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Un test salivaire remboursé en 2025 ? | Thierry Payet

Touchant une femme sur dix en âge de procréer, l’endométriose fait l’objet d’un diagnostic très invasif. Ces dernières années, des chercheurs ont donc développé un nouveau test de dépistage beaucoup plus confortable pour les patientes et basé sur l’analyse de la salive. D’après une récente déclaration de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, ce nouveau test salivaire devrait faire l’objet d’un remboursement en 2025. On fait le point.

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Un test rapide et fiable pour détecter l’endométriose

Touchant une femme sur dix en âge de procréer, l’endométriose se manifeste par de fortes douleurs pendant les règles et/ou par des troubles de la fertilité. Essentiel dans la prise en charge de cette maladie, le diagnostic reste cependant très invasif. En plus de l’examen clinique, les techniques utilisées s’appuient en effet sur l’imagerie et la chirurgie avec des échographies transvaginales, des IRM, des cœlioscopies etc… Autant dire que ces procédés s’avèrent loin d’être confortables pour les patientes en plus d’être longs et coûteux !

À savoir ! Pour certaines patientes, le délai pour obtenir un diagnostic reste long et s’étend parfois sur plusieurs années. En moyenne, l’endométriose est diagnostiquée avec un retard de sept ans.

D’où l’intérêt de développer une technique rapide, fiable et moins intrusive. C’est tout le sens des travaux de recherche menés ces dernières années. Sur la base de la découverte d’une signature moléculaire de l’endométriose dans la salive des patientes, des chercheurs ont ainsi mis au point un test de dépistage salivaire de l’endométriose.

Intitulé Endotest®, ce test rapide s’avère beaucoup plus confortable pour les femmes et répond à un véritable besoin. Certaines formes d’endométriose sont en effet difficiles à détecter avec les technologies actuelles, insuffisamment spécifiques et sensibles. Quant à l’intensité des symptômes de la maladie, elle n’est pas forcément corrélée à la gravité des lésions. Certaines formes d’endométriose peuvent ainsi passer inaperçues. Ce nouveau test se révèle par ailleurs intéressant pour une prise en charge plus rapide des femmes confrontées à des problèmes de fertilité.

Une prise en charge à 100% du test salivaire à l’horizon 2025

En février 2022, une publication avait révélé les premiers résultats de l’Endotest®. En janvier 2024, la Haute Autorité de Santé s’est appuyée sur les résultats d’une étude menée sur 1000 femmes pour considérer ce test comme « prometteur » et « novateur ». Il revendique une fiabilité de 95 %, supérieure à tous les outils de dépistages existants. Néanmoins, pour pouvoir statuer ou non sur son remboursement pérenne, l’instance sanitaire insiste sur la nécessité de conduire de nouvelles études. En attendant de récolter des données complémentaires, un accès au test en troisième intention est possible dans le cadre d’un forfait intitulé « forfait innovation ».

À savoir ! Le « forfait innovation » désigne un dispositif de prise en charge dérogatoire et temporaire visant à faciliter l’accès à des technologies innovantes et non remboursées.

Le remboursement de l’Endotest® ne devrait plus trop se faire attendre. D’après une récente déclaration de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, son remboursement à 100% devrait être effectif en 2025. Tel est l’objectif du Ministère de la Santé qui envisage de prendre en charge 10 000 à 20 000 tests par an à près de 1 000 euros l’unité.

Vers une meilleure reconnaissance de l’endométriose ?

Pour Endomind, une association de malades de l’endométriose, ce projet de remboursement est une bonne nouvelle mais les quotas de tests remboursés sont pour elle « dramatiquement sous-évalués ». L’association estime en effet qu’au vu du nombre de patientes en attente de diagnostic depuis plusieurs années, la demande risque d’être très forte au début. Elle plaide donc pour une accessibilité du test à toutes les femmes qui en ont besoin, surtout celles vivant dans des déserts médicaux.

Le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités va également mettre en place une campagne d’information à travers l’envoi d’un kit de sensibilisation aux entreprises. Composé d’un guide, de quizz et d’affiches, ce kit vise à sensibiliser sur le sujet de l’endométriose et à lutter contre les stéréotypes autour de cette maladie qui concerne près de 1,5 millions de femmes en France.

À savoir ! Ce kit est disponible sur le site de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact).

Déborah L., Dr en Pharmacie

Sources

– Un test salivaire pour diagnostiquer l’endométriose devrait être remboursé « à partir de 2025 », annonce Catherine Vautrin.www.francetvinfo.fr. Consulté le 25 mars 2024.
– Endométriose : « objectif 2025 » pour le remboursement du test salivaire en troisième ligne. www.lequotidiendumedecin.fr. Consulté le 25 mars 2024.
– Diagnostic complexe d’endométriose : la HAS propose un accès au test salivaire Endotest® dans le cadre du forfait innovation. www.has-sante.fr. Consulté le 25 mars 2024.
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Mieux comprendre et traiter le coma avec l’inflammation cérébrale | Thierry Payet

A l’heure actuelle, le corps médical ne dispose d’aucun médicament pour aider à améliorer l’état des patients se trouvant dans le coma. Publiée dans la revue Cerveauune récente étude toulousaine est néanmoins porteuse d’espoir. Elle est en effet parvenue à mettre en évidence chez des patients dans le coma des zones du cerveau touchées par des inflammations. Cette étude inédite est ainsi porteuse d’espoir pour la prise en charge des patients dans le coma. On fait le point.

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Une prise en charge « passive » des patients dans le coma

Le coma désigne la perte rapide et complète de la conscience d’un individu provoquée par une agression cérébrale sévère. Il peut s’agir :

  • D’une agression cérébrale traumatique (comme un traumatisme crânien).
  • Ou d’une agression cérébrale anoxique (suite à un arrêt cardiaque par exemple le cerveau n’est plus alimenté en oxygène et cesse son activité).

Associé à une mortalité significative, le coma fait l’objet d’une récupération variable et peut être à l’origine d’handicaps neurologiques considérables.

A l’heure actuelle, le corps médical ne dispose d’aucun médicament efficace pour faciliter le retour à la conscience des patients se trouvant dans le coma. Les médecins réanimateurs s’en tiennent donc à une prise en charge qu’ils qualifient de « passive ». Ils font en sorte de maintenir les fonctions vitales du patient dans le coma et de l’accompagner en attendant une récupération neurologique spontanée.

La communauté scientifique sait que la conscience n’est pas localisée dans une zone précise du cerveau mais qu’elle se distribue à travers un large réseau de communication entre neurones. Or, ce réseau de communication neuronale ne fonctionne plus chez les patients dans le coma. Il semble dès lors essentiel de comprendre les raisons de ce dysfonctionnement. Des équipes de médecins du CHU de Toulouse et de chercheurs Inserm ont suggéré que les mécanismes de l’inflammation cérébrale chez les patients dans le coma pourraient être en cause. Ils ont ainsi mis sur pied une étude inédite pour le vérifier.

Lien entre inflammation cérébrale et coma

Pour mener à bien cette étude inédite, les scientifiques ont constitué une cohorte en y incluant dix-sept patients entre 2018 et 2022. Onze d’entre eux se trouvaient dans le coma suite à un accident traumatique, et six d’entre eux se trouvaient dans le coma après une anoxie. Tous hospitalisés en réanimation au CHU de Toulouse, ils ont passé un examen d’imagerie TEP-scan.

À savoir ! Le TEP Scan désigne une technique innovante d’imagerie moléculaire in vivo réalisée par émission de positons.

Cet examen d’imagerie moléculaire a consisté à utiliser un radiotraceur (18F-DPA 714) se fixant sur des cellules immunitaires spécifiques du cerveau appelées « cellules microgliales ». Dans des conditions inflammatoires, ces cellules se modifient et le radiotraceur permet donc de localiser l’inflammation et d’en mesurer l’intensité.

Pour la première fois, les scientifiques ont pu observer par imagerie les niveaux d’inflammation du cerveau des patients dans le coma. En les comparant aux clichés de personnes en bonne santé, ils ont pu dresser les constats suivants :

  • Présence d’une inflammation cérébrale significative au niveau des zones du cerveau impliquées dans le traitement des informations conscientes.
  • Selon l’origine du coma (traumatisme ou anoxie), les zones d’inflammation sont différentes en termes d’intensité et de localisation.

Vers une meilleure prise en charge des patients dans le coma ?

Publiés dans la revue Cerveauces résultats inédits sont une première in vivo et apportent un nouvel éclairage quant au rôle de l’inflammation cérébrale dans le coma. Ils livrent ainsi au monde scientifique des renseignements précieux pour mieux comprendre la grande hétérogénéité des profils de récupération des patients dans le coma. Ces résultats sont également porteurs d’espoir car ils ouvrent la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques et d’évaluation pronostique de la récupération des patients.

Forte de ces premiers résultats, l’équipe de scientifiques envisage de mener une étude de phase 2 sur un panel plus important de patients. Cette étude serait plus complète car elle associerait des mesures biologiques aux résultats d’imagerie avec pour objectif final de tester des médicaments contre l’inflammation. Nul doute que ces travaux permettront une avancée majeure dans la stratégie de prise en charge des patients dans le coma. Affaire à suivre !

Déborah L., Dr en Pharmacie

Sources

– Une nouvelle étude révèle des perspectives prometteuses pour comprendre et traiter le coma.www.chu-toulouse.fr. Consulté le 19 mars 2024.
– Coma : une étude en réanimation sur l’inflammation cérébrale ouvre des perspectives prometteuses.www.lequotidiendumedecin.fr. Consulté le 19 mars 2024.
Person macht Crunches auf einer Yogamatte in einem Raum mit modernem Dekor.

Renforcez votre noyau tout en travaillant en 2024 | Thierry Payet

À l’ère du numérique, où l’on passe de nombreuses heures assis, il est crucial de permettre à notre corps de faire suffisamment d’exercice. Nos vidéos d’exercices hebdomadaires vous offrent un moyen simple mais efficace de relancer votre circulation et de prévenir les plaintes typiques. Cette semaine, nous nous concentrons sur un exercice qui non seulement profite à votre dos, mais renforce également vos muscles abdominaux : les redressements assis.

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Un risque de maladies cardiovasculaires | Thierry Payet

A l’heure où la pollution plastique devient de plus en plus préoccupante pour la santé de notre planète, qu’en est-il de son impact sur la santé humaine ? Une équipe de scientifiques italiens a mené une étude démontrant que la présence de micro et nanoplastiques dans les plaques d’athérome artérielles était associée à un risque cardiovasculaire accru. On fait le point.

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Plastiques et pollution environnementale

Le plastique et tous ses dérivés (polyéthylène, polypropylène, polystyrène, polychlorure de vinyle) sont omniprésents dans nos sociétés modernes et leur production ne cesse d’augmenter. On les retrouve ainsi dans les emballages alimentaires, dans les fibres des vêtements, dans les jouets etc. Ils représentent pourtant un ennemi redoutable pour la préservation de notre planète. Contribuant largement au phénomène de pollution, ce sont chaque année 8 millions de tonnes de plastiques qui terminent dans l’océan.

Par ailleurs, au cours de leur transport, les plastiques se désagrègent en microplastiques (particules de moins de 5 millimètres) et en nanoplastiques (particules de moins de 1 000 nanomètres). Ces petites particules se retrouvent alors dans les sols, dans l’air, dans l’eau et sont capables de pénétrer dans les organismes humains et animaux par ingestion, inhalation ou contact cutané. Elles interagissent ensuite de façon toxique avec ces organismes. Leur présence a d’ailleurs été décelée dans des tissus du corps humain tels que le placenta, les poumons, le foie, mais aussi dans le sang, les urines et également le lait maternel. Or, le polyéthylène est connu pour être un perturbateur endocrinien. Quant au polychlorure de vinyle, il est connu pour être cancérogène de classe I pour deux formes de cancers du foie.

Selon des études précliniques récemment menées, les micro et nanoparticules de plastique constitueraient un nouveau facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Des études in vitro ont en effet démontré les effets toxiques de ces particules de plastique qui favorisent par exemple le stress oxydatif et l’inflammation. Des études sur animaux ont quant à elles suggéré des effets néfastes sur le système cardiovasculaire comme une altération du rythme cardiaque et de la fonction cardiaque ou une fibrose myocardique.

Mais jusqu’à présent, aucune donnée clinique n’était disponible quant au lien éventuel entre micro/nanoparticules de plastique et le développement de maladies cardiovasculaires.

Micro et nanoplastiques dans les artères : quel impact sur la santé ?

Forts de ce constat, des scientifiques italiens ont mis en place une étude prospective observationnelle. L’objectif affiché ?  Vérifier si la présence de micro et nanoplastiques dans l’athérome de patients devant subir une intervention est associée ou non à un risque cardiovasculaire accru par rapport à des patients ayant un athérome exempt de ces particules de plastique.

Pour mener à bien leurs travaux, les chercheurs ont ainsi analysé l’athérome carotidien de 257 personnes, âgées de 18 à 75 ans, sur une période de 34 mois. Et ce sont 11 types de micro et nanoplastiques qui ont été recherchés par spectrométrie de masse et microscopie électronique.

En fin de suivi, les chercheurs ont pu faire les constats suivants :

  • Présence de polyéthylène dans l’athérome carotidien de 58,4 % des patients.
  • Présence de polychlorure de vinyle dans l’athérome carotidien de 12,1 % des patients.
  • Survenue d’un événement cardiovasculaire (de type infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux non létaux ou décès toutes causes) chez 20 % des patients présentant un athérome avec micro et nanoplastiques contre 7,5 % des patients présentant un athérome sans micro et nanoplastiques.
  • Quantités accrues de marqueurs inflammatoires chez les patients présentant un athérome avec microplastiques.

Un risque accru de maladies cardiovasculaires

Publiés dans le Journal de médecine de la Nouvelle-Angleterreces résultats démontrent pour la première fois l’impact des micro et nanoplastiques sur la santé humaine. Ces micro et nanoparticules étrangères contribueraient ainsi au déclenchement d’une inflammation.  Cette inflammation augmenterait elle-même le risque de rupture d’une plaque d’athérome, susceptible d’obstruer les vaisseaux sanguins. La présence de micro et nanoplastiques dans les plaques d’athérome carotidiennes serait ainsi associée à une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires et de la mortalité.

Les auteurs de cette étude conviennent néanmoins que ces travaux comportent des limites comme le risque de contamination plastique en laboratoire ou le panel non représentatif de la population générale. De plus amples recherches seront donc à mener pour faire toute la lumière sur ce sujet.

Déborah L., Dr en Pharmacie

Sources

– Les micro et nanoplastiques dans les plaques d’athérome sont associés à un risque cardiovasculaire augmenté. www.lequotidiendumedecin.fr. Consulté le 12 mars 2024.
– Microplastiques et nanomatériaux. www.anses.fr. Consulté le 12 mars 2024.
Ein Mann führt eine Überkopfkniebeuge auf einem Stuhl aus, während er eine Yogamatte hält.

Overhead Squat : l’exercice de fitness ultime au bureau, avec vidéo | Thierry Payet

Dans notre vie professionnelle trépidante, nous oublions souvent l’importance de l’exercice régulier. Le squat aérien est un exercice simple mais puissant conçu spécifiquement pour lutter contre les effets négatifs des longues périodes de position assise. Découvrez comment cet exercice peut non seulement améliorer votre santé physique, mais également augmenter votre clarté mentale et votre productivité.

Kinésithérapie et l’activité physique adaptée dans les EHPAD

Lancement du premier Label IDEL : Innovation en Cancérologie | Thierry Payet

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Mise à jour: 19 janvier 2024

Comment mieux accompagner les patients atteints de cancer ? Comment faire face à la complexité des soins oncologiques et du suivi des patients ?

Afin de répondre à une évolution visant à renforcer la prise en charge et le bien-être des patients présentant un cancer, l’émergence du premier Label IDEL en cancérologie marque un tournant décisif.

Quelles perspectives offre cette initiative ? Dans quelle mesure façonne-t-elle l’avenir des soins en cancérologie ?

Medicalib vous en dit plus à ce sujet.

I- Cancérologie : besoin d’innovation

En cancérologie, l’innovation est essentielle pour améliorer la qualité des soins et être en mesure de répondre aux besoins des patients.

En effet, face à l’incidence croissante des cancers dans le monde, les professionnels de santé se trouvent confrontés à des défis majeurs : diagnostic précoce, traitements personnalisé, et accompagnement spécialisé des patients. Comment alors développer des stratégies efficaces en oncologie pour relever ces défis ?

Le secteur de la cancérologie a connu de profonds bouleversements technologiques, scientifiques, thérapeutiques et organisationnels. Ainsi, avec l’intégration de technologies de pointe, comme l’intelligence artificielle et la médecine de précision, de nouvelles perspectives s’ouvrent pour une prise en charge plus ciblée et plus efficace des patients. Par ailleurs, la formation continue des infirmiers permet de les tenir informés des avancées en matière de traitement des cancers. Une approche de plus en plus holistique est proposée, permettant d’aborder tant les soins que la prévention, la rééducation, la réadaptation que l’accompagnement psychologique des patients et de leurs familles.


II- Label IDEL en cancérologie : de quoi s’agit-il ?

Ce label en cancérologie représente une avancée majeure dans le domaine des soins oncologiques. C’est en effet une manière innovante de renforcer la qualité de la prise en charge des patients atteints de cancer. Centrée sur le patient, cette nouvelle approche permet d’assurer les patients d’une prise en charge adaptée à leurs besoins spécifiques et, conforme aux meilleures pratiques médicale.

Aujourd’hui où :

  • les parcours de soins sont plus complexes,
  • la prise en charge est pluridisciplinaire,
  • les soins doivent être coordonnés entre la ville et l’hôpital
  • des traitements de pointe sont proposés, la nécessité de « labelliser les IDEL intervenant auprès de patients atteints de cancer et de les fédérer au sein d’une communauté de pratiques digitalisée » apparaissait incontournable.

Grâce à ce label, établissements comme professionnels de santé libéraux peuvent donc se démarquer et faire valoir un engagement particulier à assurer des soins de la plus haute qualité à leurs patients (qualité des traitements proposés, approche holistique et empathique…)


III- Label IDEL en cancérologie : avantages

UN – Avantages pour les patients

  • Prise en charge centrée sur les besoins individuels de chaque patient
  • Approche personnalisée du traitement du cancer
  • Accès à des soins infirmiers spécialisés, intégrant les dernières avancées en matière de traitement oncologique et de soutien psychosocial.
  • Amélioration globale de la qualité des soins en oncologie

B- Avantages pour les infirmières

  • Reconnaissance de l’excellence et de l’engagement envers des soins de haute qualité
  • Encouragement à une amélioration continue des compétences et des connaissances
  • Valorisation du statut infirmier : mise en avant de l’importance de cette spécialité dans le parcours de soins des patients atteints de cancer, de leur rôle clé et de leur expertise
  • Meilleure coordination des soins
  • Plus grande satisfaction des patients comme des soignants

jeV- Label IDEL en cancérologie : perspectives

Le label IDEL en cancérologie permet d’affirmer et de renforcer un positionnement en faveur d’une prise en charge globale et optimale du patient. Ce label permet de confirmer au niveau national et international le choix d’apporter des soins toujours plus qualitatifs et individualisés. Ceci, en coordination avec les différents professionnels intervenants auprès du patient.


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EPS gratuit pour tous

L’Examen Prévention Santé remboursé à 100% | Thierry Payet

L’Examen Prévention Santé (EPS)remboursé à 100%, est instauré depuis janvier 2024. Il joue un rôle crucial à tout âge. Cette démarche offre un bilan de santé rapide et ciblé, axé sur la prévention et le dépistage, destiné à tous les assurés sociaux et personnes en situations de précarité. Chaque tranche d’âge détermine des priorités de préventionsoulignant la pertinence de cette initiative pour la santé publique.

EPS gratuit pour tous

En quoi consiste l’examen de prévention santé ?

Qu’est-ce que l’EPS ?

L’examen de prévention santé (EPS) appelé aussi bilan préventifpermet de réaliser un bilan de santé de façon rapide et simple. Cette méthode préventive est mise en place depuis le 1 janvier 2024.

Elle permet à toutes les personnes sous couverture de l’Assurance Maladie de faire un bilan de santé. Cet examen permet d’assurer un dépistage, la prévention et l’éducation en matière de santé, pour les personnes de plus de 16 ans. La mesure vise principalement les personnes éloignées du système de santé et en situation de précarité.

Il existe 85 centres d’examen de santé en France. Ils permettent d’obtenir rapidement une consultation avec un acteur de santé. Lors de l’examen, le bénéficiaire ne pourra pas recevoir de soins ni établir une ordonnance. Ce bilan sert uniquement à faire le lien et établir un suivi médical. Si l’état de santé requiert une expertise approfondie, l’individu sera alors orienté vers le bon service de santé ou un médecin généraliste.

Quels sont les examens et les contrôles réalisés au cours de l’EPS ?

À la suite d’un questionnaire préalablement rempli sur place, le bénéficiaire va pouvoir être orienté par un professionnel de santé. Il reçoit des conseils médicaux en fonction de ses besoins et obtient des réponses à ses questions. Le professionnel de santé pourra alors l’orienter vers différentes options comme :

  • un examen bucco-dentaire,
  • un atelier d’addiction au tabac,
  • un suivi nutritionnel,
  • un accompagnement pour l’activité physique,
  • aussi un encadrement pour les séniors isolés.

Ce n’est pas tout, le bilan de prévention permet aussi de faire un checking complet :

  • Des examens de contrôle (tests de la vision, capacité respiratoire et l’audition) ;
  • Des analyses biologiques (analyse d’urine, analyse de sang…) ;
  • Un examen clinique réalisé par un médecin (contrôle des paramètres vitaux) ;

La consultation de prévention est également le moment d’informer les gens sur les différentes aides de l’Assurance Maladie et d’autres services comme la complémentaire santé solidaire.

Qui peut bénéficier du bilan prévention santé ?

Cet examen préventif vise les individus âgés de plus de 16 ans en situation de précarité ou éloignés du système de santé habituel. Il s’adresse également à ceux qui ne peuvent bénéficier d’un suivi médical régulier, que ce soit en raison de déserts médicaux ou de l’absence de médecins traitants. Les dispositifs de prévention tels que les dépistages de cancers et la vaccination s’appliquent à chaque tranche d’âge. L’objectif de cette démarche est de réintégrer le parcours de soins coordonné par un médecin traitant. Les jeunes de 16 à 17 ans peuvent assister à un EPS accompagnés d’un représentant légal ou seuls, munis d’une autorisation préalable signée.

Quelles sont les différentes tranches d’âge pour l’EPS ?

15-25 ans :

  • Établissement d’un suivi médical préventif.
  • Initiation aux bonnes pratiques de santé et d’hygiène de vie.
  • Mise à jour des vaccins. Le VPH (virus du papillome) peut être proposé aux filles et garçons de 11 à 14 ans.
  • Prévention des risques sexuels.
  • Établissement d’une contraception.
  • Dépistage des maladies sexuellement transmissibles.

25-35 ans :

  • Rappels des vaccins contre la coqueluche, diphtérie, tétanos, polio.
  • Prévention des maladies sexuellement transmissibles.
  • Dépistage du cancer du col de l’utérus et frottis tous les 2 à 3 ans.
  • Examen annuel mammaire pour les femmes à partir de 30 ans.
  • Bilan ophtalmologique tous les 2 ans.
  • Bilan cardiaque.

40-50 ans :

  • Bilan ophtalmologique de dépistage du glaucome et de la DMLA tous les 2 ans.
  • Bilan cardiaque à partir de 45 ans, chaque année, en cas de facteurs de risques (antécédents familiaux, hypertension artérielle, alcool, tabagisme…)
  • Dépistage du cancer colorectal tous les 2 ans pour les hommes et les femmes de plus de 50 ans.
  • Mammographie tous les 2 ans pour les femmes.
  • Contrôle du cancer de la prostate chez l’homme de plus de 50 ans.

60 ans et plus

  • Bilan de santé senior tous les 3 ans après 65 ans.
  • Examens divers : physique, dépistage sensoriel, évaluation cognitive, détection de la dépression.
  • Surveillance des facteurs de risque cardiovasculaire.
  • Mise à jour des vaccins, notamment contre la grippe, le pneumocoque, le zona et le COVID-19 en période épidémique.

Rédigé par Camille V.

Sources

– Le point sur sa santé avec l’examen de prévention en santé sante-pratique-paris.fr. Consulté le 11 janvier 2024.
– Mon bilan Prévention : en quoi ça consiste ? sante.gouv.fr. Consulté le 11 janvier 2024.
Kinésithérapie et l’activité physique adaptée dans les EHPAD

connaitre les signes pour une meilleure prévention | Thierry Payet

Nombre de vues sur l’article : 3

Mise à jour: 11 janvier 2024

C’est souvent en hiver que se manifestent la grippe et le rhume, apportant avec eux leur lot de nez qui coulent, de maux de tête et de toux.

Ces symptômes, typiques de ces deux maladies virales, peuvent prêter à confusion : le rhume, généralement plus léger, et la grippe, potentiellement plus sévère, sont causés par différents virus. Alors, comment distinguer entre les deux ?

Dans cet article, nous allons explorer des méthodes simples mais essentielles pour vous aider à rester en bonne santé pendant la saison froide.

JE- Quelle est la différence entre la grippe et le rhume ?

Nez qui coule, mal de tête, toux : ces symptômes peuvent être annonciateurs d’un rhume ou d’une grippe, deux affections respiratoires courantes en hiver. Bien qu’ils partagent de nombreux signes apparents, le rhume et la grippe sont provoqués par des virus distincts et se différencient par la sévérité de leurs symptômes.

Le rhume, généralement causé par un rhinovirus, est moins sévère et se manifeste surtout par un écoulement nasal, des éternuements et un mal de gorge. En revanche la grippe, est due au virus influenza de type A, B ou C. Elle présente des symptômes plus intenses et systémiques, tels que la fièvre, des frissons, des douleurs musculaires et une fatigue accrue.

Cette distinction est essentielle, car elle oriente les mesures de prévention et les traitements : alors que le rhume se gère généralement avec du repos et des soins de support. La grippe peut nécessiter une intervention médicale plus poussée, surtout chez les personnes à risque de complications, telles que les femmes enceintes ou/et les personnes âgées.


II- Quels sont les symptômes de la grippe et du rhume ?

Les symptômes de la grippe et du rhume présentent certaines similitudes, mais ils diffèrent aussi sur plusieurs points, notamment en termes de sévérité et de rapidité d’apparition.


III- Combien de temps est-on contagieux avec la grippe ?

La grippe est rapidement contagieuse, avec des symptômes apparaissant généralement sous 48 heures post-contamination. Les adultes peuvent commencer à transmettre le virus un jour avant l’apparition des symptômes et jusqu’à 5 à 7 jours après être tombés malades. Chez les enfants, cette période peut être plus longue.

Le virus de la grippe se propage facilement par la parole, la toux ou les éternuements. Porter un masque aide à réduire la transmission aux autres. La guérison survient souvent en une semaine. Par contre, pour la grippe peut entraîner des complications sérieuses, en particulier chez les individus âgés ou avec des pathologies chroniques préexistantes.


jeV- Comment prévenir la grippe et le rhume ?

Il n’y a pas de remède pour guérir la grippe ou le rhume. Le traitement se concentre sur le confort et le soutien. Il faut se reposer. Prendre du paracétamol soulage la fièvre et les maux de tête. Boire suffisamment est essentiel. Une tasse de thé au miel peut apaiser un mal de gorge. Parfois, des inhalations aident à décongestionner les voies nasales

La grippe est une maladie sérieuse qui, contrairement au rhume, peut être fatale. Chaque année en France, elle est responsable de la mort de 11 000 à 15 000 personnes, majoritairement des personnes âgées. Afin de réduire le risque de contracter la grippe et le rhume, il est également recommandé de suivre ces conseils :

  • Vaccination : la vaccination annuelle contre la grippe est particulièrement recommandée pour les personnes à risque. On parle des personnes âgées, enfants, femmes enceintes et personnes avec des conditions médicales chroniques.
  • Renforcer le système immunitaire : un système immunitaire fort est essentiel pour combattre les virus. Adoptez une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes. Faites de l’exercice régulièrement, et assurez-vous de dormir suffisamment et gérez votre stress.
  • Contact étroit : évitez le contact étroit avec des personnes malades. Si vous êtes malade, restez à la maison pour éviter de propager le virus à d’autres. En addition, couvrez votre bouche et votre nez avec un mouchoir ou votre coude lorsque vous toussez ou éternuez.
  • Nettoyage et désinfection réguliers : nettoyez et désinfectez régulièrement les surfaces touchées fréquemment. Telles que les poignées de porte, les téléphones portables et les claviers d’ordinateur.
  • 7. Aération régulière des espaces : aérez régulièrement les espaces de vie et de travail. Cela renouvelle l’air et diminue la concentration de germes.

Si vous présentez des symptômes persistants ou graves, comme une forte fièvre, consultez immédiatement un médecin. Un diagnostic et un traitement précoce sont essentiels, surtout pour les personnes à risque de complications.


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Origine nausées grossesse

L’origine des nausées de la grossesse enfin expliquée ! | Thierry Payet

Les nausées sont fréquemment associées aux premiers mois de la grossesse et sont même parfois capables de gâcher le début de la grossesse. Jusque-là, les causes précises de ces nausées restaient mystérieuses. Des chercheurs viennent de publier dans la célèbre revue scientifique Nature leur découverte sur l’origine des nausées de la grossesse. Explications.

Origine nausées grossesse

Nausées de la grossesse et hyperémèse gravidique

Les nausées et les vomissements sont chez de nombreuses femmes l’un des premiers signes du début de la grossesse. Ces nausées particulières débutent souvent à partir du premier mois de la grossesse et ont tendance à s’atténuer à partir du deuxième trimestre de la grossesse. Le plus souvent, ces nausées, certes désagréables, restent bénignes et sont sans danger pour la mère et la fœtus.

Néanmoins, chez environ 4 % des femmes enceintes, ces nausées se présentent sous une forme sévère, appelée l’hyperémèse gravidique. Les nausées sont alors associées à des vomissements importants et répétés, qui peuvent nuire à la santé de la mère et de l’enfant. En effet, la femme enceinte ne parvient plus à s’alimenter et à s’hydrater normalement, voire commence à perdre du poids et à se déshydrater. Une prise en charge médicale est nécessaire, parfois avec une hospitalisation. Dans tous les cas, si les nausées ou les vomissements deviennent difficiles à gérer, il faut consulter un professionnel de santé. Les médicaments contre les nausées (antiémétiques) ne doivent pas être utilisés sans l’avis d’un professionnel de santé.

Quelles sont les causes des nausées de la grossesse ?

D’où viennent ces nausées de la grossesse, le plus souvent bénignes, mais très désagréables au quotidien ? Jusque-là, les causes restaient inconnues. Les spécialistes évoquaient plusieurs facteurs de risque :

  • Des antécédents familiaux de nausées pendant les grossesses ;
  • Des antécédents de nausées, voire d’hyperémèse gravidique, lors d’une précédente grossesse ;
  • La présence dans l’estomac d’une bactérie, Helicobacter pyloriresponsable d’ulcère gastro-duodénal ;
  • Un Indice de Masse Corporelle (IMC) faible en début de grossesse ;
  • Des variations hormonales.

Pour autant, les études n’ont montré aucun lien entre ces différents facteurs et la fréquence ou l’intensité des nausées et des vomissements. Les spécialistes optaient pour une origine multifactorielle des nausées de la grossesse.

Une hormone du fœtus déclencherait les nausées

Mais une récente étude vient bouleverser cette vision. Des chercheurs viennent en effet de découvrir le rôle d’une hormone produite par le fœtus, l’hormone GDF-15. Cette hormone agit au niveau du cerveau maternel et serait directement impliquée dans le développement des nausées et des vomissements de la grossesse. La production de cette hormone et la sensibilité de la mère à l’hormone pourraient expliquer la survenue d’une hyperémèse gravidique. Plus le taux de l’hormone augmente dans le sang, plus les vomissements sont présents.

Même si les mécanismes précis de l’action de l’hormone restent à éclaircir, il semble que la sensibilité de la mère à l’hormone GDF-15 varie selon les femmes en fonction de l’exposition à l’hormone avant la grossesse. Selon les femmes, des taux variables de cette hormone seraient présents dans la circulation sanguine en dehors de la grossesse. Les femmes ayant un taux faible seraient plus sensibles au GDF-15 produit par le fœtus que les femmes ayant des taux élevés. Cette découverte pourrait permettre de développer de nouveaux traitements ciblés contre les nausées de la grossesse et en particulier contre l’hyperémèse gravidique.

En attendant, face aux nausées de la grossesse, quelques mesures simples peuvent aider les femmes enceintes :

  • Fractionner les repas ;
  • Limiter les aliments gras, salés ou épicés ;
  • Bien s’hydrater en buvant régulièrement de petites quantités d’eau ;
  • Dormir avec la tête surélevée (rajouter un oreiller) ;
  • Prévoir un biscuit sur la table de chevet pour manger quelque chose avant de se lever.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– GDF15 lié au risque maternel de nausées et vomissements pendant la grossesse. www.nature.com. Consulté le 2 janvier 2024.
– Nausées et vomissements pendant la grossesse. www.ameli.fr. Consulté le 2 janvier 2024.
Neurophysiologie et mécanobiologie • Ostéosanté • 7 décembre 2023

Neurophysiologie et mécanobiologie • Ostéosanté • 7 décembre 2023 | Thierry Payet

10h30

En tant qu’ostéopathe expérimenté à Hambourg, j’ai souvent observé des athlètes et des passionnés de fitness venir dans mon cabinet avec différents types de blessures. Les blessures sportives sont malheureusement un problème courant, mais la bonne nouvelle est que l’ostéopathie est une méthode extrêmement efficace pour traiter les blessures sportives et peut aider à prévenir de futures blessures.