comment s'exercer en toute sécurité ?

comment s’exercer en toute sécurité ? | Thierry Payet

L’asthme est une maladie chronique qui affecte les voies respiratoires. Les personnes atteintes d’asthme peuvent trouver le sport difficile. En France, environ quatre millions de personnes souffrent d’asthme.

Cependant, cela ne signifie pas que les personnes asthmatiques ne peuvent pas faire de sport en toute sécurité.

En effet, l’activité physique peut être bénéfique pour la santé, y compris pour les personnes asthmatiques, à condition de prendre certaines précautions.

I- Qu’est-ce que l’asthme ?

L’asthme est une maladie chronique qui affecte les voies respiratoires et peut provoquer des difficultés respiratoires. Elle est caractérisée par des épisodes récurrents de respiration sifflante, d’oppression thoracique, de toux et d’essoufflement.

Les symptômes de l’asthme peuvent varier en fonction de la gravité de la maladie. Elles peuvent être déclenchés par des allergènes, des irritants, l’exercice physique ou même le stress.

En revanche, un traitement médicamenteux approprié et des mesures préventives peuvent contrôler cette maladie.

II- Le sport est-il recommandé pour les asthmatiques ?

Le sport est bénéfique pour les personnes asthmatiques car il renforce la tolérance à l’effort, développe la capacité respiratoire et améliore le contrôle de l’asthme. Il est donc fortement recommandé pour les enfants et les adultes. De plus, pratiquer une activité physique et sportive peut améliorer le bien-être et la qualité de vie des personnes asthmatiques.

Les personnes asthmatiques peuvent pratiquer une activité physique en toute sécurité en suivant des précautions. Il est important de consulter un médecin pour établir un plan de traitement approprié, avant de choisir une activité physique.

En somme, cette dernière peut augmenter les capacités respiratoires, réduire l’essoufflement et l’intensité des crises. Le sport permet ainsi d’améliorer le contrôle de l’asthmed’augmenter la forme physique et le niveau de tolérance à l’effort.

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III- Quels sont les sports recommandés pour les personnes asthmatiques ?

Les sports d’endurance sont généralement bénéfiquescar ils augmentent la capacité pulmonaire et réduisent l’essoufflement. Cela inclut des activités comme le yoga, la natation,  la randonnée, le vélo, la course à pied, le ski de fond, le tennis et la danse.

En revanche, les risques d’allergies ou les efforts subis liés à la pratique de certains sports tels que le rugby, le basket-ball, le hockey ou l’équitation peuvent déclencher des crises d’asthme et les rendre plus difficiles à pratiquer.

Néanmoins, en prenant les précautions nécessaires, et en consultant son médecin traitant, il est souvent possible pour les personnes asthmatiques de pratiquer une variété de sports.

Cependant, la plongée sous-marine avec bouteille est le seul sport qui est formellement contre-indiqué pour les personnes asthmatiques, car les allergènes dans l’air comprimé peuvent être dangereux et la remontée à la surface en cas de crise peut être impossible.

IV- Comment se préparer avant une activité physique ?

Il est important de se préparer avant de faire de l’exercice pour éviter les blessures et les crises d’asthme.

L’échauffement et les étirements sont essentiels pour préparer votre corps à l’exercice et pour éviter les blessures. Porter une écharpe ou un masque peut aider à réchauffer l’air inhalé, surtout par temps froid et sec.

Il est également essentiel de boire suffisamment d’eau pour éviter la déshydratation.

Bon à savoir les personnes asthmatiques peuvent souffrir de crises d’asthme d’effort. Ces crises surviennent généralement pendant ou après une activité physique intense. Elles peuvent être évitées en prenant certaines précautions, telles que l’échauffement et l’utilisation d’un inhalateur de secours si prescrit par un médecin.

V- Quelles sont les précautions à prendre par les sportifs asmathiques ?

Avant de pratiquer une activité physique, il est primordial de faire un bilan de votre asthme avec votre médecin ou pneumologue pour évaluer sa gravité et éventuellement recevoir un un traitement de fond.

Si votre asthme est contrôlé et que vous êtes capable de gérer une crise, il n’y a pas de raison de ne pas pratiquer une activité sportive.

Pour prévenir l’asthme d’effort, vous pouvez :

  • Faire un bilan de la maladie chez un médecin ou pneumologue pour évaluer la sévérité de l’asthme et éventuellement prescrire traitement de fond pour diminuer l’inflammation et l’obstruction des bronches;
  • Prendre un médicament protecteur avant l’effort si nécessaire, prescrit par le médecin;
  • Avoir à portée de main son traitement d’urgence et pouvoir le prendre dès les premiers signes d’une crise;
  • Faire un échauffement progressif, en respirant si possible par le nez pour réchauffer l’air inspiré;
  • Adapter l’intensité de l’effort et s’hydrater régulièrement durant l’activité sportive;
  • Tenir compte des conditions atmosphériques, telles que le vent, le temps sec ou très froid;
  • Arrêter progressivement l’effort pour éviter une crise d’asthme d’effort.

En conclusion, nous recommandons fortement aux personnes présentant des troubles respiratoires ou des symptômes asthmatiques de consulter leur médecin pour effectuer un bilan médical avant de pratiquer une activité physique. Le bilan permettra d’évaluer la sévérité de leur asthme, de recevoir un traitement approprié et de prendre les précautions nécessaires pour éviter les crises d’asthme pendant l’effort.


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Rôle du microbiote intestinal

TDAH, quel est le rôle du microbiote intestinal ? | Thierry Payet

Selon la Haute Autorité de Santé, entre 3,5 et 5,6 % des enfants français scolarisés seraient concernés par des troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité. Les causes de ces troubles susceptibles de perturber la scolarité et la vie quotidienne de ces enfants semblent multiples et restent encore mal définies. Une récente étude pointe du doigt le rôle du microbiote intestinal. Explications.

Rôle du microbiote intestinal

Quelles sont les causes des troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité ?

Les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) sont diagnostiqués en moyenne entre 9 et 10 ans et se répartissent en trois formes principales :

  • Des troubles de l’attention seuls (environ 47 % des cas) ;
  • Une hyperactivité et/ou une impulsivité (environ 36 % des cas) ;
  • Une association des trois troubles (environ 17 %).

Les causes des TDAH sont multiples et encore mal comprises, associant des facteurs génétiques (prédisposition génétique) et des facteurs environnementaux. Les facteurs environnementaux sont moins bien connus que les facteurs génétiques et interviennent dès la vie in utero ou au cours des premières années de vie de l’enfant. Identifier et comprendre ces facteurs est capital pour prévenir et repérer précocement les TDAH chez le jeune enfant.

Troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) et microbiote intestinal

Les facteurs environnementaux déjà identifiés regroupent entre autres :

  • L’exposition à des toxiquescomme le plomb, des pesticides ou certains médicaments,
  • Des carences nutritionnelles (fer, acides gras oméga-3, vitamine D),
  • Des événements liés à la grossesse ou à l’accouchementtels que la prématurité, la survenue de complications obstétricales ou encore l’obésité maternelle,
  • Des facteurs émotionnels(stress, carence affective, traumatismes),
  • Des infections au cours de la petite enfance.

Dans une récente étude, des chercheurs ont étudié le cas d’un autre facteur environnemental, le microbiote intestinal et son déséquilibre (la dysbiose). Ils se sont plus particulièrement intéressés à la composante fongique du microbiote (champignons et levures microscopiques faisant partie du microbiote). Leur objectif était d’évaluer si une dysbiose de la population fongique du microbiote intestinal, capable de modifier la perméabilité intestinalepouvait jouer un rôle dans la susceptibilité des enfants à développer un TDAH.

À savoir ! La perméabilité intestinale désigne la capacité de la paroi intestinale à laisser passer des substances voire des organismes. Elle constitue une caractéristique importante de la santé intestinale, à l’opposé de la barrière intestinale, qui permet entre autres de bloquer le passage des agents pathogènes. Différentes pathologies peuvent augmenter la perméabilité intestinale, en altérant la barrière intestinale.

Une dysbiose fongique augmenterait la susceptibilité des enfants aux TDAH

Des analyses fécales ont été effectuées chez 35 enfants atteints de TDAH et 35 enfants sans TDAH. Des analyses génomiques ont permis d’analyser la composante fongique du microbiote intestinal des enfants. Parallèlement, un test de perméabilité intestinale a été effectué pour évaluer l’impact de la dysbiose sur la barrière intestinale. Les résultats obtenus montrent que la biodiversité de la composante fongique du microbiote intestinal était significativement différente entre les enfants atteints de TDAH et les enfants sans TDAH.

Les champignons et levures microscopiques présents dans le microbiote intestinal des enfants différaient notamment par la présence de Candida albicansplus abondant chez les enfants atteints de TDAH. Cette abondance de Candida albicans était reliée à une plus grande perméabilité intestinale. D’après ces nouvelles données, il semblerait que la dysbiose fongique du microbiote intestinal soit associée à une augmentation de la perméabilité intestinale et à une susceptibilité accrue aux TDAH. La composition du microbiote intestinal serait ainsi un nouveau facteur environnemental à prendre en compte dans le développement des TDAH, et donc potentiellement un nouvel angle à étudier en prévention de ces troubles.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– La dysbiose du mycobiome intestinal et son impact sur la perméabilité intestinale dans le trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité. acamh.onlinelibrary.wiley.com. Consulté le 12 avril 2023
Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Journée mondiale contre le paludisme : 25 avril | Thierry Payet

Le 25 avril est marqué chaque année par la journée mondiale de lutte contre le paludisme, une maladie transmise par les moustiques et à laquelle est exposée la moitié de la population mondiale. Pour l’édition 2023, le thème choisi par l’OMS est « Il est temps de parvenir à zéro cas de paludisme : investir, innover, mettre en œuvre ».

Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Une journée mondiale consacrée à la lutte contre le paludisme

Instaurée en 2007 par l’Assemblée mondiale de la Santé, la journée mondiale de lutte contre le paludisme est l’occasion de sensibiliser le grand public et l’ensemble des acteurs sur les enjeux liés à cette maladie vectoriellequi a entraîné 619 000 décès dans le monde en 2021. Si la moitié de la population mondiale est confrontée à ce risque, la maladie concerne essentiellement certaines régions géographiques.

Le continent africain est la principale zone géographique touchée à l’échelle mondiale, puisqu’elle concentre à elle seule 95 % des 247 millions de cas estimés et 96 % des décès liés à la maladie. Autre inégalité, l’âge. Les enfants sont particulièrement exposés aux formes sévères de la maladie, avec 80 % des décès observés en Afrique concernant des enfants de moins de 5 ans. D’une manière plus générale, les formes graves touchent surtout les personnes fragilestelles que :

  • Les nourrissons ;
  • Les enfants de moins de 5 ans ;
  • Les femmes enceintes ;
  • Les voyageurs (en provenance de pays non touchés de manière endémique par le paludisme) ;
  • Les personnes vivant avec le VIH ou le sida.

Paludisme, des formes sévères et mortelles avec Plasmodium falciparum

Le paludisme est une maladie parasitaire, liée à l’infection par un parasite du genre Plasmodium (5 espèces peuvent provoquer le paludisme). Le parasite est transmis à l’homme par la piqûre de certaines espèces de moustiques (anophèle). Dans la majorité des cas, les symptômes de l’infection restent bénins : de la fièvre, des frissons, des maux de tête. Mais dans certains cas, notamment chez les personnes fragiles ou avec certaines espèces de parasitesles symptômes peuvent être plus graves :

  • Une fatigue extrême ;
  • Une confusion mentale ;
  • Des convulsions répétées ;
  • Des difficultés à respirer ;
  • Une coloration foncée des urines ou la présence de sang dans les urines ;
  • Une coloration jaune de la peau et des yeux (ictère) ;
  • Des saignements anormaux.

À savoir ! Le paludisme ne se transmet pas uniquement par la piqûre de moustiques. Les transfusions sanguines ou l’usage d’aiguilles contaminées peuvent également entraîner la transmission du parasite

Les premiers symptômes s’observent généralement entre 10 et 15 jours après la piqûre de moustique. En l’absence de traitement, des formes graves peuvent survenir. Pour l’une des espèces de parasite, Plasmodium falciparuml’infection peut évoluer vers le décès en seulement 24 heures en l’absence de diagnostic et de traitement. Se faire tester au moindre doute est donc capital !

La lutte antivectorielle, la prévention et la vaccination pour éradiquer le paludisme à travers le monde

Face au paludisme, il existe des moyens de préventionbasés principalement sur :

  • Les méthodes de prévention des piqûres de moustiques (moustiquaires imprégnées ou non d’insecticide, port de vêtements à manches longues, applications de répulsifs anti-moustiques, …) ;
  • La prise de médicaments antipaludéensen particulier pour les voyageurs séjournant dans des pays à risque de paludisme. Avant de voyager dans l’un de ces pays, il est conseillé de demander conseil à son médecin pour connaître les médicaments à prendre.

Parallèlement, les autorités de santé nationales et internationales sont engagées dans la lutte antivectoriellepour détruire les moustiques vecteurs de la maladie. Malheureusement, cette lutte est menacée depuis quelques années par l’émergence de résistance des moustiques aux insecticides utilisés. Enfin, la lutte contre le paludisme passe aussi par la vaccination depuis octobre 2021.

Elle est recommandée chez l’enfant dans les zones à transmission modérée à forte de Plasmodium falciparumpour prévenir les formes graves et mortelles chez les jeunes enfants. Chaque année, les moyens de lutte déployés permettent d’allonger la liste des pays dans lesquels le paludisme est en recul voire a disparu. Mais la lutte doit se poursuivre pour atteindre les objectifs fixés par l’OMS de réduire d’au moins 90 % l’incidence et la mortalité du paludisme dans le monde.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Le 25 avril, journée mondiale de lutte contre le paludisme. www.who.int. Consulté le 17 avril 2023.
Douleur pelvienne et grossesse

Douleur pelvienne et grossesse – Clinique ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet

Douleur pelvienne et grossesse

Douleur pelvienne et grossesse

Le corps humain est purement incroyable dans sa capacité à s’altérer et à changer lorsqu’une nouvelle mère commence à développer son propre précieux petit paquet de joie.

Cependant, ce moment merveilleux peut souvent être éclipsé par une douleur intense à l’avant ou à l’arrière du bassin, ou si vous êtes vraiment malchanceux, les deux.

Au fur et à mesure que votre corps s’adapte et change au cours de la grossesse, les articulations, les ligaments, les muscles et d’autres tissus doivent changer pour s’adapter à la croissance du bébé, ce qui, dans la plupart des cas, est assez bien toléré.

Cependant, s’il y a un dysfonctionnement dans le bassin, qui peut survenir avant même que la mère ne soit enceinte, cela peut entraîner des symptômes très douloureux.

Ces symptômes peuvent inclure des douleurs aiguës, des brûlures, des sentiments d’instabilité et de faiblesse, pour n’en nommer que quelques-uns.

Le dysfonctionnement et l’instabilité pelvienne peuvent également progresser davantage lorsque notre corps libère une hormone appelée «relaxine» qui, en réalité, permet à nos ligaments de commencer à changer et à se ramollir pour permettre à la tête relativement grosse du bébé (contrairement à notre très petit bassin humain) de se serrer à travers le canal de naissance.

Ce n’est là qu’un exemple de cas où un processus normal associé à un dysfonctionnement articulaire ou pelvien peut entraîner des symptômes très douloureux.

Le traitement ostéopathique peut aider à soulager la douleur pelvienne et également donner à la mère des étirements et des exercices utiles pour rendre le reste de sa grossesse aussi confortable que possible. Cela peut même aider à préparer le bassin pour l’événement principal !

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à contacter la clinique pour obtenir des informations concernant le traitement ostéopathique pendant la grossesse. Plusieurs membres de l’équipe de la East Gippsland Osteopathic Clinic ont suivi une formation supplémentaire dans le traitement des femmes pendant la grossesse. Appelez notre équipe de réception au (03) 5144 7750 pour savoir qui serait la meilleure personne pour vous accompagner tout au long de votre parcours de grossesse.

Névralgie d'Arnold

L’ostéopathie peut-elle prendre en charge la névralgie d’Arnold ? | Thierry Payet

Qui est touché par la névralgie d’Arnold ?

Les causes exactes de la névralgie d’Arnold ne sont pas encore bien comprises mais les causes possibles de cette compression ou de cette irritation peuvent inclure des lésions cervicales, des mouvements répétitifs du cou, des tensions musculaires ou une arthrose cervicale.

L’épidémiologie de la névralgie d’Arnold est difficile à estimer. En effet, il existe un manque de données fiables sur la prévalence de cette affection. Cependant, certaines études ont permis d’évaluer la fréquence de la névralgie d’Arnold dans la population.

La névralgie d’Arnold est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes, avec une prévalence environ deux fois plus élevée chez les femmes. Les femmes sont également plus susceptibles de développer des symptômes sévères et de souffrir plus longtemps de cette affection que les hommes.

La névralgie d’Arnold peut survenir à tout âge, mais elle est plus fréquente chez les personnes âgées de 30 à 60 ans. Il n’y a pas de prédisposition ethnique connue pour la névralgie d’Arnold.

Certaines conditions médicales peuvent augmenter le risque de développer une névralgie d’Arnold. Par exemple, les personnes atteintes de migraines, de céphalées de tension ou de douleurs cervicales chroniques ont un risque plus élevé de développer une névralgie d’Arnold. De même, les personnes qui ont subi une lésion à la tête ou au cou ou qui ont une arthrose cervicale ont également un risque accru de développer une névralgie d’Arnold.

PLFSS 2023, quel impact pour les infirmiers ?

Maladies cardiovasculaires : une prévention à connaître | Thierry Payet

Les maladies cardiovasculaires ou cardio-neurovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde, la deuxième en France après les cancers. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), elles sont la première cause de mortalité chez les femmes et la deuxième chez les hommes.

C’est pourquoi, en matière de santé publique, l’État s’est fixé comme priorité d’assurer la préservation de la santé physique des français. Mais également de réduire le risque d’être atteint d’une maladie chronique. Cet objectif est d’autant plus vrai dans le cadre professionnel. En effet, la loi oblige les employeurs à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la santé physique et mentale de leurs employés, conformément à l’article L. 4121-1 du Code du travail.

Le nombre croissant de maladies chroniques chez les salariés soulève la question de la maintenabilité de l’emploi et du retour au travail après une période d’arrêt. Des actions de prévention existent pour préserver la santé physique des salariés.

I- Cinq facteurs de risque qui menacent votre santé cardiovasculaire :

Les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires sont nombreux. Les plus courants sont :

  1. L’hypertension artérielle : une pression artérielle élevée qui peut endommager les parois des vaisseaux sanguins et augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
  2. Le diabète : une maladie qui peut endommager les vaisseaux sanguins et augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
  3. L’obésité : Une alimentation riche en gras saturés, en sel et en sucre peut favoriser l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et le surpoids, en augmentant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires.
  4. Le tabagisme : l’un des principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires car il endommage les parois des vaisseaux sanguins et augmente la pression artérielle.
  5. Le manque d’exercice physique et le stress.

II- Les avantages du dépistage des maladies cardiovasculaires

Le dépistage des maladies cardiovasculaires permet une détection précoce qui contribue grandement à la prévention et à la prise en charge précoce de ces maladies.

Les tests de dépistagetels que les examens de la tension artérielle, les tests sanguins et les électrocardiogrammes, peuvent aider à identifier les facteurs de risque et les symptômes précoces des maladies cardiovasculaires. Cela mène à aider les personnes à changer leur style de vie pour réduire les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, tels que le diabète, l’hypertension et l’alimentation malsaine.
En plus, certaines maladies métaboliques sont héréditaires et peuvent être générationnelles transmises. Par exemple chez les nouveau-nés ou les enfants, ce qui permet de prendre des mesures pour prévenir la transmission de la maladie aux générations suivantes.

C’est pourquoi la détection précoce des maladies cardiovasculaires permet de mettre en place un plan de traitement préventif qui peut aider à maintenir la santé cardiovasculaire des personnes.

III- De bonnes habitudes alimentaires pour réduire son risque métabolique :

Une alimentation saine et équilibrée peut aider à réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Voici quelques bonnes habitudes alimentaires à adopter pour protéger votre cœur :

  1. Consommez des fruits et légumes : Les fruits et légumes sont riches en fibres, en vitamines, en minéraux et en antioxydants, qui sont bénéfiques pour la santé cardiaque. Il est recommandé de manger au moins 5 portions de fruits et légumes par jour.
  2. Choisissez des aliments riches en fibres : Les aliments riches en fibres, tels que les grains entiers, les légumineuses et les noix, peuvent aider à réduire le taux de cholestérol et à maintenir un poids santé.

Réduisez la consommation de gras saturés et de gras trans : Les gras saturés et les gras trans sont associés à un risque accru de maladies cardiovasculaires.

IV- Comment améliorer la santé et le bien-être des patients par le soin et la prévention ?

Médicalib accompagne les entreprises en organisant des campagnes de prévention adaptées aux besoins de chacun. Notamment des campagnes de dépistage des maladies métaboliques afin de donner une tendance de risque au diabète et à l’hypertension artérielle. Mais également des campagnes de vaccination contre la grippe, des recherches de pesticides dans le corps, des bilans complets…).

Le but est de maintenir les salariés en bonne santé, de les protéger contre le développement de formes graves de maladie, d’améliorer leur qualité de vie au travail et de limiter l’absentéisme.

Ces campagnes comprennent les éléments suivants :

  1. Information et communication sur les maladies dépistées
  2. Intervention sur site d’un(e) infirmier(e) Medicalib
  3. Acte de dépistage, ou de vaccination des salariés sur le lieu de travail
  4. Remise des résultats avec des recommandations (pour les campagnes de dépistages)

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Le secret du toucher ostéopathique

Ostéopathie et Sport – OSTEOPATHE D.O. | Thierry Payet

Chez le sportifune consultation ostéopathique pourra être envisagée en prévention de blessures et pour aider à la performance. Le but du traitement est de reprogrammer les gestes sportifs sans contrainte, ou avec le moins de contrainte possible, en restaurant la mobilité des structures du corps. Cela se traduit par une amélioration du potentiel musculaire, de la souplesse et de la capacité respiratoire. Dans ce même principe de retour à l’équilibreun traitement ostéopathique est conseillé dans l’accompagnement d’une blessure pour récupérer plus vite.

Ainsi, un suivi ostéopathique est conseillé en cas de :

Traumatismes récents : choc sans fracture, entorse, post-chirurgical pour aider à la cicatrisation et au retour d’une bonne mobilité

Traumatismes anciens : soulager les douleurs et retrouver une bonne fonction musculaire et articulaire après des antécédents de fracture, d’entorse, de tendinopathie…

Tendinopathies : de la coiffe des rotateurs (épaule), tennis elbow et épicondylite (coude), pubalgie, gonalgie (muscles de la pâte d’oie), talalgie

Douleurs chroniques : cervicalgie, dorsalgie, lombalgie, sciatique, cruralgie, NCB, TCTB…

Troubles du système neurovégétatif : mauvaise récupération entre les épreuves, maux de tête, troubles de l’équilibre, vertiges, stress, troubles de la concentration, troubles du sommeil.

Sans attendre de rencontrer ces symptômes, un suivi ostéopathique régulier est conseillé à titre préventif. D’ailleurs, de plus en plus d’ostéopathes sont sollicités dans l’accompagnement d’équipes sportives : du club de sport amateur au plus haut niveau de compétition.

NB : Il ne faut jamais négliger une blessure. L’ostéopathie ne se substitue pas au suivi médical, mais est une arme supplémentaire pour une bonne guérison.

Natacha Hulak, ostéopathe DO

Should I Be Using Heat or Ice Treatment for My Pain?

Dois-je utiliser un traitement à la chaleur ou à la glace pour ma douleur ? – Clinique Ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet

Une question très courante que nous entendons souvent dans nos cliniques est de savoir si quelqu’un devrait utiliser un traitement par la chaleur ou la glace pour aider à gérer la douleur.

La réponse dépendra toujours du type de blessure ou de douleur et de la durée de sa présence. Il est très utile de savoir lequel utiliser, et il est également important de comprendre ce que la chaleur et la glace font à votre corps lorsqu’elles sont appliquées.

Glace

Lorsque la glace est appliquée sur une zone du corps, elle agit pour ralentir le mouvement du fluide dans la zone. Nos vaisseaux sanguins se contractent et deviennent plus étroits pour réduire la quantité de flux sanguin dans la région. Cela peut être un moyen efficace d’empêcher une zone de gonfler.

La glace est idéale à utiliser pour une blessure aiguë, juste après qu’elle se soit produite. Généralement, la glace est utilisée pendant les 24 à 48 premières heures après une blessure, pour éviter l’enflure.

Utilisez un sac de glace pendant 20 minutes à la fois, toutes les 2 heures si nécessaire.

Chaleur

La chaleur est utilisée pour augmenter le flux sanguin vers la zone du corps sur laquelle elle est appliquée. Les vaisseaux sanguins se dilatent et s’élargissent, pour permettre plus de sang, d’oxygène et de nutriments dans la région. Nous avons besoin de tous ces éléments pour guérir, donc la chaleur encouragera le processus de guérison.

La chaleur est utilisée pour augmenter le flux sanguin vers la zone du corps sur laquelle elle est appliquée. Les vaisseaux sanguins se dilatent et s’élargissent, pour permettre plus de sang, d’oxygène et de nutriments dans la région. Nous avons besoin de tous ces éléments pour guérir, donc la chaleur encouragera le processus de guérison.

La chaleur aide également à détendre les muscles, elle peut donc être très bénéfique pour les raideurs et les tensions musculaires chroniques, ainsi que pour les raideurs articulaires.

Pour les blessures aiguës, il est bon d’utiliser la chaleur après les 48 premières heures, lorsque vous arrêtez d’utiliser de la glace, et que les ecchymoses et l’enflure aiguës ont ralenti.

Vous pouvez utiliser un pack de chaleur pendant 20 à 30 minutes à la fois, toutes les 2 heures.

La chaleur peut également être utile pour réchauffer une zone avant l’exercice, surtout si vous vous remettez d’une blessure.

Nous avons maintenant en stock des patchs chauffants FlexEze longue durée qui durent 12 heures. Ils sont parfaits pour les douleurs, les blessures aiguës et pour réduire la raideur.

Comme tout le monde est si individuel et que les blessures et les douleurs de chacun sont très différentes, assurez-vous de consulter votre ostéopathe pour un traitement, et il vous donnera des conseils sur la façon de gérer votre douleur avec de la chaleur et de la glace.

PLFSS 2023, quel impact pour les infirmiers ?

IDEL en quête de reconnaissance de leur pénibilité | Thierry Payet

La réforme des retraites est un sujet d’actualité qui a suscité beaucoup de débats ces dernières années. Tandis que le Sénat discute actuellement du projet de réforme des retraites, les syndicats infirmiers se mobilisent pour obtenir la prise en compte de la pénibilité du métier d’infirmier libéral et un départ à taux plein dès l’âge de 62 ans.

La question de la pénibilité au travail est un enjeu important pour les infirmiers libéraux, qui exercent une profession souvent éprouvante physiquement et mentalement.

JE- Les infirmiers libéraux confrontés à une profession éprouvante

Les VIRER exercent un métier qui peut s’avérer très éprouvant physiquement et mentalement.

Manutention manuelle de charges quotidiennes lourdes, postures pénibles et contraignantes pour effectuer des actes divers, montées et descentes de voitures extrêmement fréquentes. « La profession coche toutes les cases » de la pénibilité, estime Convergence infirmière dans un communiqué.

La question de la pénibilité au travail est un enjeu important pour les infirmiers libérauxqui subissent également des environnements hostiles où ils sont exposés à différents produits chimiques, à des maladies infectieuses, et parfois à un manque d’hygiène chez leurs patients. De plus, ils travaillent seuls dans des conditions parfois difficiles, dans toutes sortes de conditions climatiques, comme la chaleur intense dans des lieux de travail parfois mal ventilés, ou le froid extrême. Ainsi ils doivent faire face à des situations d’urgence, ou encore à des journées chargées.

D’ailleurs, ils travaillent en grande partie à domicilece qui les expose à des risques professionnels spécifiques, tels que des maladies infectieuses, des environnements hostiles ou encore des agressions

Ces contraintes physiques et mentales ont un impact sur la santé physique et mentale des infirmiers libéraux. En effet, de nombreux professionnels souffrent de douleurs musculaires et articulaires, de fatigue chronique ou de burn-out. Il est donc nécessaire de prendre en compte la pénibilité de leur métier pour garantir leur santé et leur sécurité tout au long de leur carrière.
Pour renforcer cette conviction, une étude de la Carpimko datée de novembre 2020, révèle notamment que plus de 99% des infirmiers libéraux ressentent des douleurs ou une fatigue physique « à cause du travail ».

II- La demande de reconnaissance de la pénibilité

Selon des études récentes, environ un tiers des infirmiers libéraux seraient touchés par des douleurs lombaires, des douleurs cervicales ou encore des tendinites. Ainsi que l’espérance de vie moyenne d’un infirmier libéral en France est de 76 ans, tandis que celle d’une infirmière libérale est de 82 ans. Cela représente une différence de trois ans par rapport à la moyenne de pays.

Il est donc primordial que la loi soit modifiée pour permettre aux infirmières et aux infirmiers libéraux de partir à la retraite à taux plein dès l’âge de 62 ansavec la possibilité d’un départ anticipé à partir de 60 ans. Il est essentiel que la solidarité nationale s’exerce envers ces professionnels de la santé qui assurent des soins de qualité à domicile.

Après leur contribution à la société et leur engagement pour leur profession, IDEL ont besoin de garanties quant à leur retraite, pour être sûrs de pouvoir vivre décemment une fois qu’ils ont arrêté leur activité professionnelle. Ils doivent être en mesure de bénéficier d’une retraite juste et équitable, qui garantit leur sécurité tout au long de leur vie.

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