Femme pratiquant du sport pour réduire le risque de décès prématuré

Activité physique en plus réduit le risque de décès prématuré | Thierry Payet

On imagine souvent qu’une activité physique régulière nécessite de déployer de grands efforts et d’y consacrer beaucoup de temps pour qu’elle se révèle bénéfique pour la santé. Or, augmenter même légèrement ses efforts physiques permettrait de réduire le risque de décès prématuré. C’est ce que suggère une étude récemment parue dans le Journal britannique de médecine sportive. On fait le point.

Femme pratiquant du sport pour réduire le risque de décès prématuré

Manque d’activité physique et risque de décès

Associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires, de cancers et de décès précoce, la sédentarité représente un ennemi de taille pour notre santé. On ne saurait donc que trop conseiller de rester en mouvement un maximum pendant la journée.

À savoir ! L’inactivité physique est à distinguer de la sédentarité. L’inactivité physique désigne la non-atteinte des recommandations de l’OMS (30 minutes 5 fois par semaine) alors que la sédentarité désigne une activité ne nécessitant qu’une très faible dépense énergétique.

Le problème est que l’on imagine souvent qu’une activité physique régulière nécessite de déployer de grands efforts et d’y consacrer beaucoup de temps pour qu’elle se révèle bénéfique pour la santé. Tel n’est pourtant pas le cas. Il y a plusieurs années, une vaste étude américaine menée  pendant 15 ans sur 90 000 hommes et femmes avait en effet démontré que 30 minutes de sport par jour permettait de réduire les risques de décès jusqu’à 50%. Ces conclusions sont aujourd’hui soutenues par une nouvelle étude parue dans le British Journal of Sports Medicine et selon laquelle une augmentation de l’activité physique, même légère, suffirait à protéger les personnes inactives du risque de décès prématuré.

Quelques minutes d’activité physique en plus

Dans le cadre de cette grande étude, les scientifiques ont souhaité définir le niveau d’activité physique minimum nécessaire pour améliorer sa santé. Ils se sont donc appuyés sur les résultats de près de 200 travaux préexistants et regroupant pas moins de 30 millions de personnes !

Après avoir compilé les données et pondéré les résultats en fonction du degré de solidité des différentes études, les chercheurs ont pu dresser une conclusion étonnante. Le risque de décès prématuré chez les personnes inactives se voit réduit de 23 % pour à peine plus d’une heure d’activité modérée à intense par semaine !

À savoir ! La marche d’un bon pas ou la montée d’escaliers désignent des activités d’intensité modérée. Les activités d’intensité élevée sont quant à elles la marche rapide, la course, le port de charges lourdes ou le vélo.

Ainsi donc, une dizaine de minutes d’effort par jour suffiraient à avoir un impact positif sur la santé. Et pour cela, nul besoin de se rendre à la salle de sport, des mouvements de la vie quotidienne comme une simple marche rapide peuvent faire l’affaire ! Ces résultats vont dans le sens des recommandations sanitaires actuelles. Les auteurs de cette étude précisent néanmoins que le bénéfice d’une activité physique régulière sur la réduction du risque de décès diffère selon la cause du décès. Important pour les décès dus à une maladie cardiovasculaire, il l’est moins pour les décès survenant après un cancer.

Publié le 25 avril 2019 par Julie P., Journaliste scientifique. Mis à jour par Déborah L., Docteur en Pharmacie, le 16 mars 2023.

Sources

– Augmenter son niveau d’activité physique, même légèrement, est bénéfique sur la mortalité, selon une vaste méta-analyse. lequotidiendumedecin.fr. Consulté le 8 mars 2023.
– Activité physique non professionnelle et risque de maladies cardiovasculaires, de cancer et de mortalité : une méta-analyse dose-réponse de grandes études prospectives. bmj.com. Consulté le 8 mars 2023.
Femme qui casse son miroir, cela représente les journées mondiales de la schizophrénie

Les journées de la schizophrénie : La 20ème édition | Thierry Payet

Depuis 20 ans, Positive Minders organise chaque année les journées de la schizophrénie pour sensibiliser le grand public sur cette pathologie mentale particulièrement stigmatisante. Cette année, elles auront lieu du 18 au 25 mars 2023, sur le thème suivant : « sortons des cases qui stigmatisent, parlons des schizophrénies ». L’occasion de faire le point sur les 35 formes de schizophrénies qui touchent plus de 600 000 Français.

Femme qui casse son miroir, cela représente les journées mondiales de la schizophrénie

35 formes de schizophrénie !

Chaque année, plus de 10 000 nouveaux cas de schizophrénie sont diagnostiqués en France, le plus souvent entre 15 et 25 ans. Pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la schizophrénie entre dans les dix maladies les plus invalidantesavec une espérance de vie réduite en moyenne de dix ans. Organiser des journées dédiées à la schizophrénie permet de sensibiliser sur cette maladie qui reste encore très peu connue du grand public.

Il n’existe pas une schizophrénie, mais 35 formes différentes des formes de nature et de sévérité très variées. L’association Positive Minders a mobilisé des experts (chercheurs, psychiatres et psychologues) pour expliquer ces différentes formes, leur évolution et les traitements disponibles. Le plus souvent, la population reste cantonnée à l’idée du patient schizophrène, fou et dangereux, capable de passer à l’acte à n’importe quel moment. Les patients sont alors le plus souvent stigmatisés, exclus et s’isolent.

Une expérience musicale pour s’immerger dans le monde de cette pathologie

Pour les journées de la schizophrénie 2023, l’association Positive Minders a eu l’idée d’une communication positive et originale, basée sur une expérience immersive musicale. Les morceaux ont été inspirés par des patients schizophrènes et composés par ParaOne (Jean-Baptiste de Laubier), un producteur de musique électronique. La création musicale inédite, Entendre en languesa été créée pour retranscrire au mieux la grande diversité des parcours des patients schizophrènes. Cette création originale serait à découvrir en libre écoute à partir du 16 mars 2023 sur un site internet dédié : https://schizarmonie.com/.

L’écoute de cette composition musicale inédite peut être complétée du making-of, de témoignages de patients schizophrènes et d’informations relatives à la prévention et à l’accompagnement de toutes les formes de schizophrénie. La campagne lancée par Positives Minders sera également affichée dans toutes les villes de France, avec une campagne sur les réseaux sociaux et une promotion dans les salles de cinéma et sur les chaînes de télévision.

Des événements partout en France pour les journées de la schizophrénie

D’autres événements sont programmés pour ces journées de la schizophrénie 2023, avec entre autres une trentaine d’événements virtuels sur la Maison virtuelle de la psychiatriemais aussi des événements présentiels dans une dizaine de pays francophones. Pour celles et ceux qui souhaitent aller encore plus loin, une application mobile, Quiz psychologiquesera lancée officiellement lors des journées schizophrénies et permettra à chacun de tester ses connaissances sur la schizophrénie.

Le diagnostic de schizophrénie tombe souvent comme un couperet, alors que la plupart des patients vont voir leur diagnostic évoluer tout au long de leur prise en charge. Cette situation est liée à l’absence de marqueurs biologiques fiables pour diagnostiquer avec certitude la schizophrénie. L’accompagnement et la prise en charge précoce et personnalisée des patients sont également des enjeux majeurs. La prise en charge repose le plus souvent sur des traitements médicamenteux, associés à des thérapies cognitives et psychosociales. Bien conduite, elle permet un rétablissement durable d’environ 80 % des patients. Un chiffre loin des clichés sur la schizophrénie !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

Returning to Exercise in a COVID-Normal World

Retour à l’exercice dans un monde COVID-normal – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Avec une fermeture normale du COVID, de nombreux modes de vie typiques reviennent lentement. Le retour récent des gymnases, de l’exercice et du sport, combiné à l’amélioration du temps, est un coup de pouce bien nécessaire pour la communauté. Mais, alors que nous sommes tous très excités de reprendre l’exercice, nous devons faire attention à ne pas en faire trop ou à ne pas nous blesser.

Malheureusement, pendant le COVID-19, notre niveau de forme physique a diminué et bien que certains d’entre nous l’aient maintenu, la majorité ne l’a pas fait. Il faut du temps pour atteindre nos niveaux de forme physique précédents, que vous souhaitiez recommencer à soulever un poids particulier, courir/nager/rouler sur une certaine distance ou un certain temps ou même simplement retrouver des niveaux de compétence pour le sport que vous avez choisi. La mise en œuvre d’un plan structuré signifie que nous pouvons réduire le risque de blessure et assurer une transition en douceur vers la remise en forme.

Donc, si vous commencez à reprendre une forme de fitness ou d’exercice, tenez compte de ces conseils pour aider à réduire le risque de blessure et/ou de douleur.

Réchauffer

Une partie souvent négligée de l’exercice – un échauffement actif axé sur l’activation musculaire et les étirements spécifiques à notre séance. Par exemple, les pompes sont un bon échauffement avant un entraînement des épaules/de la poitrine.

Commencez petit et soyez intelligent

Bien que votre retour à l’exercice puisse susciter une certaine confiance, il est recommandé de ne pas vous lancer directement dans votre plan ou vos activités de remise en forme pré-COVID-19. Si vous avez fait peu d’exercice pendant les confinements liés à la COVID-19, reprenez l’exercice. Cela signifie que si vous avez soulevé 20 kg ou couru 3 km chaque jour avant le COVID-19, vous devez éviter de vous précipiter directement dans ce niveau d’exercice exact. Une bonne règle empirique est de réduire de moitié ou de commencer à 50 % de moins, par exemple en soulevant 10 kg ou en courant 1,5 km.

Demandez conseil à un professionnel

Obtenez des avis d’experts avant / pendant votre retour à l’entraînement, qu’il s’agisse de faire appel à un entraîneur personnel pour développer un programme adapté ou à un ostéopathe pour vous guider à travers des exercices et des stratégies d’exercice.

Surcharger / Augmenter progressivement

Rythmez-vous, augmentez progressivement l’exercice, réduisez tout, y compris les séries, les répétitions, le nombre de jours d’entraînement, la distance parcourue. À partir de là, augmentez lentement au cours des 4 à 6 premières semaines à mesure que vous revenez progressivement aux niveaux pré-COVID-19, en vous rappelant toujours que les jours de repos sont aussi importants que les jours d’exercice pour que votre corps s’adapte et récupère.

Récupérer correctement

Notre corps a besoin de récupérer pour s’adapter et se développer vers des objectifs à long terme. Les étirements, les récupérations, l’hydratation et la nutrition sont tous importants pour la récupération.

Le traitement ostéopathique peut également aider le corps à récupérer, en traitant toute compensation, tension ou tension que votre corps peut développer.

Si vous souhaitez des conseils pour reprendre vos activités physiques, faites-le nous savoir ! L’équipe de la East Gippsland Osteopathic Clinic est toujours là pour vous donner un coup de main ou deux lorsqu’il s’agit de vous rendre actif, en bonne santé et fort ! Contactez-nous aujourd’hui et vous retournerez à l’exercice avant même de vous en rendre compte !

Le cannabis contre l'insomnie

Le cannabis cause-t-il l’insomnie chez les étudiants ? | Thierry Payet

D’après le baromètre Santé Publique France, plus de la moitié des étudiants français souffrent de troubles du sommeil, avec des impacts parfois non négligeables sur leurs études mais aussi sur leur santé. Des chercheurs de l’INSERM ont récemment collecté de nouvelles données qui confirment l’existence d’une association forte entre la qualité du sommeil, l’insomnie et la consommation de cannabis. Explications.

Le cannabis contre l'insomnie

Sommeil, insomnie et consommation de cannabis

La santé mentale des jeunes Français est une préoccupation majeure des autorités de santé publique, en particulier depuis la crise sanitaire liée à la Covid-19. D’après le Baromètre Santé Publique France, 55 % des étudiants auraient un sommeil plus ou moins perturbé, et 19 % souffriraient d’insomnie. Ces troubles du sommeil chez les jeunes ne sont pas sans impact sur le déroulement et la réussite de leurs études, ni sur leur santé, mentale ou physique.

En parallèle selon l’OFDT, la consommation de cannabis chez les jeunes Français est importante, avec près de 14 % des jeunes de 18 à 25 ans qui consomment mensuellement du cannabis et 4 % tous les jours. Dans une récente étude, des chercheurs de l’INSERM se sont penchés sur le lien possible entre les troubles du sommeil et la consommation de cannabis chez les étudiants français. Ils ont travaillé sur les données de 14 787 étudiants universitaires appartenant à la cohorte i-Share. Les étudiants ont répondu en ligne à des questions relatives à leur consommation de cannabis (fréquence) et à leur sommeil (qualité du sommeil, insomnie, qualité de l’éveil pendant la journée, sensation de privation de sommeil).

Une association forte entre consommation de cannabis et insomnie

Par ailleurs, les chercheurs ont pris en compte les facteurs sociodémographiques, le mode de vie et la santé mentale des étudiants. Les résultats obtenus mettent en évidence un lien entre la consommation de cannabis et la survenue de troubles du sommeil chez les étudiants, et notamment l’apparition d’une insomnie. Le risque de devenir insomniaque était augmenté de 45 % chez les étudiants consommateurs de cannabis, par rapport à ceux qui ne consommaient pas cette drogue.

Le risque était même doublé en cas de consommation quotidienne de cannabispar rapport à des consommateurs occasionnels. Même si ces résultats ne démontrent pas de lien direct de causalité entre la consommation de cannabis et la survenue d’une insomnie, ils confirment les données antérieures sur une association forte entre l’usage de cette drogue et des troubles majeurs du sommeil.

Sensibiliser sur les dangers du cannabis sur le sommeil et la santé

Les étudiants interrogés dans cette nouvelle étude avaient en moyenne 20,4 ans. Un âge où le développement cérébral se poursuit et où le sommeil, à la fois par sa quantité et sa qualité, joue un rôle crucial pour la santé à court, moyen et long terme. De plus, si 22.7 % des étudiants déclaraient souffrir d’insomniela majorité des étudiants consommateurs de cannabis évoquaient au moins un trouble du sommeil : somnolence diurne, mauvaise qualité de sommeil, sensation de ne pas avoir assez dormi.

Un sommeil insuffisant et de mauvaise qualité peut avoir un impact sur le déroulement des études, mais aussi sur leur réussite et donc sur l’insertion sociale et professionnelle des jeunes concernés. Enfin, l’insomnie est régulièrement un trouble chronique du sommeil, qui perturbe le sommeil pendant des mois voire des années. Cette étude révèle l’importance des messages de prévention auprès de la population étudiante, pour sensibiliser sur les multiples dangers de la consommation du cannabis.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Cannabis et sommeil : l’insomnie serait deux fois plus fréquente chez les étudiants qui en consomment tous les jours. presse.inserm.fr. Consulté le 27 février 2023.
Volume pinéal dans la scoliose idiopathique de l'adolescent • Blog Liem Health 14 février 2023

Volume pinéal dans la scoliose idiopathique de l’adolescent • Blog Liem Health 14 février 2023 | Thierry Payet

La scoliose idiopathique de l’adolescent (SIA) est un événement multifactoriel et est connue pour être causée par les facteurs suivants :

anomalies de croissance génétiques, neurologiques et squelettiques, variables histologiques, notamment modifications du contenu en fibres musculaires et de la structure nucléaire, troubles métaboliques et endocriniens, dysfonctionnement vestibulaire et modifications de la microarchitecture plaquettaire. La posture et la gravité sont moins importantes dans le développement de la scoliose qu’on ne le pensait auparavant.

Batin et al. 2023 ont pu prouver que la taille de la glande pinéale était significativement réduite dans la scoliose juvénile idiopathique.

La mélatonine est un marqueur important de la croissance vertébrale et de la minéralisation osseuse. La production de mélatonine serait directement proportionnelle au volume de la glande pinéale.

Les groupes d’étude et de contrôle comprenaient chacun 26 patients répondant aux critères d’inclusion. Des radiographies et IRM de la glande pinéale ont été utilisées pour les examens radiologiques.

La distribution de l’âge, du sexe, du classement de Risser pour le développement squelettique radiologique et de la maturité sexuelle selon la catégorisation de Tanner était cohérente et

pas statistiquement significatif entre les groupes.

Résultats Lors de l’évaluation des volumes de la glande pinéale des cas par âge, il a été constaté que le groupe de scoliose idiopathique chez les adolescents réduisait significativement les volumes de la glande pinéale dans tous les groupes d’âge. Le volume de la glande pinéale était de 38,1 % inférieur à celui du groupe témoin.

Les patients adolescents atteints de scoliose idiopathique de 13 ans présentent le volume pinéal le plus faible (77,2 ± 13,86 mm3), tandis que les patients de 15 ans présentent le volume le plus élevé (97,9 ± 16,47 mm3).

Tips to Improve Your Whole Health

Conseils pour améliorer votre santé globale – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Avec le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter, il peut être difficile de gérer ces habitudes saines avec un budget serré. Voici donc cinq conseils rapides que vous pouvez appliquer pour améliorer votre santé globale.

1 à 30 minutes de mouvement quotidien

Qu’il s’agisse de se promener autour du pâté de maisons, dans un parc ou le long du sentier ferroviaire; un cours d’exercices, du pilates, du yoga et de nombreuses autres options, le simple fait de bouger votre corps pendant 30 minutes peut faire des merveilles pour votre santé et votre forme cardiovasculaire.

2 – Buvez 2L d’eau par jour

Garder notre corps hydraté avec de l’eau est extrêmement important car nous sommes composés à 80% d’eau et notre corps a besoin d’eau pour remplir les fonctions vitales dont nous avons besoin pour vivre.

3 – Routine de sommeil cohérente

Fixer une heure de coucher et de réveil spécifique nous permet de maximiser les hormones et les produits chimiques naturels de notre corps pour nous aider à avoir un sommeil réparateur et réparateur. Si nous pouvons obtenir ce type de sommeil pendant 7 à 9 heures par nuit, notre corps a alors le temps de se reposer et de se réparer.

4 – Plus de repas faits maison que de plats à emporter + une alimentation équilibrée

Lorsque nous cuisinons à la maison, cela inclut généralement une consommation régulière de fruits et de légumes, ce qui signifie que nous mangeons des aliments nutritifs avec beaucoup de vitamines et de minéraux permettant à notre corps de récupérer, de maintenir et d’améliorer notre santé. Alors que les plats à emporter ont tendance à être souvent riches en sucre, en graisses saturées et en autres aliments transformés, ce qui peut avoir un impact important sur notre santé, en raison de notre tour de taille, de notre santé intestinale et, surtout, de notre santé cardiaque.

5 – Limiter la consommation de sucre, d’alcool, de caféine (en particulier de café) et de boissons gazeuses

Aussi savoureux que puissent être les aliments contenant ces ingrédients, ils ne sont pas bons pour notre santé et peuvent avoir un impact considérable sur notre intestin, notre foie, notre cœur et de nombreux autres organes. Vous pouvez commencer par tester 1 ou 2 jours sans alcool, par exemple, sans alcool deux jours par semaine, et commencer lentement à réduire la quantité que vous consommez chaque jour. Bien qu’il soit acceptable de consommer ces aliments avec modération, limiter votre consommation peut améliorer le fonctionnement de nos intestins, de notre foie, de notre cœur et d’autres organes.

Je recommande de se concentrer sur un conseil à la fois, afin que cela devienne une habitude et succinct dans votre routine quotidienne. Trop de changements à la fois peuvent être un gros choc pour votre système et il est plus difficile de s’y tenir !

Si vous rencontrez des difficultés avec l’un de ces conseils pour améliorer votre santé globale, veuillez en parler à l’un de nos professionnels de la santé ou à votre médecin généraliste.

Veuillez parler à l’un de nos Ostéopathes ou Kinésithérapeutes lors de votre prochaine visite si vous avez des questions sur ces conseils simples pour vous aider à améliorer votre santé globale.

petite fille ayant une phobie scolaire

Phobie scolaire en France : État des lieux | Thierry Payet

La phobie scolaire ou « refus scolaire anxieux » désigne la peur irrationnelle de se rendre à l’école. Pouvant avoir de multiples causes, ce trouble anxieux reste difficile à mesurer en France où seuls les taux d’absentéisme sont surveillés. Des chercheurs de l’Inserm ont donc enquêté sur le sujet pour tenter de mieux décrypter la phobie scolaire en France.

petite fille ayant une phobie scolaire

Etat des lieux de la phobie scolaire en France

Par phobie scolaire ou « refus scolaire anxieux », on entend une peur irrationnelle de l’école. Elle se traduit chez l’enfant ou l’adolescent par une vive détresse émotionnelle, une incapacité physique et psychique ainsi qu’un refus de se rendre dans son établissement scolaire. Loin d’être anodin, cet état constitue un véritable trouble anxieux sévère qui nécessite un suivi psychologique. Car la phobie scolaire peut entraîner un blocage et mener à une déscolarisation et à l’isolement de l’élève qui en souffre.

Pouvant avoir de multiples causes, la phobie scolaire concernerait entre 1 et 2 % des élèves de la maternelle au lycée dans de nombreux pays. En France, elle reste néanmoins difficile à mesurer car seuls les taux d’absentéisme sont chiffrés. Or, l’absentéisme englobe à la fois l’école buissonnière, l’éviction de l’élève de son établissement,  le retrait décidé par les parents et le refus scolaire anxieux. C’est dire combien la phobie scolaire est mal identifiée sur notre territoire et très certainement sous-estimée, faute d’indicateurs assez précis.

À savoir ! L’absentéisme est mesuré à partir de quatre demi-journées d’absence non justifiées par mois.

Dans ce contexte, des chercheurs de l’Inserm ont mis sur pied en 2018 une enquête pour tenter de mieux décrypter la phobie scolaire en France. L’objectif ? Examiner les profils et le devenir des enfants de 5 à 20 ans souffrant de phobie scolaire. Parmi les 2 000 questionnaires recueillis, 1 328 dossiers répondaient à la définition de « refus scolaire anxieux ». Mais seuls 729 dossiers présentant des données d’absentéisme sur trois ans ont finalement été étudiés par les chercheurs.

La phobie scolaire : un trouble multiforme

Il ressort de cette enquête qu’à l’école primaire, les absences sont souvent liées à des symptômes (maux de ventre, maux de tête) ou à un problème médical (rare ou chronique) qui s’aggrave pendant la période de refus scolaire. Le retour à l’école se fait généralement après deux ans de suivi.

Au collège, le refus scolaire se manifeste plutôt vers l’âge de 11–12 ans, en lien avec différents troubles (dépression, phobie sociale), des questions existentielles ou un environnement scolaire gênant. Si certains élèves parviennent à se rétablir progressivement à l’aide d’un accompagnement régulier, beaucoup voient leur état se dégrader. Ils en arrivent parfois à une déscolarisation complète malgré un suivi médical conséquent (psychothérapie, hospitalisations, traitements médicamenteux)…

Au lycée, bien que les différences soient mieux acceptées, les premiers épisodes dépressifs voient le jour. Les élèves se retrouvent en effet confrontés à de nouvelles sources d’angoisse comme le choix de leur orientation. Depuis 2020, le système de contrôle continu maintient également une pression constante sur les futurs bacheliers tout au long de l’année.

Par ailleurs, cette enquête révèle que sur les 1 328 élèves souffrant de refus scolaire anxieux, près de la moitié ont été victimes de harcèlement, d’insultes ou de menaces. C’est sans compter d’autres facteurs tels que les difficultés d’apprentissage (dyslexie, dysgraphie), le handicap, la précocité, ou les troubles autistiques qui peuvent amener les élèves pointés du doigt à développer une phobie scolaire.

Un trouble aux lourdes conséquences

La phobie scolaire n’est pas sans conséquences pour l’élève qui en souffre. L’absentéisme chronique risque en effet de compromettre sa réussite scolaire et de générer à terme des problèmes financiers ou une fragilité mentale.

Les conséquences de ce trouble peuvent également être lourdes pour l’entourage de l’enfant. Contraints d’adapter leurs plannings, les parents recourent à des soins onéreux et non remboursés. Outre la charge mentale et le sentiment de culpabilité qui peuvent les envahir, les parents se retrouvent souvent confrontés à l’errance thérapeutique, par manque d’information du personnel éducatif et des praticiens.

Il est donc crucial de sensibiliser tous les acteurs éducatifs afin de pouvoir repérer chez l’enfant le plus précocement possible des signes de phobie scolaire : petits maux avant d’aller à l’école, changement de comportement, moins bonne assiduité en classe, isolement dans la cour de récréation, passages fréquents à l’infirmerie etc… L’objectif : éviter les diagnostics trop tardifs et enrayer l’absentéisme scolaire. Le rôle des proches s’avère essentiel dans ce repérage ainsi que dans la préparation de l’enfant au retour progressif à l’école. Cela passera par sécuriser psychiquement l’enfant à travers une bonne hygiène de vie, le maintien du lien avec son établissement et des aménagements personnalisés en vue de son retour en cours.

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

-Phobie scolaire : Effet de mode ou réalité profonde ? inserm.fr. Consulté le 9 Janvier 2023
Homme est femme entrain de bien dormir pour éviter les risque de cancer de poumon

facteur clé pour réduire le risque de cancer du poumon | Thierry Payet

Les preuves scientifiques de l’importance du sommeil sur la santé se multiplient d’année en année. Dans une récente étude, des chercheurs ont exploré le lien entre les caractéristiques du sommeil et le risque de cancer du poumon. Leurs travaux sont publiés dans la revue scientifique Journal international de recherche environnementale Santé publique.

Homme est femme entrain de bien dormir pour éviter les risque de cancer de poumon

Sommeil et cancer du poumon

Le sommeil constitue un des piliers de la santé, avec l’alimentation et l’activité physique. Mais pas n’importe quel sommeil ! Dans le sommeil, comptent plusieurs paramètres essentiels :

  • La quantité de sommeil ;
  • La qualité du sommeil ;
  • Le plus ou moins grand respect du rythme circadien, c’est-à-dire le fait de dormir pendant la nuit ou au contraire de dormir la journée pour les personnes qui travaillent de nuit.

Des études scientifiques ont déjà suggéré un lien entre le sommeil et le risque de certains cancerscomme le cancer du sein ou le cancer de la prostate. Dans une nouvelle étude, des chercheurs ont évalué l’impact du sommeil sur un autre cancer, le cancer du poumon, dont les causes ne sont pas totalement connues.

Pas assez ou trop dormir augmente le risque de cancer du poumon

L’étude multicentrique, menée entre 2014 et 2017 en Ile-de-France, a évalué l’association entre des troubles du sommeil, le travail de nuit et le risque de développer un cancer pulmonaire chez des femmes, âgées de 18 à 75 ans. Parmi elles, 716 ont été diagnostiquées pour un cancer du poumon, tandis que 758 femmes étaient en bonne santé pulmonaire. Des questionnaires et des entretiens individuels ont permis de déterminer :

  • La durée du sommeil ;
  • Les données socio-démographiques ;
  • Les antécédents médicaux ;
  • Le mode de vie (tabagisme, consommation d’alcool, pratique d’une activité physique).

L’analyse des données collectées a mis en évidence que les femmes qui avaient une durée de sommeil faible (moins de 7 heures par jour) et élevée (plus de 8 heures par jour) avaient un risque de cancer du poumon majoré respectivement de 16 et 39 %, par rapport aux femmes ayant une durée de sommeil considérée normale (entre 7 et 8 heures par jour). Ce lien entre durée du sommeil et cancer du poumon était par ailleurs renforcé chez les femmes qui travaillaient de nuit depuis au moins 5 ans.

Un lien sommeil – cancer du poumon, influencé par le travail de nuit et le tabagisme

Dans ce contexte de travail de nuit, le surrisque de cancer du poumon était accentué particulièrement chez les femmes dormant peu (moins de 7 heures par jour). Travail de nuit et tabagisme influençaient conjointement le risque de cancer du poumon. Chez les non-fumeuses, le travail de nuit n’augmentait pas significativement le risque de cancer pulmonaire, alors qu’un surrisque était observé pour les anciennes fumeuses et les fumeuses.

Enfin, l’étude révèle que l’existence de troubles du sommeil augmente le risque de cancer du poumon. En conclusion, une durée de sommeil comprise entre 7 et 8 heures contribuerait à réduire le risque de cancer du poumon, tandis que les troubles du sommeil, l’excès ou le manque de sommeil, le travail de nuit et/ou le tabagisme auraient tendance à accroître le risque de cancer pulmonaire. Bien dormir est donc capital pour la santé des poumons !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Caractéristiques du sommeil, travail de nuit et risque de cancer du poumon chez les femmes. mdpi.com. Consulté le 9 janvier 2023

De retour de blessure

De retour de blessure | Thierry Payet

Dans notre clinique, nous voyons une grande variété de blessures liées à la course, des débutants aux marathoniens expérimentés. Dans cet article de blog, je vais parler des mesures que vous pouvez prendre pour vous assurer que vous recommencez à courir de la manière la plus sûre, la plus efficace et la plus indolore.

COMMENCEZ LENTEMENT

Je marcheC’est le tremplin du retour à la course à pied. En raison de la complexité biomécanique de la démarche de course et des forces de compression qui se produisent, le retour à la course est un processus graduel. Aux premiers stades du processus de rétablissement, je conseille généralement aux patients de conserver temporairement leur forme cardiovasculaire passant par un impact moindre méthode, comme la natation, le vélo stationnaire et la marche. Une fois que la blessure est en phase terminale de cicatrisation, je conseille ce qui suit indiqué ci-dessous :

ÉTAPE 1 : LES PREMIÈRES ÉTAPES UNE FOIS QUE LA BLESSURE EST EN PLUPART RÉCUPÉRÉE

· Commencez le même sol et un parcours plat et faire une promenade quotidienne dans un rythme modéré (en le gardant jusqu’à une heure)

· Progresser vers un itinéraire qui implique quelques collines et sol inégal (cela commencera à conditionner les structures musculaires qui sont vitales pour une démarche de course efficace

ÉTAPE 2 : INTRODUIRE UNE COURSE

· J’ai tendance à conseiller sur la marche/course méthode du rapport. Au départ, commencez par le format de Cours pendant une minute et marche pendant deux minutes à la fois et assurez-vous d’avoir un jour de repos entre chaque séance de course/marche. A chaque séance, s’accumuler les périodes de course et réduire progressivement les périodes de marche. Continuez jusqu’à ce qu’environ 20 minutes de course douce et rythmée soient confortables

· Construire progressivement le rythme et distance sur les parcours de course les plus plats. Une fois cet objectif atteint, introduisez des itinéraires avec des collines.

CHOSES IMPORTANTES À RETENIR

· Élongation C est la clé. Au moins 5 à 15 minutes d’étirements sont conseillés après une course, afin d’éviter que les blessures ne se reproduisent. Étirez les « trois grands » : quadriceps, ischio-jambiers et mollets

· Envisagez occasionnellement massages sportifs de ces muscles pour une meilleure prévention des blessures

· N’évitez pas Jours de repos. Ils sont cruciaux pour permettre à vos muscles de s’adapter et de récupérer

PLFSS 2023, quel impact pour les infirmiers ?

Vers une officialisation du statut d’infirmier référent? | Thierry Payet

Dans une proposition de loi visant à améliorer l’accès au soin pour tous, le groupe parlementaire Horizons a proposé la création, dans les textes, du rôle d’infirmier référent. Cela représente une grande avancée pour la profession.

Le Président de la République a également partagé cette idée lors de ses voeux au monde de la santé . Elle s’inscrit dans la volonté de renforcer les soins coordonnés autour du patient pour améliorer la qualité de la prise en charge.

Qui est l’infirmier référent?

L’infirmier référent existe déjà au sein des EHPAD et d’autres établissements.  Au sein de ces structures, sa mission principale est de garantir la coordination de la prise en charge des patients. Il assure aussi le rôle de cadre intermédiaire auprès des équipes de soins. Une formation spécifique est nécessaire dans l’exercice de cette fonction. Ce métier diffère du statut d’infirmier référent pour les assurés dont parle la proposition de loi n°657.

Tout comme le médecin traitant, l’infirmier référent est un infirmier libéral. Chaque patient pourra désigner son infirmier référent auprès de son organisme gestionnaire d’assurance maladie, avec l’accord de l’IDEL. L’accord de l’autorité parentale est également requis pour les assurés de moins de 16 ans.



Quelles sont ses missions?

En étroite collaboration avec le médecin traitant et le pharmacien correspondant, l’infirmier référent jouera un rôle clé dans la coordination des parcours de soins. Il sera aussi chargé des missions d’information, de prévention et de suivi auprès du patient.

Cette proposition de loi  présentée comporte des zones floues. C’est la Commission des Affaires sociales qui l’examinera. Si elle  est retenue puis adoptée, elle sera complétée par un décret. Celui-ci fixera les conditions d’application, précisera les missions et indiquera la valorisation liés à ce rôle.



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