, à quoi sert toute cette douleur ?

Runner’s Knee, à quoi sert toute cette douleur ? | Thierry Payet

Qu’est-ce que c’est?

Le genou des coureurs, plus scientifiquement connu sous le nom de syndrome de douleur fémoro-patellaire (PFPS), est une affection qui affecte le cartilage sous la rotule (patella) et les structures qui le soutiennent, lorsqu’il se déplace de haut en bas et au-dessus de la rainure sur le fémur (os de la cuisse) lorsque vous pliez et redressez votre genou. La blessure survient à la fois chez les amateurs et les coureurs professionnels, certaines statistiques montrant qu’elle représente 50% de toutes les blessures de course.

Quels sont les symptômes?

  • Douleur autour ou sous la rotule
  • Douleur qui s’aggrave principalement lors de la descente d’une colline
  • Douleur sourde lors de la course sur un terrain accidenté.
  • Douleur lorsque vous poussez sur votre rotule

Quelles sont les causes?

Une blessure survient lorsqu’il y a un « mal suivi » de la rotule dans la rainure fémorale et une stimulation chronique des nerfs de la douleur dans la zone environnante. Le « Mal-Tracking » peut être dû à un certain nombre de facteurs tels que ; l’alignement de votre jambe et des forces musculaires anormales. Il a été démontré que le manque de force et de flexibilité des hanches, des ischio-jambiers et des quadriceps contribue à ce problème. Cependant, les erreurs de formation sont le principal coupable. Cela peut inclure une accumulation accélérée de kilométrage, ainsi que des courses à haute intensité excessives ou des travaux en côte. Des chaussures usées et inappropriées sont également citées comme cause possible.

Comment je le répare?

La première chose à faire est de se reposer, ainsi que l’utilisation de glace et d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), cela aidera à réduire la douleur et l’enflure à court terme. Le bandage kinésiologique peut également aider à améliorer le mouvement de la rotule et à réduire la douleur. Encore une fois, ce n’est qu’un effet à court terme, mais il vous aidera à poursuivre votre rééducation.

La recherche montre que le renforcement des muscles de la hanche/fessier, en particulier les adducteurs de la hanche et les fessiers, peut réduire la douleur dans le syndrome fémoro-patellaire douloureux. Les exercices pour cela peuvent inclure; squats, promenades en crabe et ponts. Améliorer la souplesse de la jambe, en particulier les fléchisseurs de la hanche, est essentiel. Consulter un professionnel tel qu’un ostéopathe ou un physio est également un élément important pour réduire la douleur autour du genou et mobiliser les articulations et les structures des tissus mous. N’oubliez pas qu’il est important de réduire le kilométrage ou même de faire une pause complète dans la course. Une progression progressive vers la formation peut être discutée avec votre ostéopathe au fur et à mesure que vous progressez dans votre programme de réadaptation. Certains coureurs trouvent que courir en montée ou simuler des collines sur des tapis roulants est moins douloureux. La course en montée a la valeur ajoutée de travailler vos fessiers. Des muscles fessiers forts aident à contrôler le mouvement de la hanche et de la cuisse, empêchant le genou de se tourner vers l’intérieur. Le cyclisme et la natation sont d’autres activités «Knee Friendly» pour l’entraînement croisé.

Comment puis-je l’empêcher?

Il est également important d’être proactif avec les mesures de prévention, surtout si vous avez déjà souffert du genou du coureur. La mise en œuvre d’une routine régulière de force et de flexibilité, elle sera au centre de l’attention. Le renforcement des hanches, des fessiers, des quadriceps et des ischio-jambiers améliore la stabilité globale et aide la chaîne cinétique à mieux fonctionner – réduisant la charge sur l’articulation du genou et facilitant le soutien de l’articulation. Écoutez votre corps et réagissez au premier signe d’inconfort. Le genou du coureur est une blessure qui s’aggrave si vous continuez à courir dessus. Construire lentement du kilométrage vous aidera à rester en bonne santé. N’augmentez pas votre kilométrage de plus de 5 à 10 % d’une semaine à l’autre. Éviter les descentes excessives est également une bonne chose à faire si vous espérez éviter les blessures.

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Inflammation du tendon d'achille et maladie de Haglund chez le coureur

Inflammation du tendon d’achille et maladie de Haglund chez le coureur | Thierry Payet

Maladie de Haglund ? « Désolé, j’ai fait espagnol LV2 au lycée, pouvez-vous m’expliquer de quoi elle relève ? » Bien sûr, c’est un pur hasard, mais c’est ce qui était prévu dans cet article…

Qu’est ce qu’est la maladie de Haglund chez le coureur

Il faut savoir que la maladie de Haglund ou syndrome de Haglund, du nom du médecin qui l’a décrit pour la première fois en 1928, ne touche pas uniquement le coureur ; même si chez ce dernier, la fréquence d’apparition est supérieure. Elle est caractérisée par des douleurs plus ou moins aigues à l’arrière du talon (talalgie postérieur), aggravées à la marche ou à la course. Celle-ci résulte d’un conflit entre le tendon d’Achille et la partie supérieure de la tubérosité postérieure du calcanéum, la partie osseuse qui donne sa forme au talon.

« Si ceci créer une inflammation, pourquoi nos calcanéums ont-ils pris cette forme alors ? » Vos réflexions sont totalement justifiées. Dans un monde sans dysfonctionnement, et d’un point de vue biomécanique, cette partie supérieure du calcanéum formant un angle, est très utile. Elle va nous servir de bras de levier pour les muscles du mollet au moment de la flexion plantaire (donc de la poussée à la marche ou à la course), et ainsi améliorer son efficacité. C’est donc une zone à risque, avec beaucoup de frottements.

« Mais un tissu qui frotte sur une pointe, va forcément s’irriter, voir se déchirer non ? ». C’est exact Nelson, et c’est là que l’on voit que le corps humain est une œuvre d’art, car sont prévues deux bourses séreuses (antérieure et postérieure) pour limiter les frottements et protéger d’une usure précoce.

Malheureusement, comme dans toutes mécaniques, il arrive que parfois, un grain de sable s’y glisse…Dans notre cas, une inflammation de la bourse sous le tendon pourra se mettre en place (bursite rétro calcanéenne), laissant place à notre fameuse : maladie de Haglund.

A noter que lorsque vous avez mal au niveau du tendon, il ne s’agit pas forcément de la maladie de Haglund; ils existent d’autres diagnostiques différentiels, comme la tendinite tout simplement.

Quelles en sont les causes, les symptômes et conséquences

Alors qu’est ce qu’il va provoquer cette inflammation ? Tout d’abord, une des raisons principales reste la morphologie du calcanéum (jusque là on y peut rien, mais selon sa forme plus ou moins proéminente et son angulation, les frottements seront accentués). Nous avons ensuite des causes secondaires, telles que :

  • le port de chaussures serrées et/ou avec le talon rigide (provoque appui et frottement du tendon sur l’os).
  • Le surentrainement chez un athlète
  • La prise de poids
  • L’affaissement de la voute plantaire, provoquant une verticalisation du calcanéum

Ce syndrome, entretenu par la marche, a plusieurs symptômes. On pourra retrouver tous les signes de l’inflammation (peau violacée, chaude, gonflement, tuméfaction), ainsi que l’apparition d’une bosse au niveau du talon (proéminence osseuse accentuée).

Les conséquences de cette inflammation : une douleur handicapante dès la début, avec un entretien et développement de l’inflammation à la marche. Si aucun traitement n’est mis en place et que cette dernière s’accentue, la douleur pourra devenir permanente, avec apparition de réveil nocturne, impossibilité de mettre des chaussures fermées, etc.

Comment l’ostéopathie peut soulager

Même si, comme à chaque fois, le traitement préventif reste le plus efficace, il arrive que parfois, le début de l’inflammation passe à la trappe.

Dans ce cas là, l’ostéopathie pourra venir en complément des traitements de base de l’inflammation, pour favoriser la guérison et diminuer le risque de récidive.

Tout d’abord pour le côté inflammatoire, 5 étapes sont à respecter (moyen mémo PRICE):

  • protection
  • Dépôts
  • Ice (glaçage régulier)
  • Compression
  • Elévation

L’objectif de l’ostéopathie sera de détendre et de redonner de la mobilité aux différentes structures du pied, de la jambe, du genou et du bassin, afin de rééquilibrer le calcanéum et son entourage anatomique, pour réduire, voire supprimer les déséquilibres se traduisant par des zones de conflit et d’inflammation. Il procédera par des techniques fasciales efficaces par la suite.

Si malgré tout cela, l’inflammation est trop étendue et trop développée, le recours chirurgical aura le dernier mot. Voici le lien d’une vidéo sur le type d’intervention chirurgicale qui sera proposée (image en bloc opératoire, âme sensible s’abstenir).

Dernier conseil que nous pouvons vous donner : dans certains cas, il peut être utile de changer tout simplement vos chaussures, et/ou de s’étirer d’avantage. On ne le répète jamais assez, mais chaque muscle, chaque tendon de notre corps est assimilé à un sportif pro. Si vous ne les entrainez pas correctement, les blessures apparaitront.

Article rédigé par Pierre-Louis Billant – Ostéopathe D.O. – Cycl’ostéo Nice

Patient Ostéopathie Active • Blog Liem Health •

Patient Ostéopathie Active • Blog Liem Health • | Thierry Payet

Outre le traitement physique, la formation ostéopathique comprend également d’autres sujets de promotion de la santé, notamment l’activité physique, le mode de vie et la nutrition (Van Dun et al. 2016, Mistry et al. 2018).

Les changements dans ces domaines favorisent le rétablissement complet des patients en améliorant les stratégies d’adaptation individuelles. Techniques d’ostéopathie active

Approches de l’ostéopathie patient-active

  1. Approche active orientée fascia

Un mode de vie sédentaire affecte l’élasticité du tissu conjonctif en contribuant à une orientation multidirectionnelle des fibrilles et donc à une résistance transversale élevée. Dans le même temps, la capacité à établir des connexions physiques et électriques est réduite. Ces processus sont inversés par l’activité physique.

L’approche active orientée fascia selon Schleip et Müller comprend le remodelage du fascia (=réaction du réseau de fibres de collagène aux stimuli mécaniques), le recul du fascia (=retour élastique des tissus par l’exercice actif), l’étirement dynamique (exercices à long terme qui augmentent le fascia élasticité) et la conscience des fascias (pour aiguiser la conscience du corps) comme principes centraux. Surtout, le remodelage des fascias et la structure du tissu conjonctif en général peuvent être influencés positivement par un entraînement actif des fascias, qui est effectué régulièrement 1 à 2 fois par semaine (Schleip et Müller 2013).

  1. Images mentales et exercices intégrés

La conscience intéroceptive du corps, y compris la perception de la position des parties du corps dans l’espace, est générée par le système musculo-squelettique. Ces connaissances doivent être transmises au patient et intégrées dans un travail corporel pratique et expérientiel (Calsius et al. 2016).

Il a été démontré que l’imagerie mentale ou l’imagination en tant que méthode d’entraînement a un effet positif sur les performances motrices et cognitives, activant le cerveau de la même manière que l’exercice physique.

Cette méthodologie combinée à un traitement manuel et à des exercices actifs est capable d’améliorer le contrôle de la douleur, la motricité et la stimulation des motoneurones et des aspects non moteurs de la performance. De plus, cela peut renforcer la confiance en soi et réduire les peurs (Abraham et al. 2020).

L’ostéopathie travaille déjà avec des images mentales (Dorko 2003, Minasny 2009), par exemple lors du déroulement du fascia. Le tissu conjonctif est lentement enduit tandis qu’en même temps un exercice d’imagination est effectué dans le but d’améliorer l’intéroception. Une attention particulière est portée à l’entraînement de la perception d’une tension myofasciale à relâcher ou d’un mouvement moteur à effectuer.

La technique se déroule comme suit : L’ostéopathe donne une légère résistance au mouvement, qui est perçue par le patient grâce à la « transmission manuelle » active et douce. Les thérapeutes peuvent mettre la main sur la région touchée pour fournir un soutien (Dorko 2003). Cette méthode dite de work-in, en combinaison avec des images mentales ou seule, peut favoriser l’état de relaxation médié par le système nerveux parasympathique (Wallden 2012).

  1. activité physique basée sur la pleine conscience

Comme décrit ci-dessus, l’ostéopathie fonctionne avec l’intéroception, ce qui nécessite une certaine attention (de votre propre corps). Pour un traitement réussi, les thérapeutes et les patients doivent agir avec le même soin. Le terme pleine conscience signifie ici attirer doucement l’attention sur les perceptions expérientielles actuelles, telles que les pensées, les émotions et les sensations, sans les évaluer (Liem et Lunghi 2021). Dans la pratique ostéopathique, simultanée à la pratique basée sur la pleine conscience, « les oscillations, les vibrations et les chocs myofasciaux et neurogènes spontanés sont utilisés pour soulager le stress et restaurer l’homéostasie du corps » (Comeaux 2005, Liem et Lunghi 2021).

  1. Gamification et résolution de problèmes dans l’approche dyadique interactive

Les systèmes de perception corporelle fournissent au cerveau des informations qu’il utilise pour former une image de l’environnement externe et interne et lors de la planification et de la réalisation d’activités ultérieures. Le développement des maladies est en partie causé par des erreurs dans le traitement et l’intégration des signaux corporels multisensoriels, ce qui conduit à des processus de régulation physiopathologiques.

La gamification ou la playification fait référence à l’application d’éléments typiques du jeu dans un contexte non ludique. Cela crée une atmosphère de résolution de problèmes axée sur le patient et axée sur l’équipe, dans laquelle les défis peuvent être résolus de manière axée sur les tâches.

Par exemple, les ostéopathes peuvent utiliser des métaphores pour décrire une technique de routine pour sous-corticaliser des informations. Cependant, une attention stricte doit être portée à l’utilisation d’un vocabulaire approprié pour éviter le catastrophisme. Dans l’ensemble, l’attention est portée sur le mouvement et non sur l’activation des muscles individuels. Cela favorise à son tour l’interoception, ce qui empêche la dérégulation par le cerveau.

Les PAOA sont également basés sur la relation entre la personne traitante et la personne traitée et créent un environnement sûr pour initier des changements de comportement (Liebenson 2018). Cette relation peut être approfondie par une approche dyadique interactive.

Conclusion

Les approches présentées incluent des stratégies motrices, cognitives et comportementales. Sur la base de ces résultats, Lunghi et ses collègues proposent d’intégrer ces stratégies dans l’approche ostéopathique patient-active, car cela peut déclencher un remodelage neuromyofascial et tissulaire, moduler l’image et la perception corporelles et mieux gérer le stress.

En résumé, les PAOA peuvent apporter une contribution importante aux soins centrés sur le patient et à l’amélioration de la collaboration interprofessionnelle. Cependant, de futures études et des ateliers de consensus sont nécessaires pour développer un cadre commun pour une pratique ostéopathique fondée sur des preuves qui inclut le patient en tant que partie active du traitement (Lunghi et al. 2022).

Lower Back Disc Bulges - The 8 Best Exercises

Lower Back Disc Bulges – The 8 Best Exercises | Thierry Payet

A disk bulge or herniated disc occurs when some of the soft jelly in the centre of the disc slips out past the tough exterior.

Up to 80% of individuals will suffer from an episode of back pain during their lifetime, currently Low back pain accounts for 11% of the total disability of the UK population and disc bulges/herniation is frequently the underlying cause. The highest prevalence of disc bulges is among people aged 30-50, with a male to female ratio of 2:1. In people aged 25-55 years, 95% of disc bulges occur at the lower levels of the lumbar spine, disc bulges from mid to upper lumber spine are more common in those over the age of 55. Disc bulges are most common in the lower back (Lumbar region) but can occur anywhere from the neck to the low back.

Symptoms of a disc bulge/herniation:

4 Stages of Disc Bulge:

  1. Disc protrusion

  2. Prolapsed Disc

  3. Disc Extrusion

  4. Sequestered Disc

How can exercise help?

Exercise and Physical Therapy ( Osteopaths/Physiotherapy) are often the most important parts of recovery from a herniated disc.

Doing gentle activities and exercises will strengthen the muscles that support the spine and reduce pressure on the spinal column. They will also promote flexibility in the spine and may help reduce the risk of a herniated disc from reoccurring.

Gentle activities that can help are;

  • Pilates

  • Yoga

  • Swimming

  • Walking

  • Cycling

Perform all exercises in a slow and controlled manner, especially when bending or lifting. If a person feels pain, they should stop doing the exercises and speak with your Osteopath.

How Long Does the Pain Last?

Most patients with a lumbar disc bulge/herniation will gradually improve over a period of days to weeks after the flair up, with most patients being symptom free within 3-4 months.

8 Best Exercises for Disc Bulges (Prevention and Rehabilitation)

1. Spinal Decompression:

– Use a bar or anything you can hang from, and just allow your body to « Hang ».

– Hang for 30 seconds and do 3 sets.

– If you feel worse doing this exercise technique, stop and try some of the other exercises.

2.Cobra Stretch

– Begin the exercise by lying on your stomach and slowly prop yourself on your elbows while keeping your hips in contact with the floor.

– Hold this position for 10-15 seconds before returning to the prone position (laying face down).

-Gradually increase to holding the end position for 30 seconds and perform up to 10 reps for this stretch.

-To progress further try going up onto your hands instead of your elbows.

3.Cat-Cow (Camel) Stretch

– Begin this stretch on your hands and knees. Inhale and let your stomach « drop » towards the floor as you look up towards the ceiling.

-Follow this by exhaling and slowly rounding your spine while pressing into the floor with your hands and slightly curving your neck to look at your feet.

-Aim for 10 reps x 2-3 sets.

4. Bird Dog Stretch

– Begin on your hand and knee with your hands positioned under your shoulders and knee positioned under your hips.

-Raise your left arm and reach it forward until it is aligned with your torso; at the same time, kick your right leg backwards until it is aligned with your torso.

-Hold This position for 2-3 seconds before slowly returning to the start position.

-Repeat with your right arm and left leg.

-Alternate side for 10 reps x 2-3 sets.

*Ensure head, neck and back maintain a neutral alignment to minimise stress on your neck*

5. Plank

– Begin by lying on your stomach with your forearms against the mat.

– Engage your core and left your body so that you are resting on your forearms and toes.

– Hold the plank position for 20-30 (If possible, aim for a minimum of 10 seconds).

– Aim for 5-10 reps

When your ready, increase the intensity by increasing the time you hold the plank in 10 second increments.

6. Knee Hugs

-Lie on your back with your knees bent and both heels on the floor.

– Place both hands behind one knee and pull towards the chest.

– Switch legs and repeat 5 reps on each leg.

7. Back Flexion

– Lie on your back and hold both knees towards your chest.

– At he same time, move your head forward until there is a comfortable stretch across the mid and low back.

– Repeat 5 reps

8. Piriformis Stretch

– Lie on your back with your knees bent and both heels on the floor.

– Cross one leg over the other, resting the ankle on the bent knee.

– Gently pull the crossed knee towards the chest until there is a stretch in the buttock, hold for 10-15 seconds.

– Repeat on both sides for 3 rounds.

#Rehab #BackPain #DiscBulge #Exercises #Prehab #Strengthening #LowBackPain

Cupping Therapy... The Trending Holistic Therapy

Cupping Therapy… The Trending Holistic Therapy | Thierry Payet

Superstars such as Michael Phelps, Gwyneth Paltrow, Chris Martin and Jennifer Anniston have all been pictured sporting suction marks from cupping therapy, it is clear from this that there has been somewhat a resurgence in popularity in the ancient therapy, but « What is cupping therapy? », « What does it do? » and « Does it Hurt? ». In the post we aim to answer all this questions.

History of Cupping

Cupping therapy has been around for approximately 5000 years, and is believed to have been founded by the Egyptians but became popular by the Chinese. Similar to acupuncture and acupressure, it is believed that to relieved certain symptoms and conditions it should be applied to key point within the body. It is believed to have a wide range of benefits for your health and wellness. Some of these benefits included muscle relaxation and improving immunity.

What is Cupping?

Cupping also known as « Ventosa » is a practice where someone places various « cups » on different parts of the body to create a beneficial reaction. The traditional technique is to use fire to create a vacuum on the cup but now more commonly used is the vacuum cup where a pump gun is used to create suction. The suction effect created raises the skin and draws blood and toxins to the surface. Cupping is used commonly throughout the Middle East, Europe and Asia to treat a variety of conditions such as;

  • Swelling

  • Chronic Pain

  • Inflammation

  • Rheumatism

  • Migraines

  • Bronchitis

  • Common Cold

What to Expect during Cupping?

The vacuum cups (Which we use) can be pumped to different strengths dependant on the individuals needs. Initially, when the cups are first placed on the chosen area and « pumped », there will be a pulling sensation, which can be uncomfortable but not painful. After a few minutes, there can be some small tingling sensations where the cups are placed as the fluids under the fascia are drawn to the surface of the skin. The cups can be removed at anytime if you feel too uncomfortable. Usual the cups are left in place for approximately 5-10 minutes. The « bruising » or « cupping » marks begin to form after about two minutes of static cupping. The area will feel warm but not painful. The normal cupping mark appears in small clusters of pinpricks that are red or pink. The bruise will usually disappear between 3-10 days depending on the level of bruising. These bruises are not usually painful, they look worse than they are. There are varied reports on how cupping effects different people. It usually depends on the reason they’re doing the treatment. The most common reported feedback is the feeling of relaxation in the muscles and in ones self.

https://youtu.be/25MsxtpoQsQ

Cupping Massage

Cupping massage is a form of deep tissue massage that doesn’t facilitate the use of hands, and instead uses a cup and a pump gun to achieve the therapeutic effect. Whilst Cupping is usually static with the typical application of the cups between 5-10 minutes, massage cupping allows the movement of the cups with limited static time.

The point of this therapy is to get the blood flowing and unblock the lymphatic system. It works by drawing up stagnant blood from the tissues and moving it to the natural exit points in the body. The lymphatic system is then activated and will help by mobilising the waste for excretion from the body.

Typically, massage cupping can be used together with manual manipulation to achieve an increase in the range of motion. For Athletes, it is used after exertion to relax the deep tissues and assist in the build up of lactic acid which causes muscle pain (or the DOMS).

https://youtu.be/rZ__V-wmlF8

#LowBackPain #cupping #SportsInjury #SportsMassage #Pain #Stress #Relaxation #PainRelief

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Le périnée, cet inconnu ? Vu et décrypté par nos ostéopathes ! | Thierry Payet

Le périnée est lié aux fonctions de reproduction, et constitue le « fondement » du bassin qu’il ferme en bas. Il a été délaissé longtemps par les livres d’anatomie de par sa situation, il est pourtant essentiel dans la posture et le maintien du corps. S’il est relâché, trop peu tonique, lésé, de nombreux désagréments peuvent apparaître. Les femmes, de par leur anatomie, la grossesse et l’accouchement, les expositions hormonales, sont plus à risque de connaître ces désagréments. Cependant les hommes ne sont pas en reste et peuvent aussi rencontrer certains problèmes liés à des lésions de ces muscles.

L’importance du périnée

De par notre nature bipède, notre station debout génère beaucoup plus de contraintes sur les organes qui ont une tendance naturelle, à aller vers le bas, tendance pouvant s’exacerber avec les années, la prise de poids, les accouchements, les dysfonctions ostéopathiques, la posture !

C’est bien pour cela que le terme « plancher pelvien » est encore très usité, cela se réfère évidemment à la solidité et au maintien que celui-ci doit avoir pour soutenir les viscères et aussi assurer les fonctions de continence urinaire et fécale.

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L’espace du périnée se compose d’un losange séparé en deux parties par le muscle transverse superficiel, qui va d’un ischion à l’autre :

– en avant, le périnée antérieur ou superficiel, très peu mobile qui a un rôle dans l’aspect extérieur du périnée, et a un rôle dans la sexualité car il est très innervé.

– Le muscle pubo-rectal, appartient au périnée antérieur et postérieur, va du pubis au coccyx, en passant par les deux côtés de la fente vulvaire. C’est le muscle de la retenue, qui permet la continence. Lorsque les sphincters sont débordés, sa contraction permet de gagner un peu de temps avant de se rendre aux toilettes. Cette contraction tire l’anus vers l’avant et entraîne également le coccyx vers l’avant.

– Le muscle transverse constitue la diagonale horizontale et relie les deux ischions ; il sépare le compartiment urinaire de l’anus et du coccyx. Ce muscle peu mobile a un rôle de stabilisation du bassin et de perception des besoins défécatoires.

– Le périnée profond tapisse les parois latérales des cavités (vagin et rectum). Il est formé de trois muscles qui convergent tous vers le coccyx. Les ilio-coccygiens tapissent la paroi interne du vagin et forment comme un diaphragme qui va soutenir le col de l’utérus. Ces muscles participent au soutien de la vessie, de l’utérus et des intestins.

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Le bassin : de l’importance d’une bonne mobilité

 

Le bassin constitue le cadre osseux entourant le périnée. Sa mobilité est un élément important pour que la fonction du périnée soit respectée.

– Le coccyx est la petite pièce terminale à la colonne vertébrale, et il est l’amarre de plusieurs muscles du périnée. Il est articulé avec le sacrum et sa mobilité va de l’avant à l’arrière. A la contraction du périnée, le coccyx bascule vers l’avant, comme lorsque l’on retient un besoin. Il peut basculer vers l’arrière, comme lors de la défécation et de l’accouchement. Son amplitude entre ces deux mouvements est très importante, plus de 46 degrés ! La bipédie impose au coccyx un maintien vers l’avant, ceci par un tonus permanent du muscle de la retenue.

– Le sacrum, os triangulaire, est articulé au coccyx mais également aux deux iliaques par des fossettes. Cette articulation est souvent le siège de douleurs dans le bas du dos, celles-ci pouvant évoquer une sciatique, qui sont souvent la traduction d’un problème de mobilité de celle-ci. En effet, le sacrum doit pouvoir basculer en arrière (mouvement de contre-nutation) pour venir en soutien aux muscles de la continence dont nous avons parlé plus haut et « fermer » en bas.

Le sacrum doit pouvoir aussi basculer en avant pour ouvrir en bas, comme lors de la défécation ou de l’accouchement (mouvement de nutation).

Si cette mobilité est entravée, il devient difficile au plancher pelvien de remplir son rôle et son renforcement est vain.

Ainsi muscles et cadre osseux agissent en synergie ! On entend souvent parler du périnée après un premier accouchement ce qui est un peu tard, car il peut être endommagé également par des pratiques sportives où tout est poussé vers le bas (comme dans les abdominaux type crunch).

Diaphragme et périnée

Vous l’avez compris, le plancher pelvien est un sac musculaire qui a un rôle central : soutien des organes, continence, plaisir sexuel,… mais il est également très important dans la posture.

Le plancher pelvien se travaille en synergie avec la respiration, donc avec le diaphragme. D’ailleurs nous autres ostéopathes le nommons aussi « diaphragme pelvien ».

En inspiration, la cage thoracique se remplit, les viscères sont refoulés vers le bas, le périnée se détend et « descend » également sous l’impulsion du diaphragme thoracique.

En expiration, l’air est expulsé de la cage thoracique, le nombril rentre sous l’impulsion des abdominaux profonds, et le périnée « remonte ».

Prendre conscience de son périnée est la première étape pour le mobiliser et préserver ses fonctions vitales : continence, soutien des organes, sexualité. Et ce même hors grossesse pour le maintien du bassin et du dos.

En pratique, il existe des exercices de respiration abdominale simples où l’on va engager le périnée dans des postures adaptées et qui vont constituer une prévention adaptée à la femme. En expirant, le périnée se resserre sous la contraction tandis que les abdominaux soutiennent et remontent les viscères, venant agir en synergie avec le plancher pelvien.

diaphragme-respiration-perinee

Petits trucs simples pour préserver son périnée…

– Le « stop – pipi » est un test et seulement un test. Arrêter le jet d’urine durant la miction doit rester un moyen d’évaluation unique du périnée et non un exercice répété. En clair, le faire une fois de temps en temps pour évaluer mais ne pas en faire un exercice car on risque de dérégler le signal physiologique nerveux.

– Arrêter de pousser vers le bas lors de soulèvements de charge, garder le dos droit, plier les jambes et soulever en expirant et en conscience de « remontée » !

– Prévenir et traiter la constipation qui représente plus de contraintes sur les organes et le périnée.

– Adopter la position physiologique « pieds sur un petit tabouret » aux toilettes qui est la position remettant le rectum dans un axe vertical, ce qui réduit considérablement les efforts de poussée délétères.

– Lors de tous les efforts de poussée (toux, rire, éternuement) prendre l’habitude d’expirer en rentrant le ventre pour remonter le périnée pour assurer une base solide.

– La rééducation périnéale est remboursée en France par la Sécurité Sociale après l’accouchement, mais le périnée peut se mobiliser tout le temps par des exercices simples et une prise de conscience.

– Après l’accouchement, le bassin est très détendu par les hormones et le passage mécanique du bébé donc, le périnée est fragilisé: prendre des temps de repos allongée, resserrer le bassin par une ceinture adaptée, et consulter votre ostéopathe pour faire un bilan global de la mobilité de la zone du petit bassin.

 

Vous souhaitez aller plus loin sur le périnée ? Nous vous conseillons de poursuivre avec cette vidéo.

Is My Training Causing Me Injury

Is My Training Causing Me Injury | Thierry Payet

As an Osteopath I treat people with training injuries on a daily basis. I have a background in sports & exercise. I have treated beginners, professional athletes, triathletes, CrossFit and functional training junkies. No matter what the level certain injuries crop up time-and-time again. Certain exercises when not done properly are common culprits.

COMMON INJURIES AS A RESULT OF TRAINING

1. Back pain from spinal joint sprains and strains

There are hundreds of joints extending from your neck to tailbone and rib cage. Movements during training that overstretch or overload joints can cause joint sprains and strains. These are common and can range from the mild irritation to debilitating pain. Most patients can make a complete recovery from most these when treated. Untreated they can remain problematic for long periods. Without treatment they can become areas of reoccurring injury and pain.

2. Pelvic (Sacroiliac) joint sprain and strain

Like spinal joints, the two large joints either side of your tail bone in your pelvis can be sprained. The job of the sacroiliac joints can be very complex. They must bear weight and control movement. In my experience, they often become an area of repeated problems when left untreated.

3. Overuse injuries and tendinitis

As the name implies overuse and repetitive movements can cause injury almost any tendon. Repetitive use causes rubbing and irritation that can cause inflammation. In some cases this leads to bursitis which can easily become chronic. Tendinitis with bursitis almost always requires rest and specific rehabilitation.

4. Shoulder sprains and strains

The shoulder has a large range of motion but it generally not a very stable joint. This large range of motion makes it susceptible to chronic muscle strains, tendinitis’s, bursitis. These conditions in this area can often become chronic and can be difficult to manage.

5. Ankle sprains

These are a common traumatic sports injury. Rolling an ankle can be just bad luck but ankles need specific rehabilitation. Bad sprains can leave ankles week and susceptible to re-injury with simple activities. Many ankle strains over a period of time need specialised rehab.

6. Groin and hamstring strains

Are common sports-complaints and can often be the result of problems with form and technique. Tight and inflexible muscles, improper warm up can also be the cause. Overloaded weights training are another way these strains can occur. Simple examination and rehabilitation often gives excellent results.

7. Knee injuries

Poor techniques, physical trauma and overstrain of muscles around the knee can lead to many different knee injuries. Some such as patella (knee cap) tracking disorders can respond well to rehabilitation. More severe knee injuries need surgery and extensive rehabilitation to return to exercise. Knee injuries need thorough examination and investigation to be property diagnosed and treated.

So to avoid many of these common injuries we have put together a list of Our top tips for avoiding injury:

1. Get professional advice

This is all about GOOD TECHNIQUE and knowing your body! As an Osteopath I have an excellent understanding of peoples individual body bio-mechanics. It is easy for us to see what is and what isn’t good for people to do. This combined with a trainer can put you in the best possible position train in the safest way possible way. This is when you can gain maximal results.

Knowing any limitations from previous injuries and concentrating on posture, technique and form. Getting advice from trainers no matter what your level is so important. Not only will it decrease your risk of injury but it also improves results. As you increase distance or weight you should be striving for improvement in technique. Not only does it present intrinsic challenges but it prevents injury.’

2. Don’t do too much too fast.

Most of the time training is challenging yourself and pushing yourself harder. No matter what the challenge you need to allow your body time to get used to new movements or increased demand. Building things up steadily will always give you the best chance of avoiding injury. People become disheartened when they don’t see results from training sessions quickly.

You would think this is most common to beginners but that is not always true. Sometimes more experienced exercisers misjudge where they are with strength and fitness. I often see very fit people underestimating the core strength required to get them to the next level in their training. Too much weight or distance too quickly can set you back severely. Over-training and not allowing the body adequate rest periods can exhaust the body. Draining the body’s energy and not allowing time to recover and repair after can set you up for injury.

3. Warm up

Most people are guilty of not doing this one at some point. Warm up exercises are usually done with the aim of increasing the blood flow to the muscles. The increased blood flow makes them more “pliable” and adaptable to exercise without injury. Warm up exercises are generally high-rep, low-intensity – a light jog, cycle etc. Lifting weights without a warm up is putting you at a much higher risk of injury no matter how fit you are.

4. Don’t ignore pain

If it hurts, STOP! Pushing through pain (especially sharp or pain you have not had before) is not good. Pushing through fatigue for resistance training is how you progress. After an intense weights session a stretch or a foam roller can ease minor soft tissue strains. A good trainer can help you identify the difference between pushing yourself to the next level and pain due to tissues being injured. I often see patients who have been pushing through the pain not realising the damage they are doing. Continuing training with tendon injuries can cause tendinitis that can be difficult to rehabilitate. It is a similar story for stress fractures. Often the body has been trying to tell them for quite some time that it cannot deal with the loads being applied. These injuries are far more common than people realise. If identified early they have much better outcomes.

5. Stretch

Ok, so there’s lots of different schools of thought on this one. One minute it’s essential before and after all exercise. Next minute a researcher will claim there are no beneficial outcomes. What I do know from years of treating injuries is that not stretching at all will not help your performance. Not Stretching at all will probably put you at a much greater risk of hurting yourself.

Properly performed, a stretch helps to elongate, increase circulation and warm up a muscle. Warmed up muscles are more pliable and ‘alert’. in my experience this makes it far more injury-resistant. Post exercise muscle soreness is reported less when muscles are stretched after a workout.

Yep I’ve come across body builders that don’t stretch ….. like ever!! I often find not only do they have injuries but they can be very unbalanced with their strength and flexibility. They may be able to lift very heavy weights but some simple activities can easily cause strain in them. In my experience, the best performing bodies have a perfect combination of strength and flexibility. These bodies tend to recover well from injuries.

Make sure you get advice and guidance from a trained professional on what stretches are best for you and how to do them properly before you start.

6. Optimal nutrition

I’ve seen countless people wanting to lose weight who consume too little or the wrong type of food. They continue to try to train hard and frequently. This is a great way to get injured. If you want to perform better or gain muscle bulk diet is important. Getting advice from a sports nutritionist on what to eat is worthwhile. You need to provide your body with the best fuel possible if you want it to perform well. If you are doing resistance training you need to ‘feed’ your muscles. Optimal nutrition can feed your muscles and help them recover from a work-out.

Get the right advice from the beginning. Have a team around you to know exactly what your body can (and probably should not) do and how to do it correctly. At the first sign of injury get it assessed and treated. Follow the proper management from the beginning to avoid injuries setting you back.

#Sport #Training #Osteopathy #Injury #SportsInjury #Sprains #Strains

frais kilométriques et indemnisations possibles

frais kilométriques et indemnisations possibles | Thierry Payet

En tant qu’infirmier(e) libéral(e), vous vous déplacez quotidiennement au domicile de vos patients. De visites en visites, les kilomètres s’accumulent et les frais liés à ces nombreux déplacements deviennent conséquents.

Indemnisations possibles ? Cotations applicables ? Conditions d’application ? Modalités de facturation ?  

Medicalib vous en dit plus à ce sujet.

Développez votre patientèle grâce à Medicalib. Recevez directement sur votre téléphone des demandes de soins, de patients situés dans votre zone de tournée.


I – Indemnités forfaitaires de déplacement (IFD/IFI) et indemnités kilométriques (IK)

Dès lors que le médecin a prescrit une intervention à domicile et que cette mention figure sur l’ordonnance, la facturation de frais de déplacement (indemnité forfaitaire de déplacement, indemnités kilométriques) est possible. Cette facturation vient s’ajouter aux honoraires des actes de soins réalisés et des majorations éventuelles (nuit, dimanche et jours fériés)

Bon à savoir Si le déplacement n’est pas mentionné sur l’ordonnance, vous pouvez le facturer « avec tact et mesure ». Il ne sera alors pas pris en charge par l’Assurance Maladie et, il reviendra au patient de vous verser le montant de cette indemnité.
Pensez à bien l’avertir!

A – Indemnités forfaitaires de déplacement

IFD pour les IDEL

Le montant des IFD est fixe. Défini par la nomenclature générale des actes professionnels (NGAP), il est pris en charge par l’Assurance Maladie

IFI pour les IPA

“Les frais de déplacement se cotent en association à chaque forfait [(éligibilité, initial ou suivi)], via le code prestation IFI”[1].

Cette “cotation [est] possible à chaque déplacement réalisé pour des soins liés à la dépendance dès lors qu’un forfait BSA, BSB ou BSC ou DI dans le cadre de l’article 12 du chapitre I, est facturé le même jour au patient.” [2].


B – Indemnités kilométriques (IK)

Les frais engendrés par les fréquents déplacements représentent un coût non négligeable pour les professionnels de santé. L’administration fiscale a donc prévu une indemnisation basée sur un barème détaillé.

“Au début de chaque année civile [(1er janvier)], l’administration fiscale propose à chaque professionnel de santé de choisir entre deux options de prise en charge des frais” [3] : frais réels de déplacement ou forfait kilométrique.

Frais réels de déplacement

Cette option nécessite de comptabiliser tous les frais réellement engagés dans le cadre de l’exercice libéral : déplacement, frais de stationnement, garage, péages, carburant, entretien du véhicule. Tous les justificatifs de ces dépenses devront être soigneusement conservés.

Bon à savoir  “Il est important de procéder à l’évaluation exacte de la quote-part en rapport avec l’activité libérale » [4]

Forfait kilométrique

Cette option nécessite de tenir un cahier de bord quotidien reprenant l’ensemble des kilomètres parcourus dans le cadre de l’activité libérale. Ce forfait prend en compte les charges liées à l’entretien du véhicule, aux frais d’essence… “Il est calculé suivant un tableau annuel mis en place par l’administration fiscale”[5].

Il est nécessaire de répondre à certaines conditions pour pouvoir prétendre à cette option, à savoir : 

  • le domicile du patient doit être situé dans une agglomération différente de celle du lieu d’exercice du professionnel.
  • la distance entre le cabinet infirmier et le domicile du patient doit être supérieure à 2 km en plaine et à 1 km en montagne.

Le montant des indemnités kilométriques varie en fonction du « terrain » au sein duquel l’infirmier évolue (plaine, montagne…).

Ces dernières se calculent sur la base d’un aller-retour entre le domicile du patient et le cabinet de l’infirmier. Un seuil est soustrait de la distance évaluée : 4 km en plaine et 2 km en montagne.

Par ailleurs, depuis janvier 2020, un plafonnement des indemnités kilométriques a été instauré. 

KILOMÈTRES TERRAIN FACTURATION
0 à 299 km plaine 0.35 €/km
0 à 299 km zone montagneuse 0.50 €/km
300 à 399 km tout type de terrain A partir du 300ème km  l’indemnité journalière est diminuée de 50 %
400 km et + tout type de terrain Au-delà du 400ème kilomètre, l’infirmière libérale ne peut plus prétendre au remboursement de ses indemnités kilométriques.

II – Cotations applicables

Désignation Cotation Prix
Indemnités forfaitaires de déplacement IFD 2.50 €
Indemnité forfaitaire de déplacement dans le cadre d’un forfait dépendance  ou d’une prise en charge IPA
4 IFI /jour maximum pour un même patient.
IFI 1 2.50 €
Indemnités kilométriques
(pour chaque kilomètre parcouru jusqu’au domicile du patient).
IK plaine :
0.35 €/km
montagne :
0.50 €/km
pieds ou ski : 3.40 €/km

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Medicalib travaille jour après jour afin de vous offrir un service de qualité

Notre mission : faciliter votre quotidien d’infirmier ou d’infirmière libéral(e) en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Notre site internet permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec un(e) IDEL disponible près de son domicile. 

Notre plateforme nous permet de vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée. 

Pour plus d’informations sur Medicalib, rendez-vous sur notre site!


Sources :

  • [1] L’exercice des infirmiers en pratique avancée – Ameli – MAJ 30 septembre 2021
  • [2] La nomenclature des actes – L’infirmière libérale française – MAJ janvier 2021
  • [3] Frais de déplacement et indemnités kilométriques en libéral – Officéo
  • [4] Frais de déplacement et indemnités kilométriques en libéral – Officéo
  • [5] Frais de déplacement et indemnités kilométriques en libéral – Officéo
  • Les tarifs applicables en métropole, dans les départements d’outre-mer et à Mayotte – Ameli – MAJ 29 décembre 2020
Shoulder impingement — Full Circle Osteopathy

Shoulder impingement — Full Circle Osteopathy | Thierry Payet

A common shoulder complaint that we see is shoulder impingement, otherwise known as subacromial impingement. Say ‘shoulder’ and most people think of a ball and socket joint. This joint does indeed make up a large part of the shoulder, but there is much more to it than that. Over the top of the ball and socket joint sits a bony ‘bridge’ which is made up of the collar bone (aka the clavicle), shoulder blade (specifically the ‘acromion’ part of the shoulder blade) and a joint which connects the two (aptly named the ‘acromio-clavicular’ joint). Beneath the bridge and above the ball and socket joint is a small gap called the sub-acromial space (sub = underneath).

It is within this space that the abovementioned impingement occurs and if present, may cause pain when moving the arm.

 

Why does impingement occur?

 

Well, there are quite a few soft tissues which run through this space that help keep the shoulder functioning. These parts include the tendons of the biceps and one of the rotator cuff muscles, a ligament and a fluid-filled sac called a ‘bursa’. Bursi allow smooth, frictionless movement around joints and can be found all over the body. Any of these body parts can be involved in shoulder impingement if they become inflamed. Repeated, overhead arm use in throwing sports, or chronic poor positioning of the shoulder and posture in desk workers can lead to these soft tissues becoming irritated and inflamed. For example, a cricketer who spends a large part of their career throwing a ball could lead to increased stress placed on the rotator cuff tendon that passes through the space, leading to inflammation, wear and tear, and poor movement. This then has a direct effect on other surrounding structures, so a person may end up with an inflamed bursa too.

 

Signs and symptoms

 

When someone has shoulder impingement, they may experience any or all of the following:

 

•           Pain when moving the arm (e.g. our cricketer above may feel pain when throwing)

•           Decreased range of motion in the shoulder

•           Weakness when using the arm on the affected side

•           Reduced ability to perform everyday tasks such as reaching up high in a cupboard, doing up a bra, putting on a coat or holding/lifting a child

 

Get to the osteo quick sharp!

 

If you want to get on top of your shoulder pain quickly, then we recommend a trip to see us here at Full Circle Osteopathy. After some thorough questioning and assessment, we will work out what lifestyle or movement factors are responsible for your pain. We’ll get to work with our hands straight away. Using a combination of soft tissue massage, joint mobilising, and many other techniques, we will aim to reduce your pain and get you moving better. Someone with a shoulder problem nearly always has an issue related to neck or back movement, so don’t be surprised if we go looking further afield on the body for answers to your problem.

 

If you are a thrower, we may ask you to demonstrate a throw so we can see how you are moving (don’t worry, we won’t ask you to do this if you are in acute pain). Likewise, if you are a desk worker, we may ask to look at your desk set up and sitting posture. Getting you to take a photo of yourself at your desk is often helpful for us to see if you need to make some changes that may be affecting your posture day-to-day. When it comes to any lifestyle advice, whether it’s the hobbies you have or the way you sleep, we’ve also got you covered!

 

 

We pride ourselves on awesome treatment, but shoulders are often tricky to treat, and some cases may take longer than others. To ensure you get back on the right path as quick as possible, always follow our advice between treatments, and please do your exercises! If you have weakness somewhere which is leading to your pain, a few treatments are not going to resolve this. Weakness and instability need strengthening, and strength takes time to build. Consistency is key with exercise. We will educate you on what you need to do, but you need to be the one to do it at the end of the day. It’s a team effort. We know it’s hard to keep motivated, but rest assured we will always be there on those days when you need a hand!

 

If you have shoulder pain, then don’t stand on ceremony, book an appointment today by contacting our clinic on 0452 249 379 or by visiting our website here. We’ll have you back throwing balls from the boundary quicker than you can say howzat! And if you have no idea what howzat means, then we suggest you ask the audience or phone a friend! 😉

References:

1.     Brukner, P. and Khan, K. 2017. Clinical Sports Medicine. 5th ed. McGraw Hill Education : Australia

2.     Umer, M. et al. 2012. Subacromial impingement syndrome. Orthopedic Reviews. 4 (2). e18. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3395987/

3.    Bennett, S. et al. 2017. The use of osteopathic manual therapy and rehabilitation for subacromial impingement syndrome: A case report. Explore. 13 (5). 339-343. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1550830717300149