Plan de Prévention : dispositif "Mon bilan Prévention"

Diagnostic et Prise en Charge | Thierry Payet

Nombre de vues sur l’article : 1

L’équilibre est essentiel à notre quotidien, et notre oreille interne, notamment les Cristaux de l’Oreille Interne, joue un rôle clé dans cette fonction. Cependant, il arrive parfois que de minuscules cristaux dans cette zone se déplacent, provoquant des vertiges.

Dans cet article, nous allons tout vous expliquer, mais sachez que le diagnostic et le traitement nécessitent l’expertise d’un professionnel de la santé.

I- Comment repérer la présence de cristaux dérivants dans les canaux de l’oreille ?

Pour maintenir notre équilibre, le cerveau s’appuie sur une combinaison d’informations provenant de nos yeux, de nos oreilles et des capteurs proprioceptifs situés dans nos pieds.

Lorsque ces signaux divergent ou se contredisent, le cerveau se trouve dans l’incapacité de les interpréter de manière cohérente. Cette situation peut entraîner des épisodes de vertiges ou d’étourdissements, potentiellement suivis de chutes.

Certains types de vertiges peuvent présenter un risque sérieux pour la santé, tandis que d’autres, tels que les VPPB, bien que désagréables, sont en général bénins, comme l’indique leur nom.

II- Quels sont les symptômes des cristaux d’oreille interne ?

Les vertiges attribuables à la présence de cristaux flottants dans les oreilles se manifestent par des symptômes caractéristiques, notamment :

  • Sensation de vertige intense plutôt que d’étourdissement, avec l’impression que la pièce tourne ou que la personne tourne sur elle-même.
  • Déclenchement du vertige lors de transitions de position, telles que se lever de couché ou passer de couché à assis, ainsi que lors de mouvements brusques de la tête.
  • Intensification progressive du vertige avant qu’il ne disparaisse.
  • Présence de nystagmus, un mouvement involontaire et saccadé des yeux.
  • Absence de douleur ou de perte auditive associée.
  • Répétition des crises sur plusieurs jours, plus fréquemment observées chez les femmes de plus de 50 ans.

Heureusement, le traitement des vertiges liés à la présence de cristaux flottants dans l’oreille interne est généralement simple et efficace. En l’absence de traitement, environ un tiers des patients constatent une résolution spontanée des symptômes après une semaine à dix jours.

III- Qu’est-ce qui provoque la migration des cristaux de l’oreille interne ?

Le vestibule de l’oreille interne est composé de trois canaux semi-circulaires remplis d’un liquide appelé endolymphe. Ces canaux sont revêtus de cristaux de carbonate de calcium, également connus sous le nom d’otoconies ou otolithes. Parfois, ces cristaux se détachent de la substance gélatineuse à laquelle ils sont normalement fixés, et commencent à se déplacer le long des canaux de l’oreille interne.

Bien que les raisons de cette migration demeurent parfois mystérieuses, il existe trois causes principales possibles. Le détachement des cristaux peut résulter d’un traumatisme antérieur, tel qu’un choc, une chute ou un traumatisme crânien. Dans d’autres cas, une inflammation ou une infection peut être à l’origine du problème, nécessitant éventuellement un traitement par des anti-inflammatoires ou des agents anti-infectieux.

Les anomalies ou les déformations du canal, ainsi que la présence de fistules péri-lymphatiques dans le vestibule de l’oreille interne, peuvent également être en cause. Le processus de vieillissement général semble aggraver la situation, en particulier avec l’apparition de la ménopause chez les femmes.

En cas de vertiges graves, il est essentiel de consulter un spécialiste. Seul un examen clinique approfondi peut identifier avec certitude la cause des vertiges liés à la migration des cristaux dans l’oreille interne, permettant ainsi de déterminer le traitement approprié.

IV- Comment détecter la présence de cristaux dans l’oreille interne ?

Pour diagnostiquer la présence de cristaux dans l’oreille interne, le médecin effectue une série de tests pour évaluer si les vertiges sont liés à ces cristaux tout en excluant d’autres causes possibles.

Cela comprend un examen physique évaluant l’équilibre, la mobilité des yeux, et la présence de symptômes associés aux cristaux. Des tests audiométriques mesurent l’audition, comprenant une audiométrie tonale et vocale. Les tests vestibulaires évaluent le système vestibulaire, incluant l’épreuve calorique et la rotation. Des images médicales telles que la tomodensitométrie (CT scan) ou l’imagerie par résonance magnétique (IRM) sont utilisées pour localiser les cristaux.

Un diagnostic précis permet d’instaurer un traitement adapté pour atténuer les symptômes tels que vertiges, étourdissements, et déséquilibre. Il est essentiel de consulter rapidement un professionnel de santé, de préférence votre médecin traitant, pour une prise en charge appropriée en cas de suspicion de cristaux dans l’oreille interne.


Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.

Douleur nociplasique – que faire ?  - Ostéosanté

Douleur nociplasique – que faire ? – Ostéosanté | Thierry Payet

7. septembre 2023

17h32

Le but de ces exercices est d’ouvrir l’espace respiratoire, de permettre une respiration plus complète et plus profonde, d’améliorer la circulation sanguine et la mobilité au niveau de la poitrine et de synchroniser la respiration et les mouvements du corps. Il tonifie en douceur tout le corps. Les blocages au niveau de la poitrine peuvent être libérés. Les exercices renforcent également l’attention et calment vos pensées.

Vous pouvez utiliser l’exercice pour tester et entraîner votre flexibilité, votre force et votre coordination.

grossesse paracétamol

Grossesse et paracétamol : foetus en danger ! | Thierry Payet

De nombreux médicaments sont déconseillés voire contre-indiqués pendant la grossesse. Qu’en est-il du médicament le plus utilisé pour soulager les douleurs, le paracétamol ? Son utilisation entraîne-t-elle des risques pour le fœtus ou pour la mère ? Faut-il absolument soulager les douleurs ? Santé Sur le Net décrypte ces questions.

grossesse paracétamol

Douleurs et grossesse

Au cours de la grossesseil n’est pas rare que la femme enceinte présente des douleurs :

  • D’une intensité plus ou moins forte ;
  • D’une durée brève ou au contraire longue ;
  • A différents endroits du corps ;
  • Liées ou non à la grossesse.

La grossesse peut engendrer certaines douleurs spécifiques chez les femmes enceintes, comme les douleurs ligamentaires, les crampes musculaires, les lombalgies ou encore les douleurs liées aux contractions utérines à l’accouchement. Mais les femmes enceintes peuvent être confrontées à d’autres situations douloureuses qui n’ont en apparence rien à voir avec leur état :

  • Une blessure ou un traumatisme ;
  • Des crises de migraine ;
  • Des douleurs liées à une pathologie préexistante ;
  • Une infection ;

Comment la femme enceinte doit-elle réagir en cas de douleurs ? Certaines craignent de prendre des médicaments antalgiques pendant la grossesse. Pourtant, les douleurs ne doivent pas être prises à la légère et être soulagées efficacement pour le bien-être et la santé de la mère et de l’enfant. La prise en charge des douleurs aiguës ou chroniques est importante. En effet, les douleurs sévères chroniques sont associées à un risque d’hypertension artérielle, d’anxiété et de dépression, des troubles susceptibles d’impacter négativement le déroulement de la grossesse.

Quels traitements contre la douleur pendant la grossesse ?

Face aux douleurs de la femme enceinte, pour limiter le recours aux médicaments antalgiquesil est primordial d’identifier la cause des douleurs, surtout si ces douleurs persistent au-delà de quelques jours. Il est conseillé de consulter un médecin pour rechercher et déterminer la cause des douleurs. Parfois, en traitant la cause, les douleurs disparaissent en quelques jours sans traitement antalgique. C’est le cas par exemple du déficit en magnésium fréquent chez la femme enceinte et qui provoque des douleurs musculaires et articulaires. Une supplémentation en magnésium supprime les douleurs !

En cas de douleurs, il faut si possible en comprendre la cause et dans tous les cas soulager les douleurs.

Le paracétamol, le médicament antalgique de choix chez la femme enceinte ?

Le paracétamol est un antalgique de palier 1 (non opioïde) mais aussi un antipyrétique (soulage la fièvre). C’est sans aucun doute le médicament antalgique le plus utilisé pour soulager les douleurs légères à modérées chez l’enfant et l’adulte, y compris chez la femme enceinte. Son utilisation est possible tout au long de la grossesse. Si les études ont montré qu’il n’entraîne aucun risque de malformations fœtales, est-il pour autant sans danger pour l’enfant à naître ? De récents travaux semblent montrer qu’il influencerait le développement de certains troubles.

À savoir ! Puis-je prendre du paracétamol en allaitant ? La quantité de paracétamol ingérée par l’enfant via le lait maternel est faible. D’après les calculs des pharmacologues, l’enfant n’ingère que jusqu’à 4% de la dose pédiatrique (en mg/kg/jour). A ce jour, aucun effet notable n’a été recensé suite à l’utilisation du paracétamol au cours de l’allaitement. Une étude a été publiée, suite à des analyses effectuées sur une quarantaine d’enfants allaités par des mères sous paracétamol. Le paracétamol est actuellement recommandé dans le traitement des douleurs légères à modérées chez les femmes allaitantes.

Le paracétamol est-il dangereux pour le fœtus ?

Les études publiées sur les effets du paracétamol au cours de la grossesse sont nombreuses dans la littérature scientifique et se montrent globalement rassurantes, à tous les stades de la grossesse. Aucun risque de malformation ou de toxicité fœtale ou néonatale n’a été mis en évidence.

Des récentes études semblent incriminer la prise de paracétamol au cours de la grossesse dans le développement de troubles comportementaux chez l’enfant. Ainsi, une étude anglaise a porté sur 7 796 femmes enceintes, interrogées à la 18ème et à la 32ème semaine de grossesse sur leur prise de paracétamol au cours des trois derniers mois. D’éventuels troubles du comportement ont été dépistés chez les enfants à l’âge de 7 ans.

Les résultats montrent que la consommation de paracétamol au cours de la grossesse est associée à une probabilité supérieure de problèmes comportementaux à la naissance, de signes d’hyperactivité et de troubles émotionnels chez l’enfant. Cette étude semble indiquer un lien entre l’utilisation du paracétamol pendant la grossesse et la survenue de troubles comportementaux dans l’enfance. Le paracétamol pourrait perturber le développement cérébral de l’enfant, provoquant ces troubles. Ces résultats nécessitent des investigations complémentaires, d’autant plus qu’aucune donnée sur l’indication, la posologie et la durée du traitement n’a été prise en compte dans l’étude.

Parallèlement, les résultats de 13 études menées sur le paracétamol, impliquant plus d’un million de personnes, ont été compilés et semblent indiquer que l’exposition prénatale au paracétamol pourrait accroître le risque d’asthme chez l’enfant. Les enfants, nés d’une mère ayant pris du paracétamol durant la grossesse, ont un risque supérieur de développer un asthme, surtout si l’exposition à cette substance a eu lieu au premier trimestre. Une surveillance particulière de ces enfants pourrait être nécessaire, en particulier s’ils présentent d’autres facteurs de risque d’asthme (antécédents familiaux, allergies).

Des études complémentaires sont désormais nécessaires pour approfondir les effets éventuels du paracétamol sur l’enfant à naître. Actuellement, ce médicament antalgique est le seul autorisé tout au long de la grossesse, pour soulager les douleurs faibles à modérées. Les résultats obtenus dans ces études ne démontrent pas de lien de causalité direct entre la prise de paracétamol et les troubles de la santé observés. Si ces données se montrent rassurantes, elles incitent les femmes enceintes à utiliser le paracétamol avec parcimonie.

Le paracétamol en pratique chez la femme enceinte

Les autorités sanitaires recommandent l’utilisation du paracétamol quel que soit le terme de la grossesse. Mais la prise de paracétamol doit respecter quelques règles de prudence :

  • Demander l’avis d’un professionnel de santé pour rechercher la cause des douleurs ;
  • Utiliser la posologie minimum efficace pour soulager les douleurs ;
  • Prendre le médicament sur la durée la plus brève possible ;
  • Limiter la fréquence des traitements à base de paracétamol au cours de la grossesse ;
  • Si les douleurs ne sont pas suffisamment soulagées ou persistent, consulter pour une éventuelle alternative thérapeutique.

Et bien sûr, respecter la posologie maximale autorisée du paracétamol, car ce médicament est associé à des effets indésirables graves (toxicité hépatique) en cas de surdosage. L’atteinte du foie (hépatite toxique) est liée au surdosage en paracétamol, que ce soit pendant ou en dehors de la grossesse.

Quelles alternatives au paracétamol pendant la grossesse ?

Parallèlement au paracétamol, il existe d’autres médicaments antalgiques de palier 1, l’aspirine et les antiinflammatoires non stéroïdiens. Mais sont-ils autorisés pendant la grossesse ?

Puis-je prendre de l’aspirine ou de l’ibuprofène contre les douleurs ?

L’aspirinele plus ancien remède contre la douleur, est déconseillé pendant la grossesse et formellement contre-indiqué à partir de 24 semaines d’aménorrhéecar il entraîne des risques de saignements chez la mère et le fœtus, ainsi que des problèmes circulatoires.

À savoir ! L’aspirine peut être prescrite à des doses faibles au cours de la grossesse, en particulier pour réduire le risque de fausse-couche. Mais ce médicament n’est pas antalgique à cette posologie. Il faut des doses plus importantes (> 500 mg/jour) pour soulager les douleurs.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont déconseillés au début de la grossesse et formellement contre-indiqués à partir du 6ème mois de grossesse. Ils peuvent en effet provoquer des complications gravissimes pour le fœtus : la mort fœtale in utero ou à la naissance, une insuffisance rénale et/ou cardiopulmonaire. Ces effets peuvent survenir même après une seule prise de médicament.

A noter ! Les antalgiques opiacés (morphine et dérivés) peuvent être prescrits sous contrôle médical régulier et avec une surveillance rapprochée de la grossesse. Ces médicaments sont réservés à des contextes cliniques particuliers (douleurs très intenses chez des femmes souffrant de pathologies importantes).

A ce jour, l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) recommande de privilégier le paracétamol pour le traitement des douleurs chez la femme enceinte à tous les stades de la grossesse. En cas de douleurs non soulagées par le paracétamol, d’autres médicaments peuvent être envisagés par le médecin. Quelle que soit la situation, les femmes enceintes doivent éviter toute automédication et prendre conseil auprès d’un professionnel de santé (médecin, sage-femme, pharmacien) avant de prendre un médicament. Pour en savoir plus sur les médicaments et la grossesse, elles peuvent également consulter le site internet du Centre de Référence sur les Agents Tératogènes : JE LES MET EN CAISSE.

Les alternatives non médicamenteuses peuvent également contribuer à soulager certaines douleurs de la femme enceinte, par exemple des séances de kinésithérapie en cas de douleurs lombaires. Demandez conseil à votre médecin.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Paracétamol – Grossesse et allaitement. www.le-crat.fr. Consulté le 13 juillet 2023.
– Traitement de la douleur durant la grossesse. ansm.sante.fr. Consulté le 13 juillet 2023.
dépistage cancer sein

Cancer du sein : Les femmes peu impliquées | Thierry Payet

Tous les deux ans, les femmes entre 50 et 74 ans sont invitées à effectuer une mammographie de dépistage et un examen clinique des seins dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein. Mais force est de constater que la participation des femmes à ce programme n’a pas été très importante pour la période 2021-2022. C’est ce que souligne le nouveau rapport de Santé publique France. On fait le point.

dépistage cancer sein

De l’importance du dépistage du cancer du sein

Cancer le plus fréquent chez la femme en France, le cancer du sein provoque près de 12 000 décès par an. D’où l’importance de le détecter le plus tôt possible, avant l’apparition des symptômes, pour une prise en charge plus efficace et une mortalité moindre.

C’est l’objectif du programme national de dépistage organisé du cancer du sein. Ce programme encourage en effet les femmes âgées de 50 à 74 ans à effectuer gratuitement tous les deux ans un examen de contrôle comprenant :

  • Une mammographie de dépistage avec deux clichés par sein (de face et oblique externe), plus un cliché complémentaire si nécessaire.
  • Un examen clinique des seins (observation et palpation).

À savoir ! L’examen est pris en charge dans le cadre du tiers payant (sans avance de frais).

Pour effectuer ce dépistage, les patientes devront se rendre dans un cabinet de radiologie public ou privé participant au programme. Si l’examen ne révèle aucune anomalie en première ou en seconde lecture, la patiente sera invitée à le renouveler dans les deux ans. Si au contraire, une anomalie est détectée, une surveillance adaptée sera mise en place pour vérifier s’il s’agit d’un cancer.

Une faible participation des femmes au programme de dépistage du cancer du sein

Selon les données collectées par Santé Publique France, ce sont 2 424 599 femmes qui ont effectué une mammographie de dépistage organisé au cours de l’année 2022. Ce chiffre correspond à un taux national de participation de 44,9% alors qu’il s’élevait à 50,6% en 2021. Les résultats de cette enquête indiquent ainsi que moins de la moitié des femmes ont participé au dépistage du cancer pourtant le plus fréquent au sein de la population féminine.

Ce chiffre plus faible en 2022 peut s’expliquer par le fait que 2021 aura été une année de rattrapage suite à la pandémie de COVID-19 et aux confinements successifs. Plusieurs années seront certainement nécessaires pour lisser les conséquences des perturbations liées à la COVID-19.

En attendant, la prévention des cas de cancer du sein passe également par la prise en compte des facteurs de risque modifiables. Plusieurs facteurs de risque liés au mode de vie ont en effet été identifiés parmi lesquels :

  • La consommation d’alcool
  • Le tabagisme
  • Le surpoids et l’obésité
  • La sédentarité et le manque d’activité physique.

Ainsi donc, une bonne hygiène de vie et des exercices physiques réguliers devraient permettre aux femmes de limiter les risques de développer cette maladie.

Publié par Julie P., le 16 juin 2020. Mis à jour par Alexia F., le 24 juin 2022. Remis à jour par Déborah L., Dr en Pharmacie, le 19 juin 2023.

Sources

– Moins d’une femme sur deux ont fait une mammographie de dépistage organisé du cancer du sein en 2021-2022. www.santepubliquefrance.fr. Consulté le 21 juin 2023.
mains de l'ostéopathe en entreprise à Paris sur le dos de sa patiente

Comment l’ostéopathe booste la productivité et la motivation des salariés en entreprise ? | Thierry Payet

Dans un environnement professionnel, la santé et le bien-être des salariés jouent un rôle crucial. C’est dans ce contexte que l’ostéopathie se révèle être une solution précieuse. Elle offre des bénéfices concrets, parmi lesquels le soulagement des douleurs liées au travail et l’amélioration de la posture. En outre, l’ostéopathie aide à prévenir les troubles musculo-squelettiques. De ce fait, l’ostéopathe peut contribuer à accroître la productivité et la motivation des salariés en entreprise. Découvrez comment cette approche peut transformer votre milieu de travail en favorisant la santé et le bien-être de vos équipes.

mains de l'ostéopathe en entreprise à Paris sur le dos de sa patiente

Les défis de la productivité et de la motivation en entreprise

Les facteurs qui influencent la productivité des salariés en entreprise

Dans un environnement professionnel exigeant, caractérisé par des charges de travail élevées, un stress constant et une fatigue accumulée, ces facteurs deviennent courants. Ces éléments peuvent affecter les performances individuelles et collectives. Ces facteurs, ajoutés à des modes de travail sédentaires, freinent la réussite de l’entreprise.

Une productivité réduite et une motivation insuffisante peuvent entraîner diverses conséquences. Cela peut inclure des retards dans les projets et une baisse de la qualité du travail. Ces facteurs, ainsi que l’inefficacité opérationnelle, compromettent la compétitivité et la rentabilité globale de l’entreprise.

Explorons comment l’ostéopathie peut relever ces défis et favoriser un environnement de travail épanouissant.

Les bénéfices de l’action de l’ostéopathe pour les salariés en entreprise

L’ostéopathe pour soulager les douleurs, améliorer la posture et favoriser le bien-être des salariés en entreprise.

Grâce à l’ostéopathie, les salariés en entreprise peuvent bénéficier d’un soulagement efficace des douleurs liées au travail. De plus, cette pratique peut contribuer à améliorer leur posture. En plus, ils peuvent également ressentir un sentiment général de bien-être. Les techniques ostéopathiques ciblées favorisent la détente musculaire et l’équilibre du corps. Elles contribuent également à la réduction des tensions. Grâce à ces améliorations, les salariés peuvent retrouver confort et équilibre dans leur vie professionnelle.

l'ostéopathe traitant un patient dans une entreprise à paris. Le patient est allongé sur le ventre, et l'ostéopathe effectue une technique dorsale.

L’ostéopathe pour prévenir les troubles musculo-squelettiques et stimuler la vitalité des salariés.

L’ostéopathe intervient de manière préventive dans le bien-être des salariés en entreprise. Elle aide à prévenir les troubles musculo-squelettiques, parmi lesquels figurent les maux de dos. De plus, elle traite les problèmes articulaires qui sont fréquents en milieu professionnel. L’ostéopathe travaille à l’aide de manipulations douces et des conseils personnalisés. Ces techniques favorisent la vitalité des salariés en stimulant la circulation sanguine. Elles jouent également sur l’équilibre global du corps et contribuent à améliorer la résistance physique.

L’impact de l’ostéopathie sur la productivité et la motivation en entreprise

L’amélioration de la qualité de vie des salariés en entreprise.

L’ostéopathe joue un rôle clé dans l’amélioration de la qualité de vie des salariés en entreprise. En soulageant les douleurs, l’ostéopathie offre un premier niveau d’amélioration. De plus, elle favorise une posture optimale pour le confort de l’individu. En réduisant les tensions, elle contribue enfin à un bien-être physique et mental accru. Finalement, grâce à l’ostéopathie, les salariés se sentent mieux dans leur corps. Cette amélioration de leur bien-être les rend plus aptes à faire face aux défis. Ils abordent ainsi leur travail avec plus d’énergie et d’engagement.

L’augmentation de la satisfaction au travail et de l’engagement des salariés.

En offrant des séances d’ostéopathie aux salariés, les entreprises notent des changements positifs. Ils constatent une augmentation de la satisfaction au travail. De plus, l’engagement des employés semble également renforcé. La réduction des douleurs et des gênes favorise un sentiment de confort chez les salariés. Ce confort contribue à augmenter leur satisfaction au travail. En conséquence, l’implication et la motivation des salariés dans leurs activités professionnelles sont renforcées.

ostéopathe effectuant une séance en entreprise à Paris. La patiente est allongée sur le dos et l'ostéopathe effectue un technique au niveau du haut du corps.

Prise de contact avec l’ostéopathe pour des interventions en entreprise sur Paris et proche banlieue

Intégrer l’ostéopathie dans les programmes de bien-être en entreprise offre des solutions concrètes. D’une part, l’ostéopathie permet de soulager les douleurs que les salariés peuvent ressentir. D’autre part, elle aide à améliorer la posture et favorise le bien-être général des salariés. Si votre entreprise est basée à Paris ou en banlieue parisienne, n’hésitez pas à prendre contact avec un ostéopathe qualifié. C’est une démarche précieuse pour la santé de vos salariés. Rappelez-vous que leur bien-être est une garantie de succès pour votre entreprise.

Contact de votre ostéopathe Paris 7 :
Mathilde LOCQUEVILLE,
07 69 03 41 41,
mathildelocqueville.ostéo@gmail.com.

vitamine E et cancer du sein

Cancer du sein : Vitamine E et hormonothérapie | Thierry Payet

Près d’une femme sur 12 dans le monde développera un cancer du sein au cours de sa vie. Les progrès thérapeutiques permettent d’améliorer d’année en année le pronostic et de réduire le risque de récidive. Une récente étude met en garde contre le risque d’associer de la vitamine E avec l’un des traitements les plus prescrits en hormonothérapie contre le cancer du sein. Explications.

vitamine E et cancer du sein

Cancer du sein, hormonothérapie et vitamine E

Le le cancer soit toi est le premier cancer fémininà la fois en termes d’incidence et de mortalité. Parmi les traitements prescrits, figurent des traitements d’hormonothérapie, classiquement utilisés lorsque la tumeur est sensible à l’action des hormones. Le traitement par hormonothérapie fait généralement suite à la chirurgie et à la radiothérapie. Seul ou associé à une chimiothérapie, il peut être prescrit sur de longues périodes (entre 5 et 10 ans) pour réduire le risque de récidive du cancer.

Parallèlement, les compléments alimentaires et suppléments vitaminiques à base de vitamine E se multiplient dans les pharmacies et les parapharmacies. Cette vitamine E, connue pour son potentiel antioxydant, est naturellement présente dans les huiles et graisses d’origine végétales. Les apports alimentaires en vitamine E sont essentiels pour protéger l’organisme des effets délétères des radicaux libres. Elle se retrouve donc présente dans de nombreux compléments alimentaires notamment ceux destinés à stimuler l’immunité, redonner de l’énergie ou prévenir les effets du stress oxydant.

La vitamine E impacterait négativement l’hormonothérapie contre le cancer du sein

Quel est le lien entre cancer du sein, hormonothérapie anticancéreuse et vitamine E ? Plusieurs études ont montré que la supplémentation en vitamines antioxydantes pouvait nuire à l’efficacité des traitements anticancéreux (hormonothérapie et chimiothérapie) en protégeant les cellules tumorales des effets des radicaux libres. Pour aller plus loin, des chercheurs ont récemment mené une revue de littérature pour évaluer l’effet d’une supplémentation en vitamine E sur l’efficacité de l’hormonothérapie contre le cancer du sein.

L’analyse de l’ensemble des données publiées révèle des résultats parfois contradictoires sur l’effet de la supplémentation en vitamine au cours de la prise en charge d’un cancer du sein. Si certaines études suggèrent un effet bénéfique de la vitamine E sur la prise en charge, d’autres études mettent en évidence des effets négatifs :

  • Une stimulation de certaines lignées cellulaires tumorales ;
  • Une baisse de l’efficacité de certains médicaments d’hormonothérapie ;
  • Une modification des taux sanguins de vitamine E et de médicament d’hormonothérapie ;
  • Une fonction hépatique anormale.

Ne pas prendre de suppléments de vitamine E pendant l’hormonothérapie

Les études in vitro suggèrent ainsi une interaction possible entre les suppléments de vitamine E et les médicaments d’hormonothérapie contre le cancer du sein. Cette interaction pourrait nuire à l’efficacité de l’hormonothérapie et donc au pronostic de la patiente. Elle pourrait aussi altérer la fonction hépatique. Malheureusement, le manque de données en directchez l’animal ou chez l’homme, rend complexe l’interprétation des données. Des études cliniques complémentaires sont nécessaires pour conclure.

Néanmoins, dans l’intervalle, selon les chercheurs, il convient de ne pas conseiller de supplémentation à base de vitamine E chez les femmes sous hormonothérapie contre le cancer du sein. Les femmes doivent également veiller à préciser quels médicaments elles prennent pour éviter de se voir conseiller des compléments alimentaires inadaptés. Une nouvelle preuve de l’importance du conseil d’un professionnel de santé avant de débuter une supplémentation nutritionnelle !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Une mise à jour sur le tamoxifène et le potentiel chimio-préventif de la vitamine E dans la gestion du cancer du sein. www.ncbi.nlm.nih.gov. Consulté le 26 juin 2023.
Semaine nationale de dépistage du cancer de la peau

Semaine du dépistage du cancer de la peau | Thierry Payet

A l’approche de l’été, grande est l’envie de passer le plus de temps possible dehors au soleil. Mais gare aux effets nocifs des rayons UV ! Cette semaine est justement celle de la prévention et de la sensibilisation au dépistage ciblé du cancer de la peau. Organisée par le Syndicat national des dermatologues vénéréologues (SNDV), la 23e édition de cette campagne s’intitule « Sauver sa peau » et a pour objectif de sensibiliser aux gestes de prévention face aux rayons UV.

Semaine nationale de dépistage du cancer de la peau

Cancer de la peau : répandu et redoutable

Le cancer de la peau est le cancer le plus répandu en France avec près de 100 000 nouveaux cas chaque année dont plus de 15 000 mélanomes cutanés (forme de cancer de la peau la plus grave). Le principal facteur d’apparition des cancers de la peau reste l’exposition excessive aux rayonnements ultraviolets (UV), qu’ils soient naturels ou artificiels.

C’est dire combien il est important d’adopter de bonnes habitudes pour prévenir le cancer de la peau. D’autant que dans le cas du mélanome cutané, la survie dépend du stade au moment du diagnostic. Il conviendra donc de :

  • Procéder à une autosurveillance et à des dépistages réguliers, en particulier pour les personnes à risque.
  • Se protéger des rayonnements UV.

À savoir ! La survie relative à 5 ans s’élève à 98% pour un cancer au stade localisé mais seulement à 15% pour un cancer au stade métastatique.

De l’importance du dépistage et de l’autosurveillance

Chaque année, durant la semaine dédiée à la prévention du cancer cutané, des centaines de dermatologues proposent des consultations de dépistage anonymes et gratuites dans des centres dédiés. Ce dépistage s’avère particulièrement important pour les personnes à risque (phototype clair, présence de grains de beauté, antécédents familiaux…). Il consiste en un examen visuel complet de la peau par le dermatologue pour repérer les tâches et les grains de beauté suspects. Selon le type de lésion, il conviendra de la retirer pour analyse ou simplement de la surveiller.

À savoir ! Equipé d’une loupe lumineuse, le dermatologue peut voir à travers la première épaisseur de l’épiderme. Il identifie ainsi la présence ou non d’une lésion suspecte.

Le dépistage régulier doit s’accompagner d’un auto-examen cutané une fois par trimestre. Pour le réaliser, rien de plus simple, il suffit de suivre la règle « ABCDE » en vérifiant les critères suivants :

  • A pour asymétrique : la forme de la tache pigmentée ou du grain de beauté n’est pas circulaire et les deux moitiés ne se ressemblent pas.
  • B pour bords irréguliers.
  • C pour couleur non homogène.
  • D pour diamètre en augmentation qui dépasse 6 millimètres.
  • E pour évolution : une tâche pigmentée ou un grain de beauté qui change d’aspect.

Si une lésion se définit par au moins deux des critères précédents, il est recommandé de consulter un dermatologue. L’auto-examen de la peau et des visites régulières chez le dermatologue permettent ainsi une détection précoce du mélanome cutané.

À savoir ! Il ne faut pas hésiter à prendre régulièrement en photos ses grains de beauté afin de pouvoir évaluer leur évolution.

Semaine nationale du dépistage du cancer de la peau

En plus d’être la semaine du dépistage, cette semaine est également celle de la prévention du cancer de la peau. Organisée par le Syndicat national des dermatologues – vénéréologues (SNDV), la 23e édition de cette campagne s’intitule en effet « Sauver sa peau ». Déployée sous la forme d’une campagne digitale (sur Facebook et Instagram) et d’une campagne d’affichage dans toute la France, cette campagne poursuit plusieurs objectifs :

  • Alerter le grand public sur les risques de développer des cancers cutanés.
  • Sensibiliser aux gestes de prévention face aux UV naturels (soleil) ou artificiels (cabine).

Ces gestes de prévention face aux UV ont été publiés par l’Institut national du cancer et Santé publique France :

  • Eviter de s’exposer entre midi et 16h (moment où les rayons UV sont les plus intenses).
  • Appliquer de la crème solaire haute protection toutes les deux heures sur les zones découvertes.
  • Privilégier le port de vêtements sombres, porter des lunettes de soleil et un chapeau/casquette.
  • Ne jamais exposer un enfant de moins de 3 ans au soleil, protéger les enfants et les adolescents.

Chacun est donc encouragé à suivre ces conseils pour pouvoir profiter du soleil sans risquer de mettre sa peau en danger !

Publié par Léa G., le 20 mai 2019. Mis à jour par Alexia F., Dr en Neurosciences, le 13 juin 2022. Remis à jour par Déborah L., Dr en Pharmacie, le 16 juin 2023.

Sources

Hernie discale schéma

Hernie discale, mon ostéopathe peut-il m’aider ? | Thierry Payet

Quels sont les symptômes de la hernie discale ?

Tout d’abord il faut rappeler que les symptômes de la hernie discale dépendent de la localisation de la hernie (colonne lombaire, dorsale, cervicale), du stade de développement de la hernie discale (dégénération du disque, protrusion discale, hernie sous ligamentaire, hernie exclue et migrante) et de la zone de protubérance (antérieure, postérieure, postéro-latérale).

En ayant bien en tête ces trois éléments, il faut comprendre que lorsque le disque est endommagé, une inflammation s’installe dans la zone et cette dernière se traduit par des douleurs localisées (cou, épaule, bras, dos, jambes selon la zone touchée).

Ces douleurs sont généralement aggravée par la toux, les éternuements, la défécation et parfois certains mouvement et/ou positions.

En plus de ces douleurs locales, des douleurs projetées peuvent être présentes en lien avec l’atteinte nerveuse :

  • Sensation de brulure
  • Sensation de froid douloureux
  • Décharges électriques
  • Fourmillements
  • Picotements
  • Engourdissements
  • Démangeaisons
  • Hypoesthésie (moins de sensation) au tact
  • Hypoesthésie à la piqûre
  • La douleur est provoquée ou augmentée par le frottement
  • Une perte de force musculaire et/ou une fonte musculaire.
comment s'exercer en toute sécurité ?

Semaine nationale de la santé sexuelle | Thierry Payet

Le ministère de la Santé et de la Prévention organise la 2e édition de la Semaine nationale de la santé sexuellequi se déroule du 5 au 9 juin 2023.

Cet événement met en avant quatre thématiques essentielles :
1. la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST);
2. la promotion de la contraception;
3. Le consentement et l’information sur les maladies;
4. Les dysfonctions sexuelles.

Cette campagne accompagne les actions de prévention menées par les Agences Régionales de Santé (ARS) sur le terrain, à travers toute la France.

I- Quelques chiffres clés liés à la santé sexuelle :

La prévention des infections sexuellement transmissibles (IST), des grossesses non désirées et des violences sexuelles représente des enjeux majeurs de santé publique.

En France, bien que la couverture contraceptive soit élevée, 64% des IVG sont liées à des grossesses non planifiées, représentant une grossesse sur trois. Parallèlement, la contraception d’urgence demeure sous-utilisée, avec seulement 6,2% des femmes exposées à un risque de grossesse non désirée ayant recours à cette méthode.

Depuis 2014, les diagnostics d’infection à la Chlamydia trachomatis ont plus que doublé, affichant une augmentation de 2,4 fois. Parallèlement, les infections à gonocoque ont également augmenté depuis 2016, en particulier chez les hommes. Depuis cette année-là, le CeGIDD a multiplié par 4 le nombre de diagnostics, et chez les femmes, il l’a multiplié par 2.

En effet, les troubles sexuels (Dysfonctionnement érectile, Anorgasmie, douleurs pendant les rapports sexuels..)  sont répandus et ont un impact négatif sur la qualité de vie. Selon les données, 16 % des femmes âgées de 18 à 69 ans ont connu des rapports sexuels douloureux au cours de l’année écoulée. Parmi elles, 2 % en souffrent de manière régulière.

Bon à savoir Grâce à des informations fiables et à des outils mis à disposition, un site internet dédié est spécialement conçu pour offrir des ressources précieuses à cet effet : QuestionSexualité.frvous pouvez aussi contacter sexualités Info Santé au 0 800 00 69 07.

II- Prévention renforcée pour une sexualité sans risque :

La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) est essentielle pour prévenir les infections causées par ces virus.

Il est recommandé de vacciner toutes les jeunes filles et les jeunes garçons âgés de 11 à 14 ans. Pour les personnes âgées de 15 à 19 ans qui n’ont pas encore été vaccinées, une vaccination de rattrapage est recommandée.

De plus, le vaccin est indiqué jusqu’à l’âge de 26 ans révolus pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des partenaires de même sexe.

L’Assurance Maladie prend en charge 65% du coût du vaccin contre le HPV sur prescription médicale.
Dans certains centres de vaccination, la vaccination peut même être gratuite.


III- Accès simplifié à la contraception :

Faciliter l’accès à la contraception d’urgence et prévenir les grossesses non désirées sont des objectifs importants pour toutes les femmes. Depuis le 1er janvier 2023, la contraception d’urgence hormonale, également connue sous le nom de « pilule du lendemain » ou « pilule de contraception d’urgence », est désormais accessible en pharmacie, sans nécessité d’une prescription médicale préalable et sans avance de frais.

Cette mesure bénéficie à toutes les femmes, quel que soit leur âge, qu’elles soient mineures ou majeures. Elle vise à simplifier leur parcours de santé et à les aider à prendre des décisions plus libre et autonome en matière de contraception.

En revanche, deux marques de préservatifs masculins « Eden » et « Sortez couverts » sont pris en charge également par l’Assurance Maladie à 100 % sans prescription médicale pour les moins de 26 ans, ou à 60 % sur prescription médicale à partir de 26 ans.

Afin de bénéficier de cette mesure et recevoir une boîte de préservatifs, il vous suffit de vous rendre à la pharmacie et de présenter votre carte Vitale.

Bon à savoir Sida Info Service est disponible tous les jours de l’année pour répondre à vos questions sur le HPV et toutes les autres infections sexuellement transmissibles (IST). Les écoutants peuvent également vous orienter vers un centre de dépistage si nécessaire.

En conclusion, la santé sexuelle est un enjeu majeur de santé publique qui nécessite une meilleure information et éducation. La campagne nationale de sensibilisation vise à combler les lacunes en matière d’éducation sexuelle, ainsi qu’ à briser les tabous et à lutter contre les stéréotypes.


Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.

Comment remplir correctement la déclaration 2035 pour les IDEL ?

Comment remplir correctement la déclaration 2035 pour les IDEL ? | Thierry Payet

La déclaration 2035 est un document essentiel pour les infirmiers et infirmières libéraux (IDEL) en France. Elle vous permet de déclarer vos revenus et de bénéficier des avantages fiscaux prévus pour cette profession. Cependant, la procédure de remplissage peut être complexe et propice aux erreurs.

Dans cet article, Médicalib vous guidera pas à pas, avec l’aide de son partenaire Keobizun cabinet d’expertise comptable hybride dédié aux professions libérales, pour remplir correctement la déclaration 2035. Nous vous fournirons également des conseils pour optimiser votre fiscalité.

JE- Comprendre la déclaration d’IDEL 2035 :

La déclaration 2035 est un formulaire spécifique destiné aux IDEL. Il s’agit de déclarer l’ensemble de vos revenus professionnels, tels que les honoraires, les indemnités kilométriques, les remboursements de sécurité sociale, etc. Il est important de comprendre les différentes rubriques de la déclaration et leur signification pour éviter les erreurs.

II- Collecter les documents nécessaires de la déclaration 2035 :

Avant de remplir votre déclaration 2035, assurez-vous d’avoir tous les documents nécessaires à portée de main. Cela inclut les relevés bancaires, les justificatifs de dépenses professionnelles, les factures, les notes d’honoraires, etc. Une bonne organisation facilitera grandement le processus de déclaration.

III- Compléter les informations personnelles :

Commencez par compléter les informations personnelles requises dans la déclaration, telles que votre nom, votre adresse, votre numéro SIRET, etc. Assurez-vous de fournir des informations précises et à jour.

IV- Déclarer vos revenus :

Dans la section réservée aux revenus, déclarez les différents types de revenus professionnels que vous avez générés au cours de l’année. Cela peut inclure les honoraires perçus auprès des patients, les revenus issus des remplacements, les indemnités journalières, etc. Soyez attentif aux détails et n’oubliez pas de reporter les montants correctement.

V- Préciser vos charges :

Les charges professionnelles sont déductibles de vos revenus et peuvent réduire votre impôt sur le revenu. Dans cette section, indiquez les dépenses que vous avez engagées dans le cadre de votre activité d’IDEL. Cela peut comprendre les frais de déplacement, les frais de formation, les cotisations sociales obligatoires, les frais d’assurance responsabilité civile professionnelle, etc. Veillez à bien justifier toutes vos dépenses et à conserver les pièces justificatives.

VI- Calculer votre résultat fiscal :

Le résultat fiscal est la différence entre vos revenus et vos charges. Il est important de calculer correctement ce montant, car il servira de base pour le calcul de votre impôt sur le revenu. Utilisez les bonnes formules et vérifiez attentivement vos calculs pour éviter les erreurs.

Faites vous accompagner dans cette démarche pour éviter les erreurs et les pénalités qui peuvent être appliquées. N’hésitez pas à consulter les experts de Keobiz pour vous conseiller et vous apporter toutes les réponses à vos questions.

VII- Optimiser votre fiscalité :

Une fois que vous avez calculé votre résultat fiscal, vous pouvez explorer les différentes options pour optimiser votre fiscalité. Cela peut inclure l’utilisation de certaines déductions fiscales spécifiques aux IDEL, la possibilité de déduire des cotisations supplémentaires pour votre retraite, etc.

Si vous avez besoin d’aide pour l’établissement de votre déclaration 2035, contactez notre partenaire Keobizun cabinet d’expertise comptable spécialisé dans les professions de santé. Nous avons créé une offre spécialement pour vous dans le cadre de notre partenariat à seulement 80 € TTC avec 1 mois offert.

La déclaration 2035 est une étape essentielle pour les IDEL, mais elle peut être complexe. En suivant ce guide pas à pas, vous pouvez remplir correctement votre déclaration, éviter les erreurs et optimiser votre fiscalité. N’oubliez pas d’être organisé, de conserver toutes les pièces justificatives et de consulter Keobiz en cas de besoin. Prenez le temps de comprendre les spécificités de la déclaration 2035 pour tirer le meilleur parti de votre situation fiscale en tant qu’IDEL.