Ein fitter Mann, der in einem Wohnzimmer Yoga macht.

En forme à votre bureau • Blogue santé • 3 février 2024 | Thierry Payet

11 janvier 2024

17h09

L’ostéopathie est une forme de traitement holistique qui vise à identifier et traiter les causes des plaintes. Les techniques manuelles libèrent les tensions, améliorent la mobilité et augmentent le bien-être. L’ostéopathie traite les gens comme une unité du corps, de l’esprit et de l’âme et vise non seulement à soulager les symptômes, mais aussi à avoir un effet préventif. Les plaintes courantes telles que les maux de dos et les maux de tête peuvent être soulagées efficacement grâce à des traitements ostéopathiques. Le choix d’un ostéopathe qualifié est crucial pour la réussite du traitement.

reprise de poids

Médicament contre l’obésité, reprise de poids à l’arrêt ? | Thierry Payet

Fin novembre 2023, l’agence américaine du médicament a autorisé la mise sur le marché américain d’un nouvel analogue du GLP-1 contre l’obésité, le tirzépatide, suivi le 11 décembre 2023 par l’agence européenne du médicament. Moins d’un mois plus tard, des chercheurs viennent de publier une étude dans la revue scientifique JAMA sur l’évolution du poids suite à l’arrêt du traitement. Que faut-il en conclure ?

reprise de poids

Les analogues du GLP-1, médicaments contre le diabète de type 2 et l’obésité

Les analogues du GLP-1 (Peptide de type glucagon -1) ont initialement été développés pour le traitement du diabète de type 2. Mais rapidement, leur mode d’action a suscité l’intérêt des chercheurs tentant de développer de nouvelles solutions thérapeutiques contre l’obésité.

En effet, si les analogues du GLP-1 permettent de mieux réguler l’équilibre glycémique des patients diabétiques, en agissant sur les sécrétions de l’insuline et du glucagon, ils exercent également deux effets intéressants dans le contrôle du poids corporel :

  • Ils ralentissent la vidange gastrique, c’est-à-dire le fait que l’estomac se vide de son contenu après le repas. La sensation de satiété est ainsi maintenue plus longtemps ;
  • Ils diminuent les prises alimentaires en réduisant les sensations de faim.

Testés dans les essais cliniques, plusieurs analogues du GLP-1 ont permis d’obtenir une perte de poids significative chez les patients en surpoids ou obèsesqu’ils soient diabétiques ou non.

Comment évolue le poids corporel à l’arrêt du traitement contre l’obésité ?

Actuellement, en France, seul un analogue du GLP-1, le liraglutide, est disponible dans le traitement de l’obésité. Il est réservé à certaines formes sévères d’obésité, lorsque les mesures hygiéno-diététiques ne permettent pas de réduire suffisamment le poids corporel. L’efficacité du traitement est évaluée 12 semaines après sa mise en place. Si la perte de poids est au minimum de 5 % du poids corporel initial, le traitement est considéré comme efficace et poursuivi. Dans le cas contraire, il est stoppé.

Aux USA, en novembre 2023, l’agence américaine du médicament a autorisé un nouvel analogue du GLP-1, également analogue du GIP (Peptide insulinotrope de glucose), le tirzépatidepour le traitement de l’obésité. Et le 11 décembre 2023, l’Agence européenne du médicament a accordé une autorisation de mise sur le marché européen pour ce médicament. Alors que l’agence européenne du médicament est en train d’étudier la demande de mise sur le marché européen, des chercheurs viennent de publier de nouvelles données sur ce médicament.

Dans un essai clinique de phase 3 mené dans 70 sites de 4 pays différents, 783 participants obèses ont été recrutés. A leur inclusion, ils présentaient un IMC supérieur à 30 kg/m² ou supérieur à 27 kg/m² avec une comorbidité associée. Pendant les 36 premières semaines, tous les participants ont reçu du tirzépatide. Puis ils ont été aléatoirement répartis en deux groupes :

  • Un groupe a reçu un placebo pendant les 52 semaines suivantes (groupe placebo) ;
  • Un groupe a continué à recevoir du tirzépatide sur la même durée (groupe tirzépatide).

Poursuivre le traitement pour maintenir la perte de poids !

A l’issue de la première période de l’étude, les participants avaient perdu en moyenne 20,9 % de leur poids corporel initial, confirmant une efficacité importante du tirzépatide. Sur les 52 semaines suivantes, les participants du groupe placebo ont repris en moyenne 14 % de leur poids initial, alors que les participants du groupe tirzépatide ont continué à perdre du poids, en moyenne 5,5 % de leur poids initial.

Avec le respect des mesures hygiéno-diététiques, à savoir une alimentation saine et équilibrée et une activité physique régulière et adaptée, le tirzépatide permet, non seulement de maintenir la perte de poids, mais aussi de l’augmenter. Ainsi, près de 90 % des participants du groupe tirzépatide avaient maintenu au moins 80 % de leur perte de poids initiale, contre seulement 16,6 % dans le groupe placebo.

De telles données suggèrent qu’il faut poursuivre le traitement par analogue du GLP-1 pour maintenir la perte de poids. L’arrêt du traitement est au contraire associé à un risque de reprise de poids. Mais alors sur quelle durée faudra-t-il maintenir le traitement pour éviter une reprise de poids ?

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Poursuite du traitement par tirzépatide pour le maintien de la perte de poids chez les adultes obèsesjamanetwork.com. Consulté le 15 décmbre 2023.
OMT chez les nourrissons • Ostéosanté • 30 novembre 2023

OMT chez les nourrissons • Ostéosanté • 30 novembre 2023 | Thierry Payet

L’article est une revue systématique et une méta-analyse évaluant l’efficacité du traitement de manipulation ostéopathique (OMT) pour les troubles gastro-intestinaux chez les nourrissons à terme et prématurés. Neuf études répondaient aux critères d’inclusion, dont cinq traitaient des nourrissons à terme et les autres traitaient des nourrissons prématurés. Les principaux critères de jugement concernaient la fonction gastro-intestinale ainsi que des critères d’évaluation secondaires tels que la durée du séjour à l’hôpital, la satisfaction des parents et les éventuels événements indésirables (EI)..

Le tractus gastro-intestinal joue un rôle essentiel dans le développement du nourrisson, mais des troubles tels que des problèmes de succion et de déglutition, des coliques infantiles, une diarrhée fonctionnelle et un syndrome de vomissements cycliques peuvent affecter la santé du nourrisson. L’OMT est une thérapie complémentaire non invasive qui utilise diverses approches manuelles pour améliorer la réponse physiologique et soutenir l’homéostasie physique. Cette thérapie se concentre particulièrement sur la manipulation et le mouvement du fascia viscéral.

La recherche documentaire a inclus diverses bases de données telles que PubMed, Scopus, Embase, Cochrane, Cinahl et PEDro. Les études incluses ont utilisé diverses techniques ostéopathiques, notamment la thérapie cranio-sacrale (CST), la libération myofasciale, la tension ligamentaire/membraneuse équilibrée, la thérapie fluidique indirecte et la propagation en V, le traitement viscéral, les sutures crâniennes, l’articulation et le traitement musculaire et osseux, en fonction de ceux associés. avec les zones dysfonctionnelles des Structures. Le nombre de séances d’OMT variait entre 1 et 2 par semaine, et une étude a mené trois séances au cours de la première semaine de vie. La durée de chaque séance variait de 20 à 60 minutes.

Les résultats ont montré que l’OMT était efficace dans certains cas, en particulier pour réduire les cris de coliques au fil du temps, et dans une étude, une réduction significative des crachats/vomissements a également été observée après cinq mois. Lors de l’alimentation des nourrissons prématurés, une étude a montré une amélioration statistiquement significative de l’obtention d’une nutrition orale complète dans le groupe OMT. Il n’y a pas eu de résultats statistiquement significatifs concernant la prise de poids et l’allaitement maternel. Les résultats ont été mitigés concernant la durée du séjour à l’hôpital, certaines études montrant une réduction dans le groupe OMT tandis que d’autres n’ont trouvé aucune différence significative. Concernant l’allaitement, une étude a montré une amélioration significative de la capacité des nourrissons à téter le sein et de la perception qu’ont les mères de l’allaitement. Dans l’ensemble, l’OMT était considérée comme généralement sûre, une seule étude rapportant des événements indésirables transitoires..

L’étude conclut que l’OMT est efficace dans certains cas, mais la généralisation n’est pas possible en raison de preuves contradictoires et du manque d’études de réplication de haute qualité. Il est recommandé de mener des essais contrôlés randomisés de haute qualité pour fournir de meilleures preuves.

Les interventions et les principales conclusions décrites dans le tableau 2 de l’article sont résumées comme suit :

Hayden et coll. (2009), Cerritelli et al. (2013, 2015) – Essais contrôlés randomisés (ECR) : Ces études ont mis en œuvre la thérapie manipulatrice ostéopathique (OMT) en utilisant diverses techniques telles que la thérapie cranio-sacrale (CST), la libération myofasciale, la tension ligamentaire/membraneuse équilibrée, la thérapie fluidique indirecte et la propagation en V. Les groupes témoins n’ont reçu aucune intervention ou des soins médicaux standards avec évaluation ostéopathique. Les séances avaient lieu une à deux fois par semaine et duraient entre 20 et 30 minutes.

Résultats sur les cris de coliques et la prise de poids : Certaines études ont montré une augmentation significative du nombre moyen d’heures de pleurs contre les coliques par jour en faveur du groupe OMT. Cependant, il n’y avait pas de différence significative entre les groupes OMT et témoins en termes de gain de poids quotidien moyen..

Herzaft-Le Roy et al. (2017): Cet ECR s’est concentré sur l’OMT combinée à des conseils en matière d’allaitement. L’OMT comprenait une tension membraneuse équilibrée, des sutures crâniennes et une libération myofasciale. Les résultats ont montré des différences statistiquement significatives dans la capacité des nourrissons à saisir le sein et dans les perceptions des mères sur l’allaitement en faveur du groupe OMT..

Castejón-Castejón et al. (2019), Vismara et coll. (2019) – Études randomisées randomisées et rétrospectives : Ces études comprenaient des techniques OMT pour traiter les tissus myofasciaux et conjonctifs et CST pour traiter les symptômes des coliques. Les résultats ont montré des différences significatives en faveur du groupe OMT en termes de gravité des coliques et de délai avant une nutrition orale complète..

Mills et coll. (2021) – Étude cas-témoins : Dans cette étude, l’OMT a été utilisée pour traiter les nourrissons, avec des techniques comprenant des traitements articulaires directs et indirects, une tension membraneuse et ligamentaire équilibrée. Il y avait des différences statistiquement significatives entre les groupes OMT et les groupes témoins en ce qui concerne les symptômes de crachats/vomissements et de coliques, mais elles ne sont pas significatives. Différences de prise de poids ou d’allaitement.

Techniques utilisées

En résumé, les techniques OMT suivantes ont été utilisées dans les études :

  • Thérapie craniosacralthérapie (CST)
  • Relaxation myofasciale
  • Tension ligamentaire/membraneuse équilibrée
  • Thérapie fluidique indirecte et V-Spread
  • Traitement du tissu myofascial et conjonctif
  • Traitement de zones spécifiques du corps (par exemple thorax, clavicule, diaphragme)
  • Auscultation globale et locale de l’abdomen
  • Traitement de la valvule iléo-caecale et du côlon
  • Conseils d’allaitement en association avec l’OMT

Ces techniques ont été utilisées dans diverses combinaisons et fréquences pour traiter divers symptômes et affections chez les nourrissons, en particulier les pleurs provoqués par les coliques et les difficultés d’allaitement.

Lié à Article original

Formation en ostéopathie pédiatrique -> Ecole d’Ostéopathie Allemagne

Importance de la posture • Blogue santé • 8 novembre 2023

Importance de la posture • Blogue santé • 8 novembre 2023 | Thierry Payet

Une bonne posture n’est pas seulement esthétique, mais elle est également cruciale pour notre santé et notre bien-être. Mais dans le monde d’aujourd’hui, où de nombreuses personnes passent de longues heures au bureau ou à regarder des écrans, de plus en plus de personnes souffrent de problèmes de posture. Une mauvaise posture peut avoir des effets considérables sur le corps, allant des douleurs musculaires aux problèmes digestifs. Dans cet article, nous examinerons les effets d’une mauvaise posture sur la santé et comment l’ostéopathie peut aider à améliorer la posture.

Les conséquences d’une mauvaise posture

Une mauvaise posture peut avoir des effets considérables sur le corps, qui vont au-delà de la simple apparence physique. Voici quelques-uns des problèmes les plus courants pouvant être causés par une mauvaise posture :

1. Maux de dos : Une mauvaise posture peut provoquer un stress excessif sur la colonne vertébrale, ce qui peut entraîner des maux de dos.

2. Douleurs au cou et aux épaules : Les personnes qui passent beaucoup de temps devant l’ordinateur ont tendance à pencher la tête vers l’avant, ce qui peut entraîner des douleurs au cou et aux épaules.

3. Faiblesse musculaire : Une mauvaise posture peut entraîner une répartition inégale du poids corporel, ce qui peut affaiblir certains groupes musculaires.

4. Problèmes digestifs : Une mauvaise posture peut affecter le fonctionnement des organes internes et entraîner des problèmes digestifs.

5. Problèmes respiratoires : Une posture affaissée peut affecter la respiration et conduire à une respiration superficielle.

Approches ostéopathiques pour améliorer la posture

L’ostéopathie considère le corps comme une unité de structure et de fonction. Les ostéopathes estiment qu’une bonne posture affecte non seulement l’apparence physique, mais affecte également la santé et le bien-être de l’ensemble du corps. Voici quelques-unes des approches proposées par l’ostéopathie pour améliorer la posture :

1. Identification des dysfonctionnements : Grâce à un examen complet, l’ostéopathe peut identifier les restrictions, blocages et déséquilibres du corps qui contribuent à une mauvaise posture.

2. Manipulations douces : Les techniques ostéopathiques impliquent une manipulation douce des muscles, des articulations et des tissus pour améliorer la mobilité et soulager les blocages.

3. Améliorer l’équilibre musculaire : L’ostéopathie peut aider à rétablir l’équilibre entre les différents groupes musculaires pour favoriser une posture uniforme.

4. Considérer le corps dans son ensemble : Les traitements ostéopathiques prennent en compte le corps dans son ensemble et visent à traiter non seulement les symptômes mais également les causes sous-jacentes.

Conclusion

Une bonne posture est d’une grande importance pour notre santé et notre bien-être. Une mauvaise posture peut entraîner divers problèmes allant des maux de dos aux problèmes digestifs. L’ostéopathie propose une approche holistique pour améliorer la posture en libérant les blocages, en favorisant la mobilité et en rétablissant l’équilibre musculaire. Si vous souffrez de problèmes de posture, consulter un ostéopathe qualifié peut être un soutien précieux sur le chemin d’une meilleure posture.

Plan de Prévention : dispositif "Mon bilan Prévention"

Diagnostic et Prise en Charge | Thierry Payet

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L’équilibre est essentiel à notre quotidien, et notre oreille interne, notamment les Cristaux de l’Oreille Interne, joue un rôle clé dans cette fonction. Cependant, il arrive parfois que de minuscules cristaux dans cette zone se déplacent, provoquant des vertiges.

Dans cet article, nous allons tout vous expliquer, mais sachez que le diagnostic et le traitement nécessitent l’expertise d’un professionnel de la santé.

I- Comment repérer la présence de cristaux dérivants dans les canaux de l’oreille ?

Pour maintenir notre équilibre, le cerveau s’appuie sur une combinaison d’informations provenant de nos yeux, de nos oreilles et des capteurs proprioceptifs situés dans nos pieds.

Lorsque ces signaux divergent ou se contredisent, le cerveau se trouve dans l’incapacité de les interpréter de manière cohérente. Cette situation peut entraîner des épisodes de vertiges ou d’étourdissements, potentiellement suivis de chutes.

Certains types de vertiges peuvent présenter un risque sérieux pour la santé, tandis que d’autres, tels que les VPPB, bien que désagréables, sont en général bénins, comme l’indique leur nom.

II- Quels sont les symptômes des cristaux d’oreille interne ?

Les vertiges attribuables à la présence de cristaux flottants dans les oreilles se manifestent par des symptômes caractéristiques, notamment :

  • Sensation de vertige intense plutôt que d’étourdissement, avec l’impression que la pièce tourne ou que la personne tourne sur elle-même.
  • Déclenchement du vertige lors de transitions de position, telles que se lever de couché ou passer de couché à assis, ainsi que lors de mouvements brusques de la tête.
  • Intensification progressive du vertige avant qu’il ne disparaisse.
  • Présence de nystagmus, un mouvement involontaire et saccadé des yeux.
  • Absence de douleur ou de perte auditive associée.
  • Répétition des crises sur plusieurs jours, plus fréquemment observées chez les femmes de plus de 50 ans.

Heureusement, le traitement des vertiges liés à la présence de cristaux flottants dans l’oreille interne est généralement simple et efficace. En l’absence de traitement, environ un tiers des patients constatent une résolution spontanée des symptômes après une semaine à dix jours.

III- Qu’est-ce qui provoque la migration des cristaux de l’oreille interne ?

Le vestibule de l’oreille interne est composé de trois canaux semi-circulaires remplis d’un liquide appelé endolymphe. Ces canaux sont revêtus de cristaux de carbonate de calcium, également connus sous le nom d’otoconies ou otolithes. Parfois, ces cristaux se détachent de la substance gélatineuse à laquelle ils sont normalement fixés, et commencent à se déplacer le long des canaux de l’oreille interne.

Bien que les raisons de cette migration demeurent parfois mystérieuses, il existe trois causes principales possibles. Le détachement des cristaux peut résulter d’un traumatisme antérieur, tel qu’un choc, une chute ou un traumatisme crânien. Dans d’autres cas, une inflammation ou une infection peut être à l’origine du problème, nécessitant éventuellement un traitement par des anti-inflammatoires ou des agents anti-infectieux.

Les anomalies ou les déformations du canal, ainsi que la présence de fistules péri-lymphatiques dans le vestibule de l’oreille interne, peuvent également être en cause. Le processus de vieillissement général semble aggraver la situation, en particulier avec l’apparition de la ménopause chez les femmes.

En cas de vertiges graves, il est essentiel de consulter un spécialiste. Seul un examen clinique approfondi peut identifier avec certitude la cause des vertiges liés à la migration des cristaux dans l’oreille interne, permettant ainsi de déterminer le traitement approprié.

IV- Comment détecter la présence de cristaux dans l’oreille interne ?

Pour diagnostiquer la présence de cristaux dans l’oreille interne, le médecin effectue une série de tests pour évaluer si les vertiges sont liés à ces cristaux tout en excluant d’autres causes possibles.

Cela comprend un examen physique évaluant l’équilibre, la mobilité des yeux, et la présence de symptômes associés aux cristaux. Des tests audiométriques mesurent l’audition, comprenant une audiométrie tonale et vocale. Les tests vestibulaires évaluent le système vestibulaire, incluant l’épreuve calorique et la rotation. Des images médicales telles que la tomodensitométrie (CT scan) ou l’imagerie par résonance magnétique (IRM) sont utilisées pour localiser les cristaux.

Un diagnostic précis permet d’instaurer un traitement adapté pour atténuer les symptômes tels que vertiges, étourdissements, et déséquilibre. Il est essentiel de consulter rapidement un professionnel de santé, de préférence votre médecin traitant, pour une prise en charge appropriée en cas de suspicion de cristaux dans l’oreille interne.


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Douleur nociplasique – que faire ?  - Ostéosanté

Douleur nociplasique – que faire ? – Ostéosanté | Thierry Payet

7. septembre 2023

17h32

Le but de ces exercices est d’ouvrir l’espace respiratoire, de permettre une respiration plus complète et plus profonde, d’améliorer la circulation sanguine et la mobilité au niveau de la poitrine et de synchroniser la respiration et les mouvements du corps. Il tonifie en douceur tout le corps. Les blocages au niveau de la poitrine peuvent être libérés. Les exercices renforcent également l’attention et calment vos pensées.

Vous pouvez utiliser l’exercice pour tester et entraîner votre flexibilité, votre force et votre coordination.

grossesse paracétamol

Grossesse et paracétamol : foetus en danger ! | Thierry Payet

De nombreux médicaments sont déconseillés voire contre-indiqués pendant la grossesse. Qu’en est-il du médicament le plus utilisé pour soulager les douleurs, le paracétamol ? Son utilisation entraîne-t-elle des risques pour le fœtus ou pour la mère ? Faut-il absolument soulager les douleurs ? Santé Sur le Net décrypte ces questions.

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Douleurs et grossesse

Au cours de la grossesseil n’est pas rare que la femme enceinte présente des douleurs :

  • D’une intensité plus ou moins forte ;
  • D’une durée brève ou au contraire longue ;
  • A différents endroits du corps ;
  • Liées ou non à la grossesse.

La grossesse peut engendrer certaines douleurs spécifiques chez les femmes enceintes, comme les douleurs ligamentaires, les crampes musculaires, les lombalgies ou encore les douleurs liées aux contractions utérines à l’accouchement. Mais les femmes enceintes peuvent être confrontées à d’autres situations douloureuses qui n’ont en apparence rien à voir avec leur état :

  • Une blessure ou un traumatisme ;
  • Des crises de migraine ;
  • Des douleurs liées à une pathologie préexistante ;
  • Une infection ;

Comment la femme enceinte doit-elle réagir en cas de douleurs ? Certaines craignent de prendre des médicaments antalgiques pendant la grossesse. Pourtant, les douleurs ne doivent pas être prises à la légère et être soulagées efficacement pour le bien-être et la santé de la mère et de l’enfant. La prise en charge des douleurs aiguës ou chroniques est importante. En effet, les douleurs sévères chroniques sont associées à un risque d’hypertension artérielle, d’anxiété et de dépression, des troubles susceptibles d’impacter négativement le déroulement de la grossesse.

Quels traitements contre la douleur pendant la grossesse ?

Face aux douleurs de la femme enceinte, pour limiter le recours aux médicaments antalgiquesil est primordial d’identifier la cause des douleurs, surtout si ces douleurs persistent au-delà de quelques jours. Il est conseillé de consulter un médecin pour rechercher et déterminer la cause des douleurs. Parfois, en traitant la cause, les douleurs disparaissent en quelques jours sans traitement antalgique. C’est le cas par exemple du déficit en magnésium fréquent chez la femme enceinte et qui provoque des douleurs musculaires et articulaires. Une supplémentation en magnésium supprime les douleurs !

En cas de douleurs, il faut si possible en comprendre la cause et dans tous les cas soulager les douleurs.

Le paracétamol, le médicament antalgique de choix chez la femme enceinte ?

Le paracétamol est un antalgique de palier 1 (non opioïde) mais aussi un antipyrétique (soulage la fièvre). C’est sans aucun doute le médicament antalgique le plus utilisé pour soulager les douleurs légères à modérées chez l’enfant et l’adulte, y compris chez la femme enceinte. Son utilisation est possible tout au long de la grossesse. Si les études ont montré qu’il n’entraîne aucun risque de malformations fœtales, est-il pour autant sans danger pour l’enfant à naître ? De récents travaux semblent montrer qu’il influencerait le développement de certains troubles.

À savoir ! Puis-je prendre du paracétamol en allaitant ? La quantité de paracétamol ingérée par l’enfant via le lait maternel est faible. D’après les calculs des pharmacologues, l’enfant n’ingère que jusqu’à 4% de la dose pédiatrique (en mg/kg/jour). A ce jour, aucun effet notable n’a été recensé suite à l’utilisation du paracétamol au cours de l’allaitement. Une étude a été publiée, suite à des analyses effectuées sur une quarantaine d’enfants allaités par des mères sous paracétamol. Le paracétamol est actuellement recommandé dans le traitement des douleurs légères à modérées chez les femmes allaitantes.

Le paracétamol est-il dangereux pour le fœtus ?

Les études publiées sur les effets du paracétamol au cours de la grossesse sont nombreuses dans la littérature scientifique et se montrent globalement rassurantes, à tous les stades de la grossesse. Aucun risque de malformation ou de toxicité fœtale ou néonatale n’a été mis en évidence.

Des récentes études semblent incriminer la prise de paracétamol au cours de la grossesse dans le développement de troubles comportementaux chez l’enfant. Ainsi, une étude anglaise a porté sur 7 796 femmes enceintes, interrogées à la 18ème et à la 32ème semaine de grossesse sur leur prise de paracétamol au cours des trois derniers mois. D’éventuels troubles du comportement ont été dépistés chez les enfants à l’âge de 7 ans.

Les résultats montrent que la consommation de paracétamol au cours de la grossesse est associée à une probabilité supérieure de problèmes comportementaux à la naissance, de signes d’hyperactivité et de troubles émotionnels chez l’enfant. Cette étude semble indiquer un lien entre l’utilisation du paracétamol pendant la grossesse et la survenue de troubles comportementaux dans l’enfance. Le paracétamol pourrait perturber le développement cérébral de l’enfant, provoquant ces troubles. Ces résultats nécessitent des investigations complémentaires, d’autant plus qu’aucune donnée sur l’indication, la posologie et la durée du traitement n’a été prise en compte dans l’étude.

Parallèlement, les résultats de 13 études menées sur le paracétamol, impliquant plus d’un million de personnes, ont été compilés et semblent indiquer que l’exposition prénatale au paracétamol pourrait accroître le risque d’asthme chez l’enfant. Les enfants, nés d’une mère ayant pris du paracétamol durant la grossesse, ont un risque supérieur de développer un asthme, surtout si l’exposition à cette substance a eu lieu au premier trimestre. Une surveillance particulière de ces enfants pourrait être nécessaire, en particulier s’ils présentent d’autres facteurs de risque d’asthme (antécédents familiaux, allergies).

Des études complémentaires sont désormais nécessaires pour approfondir les effets éventuels du paracétamol sur l’enfant à naître. Actuellement, ce médicament antalgique est le seul autorisé tout au long de la grossesse, pour soulager les douleurs faibles à modérées. Les résultats obtenus dans ces études ne démontrent pas de lien de causalité direct entre la prise de paracétamol et les troubles de la santé observés. Si ces données se montrent rassurantes, elles incitent les femmes enceintes à utiliser le paracétamol avec parcimonie.

Le paracétamol en pratique chez la femme enceinte

Les autorités sanitaires recommandent l’utilisation du paracétamol quel que soit le terme de la grossesse. Mais la prise de paracétamol doit respecter quelques règles de prudence :

  • Demander l’avis d’un professionnel de santé pour rechercher la cause des douleurs ;
  • Utiliser la posologie minimum efficace pour soulager les douleurs ;
  • Prendre le médicament sur la durée la plus brève possible ;
  • Limiter la fréquence des traitements à base de paracétamol au cours de la grossesse ;
  • Si les douleurs ne sont pas suffisamment soulagées ou persistent, consulter pour une éventuelle alternative thérapeutique.

Et bien sûr, respecter la posologie maximale autorisée du paracétamol, car ce médicament est associé à des effets indésirables graves (toxicité hépatique) en cas de surdosage. L’atteinte du foie (hépatite toxique) est liée au surdosage en paracétamol, que ce soit pendant ou en dehors de la grossesse.

Quelles alternatives au paracétamol pendant la grossesse ?

Parallèlement au paracétamol, il existe d’autres médicaments antalgiques de palier 1, l’aspirine et les antiinflammatoires non stéroïdiens. Mais sont-ils autorisés pendant la grossesse ?

Puis-je prendre de l’aspirine ou de l’ibuprofène contre les douleurs ?

L’aspirinele plus ancien remède contre la douleur, est déconseillé pendant la grossesse et formellement contre-indiqué à partir de 24 semaines d’aménorrhéecar il entraîne des risques de saignements chez la mère et le fœtus, ainsi que des problèmes circulatoires.

À savoir ! L’aspirine peut être prescrite à des doses faibles au cours de la grossesse, en particulier pour réduire le risque de fausse-couche. Mais ce médicament n’est pas antalgique à cette posologie. Il faut des doses plus importantes (> 500 mg/jour) pour soulager les douleurs.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont déconseillés au début de la grossesse et formellement contre-indiqués à partir du 6ème mois de grossesse. Ils peuvent en effet provoquer des complications gravissimes pour le fœtus : la mort fœtale in utero ou à la naissance, une insuffisance rénale et/ou cardiopulmonaire. Ces effets peuvent survenir même après une seule prise de médicament.

A noter ! Les antalgiques opiacés (morphine et dérivés) peuvent être prescrits sous contrôle médical régulier et avec une surveillance rapprochée de la grossesse. Ces médicaments sont réservés à des contextes cliniques particuliers (douleurs très intenses chez des femmes souffrant de pathologies importantes).

A ce jour, l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) recommande de privilégier le paracétamol pour le traitement des douleurs chez la femme enceinte à tous les stades de la grossesse. En cas de douleurs non soulagées par le paracétamol, d’autres médicaments peuvent être envisagés par le médecin. Quelle que soit la situation, les femmes enceintes doivent éviter toute automédication et prendre conseil auprès d’un professionnel de santé (médecin, sage-femme, pharmacien) avant de prendre un médicament. Pour en savoir plus sur les médicaments et la grossesse, elles peuvent également consulter le site internet du Centre de Référence sur les Agents Tératogènes : JE LES MET EN CAISSE.

Les alternatives non médicamenteuses peuvent également contribuer à soulager certaines douleurs de la femme enceinte, par exemple des séances de kinésithérapie en cas de douleurs lombaires. Demandez conseil à votre médecin.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Paracétamol – Grossesse et allaitement. www.le-crat.fr. Consulté le 13 juillet 2023.
– Traitement de la douleur durant la grossesse. ansm.sante.fr. Consulté le 13 juillet 2023.
dépistage cancer sein

Cancer du sein : Les femmes peu impliquées | Thierry Payet

Tous les deux ans, les femmes entre 50 et 74 ans sont invitées à effectuer une mammographie de dépistage et un examen clinique des seins dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein. Mais force est de constater que la participation des femmes à ce programme n’a pas été très importante pour la période 2021-2022. C’est ce que souligne le nouveau rapport de Santé publique France. On fait le point.

dépistage cancer sein

De l’importance du dépistage du cancer du sein

Cancer le plus fréquent chez la femme en France, le cancer du sein provoque près de 12 000 décès par an. D’où l’importance de le détecter le plus tôt possible, avant l’apparition des symptômes, pour une prise en charge plus efficace et une mortalité moindre.

C’est l’objectif du programme national de dépistage organisé du cancer du sein. Ce programme encourage en effet les femmes âgées de 50 à 74 ans à effectuer gratuitement tous les deux ans un examen de contrôle comprenant :

  • Une mammographie de dépistage avec deux clichés par sein (de face et oblique externe), plus un cliché complémentaire si nécessaire.
  • Un examen clinique des seins (observation et palpation).

À savoir ! L’examen est pris en charge dans le cadre du tiers payant (sans avance de frais).

Pour effectuer ce dépistage, les patientes devront se rendre dans un cabinet de radiologie public ou privé participant au programme. Si l’examen ne révèle aucune anomalie en première ou en seconde lecture, la patiente sera invitée à le renouveler dans les deux ans. Si au contraire, une anomalie est détectée, une surveillance adaptée sera mise en place pour vérifier s’il s’agit d’un cancer.

Une faible participation des femmes au programme de dépistage du cancer du sein

Selon les données collectées par Santé Publique France, ce sont 2 424 599 femmes qui ont effectué une mammographie de dépistage organisé au cours de l’année 2022. Ce chiffre correspond à un taux national de participation de 44,9% alors qu’il s’élevait à 50,6% en 2021. Les résultats de cette enquête indiquent ainsi que moins de la moitié des femmes ont participé au dépistage du cancer pourtant le plus fréquent au sein de la population féminine.

Ce chiffre plus faible en 2022 peut s’expliquer par le fait que 2021 aura été une année de rattrapage suite à la pandémie de COVID-19 et aux confinements successifs. Plusieurs années seront certainement nécessaires pour lisser les conséquences des perturbations liées à la COVID-19.

En attendant, la prévention des cas de cancer du sein passe également par la prise en compte des facteurs de risque modifiables. Plusieurs facteurs de risque liés au mode de vie ont en effet été identifiés parmi lesquels :

  • La consommation d’alcool
  • Le tabagisme
  • Le surpoids et l’obésité
  • La sédentarité et le manque d’activité physique.

Ainsi donc, une bonne hygiène de vie et des exercices physiques réguliers devraient permettre aux femmes de limiter les risques de développer cette maladie.

Publié par Julie P., le 16 juin 2020. Mis à jour par Alexia F., le 24 juin 2022. Remis à jour par Déborah L., Dr en Pharmacie, le 19 juin 2023.

Sources

– Moins d’une femme sur deux ont fait une mammographie de dépistage organisé du cancer du sein en 2021-2022. www.santepubliquefrance.fr. Consulté le 21 juin 2023.