EFFETS DU TRAITEMENT OSTÉOPATHIQUE GENERAL (T.O.G.) SUR LA STABILITÉ POSTURALE CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES AUTONOMES – Antoine Del Bello – Ostéopathe et kinésiologue au coeur de Shawinigan, en Mauricie

EFFETS DU TRAITEMENT OSTÉOPATHIQUE GENERAL (T.O.G.) SUR LA STABILITÉ POSTURALE CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES AUTONOMES – Antoine Del Bello – Ostéopathe et kinésiologue au coeur de Shawinigan, en Mauricie | Thierry Payet

INTRODUCTION

Les chutes et les blessures liées aux chutes constituent un problème d’actualité observé à l’échelle mondiale (Agence de Santé publique du Canada, 2014 ; Wu et al., 2013). À mesure que la population vieillit, le fardeau psychologique, social et personnel associé aux chutes augmente (Canadian Disease Center, 2016) et constitue une préoccupation importante pour les professionnels de la santé. Il est estimé que 30 pour cent des personnes âgées de 65 ans et plus rapportent avoir eu une chute par an (Carroll, Slattum et Cox, 2005 ; Hausdorff, Rio et Edelberg, 2001 ; Kannus et al., 1999) et cette proportion passe à 50 pour cent chez la population âgée de 80 ans et plus (Inouye, Brown et Tinetti, 2009). Cette situation cause des problèmes de santé et des problèmes économiques majeurs puisque 15 pour cent de la population mondiale sera âgée de plus de 65 ans d’ici 2050 (Organisation mondiale de la santé, 2012). Les chutes sont la principale cause d’hospitalisation au Canada, causant un fardeau économique de deux milliards de dollars. Elles constituent la cause la plus fréquente de douleurs chroniques, d’invalidité fonctionnelle et d’incapacité chez les personnes âgées (Gill, Allore, Halford et Guo, 2004 ; Kannus et al., 2002). En plus des conséquences physiques potentielles des chutes, il a été démontré que les blessures liées aux chutes engendrent un retrait social, une perte d’autonomie et de confiance, des admissions dans des établissements de soins de longue durée et une prédisposition à la dépression et à l’anxiété (Gallagher, Corett et Freeman, 2001; Kannus et al., 1999).

Les facteurs de risque prédisposant aux chutes sont nombreux et peuvent être classés selon qu’ils soient d’ordres biologiques, comportementaux, socio-économiques et environnementaux (Agence de Santé publique du Canada, 2014). Les facteurs biologiques comprennent l’âge, le sexe, les capacités cognitives, les maladies chroniques, la vision, la force des membres inférieurs, les maladies cardiovasculaires, les niveaux sérique de vitamine D et la sévérité des troubles de la marche et de l’équilibre. Les facteurs de risque comportementaux comprennent les antécédents de chutes et l’appréhension à chuter, la médication et le type de chaussure. Les facteurs de risque socio-économiques incluent le soutien social et le revenu, tandis que l’environnement domestique et les conditions météorologiques forment les facteurs de risques environnementaux. Parmi les facteurs de risques associés aux chutes chez les personnes âgées, les troubles de la marche et de l’équilibre ont été identifiés comme étant des facteurs importants (Tuunainen, Raski, Jäntti et Pyykkö, 2014; Ambrose, Paul et Hausdorff, 2013; Wu et al., 2013), et seraient responsables de 10 à 25 pour cent de toutes les causes de chutes (Rubenstein, 2006).

 

 

La stabilité posturale est liée à la capacité de maintenir le centre de masse (CdM) au-dessus de la base de soutien (BdS) (Hall, 1991). L’individu est donc en équilibre lorsque la ligne du CdM se trouve dans la zone de la BdS. Lorsque le CdM se rapproche de la limite de la BdS, la stabilité diminue et plus le déplacement de la ligne de gravité est important, plus le déséquilibre est important. Chez les humains, ce mouvement du CdM sur la BdS est un phénomène naturel et physiologique appelé oscillation posturale (Wallmann, 2009). Une variété de perturbations intrinsèques font de l’oscillation posturale un phénomène normal et physiologique. Celles-ci comprennent le rythme cardiaque, la respiration, les ajustements latéraux et les mouvements de la tête des bras et du tronc (Iqbal, 2011). À tout moment, lorsque mesurées, les oscillations posturales projettent un mouvement aléatoire dans toutes les directions du plan horizontal (Iqbal, 2011). En considérant que les articulations majeures impliquées dans le contrôle postural statique se situent principalement sur le plan sagittal – les chevilles, les genoux et les hanches – les ajustements posturaux statiques observés dans le contrôle postural affectent particulièrement la direction antéro-postérieure (AP) (Iqbal, 2011). Ce mouvement antéro-postérieur observé en posture statique est connu sous le nom du modèle du pendule inversé (Gatev, Thomas, Kepple et Hallet, 1999).

Il a été démontré que l’oscillation posturale augmente naturellement avec le processus de vieillissement. Ceci est un facteur contribuant au déséquilibre observé chez les personnes âgées (Rogind, Lykkegaard, Bliddal et Danneskiold-Samsoe, 2003; Baloh, Corona, Jacobson, Enrietto et Bell, 1998). Dans une revue systématique de Piirtola et Era (2006), une corrélation a été identifiée entre les variables de stabilité posturale, mesurées à l’aide de plate-forme de force, et le risque de chute. Melzer, Benjuta et Kaplanski (2004) ont reconnu que le degré d’oscillation médio-latérale (ML) pouvait identifier les personnes âgées qui avaient déclaré avoir eu deux chutes ou plus au cours des six derniers mois. Le balancement ML, dans des conditions yeux fermés, semble également être prédicteur de chutes, et ce, même chez des personnes âgées en bonne santé et sans antécédents de chute (Maki, Holliday, et Topper, 1994). Par la posturographie, Laughton et al. (2003) ont constaté que les personnes âgées ayant subi une chute avaient significativement plus d’oscillation antéro-postérieur (AP) que les sujets plus jeunes. Baczkowicz, Szczegielniak et Proszkowiec (2008) ont également reconnu que plus le degré d’oscillation postural d’une personne est élevé, plus l’incidence de chutes était importante.

L’équilibre et le contrôle postural sont des tâches sensorimotrices qui intègrent les stimuli sensoriels des systèmes visuels, vestibulaires et proprioceptifs (Konrad, Girardi et Helfert, 1999; Prieto, Myklebust, Hoffmann, Lovett et Myklebust, 1996). L’intégration de cette information se fait à différents niveaux du système nerveux central et entraine une réponse musculo-squelettique adéquate (Konrad, Girardi et Helfert, 1999). Plus précisément, les processus neurophysiologiques impliqués dans le contrôle et la stabilité posturale incluent le Système nerveux central (SNC) composé du cerveau et de la moelle épinière; le système nerveux périphérique, formé par des voies afférentes et efférentes; le système musculo-squelettique composé des muscles et des tendons, et enfin; le système sensoriel, comprenant une variété de récepteurs dispersés qui comprennent les fuseaux musculaires, les organes tendineux de Golgi et les mécanorécepteurs (Kamran, 2011). Le contrôle de la posture doit donc être compris comme un système de contrôle par rétroaction reliant le système nerveux central et le système musculo-squelettique (Guskiewicz et Perrin, 1996), donc, comme une boucle sensori-motrice. Avec le vieillissement, les systèmes sensoriels se détériorent. L’instabilité posturale observée chez la population gériatrique est donc partiellement attribuable à la détérioration naturelle des systèmes susmentionnés.

D’un point de vue ostéopathique, la détérioration progressive des systèmes impliqués dans le contrôle moteur ne constitue qu’un des facteurs contribuant à l’instabilité posturale observée chez l’aîné (Fraix, 2012). En effet, considérant l’approche biomécanique et musculo-squelettique de l’ostéopathie traditionnelle, la stabilité posturale est en partie expliquée par la résultante des forces ascendantes, descendante et des lignes de gravité, développées par John Martin Littlejohn et grandement promues par John Wernham (Liem et Dobler, 2004). Comme le mentionne Fraix (2012), c’est le rôle du praticien ostéopathique de traiter les troubles du système musculo-squelettique afin d’identifier les dysfonctions somatiques qui peuvent potentiellement contribuer aux chutes et aux blessures liées à celles-ci. Fraix (2012) met également l’accent sur l’interaction dynamique existant entre le corps et l’esprit ainsi que sur le fait que l’approche ostéopathique est bien adaptée pour fournir des soins complets et centrés sur le patient. Ce point semble remarquablement important dans la problématique à multiples facettes que constituent les chutes. L’idée d’aborder le système musculo-squelettique par le biais des soins ostéopathiques, afin d’améliorer la stabilité posturale, est partagée par Noll (2013). Noll (2013) reconnaît que l’utilisation du traitement ostéopathique pour prévenir les chutes et améliorer l’équilibre n’a pas encore été entièrement étudiée et qu’elle nécessite un examen plus approfondi. Quelques études ont été effectuées sur le sujet au Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal (CEOM) et au Collège Canadien d’Ostéopathie (CCO). En effet, une étude qualitative réalisée par Benoit (2015) a mis en lumière le fait que les ostéopathes incluent une approche ostéopathique musculo-squelettique dans le traitement de leurs patients âgés dans le but de prévenir les chutes et les blessures liées à celles-ci. De plus, les résultats significatifs obtenus par Ionata (2010) concernant la peur de tomber, ceux de Barrette (2012) sur les effets du traitement ostéopathique sur l’évaluation fonctionnelle de l’équilibre et ceux de Cattet (2017) sur les améliorations de variables posturographiques, démontrent le bénéfice clinique potentiel de l’intervention ostéopathique sur la stabilité posturale et sur la prévention des chutes chez les personnes âgées.

Pour mettre en contexte la recherche actuelle, aucune étude au CEOM n’a étudié l’effet du Traitement Ostéopathique Général ou du Traitement Ostéopathique Global sur l’équilibre chez les personnes âgées en utilisant la posturographie. À plus grande échelle, aucune étude ostéopathique n’a documenté son effet sur la stabilité posturale chez les personnes âgées par l’indice de la stabilité posturale et l’indice d’oscillation postural, bien que ce type de variables mesurées soit idéal, aussi bien pour les études pré et post-intervention, que pour les études cliniques (Chaudhry, Bukiet, Ji et Findley, 2011). Considérant une littérature très limitée sur le T.O.G. ainsi que son statut en tant qu’outil ostéopathique original, cette étude possède le potentiel d’aider à ancrer et à objectiver l’efficacité de cette technique.

Cette étude a pour but de renforcer la littérature ostéopathique en évaluant le rôle possible de l’ostéopathie comme outil dans la prévention des chutes. Elle vise à évaluer l’effet du T.O.G. sur la stabilité posturale de l’aîné autonome, mesurée par posturographie, outil de référence dans le contexte de la mesure de l’équilibre chez l’humain.

MÉTHODES

Afin de répondre aux buts et objectifs de recherche, une étude quasi expérimentale avec devis à série temporelle simple a été réalisée. La figure 1 présente une conceptualisation visuelle de l’étude qui s’est déroulée sur 9 semaines et qui incluait 3 traitements ostéopathiques.

Figure 1: conceptualisation visuelle de la série temporelle

La population cible était constituée de personnes autonomes âgées de 65 ans et plus résidant à Montréal et présentant des problèmes d’instabilité posturale légère à sévère. La population accessible était composée de personnes âgées autonomes de 65 ans et plus possédant une instabilité posturale légère à sévère, telle que mesurée par le système posturographique Biosway Biodex, vivant dans des résidences privées pour personnes âgées de Montréal. Précisément au Sommet-de-la-Rive à Verdun et aux Deux-Volets dans Rosemont. Une méthode d’échantillonnage non probabiliste de convenance a été utilisée. Deux périodes de recrutement ont eu lieu entre novembre et décembre 2016, ainsi qu’en août 2017. Suivant les phases de recrutement, deux phases expérimentales ont eu lieu et incluaient respectivement neuf et huit participants, pour un total de 17 participants. Il n’y a eu aucune mortalité expérimentale.

La variable indépendante de cette étude était la séquence de T.O.G., telle qu’enseignée au CEOM (Druelle, 2003). La même méthode d’évaluation et de traitement standardisée a été administrée à tous les sujets, à chacun des trois jours d’intervention, incluant une semaine d’intervalle entre chaque intervention. Le temps passé sur chaque technique de la séquence était dépendant du sujet et le nombre de techniques exécutées dépendait également du sujet.

La variable dépendante de cette étude était la stabilité posturale, composée de l’indice d’oscillation et de l’indice de stabilité posturale recueillie par méthode posturographique. Les données ont été recueillies par le chercheur à trois reprises avant le début de l’intervention (à une semaine d’intervalle), avant et après chacun des traitements ostéopathiques et de nouveau trois fois après la fin de l’intervention (à une semaine d’intervalle). L’indice de stabilité posturale fut subdivisé en indice global, antéro-postérieur (AP) et médio-latéral (ML). Les sujets ont effectué la prise de mesure dans deux conditions : yeux ouverts et yeux fermés. L’évaluation de l’équilibre est actuellement considérée comme le Gold Standard pour l’évaluation de l’équilibre (Patterson, Amick, Thummar et Rogers, 2014; Karimi, 2012; Hinman, 2000). L’outil de posturographie sélectionné pour cette étude était le système Biosway Biodex et fut prêté pour le cadre de cette étude par le CEOM. Selon Hinman (2000), cet outil de mesure possède une excellente fiabilité dans le domaine du test/re-test, supporté par un score ICC de 0.89.

Le consentement pour la participation à l’étude a été obtenu lors de la première rencontre avec les participants. L’information concernant le but de la recherche, les procédures, les bienfaits, les risques potentiels, ainsi que les implications associées à la participation furent discutés. Chaque participant fut informé de son droit de quitter l’étude en tout temps, ainsi que de la procédure mise en place pour assurer la confidentialité des informations fournies, des documents et des données.

Les données recueillies par l’outil de posturographie ont été manuellement compilées dans un fichier Excel et transmises au statisticien Jeremie Alluard qui procéda à l’analyse en utilisant le logiciel R version 3.2.3. Le seuil alpha fut établi à p=0.05 et la puissance à 80%. Toutes les données recueillies ont été analysées statistiquement dans une méthodologie à deux phases. D’abord, une analyse de variance à mesures répétées (ANOVA) accompagnée de comparaisons multiples réalisées sur les données pré-intervention a permis la confirmation d’une stabilité des variables pré-intervention. Par la suite, une analyse ANOVA des données post-intervention a été réalisée, suivie d’une analyse de contraste, permettant une comparaison entre les différents moments de la collecte des données. Pour tenir compte de la multiplicité des tests statistiques utilisés (comparaisons multiples), une correction de Bonferroni a été effectuée afin d’assurer le maintien du seuil alpha à 0.05 pour l’ensemble des données.

RÉSULTATS

Toutes les données recueillies dans le cadre de cette étude ont été obtenues auprès d’une population de 17 participants âgés de 78,5 ± 6,7 ans, vivant dans des résidences pour personnes âgées autonomes et présentant un trouble d’équilibre léger à sévère, tel qu’évalué par le système de posturographie. L’unique groupe expérimental de 17 participants était composé de 23,5% d’hommes (n = 4) et de 76,5% de femmes (n = 13). Tous les participants à l’étude ont été en mesure de finaliser celle-ci. L’étude s’est déroulée sur une période de 9 semaines avec 12 périodes distinctes de collecte de données.

Les variables dépendantes mesurées comprenaient l’indice d’oscillation et l’indice de stabilité posturale. L’indice d’oscillation est indicatif de l’ajustement de la position statique d’un individu au cours du Test de l’Intégration Sensorielle et de l’Équilibre (CISE). Un faible indice d’oscillation se traduit par de faibles amplitudes de mouvement. L’indice de stabilité posturale peut être compris comme un indice représentant l’emplacement moyen du centre de pression (CdP) sur la plate-forme de force bidimensionnelle. L’indice de stabilité posturale est subdivisé en indice antéro-postérieur (AP), médio-latéral (ML) et en indice de stabilité globale. Plus l’indice de stabilité posturale est faible, plus l’emplacement moyen du CdP est près du centre.

À la suite d’une analyse ANOVA appliquée aux données moyennes de l’indice d’oscillation en condition yeux ouverts, des différences statistiquement significatives ont été identifiées. L’analyse de variance comparant la valeur de référence pré-intervention (valeur moyenne des temps pré-intervention) à tous les temps post-intervention a révélé des résultats significatifs à la semaine 6 pré-traitement (p = 0,004), à la semaine 7 (p = 0,001), à la semaine 8 (p = 0,0028) et à la semaine 9 (p = 0,0009). Pour les temps mentionnés, l’indice d’oscillation en condition yeux ouverts était significativement plus faible que la valeur de référence moyenne pré-intervention, ceci se traduisant par une augmentation de la stabilité posturale. La même analyse statistique pour la condition yeux fermés n’a révélé aucune différence statistiquement significative (p = 0,0519).

Représentation graphique de l’index d’oscillation en condition yeux-ouverts

Représentation graphique de l’index d’oscillation en condition yeux-fermés

La même analyse appliquée aux valeurs moyennes de l’indice de stabilité posturale l’AP en condition yeux ouverts et fermés a également révélé des différences significatives. En condition yeux ouverts, une différence significative fut identifiée à la semaine 4 post-traitement (p = 0,0061), à la semaine 5 pré et post-traitement (p <0,0001), à la semaine 6 pré et post-traitement (p <0,0001), à la semaine 7 (p <0,0001), à la semaine 8 (p <0,0001) et à la semaine 9 (p <0,0001). Pour la condition yeux fermés, une différence significative fut également identifiée à la semaine 4 post-traitement (p = 0,0379), à la semaine 5 pré et post-traitement (p <0,0001), à la semaine 6 pré et post-traitement (p <0,0001), à la semaine 7 (p <0,0001), à la semaine 8 (p <0,0001) et à la semaine 9 (p <0,0001). Pour toutes les variables et les temps mentionnés, l’indice de stabilité posturale était significativement plus faible que les valeurs de référence moyennes avant l’intervention, se traduisant par une augmentation de la stabilité.

Représentation graphique de l’index de stabilité postural antero-posterieur en condition yeux-ouverts

Représentation graphique de l’index de stabilité postural antero-posterieur en condition yeux-fermés

Finalement, l’analyse statistique appliquée aux valeurs moyennes de l’indice de stabilité posturale ML en condition yeux-ouverts et fermés a également révélé des différences significatives. Globalement, la tendance n’a pas changé en fonction du temps. À l’exception des valeurs significativement augmentées à la semaine 4 post-traitement (p = 0,0130) et à la semaine 6 post-traitement (p = 0,0397), en condition yeux ouverts et à la semaine 4 post-traitement (p = 0,0409) et à la semaine 6 post-traitement (p = 0,0166), en condition yeux fermés. Pour les variables et les temps mentionnés, les moyennes d’indice de stabilité posturale étaient significativement plus élevées que la valeur moyenne de référence pré intervention, ceci se traduisant par une diminution de la stabilité posturale suivant directement le traitement ostéopathique de la semaine 4 et de la semaine 6.

Représentation graphique de l’index de stabilité postural medio-lateral en condition yeux-ouverts

Représentation graphique de l’index de stabilité postural medio-lateral en condition yeux-ouverts

 

DISCUSSION ET CONCLUSION

Des résultats significatifs concernant l’indice d’oscillation dans la condition yeux ouverts suggèrent la capacité du T.O.G. à diminuer la quantité de mouvements oscillatoires des participants en position debout statique. L’augmentation de l’oscillation posturale observée chez la population âgée prédispose constamment le mouvement involontaire du CdP près des limites de la BdS et est documentée comme un important facteur de risque de chutes. Par conséquent, le mouvement constant du CdP près des limites de la BdS se traduit par un risque perpétuel d’instabilité et de déséquilibre. En effet, lorsque le CdP atteint les limites de la BdS dans n’importe quel plan de l’espace, un déséquilibre est entrainé et une stratégie de mouvement doit être enclenchée afin de retrouver la stabilité. Le fait de limiter la quantité de mouvement en station debout pourrait donc être un facteur de prévention des chutes du fait que cela limite le mouvement continu du CdP sur la BdS. Cette amélioration statistiquement significative en condition yeux ouverts peut être physiologiquement expliquée par l’intermédiaire des systèmes proprioceptifs, vestibulaires, corticaux et musculaires. Considérant la méthodologie incluant une condition yeux-ouverts et yeux-fermés, ainsi que la nature statique de la collecte de données de cette présente étude, l’influence du T.O.G sur le système proprioceptif ressort comme l’hypothèse neurophysiologique la plus probable. Ce qui vient potentiellement appuyer les travaux classiques du physiologiste et ostéopathe Irvin Korr (Korr, 1976).

Également observée, la capacité du T.O.G. à réduire de manière significative l’indice de stabilité posturale antéro-postérieure en condition yeux-ouverts et yeux-fermés, et par conséquent, à re-centrer la position moyenne de CdP dans l’axe-y. En revanche, l’analyse statistique a révélé l’inefficacité du T.O.G. à réduire significativement l’indice de stabilité posturale ML, dans les deux types de conditions. Les changements observés dans l’axe-y (antero-posterieur) et l’absence de changement dans l’axe-x (médio-latéral) supportent la littérature en ce qui concerne le modèle du pendule inversé (Gatev, Thomas, Kepple, Hallet, 1999), ainsi que les stratégies de mouvements (Wallman, 2009). Un indice de stabilité posturale réduit se traduit par une position moyenne du CdP plus proche du centre, donc plus éloigné des limites de la BdS. L’augmentation de la distance entre le CdP et les limites de la BdS augmente la stabilité en créant une « zone tampon ». En effet, le CdP du corps doit parcourir une plus grande distance avant d’atteindre la limite de la BdS et permet donc plus de temps de réaction pour permettre au sujet de se stabiliser. Cela n’est vrai que pour une vitesse de déplacement d’un CdP fixe, une variable qui n’a pas été mesurée dans la présente étude. Des modifications posturales et des changements dans l’activité musculaire sont des hypothèses mises de l’avant pour tenter d’expliquer les changements observés chez les participants, mais plus de recherches seront nécessaires pour valider ces hypothèses.

Une observation intéressante a été faite lorsque les participants ont été évalués directement après les séances de T.O.G. En effet, une instabilité posturale était parfois présente et cela pourrait correspondre à un temps d’intégration somato-sensorielle. Cette constatation suggère la nécessité, au niveau clinique, de prévenir les patients âgés de ce possible déséquilibre transitoire suivant les séances de TOG.

Les observations obtenues à partir de la présente étude suggèrent l’efficacité du traitement ostéopathique général dans l’augmentation de la stabilité posturale chez les personnes âgées autonomes. En effet, comme le révèle la diminution significative de l’indice d’oscillation en condition yeux ouverts, et la diminution significative de l’indice de stabilité posturale antéro-postérieure dans les deux conditions (yeux ouverts et yeux fermés), le protocole de T.O.G. a été efficace pour améliorer l’équilibre statique dans la cohorte gériatrique de cette étude. Considérant le risque associé à une augmentation de l’oscillation posturale, les résultats de cette étude suggèrent que l’intervention ostéopathique chez les personnes âgées présentant des troubles d’équilibre mérite d’être étudiée davantage. Le soin ostéopathique pourrait donc jouer un rôle préventif dans la prise en charge multidisciplinaire de la chute. L’efficacité de l’intervention réside potentiellement dans son influence sur tous les niveaux de contrôle moteur, c’est-à-dire l’optimisation potentielle des parties afférentes, intégratives et efférentes de la boucle sensori-motrice sous-jacente au contrôle postural. Enfin, les résultats de cette étude mettent de l’avant la nécessité de poursuivre la recherche ostéopathique dans le domaine de l’équilibre et de la posture chez les personnes âgées autonomes.

Par ailleurs, la présente étude possède d’importantes considérations ostéopathiques par rapport à la démonstration objective de l’efficacité du T.O.G. Cette étude enrichit la mince littérature existante sur le traitement ostéopathique général et son efficacité en tant qu’approche musculo-squelettique. Ces observations soutiennent l’enthousiasme de Wernham pour cette technique historique, quoique possiblement expliquée par des moyens différents. En effet, compte tenu des connaissances actuelles, les modèles biomécaniques sous-tendant un paradigme compressif tel que celui de Littlejohn sont remis en question. Parmi la variété de modèles biomécaniques contemporains, la tenségrité semble faire surface dans une multitude de domaines tels que l’ostéopathie. Cette façon différente de modéliser la biomécanique humaine mérite une sérieuse réflexion considérant qu’elle semble apporter des réponses aux questions non résolues du modèle développé par Littlejohn. L’humble questionnement sur une transition potentielle de la compréhension ostéopathique de la biomécanique, passant d’un paradigme de compression illustré par le modèle de Littlejohn à un paradigme de tenségrité, peut être un pas vers une compréhension plus unifiée des phénomènes mécaniques humains et de la santé.

En dépit des résultats prometteurs de cette étude, la prudence s’impose concernant l’interprétation et concernant les conclusions pouvant en être tirées. En effet, le devis quasi-expérimental ne permet pas de contrôle de l’effet placebo, la taille de l’échantillon (n=17) est limitée et l’échantillonnage de convenance peut amener un biais de sélection. Tous ces éléments limitent la transférabilité des résultats et la force de ceux-ci. De plus, le chercheur a opéré lui-même l’appareil de posturographie, ce qui constitue une faiblesse importante de l’étude. Ce choix méthodologique a été fait pour tenir compte de l’aspect de faisabilité, mais affecte négativement la validité interne de l’étude.

Redonner le rythme inhérent aux patients gériatriques via le Traitement Ostéopathique Général représente une humble contribution ostéopathique à leur bien-être. Cette population croissante symbolise un reflet du passé qui possède une expérience riche et une compréhension unique de ce monde complexe en constant changement. D’après les résultats de cette étude, l’application du T.O.G semble constituer une approche valable pour cette portion de la population et mérite la reconnaissance en tant qu’outil ostéopathique puissant et respectable.

RÉFÉRENCES
Agence de santé publique du Canada (2014). Chutes chez les aînés au Canada: Deuxième rapport. Retrieved January 23rd 2016, from http://www.phac-aspc.gc.ca/seniors-aines/publications/public/injury-blessure/seniors_falls chutes_aines/assets/pdf/seniors_falls-chutes_aines-fra.
Ambrose, A. F., Paul, G., et Hausdorff, J. M. (2013). Risk factors for falls among older adults: A review of the literature. Maturitas, 75, 1, 51-61. doi: 10.1016/j.maturitas.2013.02.009.
Baczkowicz D, Szczegielniak J, et Proszkowiec M. (2008). Relations between postural stability, gait and falls in elderly persons: preliminary report. Orthopedic Traumatology Rehabilitation.;10(5):478-485
Baloh, R. W., Corona, S., Jacobson, K. M., Enrietto, J. A., et Bell, T. (1998). A Prospective Study of Posturography in Normal Older People. Journal of the American Geriatrics Society, 46, 4, 438-443. doi: 10.1111/j.1532-5415.1998.tb02463.x
Barrette, C. (2012). Effet du traitement ostéopathique sur l’équilibre chez les personnes âgées (mémoire pour l’obtention du diplôme d’ostéopathie, D.O[Q], non publié). Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal, Canada.
Bell, F. (1998). Principles of mechanics and biomechanics. Cheltenham: Stanley Thornes
Benoit, V. (2015). Études qualitatives sur la prévention ostéopathique des pertes d’équilibre et des chutes accidentelles chez les aînés (mémoire pour l’obtention du diplôme d’ostéopathie, D.O[Q], non publié). Collège d’études ostéopathiques de Montréal, Canada.
Biodex. (2012). Biosway portable balance system operation manual, Biosway Medical Systems: New York. Retrieved on February 2nd, 2016 from http://www.biodex.com/sites/default/files/950460man_10202revd.pdf
Brooks, V. (1986). The neural basis of motor control. Oxford University Press, 1986.
Canadian Disease Center. (2016) Important Facts about Falls. Retrieved February 12, 2016, from http://www.cdc.gov/HomeandRecreationalSafety/Falls/adultfalls.html
Carroll NV, Slattum PW et Cox FM. (2005). The cost of falls among the community-dwelling elderly. Journal of Managed Care Pharmacy; 11: 307–16.
Cattet, L.M. (2017). The Effect of a Global Osteopathic Treatment in an Integrative Approach to Balance in Mature Adults. (non publié). Canadian College of Osteopathy, Canada.
Chaudhry, H., Bukiet, B., Ji, Z., et Findley, T. (2011). Measurement of balance in computer posturography: Comparison of methods—A brief review. Journal of Bodywork et Movement Therapies, 15, 1, 82-91. doi: 10.1016/j.jbmt.2008.03.003
Druelle, P. (2003). Notes de cours: introduction à l’ostéopathie. Unpublished. Collège d’étude ostéopathique de Montréal: Montreal
Fraix, M. (2012). Role of the Musculoskeletal System and the Prevention of Falls. Journal of American Osteopathic Association;112(1):17-21.
Gallagher, B., Corbett, E. et Freeman, L., et al. (2001)  A fall prevention program for the home environment. Home Care Provider; 6: 157–63. doi: 10.1067/mhc.2001.119263
Gatev, P., Thomas, S., Kepple, T., et Hallett, M. (1999). Feedforward ankle strategy of balance during quiet stance in adults. The Journal of Physiology, 514, 3, 915-928. doi: 10.1111/j.1469-7793.1999.915ad.x
Gill, T.M., Allore, H.G., Holford, T.R., et Guo, Z. (2004) Hospitalization, restricted activity, and the development of disability among older persons. JAMA; 292: 2115–24. 10.1001/jama.292.17.2115
Guskiewicz, K. M., et Perrin, D. H. (1996). Research and clinical applications of assessing balance. Journal of Sport Rehabilitation, 5(1), 45-63.
Hall, S. (1991). Basic biomechanics. St Louis: Mosby Year Book.
Hausdorff, J.M., Rios, D.A. et Edelberg, H.K. (2001). Gait variability and fall risk in community-living older adults: a 1-year prospective study. Archives of Physical Medicine and Rehabilitation; 82(8):1050–6.
Hinman, M. R. (2000). Factors affecting reliability of the Biodex balance system: A summary of Four studies. Journal of Sport Rehabilitation, 9(3), 240–252. doi:10.1123/jsr.9.3.240
Inouye, S.K., Brown, C.J. et Tinetti ME. (2009) Medicare nonpayment, hospital falls, and unintended consequences. The New England Journal of Medicine; 360(23):2390–3. doi: 10.1056/NEJMp0900963
Ionata, S. (2010). Étude clinique des effets des traitements ostéopathiques sur la confiance des aînés autonomes concernant l’équilibre et les impacts sur leur qualité de vie (mémoire pour l’obtention du diplôme d’ostéopathie, D.O[Q], non publié). Collège d’études ostéopathiques de Montréal, Canada.
Iqbal, Kamran. (2011). Mechanisms and models of postural stability and control. Conference proceedings : … Annual International Conference of the IEEE Engineering in Medicine and Biology Society. IEEE Engineering in Medicine and Biology Society. Conference. 2011. 7837-40. 10.1109/IEMBS.2011.6091931.
Kannus, P., Niemi, S., Parkkari, J., Palvanen, M., Heinonen, A., Sievänen, H., Järvinen, T., Järvinen, M. (2002). Why Is the Age-Standardized Incidence of Low-Trauma Fractures Rising in Many Elderly Populations?. Journal of Bone and Mineral Research, 17, 8, 1363-1367. doi: 10.1359/jbmr.2002.17.8.1363
Kannus, P., Parkkari, J., Koskinen, S., Niemi, S., Palvanen, M., Järvinen, M., et Vuori, I. (1999). Fall-induced injuries and deaths among older adults. Jama, 281, 20, 1895-9. doi: 10.1001/jama.281.20.1895
Karimi, M. (2012). The Suitability of the Force plate to Evaluate the Stability During Quiet Standing and Analyzing the effecfs of shoes, Gender and Age on the Standing Stability. Nigerian Journal of Medical Rehabilitation, 15(1), 6–10.
Konrad, H.R., Girardi, M., et Helfert, R. (1999). Balance and aging. Laryngoscope;109:1454–60. doi: 10.1097/00005537-199909000-00019
Korr, I. (1976). Bases physiologiques de l’ostéopathie. Paris, France : Frison-Roche.
Laughton, C. A., Slavin, M., Katdare, K., Nolan, L., Bean, J. F., Kerrigan, D. C., Phillips, E.,  Collins, J. J. (2003). Aging, muscle activity, and balance control: physiologic changes associated with balance impairment. Gait & Posture, 18, 2, 101-108. doi: 10.1016/S0966-6362(02)00200-X
Liem, T. et Dobler, T. K. (2004). Guide d’ostéopathie : techniques parietals. G. Pech et C.Prudhomme, trad. Paris, France : Maloine.
Lopez, D., King, H.H., Knebl, J.A., Kosmopoulos, V., Collins, D., et Patterson, R.M. (2011) Effects of Comprehensive Osteopathic Manipulative Treatment on Balance in Elderly Patients: A Pilot Study. Journal of the American Osteopathic Association; 111(6):382-388.
Maki, B. E., Holliday, P. J., et Topper, A. K. (1994). A prospective study of postural balance and risk of falling in an ambulatory and independent elderly population. Journal of Gerontology, 49, 2, 72-84. doi: 10.1093/geronj/49.2.M72
Melzer, I., Benjuya, N., et Kaplanski, J. (2004). Postural stability in the elderly: a comparison between fallers and non-fallers. Age Ageing 33 (6), 602–607. doi: 10.1093/ageing/afh218
Noll, D.R. (2013). Management of Falls and Balance Disorders in the Elderly. Journal of the American Osteopathic Association;113(1):17-22.
Organisation Mondiale de la Santé. (2012). Good health adds life to years: global brief for World Health Day. Geneva, Switzerland: WHO; p. 28.
Patterson, J. A., Amick, R. Z., Thummar, T., et Rogers, M. E. (2014). Validation of measures from the smartphone sway balance application: a pilot study. International journal of sports physical therapy, 9(2), 135.
Piirtola, M., et Era, P. (2006). Force Platform Measurements as Predictors of Falls among Older People – A Review. Gerontology, 52, 1, 1-16. doi: 10.1093/gerona/63.6.595
Rogind, H., Lykkegaard, J. J., Bliddal, H., et Danneskiold-Samsoe, B. (2003). Postural sway in normal subjects aged 20-70 years. Clinical Physiology and Functional Imaging, 23, 3, 171-176, doi: 10.1046/j.1475-097X.2003.00492.x
Tuunainen, E., Rasku, J., Jäntti, P., et Pyykkö, I.  (2014). Risk factors of falls in community dwelling active elderly. Auris, Nasus, Larynx, 41, 1, 10-6. doi: 10.1016/j.anl.2013.05.002
Wallmann, H. (2009). The Basics of Balance and Falls. Home Health Care Management and Practice, 21, 6, 436-439. doi: 10.1177/1084822309337189
Wu, T.-Y., Chie, W.-C., Yang, R.-S., Kuo, K.-L., Wong, W.-K., et Liaw, C.-K. (2013). Risk factors for single and recurrent falls: A prospective study of falls in community dwelling seniors without cognitive impairment. Preventive Medicine, 57, 5, 511-517. doi: 10.1016/j.ypmed.2013.07.012

 

Healthy habits for 2020 — Full Circle Osteopathy

Healthy habits for 2020 — Full Circle Osteopathy | Thierry Payet

This sounds easy, but for many it’s a big struggle. We are a sedentary world compared to the past. We have everything at our fingertips with supermarkets, stores and online shopping providing everything we need. Phones, tablets, TV, gaming and desk jobs mean people tend to sit a lot, even during leisure time. There is a huge obesity issue in our world. Did you know that since 1975, obesity rates have tripled and continue to rise?! That is a very worrying stat. If you want to do all you can to avoid becoming overweight or obese, then one very simple thing to do is move more. Your bodies are designed for it and will love you for it. We suggest going for a short walk or bike ride on a regular basis to keep the heart healthy and the waistline in check. If you get the train or bus to work, try leaving a bit of extra time and get off a few stops early to walk the rest of the way. Park at the back of the car park and walk that little bit further into the shops. You’ll soon get your steps in. Better still, go with a friend or family member… After all, exercise feels less of a chore when you have company.

Have a routine

This follows on nicely from our last point. As part of your promise to move more, why not have a little exercise routine that you can bust out on those nights you choose to stay in and watch your favourite show or movie. It doesn’t matter what you do, but doing something is better than just sitting there vegging out. We’re all for chill time, however, aim to work on your body a little every day and the results will be seen in no time. Have a yoga mat, resistance bands, light weights and a foam roller nearby and get to work on them whilst you are enjoying an episode or two. Fifteen minutes is all that is needed. If you want help working out a suitable routine, speak to us next time you are in for a session.

See your osteo regularly

So, you are in for a session with us, good work! Who better to ask for help than an professional expert in body and health? We know a lot of people go to osteo’s when they are in pain, but we’re here for you in the pain-free times as well. Osteopathy is a way of life – it’s not just about bones and backs! Yes, we love to work with people to perfect their bodies, but we also love to give lifestyle advice too. Whether it’s dietary, exercise, sleep or working out which sofa to buy (OK, the last one is all you, but feel free to ask us anyway!), we can help. If you have some new year aches and pains, then don’t let them build. Come and see us right away and we’ll get you on the path to full health. Lifestyle advice included!

Less screen time

Here’s some lifestyle advice for you. Aim for less screen time this year. It’s so easy to get dragged in to being on your phone or tablet all the time. They travel round in our pockets, we use them to talk, email, check the news, play games… The list is endless! How many of you wake up and the first thing you do is check your phone? How many of you also put the phone down last thing at night before closing your eyes? The long-term effects of increased screen time are not yet known and probably won’t be for years to come, but some recent research shows that increased screen time correlated to lower scores in thinking and language tests in children. Other negative effects include sleep disturbance, lack of creativity and becoming disconnected from your social circle. We don’t think any of this is particularly good, so why not vow to reduce screen time and instead dust off the board games. You’ll get awesome family time, lots of laughs (hello happy hormones!) and a happy brain. Win win win!

Cut down on treats

We had to include something dietary here. At the end of the day, you get out what you put in. So, put in more good stuff than bad stuff (we’re not against treats altogether) and your body will shine. The body loves plant-based foods as they are easy to digest, low in calories, and full of good nutrients. We won’t tell you to cut anything out altogether, but try substituting a few treats for some fruits, veggies or yummy yoghurt. Your insides will thank you forever, and you’ll be ticking one more box towards a healthier, happier you.

There you have it. Five easy steps to take in 2020. Let’s make this a winning year! If you would like to discuss any of the above points in detail, please ask us next time you are in and we will be happy to chat and offer our top-notch advice. Happy New Year people!

References:

1.     World Health Organization. 2019. Obesity and overweight. [Online]. Available from: https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/obesity-and-overweight. [Accessed 11 Dec 2019]

2.     National Institute of Mental Health. 2016. Adolescent Brain Cognitive Development (ABCD) Study. [Online]. Available from: https://www.nimh.nih.gov/research/research-funded-by-nimh/research-initiatives/adolescent-brain-cognitive-development-abcd-study.shtml. [Accessed 11 Dec 2019]

3.    Harvard Medical School. 2019. Screen time and the brain. [Online]. Available from: https://hms.harvard.edu/news/screen-time-brain. [Accessed 11 Dec 2019]

Back problems!

Back problems! | Thierry Payet

Back problems!

Could you be to blame?

Back pain can be completely life changing, and is caused by a collection of seemingly unavoidable, innocuous and sometimes contradictory sins! Activity, inactivity, working, childcare, driving-you know, all the things that it is almost impossible to avoid and lead a relatively normal existence.

The causes and solutions are far too numerous to cover completely here, but what follows is a brief discussion of the avoidable, self-inflicted behaviours that can commonly cause injury.

The back will unfortunately deteriorate as we age and live. It is a race against time to straighten, strengthen but if we are not careful we can start a race toward chronic back issues and mobility problems.

THE TORTOISE repeated behaviours that have slowly built up stress over time.

THE HARE one off, untried or unusual activities, where we have attempted something new, been too ambitious and exerted ourselves unwisely.

 

THE TORTOISE

Underestimate, Underprepare, underperform! – Understand?

We pay little attention to that which we do every day. It is great to have all of the equipment, support, nutrition and knowledge to help us perform in the gym, but how long do you spend in the gym vs your bed, office or car? Do you have an ergonomic bike or multi-gym, but not an ergonomic chair, keyboard or mouse?

It is just as likely that bad lifestyle habits routinely repeated will be the cause of your back pain as it is to be caused a one off trauma or strain. If you knew what these were, you wouldn’t do them, so consulting a professional is a good way to break this cycle. Their objectivity and experience can help uncover something you are doing regularly and unconsciously.

A visit to any Osteopath, physiotherapist or chiropractor will involve trying to understand which behaviours could the source of your back problems.  This is cannot be achieved merely by touch and examination, they will ask you numerous lifestyle questions- you are the most important information resource here. They cannot observe you every hour of every day, so help them by paying attention to everything you do in your daily routine. Your posture, seated and standing, screen time, recreation, footwear, work responsibilities. If your pain hasn’t been caused by a specific event, Identifying as much about your life as possible is key to creating a profile for treatment and prevention.

THE HARE

Overconfidence, Overenthusiasm, Overexertion,

The back injury is often the unforeseen consequence of well-intentioned plans to strengthen and improve other aspects of our health.

It is important to set yourself achievable goals, sympathetic to your body. Marketing in the fitness industry is geared towards immediate results and intensive programmes- a boot camp culture. It is easy to get caught up in this and try and move too quickly-perhaps going straight to MMA is not the best starting point after 15 years on the sofa! Ambition is great, use it, bottle it, let it drive you to succeed-but do some low impact prep work before jumping in at the deep end! Work on cardio, strengthening and stretching the areas that you will be using, and build up slowly listening to your body. The weeks/months of recovery time needed after a back strain occurs is a high price to pay for going too big, too fast or for too long.

If you are new to any activity, unfamiliar movements can be easy way to put strain on your back. Key techniques and sensible body positions are taught to youngsters entering any new sport/activity, but not necessarily the keen but rusty/uninitiated adult. There is more information out there than ever on Youtube and online, but this can be as dangerous and misguided as it is useful. Swallow your pride, do a short course, however knowledgeable you think you are in the field-the likelihood is that a lot has changed since your heyday-see a professional who is up to date with all the newest advice.

You have taken the conscientious steps to get your body ready, and your techniques well practiced and sound-don’t overdo it! All that effort will be useless if you try too much, too soon.

Our team can help

Bodilight  have worked hard to assemble the team you need to understand and treat your long term or newly discovered back problems. Prevention is better than cure here, and our Osteopaths or sports physios will work with you on a plan with you to improve awareness, decipher the origin of the injury, and work towards prevention moving forwards.

 

.

Aching Muscles?

Aching Muscles? | Thierry Payet

Sports massage is not only for the benefit of professional athletes. It can also help for those of us who simply exercise regularly and feel a few aches and pains. The aim is to use fast, vigorous strokes to warm up your muscles prior to an activity or to ease your muscles for a faster recovery afterwards.

 

What are the advantages of a sports massage?

If it is a relaxing, gentle massage you are after then this is definitely not for you. This type of massage involves the focused and deeper manipulation of soft tissue, skin, tendons, muscles, and ligaments. Sports massage is designed to correct the problems that have arisen through strenuous or repetitive physical activity, or even a trauma.

Advantages include:

  • Relaxation of your muscles
  • Easing swelling around joints
  • Helps fight muscle fatigue
  • Decreases recovery time
  • Removes tension
  • Boosts circulation
  • Reduced risk of injury
  • Increases flexibility

Sports massage can be used to detect any weaker muscle areas or softer tissue spots and help to strengthen these…Prevention is better than cure.

It can also be used as part of rehabilitation, alongside advice from your medical professional, for any back related strains or injuries.

How does a sports massage work?

Bodilight’s therapists are trained in understanding the different muscle groups as well as the skeletal framework of the body. Each massage will be tailored to your needs or specific injury, ensuring a session that will benefit you.

The strokes used during a sports massage are often directed towards the heart, a technique that increases the blood flow. The therapist may also use shorter strokes, in the opposite direction as this is designed to stretch the fibres in your muscles.

Different techniques will be used for different outcomes throughout your session. The treatment will begin with a form of massage involving varying, pressured, stroking movements, where the hands will glide over the skin in order for you to become accustomed to the therapist’s touch. This is known as effleurage. It is designed to allow the therapist to pinpoint any tender spots so that less pressure can be applied to these areas later on. These strokes will warm and stretch the superficial tissues and relax the muscles as well as increasing the blood flow.

They will then move on to working the deeper tissues and stretching the muscle fibres. This is done with movements, known as petrissage, designed to compress and release the soft tissue. It is commonly used for a greater effect than the effleurage and increase the lymphatic return, which helps in the removal of waste products.

The third part of your sports massage is the most forceful, where the therapist applies the most pressure. Frictions are small movements that are applied using the fingers and thumbs to isolated areas. The aims of this is to separate the bonds between the fibres and this can help to break down any scar tissue. It restores elasticity to your muscles and stimulates the healing process. If this starts to feel uncomfortable it is important to let the therapist know in order for a gentler pressure to be applied.

The massage is finished with the effleurage movements in order to relax you. However, you still may feel achy after this treatment. This is completely normal and the tightness should dissipate within 48 hours leaving you feeling in pristine condition. Drink plenty of water and try soaking in an Epsom salt bath to combat any soreness.

If you are seeking a sports massage for rehabilitation after an injury, it is a good idea to schedule your appointments at regular intervals. This will ensure that specific injuries are treated and progress towards your healing is as swift as possible.

Sports massage is available at Bodilight and if you are a new customer you can quote the code ‘OSTEO25’ when booking for a 25% discount. Further terms and conditions can be found on the website’s booking page.

https://connect.pabau.com/bookings.php?compid=1556

The post Aching Muscles? first appeared on Bodilight Osteopathy.

.

Syndrome de cyriax : l'ostéopathie est-elle efficace ?

Syndrome de cyriax : l’ostéopathie est-elle efficace ? | Thierry Payet

Syndrome de cyriax et ostéopathie

Les douleurs du syndrome de cyriax sont liées à l’irritation d’un ou de plusieurs nerfs intercostaux. Nerfs qui se sont retrouvés coincés entre deux côtes.

Il semble alors que la prise d’anti-inflammatoires et l’immobilisation (que vous soyez assis ou couché) soient le seul moyen pour calmer vos douleurs. Pourtant, ne plus bouger dans l’espoir que les douleurs soient soulagées n’est pas forcément la solution !

Le travail de l’ostéopathe consiste principalement à soulager la douleur tout en vous faisant regagner en mobilité. Mais que fait-il exactement ?

Votre ostéopathe commence par identifier la ou les côtes incriminées et la localisation de l’atteinte. Son but ? Comprendre quel en a été le mécanisme compressif. Cela permet notamment au praticien d’évaluer les mouvements qui déclenchent vos maux.

L’étape suivante consiste pour votre ostéopathe à soulager votre douleur. Lors de la subluxation, on constate un durcissement articulaire dû à l’étirement des ligaments. Le praticien doit donc ici veiller à relâcher vos ligaments afin de décomprimer le ou les nerfs mis à mal.

Les techniques ostéopathiques consistent à rétablir les fonctions musculo-squelettiques. C’est-à-dire réajuster l’articulation sur le placement des os et des cartilages ainsi qu’au niveau musculaire. Le but ? Éviter l’irritation de base. Il s’agit de remettre de l’ordre entre différents muscles :

ceux du dos s’insérant sur la côte en question,
les muscles respiratoires,
et ceux du bras passant par l’omoplate comme le trapèze par exemple.
L’objectif est que ces muscles fonctionnent en synergie, ensemble donc.

Les soins de l’ostéopathe ne s’arrêtent pas là. Pour des soins toujours plus complets, l’ostéopathe travaillera en fonction du traumatisme dont vous avez été victime et de la chronicité de vos douleurs.

Car en plus de soulager vos douleurs, l’ostéopathe s’intéresse surtout à identifier et traiter la source de vos maux.
Il s’intéressera donc à l’ensemble de votre colonne vertébrale, et de votre organisme.

Syndrome de cyriax : que fait l’ostéopathe ?

Soulager les contraintes à la suite d’un traumatisme direct

Dans le cas d’un choc direct, votre structure thoracique peut avoir subi d’importantes contraintes. Elle peut se retrouver comprimée et peut subir une torsion.

En résulte une douleur irradiant dans le dos. Cette douleur témoigne d’une compression de l’articulation entre les vertèbres et les côtes à l’arrière. Une technique dite structurelle peut alors parfois être nécessaire pour débloquer l’articulation. Cette fameuse technique qui peut faire un “crack”. Et si vous ne vous sentez pas à votre aise avec ce type d’ajustement ? Il vous suffit de le signaler à votre ostéopathe qui pourra s’adapter et utiliser d’autres techniques.

Débloquer le système musculaire

Les systèmes musculaires qui s’insèrent sur vos côtes, vertèbres cervicales mais aussi lombaires et votre bassin sont particulièrement sollicités. En effet, en plus de pallier au manque de mobilité de la zone, ils essayent de remédier à la douleur. Pour cela, ils s’adaptent et prennent une posture dite antalgique, dont le but est d’éviter la douleur.

Le caractère chronique de vos douleurs peut alors s’expliquer par plusieurs blocages. Et cette chronicité peut être secondaire à des troubles ou tensions à distance, comme au niveau de la colonne cervicale. Ou bien de la colonne lombaire.

Les douleurs de ventre qui imitent une affection du foie et de la vésicule peuvent concerner un autre muscle s’insérant sur vos côtes. On parle de votre diaphragme bien sûr ! Et celui-ci peut se retrouver spasmé pour plusieurs raisons.

Il peut s’agir de quintes de toux avec des contractions violentes successives. Ou encore, de contractions intempestives provoquées par la douleur. Il conviendra alors pour votre ostéopathe d’effectuer des techniques douces visant à réhabiliter musculairement le diaphragme.

Vos douleurs peuvent aussi être liées à un traumatisme ancien au niveau du bassin. En effet, l’insertion du carré des lombes sur les côtes basses peut être contractée et tracter les côtes vers le bas.
Le muscle carré des lombes ? C’est celui situé en profondeur, entre vos viscères et les muscles de votre dos.

Il s’agit dans ce cas d’un traumatisme à distance au niveau du bassin. Le travail de votre ostéopathe consiste ici à rééquilibrer la position du bassin pour soulager les contraintes sur vos côtes.

Réduire le stress pour limiter les douleurs

Les douleurs apportées par le syndrome de cyriax peuvent devenir une véritable source d’angoisse et de stress. Et ce, notamment à cause du manque de mobilité qui vient compromettre vos activités et votre quotidien.

Le problème est que le stress crée bien des tensions. L’étau éventuellement présent au niveau de votre cage thoracique peut venir accentuer l’effet compressif de votre côte sur le nerf ! Vous pourriez alors avoir l’impression de ne pas trouver votre souffle, comme si vous étiez comprimé en permanence, comme étouffé.

Votre ostéopathe peut travailler sur votre cage thoracique en la relâchant via différentes techniques.

L’accouchement peut mettre le corps d’une femme à dure épreuve ! Les instruments d’aide à l’accouchement peuvent endommager le périnée, mais des pressions importantes surviennent aussi lors des efforts de poussée. Et ces efforts de poussée peuvent provoquer des subluxations des côtes à cause de la pression intra-abdominale.

L’ostéopathe va donc soulager les tensions et les pressions exercées sur les côtes lors de l’accouchement.

Des fibroses ou encore des adhérences cicatricielles post opératoires peuvent donner des douleurs thoraciques provoquées par le syndrome. Ces adhérences cicatricielles, en tirant sur les côtes, provoquent de nouvelles contraintes. Contraintes qui peuvent augmenter le risque d’apparition du syndrome de cyriax.

Un travail en douceur sur les adhérences cicatricielles permet alors une meilleure vascularisation des tissus cicatriciels. De plus, elle octroie aussi une meilleure mobilité à la cage thoracique.

Et en cas de luxation complète ou de fracture ?

L’ostéopathie est particulièrement efficace dans la prise en charge du syndrome de cyriax et permet de soulager rapidement les douleurs. Cependant, lorsqu’il s’agit d’une luxation complète ou encore d’une fracture, une prise en charge d’urgence est nécessaire.

The connection between stress and disease – let's take a look

The connection between stress and disease – let’s take a look | Thierry Payet

Stress can have wide, varied and long-lasting impacts on the body. And in some cases, stress can manifest itself in the body physically.  When this happens, it can be described as a psychosomatic disorder.

Defining psychosomatic disorders

The word psychosomatic comes from the mind (psyche) and the body (soma). It’s classified as a disease which involves both the body and the mind.

 

For years, leading osteopath Robin Kiashek has believed that some physical diseases can be made worse – and sometimes even caused – by mental factors such as anxiety, stress and depression.

 

Robin says: “I’ve written before about the impact of stress on our bodies. The same can be said for grief and how our unresolved issues of an emotional nature can weigh us down. I’m already fascinated in how emotional issues and lifestyle factors can impact on our physical wellbeing and the direct correlation with disease.”

 

And there’s researchers who share this same train of thought.

The correlation between stress and disease

 

Dr Gabor Maté, who is one of the most celebrated physicians and the leading expert in the role the mind-body connection plays in illness and health, conducted a talk, looking into the correlation between stress and disease.

 

During his talk, Dr Maté explored the role that stress and emotions play in an array of common diseases, including that of arthritis, cancer, diabetes, heart disease and multiple sclerosis.

A growing pattern

 

As Dr Maté said: “In the 1930s and 40s the gender ratio of multiple sclerosis, which is an inflammatory degenerative disease of the nervous system was one-to-one.  In other words, for every man, there was a woman diagnosed.

 

“It’s now two-and-a-half women to every man. Now that immediately tells us it can’t be genetic because genes don’t change in a population over seven decades or even 10 decades or longer. It also can’t be diet because that doesn’t change in a population, and diet during that time didn’t change more for women than it did men. Nor can it be the climate. There is something going on. And whatever it is, it can’t just be biological.”

 

This point was further examined by talking about the medicine used to treat a range of symptoms. He said: “When you look at how you treat asthma to open up the airways and suppress the inflammation, you give inhalers or medication which are copies of adrenalin and cortisol.”

‘Is it possible that stress has something to do with it?’

 

Adrenalin and cortisol are the stress hormones in the body.

Dr Mate continued: “So we’re treating asthma with stress hormones. How do we treat multiple sclerosis?

“If you have a flare up, you are going to get an infusion of the stress hormone, cortisol. If you’ve ever been to a dermatologist with a skin flare up, some kind of chronic psoriasis or chronic eczema – most of the time you are going to get a steroid cream – a copy of cortisol.

“If you go to a Rheumatologist for inflamed joints or connective tissues, guess what they are going to give you? Steroids – cortisol. In all autoimmune diseases, I could go on. So, here’s the interesting question we’re treating all these conditions with stress hormones. But we’re not asking ourselves the simple question  – is it possible that stress has something to do with the onset of this condition?”.

The direct correlation between stress and disease is something Robin will be looking into as he embarks on a 20-week training course on this topic.

Robin adds: “I’ve always been interested in the link between stress and disease and how they go hand in hand. So, it will be interesting to delve deeper into this topic to discover some of the latest and cutting edge research on this topic. Watch this space!”.

Impact of the Covid  Virus over the Longer Term

Impact of the Covid  Virus over the Longer Term | Thierry Payet

It can be a little difficult to keep abreast of the up-to-date COVID situation.  So, we thought it might be helpful to issue a reminder of how we’re dealing with things in our clinics in both Central London and East Finchley.  After all, COVID is still a matter of concern for many people.

Robin is fully vaccinated and boosted. He continues to wear PPE – in the form of an apron, surgical gloves and an FFP2 mask – and to fully sanitise the treatment room between patients.  He also asks that any patients who are not fully jabbed and boosted wear a mask in both reception and the clinic.

This is out of respect for those patients who are medically vulnerable but still need their regular Osteopathic treatment.  It is also to protect Robin.  As you will appreciate, he doesn’t really have the option to move to home working if he catches COVID!

We remain extremely grateful to all patients for their understanding of the need for continued vigilance on the COVID front.  We appreciate that the news is full of restrictions being lifted but numbers are still very high, and we believe it remains appropriate to think of the wider community.

Long Covid

On the subject of COVID, if you do find yourself struggling with the impact of the virus over the longer term then please do bear in mind the work that Robin has been doing with the Perrin Technique to help patients suffering with Long COVID.

The National Institute for Health and Care Excellence (NICE) defines long Covid as lasting for more than 12 weeks, although some people consider symptoms that last more than eight weeks to be long Covid. Ongoing symptoms may include

  • Fatigue
  • Shortness of breath
  • Chest pain or tightness
  • Problems with memory and concentration (or brain fog)
  • Insomnia
  • Heart palpitations
  • Dizziness
  • Pins and needles
  • Joint pain
  • Depression and anxiety
  • Rashes
  • Feeling sick, stomach aches or loss of appetite
  • A high temperature

If this rings a bell then there is more information here.  Alternatively, you can book an appointment here.

 

 

 

definition-nevralgie-arnold

Traitement de la névralgie d’Arnold, avez-vous pensé à l’ostéopathie ? | Thierry Payet

Qu’est-ce que la névralgie d’Arnold ?

 

La névralgie d’arnold se manifeste par des douleurs fulgurantes dans le territoire d’un nerf sensitif.

Le nerf d’Arnold, également appelé « grand nerf occipital » est un nerf issu de la seconde racine nerveuse cervicale (C2). Ce nerf innerve le cuir chevelu depuis la base du crâne jusqu’au sommet du crâne puis jusqu’à la région au-dessus et en arrière de l’oreille.

Les douleurs liées à ce nerf, ou encore névralgie, sont ressenties par le patient comme des sensations de décharge électrique, de trouble de la sensibilité (paresthésies), brûlure ou encore de lancement sur ce même trajet, pouvant même aller jusqu’en arrière de l’œil, du même côté.

 

definition-nevralgie-arnold

Quelles les causes de cette névralgie d’Arnold ?

 

La cause de ces douleurs demeure dans la compression de la racine de ce nerf. Cette compression peut être due à des tensions musculaires localisées à la base du crâne, de l’arthrose, à une hernie discale, une affection nerveuse (appelée neuropathie) ou encore tumorale.

Cependant, il ne faut pas exclure un traumatisme physique (accident de la voie publique, chute, choc, …) qui peut créer des lésions cervicales hautes.

Il est difficile de poser un diagnostic à cause de la localisation de la douleur. Ces types de douleur dans cette zone sont souvent confondus avec des céphalées, des migraines ou encore avec des névralgies faciales ; dans les cas les plus fréquents.

Cependant d’autres pathologies plus importantes sont à exclure obligatoirement avec la pose du diagnostic (la dissection de l’artère vertébrale, la méningite, l’artérite temporale, …). C’est pour ces raisons que le diagnostic peut être tardif. Il sera principalement clinique donc basé sur l’interrogatoire avec une IRM qui sera pratiquée devant toutes névralgies faciales et crâniennes pour exclure une atteinte dite secondaire (tumorale). En plus de ces examens, une ponction lombaire et un examen sanguin pourront être demandé.

Comment soulager ces douleurs ?

Les douleurs liées à une névralgie d’Arnold sont très différentes d’un individu à un autre, donc très compliquées à soulager pour nous même.

 

S’il y a eu un changement dans votre attitude de travail par exemple (changement de matériel informatique, port d’un casque, …), vous pouvez commencer par faire quelques ajustements à savoir un rehaussement des écrans, quelques étirements du rachis cervical afin de voir s’il ne s’agit pas seulement de tensions musculaires parasitant les racines nerveuses.

Si tout cela persiste, vous pouvez vous référer à un professionnel de santé qui saura vous orienter dans vos démarches de soins.

 

 

Comment-soulager-nevralgie-arnold

Quels sont les traitements pour soulager ces douleurs nerveuses ?

 

Le traitement de la névralgie d’Arnold dépendra de son origine. Le protocole ne sera pas le même en fonction de la nature des douleurs. En effet, cela peut se traduire par de la kinésithérapie, une prise médicamenteuse voire une intervention chirurgicale si nécessaire.

Le traitement médical repose la prise sur d’AINS (Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens), parfois associés à des antiépileptiques et également lorsque c’est nécessaire à des infiltrations locales de corticostéroïdes ou d’un anesthésique.

 

Que peut faire l’ostéopathe pour soulager la névralgie d’Arnold ?

L’ostéopathe dans tout ça devra être très vigilant. Il aura pour devoir de faire un interrogatoire complet du patient avec une investigation poussée des différents antécédents.

Après avoir écarté toutes causes nécessitant une réorientation médicale, l’ostéopathe devra libérer toutes zones de conflit au niveau de la base du crâne. Cependant il ne devra pas se contenter de cela.

En effet, une investigation et une libération ci nécessaire de la ceinture scapulaire (partie haute du tronc comprenant les épaules), des tensions crâniennes, des tensions au niveau de la mâchoire mais également viscérales sera primordial dans l’optique de redonner une mobilité articulaire et myotensive de la région sous-occipitale, lieu d’émergence de la racine du nerf d’Arnold.

nevralgie-arnold-et-osteopathe

Ne pas oublier que l’ostéopathie peut également être pratiquée en prévention. Comment me direz-vous ? Simplement en analysant votre posture dans la vie de tous les jours, lorsque vous travaillez ou encore lors de vos pratiques sportives en vous donnant également des conseils posturaux (réajustement de l’écran d’ordinateur trop bas, quelques étirements, …).

 

Poursuivez cet article avec une vidéo intéressante sur la névralgie d’Arnold  !

 

Article rédigé par Aymeric Dieu – Ostéopathe à bordeaux

COVID – they think it’s all over

COVID – they think it’s all over | Thierry Payet

It can be a little difficult to keep abreast of the up-to-date COVID situation.  So, we thought it might be helpful to issue a reminder of how we’re dealing with things in our clinics in both Central London and East Finchley.  After all, COVID is still a matter of concern for many people.

Robin is fully vaccinated and boosted. He continues to wear PPE – in the form of an apron, surgical gloves and an FFP2 mask – and to fully sanitise the treatment room between patients.  He also asks that any patients who are not fully jabbed and boosted wear a mask in both reception and the clinic.

This is out of respect for those patients who are medically vulnerable but still need their regular Osteopathic treatment.  It is also to protect Robin.  As you will appreciate, he doesn’t really have the option to move to home working if he catches COVID!

We remain extremely grateful to all patients for their understanding of the need for continued vigilance on the COVID front.  We appreciate that the news is full of restrictions being lifted but numbers are still very high, and we believe it remains appropriate to think of the wider community.

Long Covid

On the subject of COVID, if you do find yourself struggling with the impact of the virus over the longer term then please do bear in mind the work that Robin has been doing with the Perrin Technique to help patients suffering with Long COVID.

The National Institute for Health and Care Excellence (NICE) defines long Covid as lasting for more than 12 weeks, although some people consider symptoms that last more than eight weeks to be long Covid. Ongoing symptoms may include

  • Fatigue
  • Shortness of breath
  • Chest pain or tightness
  • Problems with memory and concentration (or brain fog)
  • Insomnia
  • Heart palpitations
  • Dizziness
  • Pins and needles
  • Joint pain
  • Depression and anxiety
  • Rashes
  • Feeling sick, stomach aches or loss of appetite
  • A high temperature

If this rings a bell then there is more information here.  Alternatively, you can book an appointment here.

 

 

 

Lowering your Handicap - The Osteopathic Way

Lowering your Handicap – The Osteopathic Way | Thierry Payet

Can an Osteopath really lower my Handicap? YES!!!

The golf swing is a highly complex movement pattern, which requires coordination of all of the bodies joints and muscles along with timing and balance. Due to the length of the golf club, small variations in movement are amplified resulting in large changes in golf-head trajectory. For this reason, even small dysfunctions in movement patterns can have large disturbances in your golfing performance and therefore this is how your Osteopath can help you lower your golf handicap.

The Golf Swing and Our Bodies

The human body intuitively chooses the path of least resistance. This is true in all human movements. In golf, the body has a goal, a target to aim for. That goal is to strike the golf ball with a neutral clubface and strike the ball in the centre of that face to produce a forward projection in a relatively straight manner. If somewhere along the back swing or downswing, there is an impediment to this motion, problems can arise with regards to:

Whilst these faults are often the result of poor motor co-ordination or a misguided perception of what produces a good swing, they can also occur when the body finds a restriction in the swing, and chooses a way around it to get to the golf ball.

Here is an Example; If a golfer is right handed then their right hip plays an important roll in the swing (vice versa for left handed). It determines the path of the club on the downswing. For a drive, the hips should translate and rotate towards the target, so that the torso, arms and hands can follow through on the plane, meeting minimal resistance. If for whatever reason, a player cannot translate their pelvis forward, and rotate to the left, this will mean that the path has not been cleared for the arms to move through, resulting in an « over the top » swing path. This can commonly lead to a fairly severe slice, as the player instinctively tries to get the club heading back towards the target, only to cut across the ball from the right to left (or out to in).

What Osteopaths Look for…..

When examining a golfer we look at the whole golfer in all aspects of the golf swing to identify any limitations in your movement which may affect your kinetic chain of the swing. We will look at how is affects your spine but also other joints in your body:

  • The neck/cervical spine: Eye contact on the golf ball means that a stable mechanical movement of the neck is fundamental to both your technique and physique.

  • Thoracic spine: an osteopath will ensure that this area of your spine is as flexible as possible, thus improving both your golf swing and overall posture.

  • Lumbar spine: your osteopath will look at your swing technique, specifically your speed and swing, as this is probably the most significant factor affecting the ligaments, tendons and muscles of your lower back.

  • Knee: the knee will be forced to absorb a large amount of torque and compression when you are swinging a golf club. This can sometimes lead to injuries such as tears to the cartilage or an aggravation of an already degenerative injury in the knee joint.

  • Shoulder: the shoulder can be placed at risk in several areas, including the rotator cuff. The shoulder is also at risk from labral tears (torn cartilage). Problems with the shoulder can usually be traced to the back swing.

  • Wrist: injuries occur as a result of the force transfer when the club first hits the golf ball. In older players, this can aggravate existing conditions such as arthritis or tendonitis.

  • Elbow: lateral epicondylitis is also known as “golfer’s elbow” and is a common upper extremity picked up by golfers. Repeated bending or straightening of the elbow can cause damage. Once again, older golf players can find themselves more at risk from this. As well as initial treatment, an osteopath can also work with you on ensuring the injury does not return in the future.

Treatment and Conditioning

Osteopaths approach the treatment of injury and dysfunctional movement in the same way. We look at how the body moves and what is causing it to not move efficiently. Once we have identified problematic areas we use a variety of different techniques to be able optimal performance, we do this through mobilisation, manipulation, kinesiology taping, cupping, acupuncture and soft tissue massage. we also provide a helpful exercise plan tailored to your specific needs to help maintain your swing and improve your handicap.

#Golf #GolfersElbow #LowBackPain #KneePain #Hip #WristPain #RepetitiveMovement #MovementIsMedicine #Osteopathy