Ostéopathie et problèmes digestifs • Blog santé • 9 novembre 2023

Ostéopathie et problèmes digestifs • Blog santé • 9 novembre 2023 | Thierry Payet

Notre système digestif est une interaction fascinante d’organes, de muscles et de nerfs, responsable de l’absorption des nutriments et de l’élimination des déchets. Mais beaucoup de gens connaissent la réalité désagréable des problèmes digestifs comme les brûlures d’estomac, les flatulences ou le syndrome du côlon irritable. Alors que les médicaments peuvent souvent apporter un soulagement à court terme, l’ostéopathie apporte une solution holistique qui traite non seulement les symptômes mais aussi les causes sous-jacentes des problèmes digestifs.

Le lien entre l’ostéopathie et un système digestif sain

L’ostéopathie, une approche holistique des soins de santé, se concentre sur l’examen du corps dans son ensemble plutôt que sur le traitement de symptômes isolés. Le lien entre l’ostéopathie et les problèmes digestifs n’est peut-être pas évident à première vue, mais un examen plus approfondi révèle un lien étroit.

Des problèmes digestifs tels que des brûlures d’estomac, des flatulences ou le syndrome du côlon irritable peuvent indiquer des dysfonctionnements du système digestif lui-même. Mais ils peuvent aussi être provoqués ou aggravés par des tensions, des blocages ou des déséquilibres dans d’autres zones du corps. Un ostéopathe expérimenté examinera le corps dans son ensemble pour déterminer les causes sous-jacentes des problèmes digestifs. Cela peut inclure des tensions dans la région abdominale, des changements dans les mouvements de la colonne vertébrale ou même du stress et des facteurs émotionnels affectant la digestion.

Comment l’ostéopathie peut soutenir le système digestif :

1. Soulager les tensions : L’ostéopathie s’appuie sur des techniques manuelles telles que des manipulations douces qui peuvent aider à réduire les tensions au niveau de la région abdominale. Ces tensions peuvent gêner le fonctionnement normal du tube digestif et provoquer des inconforts.

2. Améliorer la mobilité : Grâce à des manipulations et mobilisations ciblées, un ostéopathe peut libérer les blocages du système digestif qui pourraient affecter la mobilité et la fluidité.

3. Favoriser la circulation sanguine : Une circulation sanguine optimale dans la zone abdominale est cruciale pour une digestion efficace. Les techniques ostéopathiques peuvent améliorer la circulation sanguine, favorisant ainsi la santé digestive.

Conseils pour promouvoir une digestion saine :

En plus du soutien de l’ostéopathie, divers changements de style de vie peuvent également contribuer à favoriser une digestion saine :

1. Alimentation consciente : Dans notre monde trépidant, nous oublions souvent de prendre nos repas en toute tranquillité. Cependant, manger lentement et consciemment aide à faciliter la digestion et à réduire les ballonnements.

2. Régime riche en fibres : Les fibres sont essentielles pour favoriser une digestion saine. Ils augmentent le volume des selles et soutiennent le mouvement intestinal. Les grains entiers, les fruits et les légumes sont d’excellentes sources de fibres.

3. Buvez suffisamment d’eau : Un apport hydrique adéquat est nécessaire pour assurer une digestion fluide. L’eau aide à transporter les nutriments et à éliminer les déchets.

4. Gestion du stress : Le stress a un impact avéré sur la digestion. Les techniques de relaxation telles que la méditation, le yoga et les exercices de respiration peuvent aider à réduire le stress et à calmer le système digestif.

5. Exercice régulier : Une activité physique modérée favorise le transit intestinal et aide ainsi à réguler la digestion.

Conclusion : un accompagnement holistique par l’ostéopathie pour un système digestif sain

Les problèmes digestifs peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie. L’ostéopathie offre une solution globale en traitant non seulement les symptômes mais également les causes sous-jacentes. En soulageant les tensions, en améliorant la mobilité et en favorisant la circulation sanguine, l’ostéopathie peut soutenir efficacement le système digestif. En combinaison avec une alimentation consciente, une hydratation adéquate, une gestion du stress et une activité physique régulière, les personnes souffrant de problèmes digestifs peuvent adopter une approche holistique pour améliorer leur santé digestive et vivre une vie plus confortable. Et pensez à toujours consulter un ostéopathe qualifié pour un traitement personnalisé.

Liens connexes:

1. [Osteopathie und Verdauungsprobleme: Ein ganzheitlicher Ansatz]2. [Gesunde Verdauung durch Ernährung]3. [Stress und Verdauung: Wie sie sich beeinflussen]

Infertilité : causes et traitements

causes, diagnostic et traitements possibles | Thierry Payet

Nombre de vues sur l’article : 3

L’infertilité touche des millions de personnes à travers le monde.

Quelles sont les causes principales de ce phénomène ? Comment les diagnostics sont-ils établis ? Quelles options de traitement s’offrent à ceux qui sont confrontés à ce défi ? Comment les couples peuvent-ils naviguer dans cet univers complexe tout en préservant leur bien-être émotionnel et leur relation ?

Dans cet article, Médicalib a choisi de se pencher sur ce sujet complexe et personnel.

Cet article, destiné au grand public, s’appuie sur les données disponibles sur le sujet traité, à sa date de mise à jour.
Il n’a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin.


JE – Infertilité : de quoi parle-t-on ?

L’infertilité est une réalité complexe qui affecte un couple sur six en moyenne à l’échelle mondiale.

Le terme médical d’infertilité est utilisé lorsque un couple n’arrive pas à concevoir après un an de rapports sexuels réguliers sans contraception. L’infertilité peut résulter de problèmes chez l’homme, la femme, ou les deux, et parfois, la cause reste inexpliquée.

UN – Infertilité chez la femme

Chez les femmes, l’infertilité peut être due à des troubles ovulatoires, des anomalies de l’utérus ou des trompes de Fallope, ou des problèmes hormonaux.

B- Infertilité chez l’homme

Chez les hommes, elle est souvent liée à des faibles taux de spermatozoïdes, à une mauvaise qualité du sperme, ou à des problèmes de livraison du sperme.

Bon à savoir Les facteurs environnementaux et le mode de vie, tels que le stress, l’obésité, ou l’exposition à certaines substances chimiques, peuvent également jouer un rôle significatif.

II – Causes de l’infertilité

Comprendre l’infertilité nécessite d’avoir une approche tenant compte non seulement des aspects physiquesmais aussi des impacts psychologiques et sociaux. C’est une démarche discrète parsemée de défis émotionnels et de décisions difficiles à prendre.

Identifier les causes de l’infertilité est nécessaire pour choisir le traitement le plus approprié et avancer dans le parcours vers la parentalité.

Parmi les facteurs les plus courants qui contribuent à l’infertilité, on retrouve :

UN – Principales causes d’infertilité chez les femmes

ÂGE la qualité et la quantité des ovules diminuent avec l’âge.
TROUBLES OVULATOIRES syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), déséquilibres hormonaux, et ménopause précoce.
ANOMALIES UTERINE ET DES TROMPES DE FALLOPE fibromes utérins, endométriose, cicatrices des trompes de Fallope.
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX exposition à certaines substances toxiques (pesticides, métaux lourds, autres polluants environnementaux).
FACTEURS PERSONNELS ET MODE DE VIE poids, tabagisme, alcoolisme, stress chronique, problèmes de santé mentale.

B- Principales causes d’infertilité chez les hommes

ÂGE la qualité et la quantité des spermatozoïdes diminuent avec l’âge.
PROBLÈMES DE SPERME faible production de spermatozoïdes, mauvaise qualité du sperme, anomalies de la moitié des spermatozoïdes.
OBSTRUCTIONS blocages dans les canaux transportant le sperme qui peuvent être dus à des infections, des chirurgies ou des anomalies congénitales.
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX exposition à certaines substances toxiques (pesticides, métaux lourds, autres polluants environnementaux).
FACTEURS PERSONNELS ET MODE DE VIE obésité, tabagisme, alcoolisme, certaines maladies, stress chronique, problèmes de santé mentale.

III – Diagnostic de l’infertilité

Le diagnostic de l’infertilité est une étape essentielle pour les couples confrontés à des difficultés pour concevoir. Ce processus est souvent éprouvant. Il est donc important que les couples reçoivent un soutien psychologique adéquat tout au long de ce parcours.

A – Consultation médicale initiale

Interrogatoire

Discussion détaillée sur l’histoire médicale et sexuelle des deux partenaires. Des questions sur la fréquence des rapports sexuels, les méthodes contraceptives antérieures, les antécédents de grossesse et les problèmes de santé générale y sont abordées.

Examen clinique

Des examens physiques (examens des organes génitaux) sont proposés afin d’identifier toute anomalie pouvant affecter la fertilité.

B – Tests spécifiques pour les femmes

ANALYSE HORMONALE Des tests sanguins sont réalisés pour évaluer les niveaux d’hormones qui régulent l’ovulation.
ECHOGRAPHIE PELVIENNE Cette procédure permet de visualiser l’utérus et les ovaires pour détecter d’éventuelles anomalies.
HYSTÉROSALPINGOGRAPHIE Ce test implique l’injection d’un colorant dans l’utérus et les trompes de Fallope pour vérifier leur ouverture et leur forme.

C – Tests spécifiques pour les hommes

ANALYSE DU SPERME Un test de sperme permet d’évaluer la santé du sperme, y compris sa quantité, sa forme et sa mobilité.
EXAMENS HORMONAUX Des tests hormonaux peuvent également être nécessaires pour vérifier les niveaux de testostérone et d’autres hormones liées à la production de sperme.

D – Essais complémentaires

Dans certains cas, des tests génétiques peuvent être recommandés afin de détecter les troubles héréditaires affectant la fertilité.

Des techniques d’imagerie avancées ou des biopsies peuvent être également nécessaires dans le cas de diagnostics plus complexes.



IV – Traitement de l’infertilité

Avec l’évolution constante des technologies et des traitements médicaux, les options disponibles pour les couples infertiles n’ont jamais été aussi nombreuses. Elles offrent alors un espoir aux couples qui cherchent à devenir parents. De la médecine traditionnelle aux technologies de pointe en matière de procréation assistée, chaque parcours est unique et personnalisé.

A – Traitements médicamenteux

  • Stimulation ovarienne : pour les femmes présentant des troubles de l’ovulation, des médicaments tels que le Clomiphène ou le Letrozole sont souvent prescrits pour stimuler la libération d’ovules.
  • Traitements hormonaux : pour certains hommes, des traitements hormonaux ou d’autres médicaments peuvent améliorer la qualité et la quantité de sperme.

B – Procréation assistée

Insémination intra-utérine (IIU)

  • Insémination intra-utérine (IIU) : cette technique implique le placement direct de sperme dans l’utérus pendant l’ovulation, augmentant ainsi les chances de fécondation.
  • Fécondation In Vitro (FIV) : la FIV est une procédure complexe où les ovules sont fécondés par des spermatozoïdes en laboratoire, puis les embryons sont transférés dans l’utérus.
  • Injection Intra-Cytoplasmique des Spematozoïde (ICSI) : utilisée en combinaison avec la FIV, l’ICSI implique l’injection directe d’un seul spermatozoïde dans un ovule.

C – Options Chirurgicales

  • Chirurgie de réparation des trompes de Fallope : pour les femmes ayant des blocages ou des dommages aux trompes de Fallope, une chirurgie peut parfois les réparer.
  • Chirurgie de varicocèle chez les hommes : la varicocèle, une dilatation des veines dans le scrotum, peut être traitée chirurgicalement pour améliorer la fertilité masculine.

D – Approches alternatives

  • Acupuncture et médecines alternatives : certains couples se tournent vers l’acupuncture ou d’autres thérapies complémentaires pour améliorer leur fertilité.
  • Conseils et soutien psychologique : la gestion du stress et des émotions est cruciale. Le soutien psychologique peut jouer un rôle important dans le succès des traitements.


V- Ressources pour couples infertiles

A – Soutien Psychologique

  • Conseil et Thérapie : un soutien psychologique professionnel peut aider les couples à gérer le stress, la dépression ou l’anxiété souvent associés à l’infertilité. Des thérapeutes spécialisés en fertilité peuvent offrir un espace sûr pour explorer les sentiments et développer des stratégies d’adaptation.
  • Groupes de Soutien : Les groupes de soutien offrent un environnement où les couples peuvent partager leurs expériences avec d’autres personnes qui comprennent leur situation. Ces groupes peuvent être trouvés localement ou en ligne.

B – Autres ressources possibles

  • Ateliers et Séminaires : des ateliers éducatifs et des séminaires, souvent organisés par des cliniques de fertilité ou des organisations de santé, peuvent fournir des informations et des conseils utiles.
  • Programmes d’Aide Financière : Le coût des traitements de fertilité peut être élevé. Certains programmes et fondations offrent une aide financière ou des options de financement pour aider à couvrir les coûts.
  • Assistance en Matière de Planification Familiale : Pour les couples explorant d’autres voies comme l’adoption ou la gestation pour autrui, des ressources spécifiques sont disponibles pour les guider à travers ces processus.

Sachez que vous pouvez prendre rendez-vous en ligne avec une sage-femme à domicile. Pour cela, n’hésitez pas à nous contacter via notre plateforme. Nous vous mettrons en relation avec un professionnel de santé à proximité de votre domicile en moins d’une heure !


alcool reduire risques

Alcool : Comment réduire les risques ? | Thierry Payet

Loin d’être anodine, la consommation d’alcool représente un véritable sujet de santé publique en raison de la gravité des dommages individuels et collectifs qu’elle peut causer. La question de l’alcool et de ses risques reste pourtant peu évoquée en raison de nombreux tabous et de l’omniprésence de la boisson au sein de notre société. Face à ce problème, la Haute Autorité de Santé publie donc des recommandations destinées aux professionnels de santé dans le but de les aider à mieux informer et accompagner les consommateurs d’alcool dans la réduction des risques associés.

alcool reduire risques

Consommation d’alcool en France

Synonyme de fête et de convivialité, l’alcool est fortement apprécié au sein de la population française. 87% des personnes de 18 à 75 ans en consomment ainsi que 77% des jeunes de 17 ans. Loin d’être anodine, la consommation d’alcool représente pourtant un véritable sujet de santé publique en raison de la gravité des dommages individuels et collectifs qu’elle peut causer. Il faut dire que l’alcool :

  • Représente la première cause d’hospitalisation;
  • Représente la deuxième cause de mortalité évitable après le tabac;
  • Représente la deuxième cause de cancer évitable;
  • Est impliqué dans 30% des accidents mortels de la route;
  • Est impliqué dans 30% des cas de violences.

Mais force est de constater que la prise en charge du sujet de l’alcool et de ses risques est loin d’être suffisante au sein de notre société. En effet, la consommation d’alcool ne fait pas l’objet d’un repérage systématique et généralisé. Plus encore, les conduites d’alcoolisation et leurs complications restent sous-diagnostiquées. Et pour beaucoup de praticiens, la consommation d’alcool n’est préoccupante que lorsqu’elle atteint le stade de l’addiction.

Dans ce contexte, la Haute Autorité de Santé souhaite que l’alcool devienne un sujet de santé à part entièreau même titre que l’alimentation, le sommeil ou l’activité physique. L’idée étant de sensibiliser l’ensemble des usagers du système de santé et de faire en sorte qu’ils se sentent concernés par la question de l’alcool tout au long de leur vie et pas uniquement de façon ponctuelle. L’instance publie ainsi des recommandations destinées aux professionnels de santé dans le but de les aider à mieux informer et accompagner les consommateurs d’alcool dans la réduction des risques associés.

Informer pour réduire les risques liés à la consommation d’alcool

Elaborées sous forme de guides, de fiches-outils et de synthèse, ces recommandations visent à aider les professionnels de santé à agir dès le premier recours grâce à un réseau de partenaires. L’objectif affiché ? Informer et accompagner chaque personne, quelles que soient ses habitudes de consommation d’alcool et l’aider à réduire les risques associés en fonction de ses attentes et de ses besoins propres.

À savoir ! Les professionnels de premier recours désignent les acteurs de santé exerçant directement au contact de la population (diététiciens, infirmiers, médecins généralistes, pédiatres, pharmaciens, psychiatres, psychologues, professionnels de la médecine du travail, de la santé de la femme, des milieux scolaires et universitaires, des urgences, travailleurs sociaux et médico-sociaux…).

Pour cela, un repérage systématique, précoce et régulier de tous les usages est préconisé. Car contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce sont les personnes dont les risques n’ont jamais été repérés qui souffrent principalement des dommages liés à l’alcool.

Pour réduire au mieux les risques associés, il conviendra par ailleurs d’agir sur différents facteurs en fonction du profil du consommateur et de :

  • Ses habitudes de consommation (quantité, fréquence, intensité);
  • Son contexte de consommation (situations favorisantes);
  • Son environnement (professionnel, amical);
  • Sa prise de risques.

De l’importance d’un accompagnement personnalisé

La Haute Autorité de Santé précise que l’accompagnement d’une personne vers un moindre risque doit démarrer en ouvrant avec elle le dialogue sur le sujet de l’alcool. Pour cela, il conviendra de ne pas la juger ni la culpabiliser et de favoriser les échanges et l’expression de ses besoins.

Quant à l’accompagnement en lui-même, il sera le fruit d’une construction commune à travers la mise en place d’actions concrètes et pérennes visant à renforcer le pouvoir d’agir du consommateur :

  • En agissant sur ses motivations et ressources internes.
  • En agissant sur ses modalités de consommation.
  • En agissant sur ses capacités à gérer son stress et ses émotions, à résoudre les difficultés et à se maîtriser.
  • En agissant sur la recherche d’alternatives à l’alcool.

Et pour que cet accompagnement soit le plus bénéfique possible pour le consommateur d’alcool, il ne s’appuiera pas seulement sur le professionnel de premier recours consulté. Il fera appel à tout un réseau de partenaires diversifiés aux compétences spécifiques.

Prochaine étape pour la Haute Autorité de Santé ? Œuvrer toujours plus pour la diminution des risques liés à l’alcool. Dans cette optique, l’instance compte publier en 2024 un second volet de recommandations dédié aux femmes puis en 2025, un troisième volet à destination de la jeunesse.

Déborah L., Dr en Pharmacie

Sources

– Alcool : accompagner chaque personne à diminuer son risque. www.has-sante.fr. Consulté le 1er novembre 2023.
Ostéopathie des blessures sportives : récupération rapide et prévention des blessures

Ostéopathie des blessures sportives : récupération rapide et prévention des blessures | Thierry Payet

En tant qu’ostéopathe expérimenté à Hambourg, j’ai souvent observé des athlètes et des passionnés de fitness venir dans mon cabinet avec différents types de blessures. Les blessures sportives sont malheureusement un problème courant, mais la bonne nouvelle est que l’ostéopathie est une méthode extrêmement efficace pour traiter les blessures sportives et peut aider à prévenir de futures blessures.

décrypter pleurs bébés

Pleurs de bébés : Comment les décrypter ? | Thierry Payet

Qui ne s’est jamais retrouvé démuni face aux pleurs d’un bébé inconsolable ? Il faut dire qu’il est bien souvent difficile de comprendre l’origine de la gêne d’un jeune enfant ne sachant pas encore parler. Le pleur reste en effet l’unique façon pour lui d’exprimer son mal-être. Serait-il néanmoins possible de décrypter les pleurs des bébés ? C’est ce qu’ont cherché à savoir deux équipes de scientifiques français dans une étude publiée dans la revue Psychologie de la communication.

décrypter pleurs bébés

Les pleurs de bébés : un signal vocal pour exprimer leur gêne

Face à un bébé en pleurs, il est bien souvent difficile de comprendre immédiatement ce qui peut le chagriner. Coliques, sommeil, fatigue ou encore poussées dentaires, nombreuses sont les raisons pouvant le pousser à donner de la voix. Seule façon pour lui d’exprimer son mal-être, les pleurs constituent ainsi un signal vocal grâce auquel le nourrisson parvient à communiquer avec son entourage.

Ceci étant, serait-il possible de comprendre les pleurs de bébé ? Si la croyance populaire veut que chaque pleur informe quant à sa cause, force est de constater que jusqu’à présent, les scientifiques ne sont pas parvenus à le prouver. Dans ce contexte, deux équipes de chercheurs français de l’Inserm et du CNRS ont entrepris de décrypter les pleurs des bébés.

La cause des pleurs de bébés : impossible à identifier à l’oreille !

Pour mener à bien leurs travaux, les chercheurs ont étudié près de 40 000 pleurs de 24 bébés (filles et garçons) enregistrés pendant les quatre premiers mois suivant leur naissance. L’objectif affiché ? Identifier d’éventuels liens entre les caractéristiques des pleurs et le motif de ces pleurs grâce à des algorithmes.

Il ressort de cette expérience que les pleurs de bébés motivés par la faim, l’isolement ou une gêne quelconque ne présentaient pas de caractéristiques différentes. Impossible donc pour les scientifiques d’identifier à l’oreille la cause de chaque pleur ni de distinguer s’il s’agissait de pleurs de bébés filles ou de bébés garçons.

Les chercheurs ont par ailleurs fait appel à plus de 200 personnes (hommes et femmes) pour écouter une partie des pleurs enregistrés et tenter d’en identifier la cause. Mais là encore, l’origine des pleurs est restée inconnue.

La sonorité des pleurs témoigne du niveau de détresse de l’enfant

Publiés dans la revue Psychologie de la communication, ces travaux communiquent par ailleurs des informations intéressantes. Ils démontrent en effet que les pleurs des bébés font l’objet d’une signature vocale individuelle constituée par un ensemble de caractéristiques acoustiques spécifiques. En clair, chaque nourrisson pleure à sa façon.

Les résultats de cette étude démontrent également qu’au niveau acoustique, les caractéristiques des pleurs d’un bébé sont reliées au niveau de détresse de l’enfant. Donnée capitale s’il en est vu qu’elle informe sur le degré d’urgence à réagir face à un bébé en pleurs.

Déborah L., Dr en Pharmacie

Sources

– Que disent les pleurs de bébé ? Inserm. presse.inserm.fr. Consulté le 9 octobre 2023
1ostéopathie viscérale

Entretien d’expert avec Torsten Liem sur l’ostéopathie viscérale • Ostéopathie à Hambourg | Thierry Payet

Publié dans: Médecine Ostéopathique 2023; 23(2), 39-40.

Quelle est votre compréhension de l’ostéopathie viscérale ?

D’une certaine manière, l’ostéopathie viscérale est l’application des principes ostéopathiques aux viscères avec des approches diagnostiques et thérapeutiques spécifiques aux zones organiques. Ceci doit être compris d’un point de vue historico-herméneutique, qui a commencé avec le traitement des organes dans les premiers jours de l’ostéopathie, par exemple avec McConnell 1899, Hazzard 1901, McConnell/Teall 1906, Feidler 1906, Gaddis 1922, Littlejohn 1930 et Lippincott 1949.

L’application des principes ostéopathiques aux organes comprend les connexions ligamento-fasciales des organes, les surfaces de glissement entre les organes, les réseaux vasculaires et neurologiques, leurs relations avec d’autres systèmes corporels, les dynamiques ontogénétiques spécifiques ainsi que les mobilités, motricités dépendantes de la respiration. ainsi que documenté par des études RMN et PET scans motilité hypothétique.

Selon vous, quels aspects pertinents pour la pratique dans le traitement ostéopathique des viscères devraient être soulignés ?

L’ostéopathie viscérale n’est jamais séparée de tous les autres systèmes du corps. Il existe donc aussi peu d’ostéopathie viscérale pure qu’une ostéopathie crânienne ou pariétale. Cette distinction est purement didactique. Enfin, l’ostéopathie se caractérise par la prise en compte et la mise en œuvre clinique de schémas relationnels de relations entre systèmes corporels et tissus, holarchies et réseaux dynamiques holoniques, et entre personne et contexte. Dans le contexte clinique des patients présentant des symptômes, il s’agit davantage de mécanismes d’action multiples en interaction et de schémas de dysfonctionnement somato-physiologiques-psychiques.

Les relations organe-émotion réductionnistes et rigides doivent être évitées, tout comme l’application irréfléchie des systèmes de guérison d’autres cultures anciennes, comme l’horloge organique de la médecine chinoise, dont les hypothèses contredisent de nombreuses découvertes en chronobiologie. Par exemple, se réveiller à 2 heures du matin n’a pas grand-chose à voir avec le foie. À ce stade, la mise en œuvre clinique de la connaissance des mécanismes d’action physiologiques et physiopathologiques est plus appropriée.

Quelles techniques sont principalement indiquées en traitement viscéral ?

De nombreuses approches de traitement peuvent être identifiées, y compris les techniques directes et indirectes, les techniques d’induction et les techniques utilisant les réflexes. Cependant, l’ostéopathie concerne moins la répétition de techniques de préhension apprises que le développement et l’application autonomes d’approches palpatoires basées sur des mécanismes d’action et des connaissances anatomo-physiologiques au moment du traitement. À ce stade, je voudrais mentionner l’intégration BEFNT (Balanced Entodermal-Fascial-Neural-Vascular Tension) que j’ai développée. L’intégration BEFNT est basée sur l’hypothèse que la dysfonction viscérale se présente souvent comme un schéma complexe ou dysfonctionnel dans lequel il existe une interaction entre les structures endodermiques, viscérofasciales (couverture et connexions des organes fasciaux) et neurovégétatives ainsi que les structures vasculaires. Ces interactions doivent être prises en compte pour le diagnostic viscéral et le traitement. Un équilibre de tension intégré de l’ensemble du schéma de dysfonctionnement viscéral est défini.

Tout d’abord, la tension endodermique est testée en appliquant une légère pression sur la structure endodermique, y compris le sphincter, pour évaluer sa résistance à la pression et à la densité et, si nécessaire, pour traiter en utilisant un point de tension endodermique équilibrée comprenant des vecteurs de force embryonnaires et une inhibition neuronale. La mobilité fasciale dépendante de la respiration est ensuite testée et traitée, en tenant compte de la paroi du vaisseau et du contenu du vaisseau en tant que structures de support résistantes à la traction ou à la flexion. La mobilité de l’organe est également testée activement – si nécessaire avec une légère compression de l’organe.

Au moyen du point de tension fasciale équilibrée, la tension des revêtements d’organes, des surfaces de glissement et des suspensions d’organes avec les artères associées (par la continuité des structures fasciales avec l’adventice des vaisseaux) est accompagnée dans le meilleur équilibre possible. Ceci est réalisé en rapprochant ou en éloignant doucement les références tissulaires, en suivant des micro-mouvements et/ou des tensions, en étirant ou en relaxant les voies nerveuses telles que le nerf vague, et en stimulant ou en inhibant les récepteurs et les centres nerveux associés. Le stockage/positionnement, les mouvements actifs et la respiration sont également utilisés. Une tension dynamique équilibrée (BDT) est ensuite effectuée. D’une part, il y a une synchronisation palpatoire avec les rythmes inhérents à l’organe et, d’autre part, il y a un léger renforcement de toute dynamique tissulaire dysfonctionnelle ou asymétrique qui se produit. De plus, un équilibre de tension liquidienne est établi et, si nécessaire, drainé veinolymphatique.

1ostéopathie viscérale

2ostéopathie viscérale

Voir également

Liem T. Dobler T. Puylaert M. Guide de l’ostéopathie viscérale, 2020, 3e édition, Elsevier, Munich.

Guide de la vice-ostéopathie

maintenant disponible sur Mon Espace Santé (MES) !

maintenant disponible sur Mon Espace Santé (MES) ! | Thierry Payet

Chez Medicalib, nous sommes convaincus que le monde de la santé numérique joue un rôle clé dans l’amélioration de la qualité de vie de nos patients. Ces derniers cherchent de plus en plus à accéder aux services en ligne pour faciliter leur parcours de santé. C’est pourquoi Medicalib a rejoint Mon Espace Santé (MES). Une plateforme de référence pour les services numériques de qualité approuvés par les autorités sanitaires en France.

En juillet 2023, Medicalib a été officiellement référencé sur Mon Espace Santé. Cette certification témoigne que Medicalib respecte les normes strictes de sécurité des données de santé, d’éthique et de confidentialité.

Chez Medicalib, nous sommes heureux de pouvoir offrir aux patients une gamme complète de soins à domicile grâce à notre réseau d’infirmières et infirmiers libéraux (IDEL), kinésithérapeutes et sages-femmes. Que ce soit pour des soins infirmiers, des séances de kinésithérapie ou un suivi attentif pendant la grossesse, notre équipe de professionnels de santé qualifiés est là pour accompagner les patients dans le confort de leur foyer.

I- Certification et conformité aux normes de sécurité

Nous comprenons l’importance d’accéder à des soins de qualité, pratiques et adaptés à chaque situation individuelle. C’est pourquoi nous nous engageons à fournir des services de soins à domicile, permettant à nos patients de bénéficier d’un suivi de santé en temps réel. Ainsi, nous les accompagnons au mieux dans leur parcours de soins.

l’Assurance Maladie et le ministère de la Santé ont créé une plateforme numérique. Cette plateforme, est à la fois personnalisée et sécurisée. Chaque assuré peut y accéder pour bénéficier de nouveaux services numériques. Ces services de qualité assurent une prise en charge de la santé efficace, rapide et pratique. Ils sont également personnalisés et assurent une sécurité maximale des données.

Grâce à ce référencement comme service numérique au sein du MES, Medicalib pourra proposer ses services de mise en relation et de soins à domicile au plus grand nombre partout en France.

II- Mon Espace Santé, qu’est ce que c’est ?

Mon Espace Santé (MES) est un service numérique sécurisé. Il permet un accès aisé aux informations de santé et documents essentiels de ses utilisateurs. Il assure aussi la protection des données de santé et respecte le secret médical.

MES propose de nombreuses fonctionnalités avantageuses pour tous les parcours de soins. Cette plateforme donne aux utilisateurs un accès facile à leurs informations de santé, facilitant ainsi leur suivi médical.

III- Découvrez les 4 fonctionnalités clés de MES :

Mon Espace Santé 8 est une plateforme gratuite et sécurisée pour stocker et partager ses documents et données de santé :

  • Il contient un Dossier Médical Partagé (DMP) qui permet de rassembler les données de santé en ligne;
  • Une messagerie sécurisée est disponible pour échanger plus facilement avec les professionnels de santé;
  • Il y a également un agenda de santé pour mieux suivre les rendez-vous et les traitements;
  • L’État et l’Assurance Maladie ont approuvé un catalogue de services numériques de santé, sur lequel Medicalib est désormais référencé.

IV- Comment Mon Espace Santé référence-t-il les services numériques dans son catalogue ?

  • Les services numériques de Mon Espace Santé doivent répondre à plus de 150 critères de sécurité, d’éthique et de respect des lois informatiques et libertés;
  • Les critères comprennent la qualité du contenu, l’accessibilité aux utilisateurs. De plus, ils englobent la transparence dans le traitement des données, ainsi que les pratiques de développement durable et l’impact écologique;
  • Des experts analysent chaque dossier. Ensuite, une commission composée de représentants des patients, des citoyens, des professionnels de santé et d’experts pluridisciplinaires;
  • Sur la base de l’avis de la commission, le ministère de la Santé et de la Prévention décide de référencer le service;
  • Une fois obtenus, nous suivons les services du référencement afin de garantir leur conformité dans le temps, notamment par le biais d’audits.

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.

canicule et forte chaleur

Des conseils pour parer aux fortes chaleurs | Thierry Payet

L’été est arrivé et avec lui, les risques d’épisodes de fortes chaleurs et de canicule. Il faut dire que le réchauffement climatique accentue ce phénomène avec des vagues de chaleur toujours plus intenses chaque année. Or, elles ne sont pas sans risque pour la santé, particulièrement chez les personnes fragiles. En ce début d’été, on fait le point sur le sujet avec des explications et quelques conseils pour parer aux coups de chaud !

canicule et forte chaleur

Qu’est-ce qu’une vague de chaleur ?

Une vague de chaleur se définit par la manifestation d’une chaleur intense et de courte durée, ou par des températures élevées qui durent dans le temps. On parle d’épisode de canicule lorsque de très fortes chaleurs (30 à 35 degrés) se font sentir à la fois le jour et la nuit durant au moins trois jours consécutifs.

Toujours plus intenses, fréquentes, précoces et longues, les vagues de chaleur constituent une preuve du réchauffement climatique planétaire actuel et ne sont pas sans risque sur la santé, particulièrement chez les personnes fragiles comme les personnes âgées. Et le danger est réel : coup de chaud, déshydratation, crampes, maux de tête, vertiges, avec des impacts rapides sur l’état de santé global. D’où l’importance de savoir reconnaître les signes d’alerte tout en adoptant les bons gestes de prévention au quotidien.

À savoir ! Une plateforme téléphonique d’information canicule est activée en cas d’épisode de canicule pour répondre aux questions et informer sur les recommandations sanitaires à suivre en période de fortes chaleurs. Le numéro est le suivant : 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe en France, de 9 h à 19 h)

Quels sont les signes d’alerte en cas de vague de chaleur ?

Être exposé à de fortes chaleurs n’est pas sans conséquence sur l’organisme et sur l’état de santé global. Preuves en sont les signes témoignant que le corps commence à souffrir de la chaleur :

  • Bouffées de sueur en buvant un verre d’eau.
  • Absence d’urines depuis plus de 5 heures ou urines foncées. Il faut alors boire immédiatement même si l’on ne ressent aucune sensation de soif.
  • Crampes musculaires (jambes, bras, ventre…).
  • Fatigue, faiblesse ou insomnie inhabituelle.
  • Maux de tête et nausées.

Si une personne ressent ces symptômes, il faudra immédiatement l’emmener dans un lieu frais, lui faire boire de l’eau, l’asperger d’eau, la ventiler et stopper toute activité physique. Si jamais ces signes s’aggravent ou durent plus d’une heure il faudra alors :

  • Appeler les secours en composant le numéro 15.
  • En attendant l’arrivée des secours, rafraîchir la personne (la transporter dans un endroit frais, faire le plus de ventilation possible, retirer ses vêtements) et la faire boire.

Les bons gestes à adopter au quotidien pour prévenir les coups de chaleur

Mais nul besoin d’en arriver à de telles situations ! Quelques règles simples à suivre au quotidien suffisent à prévenir les coups de chaleur. Ces conseils s’appliquent à tous, et en particulier aux personnes fragiles (personnes âgées de plus de 65 ans, personnes handicapées ou malades, personnes dépendantes, femmes enceintes, jeunes enfants…) et aux travailleurs exposés à la chaleur :

  • Boire régulièrement de l’eau sans attendre de ressentir la sensation de soif. Il est recommandé de boire au minimum 1,5 litre d’eau et jusqu’à 2,5 litres par jour au maximum en période de forte canicule.
  • Se rafraîchir et se mouiller le corps (au moins le visage et les avant-bras) plusieurs fois par jour.
  • S’équiper de ventilateurs ou de climatiseurs.
  • Maintenir autant que possible son logement frais en fermant les fenêtres et volets la journée et en les ouvrant le soir et la nuit.
  • Si le logement ne peut pas être maintenu au frais, passer quelques heures par jour dans un lieu climatisé (cinéma, bibliothèque, supermarché).
  • Porter des vêtements amples, légers et de couleur claire.
  • A l’extérieur, porter un chapeau et des lunettes de soleil à indice élevé de protection.
  • Eviter les sorties et les activités physiques aux heures les plus chaudes (entre 11 h et 21 h en cas d’épisode de canicule).
  • Manger suffisamment et privilégier des plats légers et riches en eau (fruits et légumes).
  • Éviter le tabac, l’alcool, les boissons sucrées ou riches en caféine.
  • Eviter les grands efforts physiques.

À savoir ! En cas de fortes chaleurs, certains médicaments peuvent empêcher ou gêner la régulation de la température du corps. Ne pas hésiter à en parler avec son médecin traitant. Il est également important de respecter les conseils de conservation et de transport des médicaments et autres produits de santé.

A l’occasion d’un départ en vacances, de bonnes habitudes sont également à prendre pour ne pas trop souffrir de la chaleur pendant le trajet qui peut parfois être long :

  • De préférence, effectuer le trajet aux heures les moins chaudes de la journée.
  • Emporter de l’eau en quantité suffisante ainsi qu’un brumisateur.
  • S’arrêter régulièrement pour se reposer et se rafraîchir. Certaines aires d’autoroute proposent des fontaines à eau et des zones de brumisation.
  • Ne jamais laisser une personne seule ou un enfant dans une voiture car la température peut grimper très rapidement dans l’habitacle !

Il conviendra enfin de surveiller attentivement les personnes âgées, isolées ou dépendantes car elles sont particulièrement vulnérables aux fortes chaleurs. Prendre régulièrement de leurs nouvelles, leur rendre visite, les encourager à manger et boire suffisamment ou encore leur faire des courses constituent quelques exemples de l’aide qu’on pourra leur apporter. A noter qu’il existe un « registre canicule » qui recense sur un fichier communal les personnes souhaitant se faire aider en cas d’épisodes caniculaires (personnes âgées de 65 ans et plus, personnes âgées de plus de 60 ans et reconnues inaptes au travail, personnes adultes handicapées). Confidentiel, ce fichier permet de localiser les personnes les plus à risque. Une fois inscrites sur le registre, ces dernières seront régulièrement contactées par les services de leur ville pendant toute la durée de l’alerte canicule, afin de s’assurer qu’elles n’ont pas besoin d’aide.

À savoir ! Le registre canicule est actif dès que le plan canicule de niveau 3 est activé. Ce niveau correspond à une période de chaleur intense (34 °C en moyenne) avec des températures nocturnes se maintenant à des niveaux élevés, soit au-dessus des 20 °C en moyenne, sur plus de 3 jours consécutifs.

Publié le 15 juin 2022 par Alexia.F Dr en Pharmacie Mis à jour par Déborah L., Dr en Pharmacie, le 3 juillet 2023.

Sources

– Fortes chaleurs et canicule : quels gestes adopter pour s’en protéger ? www.ameli.fr. Consulté le 3 juillet 2023.

sportive qui finit sa course supportée par de nombreux autres sportifs avant de prendre RDV pour une séance d'ostéopathie dans le cadre de la gestion de son cycle menstruel

cycle menstruel et performances sportives, Ostéopathe Paris | Thierry Payet

Le monde du sport est exigeant, particulièrement pour les sportives.
L’une des clés de la réussite ? Une compréhension approfondie de son propre corps. En effet, le cycle menstruel peut avoir un impact significatif sur les performances sportives. Toutefois, peu de femmes sportives en sont pleinement conscientes.
En tant qu’ostéopathe, notre rôle est d’aider à naviguer à travers ces défis uniques.
Dans cet article, nous explorons comment l’ostéopathie et une bonne connaissance du cycle menstruel peuvent être des atouts majeurs pour toutes les sportives.

sportive qui finit sa course supportée par de nombreux autres sportifs avant de prendre RDV pour une séance d'ostéopathie dans le cadre de la gestion de son cycle menstruel

L’importance du cycle menstruel dans les performances sportives

Comprendre le cycle menstruel

Premièrement, il est important de comprendre le cycle menstruel. Pourquoi ? Parce que c’est un processus naturel qui affecte chaque femme différemment!
Le cycle menstruel est un cycle mensuel et cyclique qui prépare le corps à une potentielle grossesse.

schéma représentant les fluctuations hormonales à l'origine du cycle menstruel de la femme. Ce schéma est important pour comprendre comment les sportives peuvent adapter leur entrainement, et à quel moment elles peuvent avoir recours à de l'ostéopathie.

D’une durée moyenne de 28 jours, il se divise en plusieurs phases : menstruations, phase folliculaire, ovulation, phase lutéale.
Chaque phase s’accompagne de variations hormonales distinctes.

  • La phase folliculaire marque le début du cycle menstruel. Durant cette phase, le corps produit plus d’œstrogènes. Les oestrogènes stimulent la croissance des follicules ovariens, mais aussi la croissance et la réparation des tissus, ce qui peut augmenter la force et l’endurance.
  • La phase lutéale commence après l’ovulation et dure jusqu’au début des règles. Pendant cette période, le corps produit plus de progestérone et d’œstrogène. La progestérone peut avoir plusieurs effets sur le corps. Elle favorise la relaxation et la réparation des tissusmais elle peut aussi rendre le corps plus sensible à la chaleur et à l’épuisement.
  • De plus, une augmentation de la progestérone peut entraîner des symptômes prémenstruelscomme la fatigue et l’irritabilité.

Ces variations hormonales peuvent donc influencer la force et l’endurance. Elles peuvent également avoir une influence sur notre état d’esprit et affecter les performances.

Cycle menstruel et sport

C’est ici qu’intervient le sport. Il est prouvé que les phases du cycle ont des effets sur les performances sportives.

  • Par exemple, pendant la phase folliculaire, quand les niveaux d’œstrogène augmentent, vous pouvez vous sentir plus forte. C’est le moment où le corps peut gérer plus de stress et récupérer plus rapidement.
    Ainsi, c’est lors de la phase folliculaire que nous pouvons adapter nos entrainements avec plus de charge et plus de force. Nous prioriserons les entraînements à haute intensité.
  • Lors de la phase lutéale, lorsque la progestérone augmente, elle favorise la relaxation des tissus et rend le corps plus sensible à l’épuisement. Il est judicieux de diminuer l’intensité des entrainements lors de la phase lutéale afin de respecter les besoins de notre corps.
  • De plus, lors de la phase lutéale, des symptômes prémenstruels peuvent apparaître, rendant l’entraînement plus difficile. Il sera donc essentiel d’adapter les entraînements en fonction de nos ressentis !

Il est donc crucial de planifier vos séances d’entraînement en fonction de votre cycle. En connaissant ces fluctuations, vous pouvez optimiser votre entraînement. Le résultat ? Des performances améliorées, un corps en meilleure santé. Tout cela grâce à la compréhension de votre cycle menstruel et à l’ajustement de votre programme sportif.

L’ostéopathie au service des sportives

Le rôle de l’ostéopathe dans le cadre de la gestion du cycle menstruel des sportives

Quel est le rôle de l’ostéopathe dans ce processus ? C’est simple. L’ostéopathe est là pour vous accompagner, vous guider. Il vous aide à comprendre les subtilités de votre corps. Et surtout, il vous montre comment l’ostéopathie peut aider à gérer les symptômes du cycle menstruel. L’ostéopathie peut faciliter la récupération après l’effort. Elle peut également soulager les douleurs menstruelles. Ainsi, elle permet d’améliorer votre confort pendant l’entraînement.

Sportive en séance d'ostéopathie dans le cadre de la gestion du cycle menstruel. La sportive allongée sur la table de l'ostéopathe dans son cabinet à paris 7.

Études de cas de sportives prise en charge en ostéopathie pour une meilleure gestion de leur cycle menstruel

Pour illustrer l’impact de l’ostéopathie, prenons quelques exemples. De nombreuses sportives ont constaté une amélioration de leurs performances après avoir suivi un traitement ostéopathique. Les sportives ont remarqué une réduction de leurs douleurs, une meilleure gestion de leur cycle menstruel et une récupération plus rapide suite à leur séance d’ostéopathie. De plus, les sportives présentant une endométriose ont vu la qualité de leurs entrainements augmenter par une diminution de leur symptômes. En fait, les sportives ont trouvé en l’ostéopathie un allié essentiel pour une meilleure santé, une meilleure gestion de leur cycle menstruel et de meilleures performances. C’est une preuve convaincante de l’importance de l’ostéopathie pour toute sportive souhaitant optimiser ses entrainements et ses objectifs.

Sportive ? Vous voulez prendre RDV avec l’ostéopathe à Paris :

Pour conclure, rappelons-le : connaître son cycle menstruel est un atout pour toute sportive. En effet, cela vous permet d’optimiser vos performances et d’écouter votre corps. Mais il est aussi important de souligner le rôle crucial de l’ostéopathe. Il vous aide à naviguer à travers les défis uniques liés au cycle menstruel. Alors, n’hésitez pas à consulter un ostéopathe pour une approche individualisée. L’ostéopathe vous permet d’atteindre vos objectifs sportifs tout en prenant soin de votre corps. N’hésitez pas à prendre rdv avec Mathilde, votre ostéopathe à Paris 7 sur Doctolib ou par téléphone au 07 69 03 41 41 !

Fulford Uebungen 18 20

Exercices Fulford • Blog Liem Health • 26 juin 2023 | Thierry Payet

Robert Fulford DO a développé les exercices suivants qui, selon lui, sont les plus efficaces pour maintenir et améliorer l’énergie vitale. Il a été un conférencier actif jusqu’à sa mort en 1997. J’ai eu beaucoup de chance de pouvoir l’expérimenter dans des cours et je suis heureux de pouvoir vous transmettre ici ses exercices.

Il a non seulement pratiqué ces exercices lui-même, mais les a également recommandés à ses patients et à ses étudiants. En plus des traitements ostéopathiques, ceux-ci sont essentiels pour soutenir les mécanismes de régulation propres à l’organisme. La simplicité de ces exercices ne doit pas masquer les effets profonds que la guérison et la vitalité peuvent augmenter grâce à une routine quotidienne.

Il a également démontré un exercice de respiration que je détaillerai dans un futur blog. Tous les exercices, à l’exception de l’exercice de respiration et du roulement des épaules, sont généralement effectués une fois par jour.

1. Étirement de la ceinture scapulaire et du haut de la poitrine (Figs. 18, 19)

Placez vos pieds à la largeur des épaules et levez les bras sur les côtés à environ la hauteur des épaules. La paume gauche est tournée vers le haut et la paume droite vers le bas. Cette position est tenue pendant deux à dix minutes. Il est important de respirer profondément et lentement. À la fin de l’exercice, les bras tendus sont lentement levés latéralement au-dessus de la tête et étirés vers le plafond.

Effet : élargit la zone des épaules, améliore la tension des muscles dans et autour des bras et renforce les muscles du dos.

Fulford Uebungen 18 20

2. Rotation de la colonne vertébrale et des hanches (Fig. 20)

Allongez-vous sur le dos sur le sol avec les deux bras tendus sur les côtés, paume gauche vers le haut, paume droite vers le bas. Les épaules et les bras restent au sol tandis que la jambe droite se balance et croise la jambe gauche. Maintenez cette position pendant deux à cinq minutes en respirant profondément et lentement. Dans tous les cas, cette position ne doit être maintenue que jusqu’à l’apparition de la douleur. L’autre jambe est ensuite croisée et maintenue jusqu’à cinq minutes.

Effet : Étirement des muscles du bassin et des hanches. Bon pour les femmes après l’accouchement ou avec des maux de dos.

Étirement longitudinal de la colonne vertébrale (Fig. 21)

Asseyez-vous sur une chaise et placez vos pieds à la largeur des épaules. Les cuisses sont parallèles au sol et le bas des jambes est perpendiculaire au sol. Pliez votre torse vers l’avant. Les bras sont redressés. Les coudes sont à l’intérieur des genoux. Les poignets sont tournés vers l’intérieur de sorte que la paume soit à l’intérieur du pied. Le pied est saisi avec les doigts sous la voûte plantaire et les pouces à l’arrière du pied. Dans cette position, la colonne vertébrale est en extension complète. Maintenez cette position jusqu’à cinq minutes tout en respirant profondément et lentement. Une augmentation de l’exercice est possible s’il est effectué en position debout. L’arrière des jambes subit également un étirement supplémentaire.

Effet : étirement du bas du dos, amélioration de la démarche et de la posture.

Étirement de la poitrine et de l’abdomen (Figs. 22, 23)

Tenez-vous contre un mur ou une porte de manière à ce que vos talons, le bas de votre dos, votre colonne vertébrale entre vos omoplates et votre tête touchent le mur.

Levez lentement vos bras tendus vers l’horizontale pendant que vos pouces se touchent. Levez ensuite vos bras au-dessus de votre tête aussi lentement que possible jusqu’à ce qu’ils touchent enfin le mur. Enfin, les bras s’abaissent en arc de cercle sur les côtés du corps. Encore une fois, respirez profondément et lentement. Cet exercice est répété une fois.

Effet : soutient le fonctionnement normal de la poitrine, ouvre le diaphragme, étire les muscles du bassin à la tête.

Fulford Uebungen 21 23

rouleaux d’épaule

Asseyez-vous sur une chaise avec le dos droit. Les deux pieds sont en contact avec le sol. Pliez vos coudes avec vos bras parallèles au sol et vos doigts touchant vos épaules. Respirez profondément et lentement. Pendant que vous inspirez, levez les coudes vers le plafond et inclinez la tête. Lorsque vous expirez, vos coudes s’abaissent sur vos côtés pour revenir à la position de départ et votre tête remonte à sa position d’origine. Cette séquence est répétée environ cinq fois, deux à trois fois par jour.

Effet : étirement des muscles du cou. Cet exercice est particulièrement recommandé si vous faites beaucoup de travail de bureau ou sur ordinateur.

Étirement du tendon d’Achille

Tenez-vous debout avec l’avant de votre corps à environ 1 à 1,5 mètre devant un mur, les pieds écartés de la largeur des épaules. Les paumes touchent le mur à peu près à la hauteur des épaules. Ensuite, pliez vos genoux autant que possible sans soulever vos talons du sol. Dans cette position, respirez profondément et lentement pendant une minute. Répétez cet exercice environ cinq fois, une fois par jour.

Effet : étirement du tendon d’Achille, qui est particulièrement raccourci par le port de chaussures à talons hauts.

Exercice du cou, modifié

La tête reste dans une position verticale ou neutre tout au long de toutes les séquences d’exercices ultérieures. Chaque séquence (ad) est répétée trois fois.

a) Les mains sont derrière la tête. La tête est tendue vers l’arrière contre la résistance des mains pendant environ six secondes. La pression sur la tête est ensuite relâchée pendant environ trois secondes. Répétez cette séquence trois fois.

b) Les mains sont sur le front. La tête pousse vers l’avant dans la flexion contre la résistance des mains pendant environ six secondes. La pression sur la tête est ensuite relâchée pendant environ trois secondes.

c) La main droite est sur le côté de la tempe droite. Contre la résistance de la main droite, la tête appuie dans le virage du côté droit pendant environ six secondes. La pression sur la tête est ensuite relâchée pendant environ trois secondes.

d) La main droite est sur le côté et devant l’oreille. La tête tourne vers la droite contre la résistance de la main droite pendant environ six secondes. Comme pour les séquences d’exercices précédentes, il n’y a pas non plus de mouvement ici. La pression sur la tête est ensuite relâchée pendant environ trois secondes.

Après avoir répété trois fois cette séquence d’exercices, le même exercice est effectué sur le côté gauche.

Effet : Cet exercice normalise la tension dans les muscles du cou et améliore le drainage et la circulation sanguine dans la région de la tête.

Plus d’étirements :

Étirement de l’arrière des jambes et de la colonne lombaire

Tenez-vous droit et placez votre jambe droite sur une surface surélevée, telle qu’une chaise, une table ou un rebord de fenêtre. Les deux jambes sont tendues. Le pied droit est plié vers eux. Maintenant, expirez lentement et commencez à plier le bas du dos vers l’avant en ramenant votre nombril vers vos cuisses. En même temps, assurez-vous de garder le milieu et le haut du dos ainsi que la tête droite. À chaque inspiration profonde, vous vous allongez et à chaque expiration profonde, vous gagnez un peu plus en flexion de la hanche. Il y a une légère traction à l’arrière des jambes.

Cette position est maintenue pendant une minute. Puis changez de côté

Effet : Cet exercice soulage le bas du dos et étire l’arrière des jambes. Il est particulièrement adapté aux problèmes de colonne lombaire. Dans le cas d’une hernie discale dans la région lombaire, cet exercice ne peut être utilisé qu’en concertation avec le thérapeute traitant et seulement s’il n’entraîne aucune détérioration.

Remarque : Il ne devrait y avoir qu’une légère douleur d’étirement musculaire à l’arrière de la jambe. Toute douleur aiguë et tirante dans le dos ou la jambe est un signal pour arrêter l’exercice. Si des symptômes ou une aggravation surviennent après l’exercice, ne les répétez pas et consultez un spécialiste.

Étirement de la jambe avant :

Tenez-vous droit et utilisez une main pour tirer un pied vers vos fesses tout en gardant les deux cuisses parallèles l’une à l’autre. Veillez à ne pas plier les hanches ni cambrer le dos.

Étirement des côtés du corps

Tenez-vous droit, les pieds écartés d’environ un mètre. Étendez votre bras gauche au-dessus de votre tête et allongez le côté gauche de votre corps. Tournez votre pied droit vers la droite pour que la pointe pointe vers la droite. Maintenant, penchez-vous sur le côté droit en faisant glisser votre bras droit vers l’intérieur de votre jambe droite. Veillez à ne pas vous pencher en avant avec votre bassin ou le haut du corps.

Le bras gauche est dans le prolongement du bras droit. Respirez consciemment dans le côté gauche de votre corps et sentez l’étirement du côté gauche de votre corps. À chaque inspiration profonde, étirez-vous, et à chaque expiration profonde, doucement, si possible, gagnez un peu plus de mouvement vers le virage du côté droit.

L’exercice peut être augmenté en étirant le bras gauche au-dessus de la tête. Cette position est maintenue pendant environ cinq respirations. Pendant que vous inspirez, relevez-vous. Puis changez de côté

Remarque : ne vous penchez que vers la droite aussi loin que vous le pouvez sans douleur.

Étirement des muscles abdominaux obliques

Tenez-vous droit, les pieds écartés d’environ un mètre. Tournez votre pied droit vers la droite pour que la pointe pointe vers la droite. Rentrez légèrement votre pied gauche. Faites maintenant pivoter le torse vers la droite à partir du bassin et étendez le bras gauche vers l’avant. Lorsque vous expirez, pliez le haut de votre corps vers la droite vers le sol et placez votre main gauche à l’intérieur de votre jambe droite ou, si possible, à côté de l’intérieur de votre pied sur le sol. Faites pivoter le haut du corps vers la droite de manière à ce que le bras droit soit positionné dans le prolongement du bras gauche et pointe vers le ciel. À chaque inspiration profonde, vous vous allongez, et à chaque expiration profonde, doucement – si possible – gagnez un peu plus de mouvement vers la bonne rotation du tronc. Vous pouvez augmenter l’exercice en plaçant votre main gauche sur le sol à côté de l’extérieur de votre pied droit. Cette position est maintenue pendant environ cinq respirations. Pendant que vous inspirez, relevez-vous. Puis changez de côté.