barrière hémato-encéphalique et science

Traverser la barrière hémato-encéphalique pour délivrer des médicaments | Thierry Payet

L’intégrité de la barrière hémato-encéphalique est critique pour le bon fonctionnement du cerveau. Cependant, son rôle de protection empêche le passage de médicaments qui pourraient contribuer à soigner un grand nombre de pathologies neurologiques. Publiée dans Communication Natureune étude, menée chez la souris, démontre qu’il est possible d’ouvrir temporairement la barrière hémato-encéphalique et de délivrer directement des traitements médicamenteux dans le cerveau. Explications.

barrière hémato-encéphalique et science

Le rôle de la barrière hémato-encéphalique

La barrière hémato-encéphalique (BHE) joue un rôle primordial dans la protection du système nerveux central. Elle isole et sépare le système nerveux central de la circulation sanguine générale. Elle forme une barrière chimique et physique très sélective. En effet, la BHE contrôle strictement les échanges entre la circulation sanguine et le cerveau. Elle bloque ainsi le passage de molécules potentiellement toxiques pour le cerveau tels que des agents pathogènes, par exemple. La BHE se compose essentiellement des cellules endothéliales qui tapissent les vaisseaux sanguins se situant du côté de la circulation sanguine générale.

À savoir ! Les cellules endothéliales jouent un rôle actif dans le contrôle du tonus des vaisseaux sanguins. Ainsi, elles influencent la vitesse du débit sanguin. En effet, elles sécrètent certaines substances qui vont avoir un effet dit « vasoconstricteur ». En réduisant le diamètre du vaisseau sanguin, elles diminuent aussi le débit sanguin. Les cellules endothéliales sécrètent également des molécules « vasodilatatrices » qui vont augmenter le volume des vaisseaux et le débit sanguin.

Cependant, la fonction protectrice de la BHE empêche le passage d’un très grand nombre de molécules actives de médicaments. Cela complique le traitement médicamenteux de nombreuses pathologies neurologiques.

Ouvrir temporairement la BHE pour faire passer des médicaments

Des chercheurs américains et français ont voulu déterminer s’il était possible d’ouvrir, temporairement, la BHE. Pour cela, ils ont travaillé avec des modèles murins adultes. Le développement et le maintien de la BHE dépend de la voie de signalisation nommée Wnt, qui régule de nombreux processus cellulaires cruciaux. Ainsi, les scientifiques se sont focalisés sur le contrôle de cette voie de signalisation.

Dans la voie Wnt, un acteur joue un rôle important. Il s’agit de la molécule Unc5B, récepteur positionné à la surface des cellules endothéliales des vaisseaux sanguins. Tous les récepteurs fonctionnent grâce à la présence d’un ligand spécifique. C’est le même principe qu’une clef et une serrure. Une clef est spécifique d’une serrure. Elle peut l’ouvrir ou la fermer. Ainsi, si le ligand, nommé nétrine-1, est absent, le récepteur Unc5B ne peut pas s’activer.

Dans leur étude, les chercheurs ont développé un anticorps empêchant nétrine-1 de se fixer sur son récepteur. Cela a pour effet d’affaiblir la barrière sanguine. Ainsi, en injectant cet anticorps aux souris, les scientifiques ont observé que la BHE laissait passer des molécules jusqu’à ce que l’anticorps soit éliminé par l’organisme. Il a donc une fonction d’ouverture transitoire de la BHE. Pendant ce laps de temps, les chercheurs ont pu délivrer des médicaments qui ont atteint directement le cerveau.

Ces résultats encore très préliminaires offrent des perspectives intéressantes. En effet, ils pourraient marquer le départ de nouvelles stratégies thérapeutiques pour des maladies neurologiques incurables telles que la maladie d’Alzheimer, de Parkinson ou certains cancers cérébraux.

Alexia F., Docteure en Neurosciences

Sources

– Endothélial Unc5B contrôle l’intégrité de la barrière hémato-encéphalique. nature.com. Consulté le 5 avril 2022.
Bande de kinésiologie ?  ...... Est-ce que ça marche?  Est-ce uniquement pour le sport ?

Bande de kinésiologie ? …… Est-ce que ça marche? Est-ce uniquement pour le sport ? | Thierry Payet

En tant qu’ostéopathe, je vois un large éventail de personnes, du Jo de tous les jours aux athlètes d’élite. L’ostéopathie consiste à traiter la personne et pas nécessairement une blessure, aidant ainsi la personne à être plus performante dans les tâches quotidiennes et à se protéger contre les blessures. Pour aider à la préparation et à la réadaptation de mes patients, j’utilise une large gamme d’outils et de techniques. L’un de ces outils est le ruban de kinésiologie, c’est le ruban de couleur vive que vous pouvez voir les sportifs et les sportives utiliser en compétition. Mais, la bande de kinésiologie a bien plus d’utilités que d’aider simplement les sportifs.

Qu’est-ce que la bande de kinésiologie ?

Le ruban de kinésiologie ou K-tape est une fine bande de coton élastique extensible avec un adhésif acrylique. La bande de kinésiologie thérapeutique peut être appliquée à n’importe qui car elle est utilisée pour aider les personnes souffrant de diverses blessures musculo-squelettiques et sportives et peut être utilisée pour réduire l’inflammation. La bande de kinésiologie est conçue pour ne pas restreindre ou restreindre vos mouvements.

Pendant la première décennie après son introduction, les praticiens au Japon ont été les principaux utilisateurs de la bande de kinésiologie thérapeutique. En 1988, la bande avait été adoptée par les athlètes olympiques et professionnels japonais avant de se répandre dans le monde entier.

Vous remarquerez peut-être que de plus en plus d’athlètes professionnels utilisent des bandes de kinésiologie pour améliorer leurs performances sportives, prévenir les blessures et leur permettre de reprendre le sport plus rapidement. La plupart des publications sur la bande de kinésiologie utilisent des athlètes professionnels comme exemple, mais un collègue ostéopathe sportif (Matt Wallden) décrit tout le monde comme un athlète car nous bougeons tous et avons tous la capacité d’augmenter notre fréquence cardiaque. Par conséquent, nous sommes des athlètes, la seule différence entre les Jo de tous les jours et les athlètes d’élite est le niveau de forme physique.

Avantages de la bande de kinésiologie

La bande de kinésiologie a une gamme complète d’avantages thérapeutiques. La bande de kinésiologie peut généralement être laissée en place pendant plusieurs jours jusqu’à une semaine, donc ces avantages thérapeutiques sont disponibles pour la zone blessée 24 heures sur 24, ce qui accélère considérablement le processus de guérison des blessures traumatiques et des conditions inflammatoires.

La kinésiologie a été étudiée pour avoir les avantages suivants :

1. Soulagement de la douleur (via un soutien structurel pour les parties du corps faibles ou blessées)

La bande de kinésiologie est une bande élastique flexible qui bouge avec votre corps. Cela fournit un soutien aux parties de votre corps sans que la bande ne glisse ou ne restreigne vos mouvements. En soutenant votre partie du corps, la bande de kinésiologie est en mesure de vous fournir un soulagement de la douleur et un soutien musculaire pour aider à contrôler les parties du corps affectées par l’inhibition musculaire.

2.Soutien musculaire

Votre force musculaire peut être assistée par une bande de kinésiologie via une assistance physique et une rétroaction tactile à travers la peau, par exemple une stimulation de la proprioception. Ce phénomène peut aider à la fois les athlètes valides à améliorer leurs performances et les hypertoniques, par exemple les enfants à faible tonus musculaire.

3. Réduction du gonflement

La kinésiologie procure un lifting passif à votre peau grâce à ses propriétés élastiques. Cet effet de vide permet à vos systèmes de drainage lymphatique et veineux de drainer les tissus gonflés ou meurtris plus rapidement que sans la bande de kinésiologie.

On pense également que ce même principe peut aider à éliminer les sous-produits de l’exercice comme l’acide lactique qui peuvent contribuer à la douleur post-exercice, par exemple la douleur musculaire à apparition retardée (DOMS).

Les conditions ou problèmes que la bande de kinésiologie peut aider sont :

Si vous pensez que vous pourriez bénéficier de la kinésiologie, les ostéopathes, les physiothérapeutes et les thérapeutes du sport formés au taping peuvent vous aider. Chez Health First Osteopathy, nous proposons des bandes de kinésiologie dans nos traitements. Pour faire une réservation, veuillez appeler le 07732059388 ou réserver en ligne pour une consultation aujourd’hui.

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Un bref tour du vairon • Blog Santé Liem •

Un bref tour du vairon • Blog Santé Liem • | Thierry Payet

À diverses occasions, à la fin d’un cours sur le concept crânien, Sutherland aimait donner une conférence intitulée « A tour of the minnow 8 ». L’idée sous-jacente était d’illustrer des idées sur et sur le cerveau vivant. J’ai adopté l’idée de Sutherland, et nous accompagnerons le vairon lors d’une visite touristique à la période où l’œil se forme. Cette description servira d’exemple de dynamique de développement fluide. En palpant en utilisant un contact des mains doux et significatif, vous pouvez essayer de suivre ces dynamiques de développement :

  • Le vairon se retrouve dans le cerveau antérieur primaire.
  • Il observe comment l’ébauche de l’œil apparaît au jour 25/26 (à un moment où le tube neural n’est pas encore fermé) sous la forme d’un petit sillon (le sillon optique) sur le cerveau antérieur.
  • Il accompagne plus avant ce développement et note comment ce sillon s’approfondit rapidement et comment, après la fermeture du tube neural, la minuscule vésicule optique apparaît comme une projection du prosencéphale primaire.
  • Le vairon observe attentivement comment la vésicule optique dans sa dynamique de croissance ultérieure atteint la limite externe du corps vers le jour 32 et la touche finalement.
  • Dès qu’elle touche l’épiderme, la vésicule optique s’aplatit et subit une indentation pour former la cupule optique. Le vairon est témoin d’une répétition de mouvements dynamiques de développement similaires à ceux menant à la formation du tube neural.
  • A ce point de contact avec la surface externe du corps, quelque chose d’autre se produit. Le vairon remarque à nouveau comment les cellules épidermiques initialement plates deviennent cylindriques et subissent une condensation et une invagination. Cette dynamique de développement est similaire à la gastrulation et à la neurulation. La vésicule optique est pressée par le futur matériau de la lentille et cède autour d’elle.
  • Le vairon accompagne le cristallin dans sa migration vers l’intérieur jusqu’à ce qu’il se détache finalement de la surface de la peau. (Le processus est similaire à la formation du tube neural à partir de la plaque neurale, sauf que dans ce cas, une forme de base circulaire plutôt que cylindrique se développe.)
  • Vers le 40e jour, le cristallin est entouré par la cupule optique qui s’est formée.
  • Sur la surface interne de la rétine, la couche cellulaire s’est développée pour former des neurones, dont les axones se développent à travers la surface interne de la rétine et finalement dans la tige optique. Le vairon se laisse transporter vers une sortie du flux qui le transporte, vers le point de sortie du nerf optique, et atteint le mésencéphale où les axones se propagent dans le toit du mésencéphale.
  • Enfin, le vairon émerge dans la fovéa centrale, comme emporté par le courant d’un ruisseau.
Respirez correctement • Torsten Liem • 7 avril 2022

Respirez correctement • Torsten Liem • 7 avril 2022 | Thierry Payet

Mobil Krankenkasse : Monsieur Liem, la respiration est vitale – mais que se passe-t-il réellement dans le corps ?

Torsten Liem : La fonction principale de la respiration est l’échange de gaz dans les poumons. Cela signifie que lorsque vous inspirez, l’oxygène de l’air passe dans le sang, tandis que lorsque vous expirez, le dioxyde de carbone est libéré du sang dans l’air que vous respirez et dans l’environnement. Ce processus est vital car de nombreuses réactions chimiques dans le corps humain nécessitent de l’oxygène. S’il n’y a pas assez d’oxygène disponible, le cerveau et d’autres organes sont endommagés. D’un point de vue ostéopathique, la respiration sert à distribuer l’oxygène vital à travers le système cardiovasculaire dans tout l’organisme. Ensemble, les systèmes respiratoire et cardiovasculaire sont le moteur qui nous maintient en vie. Un bon mouvement respiratoire a de nombreuses autres fonctions importantes – il soutient également le flux lymphatique dans le corps et constitue un bon drainage des organes. Il y a aussi la respiration interne, que les cellules utilisent pour produire de l’énergie. Il dépend de centrales électriques internes, les mitochondries. Ce sont de minuscules structures à l’intérieur d’une cellule. Ils peuvent être détruits par le stress, entre autres.

Assurance maladie mobile : Quels groupes musculaires travaillent lors de la respiration ?

Torsten Liem : Ici, vous devez distinguer les deux phases de respiration. Lorsque vous inspirez, l’air que vous respirez est distribué dans les différentes parties de vos poumons. Cette soi-disant ventilation ne se fait pas par les poumons eux-mêmes, mais par les muscles respiratoires. Le diaphragme et les muscles intercostaux sont principalement impliqués. Le diaphragme descend en raison de la tension et pousse tous les organes sous-jacents de la poitrine dans l’abdomen, de sorte que notre paroi abdominale se soulève lorsque nous respirons. On parle alors de respiration abdominale. La contraction des muscles intercostaux, à son tour, provoque l’expansion latérale de la poitrine lors de l’inspiration, de sorte qu’ils sont responsables de la respiration thoracique. Lorsque vous expirez, les muscles mentionnés ci-dessus se détendent, compressant passivement les poumons et dégonflant les sacs aériens dans les poumons. Les muscles abdominaux soutiennent ce processus. Lorsque nous nous entraînons physiquement et avec certaines maladies pulmonaires, les muscles respiratoires du cou, de la poitrine et de l’abdomen deviennent également actifs.

Assurance maladie mobile : y a-t-il une bonne et une mauvaise respiration ?

Torsten Liem : La bonne façon de respirer calmement est par le nez et dans l’estomac, de sorte que la paroi abdominale se soulève. Une respiration thoracique courte et superficielle est défavorable au repos car trop peu d’oxygène pénètre dans le sang et donc dans les organes. Cela peut entraîner toute une série de problèmes tels qu’un manque de concentration, des maux de tête, de l’épuisement et de la fatigue. De plus, si les organes internes ne sont pas suffisamment drainés et déplacés par la respiration, d’autres symptômes tels que des troubles gastro-intestinaux peuvent survenir. Une mauvaise posture, comme un dos arrondi affaissé et des épaules voûtées, affecte également la respiration. Au lieu d’un demi-litre d’air, moins d’air pénètre alors dans les poumons par respiration.

Assurance santé mobile : Peut-on apprendre à respirer correctement tout le temps ?

Torsten Liem : Oui, et comme nous respirons 10 à 15 fois par minute, soit environ 23 000 fois par jour, un tel entraînement respiratoire vaut vraiment la peine. Au début, des exercices de respiration ciblés sont utiles. Finalement, la « nouvelle » respiration deviendra une habitude. Le mouvement et la posture conscients du corps ainsi que les sentiments positifs améliorent également la respiration, ce qui profite à son tour au corps, à l’esprit et à l’âme. Il est également important de respirer le bon air. Je recommande des promenades rapides régulières dans les bois, idéalement trois heures par semaine – cela fonctionne comme une pilule de santé miracle sur le corps. Un dernier conseil : rincez-vous le nez avec une douche nasale une à deux fois par semaine le soir avant de vous coucher pour vous aider à respirer plus librement. Pour ce faire, dissoudre neuf grammes de sel dans un litre d’eau tiède.

Mobil Krankenkasse : Quel exercice de respiration recommanderiez-vous ?

Torsten Liem : Par exemple, un exercice facile à pratiquer consiste à inspirer et expirer profondément et rapidement 10 à 30 fois, puis à retenir votre souffle pendant 30 à 60 secondes, puis à continuer à respirer normalement. Cela devrait être pratiqué régulièrement trois à huit fois par jour. Des études ont montré que les exercices de respiration avec une privation d’oxygène ciblée à court terme peuvent, entre autres, augmenter l’absorption d’oxygène, améliorer la régulation de la glycémie et la fonction du muscle cardiaque, abaisser la tension artérielle et renforcer le système immunitaire.¹ Un rire prolongé approfondit également la respiration. et est aussi bon pour le psychisme.

Mobil Krankenkasse : Dans quelle mesure le psychisme et la respiration s’influencent-ils mutuellement, par exemple en cas de stress ?

Torsten Liem : Notre respiration est généralement contrôlée inconsciemment par le centre respiratoire du tronc cérébral. Le stress chronique entraîne souvent une respiration tendue, superficielle et rapide qui se produit davantage dans la poitrine que dans l’abdomen. Inversement, la respiration peut également influencer les réponses au stress. Divers types d’interventions, telles que le bâillement, la relaxation musculaire ou l’auto-massage, conduisent à une respiration plus profonde et donc à une réduction efficace du stress. L’observation de la respiration et divers exercices de respiration peuvent également avoir un effet positif sur les réactions au stress.

Pourquoi votre ostéopathe veut que vous dormiez — Full Circle Osteopathy

Pourquoi votre ostéopathe veut que vous dormiez — Full Circle Osteopathy | Thierry Payet

Maintenant, lorsque vous viendrez nous voir, ou la prochaine fois que vous vous présenterez pour une plainte corporelle, nous vous aurons peut-être demandé ou vous poserons des questions sur vos habitudes de sommeil. En effet, en tant qu’Osteos, nous sommes fiers d’être minutieux et de plonger dans la vie d’une personne pour voir quels facteurs de style de vie pourraient contribuer à son problème, sa douleur ou sa blessure – c’est ce qui fait de nous des praticiens si formidables !

Le manque de sommeil ou la privation de sommeil n’est qu’un facteur important que nous prendrons en compte lors de votre première consultation. Le sommeil est pertinent pour tous les types de plaintes et vu que c’est la Semaine de la sensibilisation au sommeil du 5 au 11 août de cette année, nous avons pensé écrire un petit blog décrivant les raisons pour lesquelles nous voulons que vous amélioriez vos habitudes de sommeil. Nous allons faire court, après tout, nous ne voulons pas que vous vous endormiez sur nous !

Les avantages du sommeil sont nombreux, complexes et, comme pour beaucoup de choses à faire avec nos corps incroyables, pas encore entièrement compris. Certains des avantages importants incluent :

1. Il aide à atteindre une santé physique optimale. Après une journée bien remplie à courir après les enfants, être dans la salle de gym pour pomper du fer, faire des paniers sur le terrain de basket ou travailler de longues heures sur un ordinateur, votre corps a besoin de temps pour récupérer et se réparer des tensions et du stress de la journée. Le sommeil est le moment où une grande partie de cette récupération a lieu. Si vous voulez que tout le yakka dur de la salle de sport porte ses fruits, assurez-vous de dormir régulièrement et de bonne qualité. Pendant une période de sommeil profond, votre corps libère des hormones qui aident vos muscles à récupérer, à se renforcer et à prendre de la masse. Ceci est similaire lors de la récupération d’une blessure. Vous êtes peut-être endormi, mais votre corps est toujours occupé à essayer de redresser la situation et de vous permettre de continuer à fonctionner lorsque vous vous lèverez le lendemain matin. Un sommeil insuffisant a également été associé à des taux accrus d’obésité, de maladies cardiovasculaires (y compris l’hypertension artérielle et les accidents vasculaires cérébraux), de maladies rénales et de diabète. Le manque de sommeil peut également affecter la capacité de votre système immunitaire à combattre les rhumes et les grippes (qui sont en excès pendant les mois d’hiver !)

2. Il aide à maintenir une fonction cérébrale saine et un bien-être mental. Saviez-vous qu’être bien reposé améliore votre capacité d’apprentissage ? Et après une journée d’apprentissage, un long sommeil vous aide à consolider et à renforcer ce que vous avez appris au cours de la journée. Donc, vous êtes allé voir votre Osteo et ils vous ont fait effectuer de nouveaux exercices de stabilité pour vos exercices de mobilité de rotation des épaules ou du corps pour aider à améliorer votre swing de golf. Vous avez pratiqué et pratiqué entre les séances, et parce que vous dormez bien, votre corps est plus susceptible de s’adapter et de se souvenir de ces mouvements mieux que quelqu’un qui manque de sommeil. Vous pouvez vous attendre à être plus concentré, créatif et à avoir de meilleures compétences en résolution de problèmes si vous obtenez les Zzz. Vous êtes également moins susceptible de souffrir de dépression, de sautes d’humeur et de manque de motivation. Gagnez, gagnez, gagnez !

3. Cela vous aide à rester en sécurité. Entre les années 2013-2017, plus de personnes ont été tuées dans des accidents de voiture liés à la fatigue et à l’épuisement que dans ceux liés à l’intoxication alcoolique et médicamenteuse. Mais ce ne sont pas seulement ceux qui sont sur les routes qui sont à risque. Pensez à tous ceux qui travaillent dans les soins de santé, les mines de charbon, les vols aériens, les usines et autres industries liées à la mécanique – la fatigue est un tueur potentiel pour n’importe qui ! Même nous, les Ostéos, avons besoin de sommeil (oui, c’est vrai !), afin de pouvoir gérer en toute sécurité nos charges de patients et d’être attentifs à tout problème de santé éventuel qui franchirait notre porte. Un sommeil décent nous permet d’être le meilleur praticien possible pour vous.

Alors la prochaine fois que vous vous débattez pour savoir si vous devez regarder votre série télévisée préférée tard dans la nuit ou aller vous coucher, le lit pourrait être votre option préférée (peut-être juste regarder un épisode… ou deux). Puis? Couvre-feu!

Les références

1. Fondation pour la santé du sommeil. 2019. Réveiller la nation. [Online]. Disponible depuis: https://www.sleephealthfoundation.org.au/component/content/article.html?id=76. [Accessed 03 Jul 2019]

2. Fondation pour la santé du sommeil. 2019. Semaine du sommeil 2019. [Online]. Disponible depuis: https://www.sleephealthfoundation.org.au/key-events/about-sleep-awareness-week.html. [Accessed 03 Jul 2019]

3. Institut national de la santé. 2019. Privation et carence de sommeil. [Online]. Disponible depuis: https://www.nhlbi.nih.gov/health-topics/sleep-deprivation-and-deficiency. [Accessed 03 Jul 2019]

4. Gouvernement NSW – Centre pour la sécurité routière. 2019. Fatigue. [Online]. Disponible depuis: https://roadsafety.transport.nsw.gov.au/stayingsafe/fatigue/index.html. [Accessed 03 Jul 2019]

Inflammation du tendon d'achille et maladie de Haglund chez le coureur

Inflammation du tendon d’achille et maladie de Haglund chez le coureur | Thierry Payet

Maladie de Haglund ? « Désolé, j’ai fait espagnol LV2 au lycée, pouvez-vous m’expliquer de quoi elle relève ? » Bien sûr, c’est un pur hasard, mais c’est ce qui était prévu dans cet article…

Qu’est ce qu’est la maladie de Haglund chez le coureur

Il faut savoir que la maladie de Haglund ou syndrome de Haglund, du nom du médecin qui l’a décrit pour la première fois en 1928, ne touche pas uniquement le coureur ; même si chez ce dernier, la fréquence d’apparition est supérieure. Elle est caractérisée par des douleurs plus ou moins aigues à l’arrière du talon (talalgie postérieur), aggravées à la marche ou à la course. Celle-ci résulte d’un conflit entre le tendon d’Achille et la partie supérieure de la tubérosité postérieure du calcanéum, la partie osseuse qui donne sa forme au talon.

« Si ceci créer une inflammation, pourquoi nos calcanéums ont-ils pris cette forme alors ? » Vos réflexions sont totalement justifiées. Dans un monde sans dysfonctionnement, et d’un point de vue biomécanique, cette partie supérieure du calcanéum formant un angle, est très utile. Elle va nous servir de bras de levier pour les muscles du mollet au moment de la flexion plantaire (donc de la poussée à la marche ou à la course), et ainsi améliorer son efficacité. C’est donc une zone à risque, avec beaucoup de frottements.

« Mais un tissu qui frotte sur une pointe, va forcément s’irriter, voir se déchirer non ? ». C’est exact Nelson, et c’est là que l’on voit que le corps humain est une œuvre d’art, car sont prévues deux bourses séreuses (antérieure et postérieure) pour limiter les frottements et protéger d’une usure précoce.

Malheureusement, comme dans toutes mécaniques, il arrive que parfois, un grain de sable s’y glisse…Dans notre cas, une inflammation de la bourse sous le tendon pourra se mettre en place (bursite rétro calcanéenne), laissant place à notre fameuse : maladie de Haglund.

A noter que lorsque vous avez mal au niveau du tendon, il ne s’agit pas forcément de la maladie de Haglund; ils existent d’autres diagnostiques différentiels, comme la tendinite tout simplement.

Quelles en sont les causes, les symptômes et conséquences

Alors qu’est ce qu’il va provoquer cette inflammation ? Tout d’abord, une des raisons principales reste la morphologie du calcanéum (jusque là on y peut rien, mais selon sa forme plus ou moins proéminente et son angulation, les frottements seront accentués). Nous avons ensuite des causes secondaires, telles que :

  • le port de chaussures serrées et/ou avec le talon rigide (provoque appui et frottement du tendon sur l’os).
  • Le surentrainement chez un athlète
  • La prise de poids
  • L’affaissement de la voute plantaire, provoquant une verticalisation du calcanéum

Ce syndrome, entretenu par la marche, a plusieurs symptômes. On pourra retrouver tous les signes de l’inflammation (peau violacée, chaude, gonflement, tuméfaction), ainsi que l’apparition d’une bosse au niveau du talon (proéminence osseuse accentuée).

Les conséquences de cette inflammation : une douleur handicapante dès la début, avec un entretien et développement de l’inflammation à la marche. Si aucun traitement n’est mis en place et que cette dernière s’accentue, la douleur pourra devenir permanente, avec apparition de réveil nocturne, impossibilité de mettre des chaussures fermées, etc.

Comment l’ostéopathie peut soulager

Même si, comme à chaque fois, le traitement préventif reste le plus efficace, il arrive que parfois, le début de l’inflammation passe à la trappe.

Dans ce cas là, l’ostéopathie pourra venir en complément des traitements de base de l’inflammation, pour favoriser la guérison et diminuer le risque de récidive.

Tout d’abord pour le côté inflammatoire, 5 étapes sont à respecter (moyen mémo PRICE):

  • protection
  • Dépôts
  • Ice (glaçage régulier)
  • Compression
  • Elévation

L’objectif de l’ostéopathie sera de détendre et de redonner de la mobilité aux différentes structures du pied, de la jambe, du genou et du bassin, afin de rééquilibrer le calcanéum et son entourage anatomique, pour réduire, voire supprimer les déséquilibres se traduisant par des zones de conflit et d’inflammation. Il procédera par des techniques fasciales efficaces par la suite.

Si malgré tout cela, l’inflammation est trop étendue et trop développée, le recours chirurgical aura le dernier mot. Voici le lien d’une vidéo sur le type d’intervention chirurgicale qui sera proposée (image en bloc opératoire, âme sensible s’abstenir).

Dernier conseil que nous pouvons vous donner : dans certains cas, il peut être utile de changer tout simplement vos chaussures, et/ou de s’étirer d’avantage. On ne le répète jamais assez, mais chaque muscle, chaque tendon de notre corps est assimilé à un sportif pro. Si vous ne les entrainez pas correctement, les blessures apparaitront.

Article rédigé par Pierre-Louis Billant – Ostéopathe D.O. – Cycl’ostéo Nice

Douleur de l'intérieur - Pourquoi la douleur n'est pas toujours une foulure ou une entorse — Full Circle Osteopathy

Douleur de l’intérieur – Pourquoi la douleur n’est pas toujours une foulure ou une entorse — Full Circle Osteopathy | Thierry Payet

En termes scientifiques, nous faisons référence à un phénomène appelé douleur viscéro-somatique ou réflexe viscéro-somatique. ‘Viscero’ fait référence à ‘organe’ et ‘somatique’ fait référence à ‘partie du corps’. Ainsi, par définition, la douleur viscéro-somatique est une douleur qui provient d’un organe et qui est ressentie dans une partie spécifique du corps. Et pour chaque organe, il y a une partie ou des parties spécifiques du corps dans lesquelles vous ressentirez généralement la douleur. Tout dépend de la façon dont le corps est câblé dans le système nerveux. Nous allons vous donner un exemple pour que cela soit un peu plus clair…

Quand quelqu’un a une crise cardiaque, le symptôme classique est une douleur thoracique (mais pas toujours). Cependant, ils ressentiront souvent d’autres symptômes tels que des douleurs au cou, à la mâchoire, à l’épaule et au bras du côté gauche. La raison en est que lorsque le muscle cardiaque devient dépourvu d’oxygène à partir d’une artère bloquée, un signal nerveux est envoyé à la moelle épinière et vers le cerveau pour alerter le cerveau que quelque chose ne va pas. Au même niveau de la moelle épinière où ces signaux cardiaques entrent, il y a aussi d’autres nerfs entrant qui se rapportent directement aux muscles et à la peau du cou, de la mâchoire, de l’épaule et du bras. La théorie est que le cerveau ne peut pas distinguer d’où vient le problème, en raison de la proximité des nerfs de la moelle épinière, et donc vous pouvez ressentir de la douleur à la fois dans la poitrine et dans ces autres zones. C’est assez dingue non ?!

Un problème avec le foie ou la vésicule biliaire peut donner des symptômes de douleur dans l’abdomen et aussi dans l’épaule droite. C’est pour la même raison que ci-dessus, mais juste un câblage légèrement différent pour cet organe.

En tant qu’Osteo, nous rechercherons certains signes et symptômes si nous soupçonnons que cela pourrait vous arriver. Ceux-ci pourraient inclure :

• Douleur profonde, diffuse et difficile à localiser

• Douleur difficile à reproduire en salle de clinique

• Modifications de la peau, telles que transpiration, sécheresse, rougeur ou changements de sensation

• Changements dans les muscles, tels que spasmes ou rigidité

• Douleur qui n’est pas affectée par l’activité ou le repos

Nous serons également très intéressés par vos antécédents médicaux et vous poserons des questions pour voir si vous avez des antécédents de problèmes digestifs, respiratoires ou urinaires (cela dépend bien sûr de l’organe que nous soupçonnons être le problème). Il peut y avoir quelques questions sensibles que nous devons poser, alors ne soyez pas offensé si nous creusons profondément. Il s’agit de s’assurer que nous arrivons à la cause première de votre problème. Certains de nos traitements peuvent également viser à affecter l’organe cible lui-même. Nous ne manquerons pas de vous parler de toutes les techniques de traitement avant de les exécuter. Soyez assuré que si nous estimons que vous avez besoin d’être vu par un médecin généraliste ou un spécialiste, nous vous indiquerons la bonne direction pour nous assurer que vous êtes entre de bonnes mains.

Les références

1. Chila, A. 2011. Fondements de la médecine ostéopathique. 3e éd. Philadelphie : Wolters Kluwer Health/Lippincott Williams & Wilkins

2. Sikander, S. et Dickenson, A. 2012. Douleur viscérale – les tenants et les aboutissants, les hauts et les bas. Opinion actuelle Soutien Soins palliatifs. 6 (1). 17-26. Disponible depuis: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3272481/pdf/ukmss-40443.pdf

opioïdes et surconsommation

la HAS alerte sur leur surconsommation | Thierry Payet

Dans une note publiée hier, la Haute Autorité de Santé (HAS) souligne la nécessité de prévenir la surconsommation d’opioïdes. A l’étranger, notamment aux Etats-Unis, une crise sanitaire induite par la surconsommation de ces médicaments est en cours. Ainsi, la HAS expose les stratégies thérapeutiques précises et encadrées destinées à l’usage de ces médicaments. Explications.

opioïdes et surconsommation

Quelle utilisation médicale pour les opioïdes ?

Eviter tout risque de mésusage des opioïdes et l’addiction chez les patients. C’est l’objectif fixé par la HAS. En effet, en 2015, près de 10 millions de Français ont eu une prescription d’antalgiques opioïdes. Un chiffre qui est en hausse depuis les dernières années. D’ailleurs, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni, une crise sanitaire marquée par le nombre important de décès imputables à la surconsommation d’opioïdes est en cours.

Le terme « opioïdes » regroupe les composés extraits de la graine de pavot, semi-synthétiques et synthétiques, qui possèdent les mêmes propriétés. Les opioïdes comprennent l’héroïne, la morphine, la codéine, le fentanyl, la méthadone, le tramadol et d’autres substances similaires. En raison de leurs effets pharmacologiques, ils peuvent provoquer des difficultés respiratoires. Une surdose peut entraîner la mort.

Dans le cadre médical, certains d’entre eux peuvent être inclus dans une prise en charge de la douleur. Ils ont alors le rôle d’antalgique, c’est-à-dire qu’ils sont utilisés pour atténuer ou supprimer la douleur, mais sans en traiter la cause. Parmi les dérivés des opioïdes, certains font partie des antalgiques de niveau II. Ils sont utilisés pour traiter les douleurs modérées à intenses. D’autres peuvent être prescrits en cas de douleurs intenses. Etant donné qu’ils agissent directement sur le cerveau, ils peuvent entraîner un phénomène d’accoutumance et de dépendance. C’est pourquoi leur utilisation est strictement encadrée.

Renforcer les recommandations pour lutter contre la surconsommation d’opioïdes

En France, l’enjeu est de sécuriser davantage l’usage des opioïdes sans en restreindre l’accès pour les patients qui en ont besoin. Il s’agit d’un enjeu majeur dans un contexte de vieillissement de la population et d’augmentation des maladies chroniques qui favorisent la multiplication des symptômes douloureux. Face à l’augmentation de la consommation d’antalgiques opioïdes, la HAS insiste sur deux points :

  • Le maintien de la mobilisation des professionnels de santé autour d’une juste prescription;
  • La non-banalisation du recours à ces médicaments. En effet, cette précaution s’impose quelle que soit la puissance de l’opioïde. Les risques de développer un trouble de l’usage ou de surdose sont communs à tous les opioïdes. L’important réside donc dans la durée de la prescription et la quantité. Qu’importe le type de médicament opioïde, une quantité prescrite trop importante peut s‘avérer rapidement problématique.

La HAS a également produit des recommandations détaillées pour chaque situation où des opioïdes peuvent être prescrits : traitement de la douleur chronique non cancéreuse, de la douleur aigue, de celle liée à un cancer ou chez la femme enceinte et allaitante.

Une personnalisation des prescriptions

Dans son rapport, la HAS précise l’usage des opioïdes en fonction de chaque situation :

  • Dans le cadre d’un traitement de la douleur chronique non cancéreuse, elle précise que les antalgiques opioïdes ne sont à envisager qu’en dernier recours. Par exemple, ils ne peuvent pas être prescrits dans le cas de douleurs pelviennes chroniques ou de migraines;
  • Quand la prescription d’opioïdes est nécessaire, elle recommande d’instaurer le traitement de façon progressive. Des réévaluations quotidiennes sont prévues en début de traitement pour ajuster la posologie et surveiller l’apparition d’effets indésirables ;
  • Au-delà de 6 mois de traitement en continu, la HAS conseille de diminuer progressivement le traitement, voire le stopper. Cela permet de vérifier la justification du traitement et d’éventuellement réduire la dose.

Avec la mise à jour des recommandations dans la prescription des antalgiques opioïdes, la HAS ambitionne de contenir l’augmentation de leur consommation afin de ne pas basculer dans une crise sanitaire.

Alexia F., Docteure en Neurosciences

Sources

– Opioïdes : éviter leur banalisation pour limiter les risques. has-sante.fr. Consulté le 25 mars 2022.
– Bien utiliser les médicaments antalgiques contre la douleur. ameli.fr. Consulté le 25 mars 2022.
Lower Back Disc Bulges - The 8 Best Exercises

Lower Back Disc Bulges – The 8 Best Exercises | Thierry Payet

A disk bulge or herniated disc occurs when some of the soft jelly in the centre of the disc slips out past the tough exterior.

Up to 80% of individuals will suffer from an episode of back pain during their lifetime, currently Low back pain accounts for 11% of the total disability of the UK population and disc bulges/herniation is frequently the underlying cause. The highest prevalence of disc bulges is among people aged 30-50, with a male to female ratio of 2:1. In people aged 25-55 years, 95% of disc bulges occur at the lower levels of the lumbar spine, disc bulges from mid to upper lumber spine are more common in those over the age of 55. Disc bulges are most common in the lower back (Lumbar region) but can occur anywhere from the neck to the low back.

Symptoms of a disc bulge/herniation:

4 Stages of Disc Bulge:

  1. Disc protrusion

  2. Prolapsed Disc

  3. Disc Extrusion

  4. Sequestered Disc

How can exercise help?

Exercise and Physical Therapy ( Osteopaths/Physiotherapy) are often the most important parts of recovery from a herniated disc.

Doing gentle activities and exercises will strengthen the muscles that support the spine and reduce pressure on the spinal column. They will also promote flexibility in the spine and may help reduce the risk of a herniated disc from reoccurring.

Gentle activities that can help are;

  • Pilates

  • Yoga

  • Swimming

  • Walking

  • Cycling

Perform all exercises in a slow and controlled manner, especially when bending or lifting. If a person feels pain, they should stop doing the exercises and speak with your Osteopath.

How Long Does the Pain Last?

Most patients with a lumbar disc bulge/herniation will gradually improve over a period of days to weeks after the flair up, with most patients being symptom free within 3-4 months.

8 Best Exercises for Disc Bulges (Prevention and Rehabilitation)

1. Spinal Decompression:

– Use a bar or anything you can hang from, and just allow your body to « Hang ».

– Hang for 30 seconds and do 3 sets.

– If you feel worse doing this exercise technique, stop and try some of the other exercises.

2.Cobra Stretch

– Begin the exercise by lying on your stomach and slowly prop yourself on your elbows while keeping your hips in contact with the floor.

– Hold this position for 10-15 seconds before returning to the prone position (laying face down).

-Gradually increase to holding the end position for 30 seconds and perform up to 10 reps for this stretch.

-To progress further try going up onto your hands instead of your elbows.

3.Cat-Cow (Camel) Stretch

– Begin this stretch on your hands and knees. Inhale and let your stomach « drop » towards the floor as you look up towards the ceiling.

-Follow this by exhaling and slowly rounding your spine while pressing into the floor with your hands and slightly curving your neck to look at your feet.

-Aim for 10 reps x 2-3 sets.

4. Bird Dog Stretch

– Begin on your hand and knee with your hands positioned under your shoulders and knee positioned under your hips.

-Raise your left arm and reach it forward until it is aligned with your torso; at the same time, kick your right leg backwards until it is aligned with your torso.

-Hold This position for 2-3 seconds before slowly returning to the start position.

-Repeat with your right arm and left leg.

-Alternate side for 10 reps x 2-3 sets.

*Ensure head, neck and back maintain a neutral alignment to minimise stress on your neck*

5. Plank

– Begin by lying on your stomach with your forearms against the mat.

– Engage your core and left your body so that you are resting on your forearms and toes.

– Hold the plank position for 20-30 (If possible, aim for a minimum of 10 seconds).

– Aim for 5-10 reps

When your ready, increase the intensity by increasing the time you hold the plank in 10 second increments.

6. Knee Hugs

-Lie on your back with your knees bent and both heels on the floor.

– Place both hands behind one knee and pull towards the chest.

– Switch legs and repeat 5 reps on each leg.

7. Back Flexion

– Lie on your back and hold both knees towards your chest.

– At he same time, move your head forward until there is a comfortable stretch across the mid and low back.

– Repeat 5 reps

8. Piriformis Stretch

– Lie on your back with your knees bent and both heels on the floor.

– Cross one leg over the other, resting the ankle on the bent knee.

– Gently pull the crossed knee towards the chest until there is a stretch in the buttock, hold for 10-15 seconds.

– Repeat on both sides for 3 rounds.

#Rehab #BackPain #DiscBulge #Exercises #Prehab #Strengthening #LowBackPain

World Sleep Day - could a lack of sleep be making you fat?

World Sleep Day – could a lack of sleep be making you fat? | Thierry Payet

On World Sleep Day we thought we’d examine to link between poor sleep and weight gain.

Sleep isn’t what necessarily springs to mind when it comes to addressing weight issues.  Blame is much more likely to be laid at the door of diet and exercise.

But, according to the NHS, people who sleep less than 7 hours a day tend to gain more weight and have a higher risk of becoming obese than those who hit that 7 hours.

So why might that be?

  • Tiredness makes you crave sugar and stodgy comfort food.
  • It impacts your willpower to make healthy choices.
  • You are less likely to have the energy (or inclination) for exercise.
  • A lack of sleep has been found to trigger a rise in the hormone ghrelin (closely related to hunger) and prompt decreased levels of leptin (associated with feeling full). This can lead to increased hunger and appetite, which makes overeating more likely.

As we explored in a previous blog – tackling a patient’s weight is not an easy topic for any Practitioner.  But experienced Osteopath, Robin Kiashek, feels it would be remiss of him to treat a musculoskeletal issue without discussing body weight in situations where the patient is clearly heavier than is healthy.

Robin says: “Whatever the problem that brings a patient to my door, I always take time to explore their lifestyle.  It’s vital if I’m going to address the problem effectively at its root.  These conversations may reveal poor lifestyle choices around food and exercise or habits that are impacting on the patient getting a full night’s sleep.  It’s very easy to get into bad habits without necessarily realising the potential physical impact they can have.”

So, how can you improve your night’s sleep?

We’ve covered how a lack of sleep can negatively impact you.  But what can you do on a practical level to improve your slumber?  Robin has a few tops tops:

  • Don’t go to bed on a full stomach – avoid heavy or large meals within a few hours of bedtime. They can lead to discomfort and keep you awake.
  • Avoid alcohol before bed – initially it may make you sleepy but can cause wakefulness after a couple of hours and make it difficult to get back off again.
  • Stop the stimulants – caffeine and nicotine are best avoided in the run up to bedtime. The effects of caffeine can last for up to 8 hours, so that late afternoon coffee could be causing a problem.
  • Create a calm environment – cool, dark and quiet are the ideal elements to promote a good night’s sleep.
  • Develop a wind down routine – calming activities such as taking a bath, reading a book or performing relaxation techniques could all aid sleep.
  • Timing is key – try to go to bed and get up at the same time every day to reinforce your body’s sleep/wake cycle.
  • Power down – switch off computers and phones at least an hour before bed.

And don’t forget the bed

Of course, you can have the best sleep routine in the world but if you’re trying to get your shut eye on a saggy mattress or pull-out bed then you may continue to struggle. Obviously not everyone has the budget for a top-of-the-line sleep station, but it is worth considering:

  • Pillow perfection – make sure your pillow is the correct size and firmness for you. It should fit snuggly into your neck and shoulders so that it fully supports your head.
  • Check that mattress – the recommended lifespan of a mattress is eight years so it might be time for a trip to the shops.
  • It’s all about the base – your mattress of choice also needs support. Placing a mattress on slats will impact how long it lasts. Consider investing in a divan – which is itself sprung – as a base for your mattress.

If you are feeling the effects of lack of sleep or perhaps have a musculoskeletal issue that’s keeping you awake, then why not book an appointment with Robin?