Drainage : indication et surveillance

Drainage : définition, indication et surveillance | Thierry Payet

Technique permettant l’évacuation provisoire de substances liquidiennes vers l’extérieur de l’organisme, le mode de drainage et le type de drain utilisé varient en fonction de la cavité à drainer.

Quels sont les différents types de drainage ? Leurs indications ? Quelle surveillance est nécessaire ? Quand retirer un drain ?

Médicalib vous en dit plus à ce sujet.

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JE – Drainage : de quoi parle-t-on ?

UN – Définition

Le drainage d’une plaie chirurgicale consiste à faciliter temporairement l’évacuation de substances liquidiennes septiques ou aseptiques (sang, lymphe, pus, sérosités…)  vers l’extérieur de l’organisme ou à éviter la reconstitution d’une collection anormale.

Placé dans un orifice naturel (vessie, plèvre…) ou dans une cavité néoforméeinfectieuse ou traumatique (abcès, plaie…) le drain va permettre une aspiration continue du liquide en vue de limiter le risque de surinfection et de favoriser la cicatrisation. Le mode de drainage et le type de drain choisi (lame de caoutchouc,  mèche…) dépendront de la cavité à drainer.

B- Les indications

Le drainage est notamment indiqué dans les cas suivants :

  • prévention contre les hématomes et les surinfections secondaires
  • revascularisation des plans superficiels
  • évacuation d’une collection (sang, pus, …)
  • aide à la cicatrisation
  • réduction de l’inconfort et de la douleur
  • prévention d’une accumulation d’air dans une cavité virtuelle

C- Différents types de drainage

DRAINAGE PASSIF

Le drainage passif “se contente d’utiliser les différences de pression existant entre la cavité concernée et l’extérieur.[1]”

L’écoulement de la collection se fait sans aspirationgrâce à la différence de pression existant entre l’intérieur et l’extérieur du corps.

  • Drainage passif par déclive ou gravité : pesanteur et pression interne des viscères favorisent l’évacuation des sécrétions. La pression étant plus importante dans la cavité corporelle, le liquide s’évacue donc vers l’extérieur du corps. [2]
  • Drainage par capillarité : l’utilisation d’un textile absorbant facilite l’évacuation des sérosités et favorise la cicatrisation (rôle hémostatique).

DRAINAGE ACTIF

Le drainage actif est réalisé à l’aide d’un système d’aspiration externe (pompe) dont la dépression est contrôlée afin de ne pas générer de lésion tissulaire.

Bon à savoir Le système de drainage doit être :
Perméable, jerréversible (l’écoulement ne doit pas remonter), C’ESTréservoir, dans éclive (plus bas que le patient) et Stérile

II- Quels dispositifs médicaux pour le drainage ?

Il existe différents dispositifs : lames, drains tubulaires, drains aspiratifs, mèches, …

Nous avons retenu pour vous quelques exemples :

UN – Drainage passif

LAMES

LES INDICATIONS *abcès parties molles, myosites, ulcère
*chirurgie du colon et du rectum (au choix du chirurgien)
*chirurgie biliaire
PARTICULARITÉS Deux types de lames :
*Lame en caoutchouc ondulée Facile
*Boiteux multitubulaire siliconée

L’ablation totale est souvent envisagée entre J4-J8.

MÈCHE D’ALGINATE [3]

LES INDICATIONS Type de plaies :
*plaie exsudative et/ou hémorragique
*plaie ulcéreuse
CONTRE INDICATIONS JAMAIS sur des plaies sèches
PARTICULARITÉS *drainage passif par capillarité
*se transforme en gel humide au contact des sécrétions
*permet la détersion et active la coagulation
PRÉCONISATIONS *humidification du pansement au sérum physiologique pour faciliter le retrait de compresse, et l’introduction d’une mèche
*changement quotidien de pansement si plaie très exsudative

MÈCHE D’HYDRO FIBRE

LES INDICATIONS plaie très exsudative : escarre, ulcère
CONTRE INDICATIONS JAMAIS sur plaie sèche, plaie infectée, ou plaie diabétique
PARTICULARITÉS *Mèche constituée de carboxyméthylcellulose
*Très forte capacité d’absorption

CRINS DE FLORENCE® [4]

LES INDICATIONS *plaie avec décollement des parties molles (cuir chevelu par exemple)
*drainage filiforme :  faisceau de fibres de crin agissant par capillarité. Il sert à drainer les sutures cutanées
PARTICULARITÉS *faisceaux de fils de nylon
*très peu utilisé à ce jour

B- Drainage actif

DRAIN DE JOST-REDON® [5]

LES INDICATIONS *Après intervention chirurgicale : prévention de complications postopératoires (drainage des sécrétions : transfert des substances résiduelles à l’extérieur du corps)
*Utilisé en cas de décollement important
*Détection et prévention des risques d’infections
*En cas d’occlusion pour donner une nouvelle issue aux écoulements naturels.
PARTICULARITÉS *Tuyau souple percé à divers endroits et relié à un flacon permettant le stockage du liquide.
*Aspiration douce et permanente des sécrétions
*S’utilise autant pour le drainage actif (système aspiratif) que pour le drainage passif (système en déclivité).
*Accélère la cicatrisation
*En général, 24 heures suffisent comme délai avant d’envisager l’ablation du drain de Redon.
PRÉCONISATIONS *l’aspiration diminue au fur et à mesure que le flacon se remplit.
*attention au siphonnage : vérifier à chaque passage le maintien de l’aspiration selon les consignes du chirurgien
*ablation : reste à la décision du médecin. Soumis à une prescription médicale, la réalisation de cet acte va dépendre notamment du protocole défini ainsi que de de la diminution ou disparition de l’écoulement.
Vidéo : Ablation d’un redon

MANOVAC® ou JACKSON PRATT® [6]

LES INDICATIONS Eviter la formation d’une collection de liquide (sang, lymphe) :
*dans les tissus sous-cutanés
*dans l’espace épidural
PARTICULARITÉS *système de drainage stérile réutilisable pour un même patient, après vidange du récipient lorsqu’il est plein ou lorsque le vide d’air n’est plus suffisant.
*permet une aspiration continue dans les tissus sous-cutanés.

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III- Surveillance

Une surveillance s’impose. Cette surveillance est basée notamment sur :

  • l’aspect des collections et état de l’orifice : risque infectieux
  • la quantité des sécrétions : risque hémorragique
  • le contrôle régulier du système d’aspiration : débit des sécrétions, efficacité et perméabilité du drainage, installation du patient
  • l’évaluation de la douleur ressentie par le patient : tolérance du drainage, …

Art R.4311-5 : « Dans le cadre de son rôle propre , l’infirmier(e) accomplit les actes ou dispense les soins suivants, visant à identifier les risques et assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage […] Alinéa 36 : surveillance des cathéters, sondes ou drains »

Art R.4311-7 : «l ’ infirmier(e) est habilité à pratiquer les actes suivants, soit en application d’une prescription médicale qui sauf urgence, est écrite, quantitative, datée et signée, soit en application d’un protocole écrit, quantitatif, qualitatif préalablement établit, daté et signé par un médecin. Alinéa 13 : renouvellement et ablation des pansements médicamenteux, des systèmes de tamponnement et de drainage, à l’exception des drains pleuraux et médiastinaux»

IV- Drainage : cotation applicable par l’IDEL

Désignation Cotation
Surveillance de drain de Redon et/ ou retrait postopératoire de drain
Cotation dans la limite de deux séances à partir du retour à
domicile.

NB : Les séances de surveillance postopératoire et de surveillance de cathéter périnerveux ne sont pas cumulables entre elles.

AMI 2.8

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Sources :

  • [1] Le drainage – Université Médicale Virtuelle Francophone – Support de cours 2008-2009
  • [2] Les différents drains rencontrés en chirurgie – Réussir infirmière – MAJ 7 octobre 2019
  • [3] Prise en charge d’une plaie chronique aux urgences – Protocole R.E.N.A.U. plaies chroniques – Centre hospitalier Annecy-Genevois – MAJ février 2020
  • [4] Crins de Florence aseptiques TUTO Gros – Lille, Association du Musée Hospitalier
  • [5] Drain de Redon : présentation, rôle et usages – Information hospitalière – MAJ 22 avril 2021
  • [6] Système de drainage des plaies et pansements spécifiques – Hôpitaux universitaires Genève – MAJ juin 2015
  • Drainages et processus traumatiques – IFSI Dijon CHU – octobre 2019
Stress d'examen !!!  Comment l'ostéopathie peut-elle vous aider ?

Stress d’examen !!! Comment l’ostéopathie peut-elle vous aider ? | Thierry Payet

Stress d’examen !!! Comment l’ostéopathie peut-elle vous aider ?

Lorsque nous entendons le mot stress, nous pensons au stress quotidien des adultes, en tant qu’adultes, nous savons comment nous pouvons être affectés par le stress et l’inquiétude – nous pouvons ne pas dormir, nous pouvons ne pas avoir d’appétit ou nous tourner vers la nourriture pour nous réconforter, nous pouvons nous endormir mais réveillez-vous avec des pensées qui se bousculent dans votre tête à 3 heures du matin – et il convient de rappeler que certains enfants peuvent également être affectés de la même manière, en particulier à ce moment de l’année scolaire. Oui, c’est la saison des examens !

Nous sommes tous conscients du stress émotionnel, mais qu’en est-il des effets physiques de ce stress ?

Le stress affecte le mécanisme de réponse « combat/fuite » du corps et oblige notre corps à produire certaines hormones qui nous aident à faire face au « danger ». Il s’agit d’une réponse normale à des choses qui nous font nous sentir menacés ou qui perturbent notre équilibre d’une manière ou d’une autre, cela déclenche la libération d’adrénaline et de cortisol dans les glandes surrénales. Ces hormones nous aident à nous concentrer sur le danger possible, détournent l’énergie vers le cœur, le cerveau et les muscles, et nous aident à rester vigilants jusqu’à ce que le danger soit passé.

Nous voyons souvent des adolescents et des enfants avec des problèmes de type « tension » sur la ceinture scapulaire, le haut du dos et le cou à cette période de l’année. Certains de nos patients se présenteront avec des maux de tête et des migraines, qui ont souvent été exacerbés en étudiant pendant de longues périodes devant un ordinateur, ou pire, affalés sur leur lit avec un ordinateur portable sur les genoux.

Le transport de sacs d’école remplis de livres lourds peut entraîner des problèmes de dos et d’épaules, et en plus des niveaux d’anxiété générale, les patients se sentent souvent angoissés et mal à l’aise au moment même où ils doivent bien fonctionner. Tout cela, en conjonction avec des poussées de croissance et des hormones. C’est beaucoup pour n’importe quel jeune à gérer !

Comment l’ostéopathie peut-elle vous aider ?

Chez Health First Osteopathy, nous sommes heureux de traiter des étudiants de tous âges. Nous sommes conscients que les adolescents ne sont pas souvent ouverts lorsqu’ils ne se sentent pas au top de leur forme et qu’ils ont souvent du mal à expliquer qu’ils sont un peu « tendus », à la fois émotionnellement et physiquement. Un traitement ostéopathique doux peut souvent aider à soulager certaines des contraintes mécaniques et des contraintes associées aux longues heures d’étude, et nous sommes également en mesure d’offrir des conseils sur les meilleures façons de positionner les ordinateurs et les ordinateurs portables pour réduire les contraintes posturales.

Nous prendrons toujours une anamnèse complète et entreprendrons une évaluation biomécanique approfondie de tous les patients, pour nous assurer qu’il n’y a rien d’autre qui contribue aux symptômes présentés avant de commencer le traitement.

Que pouvez-vous faire pour aider ?

  • Assurez-vous que vos enfants prennent des pauses régulières.

  • Assurez-vous qu’ils restent hydratés.

  • Essayez de les faire bouger (même s’il ne s’agit que de monter et descendre les escaliers pour prendre un verre).

#StressExamen #Mal au dos #Posture #Stress #Ostéopathie #Enfants

Maladie de Creutzfeldt-Jakob

Maladie de Creutzfeldt-Jakob : facteurs de risque, diagnostic | Thierry Payet

Affection neurodégénérativela maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) est une pathologie rare et fatale du système nerveux central qui se caractérise par une démence associée à divers troubles neurologiques.

Fils évolution est rapidement et systématiquement fatale. [1]

Quels sont les facteurs de risque liés à cette maladie ? Comment diagnostiquer cette pathologie ? Quels sont les traitements possibles ?

Médicalib vous en dit plus à ce sujet.

Cet article, destiné au grand public, s’appuie sur les données scientifiques disponibles sur le sujet traité, à sa date de mise à jour.
Il n’a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin.


JE – Maladie de Creutzfeldt-Jakob : de quoi parle-t-on ?

La maladie de Creutzfeldt-Jakob est la plus fréquente et la plus connue des maladies à prionségalement référencées sous le nom d’“encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles (ESST)”.

La maladie de Creutzfeldt-Jakob se développe chez l’adulte à la suite de l’accumulation dans le cerveau d’une protéine infectieuse  : la protéine prion (PrPC). Mal conformée, cette dernière s’accumule dans les neurones et les conduit à leur mort.

On se distingue trois formes de maladie de Creutzfeldt-Jakob (MJC) [2] :

MCJ SPORADIQUE (85% des cas)

Cette forme est la plus courante et touche chaque année 1 personne sur 1 million dans le monde.

MCJ FAMILIALE (5 à 15% des cas)

Cette forme est souvent héréditaire et débute généralement à un âge plus précoce que la MCJ sporadique. Elle est due à une mutation du gène de la protéine prion PrPC.

Bon à savoir “La forme familiale de la MCJ est héritée sous forme d’une maladie dominante autosomique. Cela signifie que la mutation ne se trouve pas sur les chromosomes sexuels (X ou Y) et qu’un seul gène de la maladie, provenant d’un des parents, est requis pour que la maladie se développe.” [3]

MCJ ACQUISE (moins de 1% des cas)

Cette troisième forme peut être due :

  • à la consommation de bœuf contaminé (variante de la MCJ)
  • à une contamination via un matériel ou un instrument médical non stérile (MCJ iatrogène)
Bon à savoir A ce jour aucun cas de MCJ n’a été signalé dans lequel elle aurait été transmise par des contacts occasionnels ou prolongés avec des sujets malades.

II- Maladie de Creutzfeldt-Jakob : facteurs de risque

PARMI LES FACTEURS FAVORISANTS LA SURVENUE DE CETTE PATHOLOGIE, ON RECENSE :

MCJ SPORADIQUE Etiologie inconnue
Touche généralement des personnes de plus de 40 ans, surtout autour de 65 ans.
MCJ FAMILIALE Mutation du gène de la protéine prion, la mutation E200K
MCJ ACQUISE Exposition à un matériel contaminé générant une infection.


III- Maladie de Creutzfeldt-Jakob: symptômes

PARMI LES SYMPTOMES, ON RECENSE :

  • symptômes dépressifs ou anxieux, irritabilité, manque d’hygiène, fatigue, troubles du sommeil…
  • détérioration progressive des fonctions cognitives : confusion, trouble de la mémoire, trouble de l’orientation, trouble du langage
  • spasmes involontaires des muscles (myoclonie) qui surviennent en général 6 mois après le début des symptômes
  • troubles de la vue : baisse de l’acuité visuelle
  • troubles de l’équilibre : démarche ébrieuse
  • tremblements
  • perte de coordination musculaire (ataxie)
  • crises épileptiques
Bon à savoir Selon les individus, les symptômes peuvent se développer progressivement ou de façon soudaine.
Certaines personnes peuvent ne présenter aucun symptôme pendant 10 à 20 années après avoir contracté la vMCJ. [4]On observe en règle générale une atteinte progressive des muscles respiratoires pouvant augmenter le risque de déclaration d’une pneumonie.


IV- Maladie de Creutzfeldt-Jakob: diagnostic

Le diagnostic de la maladie de Creutzfeldt-Jakob n’est pas toujours évident dans la mesure où d’autres affections peuvent entraîner des symptômes similaires.

EXAMEN CLINIQUE ET INTERROGATOIRE SUJET JEUNE
Interrogatoire : consommation de viande bovine transformée dans des pays où la maladie de la vache folle a été observée?
SUJET ÂGÉ
*évaluation des fonctions cognitives
*évaluation motrice : présence de saccades involontaires ? instabilité de la marche ?
MII permet de détecter des changements caractéristiques du cerveau y compris certains qui se produisent uniquement chez les personnes atteintes de la vMCJ
PONCTION LOMBAIRE prélèvement et analyse du liquide céphalorachidien afin de détecter la présence éventuelle de prions
ÉLECTROENCÉPHALOGRAPHIE (VOIR) recherche des anomalies caractéristiques de l’activité électrique du cerveau, qui se produisent chez 70 % des personnes atteintes de la MCJ.
NB : des changements sont observables à la fin de la maladie
ANALYSE D’URINE permet de détecter la présence éventuelle de prions dans le cas d’une vMCJ
BIOPSIE APRÈS LA MORT une autopsie est essentielle pour confirmer le diagnostic et le type de maladie à prions.


V- Maladie de Creutzfeldt-Jakob : traitement

A ce jour, aucun traitement ne permet de traiter cette maladie mais des médicaments peuvent être prescrits afin de soulager certains symptômes.

NOUS – Maladie de Creutzfeldt-Jakob : pronostic

“La plupart des personnes souffrant de MCJ meurent dans les 6 à 12 mois après l’apparition des symptômes. La survie des patients à 2 ans est d’environ 10 à 20 %. Les personnes atteintes de la vMCJ survivent généralement pendant environ 18 mois. La cause de décès est souvent une pneumonie.”[5]


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Sources :

  • [1] Maladie de Creutzfeldt-Jakob – Santé publique France
  • [2] Maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) Manuel MSD – juin 2020
  • [3] Maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) Manuel MSD – juin 2020
  • [4] Maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) – Manuel MSD – juin 2020
  • [5] Maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) – Manuel MSD – juin 2020
  • Maladies à prions / Maladie de Creutzfeldt-Jakob – Inserm – MAJ 3 mai 2021
  • Les maladies à prions : causes, mécanismes biologiques, symptômes, diagnostics et traitements – ICM
Sécurité au travail — Full Circle Osteopathy

Sécurité au travail — Full Circle Osteopathy | Thierry Payet

Posture de levage

Nous voyons beaucoup de gens se faire soigner parce qu’ils se sont blessés au dos, au cou ou aux épaules lors d’un incident lié au levage. Nos conseils pour vous…

1. Planifiez à l’avance pour vous assurer d’avoir un chemin clair de A à B pour l’objet que vous transportez. Assurez-vous que l’objet est stable et ne risque pas de basculer pendant que vous le transportez.

2. Rapprochez-vous de l’objet et avec vos pieds écartés de la largeur des hanches, et tout en gardant le dos droit, pliez les hanches et les genoux pour vous rapprocher du sol (mots clés ici – « DOS DROIT » !).

3. Assurez-vous d’avoir une prise ferme sur l’objet et tout en gardant le dos droit (le voilà encore !), soulevez-vous de vos hanches et de vos genoux jusqu’à ce que vous atteigniez une position verticale.

4. Déplacez-vous toujours en utilisant vos pieds plutôt qu’en vous tordant ou en vous penchant dans votre dos.

5. Gardez toujours l’objet près de votre corps. N’essayez jamais de le tenir devant vous avec vos bras, car cela sollicite énormément vos épaules, votre cou et votre dos.

6. Demandez toujours l’aide d’une autre personne si l’objet est trop lourd pour vous seul. Il ne vaut JAMAIS le risque de se blesser en s’attaquant à une tâche qui peut dépasser légèrement vos capacités physiques.

Mise en place du bureau

La contrainte posturale due à un travail de bureau assis est une autre blessure liée au travail courante que nous traitons. Pour vous assurer d’être bien assise, nous vous conseillons…

1. Assurez-vous que le haut de l’écran est au niveau ou juste en dessous du niveau de vos yeux et centré devant vous.

2. Asseyez-vous avec les épaules détendues, les coudes pliés à 90 degrés et évitez d’incliner les poignets vers l’arrière lorsque vous tapez (ajustez la hauteur de votre bureau en conséquence si possible).

3. Ajustez l’inclinaison de votre chaise pour permettre aux hanches de s’asseoir à un angle ouvert de 100 à 110 degrés.

4. Ajustez le dossier de la chaise pour vous assurer que vous êtes soutenu en position verticale lorsque vous êtes assis.

5. Évitez de vous affaisser sur votre coccyx. Au lieu de cela, roulez doucement votre bassin vers l’avant pour vous asseoir sur vos ischions et ramenez la courbe de votre bas du dos dans sa position naturelle.

6. Faites des pauses régulières lorsque vous êtes assis. Levez-vous de votre chaise toutes les 30 à 45 minutes pour permettre à votre corps de bouger et de s’étirer.

Alors voilà. Nos compétences sont bien plus que nos mains. Nous sommes pleins de bons conseils ! Peu importe le travail que vous faites, nous vous aiderons à le décomposer pour vous assurer que vous en tirez le meilleur parti et que vous ne vous exposez pas à un risque de blessure au travail. Voici une bonne journée de travail, tous les jours !

Les références

1. Sécurité de l’emploi. 2019. Réduire les risques liés à la manutention manuelle. [Online]. Disponible depuis: https://employsure.com.au/blog/reduce-risks-associated-manual-handling/. [Accessed 21 September 2019].

2. L’Université d’Australie-Occidentale. 2016. Ergonomie du poste de travail informatique. [Online]. Disponible depuis: http://www.safety.uwa.edu.au/topics/physical/ergonomics/workstation. [Accessed 21 September 2019].

3. Safe Work Australie. 2019. Mois national de la sécurité au travail. [Online]. Disponible depuis: https://www.safeworkaustralia.gov.au/national-safe-work-month. [Accessed 21 September 2019].

le vieillissement et votre corps — Full Circle Osteopathy

le vieillissement et votre corps — Full Circle Osteopathy | Thierry Payet

Dans un cadre clinique, nous, les ostéos, voyons notre juste part de patients âgés. Il est moins probable que nous voyions quelqu’un dans un contexte aigu immédiatement après un traumatisme comme une coupure, une lacération ou dans de nombreux cas où une fracture est suspectée, mais cela arrive. Il est cependant beaucoup plus probable que nous verrons des patients éprouver des douleurs liées à des contraintes posturales (pensez au retraité qui s’assoit beaucoup) ou à des changements dégénératifs dans le corps. Une affection dégénérative courante affectant la population âgée est l’arthrose (OA). Cela affecte le plus souvent les articulations des hanches, des genoux et de la colonne vertébrale, en particulier celles du cou et du bas du dos. Ce n’est pas un hasard si ce sont les principales articulations portantes du corps.

Alors, qu’est-ce que l’OA ?

L’arthrose est une affection affectant les articulations synoviales du corps (les articulations entre deux os du corps qui ont un fluide lubrifiant entre eux). Elle se caractérise par des modifications du cartilage et de l’os sous-jacent, ainsi que par une inflammation et une irritation des tissus mous qui aident à maintenir les articulations ensemble – connu sous le nom de synovie – c’est le tissu qui forme le fluide lubrifiant qui se trouve entre les articulations.

L’arthrose primaire fait référence aux changements dans les articulations liés au processus de vieillissement. Il se déroulera souvent dans la famille, donc si votre grand-mère ou votre père l’a, vous pourriez être plus à risque de le développer. L’arthrose secondaire est un changement arthritique de toute autre cause. Par exemple, à la suite d’un traumatisme, d’un stress répétitif, d’une mauvaise posture ou de maladies comme la goutte.

Signes et symptômes

Les principaux symptômes (ce que la personne éprouve) de l’arthrose comprennent la douleur, la raideur, une mauvaise fonction articulaire et une faiblesse musculaire. Les signes (ce que nous recherchons dans le cadre clinique) qu’une articulation est dégénérée comprennent les claquements et les claquements, une faible amplitude de mouvement, un gonflement des os et des articulations, une déformation et une instabilité.

Que faire si vous avez ou pensez avoir l’arthrose

Tout d’abord, prenez rendez-vous pour voir votre ostéo local. Après des questions et une évaluation, nous travaillerons sur votre corps et vous mettrons sur la voie d’un meilleur mouvement. Il y a de fortes chances que votre articulation arthritique vous fasse mal parce que vous ne bougez pas bien et que l’articulation n’est pas chargée correctement. La bonne nouvelle est que nous savons comment vous devez vous déplacer et ce qui doit être fait pour vous y rendre. Nous nous efforcerons de réduire votre douleur en relâchant les muscles tendus et surmenés et en mobilisant vos articulations raides. La mobilisation des articulations aide à augmenter l’amplitude des mouvements et aidera à promouvoir la production du liquide synovial lubrifiant qui se trouve entre les articulations pour permettre un mouvement fluide du fluide. Vous devriez descendre de la table de traitement en ressentant moins de douleur et en bougeant mieux. Il y a de fortes chances que vous ayez besoin de renforcer les muscles affaiblis environnants, afin que l’articulation soit mieux soutenue lorsque vous la bougez. Autre bonne nouvelle, nous savons quels exercices seront bénéfiques pour vous mettre sur la voie de muscles plus forts. Malheureusement, nous ne pouvons pas prétendre guérir votre arthrose, mais nous pouvons certainement vous faire bouger avec moins de douleur ou dans une situation idéale, sans douleur du tout.

Quelles sont les perspectives avec OA ?

Le plus souvent, s’il est détecté tôt, des changements importants peuvent être apportés pour retarder la progression de cette maladie dégénérative. Donc, n’ignorez pas la douleur, c’est la façon dont votre corps vous dit que quelque chose ne va pas. Avec un traitement précoce, le meilleur résultat possible sera atteint. Si vous vous présentez à la clinique et que nous déterminons que votre problème n’est pas lié à l’arthrose, nous pouvons vous apporter un sentiment de soulagement et vous mettre sur la bonne voie pour votre situation (un résultat positif, dans tous les cas !). Dans les cas graves, vous pouvez demander l’avis d’un chirurgien orthopédique spécialisé. Parfois, les gens ont besoin de remplacements articulaires et peuvent continuer à vivre une très bonne qualité de vie avec une nouvelle hanche ou un nouveau genou par exemple. Voyez toujours votre ostéo en premier. Grâce à nos compétences, nous vous éviterons peut-être de passer sous le bistouri un peu plus longtemps, voire pas du tout. Ça vaut le coup vous ne pensez pas ?!

Les références:

1. Nations Unies. 2019. Journée internationale des personnes âgées – 1er octobre. [Online]. Disponible depuis: https://www.un.org/en/events/olderpersonsday/. [Accessed 04 Sept 2019].

2. Medscape. 2017. Chutes chez les personnes âgées : causes, blessures et prise en charge. [Online]. Disponible depuis: https://reference.medscape.com/features/slideshow/falls-in-the-elderly#page=1. [Accessed 04 Sept 2019].

3. Arthrite Australie. 2019. Arthrose. [Online]. Disponible depuis: https://arthritisaustralia.com.au/types-of-arthritis/osteoarthritis/. [Accessed 04 Sept 2019].

opioïdes et surconsommation

la HAS alerte sur leur surconsommation | Thierry Payet

Dans une note publiée hier, la Haute Autorité de Santé (HAS) souligne la nécessité de prévenir la surconsommation d’opioïdes. A l’étranger, notamment aux Etats-Unis, une crise sanitaire induite par la surconsommation de ces médicaments est en cours. Ainsi, la HAS expose les stratégies thérapeutiques précises et encadrées destinées à l’usage de ces médicaments. Explications.

opioïdes et surconsommation

Quelle utilisation médicale pour les opioïdes ?

Eviter tout risque de mésusage des opioïdes et l’addiction chez les patients. C’est l’objectif fixé par la HAS. En effet, en 2015, près de 10 millions de Français ont eu une prescription d’antalgiques opioïdes. Un chiffre qui est en hausse depuis les dernières années. D’ailleurs, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni, une crise sanitaire marquée par le nombre important de décès imputables à la surconsommation d’opioïdes est en cours.

Le terme « opioïdes » regroupe les composés extraits de la graine de pavot, semi-synthétiques et synthétiques, qui possèdent les mêmes propriétés. Les opioïdes comprennent l’héroïne, la morphine, la codéine, le fentanyl, la méthadone, le tramadol et d’autres substances similaires. En raison de leurs effets pharmacologiques, ils peuvent provoquer des difficultés respiratoires. Une surdose peut entraîner la mort.

Dans le cadre médical, certains d’entre eux peuvent être inclus dans une prise en charge de la douleur. Ils ont alors le rôle d’antalgique, c’est-à-dire qu’ils sont utilisés pour atténuer ou supprimer la douleur, mais sans en traiter la cause. Parmi les dérivés des opioïdes, certains font partie des antalgiques de niveau II. Ils sont utilisés pour traiter les douleurs modérées à intenses. D’autres peuvent être prescrits en cas de douleurs intenses. Etant donné qu’ils agissent directement sur le cerveau, ils peuvent entraîner un phénomène d’accoutumance et de dépendance. C’est pourquoi leur utilisation est strictement encadrée.

Renforcer les recommandations pour lutter contre la surconsommation d’opioïdes

En France, l’enjeu est de sécuriser davantage l’usage des opioïdes sans en restreindre l’accès pour les patients qui en ont besoin. Il s’agit d’un enjeu majeur dans un contexte de vieillissement de la population et d’augmentation des maladies chroniques qui favorisent la multiplication des symptômes douloureux. Face à l’augmentation de la consommation d’antalgiques opioïdes, la HAS insiste sur deux points :

  • Le maintien de la mobilisation des professionnels de santé autour d’une juste prescription;
  • La non-banalisation du recours à ces médicaments. En effet, cette précaution s’impose quelle que soit la puissance de l’opioïde. Les risques de développer un trouble de l’usage ou de surdose sont communs à tous les opioïdes. L’important réside donc dans la durée de la prescription et la quantité. Qu’importe le type de médicament opioïde, une quantité prescrite trop importante peut s‘avérer rapidement problématique.

La HAS a également produit des recommandations détaillées pour chaque situation où des opioïdes peuvent être prescrits : traitement de la douleur chronique non cancéreuse, de la douleur aigue, de celle liée à un cancer ou chez la femme enceinte et allaitante.

Une personnalisation des prescriptions

Dans son rapport, la HAS précise l’usage des opioïdes en fonction de chaque situation :

  • Dans le cadre d’un traitement de la douleur chronique non cancéreuse, elle précise que les antalgiques opioïdes ne sont à envisager qu’en dernier recours. Par exemple, ils ne peuvent pas être prescrits dans le cas de douleurs pelviennes chroniques ou de migraines;
  • Quand la prescription d’opioïdes est nécessaire, elle recommande d’instaurer le traitement de façon progressive. Des réévaluations quotidiennes sont prévues en début de traitement pour ajuster la posologie et surveiller l’apparition d’effets indésirables ;
  • Au-delà de 6 mois de traitement en continu, la HAS conseille de diminuer progressivement le traitement, voire le stopper. Cela permet de vérifier la justification du traitement et d’éventuellement réduire la dose.

Avec la mise à jour des recommandations dans la prescription des antalgiques opioïdes, la HAS ambitionne de contenir l’augmentation de leur consommation afin de ne pas basculer dans une crise sanitaire.

Alexia F., Docteure en Neurosciences

Sources

– Opioïdes : éviter leur banalisation pour limiter les risques. has-sante.fr. Consulté le 25 mars 2022.
– Bien utiliser les médicaments antalgiques contre la douleur. ameli.fr. Consulté le 25 mars 2022.
Lower Back Disc Bulges - The 8 Best Exercises

Lower Back Disc Bulges – The 8 Best Exercises | Thierry Payet

A disk bulge or herniated disc occurs when some of the soft jelly in the centre of the disc slips out past the tough exterior.

Up to 80% of individuals will suffer from an episode of back pain during their lifetime, currently Low back pain accounts for 11% of the total disability of the UK population and disc bulges/herniation is frequently the underlying cause. The highest prevalence of disc bulges is among people aged 30-50, with a male to female ratio of 2:1. In people aged 25-55 years, 95% of disc bulges occur at the lower levels of the lumbar spine, disc bulges from mid to upper lumber spine are more common in those over the age of 55. Disc bulges are most common in the lower back (Lumbar region) but can occur anywhere from the neck to the low back.

Symptoms of a disc bulge/herniation:

4 Stages of Disc Bulge:

  1. Disc protrusion

  2. Prolapsed Disc

  3. Disc Extrusion

  4. Sequestered Disc

How can exercise help?

Exercise and Physical Therapy ( Osteopaths/Physiotherapy) are often the most important parts of recovery from a herniated disc.

Doing gentle activities and exercises will strengthen the muscles that support the spine and reduce pressure on the spinal column. They will also promote flexibility in the spine and may help reduce the risk of a herniated disc from reoccurring.

Gentle activities that can help are;

  • Pilates

  • Yoga

  • Swimming

  • Walking

  • Cycling

Perform all exercises in a slow and controlled manner, especially when bending or lifting. If a person feels pain, they should stop doing the exercises and speak with your Osteopath.

How Long Does the Pain Last?

Most patients with a lumbar disc bulge/herniation will gradually improve over a period of days to weeks after the flair up, with most patients being symptom free within 3-4 months.

8 Best Exercises for Disc Bulges (Prevention and Rehabilitation)

1. Spinal Decompression:

– Use a bar or anything you can hang from, and just allow your body to « Hang ».

– Hang for 30 seconds and do 3 sets.

– If you feel worse doing this exercise technique, stop and try some of the other exercises.

2.Cobra Stretch

– Begin the exercise by lying on your stomach and slowly prop yourself on your elbows while keeping your hips in contact with the floor.

– Hold this position for 10-15 seconds before returning to the prone position (laying face down).

-Gradually increase to holding the end position for 30 seconds and perform up to 10 reps for this stretch.

-To progress further try going up onto your hands instead of your elbows.

3.Cat-Cow (Camel) Stretch

– Begin this stretch on your hands and knees. Inhale and let your stomach « drop » towards the floor as you look up towards the ceiling.

-Follow this by exhaling and slowly rounding your spine while pressing into the floor with your hands and slightly curving your neck to look at your feet.

-Aim for 10 reps x 2-3 sets.

4. Bird Dog Stretch

– Begin on your hand and knee with your hands positioned under your shoulders and knee positioned under your hips.

-Raise your left arm and reach it forward until it is aligned with your torso; at the same time, kick your right leg backwards until it is aligned with your torso.

-Hold This position for 2-3 seconds before slowly returning to the start position.

-Repeat with your right arm and left leg.

-Alternate side for 10 reps x 2-3 sets.

*Ensure head, neck and back maintain a neutral alignment to minimise stress on your neck*

5. Plank

– Begin by lying on your stomach with your forearms against the mat.

– Engage your core and left your body so that you are resting on your forearms and toes.

– Hold the plank position for 20-30 (If possible, aim for a minimum of 10 seconds).

– Aim for 5-10 reps

When your ready, increase the intensity by increasing the time you hold the plank in 10 second increments.

6. Knee Hugs

-Lie on your back with your knees bent and both heels on the floor.

– Place both hands behind one knee and pull towards the chest.

– Switch legs and repeat 5 reps on each leg.

7. Back Flexion

– Lie on your back and hold both knees towards your chest.

– At he same time, move your head forward until there is a comfortable stretch across the mid and low back.

– Repeat 5 reps

8. Piriformis Stretch

– Lie on your back with your knees bent and both heels on the floor.

– Cross one leg over the other, resting the ankle on the bent knee.

– Gently pull the crossed knee towards the chest until there is a stretch in the buttock, hold for 10-15 seconds.

– Repeat on both sides for 3 rounds.

#Rehab #BackPain #DiscBulge #Exercises #Prehab #Strengthening #LowBackPain

How to Manage your Migraines: Part 1

Part 1 – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

How to Manage your Migraines: Part 1

How to Manage your Migraines: Part 1

Migraines are a very common and distressing disorder that’s affecting over 3 million Australians. Whilst it is most commonly noted in woman, those aged in their 20’s and 30’s, it can be experienced by anyone, regardless of age or gender. Migraine symptoms typically present as a one-sided headache lasting between 4-72 hours, accompanied by a throbbing or pulsating sensation. The intensity of migraines is another debilitating factor, as the pain typically sits between moderate to severe, and is often aggravated by physical activity. Migraines are also quite commonly associated with nausea, vomiting, aura/vision disturbances, and increased sensitivity to light sound and smell. So now that we know what happens when we get one, let’s learn a little more about the symptoms and how osteopathy can help!

Whilst the exact cause of migraines is still being researched, there are treatments available that can help reduce the symptoms, frequency or intensity of migraines. Osteopathy has been shown in some cases to be quite effective as poor posture, muscle tightness and restrictions through the spine and cranium are all predisposing and maintaining factors for migraines. 

For those of you currently experiencing migraines, or know someone who does, please keep in mind that there are some RED FLAGS associated with migraines that require immediate assistance/advice:

  • Systemic symptoms and signs (ie. If you have a fever, a drop in level of consciousness, confusion, seizures)
  • Neurological symptoms and signs (ie. numbness and/or tingling, loss of coordination, paralysis, progressive limb or fascial weakness)
  • Sudden onset (if sudden <1min, otherwise known as ‘Thunderclap’ migraines)
  • Older age group (ie. over 50 years old)
  • Previous headache history change (if it’s a ‘new’ type of migraine for you/change of typical symptoms)
  • Postural/positional – (if your migraine is triggered by a clear change in your posture)
  • Progressive – if you’re symptoms are progressively worsening over time
  • Papilloedema (GP can detect this through ophthalmoscope)

If you have any further questions or concerns regarding migraines, please come in and book an appointment at one of our East Gippsland Osteopathic Clinics and we will do our utmost to assist you in treating and managing this debilitating disorder. Click here to book your appointment today.

image d'un cerveau

Covid-19 et cerveau | Thierry Payet

Certains symptômes de la Covid-19, comme la fatigue mentale ou la confusion, ont rapidement soulevé la question des effets du virus SARS-CoV-2 sur le cerveau. Plusieurs études se sont penchées sur cette question. La dernière en date a été publiée dans la revue scientifique Nature le 7 mars 2022. Elle démontre l’impact de l’infection sur les neurones de l’olfaction, entre autres. Santé sur le Net décrypte ses résultats.

image d'un cerveau

Covid-19, cerveau et odorat

Parmi la longue liste des symptômes associés à l’infection par le SARS-CoV2, figurent certains signes (perte de goût et/ou d’odorat, fatigue mentale, confusion, …) qui laissent à penser que la Covid-19 entraîne des effets neurologiques, à court et moyen terme. Après plusieurs études scientifiques sur ce sujet, des chercheurs britanniques viennent de publier leurs résultats. Ils semblent confirmer un impact de l’infection sur le cerveau.

Parmi les signes évidents de l’effet de la Covid-19 sur le cerveau, figure en tête la perte du goût et/ou de l’odorat. Dans les premiers mois de la pandémie, elle affectait environ 80 % des patients infectés. Dès la première année, des scientifiques ont démontré que ce symptôme était associé à une atteinte des cellules nerveuses de la cavité nasale par le virus. Par ailleurs, il a été démontré que le virus pouvait rester présent dans la cavité nasale pendant de longs mois à compter de l’infection.

Les neurones de l’olfaction directement impactés

Pour mieux comprendre les effets du SARS-CoV2 sur le cerveau, les chercheurs britanniques ont réalisé des examens d’imagerie cérébrale sur 758 participants, âgés de 51 à 81 ans, à deux moments successifs :

  • Au début de l’étude, l’ensemble des participants n’ayant alors jamais été testés positifs à la Covid-19 ;
  • Après un délai moyen de 141 jours, pendant lequel :
    • 401 personnes ont contracté la Covid-19 ;
    • 384 personnes n’ont pas contracté l’infection (sujets contrôles).

En comparant les deux séries d’images cérébrales, les chercheurs ont pu mettre en évidence chez les patients infectés plusieurs phénomènes par rapport aux sujets contrôles :

  • Une réduction plus marquée de l’épaisseur de la matière grise dans deux régions du cerveau (le cortex orbito-frontal et le gyrus parahippocampique) ;
  • Des lésions neurologiques plus marquées dans les régions associées à la perception des odeurs ;
  • Une réduction globale de la taille du cerveau.

Un vieillissement accéléré des neurones ?

Entre les deux séances d’imagerie, les patients infectés ont montré un déclin cognitif plus marqué que les sujets contrôles. Ainsi, cela suggèrerait un vieillissement prématuré des neurones suite à l’infection. Et ces effets restaient significatifs, quelle que soit la sévérité de l’infection. Néanmoins, les mécanismes physiopathologiques à l’origine des effets observés restent encore à préciser. La réversibilité partielle ou totale de ces effets neurologiques à long terme reste à déterminer.

D’après ces données, le virus SARS-CoV-2, via les régions cérébrales dédiées à l’olfaction, entraîne des effets neurologiques. Ces conséquences neurologiques ont lieu quelle que soit la gravité de la maladie. Il sera donc intéressant d’évaluer l’intérêt des thérapies de rééducation olfactive chez les patients atteints d’anosmie. D’autres chercheurs travaillent eux aussi sur les effets neurologiques de la Covid-19, en particulier sur l’impact de la pandémie sur l’incidence de la maladie d’Alzheimer.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– SARS-CoV-2 is associated with changes in brain structure in UK Biobank. Gwenaëlle Douaud and al. 2022. Nature. nature.com. Consulté le 14 mars 2022.

The 10 Best Exercises for Relief.

The 10 Best Exercises for Relief. | Thierry Payet

It’s that time of year where (if we are lucky enough) we spend most of our time in flip flops or enjoy walking on the beach. But unfortunately, it is also the time of year where some of us will experience pain in in the base of our foot. The most common cause of this pain is PLANTAR FASCIITIS! So what is it? What Causes it? How Do I Treat it? and Can I stop it from coming back? All of these questions will be answered in the blog as we will give you the background and give you the best 10 exercises to help treat, rehabilitate and prevent it reoccurring.

Plantar Fasciitis

Plantar Fasciitis is an overuse condition affecting the plantar fascia (tensile tissue under your foot) at the point where it attaches to your heel. Most people describe it as a sharp stabbing pain in the base of the foot. The area of pain is usually down the build up of inflammation at its attachment point. Plantar faciitis is responsible for around 80% of heel pain complaints in the UK.

So, What Causes it?

There are a few possible causes for Plantar Fasciitis, with the possibility of one or a few of the causes actually causing the problem. These possible causes are;

  • Lack of Support from shoe (Most common cause, usually flip flops or sliders in the summer)

  • Running on Hard Surfaces

  • Arch problems (high arches or flat feet)

  • Training Errors (Incorrect technique when training legs)

  • Overuse (Are you walking/running excessive mile, especially in the heat)

  • Over Pronation (Does your foot roll in?)

  • Poor flexibility in your calves

  • Tight Achilles tendon

What Can I Do if I have it?

Immediate treatment – Rest and Ice are your best friend, as this will allow the inflammation to reduce. Anti-inflammatories are also key in this phase.

What Next?

After the immediate treatment – Rehabilitation and Prevention

  • Massage Therapy – this allows the plantar fascia to relax and also loosens the calf muscles and Achilles tendon.

  • Stretches/Exercises – these help to relieve pressure on the plantar fascia and to strengthen the surrounding structures to help prevent it from coming back.

  • Manipulation – Manipulations can help with any bio-mechanical dysfunctions and joint malpositions in the foot, knee, pelvis and low back.

  • Taping – this can be used to support the foot and decrease the pressure on the plantar fascia.

  • Heel Pads or Orthotics – These help to support the foot (Consult a Health Care Practitioner before buying).

  • Acupuncture – This has been proven to release the tension in the plantar fascia.

The 10 Best Exercises and Stretches fot Plantar Fasciitis:

*If you experience any severe pain during these exercise stop immediately and seek advice from either us or your local healthcare provider*

1. Ice Bottle or Ball Release.

This can be performed using a bottle or frozen water (better in intial stages) or using a hard ball (tennis, hockey, cricket even a golf ball). Ideally barefoot, roll the bottle or ball on the soft arch part of the foot. DO NOT push onto the heel bone (Sore bit). Start lightly and increase the pressure gradually. You should feel less soreness and/or tightness when getting up to walk.

2. Marble Pick-Ups

This is another enjoyable exercise where you can stand or remain seated. You should aim to spend 5 minutes a day doing this exercise with each foot.Place a bowl on the floor and some marbles or similar sized small balls or objects (such as stones) in front of you.Pick up each marble using just your toes and transfer them to the bowl.

3.Towel Scrunch

This exercise is one of the easiest to do as you remain seated for the whole duration of it. Aim to complete two sets of this exercise with each foot a day.Begin by laying out a towel on the floor and place your foot flat on top.Now draw the towel towards yourself as you scrunch your toes (make sure that your heel remains in contact with the floor throughout the exercise).

4.Heel Raises

Weakness of the calf muscle can contribute to the development of plantar fasciitis, as it directly affects how the foot moves. Heel raises can strengthen calf muscles and are simple to carry out. Aim to complete 3 sets of heel raises and 10 repetitions a day.Start by standing and resting both your feet flat on the floor. If you require support feel free to hold onto something.Push up with the balls of your feet and raise your heels off the ground. Hold this tip-toe position for a couple of seconds then lower yourself back down slowly.

5. Tip Toe Walking

Spend a couple of minutes every day walking around on your tiptoes to strengthen your calf muscles as well as improve the control and stability you have around your ankles. It may help to use a support such as a walking frame or walking stick.

6.Single Leg Standing

You can easily build this simple step into part of your daily routine. Just lift one foot off the floor and balance on the other foot, for 5 minutes twice a day. This can help you improve your balance and the control you have in your feet and ankles, which makes it an excellent exercise for preventing plantar fasciitis.

7. Towel Stretch

This is an easy stretch you can do while sitting on the floor or on your bed.Sit down on the floor or bed with both your legs outstretched in front of you.Place a towel which is rolled up underneath the balls of your feet and hold the towel from both ends.Gently pull the towel towards yourself while keeping your knees straight.Hold this position for half a minute and you will feel some instant pain relief, as well as being able to stretch out your muscles and ligaments on the base of your foot.

8.Toe Stretch

Aim to do this stretch twice per session, several times a day.Sit on a chair and extend the leg of the foot which is affected by plantar fasciitis, make sure that your heel is on the floor.Reach down and pull your big toe upwards and back towards yourself away from the floor.Hold this position for up to thirty seconds.

9. Heel Raises on the Stairs

This is very similar to the exercise as above, however a little more challenging. Do this in sets of 10, 3 times a day.Stand on a step with your heels over the edge of the step.Push up on the balls of your feet and complete a heel raise.As you lower yourself back down make sure that your heel does not drop below the level of the step.

10. Calf Rolling (Foam Roller or Ball)

Start sitting on the floor with legs extended out in front of you. Place the roller or ball under left calf. Rest right foot on the floor or cross right ankle over left for extra pressure. Use your hands to press hips off floor, then roll from the ankle to below the knee. Rotate left leg in, then out. Repeat on right calf.

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