High Blood Pressure

Hypertension artérielle – Clinique d’ostéopathie East Gippsland | Thierry Payet

L’hypertension artérielle (TA) est un problème de santé courant, mais n’est généralement pas entièrement compris. Notre tension artérielle peut avoir un impact si important sur notre santé, et c’est pourquoi il est si important de la faire vérifier et de la maintenir dans une fourchette saine.

Notre système circulatoire comprend le cœur, les artères et les veines du corps. Lorsque notre cœur bat, il agit pour pomper le sang dans tout le corps, de sorte que nos tissus reçoivent un apport d’oxygène et de nutriments. Nos artères transportent le sang du cœur vers nos muscles et nos organes, et les veines ramènent le sang vers le cœur une fois qu’elles ont alimenté les tissus en sang.

La pression artérielle est une mesure de la pression que le sang a dans les artères. Une TA idéale est de 120/80 mmHg. Le nombre supérieur de la lecture (120) représente la pression lorsque le cœur se contracte et force le sang à travers les artères. Le nombre inférieur (80) représente la pression dans les artères lorsque le cœur se détend et se remplit de sang.

Quand la pression artérielle est-elle considérée comme élevée ?

La pression artérielle est considérée comme élevée si elle est supérieure à 140/90 mmHg sur trois lectures consécutives. Plus notre TA est élevée, plus notre cœur et notre système circulatoire sont sollicités. Si une TA élevée n’est pas diagnostiquée ou n’est pas maîtrisée, elle peut entraîner une maladie cardiaque ou un accident vasculaire cérébral.

Certains facteurs liés au mode de vie qui peuvent prédisposer quelqu’un à avoir une TA élevée peuvent inclure :

  • Surpoids et obésité
  • Consommation élevée d’aliments gras et d’alcool
  • Antécédents familiaux de TA élevée ou de maladie cardiaque.

Si un cas de tension artérielle élevée est détecté tôt et qu’il n’est pas encore grave, des changements de mode de vie peuvent constituer le traitement principal. Une alimentation bien équilibrée et une activité physique régulière sont importantes pour maintenir un système circulatoire sain. Dans les cas plus graves, des médicaments peuvent être prescrits pour abaisser la TA.

Avoir un système circulatoire sain est important à bien des égards que vous ne le pensez. Lorsque nous avons une blessure ou une tension aiguë, pour que notre corps guérisse cette blessure le plus rapidement possible, il doit y avoir un bon apport sanguin dans la région. Par conséquent, le système circulatoire est important pour la guérison des problèmes musculo-squelettiques.

Si vous avez des questions sur la façon dont la tension artérielle est liée à votre état de santé général, demandez à votre ostéopathe la prochaine fois que vous viendrez nous voir.

References
Heart Foundation. What is normal blood pressure. Retrieved 23 July 2019 from https://www.heartfoundation.org.au/your-heart/know-your-risks/blood-pressure/is-my-blood-pressure-normal

Homme avec mal de dos travaillant à domicile

Comment gardez-vous votre dos en bonne santé | Thierry Payet

Comment gardez-vous votre dos en bonne santé?

Cette semaine marque Semaine de sensibilisation aux soins du dos. En tant qu’Ostéopathe avec 25 ans d’expérience, Robin Kiashek déclare : « Ce sont souvent des problèmes de dos qui incitent d’abord les gens à me contacter »

En effet, selon le NHS, 70 % d’entre nous souffriront de maux de dos à un moment donné de leur vie. Ainsi, Robin a rassemblé quelques conseils rapides pour protéger notre dos tout au long de notre vie d’adulte.

Soins du dos moins de 30 ans

Robin dit : « Je suis plein d’admiration pour l’attitude invincible de la jeunesse, qu’il s’agisse de sauter du lit et de courir directement ou de se sentir complètement rafraîchi après seulement quelques heures de sommeil sur le canapé d’un ami. Mais ces habitudes sont loin d’être favorables au retour.

Le conseil de Robin est de se concentrer sur l’essentiel à cette période de la vie :

  • Investissez dans le meilleur lit que vous pouvez vous permettre. Gardez à l’esprit que, d’un point de vue du soutien, un sommier plutôt qu’un sommier à lattes fera un meilleur travail et prolongera potentiellement la durée de vie de votre matelas.
  • Il vaut la peine de magasiner pour un oreiller qui s’adapte parfaitement à votre cou et à vos épaules et qui soutient votre tête. Sur cette note, nous sommes nombreux à dormir avec deux oreillers, mais un pourrait bien être mieux pour vous. Le but est de lever légèrement la tête pour maintenir l’alignement de la nuque et du dos.
  • Les étirements quotidiens en tant qu’activité autonome peuvent améliorer la santé des muscles et des articulations, réduire le risque de blessures quotidiennes en améliorant la flexibilité, réduire la tension et améliorer la posture.

« Je sais que les jeunes vivent des vies bien remplies, mais il est maintenant temps de jeter les bases de la santé future du dos et quelques petits ajustements à la vie actuelle pourraient porter leurs fruits à l’avenir », a ajouté Robin.

Conseils pour les soins du dos de moins de 50 ans

Homme avec mal de dos travaillant à domicile

« Les années entre 30 et 50 ans peuvent être dures pour le dos », dit Robin.

«Les enfants sont peut-être entrés en scène et, en plus d’une joie sans fin, bien sûr, ils apportent du levage, du portage et une tension générale pour le dos. Il y a l’enfant lui-même, mais aussi tout l’attirail – sièges d’auto, poussettes à plier et à ouvrir (tout en tenant également un enfant) et la liste est longue.

« Cela peut aussi être la période de la vie où les gens sont bloqués par une envie soudaine de remise en forme. »

Ainsi, Robin a quelques mots de sagesse sur le levage en général et l’exercice :

  • Un oldie mais goodie – pliez les genoux! Si vous soulevez, laissez vos jambes supporter une partie de la tension.
  • Gardez-le près de vous – il est plus facile et moins contraignant pour le dos de soulever des objets si vous les rapprochez de votre corps.
  • Évitez le hip pop – principalement pour les parents, mais si vous constatez que vous équilibrez régulièrement un enfant sur votre hanche, essayez d’alterner.
  • Petits pas – rien à voir avec les bébés, celui-ci fait référence au démarrage d’un nouveau régime d’exercice ou de remise en forme. L’enthousiasme et le désir de résultats peuvent amener les gens à essayer de courir avant de pouvoir marcher lorsqu’il s’agit de faire de l’exercice. Mais une progression lente donne à vos articulations et à vos muscles le temps de s’adapter aux nouveaux mouvements que vous leur demandez. Et est moins susceptible de vous voir blessé et de retour sur le canapé !

Prendre soin de votre dos à 50 ans et plus

Nous connaissons tous les avantages de rester actif, de bien manger et de maintenir un poids santé. Mais Robin a quelques conseils supplémentaires pour les personnes dans la cinquantaine lorsqu’il s’agit de prendre soin de votre dos.

  • Rappelez-vous le noyau. Des muscles abdominaux forts aident à maintenir votre équilibre et peuvent prévenir les foulures ou les entorses indésirables. Ils peuvent également réduire considérablement votre risque de maux de dos.
  • Incorporez des exercices de mise en charge à votre routine. Ceux-ci contribuent à une bonne densité osseuse, ce qui est essentiel pour la résistance aux cassures et aux fractures. Tout le monde perd de la densité osseuse en vieillissant, mais cela est particulièrement important pour les femmes en raison de la perte d’œstrogènes.
  • Enquêtez sur ces ennuis. Le mal de dos ne signifie pas nécessairement que vous avez un problème avec votre dos, il peut s’agir d’une douleur référée d’un problème au cou, à la hanche ou même au genou. Il vaut donc la peine d’essayer d’établir la source de toute douleur

Robin déclare : « Je ne souscris pas nécessairement à l’idée que les maux et les douleurs doivent être tolérés à mesure que nous vieillissons. Certains de mes meilleurs succès ont été avec des patients qui vivaient avec des douleurs chroniques depuis des mois, voire des années. Mais j’ai été en mesure d’améliorer considérablement leur qualité de vie en prenant le temps d’enquêter sur la source de la douleur et de travailler là-dessus.

Si vous souffrez de maux de dos, pourquoi ne pas contacter Robin pour savoir comment il pourrait vous aider ?

Comment se protéger du rhume des foins?

Comment se protéger du rhume des foins? | Thierry Payet

Cet article, destiné au grand public, reflète l’état des connaissances sur le sujet traité à sa date de mise à jour. Il n’a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin ou de votre pharmacien.


Avec l’arrivée du printemps, les allergies saisonnières apparaissent. Le rhume des foins se caractérise par les symptômes suivants : le nez qui coule, la gorge qui gratte et les yeux rouges.
La rhinite allergique saisonnière, plus connue sous le nom de « rhume des foins », est une réaction allergique causée par l’exposition aux pollens.

Actuellement, environ 30% des adultes et 20% des enfants souffrent d’allergies au pollen, soit le double de ce qu’il y avait il y a 20 ans.

I- Qu’est- ce que le rhume des foins ?

Le rhume des foinségalement connu sous le nom de « rhinite allergique saisonnière », est une réaction allergique qui survient généralement en réponse à la présence de pollen dans l’air.

Les pollens les plus courants qui déclenchent le rhume des foins sont ceux produits par les arbres, les herbes et les fleurs pendant la saison de floraison, généralement au printemps et en été. Les symptômes peuvent varier en intensité en fonction de la quantité de pollen dans l’air et de la sensibilité individuelle de la personne aux allergènes.

L’allergie au pollen provoque une inflammation qui commence localement dans le nez et se propage souvent aux yeux, ce qui est appelé rhinite ou rhino-conjonctivite. Cette inflammation peut également affecter le pharynx, le larynx, les bronches, et ainsi de suite.

II- Quels sont les symptômes ?

Les symptômes de la rhinite allergique saisonnière comprennent des éternuements, un écoulement nasal, des démangeaisons nasales, des picotements dans la gorge ou les yeux, des yeux larmoyants et rouges, ainsi que des maux de tête et de la fatigue.

Les allergies respiratoires peuvent se manifester sous forme de rhinite allergique ou d’asthme allergique. Ces deux conditions sont souvent liées, car 80% des asthmatiques ont également une rhinite allergiqueet 20% des personnes atteintes de rhinite allergique sont également asthmatiques.

La rhinite est dite intermittent si elle dure moins de 4 semaines. Elle est dite persistante si elle dure plus de 4 semaines consécutives.

Bon à savoir Ces exemples ne sont pas exhaustifs, il existe de nombreux autres dispositifs de soutien pour les professionnels de santé.
Il est important que les professionnels connaissent ces ressources pour pouvoir demander de l’aide en cas de besoin.

Pour se soigner du rhume des foins, il n’existe malheureusement pas de traitement pour le stopper complètement. Voici quelques gestes simples à adopter pour réduire les symptômes du rhume des foins :

  • La première chose à faire est de s’éloigner de la substance allergénique si cela est possible;
  • Pour réduire les risques allergiques à la maison, il est conseillé d’aérer de 10 minutes tôt le matin ou tard le soir;
  • Pour éviter les complications bactériennes, il est important de se moucher régulièrement si vous avez le nez qui coule ou bouché;
  • Pour amplifier les symptômes d’allergieséviter le contact la fumée de tabacqui est un irritant;
  • Pour débarrasser des pollens, il est conseillé de changer de vêtements régulièrement et de prendre une douche dès l’arrivée à la maison;
Bon à savoir Le traitement ne sera pas le même pour soigner un rhume d’origine virale qu’un rhume des foins.

IV- Quand demander l’aide d’un professionnel de santé ?

Si les gestes simples du quotidien ne suffisent pas à réduire les symptômes du rhume des foins, il est important de consulter un professionnel de santé. Voici les étapes à suivre :

  • Si les symptômes sont légers, demandez conseil à votre pharmacien pour des médicaments en vente libre;
  • Si votre qualité de vie est affectée ou si des complications surviennent, consultez votre médecin traitant pour un traitement adapté.
  • Si les symptômes persistent malgré le traitement ou si vous présentez des symptômes d’asthme allergique ou de sinusite récurrente, un allergologue peut aider à identifier l’origine de l’allergie et proposer un traitement adapté.
Comment ma douleur au genou peut-elle être le genou des coureurs?  Je ne suis pas un coureur !

Comment ma douleur au genou peut-elle être le genou des coureurs? Je ne suis pas un coureur ! – Clinique Ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet

Comment ma douleur au genou peut-elle être le genou des coureurs?  Je ne suis pas un coureur !

Comment ma douleur au genou peut-elle être le genou des coureurs? Je ne suis pas un coureur !

Vous n’avez pas besoin d’être un coureur pour développer le genou du coureur. Le genou du coureur n’est que le nom commun utilisé pour décrire la douleur autour de la rotule, plus communément appelée rotule.

Les conditions qui composent le terme incluent l’une des suivantes : malalignement fémoro-patellaire (problèmes de suivi de la rotule), syndrome de douleur antérieure du genou, chodromalacie et syndrome de la bande illiotibiale (ITB).

Votre ostéopathe pourra vous aider à diagnostiquer laquelle de ces conditions votre genou connaît et à traiter les tissus concernés.

Comme son nom l’indique, la course à pied peut être un facteur aggravant courant de cette condition. Cependant, toute activité répétitive peut aggraver cette condition. Cela comprend marcher, sauter, s’accroupir, monter et descendre des escaliers, s’agenouiller, faire du vélo et tous les sports comme le netball, le hockey et le football.

Outre les douleurs douloureuses ou aiguës dans et autour de la rotule, d’autres symptômes comprennent un gonflement, un claquement et/ou un grincement des genoux.

Cependant, l’activité n’est pas réellement la cause principale de la blessure, même si elle aggrave la douleur et augmente l’inflammation. C’est le dysfonctionnement du genou qui ne peut pas faire face à l’activité qui est le vrai problème clé. Ce dysfonctionnement est ce sur quoi votre ostéopathe se concentrera lors du diagnostic et du traitement du genou. Ils essaieront d’ajuster la biomécanique du genou et des articulations environnantes (pieds et bassin) pour soulager cette articulation et la ramener à son état habituel.

Les articulations entourant le genou affectent souvent largement sa mécanique ; il est donc toujours important de traiter ces zones avec toute douleur au genou qui se présente.

Ceux d’entre vous qui ont suivi un traitement ostéopathique savent que notre philosophie est de regarder l’ensemble du corps, pas seulement les zones douloureuses et inconfortables.

Certains problèmes qui conduisent au genou des coureurs incluent:

  • Traumatisme à la rotule
  • Muscles de la cuisse faibles ou tendus
  • Arthrite
  • Entorse/dysfonctionnement de la capsule du genou ou du ligament
  • Luxation ou désalignement de la rotule
  • rotule fracturée
  • Problèmes avec les pieds, y compris les pieds plats
  • Problèmes avec le bassin et les hanches et le bas du dos

Un traitement ostéopathique pratique et des exercices et étirements à domicile font tous partie d’un plan pour vous remettre sur la bonne voie pour vous débarrasser de la douleur et atteindre vos objectifs, qu’il s’agisse d’une promenade autour du pâté de maisons ou d’un marathon, nous voulons tous être sur nos pieds faisant les choses que nous aimons.

Parlez à l’un de nos ostéopathes pour voir si nous pouvons vous aider avec votre douleur au genou

aspect du visage d'une personne âgée

miroir de notre santé ? | Thierry Payet

« Miroir, mon beau miroir… Dis-moi si je suis en bonne santé. » Non, ce n’est pas la version modernisée de la fameuse réplique d’un conte pour enfants, mais plutôt ce que suggère une nouvelle étude scientifique. Selon des chercheurs néerlandais, l’aspect de notre visage refléterait en effet notre état de santé. Zoom sur leurs conclusions publiées dans le Journal britannique de dermatologie.

aspect du visage d'une personne âgée

Paraître plus jeune ou plus vieux que son âge ?

L’âge que l’on nous prête dépend de notre apparence physique globale et du regard que l’on porte sur nous. C’est donc en toute subjectivité que chacun peut paraître plus jeune ou plus vieux que son âge véritable.

Pour autant, au-delà des considérations de jeunesse ou de vieillesse, l’aspect de notre visage pourrait-il fournir des indications sur notre état de santé ? C’est ce que suggère une nouvelle étude néerlandaise selon laquelle le visage d’une personne serait en fait le miroir de son état de santé. Ainsi, plus le visage d’une personne paraîtrait jeune,  plus elle serait résistante à certaines maladies liées à l’âge.

Lien entre aspect du visage et état de santé

Menée par des scientifiques de l’université Érasme de Rotterdam, cette étude a décrypté le visage de plus de 2 600 personnes âgées de 50 à 87 ans. S’appuyant sur les photographies de face et de profil de cette cohorte, les chercheurs ont demandé à un groupe de 25 volontaires d’estimer l’âge approximatif des personnes apparaissant sur ces portraits. Chaque individu de la cohorte s’est ainsi vu attribuer un score, calculé selon la différence entre son âge véritable et son âge perçu. Plus ce score était élevé, plus la personne paraissait jeune aux yeux des volontaires interrogés.

Les chercheurs ont ensuite comparé le score de chaque personne à ses données médicales et antécédents (indice de masse corporelle, consommation de tabac, pathologies rénales, cardiovasculaires, pulmonaires, musculaires, osseuses, oculaires et auditives…). Après analyse de ces données, ils ont pu dresser les conclusions suivantes :

  • Risque accru de problèmes de santé liés au vieillissement et taux de mortalité plus élevé chez les personnes paraissant plus âgées.
  • Risque plus faible de maladie pulmonaire obstructive chronique, d’ostéoporose, de cataracte et de perte auditive liée à l’âge chez les personnes paraissant 5 ans de moins que leur âge.
  • Meilleur fonctionnement cognitif global chez les personnes paraissant 5 ans de moins que leur âge.

Et l’auteur principal de l’étude de résumer : «Si vous paraissez plus jeune que vous ne l’êtes, la santé de vos systèmes organiques, de votre corps et de votre esprit est susceptible de le refléter».

La perception de l’âge : nouvel indice de diagnostic ?

Si les scientifiques n’ont pas trouvé d’explication claire à ce phénomène, ils avancent néanmoins l’hypothèse selon laquelle certaines habitudes de vie marquant le visage se répercutent sur l’ensemble de l’organisme. Le manque de sommeil ou le tabac, responsables de traits tirés ou d’un teint terni, peuvent par exemple affecter la santé respiratoire, cardiaque et cognitive de l’individu.

L’équipe de scientifiques considère donc que la perception de l’âge pourrait constituer à terme un indice de diagnostic intéressant. Mais d’ici-là de nouvelles études à plus grande échelle doivent être menées. Elles permettront certainement d’en apprendre davantage sur l’origine du lien entre âge perçu et vieillissement interne qui se situerait « probablement à un niveau biologique et au-delà des facteurs habituels liés au mode de vie, comme l’exposition aux UV ou le tabagisme ». Affaire à suivre !

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– Les apparences faciales plus jeunes sont associées à une probabilité plus faible de plusieurs morbidités liées à l’âge chez les personnes d’âge moyen à âgées. académique.oup.com. Consulté le 22 mars 2023.
PLFSS 2023, quel impact pour les infirmiers ?

Retraites : IDEL en quête de reconnaissance de leur pénibilité | Thierry Payet

La réforme des retraites est un sujet d’actualité qui a suscité beaucoup de débats ces dernières années. Tandis que le Sénat discute actuellement du projet de réforme des retraites, le syndicat Convergence Infirmière se mobilise pour obtenir la prise en compte de la pénibilité du métier d’infirmier libéral et un départ à taux plein dès l’âge de 62 ans.

La question de la pénibilité au travail est un enjeu important pour les infirmiers libéraux, qui exercent une profession souvent éprouvante physiquement et mentalement.

Les syndicats s’inquiètent aujourd’hui d’un possible report du Bilan de Santé Infirmier (BSI), un outil permettant d’évaluer la santé des professionnels et de prévenir les risques liés à la pénibilité.

I- Bilan de soins infirmiers : un pour prévenir les risques liés à la pénibilité

A- Qu’est-ce que le BSI ?

Le BSI, ou Bilan de Soin Infirmier est un acte réalisé par les infirmiers libéraux auprès de leurs patients. Il permet de faire le point sur l’état de santé de la personne, de déterminer les soins à effectuer et de planifier les interventions à venir. Il est facturé par l’Assurance Maladie et permet aux infirmiers libéraux de percevoir une rémunération pour leur activité.

L’outil mis en place en 2012 pour évaluer la santé des infirmiers libéraux et prévenir les risques liés à la pénibilité. Il permet notamment de repérer les facteurs de risques liés au travail (manutentions manuelles, postures contraignantes, exposition aux agents biologiques, stress, etc.) et de proposer des actions de prévention adaptées.

B- Pourquoi un report du BSI inquiète-t-il les syndicats d’infirmiers libéraux ?

Le Bilan de Soins Infirmiers (BSI), est menacé de ne pas être généralisé comme prévu le 1er avril. L’ensemble des syndicats représentant les infirmiers libéraux, sont inquiets en raison d’un nouveau dépassement de l’enveloppe budgétaire allouée, ce qui met en péril la mise en place de cette étape cruciale.

En effet, le BSI représente une part importante de l’activité des infirmiers libéraux et sa non-réalisation pourrait avoir des conséquences financières importantes pour ces professionnels de santé.

Les syndicats ont émis des déclarations séparées exprimant leur opposition à un possible report de la dernière phase du déploiement du BSI, un outil de facturation en ligne.
Ils sont particulièrement inquiets car selon le rapport Libault publié en 2019, entre 2,7 et 3,7 millions de personnes deviendront dépendantes dans les années à venir.

Dans ce contexte, ces derniers soutiennent fortement l’outil de facturation en ligne BSI, dans le cadre de l’approche domiciliaire adoptée par le gouvernement.

II- Les infirmiers libéraux confrontés à une profession épouvante

Les IDEL exercent un métier qui peut s’avérer très éprouvant physiquement et mentalement. Manutention manuelle de charges quotidiennes lourdes, postures pénibles et contraignantes pour effectuer des actes divers, montées et descentes de voitures extrêmement fréquentes..
« La profession coche toutes les cases » de la pénibilité, estime Convergence infirmière dans un communiqué.

« Les troubles musculo squelettiques sont quasiment généralisés dans le métier », indique le syndicat. Pour appuyer son propos, Convergence infirmière a choisi de citer une étude de la Carpimko datée de novembre 2020.
Celle-ci révèle notamment que plus de 99% des infirmiers libéraux ressentent des douleurs ou une fatigue physique « à cause du travail ».

En revanche, les IDEL travaillent souvent seuls, dans des conditions parfois difficiles, et doivent faire face à des situations d’urgence, ou encore à des journées de travail très chargées. Ils subissent également des environnements hostiles où ils sont exposés à différents produits chimiques, à des maladies infectieuses, et parfois à un manque d’hygiène chez leurs patients. De plus, ils doivent travailler dans toutes sortes de conditions climatiques, comme la chaleur intense dans des lieux de travail parfois mal ventilés, ou le froid extrême. Ainsi, « Les troubles musculosquelletiques sont quasiment généralisés dans le métier », indique le syndicat.

Pour appuyer son propos, Convergence infirmière a choisi de citer une étude de la Carpimko datée de novembre 2020. Celle-ci révèle notamment que plus de 99% des infirmiers libéraux ressentent des douleurs ou une fatigue physique « à cause du travail ».

III- La demande de reconnaissance de la pénibilité

La Convergence Infirmière demande que la pénibilité du travail des infirmiers libéraux soit reconnue afin que ces professionnels puissent bénéficier d’une retraite décente. Le syndicat appelle à prendre des mesures pour garantir la santé et la sécurité de ces derniers pendant leur carrière, notamment en matière de prévention des risques professionnels. Il souligne l’importance de cette profession et la nécessité de garantir des conditions de travail adéquates pour ces professionnels.

Selon les données de la Convergence Infirmière, l’espérance de vie moyenne d’un infirmier libéral en France est de 76 ans, tandis que celle d’une infirmière libérale est de 82 ans. Cela représente une différence de trois ans par rapport à la moyenne de pays. Il est donc  primordial que la loi soit modifiée pour permettre aux infirmières et aux infirmiers libéraux de partir à la retraite à taux plein dès l’âge de 62 ans, avec la possibilité d’un départ anticipé à partir de 60 ans.

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.

Femme pratiquant du sport pour réduire le risque de décès prématuré

Activité physique en plus réduit le risque de décès prématuré | Thierry Payet

On imagine souvent qu’une activité physique régulière nécessite de déployer de grands efforts et d’y consacrer beaucoup de temps pour qu’elle se révèle bénéfique pour la santé. Or, augmenter même légèrement ses efforts physiques permettrait de réduire le risque de décès prématuré. C’est ce que suggère une étude récemment parue dans le Journal britannique de médecine sportive. On fait le point.

Femme pratiquant du sport pour réduire le risque de décès prématuré

Manque d’activité physique et risque de décès

Associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires, de cancers et de décès précoce, la sédentarité représente un ennemi de taille pour notre santé. On ne saurait donc que trop conseiller de rester en mouvement un maximum pendant la journée.

À savoir ! L’inactivité physique est à distinguer de la sédentarité. L’inactivité physique désigne la non-atteinte des recommandations de l’OMS (30 minutes 5 fois par semaine) alors que la sédentarité désigne une activité ne nécessitant qu’une très faible dépense énergétique.

Le problème est que l’on imagine souvent qu’une activité physique régulière nécessite de déployer de grands efforts et d’y consacrer beaucoup de temps pour qu’elle se révèle bénéfique pour la santé. Tel n’est pourtant pas le cas. Il y a plusieurs années, une vaste étude américaine menée  pendant 15 ans sur 90 000 hommes et femmes avait en effet démontré que 30 minutes de sport par jour permettait de réduire les risques de décès jusqu’à 50%. Ces conclusions sont aujourd’hui soutenues par une nouvelle étude parue dans le British Journal of Sports Medicine et selon laquelle une augmentation de l’activité physique, même légère, suffirait à protéger les personnes inactives du risque de décès prématuré.

Quelques minutes d’activité physique en plus

Dans le cadre de cette grande étude, les scientifiques ont souhaité définir le niveau d’activité physique minimum nécessaire pour améliorer sa santé. Ils se sont donc appuyés sur les résultats de près de 200 travaux préexistants et regroupant pas moins de 30 millions de personnes !

Après avoir compilé les données et pondéré les résultats en fonction du degré de solidité des différentes études, les chercheurs ont pu dresser une conclusion étonnante. Le risque de décès prématuré chez les personnes inactives se voit réduit de 23 % pour à peine plus d’une heure d’activité modérée à intense par semaine !

À savoir ! La marche d’un bon pas ou la montée d’escaliers désignent des activités d’intensité modérée. Les activités d’intensité élevée sont quant à elles la marche rapide, la course, le port de charges lourdes ou le vélo.

Ainsi donc, une dizaine de minutes d’effort par jour suffiraient à avoir un impact positif sur la santé. Et pour cela, nul besoin de se rendre à la salle de sport, des mouvements de la vie quotidienne comme une simple marche rapide peuvent faire l’affaire ! Ces résultats vont dans le sens des recommandations sanitaires actuelles. Les auteurs de cette étude précisent néanmoins que le bénéfice d’une activité physique régulière sur la réduction du risque de décès diffère selon la cause du décès. Important pour les décès dus à une maladie cardiovasculaire, il l’est moins pour les décès survenant après un cancer.

Publié le 25 avril 2019 par Julie P., Journaliste scientifique. Mis à jour par Déborah L., Docteur en Pharmacie, le 16 mars 2023.

Sources

– Augmenter son niveau d’activité physique, même légèrement, est bénéfique sur la mortalité, selon une vaste méta-analyse. lequotidiendumedecin.fr. Consulté le 8 mars 2023.
– Activité physique non professionnelle et risque de maladies cardiovasculaires, de cancer et de mortalité : une méta-analyse dose-réponse de grandes études prospectives. bmj.com. Consulté le 8 mars 2023.
Returning to Exercise in a COVID-Normal World

Retour à l’exercice dans un monde COVID-normal – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Avec une fermeture normale du COVID, de nombreux modes de vie typiques reviennent lentement. Le retour récent des gymnases, de l’exercice et du sport, combiné à l’amélioration du temps, est un coup de pouce bien nécessaire pour la communauté. Mais, alors que nous sommes tous très excités de reprendre l’exercice, nous devons faire attention à ne pas en faire trop ou à ne pas nous blesser.

Malheureusement, pendant le COVID-19, notre niveau de forme physique a diminué et bien que certains d’entre nous l’aient maintenu, la majorité ne l’a pas fait. Il faut du temps pour atteindre nos niveaux de forme physique précédents, que vous souhaitiez recommencer à soulever un poids particulier, courir/nager/rouler sur une certaine distance ou un certain temps ou même simplement retrouver des niveaux de compétence pour le sport que vous avez choisi. La mise en œuvre d’un plan structuré signifie que nous pouvons réduire le risque de blessure et assurer une transition en douceur vers la remise en forme.

Donc, si vous commencez à reprendre une forme de fitness ou d’exercice, tenez compte de ces conseils pour aider à réduire le risque de blessure et/ou de douleur.

Réchauffer

Une partie souvent négligée de l’exercice – un échauffement actif axé sur l’activation musculaire et les étirements spécifiques à notre séance. Par exemple, les pompes sont un bon échauffement avant un entraînement des épaules/de la poitrine.

Commencez petit et soyez intelligent

Bien que votre retour à l’exercice puisse susciter une certaine confiance, il est recommandé de ne pas vous lancer directement dans votre plan ou vos activités de remise en forme pré-COVID-19. Si vous avez fait peu d’exercice pendant les confinements liés à la COVID-19, reprenez l’exercice. Cela signifie que si vous avez soulevé 20 kg ou couru 3 km chaque jour avant le COVID-19, vous devez éviter de vous précipiter directement dans ce niveau d’exercice exact. Une bonne règle empirique est de réduire de moitié ou de commencer à 50 % de moins, par exemple en soulevant 10 kg ou en courant 1,5 km.

Demandez conseil à un professionnel

Obtenez des avis d’experts avant / pendant votre retour à l’entraînement, qu’il s’agisse de faire appel à un entraîneur personnel pour développer un programme adapté ou à un ostéopathe pour vous guider à travers des exercices et des stratégies d’exercice.

Surcharger / Augmenter progressivement

Rythmez-vous, augmentez progressivement l’exercice, réduisez tout, y compris les séries, les répétitions, le nombre de jours d’entraînement, la distance parcourue. À partir de là, augmentez lentement au cours des 4 à 6 premières semaines à mesure que vous revenez progressivement aux niveaux pré-COVID-19, en vous rappelant toujours que les jours de repos sont aussi importants que les jours d’exercice pour que votre corps s’adapte et récupère.

Récupérer correctement

Notre corps a besoin de récupérer pour s’adapter et se développer vers des objectifs à long terme. Les étirements, les récupérations, l’hydratation et la nutrition sont tous importants pour la récupération.

Le traitement ostéopathique peut également aider le corps à récupérer, en traitant toute compensation, tension ou tension que votre corps peut développer.

Si vous souhaitez des conseils pour reprendre vos activités physiques, faites-le nous savoir ! L’équipe de la East Gippsland Osteopathic Clinic est toujours là pour vous donner un coup de main ou deux lorsqu’il s’agit de vous rendre actif, en bonne santé et fort ! Contactez-nous aujourd’hui et vous retournerez à l’exercice avant même de vous en rendre compte !