EFFETS DU TRAITEMENT OSTÉOPATHIQUE GENERAL (T.O.G.) SUR LA STABILITÉ POSTURALE CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES AUTONOMES – Antoine Del Bello – Ostéopathe et kinésiologue au coeur de Shawinigan, en Mauricie

EFFETS DU TRAITEMENT OSTÉOPATHIQUE GENERAL (T.O.G.) SUR LA STABILITÉ POSTURALE CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES AUTONOMES – Antoine Del Bello – Ostéopathe et kinésiologue au coeur de Shawinigan, en Mauricie | Thierry Payet

INTRODUCTION

Les chutes et les blessures liées aux chutes constituent un problème d’actualité observé à l’échelle mondiale (Agence de Santé publique du Canada, 2014 ; Wu et al., 2013). À mesure que la population vieillit, le fardeau psychologique, social et personnel associé aux chutes augmente (Canadian Disease Center, 2016) et constitue une préoccupation importante pour les professionnels de la santé. Il est estimé que 30 pour cent des personnes âgées de 65 ans et plus rapportent avoir eu une chute par an (Carroll, Slattum et Cox, 2005 ; Hausdorff, Rio et Edelberg, 2001 ; Kannus et al., 1999) et cette proportion passe à 50 pour cent chez la population âgée de 80 ans et plus (Inouye, Brown et Tinetti, 2009). Cette situation cause des problèmes de santé et des problèmes économiques majeurs puisque 15 pour cent de la population mondiale sera âgée de plus de 65 ans d’ici 2050 (Organisation mondiale de la santé, 2012). Les chutes sont la principale cause d’hospitalisation au Canada, causant un fardeau économique de deux milliards de dollars. Elles constituent la cause la plus fréquente de douleurs chroniques, d’invalidité fonctionnelle et d’incapacité chez les personnes âgées (Gill, Allore, Halford et Guo, 2004 ; Kannus et al., 2002). En plus des conséquences physiques potentielles des chutes, il a été démontré que les blessures liées aux chutes engendrent un retrait social, une perte d’autonomie et de confiance, des admissions dans des établissements de soins de longue durée et une prédisposition à la dépression et à l’anxiété (Gallagher, Corett et Freeman, 2001; Kannus et al., 1999).

Les facteurs de risque prédisposant aux chutes sont nombreux et peuvent être classés selon qu’ils soient d’ordres biologiques, comportementaux, socio-économiques et environnementaux (Agence de Santé publique du Canada, 2014). Les facteurs biologiques comprennent l’âge, le sexe, les capacités cognitives, les maladies chroniques, la vision, la force des membres inférieurs, les maladies cardiovasculaires, les niveaux sérique de vitamine D et la sévérité des troubles de la marche et de l’équilibre. Les facteurs de risque comportementaux comprennent les antécédents de chutes et l’appréhension à chuter, la médication et le type de chaussure. Les facteurs de risque socio-économiques incluent le soutien social et le revenu, tandis que l’environnement domestique et les conditions météorologiques forment les facteurs de risques environnementaux. Parmi les facteurs de risques associés aux chutes chez les personnes âgées, les troubles de la marche et de l’équilibre ont été identifiés comme étant des facteurs importants (Tuunainen, Raski, Jäntti et Pyykkö, 2014; Ambrose, Paul et Hausdorff, 2013; Wu et al., 2013), et seraient responsables de 10 à 25 pour cent de toutes les causes de chutes (Rubenstein, 2006).

 

 

La stabilité posturale est liée à la capacité de maintenir le centre de masse (CdM) au-dessus de la base de soutien (BdS) (Hall, 1991). L’individu est donc en équilibre lorsque la ligne du CdM se trouve dans la zone de la BdS. Lorsque le CdM se rapproche de la limite de la BdS, la stabilité diminue et plus le déplacement de la ligne de gravité est important, plus le déséquilibre est important. Chez les humains, ce mouvement du CdM sur la BdS est un phénomène naturel et physiologique appelé oscillation posturale (Wallmann, 2009). Une variété de perturbations intrinsèques font de l’oscillation posturale un phénomène normal et physiologique. Celles-ci comprennent le rythme cardiaque, la respiration, les ajustements latéraux et les mouvements de la tête des bras et du tronc (Iqbal, 2011). À tout moment, lorsque mesurées, les oscillations posturales projettent un mouvement aléatoire dans toutes les directions du plan horizontal (Iqbal, 2011). En considérant que les articulations majeures impliquées dans le contrôle postural statique se situent principalement sur le plan sagittal – les chevilles, les genoux et les hanches – les ajustements posturaux statiques observés dans le contrôle postural affectent particulièrement la direction antéro-postérieure (AP) (Iqbal, 2011). Ce mouvement antéro-postérieur observé en posture statique est connu sous le nom du modèle du pendule inversé (Gatev, Thomas, Kepple et Hallet, 1999).

Il a été démontré que l’oscillation posturale augmente naturellement avec le processus de vieillissement. Ceci est un facteur contribuant au déséquilibre observé chez les personnes âgées (Rogind, Lykkegaard, Bliddal et Danneskiold-Samsoe, 2003; Baloh, Corona, Jacobson, Enrietto et Bell, 1998). Dans une revue systématique de Piirtola et Era (2006), une corrélation a été identifiée entre les variables de stabilité posturale, mesurées à l’aide de plate-forme de force, et le risque de chute. Melzer, Benjuta et Kaplanski (2004) ont reconnu que le degré d’oscillation médio-latérale (ML) pouvait identifier les personnes âgées qui avaient déclaré avoir eu deux chutes ou plus au cours des six derniers mois. Le balancement ML, dans des conditions yeux fermés, semble également être prédicteur de chutes, et ce, même chez des personnes âgées en bonne santé et sans antécédents de chute (Maki, Holliday, et Topper, 1994). Par la posturographie, Laughton et al. (2003) ont constaté que les personnes âgées ayant subi une chute avaient significativement plus d’oscillation antéro-postérieur (AP) que les sujets plus jeunes. Baczkowicz, Szczegielniak et Proszkowiec (2008) ont également reconnu que plus le degré d’oscillation postural d’une personne est élevé, plus l’incidence de chutes était importante.

L’équilibre et le contrôle postural sont des tâches sensorimotrices qui intègrent les stimuli sensoriels des systèmes visuels, vestibulaires et proprioceptifs (Konrad, Girardi et Helfert, 1999; Prieto, Myklebust, Hoffmann, Lovett et Myklebust, 1996). L’intégration de cette information se fait à différents niveaux du système nerveux central et entraine une réponse musculo-squelettique adéquate (Konrad, Girardi et Helfert, 1999). Plus précisément, les processus neurophysiologiques impliqués dans le contrôle et la stabilité posturale incluent le Système nerveux central (SNC) composé du cerveau et de la moelle épinière; le système nerveux périphérique, formé par des voies afférentes et efférentes; le système musculo-squelettique composé des muscles et des tendons, et enfin; le système sensoriel, comprenant une variété de récepteurs dispersés qui comprennent les fuseaux musculaires, les organes tendineux de Golgi et les mécanorécepteurs (Kamran, 2011). Le contrôle de la posture doit donc être compris comme un système de contrôle par rétroaction reliant le système nerveux central et le système musculo-squelettique (Guskiewicz et Perrin, 1996), donc, comme une boucle sensori-motrice. Avec le vieillissement, les systèmes sensoriels se détériorent. L’instabilité posturale observée chez la population gériatrique est donc partiellement attribuable à la détérioration naturelle des systèmes susmentionnés.

D’un point de vue ostéopathique, la détérioration progressive des systèmes impliqués dans le contrôle moteur ne constitue qu’un des facteurs contribuant à l’instabilité posturale observée chez l’aîné (Fraix, 2012). En effet, considérant l’approche biomécanique et musculo-squelettique de l’ostéopathie traditionnelle, la stabilité posturale est en partie expliquée par la résultante des forces ascendantes, descendante et des lignes de gravité, développées par John Martin Littlejohn et grandement promues par John Wernham (Liem et Dobler, 2004). Comme le mentionne Fraix (2012), c’est le rôle du praticien ostéopathique de traiter les troubles du système musculo-squelettique afin d’identifier les dysfonctions somatiques qui peuvent potentiellement contribuer aux chutes et aux blessures liées à celles-ci. Fraix (2012) met également l’accent sur l’interaction dynamique existant entre le corps et l’esprit ainsi que sur le fait que l’approche ostéopathique est bien adaptée pour fournir des soins complets et centrés sur le patient. Ce point semble remarquablement important dans la problématique à multiples facettes que constituent les chutes. L’idée d’aborder le système musculo-squelettique par le biais des soins ostéopathiques, afin d’améliorer la stabilité posturale, est partagée par Noll (2013). Noll (2013) reconnaît que l’utilisation du traitement ostéopathique pour prévenir les chutes et améliorer l’équilibre n’a pas encore été entièrement étudiée et qu’elle nécessite un examen plus approfondi. Quelques études ont été effectuées sur le sujet au Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal (CEOM) et au Collège Canadien d’Ostéopathie (CCO). En effet, une étude qualitative réalisée par Benoit (2015) a mis en lumière le fait que les ostéopathes incluent une approche ostéopathique musculo-squelettique dans le traitement de leurs patients âgés dans le but de prévenir les chutes et les blessures liées à celles-ci. De plus, les résultats significatifs obtenus par Ionata (2010) concernant la peur de tomber, ceux de Barrette (2012) sur les effets du traitement ostéopathique sur l’évaluation fonctionnelle de l’équilibre et ceux de Cattet (2017) sur les améliorations de variables posturographiques, démontrent le bénéfice clinique potentiel de l’intervention ostéopathique sur la stabilité posturale et sur la prévention des chutes chez les personnes âgées.

Pour mettre en contexte la recherche actuelle, aucune étude au CEOM n’a étudié l’effet du Traitement Ostéopathique Général ou du Traitement Ostéopathique Global sur l’équilibre chez les personnes âgées en utilisant la posturographie. À plus grande échelle, aucune étude ostéopathique n’a documenté son effet sur la stabilité posturale chez les personnes âgées par l’indice de la stabilité posturale et l’indice d’oscillation postural, bien que ce type de variables mesurées soit idéal, aussi bien pour les études pré et post-intervention, que pour les études cliniques (Chaudhry, Bukiet, Ji et Findley, 2011). Considérant une littérature très limitée sur le T.O.G. ainsi que son statut en tant qu’outil ostéopathique original, cette étude possède le potentiel d’aider à ancrer et à objectiver l’efficacité de cette technique.

Cette étude a pour but de renforcer la littérature ostéopathique en évaluant le rôle possible de l’ostéopathie comme outil dans la prévention des chutes. Elle vise à évaluer l’effet du T.O.G. sur la stabilité posturale de l’aîné autonome, mesurée par posturographie, outil de référence dans le contexte de la mesure de l’équilibre chez l’humain.

MÉTHODES

Afin de répondre aux buts et objectifs de recherche, une étude quasi expérimentale avec devis à série temporelle simple a été réalisée. La figure 1 présente une conceptualisation visuelle de l’étude qui s’est déroulée sur 9 semaines et qui incluait 3 traitements ostéopathiques.

Figure 1: conceptualisation visuelle de la série temporelle

La population cible était constituée de personnes autonomes âgées de 65 ans et plus résidant à Montréal et présentant des problèmes d’instabilité posturale légère à sévère. La population accessible était composée de personnes âgées autonomes de 65 ans et plus possédant une instabilité posturale légère à sévère, telle que mesurée par le système posturographique Biosway Biodex, vivant dans des résidences privées pour personnes âgées de Montréal. Précisément au Sommet-de-la-Rive à Verdun et aux Deux-Volets dans Rosemont. Une méthode d’échantillonnage non probabiliste de convenance a été utilisée. Deux périodes de recrutement ont eu lieu entre novembre et décembre 2016, ainsi qu’en août 2017. Suivant les phases de recrutement, deux phases expérimentales ont eu lieu et incluaient respectivement neuf et huit participants, pour un total de 17 participants. Il n’y a eu aucune mortalité expérimentale.

La variable indépendante de cette étude était la séquence de T.O.G., telle qu’enseignée au CEOM (Druelle, 2003). La même méthode d’évaluation et de traitement standardisée a été administrée à tous les sujets, à chacun des trois jours d’intervention, incluant une semaine d’intervalle entre chaque intervention. Le temps passé sur chaque technique de la séquence était dépendant du sujet et le nombre de techniques exécutées dépendait également du sujet.

La variable dépendante de cette étude était la stabilité posturale, composée de l’indice d’oscillation et de l’indice de stabilité posturale recueillie par méthode posturographique. Les données ont été recueillies par le chercheur à trois reprises avant le début de l’intervention (à une semaine d’intervalle), avant et après chacun des traitements ostéopathiques et de nouveau trois fois après la fin de l’intervention (à une semaine d’intervalle). L’indice de stabilité posturale fut subdivisé en indice global, antéro-postérieur (AP) et médio-latéral (ML). Les sujets ont effectué la prise de mesure dans deux conditions : yeux ouverts et yeux fermés. L’évaluation de l’équilibre est actuellement considérée comme le Gold Standard pour l’évaluation de l’équilibre (Patterson, Amick, Thummar et Rogers, 2014; Karimi, 2012; Hinman, 2000). L’outil de posturographie sélectionné pour cette étude était le système Biosway Biodex et fut prêté pour le cadre de cette étude par le CEOM. Selon Hinman (2000), cet outil de mesure possède une excellente fiabilité dans le domaine du test/re-test, supporté par un score ICC de 0.89.

Le consentement pour la participation à l’étude a été obtenu lors de la première rencontre avec les participants. L’information concernant le but de la recherche, les procédures, les bienfaits, les risques potentiels, ainsi que les implications associées à la participation furent discutés. Chaque participant fut informé de son droit de quitter l’étude en tout temps, ainsi que de la procédure mise en place pour assurer la confidentialité des informations fournies, des documents et des données.

Les données recueillies par l’outil de posturographie ont été manuellement compilées dans un fichier Excel et transmises au statisticien Jeremie Alluard qui procéda à l’analyse en utilisant le logiciel R version 3.2.3. Le seuil alpha fut établi à p=0.05 et la puissance à 80%. Toutes les données recueillies ont été analysées statistiquement dans une méthodologie à deux phases. D’abord, une analyse de variance à mesures répétées (ANOVA) accompagnée de comparaisons multiples réalisées sur les données pré-intervention a permis la confirmation d’une stabilité des variables pré-intervention. Par la suite, une analyse ANOVA des données post-intervention a été réalisée, suivie d’une analyse de contraste, permettant une comparaison entre les différents moments de la collecte des données. Pour tenir compte de la multiplicité des tests statistiques utilisés (comparaisons multiples), une correction de Bonferroni a été effectuée afin d’assurer le maintien du seuil alpha à 0.05 pour l’ensemble des données.

RÉSULTATS

Toutes les données recueillies dans le cadre de cette étude ont été obtenues auprès d’une population de 17 participants âgés de 78,5 ± 6,7 ans, vivant dans des résidences pour personnes âgées autonomes et présentant un trouble d’équilibre léger à sévère, tel qu’évalué par le système de posturographie. L’unique groupe expérimental de 17 participants était composé de 23,5% d’hommes (n = 4) et de 76,5% de femmes (n = 13). Tous les participants à l’étude ont été en mesure de finaliser celle-ci. L’étude s’est déroulée sur une période de 9 semaines avec 12 périodes distinctes de collecte de données.

Les variables dépendantes mesurées comprenaient l’indice d’oscillation et l’indice de stabilité posturale. L’indice d’oscillation est indicatif de l’ajustement de la position statique d’un individu au cours du Test de l’Intégration Sensorielle et de l’Équilibre (CISE). Un faible indice d’oscillation se traduit par de faibles amplitudes de mouvement. L’indice de stabilité posturale peut être compris comme un indice représentant l’emplacement moyen du centre de pression (CdP) sur la plate-forme de force bidimensionnelle. L’indice de stabilité posturale est subdivisé en indice antéro-postérieur (AP), médio-latéral (ML) et en indice de stabilité globale. Plus l’indice de stabilité posturale est faible, plus l’emplacement moyen du CdP est près du centre.

À la suite d’une analyse ANOVA appliquée aux données moyennes de l’indice d’oscillation en condition yeux ouverts, des différences statistiquement significatives ont été identifiées. L’analyse de variance comparant la valeur de référence pré-intervention (valeur moyenne des temps pré-intervention) à tous les temps post-intervention a révélé des résultats significatifs à la semaine 6 pré-traitement (p = 0,004), à la semaine 7 (p = 0,001), à la semaine 8 (p = 0,0028) et à la semaine 9 (p = 0,0009). Pour les temps mentionnés, l’indice d’oscillation en condition yeux ouverts était significativement plus faible que la valeur de référence moyenne pré-intervention, ceci se traduisant par une augmentation de la stabilité posturale. La même analyse statistique pour la condition yeux fermés n’a révélé aucune différence statistiquement significative (p = 0,0519).

Représentation graphique de l’index d’oscillation en condition yeux-ouverts

Représentation graphique de l’index d’oscillation en condition yeux-fermés

La même analyse appliquée aux valeurs moyennes de l’indice de stabilité posturale l’AP en condition yeux ouverts et fermés a également révélé des différences significatives. En condition yeux ouverts, une différence significative fut identifiée à la semaine 4 post-traitement (p = 0,0061), à la semaine 5 pré et post-traitement (p <0,0001), à la semaine 6 pré et post-traitement (p <0,0001), à la semaine 7 (p <0,0001), à la semaine 8 (p <0,0001) et à la semaine 9 (p <0,0001). Pour la condition yeux fermés, une différence significative fut également identifiée à la semaine 4 post-traitement (p = 0,0379), à la semaine 5 pré et post-traitement (p <0,0001), à la semaine 6 pré et post-traitement (p <0,0001), à la semaine 7 (p <0,0001), à la semaine 8 (p <0,0001) et à la semaine 9 (p <0,0001). Pour toutes les variables et les temps mentionnés, l’indice de stabilité posturale était significativement plus faible que les valeurs de référence moyennes avant l’intervention, se traduisant par une augmentation de la stabilité.

Représentation graphique de l’index de stabilité postural antero-posterieur en condition yeux-ouverts

Représentation graphique de l’index de stabilité postural antero-posterieur en condition yeux-fermés

Finalement, l’analyse statistique appliquée aux valeurs moyennes de l’indice de stabilité posturale ML en condition yeux-ouverts et fermés a également révélé des différences significatives. Globalement, la tendance n’a pas changé en fonction du temps. À l’exception des valeurs significativement augmentées à la semaine 4 post-traitement (p = 0,0130) et à la semaine 6 post-traitement (p = 0,0397), en condition yeux ouverts et à la semaine 4 post-traitement (p = 0,0409) et à la semaine 6 post-traitement (p = 0,0166), en condition yeux fermés. Pour les variables et les temps mentionnés, les moyennes d’indice de stabilité posturale étaient significativement plus élevées que la valeur moyenne de référence pré intervention, ceci se traduisant par une diminution de la stabilité posturale suivant directement le traitement ostéopathique de la semaine 4 et de la semaine 6.

Représentation graphique de l’index de stabilité postural medio-lateral en condition yeux-ouverts

Représentation graphique de l’index de stabilité postural medio-lateral en condition yeux-ouverts

 

DISCUSSION ET CONCLUSION

Des résultats significatifs concernant l’indice d’oscillation dans la condition yeux ouverts suggèrent la capacité du T.O.G. à diminuer la quantité de mouvements oscillatoires des participants en position debout statique. L’augmentation de l’oscillation posturale observée chez la population âgée prédispose constamment le mouvement involontaire du CdP près des limites de la BdS et est documentée comme un important facteur de risque de chutes. Par conséquent, le mouvement constant du CdP près des limites de la BdS se traduit par un risque perpétuel d’instabilité et de déséquilibre. En effet, lorsque le CdP atteint les limites de la BdS dans n’importe quel plan de l’espace, un déséquilibre est entrainé et une stratégie de mouvement doit être enclenchée afin de retrouver la stabilité. Le fait de limiter la quantité de mouvement en station debout pourrait donc être un facteur de prévention des chutes du fait que cela limite le mouvement continu du CdP sur la BdS. Cette amélioration statistiquement significative en condition yeux ouverts peut être physiologiquement expliquée par l’intermédiaire des systèmes proprioceptifs, vestibulaires, corticaux et musculaires. Considérant la méthodologie incluant une condition yeux-ouverts et yeux-fermés, ainsi que la nature statique de la collecte de données de cette présente étude, l’influence du T.O.G sur le système proprioceptif ressort comme l’hypothèse neurophysiologique la plus probable. Ce qui vient potentiellement appuyer les travaux classiques du physiologiste et ostéopathe Irvin Korr (Korr, 1976).

Également observée, la capacité du T.O.G. à réduire de manière significative l’indice de stabilité posturale antéro-postérieure en condition yeux-ouverts et yeux-fermés, et par conséquent, à re-centrer la position moyenne de CdP dans l’axe-y. En revanche, l’analyse statistique a révélé l’inefficacité du T.O.G. à réduire significativement l’indice de stabilité posturale ML, dans les deux types de conditions. Les changements observés dans l’axe-y (antero-posterieur) et l’absence de changement dans l’axe-x (médio-latéral) supportent la littérature en ce qui concerne le modèle du pendule inversé (Gatev, Thomas, Kepple, Hallet, 1999), ainsi que les stratégies de mouvements (Wallman, 2009). Un indice de stabilité posturale réduit se traduit par une position moyenne du CdP plus proche du centre, donc plus éloigné des limites de la BdS. L’augmentation de la distance entre le CdP et les limites de la BdS augmente la stabilité en créant une « zone tampon ». En effet, le CdP du corps doit parcourir une plus grande distance avant d’atteindre la limite de la BdS et permet donc plus de temps de réaction pour permettre au sujet de se stabiliser. Cela n’est vrai que pour une vitesse de déplacement d’un CdP fixe, une variable qui n’a pas été mesurée dans la présente étude. Des modifications posturales et des changements dans l’activité musculaire sont des hypothèses mises de l’avant pour tenter d’expliquer les changements observés chez les participants, mais plus de recherches seront nécessaires pour valider ces hypothèses.

Une observation intéressante a été faite lorsque les participants ont été évalués directement après les séances de T.O.G. En effet, une instabilité posturale était parfois présente et cela pourrait correspondre à un temps d’intégration somato-sensorielle. Cette constatation suggère la nécessité, au niveau clinique, de prévenir les patients âgés de ce possible déséquilibre transitoire suivant les séances de TOG.

Les observations obtenues à partir de la présente étude suggèrent l’efficacité du traitement ostéopathique général dans l’augmentation de la stabilité posturale chez les personnes âgées autonomes. En effet, comme le révèle la diminution significative de l’indice d’oscillation en condition yeux ouverts, et la diminution significative de l’indice de stabilité posturale antéro-postérieure dans les deux conditions (yeux ouverts et yeux fermés), le protocole de T.O.G. a été efficace pour améliorer l’équilibre statique dans la cohorte gériatrique de cette étude. Considérant le risque associé à une augmentation de l’oscillation posturale, les résultats de cette étude suggèrent que l’intervention ostéopathique chez les personnes âgées présentant des troubles d’équilibre mérite d’être étudiée davantage. Le soin ostéopathique pourrait donc jouer un rôle préventif dans la prise en charge multidisciplinaire de la chute. L’efficacité de l’intervention réside potentiellement dans son influence sur tous les niveaux de contrôle moteur, c’est-à-dire l’optimisation potentielle des parties afférentes, intégratives et efférentes de la boucle sensori-motrice sous-jacente au contrôle postural. Enfin, les résultats de cette étude mettent de l’avant la nécessité de poursuivre la recherche ostéopathique dans le domaine de l’équilibre et de la posture chez les personnes âgées autonomes.

Par ailleurs, la présente étude possède d’importantes considérations ostéopathiques par rapport à la démonstration objective de l’efficacité du T.O.G. Cette étude enrichit la mince littérature existante sur le traitement ostéopathique général et son efficacité en tant qu’approche musculo-squelettique. Ces observations soutiennent l’enthousiasme de Wernham pour cette technique historique, quoique possiblement expliquée par des moyens différents. En effet, compte tenu des connaissances actuelles, les modèles biomécaniques sous-tendant un paradigme compressif tel que celui de Littlejohn sont remis en question. Parmi la variété de modèles biomécaniques contemporains, la tenségrité semble faire surface dans une multitude de domaines tels que l’ostéopathie. Cette façon différente de modéliser la biomécanique humaine mérite une sérieuse réflexion considérant qu’elle semble apporter des réponses aux questions non résolues du modèle développé par Littlejohn. L’humble questionnement sur une transition potentielle de la compréhension ostéopathique de la biomécanique, passant d’un paradigme de compression illustré par le modèle de Littlejohn à un paradigme de tenségrité, peut être un pas vers une compréhension plus unifiée des phénomènes mécaniques humains et de la santé.

En dépit des résultats prometteurs de cette étude, la prudence s’impose concernant l’interprétation et concernant les conclusions pouvant en être tirées. En effet, le devis quasi-expérimental ne permet pas de contrôle de l’effet placebo, la taille de l’échantillon (n=17) est limitée et l’échantillonnage de convenance peut amener un biais de sélection. Tous ces éléments limitent la transférabilité des résultats et la force de ceux-ci. De plus, le chercheur a opéré lui-même l’appareil de posturographie, ce qui constitue une faiblesse importante de l’étude. Ce choix méthodologique a été fait pour tenir compte de l’aspect de faisabilité, mais affecte négativement la validité interne de l’étude.

Redonner le rythme inhérent aux patients gériatriques via le Traitement Ostéopathique Général représente une humble contribution ostéopathique à leur bien-être. Cette population croissante symbolise un reflet du passé qui possède une expérience riche et une compréhension unique de ce monde complexe en constant changement. D’après les résultats de cette étude, l’application du T.O.G semble constituer une approche valable pour cette portion de la population et mérite la reconnaissance en tant qu’outil ostéopathique puissant et respectable.

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L’ostéopathie et la prévention des chutes chez les ainés – Antoine Del Bello – Ostéopathe et kinésiologue au coeur de Shawinigan, en Mauricie | Thierry Payet

Oreiller dur. Oreiller mou. Mousse mémoire. Bambou. Gel. Graine de sarrasin. Mi-dur. Mi-mou. Ni mou ni dur. Mou à droite, dur à gauche. Ferme. Semi-ferme. Spring. Sans spring. Plume. Synthétique. Naturelle….. Très facile de se perdre dans cette science qu’on appelle l’oreiller-ologie et la matelat-ologie.


Les astres semblent finalement alignés : les ostéopathe du Québec font face à ce qui s’avère être le dernier sprint vers la professionnalisation de leur métier.


Dans bien des cas, l’ostéopathie réussit à soulager et faire disparaitre des maux par des manipulations douces, parfois mêmes effectuées sur des régions complètement différentes d’où se retrouve le symptôme. Ensuite l’ostéopathe sort des mots mystérieux comme vitalité, mécanisme respiratoire primaire (MRP), motilité, résilience ou bien force biodynamique. Et puis, une fois relevé de la table, le patient se sent flotter, léger, et même possiblement un peu désorienté.


Exercises to try in the New Year — Full Circle Osteopathy

Exercises to try in the New Year — Full Circle Osteopathy | Thierry Payet

We know many of you will be entering 2020 with the goal of getting fit and we salute you. It is never too late to do more for your health and there is no better time than a new year to make a fresh start. As part of your osteopathic treatment, we offer advice on how you can use exercise to better yourself, so we thought a short blog on different exercises you could try this new year would be a worthwhile read. Now go and get your gym gear out, you’re going to need it!

Something aerobic

The word ‘aerobic’ in an exercise sense relates to the need of oxygen to make energy for the body when exercising. You might hear some people refer to aerobic exercise as ‘cardio’ and this relates to the benefits on the cardiovascular system as a result of doing aerobic exercise. In other words, it’s good for the heart and lungs. Examples of aerobic exercise include walking, jogging, running, cycling and swimming. If you are looking to improve your cardiovascular health or ‘aerobic’ fitness, then trying one of the above options would be ideal. If you’ve never run before, but you’d like to give it a go, then start small. Try a light jog over a short distance to get the heart pumping and build from there. It’s not ideal to try running a 10k from the get-go! Cycling could be on either a push bike or a static exercise bike in the gym. You’ll benefit from both, but we think going out on a push bike is much nicer. Think of all the fresh air and beautiful views you can take in by opting for an outdoor ride. Have your helmet ready and ride safe 🙂

Something stretchy

If you’re not feeling the cardio side of things and would like to try something a little gentler, then stretching could be a good fit for you. The benefits of stretching include:

•           Improving or maintaining muscle flexibility

•           Reducing the risk of injury due to tight or short muscles

•           Allowing you to maintain good posture and movement to be able to perform everyday tasks efficiently

•           Allowing you to exert yourself to higher levels without the worry of injury

•           Improving fluid movement throughout the body

If you’re looking for guidance on a stretching regime, speak to us next time you’re in the clinic. We will be able to tailor one to your needs and abilities. You may also want to consider taking part in a local yoga class. Yoga is fantastic for helping you stay flexible, as well as a whole host of other benefits including increased strength, balance and energy levels.

Should I see an Osteopath or Chiropractor?

Should I see an Osteopath or Chiropractor? | Thierry Payet

Should I see an Osteopath or Chiropractor?

I had to do some research into this field on account of my ridiculous back. Without rhyme or reason every now and again I am unable to walk!

Nothing had happened that I know about, and yet I can be bed ridden for 2-8 days at the whim of an evil god somewhere.

Enough was enough, I wanted help, but did not know the correct way to turn.

I am a wimp-let’s put it out it out there! I am extremely scared about being popped clicked or manipulated, but feel I have very little option if I wish to live a normal life.

I decided to do a consultation with both and Osteopath and Chiropractor and decide then.

First was the chiropractor. Chiropractors from what I can tell tend to focus mainly on the alignment of the spine as the primary means to relieve problems. This was the focus of the session, and he showed me the various stresses being placed upon my body due to misalignment and bad posture, various models of the spine and vertebrae. He said he could treat me after a further scan, the treatment programme was explained to me and I walked away very confident in the process.

Next was the Osteopath appointment. Whilst waiting, I read some of the pamphlets in the waiting room and was able to learn a little about the discipline. Whereas chiropractors focus primarily upon the skeletal structure, osteopaths look at the body as a whole, drawing from many methods to help and improve it’s efficiency, function and work towards correcting the structure. It treats a broad range of problems throughout the body- from digestive and circulatory, to muscular, soft tissue and nerve related issues.

The appointment was similar at the beginning, although the lifestyle and medical questions that I had to answer were much more extensive than at the chiropractor. My examination was certainly more hands on. The osteopath gave me a full physical before recommending and discussing further information he would like before proceeding. To my surprise, I was actually treated on the day, at the consultation, and I left the property with a core/hip exercise to engage my muscles to strengthen/prevent further problems.

This little “hip trick” really worked for me, it involved engaging a core muscle before doing anything-sitting down standing up, rolling over. It was difficult at first, but a re-learning how to bend when doing anything truly was a revelation! On the strength of this I decided to opt for the Osteopath option-The great variety of techniques to influence the body’s own healing mechanisms appealed to me more than the thought of permanent adjustments.

I am happy with my choice, I am sure that chiropractors are very good with the back, but my problem was with my hip and back- and the holistic approach, ethos and treatment style of an Osteopath just seemed a better fit for me. I also experienced some unexpected positive side effects! After a few sessions I noticed a welcome reduction in headaches and digestive problems that I had been having. It turns out that these symptoms are often related to injuries in other areas.

Don’t be scared of treatment! Try it, it has improved more than just my bad back!

 

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CLINIC OSTEO - OSTEOPATHE

6 questions personnelles sur le métier d’Ostéopathe | Thierry Payet

Qu’est-ce qu’un ostéopathe ?

L’ostéopathe est un homme ou une femme qui prend le temps de comprendre son patient en utilisant ses symptômes pour donner du sens à ce qu’il vit et lui faire passer une étape douloureuse.

 

Le patient en ressort grandi avec moins de douleurs, de gênes, de symptômes et de signes. Et avec plus de force et de sagesse.

De plus, le patient ressent une véritable « sensation de passage ». Cette sensation d’un passage d’une étape à l’autre de sa Vie, lui permet alors de se projeter dans l’avenir avec confiance en son corps.

Voilà pourquoi, il est très important de prévoir un moment de repos après votre séance d’ostéopathie et idéalement de ne pas travailler après.

 

CLINIC OSTEO - OSTEOPATHE

Que soigne un ostéopathe ?

L’ostéopathe soigne des dysfonctionnements du corps qui perturbent notre équilibre sous toutes ses formes (physique, psychique, moral…).

 

Qu’est-ce que fait un ostéopathe concrètement ?

L’ostéopathe rééquilibre le patient à tous les niveaux (articulaire, musculaire, facial ou ligamentaire, viscéral, etc.) en manipulant le corps physique.

Nos os nous portent, nos muscles nous déplacent, nos ligaments nous maintiennent en un seul morceau.

Tout le reste permet que tout cela fonctionne. Notre cerveau nous permet d’apprendre et de modifier nos comportements futurs.

Enfin, notre âme nous donne la possibilité d’Aimer.

 

L’Ostéopathie est une technique médicale globale car elle permet de faire fonctionner tous ces systèmes entre eux en les aidant à (re) communiquer agréablement et facilement.

 

 

Qu’est-ce qui différencie le Kiné d’un Ostéopathe ?

Nous avons écrit un article entier à ce propos. Si cette question vous intéresse, nous vous invitons à lire l’article « Pour enfin comprendre la différence entre un Kiné et un Ostéopathe ».

Y a t’il différents types d’ostéopathie ?

Oui, bien sûr, vous entendrez parler :

  • de l’ostéopathie biodynamique
  • de l’ostéopathie viscérale
  • de l’ostéopathie tissulaire
  • de l’ostéopathie animale
  • de l’ostéopathie équestre
  • de l’ostéopathie articulaire
  • de l’ostéopathie énergétiqu

Ce sont des « courants » de l’Ostéopathie qui se sont développés à mesure que l’Ostéopathie a rencontré un tel succès ou bien des « portes d’entrée » pour soigner un dysfonctionnement. Nous y reviendrons !

CLINIC OSTEO - OSTEOPATHE

Quel type d’Ostéopathie est pratiqué chez Clinic Osteo ?

Chez CLINIC OSTEO nous pratiquons l’Ostéopathie la plus simple et la plus efficace pour chacun de nos patients. C’est à dire ?

 

Ce qui nous paraît essentiel est que vous ne passiez « qu’un temps » entre nos mains. L’idée est de solutionner en profondeur les gênes et les dysfonctionnements pour que vous puissiez reprendre le cours de votre Vie de façon autonome.

 

Selon les dysfonctionnements, le temps nécessaire pour votre accompagnement sera différent. En tout état de cause, ce qui nous paraît essentiel est que vous puissiez vous passer de nous le plus rapidement possible. Nous serons alors simplement un passage dans le chemin de votre Vie.

Pourquoi ? Nous sommes sensibles aux phénomènes de dépendance que subissent parfois les patients. Nous souhaitons que vous recouvriez votre liberté. Nous sommes à votre disposition pour vous accompagner et vous voir grandir.

 

CLINIC OSTEO - OSTEOPATHE

 

Chez CLINIC OSTEO, nous prenons le temps de vous écouter, de vous comprendre, de manipuler votre corps physique, tout en prenant en considération les étapes de votre vie et votre façon de vivre. Ceci permet de soigner les symptômes et les gênes du corps.

 

De plus, nous vous expliquons ce que nous faisons, pourquoi nous le faisons, pour que vous puissiez parfaitement comprendre les causes et les conséquences des dysfonctionnements que vous vivez.

 

L’Ostéopathie que nous pratiquons n’est pas de la magie, c’est un véritable travail ensemble (vous et votre ostéopathe). Ceci permet de comprendre l’origine de vos douleurs pour les solutionner dans le temps.

Vous savez alors traverser les épreuves de la vie avec le plus d’autonomie possible. C’est bien cela notre objectif !

 

La question des flux énergétiques en Ostéopathie

On nous pose souvent la question de savoir s’il y a un échange de flux énergétiques entre l’ostéopathe et le patient.

 

L’ostéopathie est nécessairement énergétique en ce sens que l’ostéopathe va faire des mobilisations au corps du patient et donc faire entrer dans celui-ci de l’énergie, nécessaire à la guérison.

 

Cependant, avant de faire entrer de l’énergie dans le corps du patient, l’ostéopathe va tester la réponse du corps à certains influx énergétiques en poussant ou tirant sur des structures anatomiques. Ces réponses vont dire s’il y a dysfonctionnement ou pas.

En effet, si les réflexes sensori-moteurs ne sont pas fonctionnels, alors il y a forcément dysfonctionnement. Ceci permettant de ne faire entrer de l’énergie uniquement si cela est nécessaire et là où cela est nécessaire.

 

Les tests ostéopathiques sont à distinguer de la pratique énergétique  (par exemple « les soins énergétiques » ) qui ne sont plus directement de l’ostéopathie.

 

Dans cette pratique, le thérapeute énergétique génère un mode de communication énergétique entre lui et le patient. Cette façon de communiquer implique de « se connecter » au patient.

Cette connexion entre le patient et le thérapeute induit un mélange énergétique (de l’un vers l’autre, de l’autre vers l’un).

 

Or le patient n’a pas nécessairement demandé à être connecté à son praticien.

Ce mélange, cette fusion, où le thérapeute énergétique utilisera des points de fulcrum personnel (ses ischions, ses avant-bras, etc.) et chez le patient (dysfonction somatique ou problème de santé), adviendra un nouvel équilibre entre lui et « son » patient. Ce n’est alors plus « un patient » mais bien « Son » car le thérapeute crée un espace temps et physique où ils sont en relation fusionnelle le temps de ce soin énergétique.

Dans une fusion, le praticien et le patient ne maîtrisent pas toujours ce qui est échangé. Ils peuvent sentir ce qui passe de l’un à l’autre mais ne choisissent pas si cela est de la bonne ou de la mauvaise énergie.

CLINIC OSTEO - OSTEOPATHE

 

Souvent ces thérapeutes expliquent qu’ils doivent se laver les mains de l’énergie du patient et pas seulement pour des questions d’hygiène. Ils se sentent porteurs d’éléments qui ne leur appartiennent pas.

L’inverse est vrai également, le patient porte des éléments du thérapeute.. Le bénéfice, car il y en a un, est réel; c’est la sensation d’avoir été compris (pris-avec) et dès lors de ne plus sentir de vide intérieur. J’ai été pris et j’existe. Mais ne préférons nous pas être rempli dans notre écosystème, dans nos familles, avec nos amis…

 

L’Ostéopathe utilise donc, des tests reproductibles qui respectent le patient qui n’est pas demandeur d’un tel échange énergétique. De fait, le patient vient avec ses souffrances mais le praticien n’a pas à échanger les siennes !

 

Ainsi l’ostéopathe vous remet d’aplomb et prêt pour être bien dans votre écosystème, dans votre famille et avec vos amis; pour que vous puissiez vous positionnez sereinement dans la relation aux autres et ainsi être rempli positivement de ces relations. Votre corps vous donne la bonne distance. Votre équilibre physique vous permet de vous sentir bien, même avec ceux qui vous font souffrir ou sont en détresse et vous en demande tellement.

 

Cette Ostéopathie nous paraît la plus juste et respectueuse de nos patients. Permettant à chacune des personnes que nous accompagnons d’être libre avec son corps.

 

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Back problems!

Back problems! | Thierry Payet

Back problems!

Could you be to blame?

Back pain can be completely life changing, and is caused by a collection of seemingly unavoidable, innocuous and sometimes contradictory sins! Activity, inactivity, working, childcare, driving-you know, all the things that it is almost impossible to avoid and lead a relatively normal existence.

The causes and solutions are far too numerous to cover completely here, but what follows is a brief discussion of the avoidable, self-inflicted behaviours that can commonly cause injury.

The back will unfortunately deteriorate as we age and live. It is a race against time to straighten, strengthen but if we are not careful we can start a race toward chronic back issues and mobility problems.

THE TORTOISE repeated behaviours that have slowly built up stress over time.

THE HARE one off, untried or unusual activities, where we have attempted something new, been too ambitious and exerted ourselves unwisely.

 

THE TORTOISE

Underestimate, Underprepare, underperform! – Understand?

We pay little attention to that which we do every day. It is great to have all of the equipment, support, nutrition and knowledge to help us perform in the gym, but how long do you spend in the gym vs your bed, office or car? Do you have an ergonomic bike or multi-gym, but not an ergonomic chair, keyboard or mouse?

It is just as likely that bad lifestyle habits routinely repeated will be the cause of your back pain as it is to be caused a one off trauma or strain. If you knew what these were, you wouldn’t do them, so consulting a professional is a good way to break this cycle. Their objectivity and experience can help uncover something you are doing regularly and unconsciously.

A visit to any Osteopath, physiotherapist or chiropractor will involve trying to understand which behaviours could the source of your back problems.  This is cannot be achieved merely by touch and examination, they will ask you numerous lifestyle questions- you are the most important information resource here. They cannot observe you every hour of every day, so help them by paying attention to everything you do in your daily routine. Your posture, seated and standing, screen time, recreation, footwear, work responsibilities. If your pain hasn’t been caused by a specific event, Identifying as much about your life as possible is key to creating a profile for treatment and prevention.

THE HARE

Overconfidence, Overenthusiasm, Overexertion,

The back injury is often the unforeseen consequence of well-intentioned plans to strengthen and improve other aspects of our health.

It is important to set yourself achievable goals, sympathetic to your body. Marketing in the fitness industry is geared towards immediate results and intensive programmes- a boot camp culture. It is easy to get caught up in this and try and move too quickly-perhaps going straight to MMA is not the best starting point after 15 years on the sofa! Ambition is great, use it, bottle it, let it drive you to succeed-but do some low impact prep work before jumping in at the deep end! Work on cardio, strengthening and stretching the areas that you will be using, and build up slowly listening to your body. The weeks/months of recovery time needed after a back strain occurs is a high price to pay for going too big, too fast or for too long.

If you are new to any activity, unfamiliar movements can be easy way to put strain on your back. Key techniques and sensible body positions are taught to youngsters entering any new sport/activity, but not necessarily the keen but rusty/uninitiated adult. There is more information out there than ever on Youtube and online, but this can be as dangerous and misguided as it is useful. Swallow your pride, do a short course, however knowledgeable you think you are in the field-the likelihood is that a lot has changed since your heyday-see a professional who is up to date with all the newest advice.

You have taken the conscientious steps to get your body ready, and your techniques well practiced and sound-don’t overdo it! All that effort will be useless if you try too much, too soon.

Our team can help

Bodilight  have worked hard to assemble the team you need to understand and treat your long term or newly discovered back problems. Prevention is better than cure here, and our Osteopaths or sports physios will work with you on a plan with you to improve awareness, decipher the origin of the injury, and work towards prevention moving forwards.

 

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Aching Muscles?

Aching Muscles? | Thierry Payet

Sports massage is not only for the benefit of professional athletes. It can also help for those of us who simply exercise regularly and feel a few aches and pains. The aim is to use fast, vigorous strokes to warm up your muscles prior to an activity or to ease your muscles for a faster recovery afterwards.

 

What are the advantages of a sports massage?

If it is a relaxing, gentle massage you are after then this is definitely not for you. This type of massage involves the focused and deeper manipulation of soft tissue, skin, tendons, muscles, and ligaments. Sports massage is designed to correct the problems that have arisen through strenuous or repetitive physical activity, or even a trauma.

Advantages include:

  • Relaxation of your muscles
  • Easing swelling around joints
  • Helps fight muscle fatigue
  • Decreases recovery time
  • Removes tension
  • Boosts circulation
  • Reduced risk of injury
  • Increases flexibility

Sports massage can be used to detect any weaker muscle areas or softer tissue spots and help to strengthen these…Prevention is better than cure.

It can also be used as part of rehabilitation, alongside advice from your medical professional, for any back related strains or injuries.

How does a sports massage work?

Bodilight’s therapists are trained in understanding the different muscle groups as well as the skeletal framework of the body. Each massage will be tailored to your needs or specific injury, ensuring a session that will benefit you.

The strokes used during a sports massage are often directed towards the heart, a technique that increases the blood flow. The therapist may also use shorter strokes, in the opposite direction as this is designed to stretch the fibres in your muscles.

Different techniques will be used for different outcomes throughout your session. The treatment will begin with a form of massage involving varying, pressured, stroking movements, where the hands will glide over the skin in order for you to become accustomed to the therapist’s touch. This is known as effleurage. It is designed to allow the therapist to pinpoint any tender spots so that less pressure can be applied to these areas later on. These strokes will warm and stretch the superficial tissues and relax the muscles as well as increasing the blood flow.

They will then move on to working the deeper tissues and stretching the muscle fibres. This is done with movements, known as petrissage, designed to compress and release the soft tissue. It is commonly used for a greater effect than the effleurage and increase the lymphatic return, which helps in the removal of waste products.

The third part of your sports massage is the most forceful, where the therapist applies the most pressure. Frictions are small movements that are applied using the fingers and thumbs to isolated areas. The aims of this is to separate the bonds between the fibres and this can help to break down any scar tissue. It restores elasticity to your muscles and stimulates the healing process. If this starts to feel uncomfortable it is important to let the therapist know in order for a gentler pressure to be applied.

The massage is finished with the effleurage movements in order to relax you. However, you still may feel achy after this treatment. This is completely normal and the tightness should dissipate within 48 hours leaving you feeling in pristine condition. Drink plenty of water and try soaking in an Epsom salt bath to combat any soreness.

If you are seeking a sports massage for rehabilitation after an injury, it is a good idea to schedule your appointments at regular intervals. This will ensure that specific injuries are treated and progress towards your healing is as swift as possible.

Sports massage is available at Bodilight and if you are a new customer you can quote the code ‘OSTEO25’ when booking for a 25% discount. Further terms and conditions can be found on the website’s booking page.

https://connect.pabau.com/bookings.php?compid=1556

The post Aching Muscles? first appeared on Bodilight Osteopathy.

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Blog: Amplified MRI showing your brain moves to the rhythm of your heart.

Blog: Amplified MRI showing your brain moves to the rhythm of your heart. | Thierry Payet

Below is an awesome video that our practitioners found interesting.

Osteopaths, especially cranial osteopaths have been told for years there is no scientific proof there was any movement in the brain. Now there is scientific proof that the human brain beats just like the heart.

Every second or so, your heartbeat sends blood surging through the vessels of your body. The impact of this can be felt throughout the body—in the wrists, the neck and the ankles. What you probably won’t detect is the subtle pulsing of your brain as blood and spinal fluid ebb and flow inside your skull.

Now, scientists have captured and magnified the effect of the heartbeat on the brain in real time. Using a new imaging technique the researchers can watch the brain bounce and warp as blood moves around the body.

Over the last few years this medical opinion has been changing with more studies and now through amplified MRI there is a video showing that your brain moves to the rhythm of your heart. The tiny movements – which are smaller than the width of a human hair – have been caught on film in a remarkable scientific breakthrough. The brain moves minutely with each heartbeat – on the order of ten to 150 micrometres which is less than the width of a single human hair. 

Osteopaths have been discussing and learning about this since the early 1900’s.

 

 

 

Les effets de la 5G sur la santé

un risque peu probable selon l’ANSES | Thierry Payet

Déployé depuis la fin de l’année 2020 en France, le réseau de couverture mobile 5G continue d’alimenter le débat autour de ses éventuels effets sur la santé. Sollicitée à plusieurs reprises sur le sujet, l’ANSES vient de publier une version actualisée de son expertise sur les effets potentiels de la 5G. Explications.

Les effets de la 5G sur la santé

Déploiement de la 5G et santé

Depuis son lancement, la 5G suscite le débat sur d’éventuels effets sur la santé. Au printemps 2021, l’ANSES publiait son rapport d’expertise sur l’évaluation des effets sanitaires de la 5G. Sans s’arrêter là, l’agence lance à la suite une consultation publique, ayant impliqué :

  • Des associations ;
  • Des citoyens ;
  • Des industriels.

Il y a quelques jours, l’ANSES a publié son rapport d’expertise modifié, prenant en compte l’analyse des plus de 200 contributions reçues au cours de la consultation publique du printemps 2021. Ce rapport tient également compte des dernières connaissances sur l’exposition aux champs électromagnétiques aux abords des antennes relais 5G.

Probablement pas de nouveau risque avec la 5G selon l’ANSES

D’une manière générale, le rapport d’expertise actualisé de l’ANSES confirme les constatations et conclusions du premier rapport. Plusieurs éléments principaux en ressortent :

  • Le niveau global d’exposition aux champs électromagnétiques au voisinage des antennes relais 5G est comparable ou légèrement supérieur à celui observé avec les technologies précédentes, comme la 3G ou la 4G ;
  • L’ANSES considère comme peu probable que le déploiement de la 5G provoque de nouveaux effets sanitaires, par rapport aux technologies de téléphonie existantes;
  • L’ANSES ne conclut pas sur la bande de fréquence de 26 GHz, qui n’est pas encore utilisée en France pour le déploiement de la 5G, considérant les données insuffisantes à ce jour ;
  • Il apparaît nécessaire de poursuivre la surveillance des effets sanitaires, notamment en lien avec l’extension du nombre d’antennes relais 5G sur le territoire français et avec l’augmentation du recours à cette technologie.

Le rapport d’expertise actualisé conclut donc à un risque peu probable que la 5G provoque des effets sanitaires différents des autres technologies de téléphonie mobile. 3G, 4G et 5G auraient donc probablement les mêmes effets potentiels, des effets encore à démontrer.

Des effets au travers d’un essor du numérique ?!

L’ANSES souligne d’ailleurs que des études sont en cours pour évaluer certains effets sanitaires potentiellement liés aux radiofréquences, tels que :

  • Le développement de certains cancers ;
  • Une atteinte de la fertilité ;
  • L’altération du fonctionnement du cerveau.

Des projets de recherche ont également été lancés pour mieux comprendre l’effet des radiofréquences sur les cellules, sur les mécanismes physiologiques et donc sur la santé.

Au-delà des effets spécifiquement liés à la 5G, l’ANSES suggère que cette nouvelle technologie mobile pourrait renforcer et accélérer l’usage des technologies numériques, en offrant un débit dix fois supérieur à la 4G et des antennes relais réparties un peu partout dans le mobilier urbain. Il est donc capital de surveiller étroitement les conséquences de cet essor sur :

  • L’environnement ;
  • La société.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– 5G : des travaux actualisés suite à la consultation publique. anses.fr. 17 février 2022.
– Exposition aux champs électromagnétiques liée au déploiement de la technologie « 5G ». CONNAÎTRE, ÉVALUER, PROTÉGER. anses.fr. Rapport d’expertise collective. Février 2022. 294 pages.
We need to talk about obesity and the case of the bad back

We need to talk about obesity and the case of the bad back | Thierry Payet

Here at the Robin Kiashek Clinics, we take a holistic view when it comes to assessing patients’ problems.

Yes, you might have come to the clinic to see , with over 25 years clinical experience, about your sore knee, headache or painful arthritis. But to give these persistent problems the boot once and for all, it’s important to identify the underlying, causative factors.

“Which is why I take a holistic approach when it comes to a diagnosis,” Robin says.

“It helps to identify some of the causative factors, which can often be multifactorial. This in turn enables my patients to work towards improving their overall health. As well as reducing the chances of the symptoms returning in future.”

Back to backs

One health issue, which presents in osteopathic clinics, is lower back pain. We’ve spoken before about how persistent and often debilitating this problem can be.

 

And although back pain can be caused by a range of issues including stress (physical and/or emotional),  a workplace accident, a sporting injury or sometimes being referred pain from another area of the body – it can also be exacerbated, if not caused, by obesity.

 

Defining obesity

The most widely used method to check if you’re obese, is by measuring your body mass index (BMI).

 

The NHS defines someone as obese if they have a BMI of 30 to 39.9. And if your BMI is above 40, the NHS classes this as being severely obese.

 

Tipping the scales on bad backs

Obesity is nothing new, the World Health Organisation (WHO), believes obesity levels have nearly tripled since 1975.  In England, according to a 2021 government report, it’s believed 28% of adults are now obese.

 

And along with obesity causing potential life-threatening conditions like type 2 diabetes, and coronary heart disease, studies state that it can also cause back problems.

 

The links between obesity and back pain

Robin says: “Much has been said about the undue stress that obesity places on the spine, back and pelvis. And from a statistical point of view, I think the facts speak for themselves.”

A 2010 review, published in the American Journal of Epidemiology, assessed data from 95 different studies and came to the conclusion that the risk of lower back pain was related to an increase in BMI.

While a 2017 study came to a similar conclusion.

 

Those difficult conversations

Unfortunately, weight has become a rather taboo subject in society.  And this can make Robin’s job a little more tricky. He says: “As we’ve established, there is often a link between back issues and obesity.

“And, in order to treat mechanical issues, I need to identify any lifestyle and environmental factors that could be adversely affecting my patient’s health.  This not only helps me to treat the problem but also assists me in working with them to prevent reoccurrence.”

Of course, sometimes these conversations can be difficult, and they may bring up a range of emotional issues.  It is at these times that Robin is able to draw on his expertise in allied therapies such as Life Coaching and NLP and Autogenic Training to help patients optimise their physical and mental wellbeing.

 

How osteopathy can help with back pain

If you are suffering with back pain, please do have your problem area checked out to determine the underlying cause and any contributing factors.

“Osteopathic treatment can help with some of the structural issues causing lower back pain, whilst perhaps guiding the patient to make more long-term changes in lifestyle factors,” Robin says. “It can do this through the use of soft tissue stretching, joint manipulation and the likes of resisted isometric muscle energy stretching.

“Patients want to know firstly what has caused their pain and whether they will get better.  My task as an osteopath is to understand both the short-term and in some cases, long-term factors which have contributed to the patient’s condition,” Robin says.

 

If you’re looking to take a holistic approach with your health worries, get in touch with Robin.