Une bonne nuit de sommeil

Une bonne nuit de sommeil – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Une bonne nuit de sommeil

Une bonne nuit de sommeil

Obtenir une bonne nuit de sommeil est extrêmement important pour votre santé globale. C’est une période de temps où le corps se restaure physiquement et où l’organisation se produit dans notre cerveau. La recherche a montré que la capacité d’une personne à se concentrer, à utiliser sa pensée créative, à prendre des décisions judicieuses et à former des souvenirs peut être affectée négativement par un mauvais sommeil.

Alors, que pouvez-vous faire pour améliorer la qualité de votre sommeil ?

  • Créer un horaire de sommeil régulier – Si vous suivez un schéma sain (les adultes devraient viser 7 à 9 heures par nuit), votre corps développera un cycle veille-sommeil équilibré
  • Détendez-vous juste avant de dormir – Évitez les activités mentalement stimulantes, les exercices et les écrans. Cela inclut la caféine, qui peut rester dans le corps jusqu’à 24 heures ! Si vous avez des difficultés à dormir, limitez votre consommation d’aliments et de boissons contenant de la caféine comme le thé, le café, le cola et le chocolat
  • Ne vous couchez pas l’estomac plein ou vide – Mangez quelques heures avant de vous coucher et laissez vos aliments digérer.
  • Gardez les choses distrayantes hors de la chambre comme les lumières et le bruit – si vous ne pouvez pas contrôler ces choses, vous pouvez essayer de dormir avec des bouchons d’oreille ou un masque pour les yeux
  • Essayez d’en obtenir exercice régulier pendant la journée – Exercez votre énergie et faites bouger le corps, mais pas trop près de l’heure du coucher, car votre corps a besoin de temps pour se détendre
  • Investissez dans un matelas confortable – Un mauvais matelas peut provoquer une gêne et une nuit de sommeil agitée ; il vous prédispose également à d’autres problèmes de santé tels que les maux de dos
  • Gardez la pièce à une température confortable – Selon Sleep Hub, une température entre 16 et 24 degrés Celsius est optimale
  • Gardez la chambre propre et rangéecela aidera à créer un espace dans lequel vous vous sentirez calme et détendu
  • Aller au lit propre – c’est-à-dire prendre une douche, se brosser les dents, mettre des vêtements de nuit propres
  • Évitez les drogues – Les cigarettes sont un stimulant qui fait augmenter votre fréquence cardiaque, l’alcool agit comme un dépresseur, vous laissant une sensation de fraîcheur le matin et les somnifères doivent être discutés avec un professionnel de la santé avant utilisation, car ils pourraient causer plus de mal que de bien dans certains cas .

En tant qu’ostéopathe, je comprends que beaucoup d’entre vous peuvent trouver le sommeil inconfortable en raison de douleurs ou de blessures, cela peut être frustrant et épuisant à long terme. Si tel est le cas pour vous ou quelqu’un que vous connaissez, je vous recommande fortement de discuter avec nous ici à la clinique ostéopathique East Gippsland. Très souvent, nous pouvons vous aider à réduire la douleur et l’inconfort, soit avec un traitement pratique, soit avec des conseils sur la façon d’améliorer votre posture de sommeil afin que vous puissiez passer une bonne nuit de sommeil.

References
Better Health Channel. (2020). Sleep hygiene. https://www.betterhealth.vic.gov.au/health/conditionsandtreatments/sleep-hygiene
Cunnington, D. (2016). Sleeping in the Heat. SleepHub. https://sleephub.com.au/sleeping-in-the-heat/
Healthdirect. (2020). Sleep. https://www.healthdirect.gov.au/sleep
Sleep Health Foundation. (2019). Memory, Thinking and Sleep. https://www.sleephealthfoundation.org.au/memory-thinking-and-sleep.html
Sleep Health Foundation. (2020). General Sleep Info. https://www.sleephealthfoundation.org.au/component/tags/tag/general-sleep-info.html

Returning to Exercise in a COVID-Normal World

Retour à l’exercice dans un monde COVID-normal – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Avec une fermeture normale du COVID, de nombreux modes de vie typiques reviennent lentement. Le retour récent des gymnases, de l’exercice et du sport, combiné à l’amélioration du temps, est un coup de pouce bien nécessaire pour la communauté. Mais, alors que nous sommes tous très excités de reprendre l’exercice, nous devons faire attention à ne pas en faire trop ou à ne pas nous blesser.

Malheureusement, pendant le COVID-19, notre niveau de forme physique a diminué et bien que certains d’entre nous l’aient maintenu, la majorité ne l’a pas fait. Il faut du temps pour atteindre nos niveaux de forme physique précédents, que vous souhaitiez recommencer à soulever un poids particulier, courir/nager/rouler sur une certaine distance ou un certain temps ou même simplement retrouver des niveaux de compétence pour le sport que vous avez choisi. La mise en œuvre d’un plan structuré signifie que nous pouvons réduire le risque de blessure et assurer une transition en douceur vers la remise en forme.

Donc, si vous commencez à reprendre une forme de fitness ou d’exercice, tenez compte de ces conseils pour aider à réduire le risque de blessure et/ou de douleur.

Réchauffer

Une partie souvent négligée de l’exercice – un échauffement actif axé sur l’activation musculaire et les étirements spécifiques à notre séance. Par exemple, les pompes sont un bon échauffement avant un entraînement des épaules/de la poitrine.

Commencez petit et soyez intelligent

Bien que votre retour à l’exercice puisse susciter une certaine confiance, il est recommandé de ne pas vous lancer directement dans votre plan ou vos activités de remise en forme pré-COVID-19. Si vous avez fait peu d’exercice pendant les confinements liés à la COVID-19, reprenez l’exercice. Cela signifie que si vous avez soulevé 20 kg ou couru 3 km chaque jour avant le COVID-19, vous devez éviter de vous précipiter directement dans ce niveau d’exercice exact. Une bonne règle empirique est de réduire de moitié ou de commencer à 50 % de moins, par exemple en soulevant 10 kg ou en courant 1,5 km.

Demandez conseil à un professionnel

Obtenez des avis d’experts avant / pendant votre retour à l’entraînement, qu’il s’agisse de faire appel à un entraîneur personnel pour développer un programme adapté ou à un ostéopathe pour vous guider à travers des exercices et des stratégies d’exercice.

Surcharger / Augmenter progressivement

Rythmez-vous, augmentez progressivement l’exercice, réduisez tout, y compris les séries, les répétitions, le nombre de jours d’entraînement, la distance parcourue. À partir de là, augmentez lentement au cours des 4 à 6 premières semaines à mesure que vous revenez progressivement aux niveaux pré-COVID-19, en vous rappelant toujours que les jours de repos sont aussi importants que les jours d’exercice pour que votre corps s’adapte et récupère.

Récupérer correctement

Notre corps a besoin de récupérer pour s’adapter et se développer vers des objectifs à long terme. Les étirements, les récupérations, l’hydratation et la nutrition sont tous importants pour la récupération.

Le traitement ostéopathique peut également aider le corps à récupérer, en traitant toute compensation, tension ou tension que votre corps peut développer.

Si vous souhaitez des conseils pour reprendre vos activités physiques, faites-le nous savoir ! L’équipe de la East Gippsland Osteopathic Clinic est toujours là pour vous donner un coup de main ou deux lorsqu’il s’agit de vous rendre actif, en bonne santé et fort ! Contactez-nous aujourd’hui et vous retournerez à l’exercice avant même de vous en rendre compte !

Utiliser PAG et le nerf vague pour se détendre : 20 meilleurs conseils

Utiliser PAG et le nerf vague pour se détendre : 20 meilleurs conseils | Thierry Payet

Respiration rapide et superficielle, crampes musculaires, hypertension artérielle : ces réactions de stress typiques sont involontaires, mais l’organisme peut apprendre à les réguler. Les études parlent pour cela; ils montrent également que le nerf vague joue un rôle important. Les techniques et mesures mentionnées ici peuvent aider à activer le nerf vague et à atténuer les réactions excessives sympathiques : profondeur et […]

Le cannabis contre l'insomnie

Le cannabis cause-t-il l’insomnie chez les étudiants ? | Thierry Payet

D’après le baromètre Santé Publique France, plus de la moitié des étudiants français souffrent de troubles du sommeil, avec des impacts parfois non négligeables sur leurs études mais aussi sur leur santé. Des chercheurs de l’INSERM ont récemment collecté de nouvelles données qui confirment l’existence d’une association forte entre la qualité du sommeil, l’insomnie et la consommation de cannabis. Explications.

Le cannabis contre l'insomnie

Sommeil, insomnie et consommation de cannabis

La santé mentale des jeunes Français est une préoccupation majeure des autorités de santé publique, en particulier depuis la crise sanitaire liée à la Covid-19. D’après le Baromètre Santé Publique France, 55 % des étudiants auraient un sommeil plus ou moins perturbé, et 19 % souffriraient d’insomnie. Ces troubles du sommeil chez les jeunes ne sont pas sans impact sur le déroulement et la réussite de leurs études, ni sur leur santé, mentale ou physique.

En parallèle selon l’OFDT, la consommation de cannabis chez les jeunes Français est importante, avec près de 14 % des jeunes de 18 à 25 ans qui consomment mensuellement du cannabis et 4 % tous les jours. Dans une récente étude, des chercheurs de l’INSERM se sont penchés sur le lien possible entre les troubles du sommeil et la consommation de cannabis chez les étudiants français. Ils ont travaillé sur les données de 14 787 étudiants universitaires appartenant à la cohorte i-Share. Les étudiants ont répondu en ligne à des questions relatives à leur consommation de cannabis (fréquence) et à leur sommeil (qualité du sommeil, insomnie, qualité de l’éveil pendant la journée, sensation de privation de sommeil).

Une association forte entre consommation de cannabis et insomnie

Par ailleurs, les chercheurs ont pris en compte les facteurs sociodémographiques, le mode de vie et la santé mentale des étudiants. Les résultats obtenus mettent en évidence un lien entre la consommation de cannabis et la survenue de troubles du sommeil chez les étudiants, et notamment l’apparition d’une insomnie. Le risque de devenir insomniaque était augmenté de 45 % chez les étudiants consommateurs de cannabis, par rapport à ceux qui ne consommaient pas cette drogue.

Le risque était même doublé en cas de consommation quotidienne de cannabispar rapport à des consommateurs occasionnels. Même si ces résultats ne démontrent pas de lien direct de causalité entre la consommation de cannabis et la survenue d’une insomnie, ils confirment les données antérieures sur une association forte entre l’usage de cette drogue et des troubles majeurs du sommeil.

Sensibiliser sur les dangers du cannabis sur le sommeil et la santé

Les étudiants interrogés dans cette nouvelle étude avaient en moyenne 20,4 ans. Un âge où le développement cérébral se poursuit et où le sommeil, à la fois par sa quantité et sa qualité, joue un rôle crucial pour la santé à court, moyen et long terme. De plus, si 22.7 % des étudiants déclaraient souffrir d’insomniela majorité des étudiants consommateurs de cannabis évoquaient au moins un trouble du sommeil : somnolence diurne, mauvaise qualité de sommeil, sensation de ne pas avoir assez dormi.

Un sommeil insuffisant et de mauvaise qualité peut avoir un impact sur le déroulement des études, mais aussi sur leur réussite et donc sur l’insertion sociale et professionnelle des jeunes concernés. Enfin, l’insomnie est régulièrement un trouble chronique du sommeil, qui perturbe le sommeil pendant des mois voire des années. Cette étude révèle l’importance des messages de prévention auprès de la population étudiante, pour sensibiliser sur les multiples dangers de la consommation du cannabis.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Cannabis et sommeil : l’insomnie serait deux fois plus fréquente chez les étudiants qui en consomment tous les jours. presse.inserm.fr. Consulté le 27 février 2023.
Move Better With Osteopathy

Bougez mieux avec l’ostéopathie – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Plus tôt cette année, la communauté ostéopathique a célébré la Semaine internationale de la santé ostéopathique sur le thème « mieux bouger avec l’ostéopathie ». Le but de cette notion est d’encourager les Australiens, jeunes et moins jeunes, à bouger davantage pour atteindre une vie longue et active sans douleur et si nécessaire ou voulu avec l’aide de leur ostéopathe. Il a été développé en raison de l’augmentation des niveaux de sédentarité dans la population, évoluant principalement autour de l’âge, du niveau d’éducation, du statut socio-économique, mais aussi massivement par une mauvaise santé ou des blessures. Alors, plongeons un peu plus dans le mouvement, ses bienfaits et comment votre ostéopathe peut vous remettre sur la bonne voie si vous êtes limité par votre santé…

Qu’est-ce que le mouvement ?

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’activité physique est décrite « comme tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques qui nécessite une dépense énergétique ». Cela peut inclure non seulement les sports, mais aussi la marche, la randonnée, la course, la natation, le cyclisme, la gymnastique, la danse, les jeux de ballon, la gym, les arts martiaux et la liste pourrait s’allonger.
Aujourd’hui, la majorité des directives internationales recommandent qu’environ 150 minutes par semaine d’activité physique ou de mouvement d’intensité modérée à vigoureuse soient réalisées. Cela peut varier légèrement en fonction de votre âge et de votre état de santé général.

Les bienfaits du mouvement

Le mouvement est excellent pour améliorer votre santé physique et mentale générale et votre bien-être et réduire votre risque de décès. Parmi les autres avantages importants du mouvement, mentionnons :

  • Réduire votre risque de cancer, de diabète, d’accident vasculaire cérébral et de maladie cardiaque
  • Améliorer votre humeur
  • Réduire votre stress
  • Améliorer votre fonction cérébrale
  • Améliorer votre fonction motrice
  • Aider votre respiration et votre fonction cardiaque
  • Renforcer votre corps, y compris la force musculaire et osseuse
  • Améliorer votre équilibre

Comment votre ostéopathe peut-il vous aider à bouger plus ?

Eh bien, les troubles musculo-squelettiques continuent d’être l’une des principales causes d’invalidité dans le monde et un contributeur majeur au manque d’activité physique des Australiens, car ils ne savent pas comment faire de l’exercice en toute sécurité pour leur état. C’est là que votre ostéopathe peut être utile. Votre ostéopathe évaluera votre plainte et les zones du corps qui peuvent influencer la fonction biomécanique optimale et causer de la douleur. Ensuite, grâce à la thérapie manuelle, à l’éducation et à la rééducation, ils peuvent soulager la douleur et améliorer votre fonction, ce qui vous permet de bouger davantage.

References
Australia Bureau of Statistics. (2014). Australian Idle: Physical Activity and Sedentary Behaviour of Adult Australians. https://www.abs.gov.au/ausstats/abs@.nsf/Lookup/4156.0.55.001main+features4Nov%202013
Exercise & Sports Science Australia. (2021). New Government report tackles physical inactivity barriers in Australia https://www.essa.org.au/Public/News_Room/Media_Releases1/2018/New_Government_report_tackles_physical_inactivity_barriers_in_Australia.aspx
Fryer, G. (2017). Integrating osteopathic approaches based on biopsychosocial therapeutic mechanisms. Part 1: The mechanisms. International Journal of Osteopathic Medicine, 25, 30-41. https://doi.org/10.1016/j.ijosm.2017.05.002
Posadzki, P., Pieper, D., Bajpai, R., Makaruk, H., Könsgen, N., Neuhaus, A. L., & Semwal, M. (2020). Exercise/physical activity and health outcomes: an overview of Cochrane systematic reviews. BMC Public Health, 20(1), 1724. https://doi.org/10.1186/s12889-020-09855-3 
Vaughan, B., Morrison, T., Buttigieg, D., Macfarlane, C., & Fryer, G. (2014). Approach to low back pain – osteopathy. Australian Journal for General Practitioners, 43, 197-198. https://www.racgp.org.au/afp/2014/april/osteopathy/ 

Journée Internationale de l'épilepsie

Journée Internationale de l’Epilepsie : Agissons et Unissons-nous | Thierry Payet

Dans le monde, les épilepsies touchent 50 millions de personnes et en France, près de 700 000 personnes sont confrontées à ces maladies. Depuis 2015, le Bureau International pour l’Epilepsie et la Ligue Internationale Contre l’Epilepsie organisent chaque deuxième lundi de février la journée internationale de l’épilepsie. Explications.

Journée Internationale de l'épilepsie

La journée internationale de l’épilepsie

Il serait plus juste de dire les épilepsies plutôt que l’épilepsie, tant cette pathologie est complexe et variable. Pour la plupart des gens, l’épilepsie se résume aux crises généralisées qui effraient tant. Mais l’épilepsie peut être beaucoup plus subtile ou sournoise, ne se révélant que par quelques tremblements involontaires, presque imperceptibles de l’entourage.

Les années passent et les préjugés et idées reçues restent tenaces. L’objectif de la journée internationale de l’épilepsie était de sensibiliser la population et les acteurs concernés sur cette maladie. Mais 8 ans après la première édition, il reste encore du chemin à parcourir pour faire connaître l’épilepsie, combattre la stigmatisation et informer sur la conduite à tenir en cas de crise épileptique. En 2022, le deuxième lundi de février était le 14 février et le thème de la journée avait tout naturellement été choisi : « amour et épilepsie ».

« L’épilepsie n’est pas ce que vous croyez. Bousculons les préjugés »

Cette année, la journée internationale de l’épilepsie aura lieu le 13 février 2023 et aura pour thème : « L’épilepsie n’est pas ce que vous croyez. Bousculons les préjugés ». Le message est clair, il faut parvenir à faire bouger les lignes et mieux sensibiliser la population sur ce qu’est l’épilepsie. L’épilepsie est une pathologie chronique neurologique fréquentequi peut se développer à tous les âges de la vie, du nourrisson jusqu’à l’âge adulte.

L’épilepsie regroupe différentes maladies épileptiques de gravité variables, en fonction de plusieurs paramètres : l’âge d’apparition des premières crises, la cause des crises, la nature et la fréquence des crises et la réponse aux traitements antiépileptiques. Les causes de l’épilepsie sont variables et parfois aucune anomalie n’est retrouvée pour expliquer la survenue des crises.

Les symptômes des crises d’épilepsie sont très divers, en nature et en gravité, des simples secousses musculaires jusqu’à la crise d’épilepsie généralisée avec perte de conscience. Chaque Français doit connaître les gestes à adopter face à une personne qui convulse :

  • Allonger la personne en position latérale de sécurité
  • Faire de l’espace autour de la personne
  • Protéger sa tête en la plaçant sur un objet souple
  • Enlever ses lunettes
  • Desserrer les vêtements au niveau du col et de la ceinture
  • Ne pas essayer de bouger la personne sauf en cas de danger
  • Ne pas empêcher les convulsions
  • Ne rien mettre dans la bouche du patient
  • Ne pas lui donner à boire
  • Contacter les services de secours tout en surveillant la personne, si la crise dure ou si la personne reste inconsciente.

Sensibiliser la population et lutter contre les préjugés sur l’épilepsie

Même en 2023, l’épilepsie reste taboue, ignorée, méconnue. Parler de la maladie, de ses causes, de ses symptômes, combattre les idées reçues, … toutes ces actions permettent de mieux détecter, repérer, diagnostiquer, traiter, prendre en charge et accompagner toutes et tous ceux qui vivent avec l’épilepsie au quotidien. Elles permettent aussi de lutter contre le rejet et la stigmatisation trop souvent éprouvés par les patients et leurs proches.

La journée internationale de l’épilepsie se déroule dans plus de 140 pays à travers le monde, avec des événements et des campagnes d’information relayées dans les médias. Cette journée est également l’occasion d’encourager les malades et leurs familles dans leur lutte quotidienne contre la maladie, mais aussi contre les préjugés. En France, c’est Epilepsie France, l’association nationale des patients atteints d’épilepsie, qui organise cette grande journée.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

Podcast - Qu'est-ce que l'ostéopathie ?

Podcast – Qu’est-ce que l’ostéopathie ? | Thierry Payet

Torsten Liem a été interviewé sur les mécanismes d’action en ostéopathie. Cette interview porte sur le toucher ostéopathique, l’empathie et la cognition dans le traitement. Je vous emmènerai dans un voyage depuis les débuts de l’ostéopathie en Allemagne jusqu’à nos jours, je vous ferai également part de mes propres expériences avec les ostéopathes depuis les premiers jours de l’ère […]

Obésité masculine et risque cardiovasculaire

Obésité masculine et risque cardiovasculaire | Thierry Payet

L’obésité est connue pour être un facteur de risque cardiovasculaire, en particulier chez l’homme. Mais quel mécanisme permet d’expliquer ce constat ? Une récente étude menée sur des souris et publiée dans la revue scientifique iScience, vient apporter quelques éléments d’explications.

Obésité et risque cardiovasculaire

En cas d’obésité, le risque cardiovasculaire augmente, et de manière plus marquée chez les hommes que chez les femmes. Mais pour quelle raison ? Quels mécanismes physiologiques permettent d’expliquer une telle différence entre les deux sexes ? Récemment, des chercheurs ont tenté de répondre à ces questions en travaillant sur des modèles de souris.

Ils ont nourri pendant 7 semaines des souris mâles et femelles avec une nourriture à haute teneur en graisses. Puis ils ont analysé l’expression des gènes au niveau des cellules endothéliales du tissu adipeux. Ces cellules sont très impliquées dans le contrôle des échanges de nutriments, d’hormones, d’oxygène et de cellules immunitaires et inflammatoires. Ces fonctions participent directement et fortement au statut métabolique du tissu adipeux.

Des différences significatives entre les souris mâles et femelles

Dans cette étude, les chercheurs ont mis en évidence plusieurs différences notables entre les souris mâles et les souris femelles :
– Des différences de profil d’expression des gènes ;
– Des différences dans la prolifération des cellules endothéliales au niveau du tissu graisseux ;
– Des différences au niveau de l’état inflammatoire dans les cellules endothéliales.

Les souris femelles présentent ainsi une angiogenèse (formation de nouveaux vaisseaux sanguins) supérieure à celle des souris mâles. Le tissu adipeux des souris femelles est ainsi plus sain que celui des mâles, même lorsque l’ensemble des souris sont nourries avec un régime riche en graisses. Chez les souris femelles, certains gènes étaient plus exprimés que chez les souris mâles, notamment les gènes associés à la prolifération des cellules endothéliales, les gènes de la phosphorylation oxydative (dernière étape de la respiration cellulaire) et les gènes du remodelage de la chromatine.

Les souris femelles, mieux armées face à l’obésité ?

A l’inverse, certains gènes étaient plus exprimés chez les souris mâles que chez les souris femelles, entre autres les gènes de l’inflammation et du vieillissement cellulaire. Que faut-il retenir de ces données ? Face à un régime trop riche, les souris femelles réagissent, au niveau de l’expression des gènes, en stimulant l’expansion des vaisseaux sanguins et en développant une meilleure santé métabolique que les souris mâles.

Ces mécanismes pourraient expliquer le risque majoré de complications notamment cardiovasculaires liées à l’obésité chez les hommes. En décryptant comment les souris femelles s’adaptent face au régime riche en graisses, les chercheurs pourraient développer de nouveaux traitements pour améliorer la santé des vaisseaux sanguins chez les sujets obèses, masculins comme féminins. La distribution du tissu graisseux et la qualité de sa vascularisation seraient des composantes essentielles du risque de complications cardiovasculaires. Reste dans un premier temps à transposer ces observations chez l’Homme.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Le profilage transcriptomique révèle des signatures moléculaires spécifiques au sexe des cellules endothéliales adipeuses dans des conditions obésogènes. Martina Rudnicki et al. 2023. iScience 26(1) : 105811. ScienceDirect
grain de beauté cancer peau vaccin mélanome

Un vaccin contre le mélanome en développement | Thierry Payet

Chaque année, le mélanome, un cancer cutané, est responsable de près de 2000 décès en France. Si les progrès diagnostiques et thérapeutiques ont permis ces dernières années d’améliorer le pronostic des stades localisés, les stades avancés et/ou métastatiques restent associés à un pronostic plus réservé. Récemment, les résultats d’un essai clinique de phase 2 mené sur un candidat vaccin contre le mélanome permettent d’envisager le développement d’un vaccin contre le mélanome thérapeutique, en association avec l’immunothérapie.

grain de beauté cancer peau vaccin mélanome

Comment améliorer le pronostic des mélanomes de stades avancés ?

L’incidence du mélanome , le plus grave des cancers cutanés, ne cesse d’augmenter depuis quelques décennies. Si les progrès thérapeutiques, notamment l’arrivée de l’immunothérapie, ont permis d’améliorer le pronostic des stades localisés, les stades III et IV restent complexes à traiter avec des taux de survie à cinq ans de 16 (stade IV) à 60 % (stade III).

Dans ce contexte, mettre au point de nouvelles approches thérapeutiques contre les stades avancés de mélanome constitue un enjeu majeur pour la recherche sur ce cancer et un formidable espoir pour les patients et leurs familles. Le laboratoire Moderna développe actuellement un vaccin expérimental contre le mélanome personnalisé, basé sur la technologie ARNm (la même technologie que celle utilisée récemment pour développer les premiers vaccins contre la Covid-19). L’administration de ce vaccin thérapeutique a pour objectif de stimuler le système immunitaire du patient contre les cellules tumorales.

Un vaccin contre le mélanome capable avec l’immunothérapie de réduire le risque de récidive

Récemment, un essai clinique, randomisé, ouvert, a été lancé pour évaluer l’efficacité de ce vaccin contre la mélanome thérapeutique, en association avec un médicament d’immunothérapie, qui contribue également à stimuler le système immunitaire pour l’aider à mieux lutter contre les cellules tumorales. Dans cet essai, 157 patients atteints d’un mélanome de stade III ou IV après résection complète ont été inclus et répartis dans deux groupes :

  • Un groupe traité par l’association du vaccin (neuf doses au total sur une année) et de l’immunothérapie (200 mg toutes les trois semaines jusqu’à 18 cycles sur une année complète ;
  • Un groupe traité uniquement par immunothérapie, jusqu’à la récidive du mélanome ou l’arrêt du traitement pour une toxicité inacceptable.

Les résultats de cet essai clinique révèlent que le vaccin thérapeutique, associé à l’immunothérapie, permettait une réduction significative du risque de récidive de la maladie ou de décès, par rapport à l’immunothérapie seule. Sur le plan de la tolérance, 14,4 % des patients ayant reçu le vaccin et l’immunothérapie ont présenté des événements indésirables graves, contre 10 % chez les patients traités par immunothérapie seule.

Une stratégie personnalisée applicable à d’autres cancers ?

Le critère d’évaluation principal du vaccin, la survie sans récidive, était améliorée significativement à la fois sur le plan statistique et clinique. L’ajout du vaccin à l’immunothérapie permettait de réduire le risque de récidive ou de décès de 44 %, par rapport à l’immunothérapie seule. Cet essai constitue donc une première démonstration de l’intérêt d’un vaccin  basé sur la technologie à ARNm dans le traitement d’un cancer.

Les chercheurs pensent pouvoir lancer un essai clinique de phase 3 dans le courant de l’année 2023. Ces résultats ouvrent également de nouvelles perspectives pour le traitement d’autres cancers, à partir de la technologie ARNm. L’un des intérêts de cette technologie est de mettre au point une thérapie personnalisée, ciblée sur les caractéristiques génétiques de la tumeur du patient. L’intégralité des données de l’essai et des conclusions des chercheurs devraient être présentées lors d’une prochaine conférence en oncologie.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

Compléments alimentaires • Blog Liem Health • 29 décembre 2022

Compléments alimentaires • Blog Liem Health • 29 décembre 2022 | Thierry Payet

Que sont réellement les compléments alimentaires (NEM) ?

Les compléments alimentaires sont des produits fabriqués à partir de nutriments concentrés ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique.

A quels contrôles sont soumis les compléments alimentaires ?

Les compléments alimentaires font partie des aliments et, contrairement aux produits pharmaceutiques, ne passent par aucune procédure d’agrément. Seul l’enregistrement auprès de l’Office fédéral de la protection des consommateurs et de la sécurité alimentaire (BVL) est obligatoire. Les fabricants sont seuls responsables de la sécurité des suppléments (www.bfr.bund.de; Consulté le 30/06/2021).

Existe-t-il des normes pour les suppléments multivitaminés ou multiminéraux ?

Il n’y a pas de définition standard ou réglementaire d’un supplément de multivitamines ou de multiminéraux – par ex. B. quels nutriments il doit contenir et en quelles quantités. Par conséquent, le terme peut désigner des produits aux compositions et propriétés très différentes (Yetley 2007). Seuls les fabricants déterminent la dose, la composition et les composés chimiques utilisés des vitamines, minéraux et autres ingrédients dans leurs suppléments multivitamines/multiminéraux. Par conséquent, les consommateurs sont laissés à eux-mêmes lorsqu’il s’agit de choisir des compléments alimentaires.

Y a-t-il des raisons qui pourraient justifier la prise de compléments alimentaires ?

En faveur d’éventuels compléments alimentaires, le fait que non seulement la nutrition mais aussi la teneur en nutriments et en substances vitales des plantes ont changé au cours de la production industrielle en raison de l’appauvrissement des sols, de la pollution de l’air, de la croissance rapide et de la longue conservation a changé. Les modifications génétiques, l’utilisation de pesticides, l’exposition aux métaux lourds et les changements atmosphériques affectent la puissance des plantes. De plus, il y a une possible perte de vitamines due aux formes de préparation. Dans de nombreux pays, il existe des carences fondamentales en vitamines dues aux différents niveaux de rayonnement solaire. La malnutrition peut également résulter de la consommation de malbouffe, d’aliments prêts-à-servir, d’une trop grande quantité de céréales, de boissons sucrées, etc.

Cependant, selon des études, les suppléments sont souvent pris par des personnes qui ont déjà une alimentation nutritive, ce qui peut augmenter le risque de surdosage et d’apport excessif en nutriments.

Il s’agit de votre santé?

J’ai été surpris du volume de ventes réalisées avec les compléments alimentaires. NEM est un grand marché économique. Les ventes de compléments nutritionnels ont augmenté en moyenne de 6 % par an au cours des cinq dernières années ; En Allemagne, des ventes de près de 2,1 milliards d’euros ont été réalisées en 2018 (IQVIA et Statista 2020) et, selon le service d’information IQVIA, en 2021 d’environ 2,69 milliards d’euros.

Si vous en croyez les fabricants, les préparations sont une contribution indispensable aux soins de santé. La mesure dans laquelle leur consommation a réellement du sens est un sujet de controverse, les preuves qui s’y opposent prédominent.

Existe-t-il une transparence dans les conseils sur les compléments alimentaires par rapport aux intérêts financiers ?

J’ai remarqué à plusieurs reprises comment des compléments nutritionnels étaient conseillés dans des ateliers et que des intervenants participaient à tirer profit de la vente de certaines préparations sans que cela soit transparent.

En particulier, le travail de relations publiques des entreprises de compléments alimentaires, où des consultants et des « scientifiques » de santé quasi « neutres » – sans préciser qu’ils sont salariés, indépendants, intéressement ou actionnaires de l’entreprise – « conseillent » sur comportement de santé et essaient d’ailleurs d’apporter leurs préparations aux femmes et aux hommes, m’ont surpris négativement.

De mon point de vue, les clients sont tentés d’acheter ici. De tels amalgames d’intérêts devraient être rendus publics dans des études. Mais pas dans les cours, sur les sites Web, dans les podcasts et les vidéos YouTube.

Dans de nombreux cabinets également, l’intéressement des thérapeutes qui incitent les patients à commander des suppléments auprès d’entreprises ou à les acheter eux-mêmes oscille souvent entre 10 % et plus de 30 %. Si vous êtes motivé pour acheter certaines préparations, demandez à vos thérapeutes s’ils reçoivent un pourcentage de la vente.

Pendant une courte période, j’ai été motivé pour essayer de nombreux suppléments. Cependant, suite à des problèmes de santé, j’ai de nouveau abandonné.

Existe-t-il des liens entre la consommation de compléments alimentaires, d’autres addictions et des traits de personnalité ?

La prise de compléments alimentaires peut conduire à une illusion de sainteté et réduire l’autorégulation en fumant (Chiou et al. 2011).

Les consommateurs de protéines/acides aminés chez les soldats étaient associés aux traits de personnalité suivants (Hatch et al. 2019) : recherche d’expérience (p<0,001), susceptibilité à l'ennui (p<0,001), recherche de sensations fortes (p<0,001), désinhibition ( p <0,01), nouveauté (p<0,001) et intensité (p<0,001).

Si vous envisagez de prendre des suppléments nutritionnels, comme un supplément de multivitamines ou de multiminéraux, notez ce qui suit :

  1. Attention au dosage

Une consommation excessive de vitamines ou de minéraux individuels doit être évitée ou seulement si cela est médicalement nécessaire, car les surdosages peuvent avoir des effets nocifs, par ex. B. avec un apport quotidien régulier de plusieurs grammes de vitamine C ou un apport élevé en vitamines liposolubles.

  1. Label BPF

Le NEM doit au moins être fourni avec l’étiquette GMP. GMP signifie “bonnes pratiques de fabrication”. C’est la partie de l’assurance qualité qui garantit que les produits sont systématiquement fabriqués et testés selon des normes de qualité adaptées à leur utilisation prévue et à la documentation réglementaire ou aux spécifications du produit. Les BPF s’appliquent à la fois à la production et au contrôle qualité.[311]

  1. Dénomination « non OGM »

NEM ne doit contenir aucun ingrédient génétiquement modifié. Par conséquent, faites attention à la désignation »non OGM«. OGM signifie organisme génétiquement modifié.

  1. Valeur TOTOX

Si vous mangez suffisamment de poissons, crustacés et coquillages, algues, etc., il n’est pas nécessaire de prendre des huiles de poisson. Cependant, si des huiles de poisson doivent être complétées, les informations sur la valeur TOTOX – valeur d’oxydation – doivent être respectées pour les préparations respectives. La valeur TOTOX indique le degré d’oxydation de l’huile. Les huiles de poisson ne doivent jamais sentir ou avoir un goût désagréable. Une huile de poisson de bonne qualité a des valeurs autour de 10. Les très bons fabricants sont encore plus bas. Les valeurs supérieures à 26 sont considérées comme critiques dans l’UE.

De plus, avec les compléments alimentaires, il faut faire attention à la teneur en principe actif, à la composition et aux composés chimiques. Le produit le plus cher n’est pas forcément le meilleur.

Plus d’informations dans ma nouvelle publication : Le livre d’auto-assistance de l’ostéopathie.