Grossesse & Ostéopathie

Grossesse et ostéopathie – Clinique d’ostéopathie East Gippsland | Thierry Payet

Grossesse & Ostéopathie

Grossesse & Ostéopathie

Récemment, deux de nos ostéopathes, le Dr Steph Rohde et le Dr Michelle Derrick, ont participé à une journée de développement professionnel en petit groupe sur le thème de l’ostéopathie et de la grossesse. Ils ont appris comment l’ostéopathie peut aider à toutes les étapes de la grossesse et ont appris quelques techniques qui peuvent être utilisées pour aider et soutenir les femmes tout au long de la grossesse.

La grossesse est un voyage extraordinaire qui montre vraiment les capacités physiques, mentales et émotionnelles du corps de la femme alors qu’elles soutiennent la croissance d’un autre petit être humain. Cela devrait être un moment où une femme rayonne et où l’amour s’épanouit. Grâce au traitement et à la gestion ostéopathiques, nous voulons soutenir ce voyage pour qu’il soit aussi sûr et confortable que possible.

Comment l’ostéopathie peut-elle aider pendant la grossesse ?

L’ostéopathie peut accompagner les femmes tout au long de leur parcours, depuis avant la conception, tout au long de chacun des différents trimestres et se poursuit jusqu’à la récupération de leur santé et de leur fonction musculo-squelettique. Il peut également aider à soutenir le corps à travers les changements biomécaniques associés à la grossesse et à la naissance via un traitement pratique, une éducation et des exercices.

Quels ostéopathes peuvent traiter la grossesse environnante ?

Les ostéopathes peuvent aider et traiter une gamme de facteurs liés au parcours de grossesse, notamment :

  • Douleurs lombaires et pelviennes
  • Préparation avant la naissance
  • Positionnement fœtal optimal
  • Équilibre pelvien
  • Problèmes posturaux, en particulier pendant la grossesse et l’alimentation
  • Maux de tête
  • Sciatique
  • Douleur au talon et au pied
  • Syndrome du canal carpien
  • Soins postnatals et rétablissement
  • Douleur au genou
  • Mastite
  • Soins du plancher pelvien
  • De plus, toute plainte musculo-squelettique générale

Avec qui travaillons-nous ?

Nous pouvons également travailler en collaboration avec :

  • GPS
  • Infirmière en santé maternelle et infantile
  • Physiothérapeutes du plancher pelvien
  • Praticiens en médecine chinoise
  • Herboristes
  • Spécialistes FIV

…et de nombreux autres professionnels de la santé pour vous aider à prendre soin de chaque aspect de votre santé tout au long de ce parcours.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la façon dont l’ostéopathie peut vous aider, parlez à l’un de nos ostéopathes en prenant rendez-vous dès aujourd’hui.

Sinon, si vous avez des questions, veuillez appeler notre sympathique équipe de réception pour obtenir de l’aide.

Novembre mois sans tabac

Se lancer dans le sevrage tabagique | Thierry Payet

Depuis la première édition de l’opération « mois sans tabac » en novembre 2016, plus d’un million de Français ont tenté l’expérience et ont débuté un sevrage tabagique à cette occasion. Une opération de santé publique majeure qui permet chaque année à des fumeuses et des fumeurs d’arrêter le tabac provisoirement … ou définitivement !

Novembre mois sans tabac

Le tabac, première cause évitable de mortalité

En France, le tabac est encore et toujours la première cause évitable de décèspuisque le tabac est un facteur de risque de nombreuses maladies chroniques, telles que :

  • Les cancers, un cancer sur trois est lié au tabac, et pas seulement le cancer du poumon ;
  • Les maladies et accidents cardiovasculaires ;
  • La BPCO (BronchoPneumopathie Chronique Obstructive), dont 80 % des cas sont directement liés au tabagisme ;
  • L’aggravation de nombreuses pathologies, comme le diabète, des maladies digestives, des infections ORL ou encore des problèmes oculaires (cataracte ou DMLA).

L’arrêt du tabac ou sevrage tabagique est donc un enjeu majeur de santé publique. L’opération se déroule tous les mois de novembre et propose tout au long du mois au grand public de s’informer sur le tabac et ses dangers, mais aussi et surtout aux fumeuses et aux fumeurs d’arrêter de fumer.

Novembre le « Mois sans tabac », un mois pour se lancer dans le sevrage tabagique

L’objectif de l’opération est de convaincre le plus grand nombre de fumeurs de s’arrêter de fumer, au moins pendant le mois de l’opération, voire définitivement. En 2021, 110 000 Français avaient participé à l’opération. A la date du 7 novembre 2022, le score est largement dépassé, avec déjà plus de 150 000 inscrits. L’intérêt est de ne pas se lancer seul, mais de profiter d’un élan collectif national suscité par l’opération et de l’accompagnement personnalisé de tabacologues.

Cet accompagnement se matérialise par la remise d’un kit complet d’aide au sevrage tabagiqueque le fumeur peut retirer gratuitement dans l’une des nombreuses pharmacies partenaires sur le territoire. Après un premier entretien avec un professionnel tabacologue, le fumeur trouve dans le kit :

  • Le livret « Programme 40 jours » qui propose des conseils et défis quotidiens pour préparer son arrêt pendant 10 jours et maintenir son arrêt pendant 30 jours ;
  • La « roue des économies » qui permet de simuler les économies réalisées lors de l’arrêt du tabac ;
  • Un dépliant « Outils » qui présente l’interface Tabac info service ;
  • Le dépliant « Professionnels de santé », qui informe sur les possibilités d’accompagnement par les différents professionnels.

Cinq fois plus de chances d’arrêter définitivement de fumer

Parallèlement, le fumeur est invité à se faire accompagner pendant et après le mois de l’opération par un tabacologue. Le site internet Tabac-info-service dispose également d’un onglet questions/réponses et une application d’e-coaching. Des professionnels sont disponibles au 39 89 pour une aide et un soutien à distance. L’accompagnement au sevrage tabagique constitue une chance supplémentaire de réussir à arrêter de fumer.

Des substituts nicotiniques sont proposés en fonction du profil du fumeur et de ses habitudes. Ces substituts peuvent être prescrits par différents professionnels de santé (médecins, sage-femmes, kinésithérapeutes, infirmiers) et pris en charge par l’Assurance Maladie. L’accompagnement et le suivi régulier par un tabacologue permettent aussi de gérer la dépendance comportementale et psychologique au tabac, parfois plus difficile à gérer que la dépendance physique à la nicotine. L’opération propose d’arrêter de fumer pendant 30 jourspériode au bout de laquelle les symptômes du manque s’estompent. Et cette durée d’arrêt multiplie par cinq les chances de parvenir à un arrêt définitif. Il ne reste donc plus qu’à s’inscrire !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

produits de défrisage et le risque de cancer

Produits de défrisage et risque de cancer : ce qu’il faut savoir | Thierry Payet

Le cancer de l’endomètre, ou cancer de l’utérus, est le second cancer gynécologique le plus fréquent, après le cancer du sein. En 2018, l’Institut National du Cancer estimait à plus de 8 200 le nombre de nouveaux cas de ce cancer en France. Selon une récente étude, publiée dans la revue scientifique Le Journal de l’Institut national du canceril existerait un lien entre la survenue de ce cancer et l’utilisation de produits de défrisage capillaire. Explications sur le lien entre produits de défrisage et risque de cancer.

produits de défrisage et le risque de cancer

Cancer de l’endomètre et facteurs environnementaux

Plusieurs facteurs de risque ont d’ores et déjà été identifiés pour le cancer de l’endomètre :

  • Le surpoids et l’obésité ;
  • Le diabète ;
  • Des antécédents de traitement par le tamoxifènemédicament classiquement utilisé dans le cancer du sein ;
  • Le syndrome de Lynch ou syndrome HNPCC (maladie héréditaire rare qui augmente le risque de développer certains cancers, en particulier le cancer colorectal et le cancer de l’endomètre).

Ce cancer survient généralement après la ménopause, avec un âge moyen au diagnostic de 68 ans.

A savoir ! Il ne faut pas confondre le cancer de l’endomètre ou cancer de la paroi utérine avec le cancer du col de l’utérus. Ces deux cancers ne touchent pas la même zone, ni les mêmes tissus. Leurs causes, leur épidémiologie, leur pronostic et leur prise en charge sont différents.

En dehors des facteurs de risque identifiés, quel est l’impact de certains facteurs environnementaux ? Récemment, des chercheurs se sont intéressés de plus près à des produits du quotidien, les produits de défrisage capillaires.

Produits capillaires et risque de cancer de l’utérus

Pourquoi porter leur attention sur des produits capillaires ? De nombreux produits capillaires renferment des produits chimiques, dont certains sont reconnus comme des agents carcinogènes ou des perturbateurs endocriniens. Des études antérieures ont montré que l’utilisation de certains produits capillaires était associée à un risque majoré de cancers hormono-dépendants, parmi lesquels le cancer du sein ou le cancer de l’ovaire. Mais qu’en est-il pour le cancer de l’endomètre ?

Afin de répondre à cette question, les chercheurs ont étudié les relations entre l’utilisation de produits capillaires et l’incidence du cancer de l’endomètre parmi 33 947 femmes américaines, âgées de 35 à 74 ans. Ils s’intéressaient de près à l’utilisation des produits capillaires au cours des 12 derniers mois, en particulier :

  • Les teintures capillaires ;
  • Les fers à lisser ;
  • Les produits de défrisage ;
  • Les permanentes.

Le défrisage, pratique à risque de cancer de l’endomètre ?!

Après une période moyenne de suivi de 10,9 ans, 378 cas de cancer utérin ont été recensés. L’utilisation de produits de défrisage au cours des 12 derniers mois était significativement associée avec un risque plus élevé de cancer de l’endomètre. L’augmentation du risque était plus marquée en cas d’utilisation supérieure à 4 fois sur les 12 derniers mois. En revanche, l’utilisation des autres produits capillaires évalués dans l’étude n’était reliée à aucun impact significatif sur l’incidence du cancer utérin.

Ces nouvelles données fournissent la première preuve épidémiologique d’un lien entre l’usage des produits de défrisage et le risque de cancer de l’endomètre. Des études complémentaires sont attendues pour identifier les substances chimiques en cause dans cette relation. Le lien de causalité entre ces substances et la survenue d’un cancer utérin doit également être exploré. En attendant, une telle étude pourrait faire hésiter les habituées du défrisage !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Utilisation de fers à lisser et autres produits capillaires et cancer de l’utérus en cas d’incident. académique.oup.com. Consulté le 20 octobre 2022.
épidémie de bronchiolite de l'hiver

Épidémie de bronchiolite de grande ampleur cet hiver | Thierry Payet

Chaque année en France, près d’un tiers des nourrissons de moins de deux ans sont touchés par la bronchiolite, une infection respiratoire d’origine virale. La maladie se développe sous la forme d’épidémies hivernales. Et l’épidémie de bronchiolite de l’hiver 2022/2023 s’annonce d’ores et déjà précoce, avec déjà quatre régions de France passées en phase épidémique. Explications.

épidémie de bronchiolite de l'hiver

Épidémie de bronchiolite de grande ampleur cet hiver

La bronchiolite touche majoritairement les enfants de moins de deux ans. Provoquée par un virus, le plus souvent le VRS (Virus Respiratoire Syncitial), la maladie reste généralement bénigne et guérit spontanément en quelques jours. Cependant, pour 1 à 3 % des enfants touchés, une hospitalisation devient nécessaire, en cas de forme sévère de la maladie. Exceptionnellement, une admission en réanimation pédiatrique peut s’avérer nécessaire. Les décès restent exceptionnels.

Compte-tenu de la contagiosité et de la saisonnalité de l’infection virale, la bronchiolite donne lieu chaque année à des épidémies hivernales, qui régulièrement provoquent une saturation des consultations pédiatriques et des services d’urgence pédiatrique. Habituellement, l’épidémie se manifeste plus tardivement. ais depuis la pandémie de la Covid-19, l’évolution de la bronchiolite semble modifiée, notamment avec des épidémies plus précoces.

Quatre régions en phase épidémique au 12 octobre 2022

La précocité de l’épidémie de bronchiolite se vérifie pour cette saison 2022/2023, avec déjà quatre régions de France passées au-dessus du seuil épidémiqueselon le dernier bulletin hebdomadaire de Santé Publique France : L’Ile-de-France, Les Hauts-de-France, La Nouvelle-Aquitaine, L’Occitanie.

Parallèlement, 10 régions de France métropolitaine ou des DOM-TOM sont actuellement en phase pré-épidémique, témoignant de l’essor de l’épidémie en France. Au cours de la semaine 40, 2 058 enfants de moins de deux ans ont été reçus aux urgences pour une bronchiolite sur le territoire métropolitain, parmi lesquels 92 % étaient âgés de moins d’un an. Près d’un tiers de ces enfants ont du être hospitalisés pour une forme sévère de bronchiolite, majoritairement des nourrissons de moins d’un an.

Six mesures d’hygiène pour prévenir la bronchiolite

Pour les parents et les professionnels de la petite enfance, quelques règles d’hygiène sont nécessaires au quotidien pour limiter la propagation de la bronchiolite :

  • Se laver les mains avec de l’eau ou du savon, ou en cas d’impossibilité avec du gel hydroalcoolique ;
  • Eviter les lieux publics confinés, comme les transports en commun, les centres commerciaux ou les salles de spectacle ;
  • Ne pas partager les biberons, les sucettes ou les couverts ;
  • Nettoyer aussi souvent que possible les objets en contact avec l’enfant, comme les jouets, les doudous ou les tétines ;
  • Aérer la chambre et les lieux de vie au moins 10 minutes par jour ;
  • Ne pas fumer à proximité des enfants.

Actuellement, un candidat vaccin contre le VRS est à l’étude. Un vaccin qui pourrait protéger les nourrissons de moins de deux ans contre les formes sévères de bronchiolite. En attendant l’arrivée d’un tel vaccin, les mesures d’hygiène restent la meilleure prévention contre la bronchiolite et l’essor de l’épidémie hivernale.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

Topiramate et grossesse

Topiramate et grossesse : attention | Thierry Payet

Selon les estimations, environ 100 000 femmes en âge de procréer en France sont épileptiques. En cas de grossesse, certains traitements antiépileptiques ne peuvent plus être prescrits, en raison du risque de malformations congénitales. Après le valproate de sodium, qui depuis juin 2018 ne peut plus être prescrit chez les femmes en âge de procréer, un autre antiépileptique fait l’objet d’une attention particulière des autorités de santé publique, le topiramate. Topiramate et grossesse quelques explications.

Topiramate et grossesse

Topiramate et grossesse

Les traitements prescrits contre les épilepsies présentent pour certains des risques de malformations congénitales, en cas de prise pendant la grossesse. Le cas du valproate de sodium a été fortement médiatisé il y a quelques années. Les autorités de santé publique on finit par l’interdire aux femmes en âge de procréer. Mais d’autres médicaments antiépileptiques pourraient présenter des risques, notamment le topiramate.

Le topiramate est indiqué dans le traitement des épilepsies, généralisées ou partielles, seul ou en association avec d’autres antiépileptiques. Il peut également être prescrit dans le traitement de fond de la migraine chez l’adulte. Plusieurs études ont mis en évidence que l’utilisation du topiramate pendant la grossesse exposait les enfants à plusieurs risques majeurs :
– Des malformations congénitales. (fentes des lèvres et du palais (fentes labio-palatines), atteintes des organes génitaux, diminution de la taille de la tête et du cerveau (microcéphalie)) ;
– Un petit poids de naissance ;
– Des troubles neuro-développementaux, comme des troubles du spectre de l’autisme (TSA) ou une déficience intellectuelle.

Une prescription plus encadrée chez les femmes en âge de procréer

Face à de telles données, l’ANSM a demandé aux autorités de santé européennes de se pencher sur l’ensemble des données disponibles concernant le topiramate utilisé pendant la grossesse. Cet examen des connaissances actuelles pourra permettre de réévaluer le rapport bénéfice/risque du topiramate chez la femme en âge de procréer, à la fois pour traiter l’épilepsie et la migraine.

Dans l’intervalle, l’ANSM a décidé de modifier les conditions de prescription et de délivrance du topiramate (et donc de toutes les spécialités médicamenteuses qui en contiennent) chez les femmes, de la puberté à la ménopause. A compter du 2 novembre 2022, le topiramate ne pourra être prescrit la première fois à une jeune fille ou une femme en âge de procréer que par un neurologue ou un pédiatre. Cette initiation de traitement ne pourra avoir lieu qu’après la signature d’un accord de soins, attestant que la femme a bien reçu l’ensemble des informations concernant les risques encourus par le fœtus en cas d’exposition pendant la grossesse.

Anticiper le projet de grossesse avec le neurologue

Puis à compter du 2 mai 2023, cette restriction de prescription s’étendra aux femmes déjà sous traitement par le topiramate. Chaque année, les femmes devront signer un nouvel accord de soins au moment de la prescription par le médecin spécialiste. L’ANSM rappelle par ailleurs que le topiramate est déjà contre-indiqué chez les femmes enceintes ou les femmes en âge de procréer n’ayant pas de méthode de contraception efficace. Seules les femmes enceintes épileptiques dont l’épilepsie ne peut être traitée par un autre médicament peuvent se voir prescrire du topiramate, en l’absence d’alternative thérapeutique.

Pour obtenir le médicament à base de topiramate en pharmacie, les femmes en âge de procréer devront présenter la prescription annuelle du neurologue ou du pédiatre, ainsi que l’accord de soin signé. En cas de projet de grossesse, il est conseillé aux femmes de s’adresser à leur neurologue pour faire le point sur leur traitement et évaluer les alternatives thérapeutiques possibles. Aucun traitement antiépileptique ne doit être arrêté sans avis médical.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Topiramate et risques chez les enfants exposés pendant la grossesse. Modification des conditions de prescription et de délivrance aux femmes concernées. ansm.sante.fr. Consulté le 10 octobre 2022.
– Épilepsie et grossesse. epibretagne.org. Consulté le 10 octobre 2022.
L'ostéopathie peut-elle aider à soulager les douleurs aux hanches et aux genoux?

L’ostéopathie peut-elle aider à soulager les douleurs aux hanches et aux genoux? | Thierry Payet

L’ostéopathie peut aider à beaucoup de choses. De la douleur au bas du dos à l’épaule gelée et l’arthrite aux blessures sportives.

Mais, l’ostéopathie peut-elle aider à soulager les douleurs de la hanche et du genou ? En un mot : oui, l’ostéopathie peut plus que probablement aider à soulager la douleur ressentie dans cette région, car elle adopte une approche holistique lorsqu’il s’agit de traiter les troubles musculo-squelettiques et le système squelettique général.

Cependant, comme nous en avons déjà parlé, la douleur ressentie n’importe où dans votre corps – y compris dans la hanche ou le genou – pourrait être un cas de douleur projetée.

Qu’est-ce que la douleur projetée ?

La douleur référée est une douleur ressentie dans une zone, qui est causée par une douleur ou une blessure dans une autre partie de votre corps.

Avec le corps humain composé de 206 os, 600 muscles, 900 ligaments et plus de 80 milliards de cellules nerveuses, plus les 12 organes principaux, il n’est peut-être pas surprenant que le symptôme que vous présentez ne soit pas nécessairement la cause du problème.

Adopter une approche holistique

L’ostéopathe et naturopathe Robin Kiashek, qui possède plus de 25 ans d’expérience dans le secteur, adopte une approche holistique lorsqu’il traite avec ses clients.

« Je crois qu’il faut traiter la personne et pas seulement le problème qu’elle présente », explique Robin. « Cela m’aide à trouver la cause première du problème. »

Pour ce faire, Robin prend un historique complet pour se faire une idée des routines et des habitudes de son patient afin de découvrir où les choses pourraient mal tourner.

« Prenez quelqu’un qui souffre de maux de tête ou de migraines », explique Robin. « J’examinerais d’abord toutes les investigations médicales précédemment entreprises et envisagerais d’éventuels « signaux d’alarme » et, si nécessaire, j’orienterais les patients vers des investigations appropriées. Après un examen physique complet, je les interrogeais sur leur rythme de sommeil, la fréquence à laquelle ils faisaient de l’exercice, leur charge de stress et leur alimentation. Tout ce qui précède joue un rôle dans le fonctionnement du corps.

Et ce n’est pas différent des douleurs au genou ou à la hanche.

Qu’est-ce qui cause la douleur à la hanche et au genou?

Les causes des douleurs à la hanche et au genou sont vastes et variées. Comme indiqué par le NHS, la douleur à la hanche peut être causée par une blessure soudaine, une fracture de la hanche, une bursite, le «syndrome de la hanche qui claque» – pour n’en nommer que quelques-uns ou un problème de longue durée, comme l’arthrite. Tandis que douleur au genou peut être le résultat d’une tendinite, d’une bursite, d’un ligament ou d’un fascia déchiré/stressé, d’arthrose ou d’une affection rhumatologique.

La hanche, le genou et les pieds sont considérés comme une «chaîne fermée» – ce qui affecte l’un affectera l’autre. L’ostéopathie peut aider à évaluer dans quelle mesure une douleur au genou et/ou une douleur à la hanche sont interdépendantes.

Comment l’ostéopathie peut aider à soulager les douleurs de la hanche et du genou

Comme le confirme la science, l’ostéopathie peut aider à améliorer la fonction et à soulager la douleur au genou. Cela a été vu dans un revue 2018où les chercheurs ont conclu qu’une approche ostéopathique peut être utilisée pour « compléter le traitement conventionnel » de la douleur au genou.

Le traitement des douleurs de la hanche et du genou implique généralement des techniques ostéopathiques douces, l’acupuncture, la thérapie au laser à faible intensité ou une combinaison des trois.

Robin explique : « Les techniques ostéopathiques douces peuvent aider à augmenter la mobilité des articulations et à soulager les tensions musculaires. Alors que la thérapie au laser à faible intensité stimule vos cellules pour réparer les tissus et réduire l’inflammation et la douleur.

L’acupuncture peut aider à améliorer l’apport sanguin aux tissus, ce qui à son tour favorise le processus de guérison naturel du corps.

De plus, Robin peut vous donner une liste d’exercices doux pour aider la mécanique de votre hanche et renforcer et étirer les muscles de la région, tout en vous donnant des conseils sur ce qu’il faut éviter et des choses positives pour faciliter la récupération.

Si vous souffrez vraiment de douleurs au genou et à la hanche, prendre rendez-vous avec l’ostéopathe Robin Kiashek pour voir si nous pouvons trouver la cause de votre inconfort et vous remettre sur la voie de la guérison.

une fille avec sa mère et sa grand-mère en train de jouer du piano

Apprendre à jouer du piano, un bon moyen de préserver sa mémoire | Thierry Payet

La musique adoucit les mœurs… mais pas seulement ! En effet, apprendre à jouer du piano protègerait de la perte de mémoire liée à l’âge. C’est ce que démontre une étude publiée dans la revue Frontières Vieillissement Neurosciences. Après un entrainement de 6 mois, les participants qui ont appris à jouer du piano présentent une stabilisation d’une structure cérébrale impliquée dans la mémoire et ainsi une préservation de leur mémoire. Explications.

une fille avec sa mère et sa grand-mère en train de jouer du piano

La musique comme thérapie

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la prochaine décennie doit être dédiée au mieux vieillir. Avec une population vieillissante, un enjeu de plus en plus important réside dans l’accompagnement au vieillissement. Dans ce cadre, la musique a sa partition à jouer. En se basant sur des études antérieures montrant que la pratique musicale pouvait induire des modifications cérébrales, des chercheurs se sont demandé comment la pratique musicale pouvait modifier la structure du cerveau de personnes âgées.

Pour cela, les scientifiques ont recruté 155 personnes, âgées de 60 à 70 ans, sans maladie et n’ayant jamais joué de la musique. Ils leur ont proposé deux types de musicothérapie, pendant 6 mois :

  • Une reposant sur de la pratique musicale. Les participants ont appris à jouer du piano. Concrètement, les sujets apprenaient à jouer du piano avec les deux mains, à lire des partitions et à jouer différents styles musicaux. Ils pouvaient également chanter en même temps. Les cours duraient 1h par semaine. De plus, les participants devaient s’entraîner 30 minutes par jour ;
  • Une se basant sur l’écoute et l’apprentissage de la culture musicale. Les séances duraient également 1h par semaine. Elles étaient organisées en groupe de 4 ou 6 personnes. Pendant les séances, les participants écoutaient de la musique et apprenaient des informations sur différents instruments et sur les différents styles musicaux. Aucun mouvement lié à la musique était initié.

En parallèle, les chercheurs ont observé les modifications de la matière blanche composant une structure particulière du cerveau, appelée fornix. La matière blanche, aussi appelée substance blanche, est composée des fibres nerveuses. Elle assure la transmission des messages nerveux entre les différentes régions du cerveau. Ainsi, elle occupe un rôle primordial dans le bon fonctionnement du cerveau. Parmi les structures de matière blanche composant le cerveau, le fornix occupe un rôle particulier. Situé en profondeur, il assure la liaison entre l’hippocampe et d’autre régions cérébrales. Ainsi, le fornix contribue au bon fonctionnement de la mémoire, entre autres. A savoir que la densité du fornix décline naturellement avec l’âge, entraînant un déclin cognitif.

Apprendre à jouer du piano préserverait la mémoire des personnes âgées

Ainsi, pour étudier les modifications du fornix en lien avec les entraînements, les participants ont bénéficié de deux IRM : une avant les séances, une après 6 mois d’entrainement. Les personnes entraînées effectuaient également des tests visant à évaluer leurs capacités en mémoire épisodique.

A savoir : Il existe différents types de mémoire. Parmi eux, la mémoire épisodique correspond à la mémoire des moments personnellement vécus. Elle nous permet de nous repérer dans le temps et l’espace et de nous projeter dans le futur. La plupart des souvenirs épisodiques se transforment, avec le temps, en connaissances générales.

Les résultats de l’étude montrent une diminution significative de la densité des fibres nerveuses du fornix dans le groupe qui a suivi la thérapie d’écoute et de culture musicale. Cette réduction n’était pas retrouvée chez les participants qui ont joué du piano pendant 6 mois. Les chercheurs ont également établi une corrélation entre les changements de densité du fornix et les performances dans les tâches de mémoire des participants. En effet, les participants qui ont préservé la densité en matière blanche du fornix présentaient de meilleurs résultats dans les tests de mémoire. De plus, l’intensité de l’entraînement au piano est corrélée à la taille des effets observés. En clair, plus il y a de séances, plus les performances sont préservées.

Ainsi, apprendre à jouer du piano a stabilisé la matière blanche du fornix et préservé les capacités mnésiques des participants. Il s’agit d’une piste intéressante à mettre en place auprès de nos aînés. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, apprendre à jouer d’un instrument, même à 60 ans, peut présenter un réel avantage pour notre cerveau.

Alexia F., Docteure en Neurosciences

Sources

– Six mois d’entraînement au piano chez des personnes âgées en bonne santé stabilisent la microstructure de la substance blanche dans le fornix, par rapport à un groupe témoin actif. frontiersin.org. Consulté le 11 avril 2022.
Santé d'abord Ostéopathie

Qu’est-ce qu’un microtraumatisme répété ? Comment puis-je m’en remettre ? | Thierry Payet

Un type courant de blessure continue d’apparaître dans la clinique récemment, ce sont les microtraumatismes répétés, également connus sous le nom de RSI. Les microtraumatismes répétés (RSI) affectent jusqu’à 1 travailleur sur 50 au Royaume-Uni. Affectant principalement le haut du corps – les mains, les bras, le dos et les épaules, il se produit lorsqu’une personne fait à plusieurs reprises la même action pendant de longues périodes. Les efforts répétitifs sont courants dans notre vie quotidienne car nous avons tendance à répéter les mêmes mouvements encore et encore. les travailleurs manuels qui soulèvent des objets lourds plusieurs fois, ou nous nous tenons dans une position «non naturelle» pendant une durée prolongée; par exemple, être assis devant un ordinateur ou conduire une voiture. Les activités peuvent inclure l’exécution de tâches qui impliquent de la force, telles que soulever des objets lourds de manière répétitive, éviter de se reposer tout en poursuivant une activité, une mauvaise posture et travailler dans des positions inconfortables ou dans un environnement froid.

Le RSI peut se présenter sous 2 formes;

1. La condition médicale reconnue telle que la tendinopathie, le coude de tennis, le syndrome de la coiffe des rotateurs ou le syndrome du canal carpien

2. Est plus communément appelée douleur non spécifique ou diffuse.

Causes des RSI

La chose suivante peut augmenter votre risque de développer un RSI :

• Activités répétitives.

• Effectuer des activités qui impliquaient de la force – par exemple, soulever des objets lourds.

• Pratiquer une activité pendant une longue période sans repos.

• Effectuer des activités qui vous obligent à travailler dans des positions inconfortables.

• Mauvaise position.

• Travailler dans un environnement froid.

Les symptômes peuvent inclure :

Ils ne sont initialement présents que lors de l’exécution de la tâche répétitive, mais progressivement, ils peuvent être présents tout le temps et s’aggraver lors du retour à la tâche. Cela peut éventuellement empêcher la personne de faire des travaux de routine et d’autres activités.

Il existe des options d’auto-assistance:

  • Faites régulièrement de courtes pauses pour vous étirer et bouger vos membres au travail

  • Changez régulièrement de tâches pour ne pas faire la même chose pendant une période prolongée

  • Des exercices comme le yoga, le Pilates, la natation ou le yoga peuvent aider à soulager vos symptômes

  • Reposez la zone symptomatique – mais pas trop longtemps car cela peut affaiblir vos muscles

  • Utilisez de la glace pour réduire l’inflammation causée par la tension dans le muscle.

  • Vous voudrez peut-être prendre des médicaments anti-inflammatoires et/ou analgésiques (conseillés par votre médecin généraliste)

Le traitement ostéopathique peut aider à réduire les symptômes et à atténuer le problème en traitant non seulement la zone symptomatique, mais aussi en regardant plus haut dans la chaîne. Par exemple, si vous avez RSI dans votre avant-bras, nous veillerons à ce que le coude, l’épaule, le cou et le haut du dos fonctionnent tous correctement, tant du point de vue musculaire qu’articulaire. Notre travail va favoriser le drainage des toxines et améliorer la circulation et relâcher les tensions dans la zone concernée. Nous donnerons probablement également des conseils sur les exercices, les étirements et les aides qui peuvent être utilisés pour réduire les symptômes, par exemple une épi-sangle pour réduire les symptômes de l’épicondylite ou du coude de tennis.

#MouvementRépétitif #Fatigue musculaire #TennisElbow #GolfersElbow #Travail de bureau

Das Osteopathie-Selbsthilfe-Buch • Torsten Liem • 13. Januar 2022

Le livre d’auto-assistance de l’ostéopathie • Torsten Liem • 7 avril 2022 | Thierry Payet

Le dernier livre de Torsten Liem. L’auteur est connu et apprécié pour ses livres spécialisés bien fondés; il a également des guides d’ostéopathie / livres de non-fiction sur le marché depuis plus de 20 ans. De quoi parle ce travail ? Derrière chacune des 7 têtes de chapitre simples et concises, les cinq modèles ostéopathiques sont astucieusement présentés avec une richesse de contenu pratique. Déjà dans l’avant-propos, le lecteur est adressé de manière active et motivante à la coopération/l’entraide et est initié au travail des ostéopathes sur la base des quatre principes et des cinq modèles de l’ostéopathie. Dans les 5 chapitres suivants « Posture et mouvement », « Système respiratoire et cardiovasculaire », « Métabolisme, système immunitaire et hormonal », « Système nerveux » et « Ajustements biopsychosociaux » suivent des explications bien fondées des réseaux de notre organisme avec des conseils pour tout le monde Systèmes du corps, de la psyché et de nombreux symptômes – toujours spécifiquement structurés à l’aide des cinq modèles ostéopathiques – cela court comme un merveilleux fil rouge à travers tout le livre. Les processus et les interactions, qui sont décrits de manière très simple et compréhensible, créent la compréhension et la « perception » nécessaires pour que le lecteur devienne lui-même actif. Cela seul est un potentiel incommensurable pour la santé et le potentiel d’auto-guérison – chacun de nous, thérapeutes, sait que cela soutient considérablement notre travail.

En tant que livre d’auto-assistance, il est « strié » d’une multitude d’exercices bien illustrés pour l’endurance, l’entraînement par intervalles, les tests de force musculaire, les étirements et les techniques d’auto-assistance pour le drainage lymphatique. Personnellement, je trouve particulièrement précieuses les illustrations des sept postures assises naturelles, des quatre ouvertures respiratoires et des exercices de respiration vocalique.

Jusqu’ici tout va bien. Mais ce qui distingue aussi avec bienveillance ce livre de toutes les autres publications ostéopathiques, c’est que tout ce qui y est écrit est basé sur des études : Derrière un code QR discret à la page 289 se cache un travail immensément détaillé de l’auteur. L’ensemble des 871 publications auxquelles il fait référence dans le livre et la bibliographie complète sont accessibles sur son site internet comme ceci : 58 pages ! Le respect!

Alors que l’on suppose initialement un autre guide d’ostéopathie en raison de l’équipe d’auteurs et du titre du livre, le livre parvient à apporter un réel bénéfice non « seulement » aux profanes mais surtout à nous ostéopathes. En tant que livre de non-fiction, il a définitivement gagné le statut de livre spécialisé, car il nomme des interactions qui ne sont parfois pas toujours connues même des ostéopathes.

Kerstin Schmidt, gestionnaire de rubrique

TSA, autisme, TED

Trouble de l’autisme chez l’enfant, facteurs de risque et diagnostic | Thierry Payet

“L’autisme est un trouble du neurodéveloppementd’origine multifactorielle avec une composante génétique.” [1]

Ce trouble neurologique touche actuellement, en France, près de 700 000 personnes dont 100 000 enfants.

Comment diagnostiquer un trouble du spectre de l’autisme (TSA) ? Quels sont les traitements possibles ?

Médicalib vous en dit plus à ce sujet.

Cet article, destiné au grand public, s’appuie sur les données scientifiques disponibles sur le sujet traité, à sa date de mise à jour.
Il n’a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin.


JE – autisme : de quoi parle-t-on ?

Si hier on parlait d’autisme, du syndrome d’Asperger, ou de troubles envahissants du développement (TED) aujourd’hui le terme privilégié est celui de trouble du spectre de l’autisme (TSA). Cette nouvelle formulation fait référence à la multiplicité et à la diversité des symptômes qui impactent plus ou moins la bonne réalisation des activités de la vie quotidienne.

Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) relèvent des troubles du neurodéveloppement (TND). Généralement observables dès le plus jeune âge,  ils sont “4 fois plus courants chez les garçons que chez les filles et surviennent chez environ 1 personne sur 59.” [2] :

Le DSM-5, manuel de référence proposant une classification des troubles mentaux, répertorie l’autisme au sein de deux catégories de comportements atypiques à savoir :

  • l’altération de la communication et des interactions sociales
  • les aspects restreints et répétitifs des comportements : intérêts limités.
Bon à savoir “Certains enfants et adultes autistes sont pleinement capables d’effectuer toutes les activités de la vie quotidienne tandis que d’autres ont besoin d’un soutien substantiel pour effectuer les activités de base.”[3]

II- autisme : facteurs de risque


Les causes spécifiques des troubles du spectre autistique n’ont à ce jour pas été identifiées de manière précise mais sont souvent liées à des facteurs génétiques.

On recense cependant les facteurs de risques suivants :

FACTEURS GÉNÉTIQUES

“Certains marqueurs génétiques augmentent le risque d’un enfant de développer un trouble du spectre de l’autisme.” [4]

Ainsi, des anomalies génétiques comme le syndrome de l’X fragile, la sclérose tubéreuse de Bourneville et le syndrome de Down, peuvent être associées au TSA.

Par ailleurs, “pour les parents d’un enfant atteint de TSA, les risques d’avoir un autre enfant atteint de TSA sont 50 à 100 fois plus importants.” [5]

FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX

Certains facteurs environnementaux et polluants peuvent favoriser le risque d’apparition de l’autisme chez les enfants génétiquement prédisposées.

Par ailleurs, certaines infections virales (rubéole, cytomégalovirus) ou l’exposition à certaines molécules, ou in utero et pendant les premiers moments de la vie, pourraient influencer le développement du cerveau.

PISTE NEUROBIOLOGIQUE

“L’autisme serait dû à une surabondance de synapses dans le cerveau causé par un ralentissement d’un processus normal d’élimination au cours du développement”. […] Cet excédent pourrait avoir des effets profonds sur les fonctions du cerveau.” [6]

Bon à savoir “Les dernières recherches suggèrent que le trouble du spectre de l’autisme – TSA se développe à partir d’une combinaison de facteurs génétiques et non génétiques ou environnementaux.” [7]


III- autisme : symptômes

Les symptômes du trouble du spectre de l’autisme apparaissent petit à petit, le plus souvent, avant ou au moment de la scolarisation de l’enfant.

Parmi les principales manifestations des troubles du spectre de l’autisme, on recense :

1 – Relations sociales et communication

TROUBLES DU LANGAGE ET DE LA COMMUNICATION

  • difficulté d’expression : absence ou inadaptation du langage oral
  • communication non verbale perturbée :  difficultés pour pointer du doigt ou avoir recours à des réactions adaptées à certaines situations (sourire, regarder, imiter, utiliser et comprendre la gestuelle sociale, etc.)
  • troubles de la compréhension verbale ou gestuelle (expressions du visage, langage corporel)

DIFFICULTÉS RELATIONNELLES

  • difficultés à établir un contact et à construire des relations avec les autres. (difficulté à regarder dans les yeux, …)
  • difficulté à interagir, à partager des sentiments et à jouer avec des camarades. Incompréhension et passivité face aux sollicitations et aux émotions de l’entourage. Cette situation crée donc souvent un isolement et engendre des difficultés de socialisation.
  • troubles de la compréhension verbale ou gestuelle (expressions du visage, langage corporel)

2 – Comportement et intérêts

COMPORTEMENT ET GESTES RÉPÉTITIFS

  • forte tendance à la répétition dans les gestes et la parole : mouvements répétitifs, aussi appelés stéréotypies (tourner sur soi-même, battre des mains, se balancer,…) ou écholalies .
  • besoin de routines et résistance au changement : mise en place de rituels rassurants(alignement de jouets, classement par couleur, toujours prendre le même chemin, …). Le moindre changement peut devenir une vraie source d’angoisse et de confusion
  • réactions fortes et inattendues aux sons, à la luminosité, aux goûts, aux textures et aux odeurs (atypies sensorielles).
  • intérêts spécifiques : présence d’une certaine rigidité comportementale, focalisation intense sur un sujet (passion pour une chose ou un sujet particulier), intérêts atypiques (lumière, objets tournants…)
Bon à savoir Chaque personne autiste est unique et sa manière de réagir différente. Les manifestations varient donc considérablement d’un individu à l’autre dans leur forme et leur gravité.


IV- autisme : diagnostic

Le diagnostic repose essentiellement sur l’observation des parents, de l’entourage proche, des professionnels médicaux et paramédicaux, ainsi que sur des tests de dépistage normalisés spécifiques à l’autisme.

EXAMEN CLINIQUE ET INTERROGATOIRE *observation de l’enfant dans un contexte de jeu
*évaluation du dialogue et des interactions avec des personnes de son entourage
EXAMENS BIOLOGIQUES *analyses sanguines
*analyses génétiques
recherche de troubles médicaux sous-jacents ou héréditaires
Bon à savoir “Il n’est pas nécessaire d’observer tous les signes pour établir un diagnostic de trouble du spectre autistique, mais les enfants doivent présenter à la fois des difficultés de communication et d’interaction sociales ET des schémas comportementaux, centres d’intérêt et/ou activités répétitifs et limités . La gravité des signes peut être variable, mais ceux-ci doivent affecter les fonctions de l’enfant.” [8] .


V- autisme : traitement

“L’autisme n’est pas une maladie, mais une condition neurodéveloppementale ce qui veut dire qu’on ne peut le guérir.” [9]

Cependant une prise en charge pluridisciplinaire, individualisée et précoce, permet d’améliorer et d’adapter les capacités d’interaction avec le monde extérieur.

Différentes prises en charge sont possibles, à savoir :

1 – Accompagnement personnalisé

Accompagnement de la personne présentant un TSA et de sa famille par des intervenants multidisciplinaires : médecin, orthophoniste, psychomotricien, psychologue, infirmier, enseignant, aidants, éducateur…)

2 – Application d’une méthode cognitive et comportementale & mise en place d’outils pour favoriser l’autonomie

ABA ou « analyse du comportement appliquée »

Apprentissage au sein d’un cadre structuré. Technique dont le but est de favoriser la gestion des comportements perturbateurs afin de permettre à la personne atteinte d’un TSA de pouvoir s’adapter et mieux s’intégrer. Cette méthode favorise l’indépendance, l’autonomie, et la liberté d’action.

TEACCH ou « éducation structurée »

Programme basé sur la communication. Cette méthode permet de structurer et d’adapter l’environnement physique et social de la personne présentant un TSA. L’entourage s’adapte à l’enfant et à ses difficultés en s’appuyant sur ses forces.

PECS, un « programme d’éducation par l’image »

Communication facilitée grâce à l’utilisation de pictogrammes, adaptés au niveau de compréhension de la personne atteinte de TSA. Ce programme est utilisable à l’école comme à la maison et complète souvent les méthodes TEACCH et ABA.

3 – Prescription de traitements médicamenteux

La prescription de traitements médicamenteux est uniquement préconisée dans le cas de complications associées (épilepsie, anxiété, troubles du sommeil…)

Bon à savoir “Le Gouvernement lance une cohorte nationale pour améliorer la recherche sur la survenue des troubles du spectre de l’autisme et du neurodéveloppement (TSA-TND). Baptisée MARIANNE, celle-ci s’inscrit dans le cadre du Programme Investissements d’Avenir.” [10] . Pour en savoir plus, cliquez-ici

Sachez que vous pouvez prendre rendez-vous en ligne avec une infirmière libérale disponible pour pour vos soins à domicile. Pour cela, n’hésitez pas à nous contacter via notre plateforme. Nous vous mettrons en relation avec un professionnel de santé à proximité de votre domicile en moins d’une heure !


Sources :

  • [1] Comprendre l’autisme – Ameli – MAJ 22 novembre 2021
  • [2] Troubles du spectre autistique Manuel MSD – Mai 2020
  • [3] Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)? – spectredelautisme.com
  • [4] Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)? – spectredelautisme.com
  • [5] Troubles du spectre autistique Manuel MSD – Mai 2020
  • [6] Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)? – spectredelautisme.com
  • [7] Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)? – spectredelautisme.com
  • [8] Troubles du spectre autistique – Manuel MSD – mai 2020
  • [9] Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)? – spectredelautisme.com
  • [10] Recherche sur l’autisme : Lancement de la cohorte nationale MARIANNE – Handirect – 18 mars 2022