bracelet fibromyalgie

Un bracelet face à la fibromyalgie | Thierry Payet

Selon les estimations, entre 1,5 et 2 % de la population française seraient touchés par la fibromyalgie, le plus souvent des femmes entre 40 et 50 ans. Lors du récent congrès de l’Américain Collège de rhumatologiequi s’est tenu à San Diego le 13 novembre 2023, la start-up française Remedee Labs a présenté les résultats de l’étude clinique menée sur son bracelet stimulateur d’endorphines dans la fibromyalgie. Explications.

bracelet fibromyalgie

Selon les estimations, entre 1,5 et 2 % de la population française seraient touchés par la fibromyalgie, le plus souvent des femmes entre 40 et 50 ans. Lors du récent congrès de l’Américain Collège de rhumatologiequi s’est tenu à San Diego le 13 novembre 2023, la start-up française Remedee Labs a présenté les résultats de l’étude clinique menée sur son bracelet stimulateur d’endorphines dans la fibromyalgie. Explications.

Fibromyalgie, une perception altérée de la douleur

La fibromyalgie est une maladie chronique, marquée par des douleurs diffuses persistantes et une sensibilité à la pression. D’autres symptômes accompagnent ces douleurs, notamment une fatigue intensedes troubles du sommeildes troubles de la santé mentale, des troubles urinaires ou encore des troubles digestifs. Ces différents symptômes perturbent profondément les activités quotidiennes et la qualité de vie des patients. La cause de cette pathologie reste à ce jour inconnue. Les mécanismes pathologiques révèlent quant à eux une perturbation dans la perception des signaux douloureux.

Les sujets atteints de fibromyalgie présentent une altération dans le système de détection et de contrôle de la douleur. Les douleurs ressenties associent notamment l’allodyniec’est-à-dire la perception d’une douleur alors que la stimulation n’est pas douloureuse, et l’hyperalgésiec’est-à-dire la perception d’une douleur plus forte que la stimulation douloureuse. Actuellement, il n’existe pas de traitement spécifique de la fibromyalgie. La prise en charge pluridisciplinaire est centrée sur la réadaptation à l’activité physique et sur les traitements antalgiques.

Un bracelet neuromodulateur pour apaiser les douleurs

Dans ce contexte, une start-up française a développé pour la première fois un bracelet stimulateur d’endorphines pour lutter contre les douleurs de la fibromyalgie. Grâce à des ondes millimétriques, le bracelet stimule les terminaisons nerveuses du poignet, provoquant au niveau cérébral la libération d’endorphines, les antalgiques naturels de l’organisme. Développé pour devenir le traitement non médicamenteux de première intention dans la fibromyalgie, le bracelet a été testé dans l’étude clinique FIBREPIK, menée auprès de 170 patients (très majoritairement des femmes), d’âge moyen 49 ans. L’utilisation du bracelet était associée à un programme d’accompagnement personnalisé, basé sur :

  • Des échanges réguliers avec un coach ;
  • L’accès à des modules éducatifs ;
  • Des activités proposées par des spécialistes ;
  • Des outils pour suivre l’évolution de sa qualité de vie grâce à une application mobile dédiée.

Tous les participants de l’étude étaient des patients français suivis dans 8 établissements du territoire. L’utilisation du bracelet stimulateur d’endorphines s’est révélée bénéfique à plusieurs niveaux. Plus de la moitié des patients ont vu passer leur fibromyalgie d’un stade sévère à un stade modéré, avec une amélioration des principaux symptômes de la maladie :

Soulager les douleurs avec une solution non médicamenteuse

Trois mois après le début de l’utilisation du bracelet, 8 patients sur 10 déclaraient que leur état de santé s’était amélioré. Six patients sur dix indiquaient que leur qualité de vie s’était significativement améliorée. Ces améliorations se maintenaient dans le temps, au moins sur la période de 6 mois considérée dans l’étude. Une utilisation régulière du bracelet est recommandée, 3 fois par jour et tous les jours.

Le bracelet stimulateur d’endorphines développé par Remedee Labs devient ainsi le premier traitement non médicamenteux de la fibromyalgie dont l’efficacité a été démontrée cliniquement. Il pourrait intégrer les parcours de soins des patients atteints de fibromyalgie et leur offrir une solution non médicamenteuse pour soulager efficacement leurs douleurs. La solution proposée par Remedee Labs est d’ores et déjà accessible sur le site de la start-up : https://remedee.com/, sous la forme d’un abonnement. L’abonnement comprend le bracelet, l’accompagnement par un coach et l’accès à l’application mobile dédiée.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– 1ère solution technologique dédiée à la fibromyalgie dont les bénéfices ont été validés cliniquement. remedeelabs.com. Consulté le 14 novembre 2023.
– Définition et causes de la fibromyalgie. www.ameli.fr. Consulté le 14 novembre 2023.
Plan de Prévention : dispositif "Mon bilan Prévention"

Que peuvent-elles prescrire ? Comment rédiger une prescription ? | Thierry Payet

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Depuis 2007, les infirmiers sont autorisés à prescrire. Ce droit évolue progressivement. Ainsi, le 31 mars 2012, les infirmiers ont par exemple été autorisés à prescrire certains dispositifs médicaux et leur champ de compétences s’élargit au fur et à mesure.

Que peuvent prescrire les infirmières ? Quelles sont les bonnes pratiques en matière de rédaction d’ordonnance ? Comment bien prescrire les dispositifs médicaux adaptés aux besoins de vos patients ?

On vous en dit plus dans cet article.

I- Prescription infirmière : cadre législatif

A – Champ de compétences des infirmiers et infirmières

L’Article L4311-1 du code de la santé publique précise que « l’infirmière ou l’infirmier peut, dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat » :

  • prescrire certains vaccins (liste déterminée par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la Haute Autorité de santé et de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé)
  • prescrire certains dispositifs médicaux, référencés dans la Liste des Produits et Prestations Remboursables (LPPR)
  • prescrire des substituts nicotiniques, des solutions et produits antiseptiques ainsi que du sérum physiologique à prescription médicale facultative.
  • prescrire des examens complémentaires et des produits de santé dans le cadre de la prévention et du traitement des plaies.
  • renouveler les prescriptions, datant de moins d’un an, de médicaments contraceptifs oraux, pour une durée maximale de six mois, non renouvelable.

B – Traçabilité

Les infirmiers sont tenus de conserver dans le dossier médical du patient, une trace des ordonnances réalisées.

II- Dispositifs médicaux

L’arrêté du 20 mars 2012 définit la liste des dispositifs médicaux pouvant être prescrits par les infirmiers (pansements, dispositifs de traitement de l’incontinence et de l’appareil uro-génital, dispositifs pour perfusion à domicile, cerceaux de lits).

La prescription de dispositifs médicaux par les infirmiers est possible à la condition :

  • que ces dispositifs soient prescrits au cours de la prise en charge infirmière (série d’actes infirmiers prescrits par un médecin).
  • d’agir dans la cadre de leurs compétences.
  • d’absence de contre-indication médicale.

Bon à savoir :

  • Cette prescription ne pourra être valable plus de 12 mois.
  • Les dispositifs prescrits ne seront remboursables que s’ils figurent sur la liste LPPR. Sur l’ordonnance, l’infirmier devra d’ailleurs préciser au moyen de la mention « NR », les dispositifs non remboursables.

III- Prescription infirmière : rédaction de l’ordonnance

A – Comment se présente une ordonnance ?

Sur les ordonnanciers on retrouve :

  • un encart pour les coordonnées du prescripteur
  • un encart pour les coordonnées du patient
  • La date du jour
  • Une première partie relative à la prescription de médicaments ou dispositifs en lien avec une Affection de Longue Durée
  • Une deuxième partie concernant la prescription de médicaments ou dispositifs SANS RAPPORT avec l’Affection de Longue Durée (ALD)

Bon à savoir : L’ordonnance peut être manuscrite ou informatisée.

B – Critères de validité d’une ordonnance

6 critères sont obligatoires afin que l’ordonnance soit valable :

  • la date de la rédaction de l’ordonnance doit être indiquée (validité de 3 mois de la prescription)
  • l’identité du prescripteur : nom, prénom, qualification, numéro RPPS.
  • l’identité du patient : nom, prénom et date de naissance
  • la prise en charge : préciser si le patient est en ALD ou en accident du travail
  • la dénomination du dispositif médical ou du médicament et la quantité prescrite
  • la signature du prescripteur

Bon à savoir :

  • N’hésitez pas à contacter le médecin prescripteur en cas de doute.
  • Si vous souhaitez un produit spécifique et que vous ne voulez pas que le pharmacien délivre un générique, il est nécessaire d’indiquer « NS » (non substituable) à côté du dispositif prescrit.

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comment s'exercer en toute sécurité ?

Medicalib vous aide à vous préparer aux fortes chaleurs ! | Thierry Payet

Alors que les vagues de chaleur deviennent de plus en plus fréquentes, longues et précoces ces dernières années, comprendre comment réagir face à ces épisodes de températures élevées est devenu crucial. Lorsque le mercure grimpe ou que la canicule s’installe, la déshydratation devient un risque majeur.

Comment reconnaître les signes d’une déshydratation? Quelles sont les précautions à prendre pour éviter des malaises? Qui sont les individus les plus exposés à ces risques? comment parvenir à garder son logement au frais durant ces périodes ?

Dans cet article, nous vous apporterons toutes les réponses nécessaires pour naviguer en toute sécurité à travers ces multiples vagues de chaleur.

I- Quelles sont les classifications des épisodes de chaleur selon leur risque sanitaire ?

Il est fondamental de comprendre la signification réelle de l’expression « vague de chaleur ». Cette terminologie, plutôt générale, désigne une période où des températures excessives peuvent poser un risque pour la santé publique.

Cela désigne les cas suivants :

  • Le pic de chaleur : un épisode de chaleur intense mais bref, durant un ou deux jours. Cette situation peut s’avérer dangereuse pour les personnes vulnérables ou exposées à la chaleur, notamment en raison de leur environnement de travail ou de leur activité physique. Ces situations sont souvent liées à un niveau de vigilance météorologique jaune.
  • L’épisode de chaleur persistante : ici, les températures élevées (proches ou en dessous des seuils départementaux) durent plus de trois jours. Les personnes fragiles ou fortement exposées courent également un risque, et ce niveau de vigilance météorologique jaune y est associé. Les températures lors d’un tel épisode peuvent être supérieures à 30 degrés Celsius, voire atteindre des valeurs proches des seuils départementaux.
  • La canicule : une période de chaleur intense où les températures dépassent les seuils départementaux pendant au moins trois jours et trois nuits consécutifs. Les personnes fragiles ou surexposées encourent un risque particulier, et ce niveau de vigilance météorologique orange y est associé. Les températures lors d’une vigilance orange canicule peuvent généralement dépasser les 30 °C, voire atteindre des valeurs supérieures à 35°C  selon les régions.
  • La canicule extrême : une canicule d’une durée, d’une intensité et d’une portée géographique exceptionnelles. Ces situations ont des conséquences sociétales majeures et sont associées à un niveau de vigilance météorologique rouge. Les températures dépasseront les 40 °C dans de nombreux départements.

La compréhension de ces situations nous permet de mieux prévenir les risques sanitaires et de minimiser les impacts sociaux liés à ces périodes de chaleur intense.

II- Êtes-vous en train d’adopter les bonnes pratiques ?

N’attendez pas que les températures élevées impactent votre santé. Prévenir les problèmes liés à la chaleur nécessite des gestes simples, à entreprendre dès les premiers signes de malaise corporel, même s’ils semblent insignifiants.

Voici quelques recommandations pour vous protéger :

  • Assurez-vous de rester dans des endroits frais;
  • Hydratez-vous en buvant suffisamment d’eau;
  • Évitez de consommer de l’alcool, car cela peut aggraver la déshydratation;
  • Veillez à avoir une alimentation adéquate en quantité suffisante;
  • Fermez les volets et les fenêtres pendant la journée pour bloquer la chaleur, et aérez votre logement la nuit;
  • Rafraîchissez votre corps en vous humidifiant;
  • Préférez des activités et sorties dans des endroits climatisés (centre commercial, piscine municipale, cinéma..);
  • Restez en contact régulier avec vos proches, en particulier les personnes âgées, isolées ou fragiles, pour vous assurer qu’elles ne souffrent pas de la chaleur;
  • Privilégiez des activités légères qui ne demandent pas trop d’efforts physiques.

En appliquant ces conseils simples mais efficaces, vous pouvez vous protéger efficacement des effets néfastes de la chaleur.

Bon à savoir Un numéro officiel d’information est mis en place par l’’État Français disponible en cas d’épisode de forte chaleur Canicule-info-service. Il est activé dès que des territoires passent au niveau de vigilance orange (en savoir + sur le dispositif canicule porté en Ile-de-France)
0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe, tous les jours de 09h à 19h).

III- Qui sont les individus les plus à risque face à des températures élevées ?

Certaines personnes, considérées comme vulnérables, sont plus susceptibles de subir les effets néfastes des fortes chaleurs. Qui sont-elles ?

  • Les personnes âgées;
  • Les nourrissons;
  • Les femmes enceintes;
  • Les travailleurs en extérieur ou exposés à la chaleur;
  • Les personnes en situation de précarité;
  • Les individus prenant certains médicaments;
  • Les personnes atteintes de maladies chroniques;
  • Les personnes en situation de handicap;
  • Les personnes isolées;
  • Les personnes sans-abri (SDF).

Veillez sur les personnes vulnérables et les personnes âgées lors de périodes de forte chaleur. Prenez régulièrement de leurs nouvelles, rappelez-leur les gestes essentiels pour rester au frais et assurez-vous qu’elles restent hydratées. N’hésitez pas à les inscrire au registre canicule des mairies pour garantir leur suivi et leur sécurité.

IV- Comment préserver les seniors et les personnes vulnérables de la canicule ?

Voici  6 conseils simples pour aider une personne âgée isolée durCliquez ici pour demander l’intervention d’une infirmière libérale à votre domicileant une vague de chaleur :

  • Appelez-la régulièrement pour vérifier son état de santé;
  • Recommandez-lui de maintenir sa maison fraîche en fermant les volets aux heures les plus chaudes;
  • Assurez-vous qu’elle mange sainement en incluant des fruits et des légumes. Les personnes âgées ont tendance à perdre l’appétit lorsqu’il fait chaud, ce qui peut entraîner une déshydratation et/ou une malnutrition;
  • Encouragez-la à passer du temps dans un endroit frais ou climatisé, si possible;
  • Suggérez-lui de se rafraîchir en mouillant sa peau plusieurs fois par jour;
  • Inscrivez-la sur le registre canicule de sa mairie ou contactez le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) pour qu’elle puisse recevoir une assistance en cas de besoin.

V- Quelles mesures face aux vagues de chaleur en 2023 ?

Le ministère de la Transition écologique a mis en place un nouveau plan d’anticipation des vagues de chaleur pour l’été 2023. Complétant le dispositif existant sur les risques sanitaires de la canicule, ce plan s’appuie sur les informations de vigilance de Météo France. L’objectif principal est d’informer et de sensibiliser le grand public grâce à une campagne de communication portant sur les points essentiels suivants :

  • Travaux et comportements à adopter pour faire face à la chaleur à domicile;
  • Bonnes pratiques pour protéger le bien-être des animaux de compagnie pendant les périodes de forte chaleur;
  • Mise en avant des espaces frais tels que les îlots de fraîcheur et les fontaines publiques dans les communes pour permettre aux individus de se rafraîchir;
  • Diffusion de messages préventifs dans les transports pour informer les voyageurs sur les mesures à prendre contre les effets néfastes de la chaleur.

Ce plan vise à mieux préparer et aider la population à faire face aux vagues de chaleur en fournissant des informations claires et pratiques pour réduire les risques et préserver la santé.


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Diagnostiquer l'endométriose grâce à un test salivaire

Diagnostiquer l’endométriose ? – Santé sur le Net | Thierry Payet

L’endométriose toucherait une femme sur 10 en âge de procréer, soit environ 1,5 millions de femmes en France. Dès 2021, Santé Sur le Net vous annonçait le développement en cours d’un nouveau test pour diagnostiquer l’endométriose, basé sur l’analyse de la salive. Où en sont les essais cliniques sur ce test ? Quand sera-t-il disponible en France ? A l’occasion de la publication récente de nouvelles données cliniques, faisons le point sur ces questions.

Diagnostiquer l'endométriose grâce à un test salivaire

Un test salivaire pour diagnostiquer l’endométriose

Depuis plusieurs décennies, les chercheurs savent que la salive renferme des substances révélatrices de maladies parfois éloignées de la sphère buccale. Prélever la salive est facile, simple et sans douleur. De plus, le prélèvement salivaire peut se conserver plus facilement que le sang ou d’autres prélèvements et peut être aisément analysé par la suite. Il y a quelques années, une société de biotechnologie a découvert une signature moléculaire de l’endométriose dans la salive des patientes, grâce à des techniques de séquençage à haut débit de l’ARN et à l’intelligence artificielle. Le diagnostic de l’endométriose est un point crucial dans la prise en charge de cette maladie. Actuellement, le diagnostic repose sur des techniques d’imagerie (échographie et IRM) et sur des explorations sous coelioscopie. Pour certaines patientes, le délai pour obtenir un diagnostic reste long, parfois de plusieurs années.

A partir de cette découverte, les chercheurs ont mis au point un test salivaire de diagnostic de l’endométriosebasé sur l’identification de 109 fragments d’ARN dans la salive. Ce test fait l’objet d’études cliniques multicentriques pour évaluer son efficacité et sa tolérance dans le diagnostic de l’endométriose. Récemment, les chercheurs ont publié les résultats intermédiaires de l’un de ces essais dans la revue scientifique NEJM.

Un test capable de diagnostiquer l’endométriose avec une précision de 98 %

Cet essai clinique était basé sur les données épidémiologiques, cliniques et salivaires de 200 femmes, âgées de 18 à 43 ans, déjà diagnostiquées pour une endométriose ou ayant une suspicion non confirmée d’endométriose. Les données ont été recueillies entre novembre 2021 et mars 2022. L’utilisation du test salivaire diagnostique a montré une sensibilité de plus de 96 % et une sensibilité supérieure à 95 %.

Par ailleurs, le test salivaire était capable de détecter les patientes réellement atteintes d’endométriose à plus de 95 %, tandis qu’il était capable de détecter les femmes non atteintes d’endométriose avec une précision d’environ 87 %. Ces nouvelles données publiées confirment l’intérêt et l’efficacité du test pour diagnostiquer l’endométriose à partir d’un simple prélèvement de salive. Si ce test est déjà disponible dans certains pays, il ne l’est pas encore en France, où il faudra attendre la fin de l’ensemble des essais cliniques et des procédures d’autorisation pour que ce test soit mis sur le marché.

D’autres applications diagnostiques pour les tests salivaires ?

Pour les chercheurs, ce test salivaire de diagnostic de l’endométriose offre une possibilité d’améliorer la prise en charge des femmes atteintes d’endométriose, en posant rapidement et sans examen invasif un diagnostic avec une précision diagnostique de 98 %. Même s’il n’existe pas actuellement de traitement capable de guérir l’endométriose, un diagnostic précoce ouvre l’accès à des traitements qui soulagent les douleurs et donc améliorent la qualité de vie des patientes.

Convaincus par les potentialités des analyses salivaires, la société de biotechnologie à l’origine de ce test développe en parallèle d’autres tests salivaires pour le diagnostic de cancers, comme le cancer du sein, le cancer du poumon, le cancer colorectal ou le cancer du pancréas, mais aussi pour des pathologies neurodégénératives, comme la maladie de Charcot ou sclérose latérale amyotrophique.

Publié le 2 octobre 2021 par Yasmine B. Mis à jour par Estelle B., Docteur en pharmacie, le 5 juillet 2023.

Sources

– Validation d’une signature miARN salivaire de l’endométriose – Données intermédiaires. preuve.nejm.org. Consulté le 30 juin 2023.
mains de l'ostéopathe en entreprise à Paris sur le dos de sa patiente

Comment l’ostéopathe booste la productivité et la motivation des salariés en entreprise ? | Thierry Payet

Dans un environnement professionnel, la santé et le bien-être des salariés jouent un rôle crucial. C’est dans ce contexte que l’ostéopathie se révèle être une solution précieuse. Elle offre des bénéfices concrets, parmi lesquels le soulagement des douleurs liées au travail et l’amélioration de la posture. En outre, l’ostéopathie aide à prévenir les troubles musculo-squelettiques. De ce fait, l’ostéopathe peut contribuer à accroître la productivité et la motivation des salariés en entreprise. Découvrez comment cette approche peut transformer votre milieu de travail en favorisant la santé et le bien-être de vos équipes.

mains de l'ostéopathe en entreprise à Paris sur le dos de sa patiente

Les défis de la productivité et de la motivation en entreprise

Les facteurs qui influencent la productivité des salariés en entreprise

Dans un environnement professionnel exigeant, caractérisé par des charges de travail élevées, un stress constant et une fatigue accumulée, ces facteurs deviennent courants. Ces éléments peuvent affecter les performances individuelles et collectives. Ces facteurs, ajoutés à des modes de travail sédentaires, freinent la réussite de l’entreprise.

Une productivité réduite et une motivation insuffisante peuvent entraîner diverses conséquences. Cela peut inclure des retards dans les projets et une baisse de la qualité du travail. Ces facteurs, ainsi que l’inefficacité opérationnelle, compromettent la compétitivité et la rentabilité globale de l’entreprise.

Explorons comment l’ostéopathie peut relever ces défis et favoriser un environnement de travail épanouissant.

Les bénéfices de l’action de l’ostéopathe pour les salariés en entreprise

L’ostéopathe pour soulager les douleurs, améliorer la posture et favoriser le bien-être des salariés en entreprise.

Grâce à l’ostéopathie, les salariés en entreprise peuvent bénéficier d’un soulagement efficace des douleurs liées au travail. De plus, cette pratique peut contribuer à améliorer leur posture. En plus, ils peuvent également ressentir un sentiment général de bien-être. Les techniques ostéopathiques ciblées favorisent la détente musculaire et l’équilibre du corps. Elles contribuent également à la réduction des tensions. Grâce à ces améliorations, les salariés peuvent retrouver confort et équilibre dans leur vie professionnelle.

l'ostéopathe traitant un patient dans une entreprise à paris. Le patient est allongé sur le ventre, et l'ostéopathe effectue une technique dorsale.

L’ostéopathe pour prévenir les troubles musculo-squelettiques et stimuler la vitalité des salariés.

L’ostéopathe intervient de manière préventive dans le bien-être des salariés en entreprise. Elle aide à prévenir les troubles musculo-squelettiques, parmi lesquels figurent les maux de dos. De plus, elle traite les problèmes articulaires qui sont fréquents en milieu professionnel. L’ostéopathe travaille à l’aide de manipulations douces et des conseils personnalisés. Ces techniques favorisent la vitalité des salariés en stimulant la circulation sanguine. Elles jouent également sur l’équilibre global du corps et contribuent à améliorer la résistance physique.

L’impact de l’ostéopathie sur la productivité et la motivation en entreprise

L’amélioration de la qualité de vie des salariés en entreprise.

L’ostéopathe joue un rôle clé dans l’amélioration de la qualité de vie des salariés en entreprise. En soulageant les douleurs, l’ostéopathie offre un premier niveau d’amélioration. De plus, elle favorise une posture optimale pour le confort de l’individu. En réduisant les tensions, elle contribue enfin à un bien-être physique et mental accru. Finalement, grâce à l’ostéopathie, les salariés se sentent mieux dans leur corps. Cette amélioration de leur bien-être les rend plus aptes à faire face aux défis. Ils abordent ainsi leur travail avec plus d’énergie et d’engagement.

L’augmentation de la satisfaction au travail et de l’engagement des salariés.

En offrant des séances d’ostéopathie aux salariés, les entreprises notent des changements positifs. Ils constatent une augmentation de la satisfaction au travail. De plus, l’engagement des employés semble également renforcé. La réduction des douleurs et des gênes favorise un sentiment de confort chez les salariés. Ce confort contribue à augmenter leur satisfaction au travail. En conséquence, l’implication et la motivation des salariés dans leurs activités professionnelles sont renforcées.

ostéopathe effectuant une séance en entreprise à Paris. La patiente est allongée sur le dos et l'ostéopathe effectue un technique au niveau du haut du corps.

Prise de contact avec l’ostéopathe pour des interventions en entreprise sur Paris et proche banlieue

Intégrer l’ostéopathie dans les programmes de bien-être en entreprise offre des solutions concrètes. D’une part, l’ostéopathie permet de soulager les douleurs que les salariés peuvent ressentir. D’autre part, elle aide à améliorer la posture et favorise le bien-être général des salariés. Si votre entreprise est basée à Paris ou en banlieue parisienne, n’hésitez pas à prendre contact avec un ostéopathe qualifié. C’est une démarche précieuse pour la santé de vos salariés. Rappelez-vous que leur bien-être est une garantie de succès pour votre entreprise.

Contact de votre ostéopathe Paris 7 :
Mathilde LOCQUEVILLE,
07 69 03 41 41,
mathildelocqueville.ostéo@gmail.com.

aliments ultratransformés

Aliments ultratransformés et dépression – Santé sur le net | Thierry Payet

Selon une étude menée en France en 2021, 69 % des produits alimentaires disponibles dans les rayons des supermarchés sont des aliments ultratransformés. Depuis des années, ces aliments sont pointés du doigt pour leurs effets néfastes sur la santé, en particulier leur lien avec les maladies métaboliques et les cancers. Mais ils pourraient aussi nuire à la santé mentale, comme le suggère une récente étude. Explications.

aliments ultratransformés

Les aliments ultratransformés, pointés du doigt pour leur impact sur la santé

Les aliments ultratransformés regroupent une large palette de produits alimentaires, comme les produits de pâtisserie et de boulangerie, les plats préparés, les aliments panés, les salaisons, les desserts et les desserts glacés, etc. Leur préparation implique le recours à des procédés de transformation qui altèrent les propriétés nutritionnelles des aliments, mais aussi l’ajout d’additifs alimentaires, par exemple pour améliorer la texture ou renforcer le goût. Ces aliments sont également très souvent riches en matières grasses saturées et/ou en sucres simples.

De multiples études se sont penchées sur les effets de ces aliments ultratransformés sur la santé des consommateurs. Des preuves scientifiques ont permis de démontrer le rôle de ces aliments dans le développement de maladies métaboliquescomme l’obésité , les troubles lipidiques ou le diabète de type 2, ou encore dans le développement de certains cancers. Mais les effets néfastes de ces aliments ne s’arrêteraient pas là, ils pourraient également nuire à la santé mentale.

Des effets négatifs sur la santé physique mais aussi mentale

Une équipe de chercheurs français a récemment établi un lien entre une consommation importante d’aliments ultratransformés et le risque de récurrence des troubles dépressifs. Cette équipe avait déjà démontré qu’une alimentation riche en matières grasses saturées et pauvre en fruits et légumes était associée à une augmentation du risque de dépression. Cette fois, leurs travaux se sont concentrés sur les aliments ultratransformés. L’étude a porté sur 4 554 fonctionnaires britanniques (dont 74 % d’hommes), âgés de 35 à 55 ans, inclus dans l’étude entre 1985 et 1988. Entre 2002 et 2016, leur rapport à la dépression a été évalué à quatre reprises, au travers de la survenue de troubles dépressifs ou le recours à des médicaments antidépresseurs.

Parallèlement, leur consommation d’aliments ultratransformés a été évaluée à partir d’auto-questionnaires alimentaires entre 1991 et 2004. Les chercheurs ont défini cinq niveaux de consommation d’aliments ultratransformés en fonction de la part que représentaient ces aliments dans les apports nutritionnels quotidiens. Une consommation élevée d’aliments ultratransformés était associée à une augmentation du risque de récurrence des signes dépressifs sur les 13 années de suivi. D’autres travaux avaient également suggéré un lien possible entre la consommation de ces aliments et le risque de développer une démence.

Comprendre comment les aliments ultratransformés nuisent à la santé mentale

Quand les participants consommaient plus d’un tiers d’aliments ultratransformés dans leur ration alimentaire quotidienne, ils avaient 30 % de risque supplémentaire de présenter plusieurs épisodes dépressifs successifs, par rapport aux participants consommant moins de 20 % d’aliments ultratransformés. Ce lien entre les aliments ultratransformés et la dépression était indépendant d’autres facteurs, comme les facteurs sociodémographiques, le mode de vie ou l’état de santé.

De telles données amènent à réfléchir aux mécanismes expliquant le lien entre les aliments ultratransformés et la santé mentale. Des études complémentaires seraient intéressantes pour décrypter quels composants de ces aliments ou quels procédés de transformation participent à la récurrence des signes dépressifs et comment. En attendant, cette étude démontre la nocivité des aliments ultratransformés et incite à réduire au maximum leur part dans notre alimentation quotidienne. Réduire voire supprimer les aliments ultratransformés est essentiel pour protéger notre santé physique mais aussi mentale !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Aliments ultra-transformés : leur surconsommation semble associée à des troubles de la santé mentale. www.inserm.fr. Consulté le 12 juin 2023.
bon usage ANSM médicaments

le bon usage des médicaments ? Santé sur le Net | Thierry Payet

Loin d’être des produits anodins, les médicaments nécessitent la plus grande vigilance lors de leur utilisation. C’est le sens du message porté par la nouvelle campagne digitale de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) qui vise à sensibiliser la population au bon usage des médicaments. Zoom sur les points clés de cette opération de communication.

bon usage ANSM médicaments

Recours aux médicaments : la vigilance est de mise

Loin d’être des produits anodins, les médicaments nécessitent la plus grande vigilance lors de leur utilisation. Chacun d’eux implique en effet des conditions d’utilisation particulières que le patient doit lire et respecter pour assurer son efficacité et sa sécurité. Car un médicament mal utilisé risque d’entraîner des conséquences graves avec davantage d’effets indésirables, une baisse de l’efficacité du traitement, voire l’aggravation de la maladie du patient.

Ou, une récente étude menée pour l’ANSM auprès d’un échantillon de Français a révélé que ces derniers n’étaient pas franchement familiers avec le bon usage des médicaments :

  • 3 Français sur 10 prennent l’initiative d’adapter la dose ou la durée des médicaments qui leur ont été prescrits.
  • Un Français sur 5 consomme des doses plus fortes voire plusieurs médicaments en même temps pour soulager les symptômes plus rapidement.
  • Près d’un Français sur 2 déclare donner un médicament à un proche présentant les mêmes symptômes. Et un Français sur 10 le fait souvent ou de manière systématique.
  • 34% des Français considèrent comme peu risqué ou pas du tout risqué de prendre un médicament périmé.

À savoir ! Un médicament périmé ou mal conservé peut perdre en efficacité ou être contaminé par des bactéries.

Dans ce contexte, l’ANSM a jugé bon de rappeler à la population les notions fondamentales liées au bon usage des médicaments.

ANSM : une nouvelle campagne dédiée au bon usage des médicaments

Qualifié « d’enjeu de santé publique majeur » par la Directrice générale de l’ANSM, le bon usage des médicaments concerne aussi bien le grand public que les professionnels de santé et selon elle, « chacun a un rôle à jouer, à chaque étape pour favoriser la bonne utilisation des médicaments ». L’Agence lance ainsi une campagne d’information et de sensibilisation intitulée « Les médicaments ne sont pas des produits ordinaires, ne les prenons pas à la légère ». Destinée à la fois au grand public et aux professionnels de santé, elle fait le pari de l’humour et du décalage pour véhiculer des messages essentiels.

À savoir ! Cette campagne inédite se décline sur internet, Youtube, les réseaux de streaming et les sites d’actualité.
Cette nouvelle campagne de communication encourage les Français à adopter quatre bons réflexes :

  1. Respecter rigoureusement les prescriptions ou les conseils délivrés par les professionnels de santé (dosage, fréquence et durée d’utilisation des médicaments).
  2. Utiliser uniquement des médicaments prescrits ou conseillés par un professionnel de santé et non par l’un de ses proches.
  3. Ne pas prendre plusieurs médicaments en même temps pour éviter tout risque d’interaction médicamenteuse.
  4. Respecter les conditions d’utilisation et la durée de conservation des médicaments.

Si ces recommandations peuvent sembler évidentes de prime abord, elles ne le sont pas pour la majorité des Français qui, espérons-le, les mettront en pratique dans un futur proche !

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– Les médicaments ne sont pas des produits ordinaires, ne les prenons pas à la légère. ansm.sante.fr. Consulté le 12 juin 2023.

la semaine mondiale de l’allergie

La semaine mondiale de l’allergie | Thierry Payet

Vous êtes allergique ? L’un de vos proches est allergique ? Vous vous posez des questions sur l’allergie ? La semaine mondiale de l’allergie, qui se déroule du 19 au 24 juin 2023, sera l’occasion d’obtenir toutes les réponses à vos questions et d’en savoir plus sur l’allergie, grâce à un événement 100 % en ligne et totalement gratuit !

  la semaine mondiale de l’allergie

Les allergies, un vaste ensemble de réponses aux allergènes

Les allergique rassemblent tous les symptômes, graves ou plus bénins, qui surviennent lors de l’exposition d’une personne sensibilisée à un allergène. Elles correspondent à des dérèglements du système immunitairequi provoquent une intolérance à des substances de l’environnement en apparence inoffensives, les allergènes. L’allergie se développe donc en deux temps :

  • Une première étape de sensibilisation lors de la rencontre avec l’allergène ;
  • Une seconde étape de révélation où chaque contact avec l’allergène provoque des symptômes allergiques.

À savoir ! Les allergies croisées désignent les allergies provoquées par des allergènes proches sur le plan physique et chimique. Les allergies croisées entre aliments et pollens en sont une illustration

Les allergies peuvent se manifester de différentes manières, selon la nature de l’allergène ou la région du corps en contact avec l’allergène :

Une même personne peut présenter différentes formes d’allergies, simultanément ou successivement selon les allergènes auxquels elle est allergique.

Près d’un Français sur 3 est allergique

Ces réactions allergiques, fréquentes au sein de la population, impactent fortement le quotidien des sujets allergiques, mais restent le plus souvent sans gravité. Des traitements adaptés existent et peuvent soulager en cas de crise allergique. A chaque fois que c’est possible, l’éviction de l’allergène doit être recherchée. En revanche, il existe une forme grave d’allergie, le choc anaphylactiquequi met en jeu le pronostic vital. C’est la forme la plus sévère d’allergie, qui correspond à une réaction généralisée de l’organisme à l’exposition à l’allergène.

Depuis plusieurs années, les chiffres de l’allergie inquiètent les spécialistes. Selon les estimations, environ 25 à 30 % de la population souffre d’au moins un type d’allergie. L’incidence augmente d’année en année, notamment chez les enfants, avec une multiplication des cas d’eczéma ou d’asthme. La prévalence de l’asthme, autour de 2 % il y a 15 ans est désormais de 7 %. Comment expliquer une telle hausse ? Plusieurs facteurs sont mis en avant par les experts, même si leur contribution n’est pas toujours clairement démontrée :

  • Le réchauffement climatique qui contribue à allonger la période de pollinisation, à augmenter les quantités de pollens en suspension dans l’air atmosphérique et à renforcer le potentiel allergisant des pollens ;
  • La pollution atmosphériquenotamment la quantité de particules fines en suspension dans l’air ;
  • Les ambiances intérieures des logements (produits d’hygiène, matériaux du logement, mobilier, …) ;
  • Les pratiques alimentaires et notamment la consommation de produits transformés ;
  • La prise répétée de médicaments.

Les allergies, un enjeu mondial de santé publique

La semaine mondiale de l’allergie sera l’occasion pour tous de faire le point sur ses connaissances des allergies et d’en apprendre plus. Sur les 6 jours de découvertes proposés par le SYFAL (Syndicat Français des Allergologues), 21 experts seront réunis pour parler de l’allergie. Au programme, figurent de nombreux contenus :

  • Des informations sur les liens entre les allergies et l’environnement ;
  • Des webinaires d’information thématiques animés par des experts ;
  • Des vidéos et des podcasts éducatifs pour comprendre les différentes formes d’allergies et découvrir les métiers de l’allergie ;
  • Des outils pratiques pour les patients pour s’informer sur les allergies et mieux les gérer au quotidien.

Des ressources seront également communiquées pour accéder à de l’information sur les allergènes et les traitements de l’allergie. Pour retrouver le programme complet de l’événement, rendez-vous sur le placer.

D’après les projections des experts, en 2050, la moitié de la population mondiale pourrait être allergique. Les allergies représentent d’ores et déjà la quatrième pathologie chronique à l’échelle mondiale. En comprenant les enjeux liés à ces maladies, les patients et leur entourage peuvent apprendre à mieux vivre avec !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Semaine mondiale de l’allergie. Du 19 au 24 juin 2023 100% en ligne et gratuit. www.semaine-allergie.fr. Consulté le 13 juin 2023.
– Reconnaître une allergie. www.ameli.fr. Consulté le 13 juin 2023.
Tips to Boost Your Immune System

Conseils pour stimuler votre système immunitaire – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

L’hiver est arrivé…

C’est cette période de l’année où vous commencez à remarquer que les gens reniflent, éternuent, toussent et se mouchent. Le temps plus froid semble toujours apporter avec lui un afflux d’épidémies de rhume et de grippe, n’est-ce pas ? ! Eh bien, la raison principale en est que votre système immunitaire ne fonctionne pas à plein régime, ce qui signifie (en particulier pour les personnes âgées et les très jeunes) qu’il ne peut pas tenir les méchants à distance comme il le pourrait s’il était en forme !

Nous avons décrit cinq choses que vous pouvez commencer à intégrer dans votre vie quotidienne pour renforcer votre système immunitaire, afin d’éviter de perdre du temps à courir avec les petits-enfants, à jouer pour votre équipe ou à aller travailler… Oui, vous adorez travailler !

1 – Mangez beaucoup d’aliments riches en nutriments

Cela semble une déclaration évidente, mais c’est vraiment aussi simple que cela. Complétez votre alimentation avec des aliments riches en antioxydants (en particulier ceux riches en vitamines A, C et E, et les minéraux zinc et sélénium). Ils aident votre corps à combattre les « radicaux libres » qui endommagent les cellules et qui se produisent naturellement dans le corps lorsque le corps utilise l’oxygène pour fonctionner. Des exemples d’aliments riches en antioxydants comprennent les fruits et légumes (comme les carottes, les agrumes, le poivron, le brocoli, les myrtilles), les amandes et les noix du Brésil, les graines de tournesol, la viande, les crustacés et les légumineuses.

2 – Passez au vert

Non, nous ne parlons pas de politique, nous faisons référence à votre choix de thé (un choix beaucoup moins stressant vous ne trouvez pas ?). Le thé vert regorge d’antioxydants appelés «catéchines» dont il a été démontré qu’ils améliorent la fonction immunitaire. Le thé vert est cuit à la vapeur plutôt que fermenté (comme le thé noir) et conserve ainsi une teneur en antioxydants plus élevée que son frère noir. Vert jusqu’au bout !

3 – Faites de l’exercice régulièrement

Il a été démontré que des exercices réguliers d’intensité modérée peuvent aider à renforcer votre système immunitaire en améliorant la circulation des cellules immunitaires, leur permettant de fonctionner plus efficacement. Mais trop d’exercices de haute intensité peuvent avoir l’effet inverse. Nous vous suggérons donc de faire régulièrement du jogging, de la natation ou de la gym (tout ce que vous aimez faire), mais avec modération !

3 – Dors, dors, dors

Cela est arrivé à chacun d’entre nous. Tôt le matin, tard le soir, modes de vie chaotiques, pas assez d’heures dans la journée ! Le train-train quotidien continue et BOOM – vous êtes frappé d’un terrible rhume. Votre corps a besoin de sommeil pour récupérer, se réparer et se renforcer. Si vous ne dormez pas assez régulièrement, votre système immunitaire peut s’affaiblir et vous empêcher de combattre ces horribles germes. Visez au moins 7 à 9 heures de bon sommeil, chaque nuit.

5 – Toujours trouver le temps de rire

Lorsque vous riez, vos hormones « heureuses » sont libérées et vous vous sentez finalement bien, ce qui constitue un excellent moyen d’échapper au stress quotidien. Un stress prolongé peut entraîner la dépression et l’affaiblissement de votre système immunitaire, ce qui vous expose à un éventail de problèmes de santé. Nous recommandons au moins 1 000 rires par jour… Ouais, d’accord, nous plaisantons, mais que diriez-vous d’assister régulièrement à un spectacle d’humour ? Ou trouvez d’autres moyens de vous détendre, comme la méditation, le yoga et la pratique de la pleine conscience.

Nous espérons vous avoir aidé à comprendre à quel point il est important d’avoir un système immunitaire de haut vol.

Boostez votre système immunitaire et rien ne vous empêchera de mener une vie active et épanouie.

Quel que soit votre objectif, pouvoir s’occuper des petits-enfants chaque semaine, ou jouer 70 minutes sur le terrain de hockey, nos ostéopathes sauront vous conseiller pour rester en bonne santé, quel que soit le problème !

References
Harvard Health Publishing. (2018). How to boost your immune system. Harvard Medical School. Retrieved 02 May 2019 from https://www.health.harvard.edu/staying-healthy/how-to-boost-your-immune-system
Healthline. (2016). Fun Facts About the Immune System. Retrieved 04 May 2019 from https://www.healthline.com/health/cold-flu/fun-facts#1
Healthline. (2019). 15 Foods That Boost the Immune System. Retrieved 02 May 2019 from https://www.healthline.com/health/food-nutrition/foods-that-boost-the-immune-system
Simpson, R. J., Kunz, H., Agha, N., & Graff, R. (2015). Exercise and the regulation of immune functions. Progress in molecular biology and translational science, 135, 355-380. https://doi.org/10.1016/bs.pmbts.2015.08.001
Webster-Gandy, J., Madden, A., & Holdsworth, M. (2012). Oxford handbook of nutrition and dietetics. Oxford University Press. 

Il s’agit d’une version modifiée du Blog qui est apparu pour la première fois sur le site Web Full Circle Osteopathy. Reproduit avec permission.

ail des ours et colchique

Ail des ours et colchique : une différence | Thierry Payet

Entre 2020 et 2022, deux personnes sont décédées en France des suites d’une intoxication par une plante sauvage mortelle, le colchique. Le colchique peut être facilement confondue avec une plante sauvage comestible et très appréciée des connaisseurs, l’ail des ours. Voici quelques conseils pour partir en cueillette en toute sécurité !

ail des ours et colchique

Attention à la confusion entre l’ail des ours, le poireau sauvage et le colchique

Au printemps, les sous-bois peuvent se couvrir d’une plante très appréciée des connaisseurs pour ses qualités gustatives, l’ail des ours (de son nom latin, Ail des ours). Les amateurs en profitent donc pour aller cueillir ces plantes, qui sont ensuite consommées le plus souvent crues (dans des pestos par exemple), et parfois cuites (comme dans une quiche). Mais cette plante, parfaitement comestiblepeut être confondue avec deux autres plantes :

  • Le poireau sauvage (Allium polyanthum) également comestible ;
  • Le colchique (Colchique d’automne) toxique et potentiellement mortel.

Le colchique est une plante sauvage toxique, dont est extrait un principe actif, la colchicine, utilisée comme médicament de chimiothérapie anticancéreuse. Entre 2020 et 2022, 28 cas d’intoxications entre le colchique et l’ail des ours ont été recensés par les centres antipoison, dont deux cas mortels. Ces intoxications surviennent au printemps, entre mars et mai, et sont rencontrées principalement dans deux régions de France : la région Grand-Est et la région Auvergne-Rhône Alpes.

Une intoxication par le colchique avec des symptômes sévères, parfois mortels

Ces plantes poussent dans le même environnement, et peuvent être ramassées avant leur floraison, ce qui augmente le risque de confusion. Le colchique ne fleurit d’ailleurs qu’à l’automne, tandis que l’ail des ours fleurit au début de l’été. Les symptômes de l’intoxication sont des diarrhées ou des vomissements persistants, prononcés ou prolongés, des troubles hépatiques, voire des problèmes hématologiques graves.

Pour bien différencier le colchique de l’ail des ours, quelques conseils sont importants à suivre :

  • Savoir reconnaître les deux plantes : l’ail des ours a des feuilles plus ou moins brillantes, ovales et pointues, portées par des tiges. Le colchique a des feuilles plus rigides, sans tige. Le bulbe de l’ail des ours est allongé et blanc, alors que celui du colchique est rond et foncé.
  • Vérifier la présence d’une odeur d’ail en froissant chaque feuille ramassée, une par une et pas en brassées. Seul l’ail des ours dégage une odeur d’ail.
  • Ne pas consommer en cas de doute sur la plante ramassée.
  • Cesser de manger la plante si vous ressentez un goût amer ou désagréable.
  • Photographier votre cueillette pour en faciliter l’identification en cas d’intoxication.
  • Contacter un centre antipoison si des symptômes suspects apparaissent dans les heures suivant la consommation de plantes.
  • Appeler le 15 en cas de symptômes sévères ou de détresse vitale.

D’autres confusions entre plantes sauvages comestibles et toxiques !

La confusion entre l’ail des ours et le colchique n’est pas la seule confusion à risque d’intoxication par les plantes. Parmi les autres situations à risque recensées en France, figurent entre autres :

  • La confusion au potager entre des courges amères et des courges comestibles ;
  • La confusion entre l’œnanthe safranée et la carotte sauvage ;
  • La confusion entre des feuilles de datura et des feuilles de tétragone cornue.

La cueillette de plantes sauvages au jardin ou dans la nature n’est donc pas sans risques et il faut savoir reconnaître une plante avant de la ramasser et de la consommer. Même de petites doses de plantes toxiques peuvent entraîner des symptômes sévères voire mortels. En cas de doute, il est préférable de ne pas ramasser ou de ne pas consommer !

Publié le 13 juin 2019 par Alexana A. Mis à jour par Estelle B., Docteur en pharmacie, le 28 avril 2023.

Sources

– Confusion entre colchique et ail des ours : des intoxications parfois mortelles. www.anses.fr. Consulté le 24 avril 2023.
– Plante comestible et plante toxique : gare aux confusions. www.centreantipoisons.be. Consulté le 24 avril 2023.