Journée Internationale de l'épilepsie

Journée Internationale de l’Epilepsie : Agissons et Unissons-nous | Thierry Payet

Dans le monde, les épilepsies touchent 50 millions de personnes et en France, près de 700 000 personnes sont confrontées à ces maladies. Depuis 2015, le Bureau International pour l’Epilepsie et la Ligue Internationale Contre l’Epilepsie organisent chaque deuxième lundi de février la journée internationale de l’épilepsie. Explications.

Journée Internationale de l'épilepsie

La journée internationale de l’épilepsie

Il serait plus juste de dire les épilepsies plutôt que l’épilepsie, tant cette pathologie est complexe et variable. Pour la plupart des gens, l’épilepsie se résume aux crises généralisées qui effraient tant. Mais l’épilepsie peut être beaucoup plus subtile ou sournoise, ne se révélant que par quelques tremblements involontaires, presque imperceptibles de l’entourage.

Les années passent et les préjugés et idées reçues restent tenaces. L’objectif de la journée internationale de l’épilepsie était de sensibiliser la population et les acteurs concernés sur cette maladie. Mais 8 ans après la première édition, il reste encore du chemin à parcourir pour faire connaître l’épilepsie, combattre la stigmatisation et informer sur la conduite à tenir en cas de crise épileptique. En 2022, le deuxième lundi de février était le 14 février et le thème de la journée avait tout naturellement été choisi : « amour et épilepsie ».

« L’épilepsie n’est pas ce que vous croyez. Bousculons les préjugés »

Cette année, la journée internationale de l’épilepsie aura lieu le 13 février 2023 et aura pour thème : « L’épilepsie n’est pas ce que vous croyez. Bousculons les préjugés ». Le message est clair, il faut parvenir à faire bouger les lignes et mieux sensibiliser la population sur ce qu’est l’épilepsie. L’épilepsie est une pathologie chronique neurologique fréquentequi peut se développer à tous les âges de la vie, du nourrisson jusqu’à l’âge adulte.

L’épilepsie regroupe différentes maladies épileptiques de gravité variables, en fonction de plusieurs paramètres : l’âge d’apparition des premières crises, la cause des crises, la nature et la fréquence des crises et la réponse aux traitements antiépileptiques. Les causes de l’épilepsie sont variables et parfois aucune anomalie n’est retrouvée pour expliquer la survenue des crises.

Les symptômes des crises d’épilepsie sont très divers, en nature et en gravité, des simples secousses musculaires jusqu’à la crise d’épilepsie généralisée avec perte de conscience. Chaque Français doit connaître les gestes à adopter face à une personne qui convulse :

  • Allonger la personne en position latérale de sécurité
  • Faire de l’espace autour de la personne
  • Protéger sa tête en la plaçant sur un objet souple
  • Enlever ses lunettes
  • Desserrer les vêtements au niveau du col et de la ceinture
  • Ne pas essayer de bouger la personne sauf en cas de danger
  • Ne pas empêcher les convulsions
  • Ne rien mettre dans la bouche du patient
  • Ne pas lui donner à boire
  • Contacter les services de secours tout en surveillant la personne, si la crise dure ou si la personne reste inconsciente.

Sensibiliser la population et lutter contre les préjugés sur l’épilepsie

Même en 2023, l’épilepsie reste taboue, ignorée, méconnue. Parler de la maladie, de ses causes, de ses symptômes, combattre les idées reçues, … toutes ces actions permettent de mieux détecter, repérer, diagnostiquer, traiter, prendre en charge et accompagner toutes et tous ceux qui vivent avec l’épilepsie au quotidien. Elles permettent aussi de lutter contre le rejet et la stigmatisation trop souvent éprouvés par les patients et leurs proches.

La journée internationale de l’épilepsie se déroule dans plus de 140 pays à travers le monde, avec des événements et des campagnes d’information relayées dans les médias. Cette journée est également l’occasion d’encourager les malades et leurs familles dans leur lutte quotidienne contre la maladie, mais aussi contre les préjugés. En France, c’est Epilepsie France, l’association nationale des patients atteints d’épilepsie, qui organise cette grande journée.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

Podcast - Qu'est-ce que l'ostéopathie ?

Podcast – Qu’est-ce que l’ostéopathie ? | Thierry Payet

Torsten Liem a été interviewé sur les mécanismes d’action en ostéopathie. Cette interview porte sur le toucher ostéopathique, l’empathie et la cognition dans le traitement. Je vous emmènerai dans un voyage depuis les débuts de l’ostéopathie en Allemagne jusqu’à nos jours, je vous ferai également part de mes propres expériences avec les ostéopathes depuis les premiers jours de l’ère […]

Personne atteinte alcoolodépendance

Quel rôle joue la dopamine ? | Thierry Payet

Selon les données de l’INSERM, environ 90 % des Français sont régulièrement amenés à consommer de l’alcool, et 10 % en consomment quotidiennement. Une habitude qui peut conduire à la dépendance à l’alcool, sans compter les effets néfastes de l’alcool sur la santé. Dans une récente étude, des chercheurs français ont mis le doigt sur une nouvelle piste thérapeutique contre l’alcoolodépendance, impliquant la dopamine. Explications.

Personne atteinte alcoolodépendance

De la consommation d’alcool à l’alcoolodépendance

La consommation fréquente voire quotidienne, en quantités supérieures aux recommandations (plus de deux verres par jour), est un facteur de risque connu d’alcoolodépendance ou dépendance à l’alcool. La dépendance à l’alcool se matérialise par deux phénomènes complémentaires :

  • Un besoin compulsif de boiremalgré les effets négatifs de la consommation d’alcool ;
  • Des signes de manque en cas d’abstinence.

Si l’alcoolodépendance est bien décrite, les chercheurs continuent à s’interroger : pourquoi certains gros buveurs ne deviennent pas dépendants à l’alcool ? En creusant cette question, les chercheurs se sont intéressés aux circuits cérébraux de la récompense, qui impliquent un neurotransmetteur particulier, la dopamine. La libération de ce neurotransmetteur tend à procurer une sensation de plaisir au consommateur d’alcool, qui consomme à nouveau de l’alcool pour revivre ce sentiment de plaisir, etc. C’est ce que les chercheurs appellent le circuit de la récompense.

La dopamine impliquée dans l’alcoolodépendance

Si l’activation du circuit de la récompense associé à la dopamine entre en jeu dans le comportement de consommation d’alcool, le rôle de la dopamine dans l’alcoolodépendance reste flou, malgré plusieurs études sur le sujet. Les médicaments qui inhibent l’action de la dopamine ne permettent par exemple pas de réduire la dépendance à l’alcool. Pour en savoir plus, les chercheurs ont mené de nouveaux travaux chez le rat.

Ils ont exposé des rats plusieurs fois à l’alcool et comme chez l’homme, une partie des rats a développé une dépendance à l’alcool. En analysant le taux de dopamine au niveau d’une région impliquée dans la motivation. La voie nigro-striée, les chercheurs ont observé que les rats devenus dépendants à l’alcool présentaient un déficit en dopamine dans la région nigro-striée. Chez les rats qui n’étaient pas devenus dépendants à l’alcool, les chercheurs ont réduit le taux de dopamine dans la région nigro-striée pour atteindre le niveau observé chez les rats alcoolodépendants. Une telle réduction du taux de dopamine entraînait une alcoolodépendance des rats, qui n’étaient pourtant pas devenus dépendants à l’alcool en le consommant !

Réduire ou supprimer sa consommation, meilleur rempart contre la dépendance à l’alcool

Ces nouvelles données permettent aux chercheurs de conclure que la dopamine est bien impliquée dans les mécanismes de dépendance à l’alcoolune implication qui était jusque-là controversée au sein de la communauté scientifique. En allant plus loin, les chercheurs ont voulu tester une nouvelle piste thérapeutique. Ils ont administré aux rats une substance capable de stimuler la production de dopamine au niveau cérébral. Cette administration entraînait une diminution de la dépendance à l’alcool des rats.

Ces nouvelles données, observées uniquement chez les rats, ouvrent de nouvelles perspectives pour mieux comprendre l’alcoolodépendance et la traiter. Mais beaucoup de chemin reste encore à parcourir, d’abord pour transposer de telles données à l’homme, mais aussi pour étudier le rôle d’autres facteurs que la dopamine sur le développement du comportement addictif. D’ici là, la prévention de l’alcoolodépendance reste la solution la plus sûre et la plus efficace. En limitant autant que possible sa consommation d’alcool !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Alcoolodépendance : la dopamine comme piste thérapeutique. inserm.fr. Consulté le 11 janvier 2023.
impact stéatose hépatique sur la santé cérébral

Stéatose hépatique non alcoolique et santé du cerveau | Thierry Payet

La stéatose hépatique non alcoolique désigne une maladie du foie liée  à  une consommation excessive de sucres et de graisses. Elle se caractérise par une accumulation de graisses au niveau du foie avec risque d’inflammation et de cirrhose. Et si cette maladie avait également un impact sur la santé cérébrale ? C’est ce que suggère une récente étude selon laquelle la stéatose hépatique non alcoolique pourrait conduire à des troubles neurologiques.

impact stéatose hépatique sur la santé cérébral

Qu’est-ce que la stéatose hépatique non alcoolique ?

Touchant près de 200 000 personnes en France, la stéatose hépatique non alcoolique ou « maladie du foie gras » désigne une maladie liée  une consommation excessive de sucres et de graisses. Particulièrement présente dans les pays touchés par l’obésité et la sédentarité, cette maladie peut concerner jusqu’à 80 % des personnes souffrant d’obésité morbide. Elle se caractérise par une accumulation de graisses au niveau du foie pouvant provoquer une inflammation puis une cirrhose.

À savoir ! La cirrhose est une maladie grave du foie caractérisée par des lésions hépatiques diffuses et irréversibles. L’inflammation chronique du foie est responsable de la destruction des cellules hépatiques,  à l’origine d’une fibrose hépatique.

Des études menées par le passé ont déjà souligné les effets délétères d’une alimentation déséquilibrée et de l’obésité sur la santé cérébrale. Mais jusqu’à présent, aucune n’a pu établir à l’aide de modèles animaux une association claire entre la stéatose hépatique non alcoolique et des problèmes neurologiques. Forts de ce constat, des scientifiques de l’Inserm, de l’université de Poitiers, du King’s College à Londres et de l’université de Lausanne, ont entrepris de faire la lumière sur le sujet.

Impact de la stéatose hépatique non alcoolique sur la santé du cerveau

L’objectif de cette étude ? Déterminer un lien potentiel entre stéatose hépatique non alcoolique et dysfonctionnement cérébral. Pour mener à bien leurs travaux, les scientifiques ont donné deux régimes alimentaires différents à deux groupes de souris. Le premier groupe de souris a eu droit  un régime sain dont l’apport calorique ne contenait pas plus de 10 % de matières grasses.  Le second groupe a  bénéficié d’un régime riche en graisses et en sucres mimant  une alimentation en produits transformés et boissons sucrées, avec un apport calorique de 55 % de matières grasses.

Après une période de 16 semaines, les scientifiques ont conduit une série de tests visant à comparer les effets de ces deux régimes sur le foie et le cerveau des souris. Ils ont ainsi pu observer que les souris ayant consommé le régime alimentaire sain n’ont pas développé de stéatose hépatique non alcoolique ou de résistance à l’insuline et que leur cerveau était en parfaite santé. En revanche, ils ont constaté que toutes les souris du groupe ayant consommé un régime riche en graisses présentaient :

  • Une obésité
  • Une stéatose hépatique non alcoolique
  • Une résistance à l’insuline
  • Un dysfonctionnement cérébral marqué avec troubles du comportement
  • Des signes d’anxiété et de dépression

Par ailleurs, les scientifiques ont pu remarquer que le cerveau des souris atteintes de stéatose hépatique non alcoolique présentait des niveaux d’oxygène moindres. Cette baisse pourrait s’expliquer par le fait que la maladie réduit le nombre et le diamètre des vaisseaux sanguins cérébraux, censés apporter de l’oxygène aux tissus. Autre hypothèse : l’inflammation détectée dans le cerveau pourrait également conduire des cellules spécifiques à consommer davantage d’oxygène.

L’accumulation de graisses dans le foie serait ainsi  l’origine d’une diminution de l’oxygène dans le cerveau et de l’inflammation des tissus cérébraux. Or ces deux phénomènes sont associés à une augmentation du risque de maladies neurologiques graves. Pour l’auteure principale de l’étude, ces observations sont d’autant plus inquiétantes que l’accumulation de graisses dans le foie est une maladie souvent bénigne au départ et qu’elle peut évoluer silencieusement pendant de nombreuses années sans que les patients ne s’en aperçoivent.

Vers l’identification d’une cible thérapeutique potentielle ?

Face à ces résultats, les scientifiques ont tenté de trouver un moyen de contrer les effets délétères de la stéatose hépatique non alcoolique sur le cerveau. Pour cela, ils ont étudié un groupe de souris présentant des taux plus faibles en une protéine appelée « Monocarboxylate Transporter 1 » (MCT1). L’intérêt de cette protéine ? Sa présence dans différents organes impliqués dans la balance énergétique de l’organisme (parmi lesquels le foie et le cerveau).

À savoir ! La protéine MCT1  est spécialisée dans le transport de substrats énergétiques utilisés par diverses cellules pour leur fonctionnement normal.

Les chercheurs ont ensuite nourri ce groupe de souris avec le même régime riche en graisses et en sucre que celui de l’expérience initiale. Mais cette fois-ci, les souris n’ont pas présenté d’accumulation de graisses dans le foie ni de signe de dysfonctionnement cérébral. Pour l’un des auteurs de l’étude, la découverte du rôle potentiel de MCT1 dans le développement de la stéatose hépatique non alcoolique et du dysfonctionnement cérébral qui lui est associé « ouvre des perspectives intéressantes et indique une cible thérapeutique possible. »

Publiées dans la revue Journal d’hépatologieces  conclusions soulignent l’importance de réduire l’apport alimentaire en sucres et en graisses. L’objectif étant multiple : lutter contre l’obésité certes, mais également protéger le foie, préserver la santé du cerveau et limiter le risque de survenue avec l’âge de troubles neurologiques tels que la dépression ou la démence.

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– L’invalidation partielle de MCT1 protège contre la stéatose hépatique non alcoolique induite par l’alimentation et le dysfonctionnement cérébral associé. journal-of-hepatology.eu. Consulté le 2 Janvier 2023.
Tumeur cérébrale ou cancer du cerveau

Tumeur cérébrale ou cancer du cerveau | Thierry Payet

Deuxième cancer le plus fréquent chez l’enfant, les tumeurs cérébrales touchent plus généralement les personnes de plus de 50 ans. Le cancer du cerveau reste assez rare.

Quels sont les différents types de tumeurs cérébrales ? Comment les diagnostique-t-on ? Quels sont les traitements possibles ?

Médicalib vous en dit plus à ce sujet.

Cet article, destiné au grand public, s’appuie sur les données scientifiques disponibles sur le sujet traité, à sa date de mise à jour.
Il n’a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin.


I – Tumeurs cérébrales : de quoi parle-t-on ?

UN- Définition

Une tumeur cérébrale est un amas issu d’une prolifération anormale de cellules au niveau du cerveau, qui se développe à l’intérieur du crâne. Cette tumeur peut se développer dans n’importe quelle zone du cerveau : hémisphères, cervelet, tronc cérébral, hypophyse… .

Elle peut se révéler bénigne (non cancéreuse) ou CALOMNIER (cancéreuse).

Deux types de tumeurs cérébrales se distinguent :

  • Les tumeurs dites “essentielles ou primitives” issues de cellules intracrâniennes ou voisines du cerveau. Ces tumeurs peuvent être bénignes ou malignes.
  • Les tumeurs dites « secondaires » ou métastases. Ces dernières sont toujours malignes.


B- Classification des tumeurs cérébrales [1]

LES TUMEURS PRIMITIVES

Les tumeurs primitives sont des tumeurs qui prennent naissance dans le cerveau. Parmi elles on recense notamment :

LES GLIOMES *65 % des tumeurs cérébrales primitives.
*Fréquentes chez l’enfant et l’adolescent.
*On distingue les gliomes de bas grade (bénins) des gliomes malins
LES MÉDULLOBLASTOMES *Tumeurs au niveau du cervelet.
*Fréquentes chez les enfants et les jeunes adultes
LES MÉNINGIOMES *Tumeurs cérébrales habituellement bénignes.
*Seule tumeur cérébrale plus fréquente chez les femmes.
*Surviennent habituellement entre 40 et 60 ans
LES NEURINOMES DE L’ACOUSTIQUE *Tumeurs bénignes (non cancéreuses) qui apparaissent au niveau du nerf vestibulaire.

LES TUMEURS SECONDAIRES

Les tumeurs secondaires ou métastatiques sont malignes. Elles sont issues d’autres parties du corps où un cancer s’est développé (ex : cancer du sein, du poumon, du côlon..). Elles résultent d’une migration des cellules cancéreuses vers le cerveau.

Bon à savoir Les tumeurs bénignes et donc non cancéreuses, ne se propagent pas à d’autres parties du cerveau ni à d’autres organes.

II- Tumeurs cérébrales : facteurs de risque

SEXE Légèrement plus fréquentes chez les hommes que chez les femmes
ÂGE Les tumeurs cérébrales peuvent se développer à tout âge. Cependant, le risque de développer un cancer du cerveau augmente avec l’âge.
ANTÉCÉDENTS FAMILIAUX “Il existe une prédisposition génétique qui augmente très légèrement le risque de développer ce type de cancer au sein de la famille d’un patient.” [2]
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX Exposition à des rayonnements ionisants (ex : radiothérapie, exposition du fœtus : examen radiologique effectué au cours de la grossesse).
AUTRES FACTEURS ENCORE A L’ETUDE *Exposition à des produits chimiques (pesticides…)
*Exposition aux ondes (téléphones, micro-ondes….)

III- Tumeurs cérébrales : symptômes

Les symptômes d’une tumeur cérébrale varient en fonction du type de tumeur, de sa localisation et de son degré d’agressivité.

Parmi les principaux symptômes, on recense :

  • des maux de tête intenses et fréquents
  • des nausées et vomissements persistants plusieurs jours
  • et déficit moteur : perte de force, troubles de la sensibilité, troubles de la coordination, déséquilibre lors de la marche, paralysie
  • des crises d’épilepsie
  • et nystagmus (mouvement rapide des yeux dans une direction, puis un lent retour à la position initiale)
  • des troubles cognitifs : troubles de la mémoire, confusion, …
  • des acouphènes
  • une douleur au niveau de l’oreille (dans le cas d’un neurinome de l’acoustique)
  • une perte auditive
Bon à savoir En présence de maux de tête intenses et persistants, ainsi que de nausées et de troubles de la vision, n’hésitez pas à consulter votre médecin. Lui seul sera à même de poser un diagnostic. En effet, une vigilance s’impose car certains symptômes des symptômes cités ci-dessus se retrouvent dans d’autres pathologies.


IV- Tumeurs cérébrales : diagnostic

INTERROGATOIRE ET EXAMEN CLINIQUE Mise en avant de certains éléments comme :
*crise convulsive
*présence de symptômes caractéristiques (cf listes des symptômes)
Évaluation des symptômes, de leur durée, de leur apparition…
IMAGERIE *MII : examen de référence qui permet l’observation des lésions
L’IRM est un outil indispensable tant pour le diagnostic que pour le suivi de l’efficacité du traitement.

*TOMODENSITOMÉTRIE (TDM) : scanner avec injection d’un produit de contraste

PONCTION LOMBAIRE Prélèvement de liquide céphalo-rachidien en vue d’un examen au microscope.
BIOPSIE Prélèvement d’un échantillon de tissu pour un examen au microscope
Permet d’identifier le type et de déterminer si la tumeur est maligne ou non
TESTS AUDITIFS Notamment préconisé dans le cadre du diagnostic des neurinomes de l’acoustique
*Audiogramme
*Tympanométrie …


V – Tumeurs cérébrales : traitement

Les traitements vont varier en fonction du type de tumeur et de sa localisation.

Parmi les différents traitements possibles, on recense :


CHIRURGIE Ablation de la tumeur quand le type de tumeur et sa localisation le permettent.
Première option retenue si la tumeur est accessible.
RADIOTHÉRAPIE Souvent utilisés après la chirurgie, les rayons à haute énergie vont être utilisés pour détruire ou endommager les cellules cancéreuses.
CHIMIOTHÉRAPIE Consiste à administrer des médicaments qui vont  tuer les cellules cancéreuses ou limiter leur croissance.
RADIOCHIRURGIE Technique utilisée dans le traitement de certaines tumeurs : type de radiothérapie avec émission de rayons ciblés qui vont permettre de détruire la tumeur.

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Sources :

  • [1] Présentation des tumeurs cérébrales – Le Manuel MSD – MAJ  mars 2021
  • [2] Les tumeurs cérébrales : causes, mécanismes biologiques, symptômes, diagnostic et traitements – Institut du Cerveau – ICM
  • Types de tumeursinstitut national du cancer
  • Qu’est-ce qu’un cancer du cerveau ? – Fondation pour la recherche sur le cancer
Bienvenue 'Votre scan de la peau'!

Bienvenue ‘Votre scan de la peau’! – Clinique Ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet

Bienvenue 'Votre scan de la peau'!

Bienvenue ‘Votre scan de la peau’!

L’Australie a l’un des taux de cancer de la peau les plus élevés au monde. Avec une surveillance constante de vos grains de beauté, des changements précoces ou de nouvelles lésions sont détectables par un praticien qualifié.

C’est avec cette connaissance à l’esprit que nous sommes très heureux d’accueillir Sharon Hudson de Your Skin Scan dans nos 5 sites EGOC ! Sharon est une infirmière clinicienne consultante avec plus de 10 ans d’expérience dans l’évaluation et la surveillance du cancer de la peau.

Basée à Melbourne, elle se rendra dans chacune de nos cliniques tous les 3 mois pour surveiller à la fois nos patients et toute autre personne de la région qui pourrait avoir besoin de ses services !

Pour prendre rendez-vous avec Sharon, vous devez l’appeler directement au 0455 337 882 ou réservez en ligne sur son site.

Dates de visite prévues :

Clinique Bairnsdale

  • 9 décembre 2022
  • 28 mars 2023
  • 27 juin 2023
  • 26 septembre 2023
  • 12 décembre 2023

Clinique Orbost

  • 27 mars 2023
  • 26 juin 2023
  • 25 septembre 2023
  • 11 décembre 2023

Clinique de vente

  • 29 mars 2023
  • 28 juin 2023
  • 27 septembre 2023
  • 13 décembre 2023

Clinique Yarram

  • 30 mars 2023
  • 29 juin 2023
  • 28 septembre 2023
  • 14 décembre 2023

Clinique Traralgon

  • 31 mars 2023
  • 30 juin 2023
  • 29 septembre 2023
  • 15 décembre 2023

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à en parler avec notre sympathique équipe d’accueil ou votre praticien lors de votre prochain rendez-vous.

Références
Hudson, S. (2022). Votre analyse de la peau. Récupéré le 25 novembre 2022 sur https://www.yourskinscan.com.au/

Ethique et soin : quelle actualité ?

Ethique et soin : quelle actualité ? | Thierry Payet

“La pandémie de Covid 19 a mis en lumière la vulnérabilité du système de soins et les faiblesses de la santé publique en France.” [1]

Ainsi, à l’heure où l’organisation du système de santé est remise en cause, et où une crise majeure touche les soignants et le sens profond de leur vocationune réflexion autour de la place de l’éthique s’impose.

Médicalib vous en dit plus à ce sujet.

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Cet article, destiné au grand public, s’appuie sur les données disponibles sur le sujet traité, à sa date de mise à jour.


I – Éthique et santé : bilan actuel

A – Déclaration globale

La pandémie (Covid-19) que nous avons récemment traversée a fait éclater au grand jour les dysfonctionnements du système de santé.

Le CCNE (Comité Consultatif National d’Ethique) relève notamment une dégradation des conditions de travail et une “technicisation” croissante de la pratique soignante allant à l’encontre de la relation humaine soignant-soigné. En effet, seul le geste technique (indicateur mesurable) est aujourd’hui valorisé  par la logique économique actuellement imposée.


B- Mal-être des soignants

« Technicisation” de la pratique soignante au détriment de la relation de soin, et transformations structurelles de la société (rapport au travail, altération du rapport au temps, niveau de salaire bas au regard de l’engagement des soignants, poids des contraintes budgétaires, vieillissement de la population, révolution technologique…) favorisent aujourd’hui une approche focalisée sur le traitement de la maladie plutôt qu’une prise en charge globale et un accompagnement humain de la personne.

La conjoncture actuelle entraîne un décalage entre la logique économique de rentabilité imposée par les instances et le besoin vital des soignants, comme des patients, d’humanité. Les soignants interrogent en effet aujourd’hui le sens de leur métier.  Un épuisement manifeste des professionnels de santé et une détérioration de la couverture et des prestations de soin s’observent.


Bon à savoir Comme le souligne le CCNE, une partie du soin, ne se prêtant pas aisément à une mesure quantifiable, est essentielle. Cette dernière consiste à écouter, à dialoguer, à entrer en relation, à accompagner la souffrance, à rechercher par une approche interdisciplinaire le juste niveau de soins pour la personne.


II – Appel du comité d’éthique

Le Comité consultatif national d’éthique appelle à recentrer les soins sur les patients afin de leur permettre d’accéder plus facilement à une prise en charge et un suivi régulier.

Par ailleurs, face à la crise qui touche actuellement le système de santé, et donc les soignants, le CCNE souhaite qu’une réflexion autour de la revalorisation des tâches accomplies par les professionnels de santé soit menée (respect du travail effectué, réintroduction d’éthique au sein de la pratique…)


Bon à savoir “Deux principes éthiques majeurs doivent guider la rénovation qui s’annonce : un accès égal pour tous au système de santé et de soins (principe de justice sociale) et le respect inconditionnel des personnes soignées et de ceux qui les soignent (principe de respect de la personne).” [2]


III – Appel du comité d’éthique : quelles conclusions ?

Selon le CCNE, 3 axes sont à déployer :

UN – Redonner du sens aux métiers du soin

Remettre la relation humaine au cœur de la prise en charge en permettant notamment aux soignants d’accorder du temps à leurs patients.


B- Renforcer l’accès aux soins

Permettre à chacun de vivre le plus longtemps possible en bonne santé grâce au déploiement d’actions de prévention à une prise en charge et un suivi de qualité.

Une modification de l’organisation des soins sur l’ensemble du territoire est à envisager afin de favoriser une meilleure coordination des soins entre les différents acteurs du parcours. Par ailleurs une réflexion concernant zones sous dotées s’impose afin de les rendre davantage attractives et de pouvoir ainsi garantir un accès aux soins à tous.


C- Défendre une meilleure “démocratie en santé”

Consacrer du temps à l’écoute et la prise en compte des besoins formulés par les professionnels de santé et les patients.

L’humain doit être au cœur des préoccupations.


Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.


Sources :

  • [1] Communiqué de presse – Article 140 : « Repenser le système de soins sur un fondement éthique. Leçons de la crise sanitaire et hospitalière, diagnostic et perspectives. »Comité Consultatif National d’Ethique – CCNE – 7 novembre 2022
  • [2] Communiqué de presse – Article 140 : « Repenser le système de soins sur un fondement éthique. Leçons de la crise sanitaire et hospitalière, diagnostic et perspectives. »Comité Consultatif National d’Ethique – CCNE – 7 novembre 2022
maladie Alzheimer et diabète

Maladie d’Alzheimer et diabète, étroitement lié ? | Thierry Payet

La maladie d’Alzheimer constitue-t-elle un type particulier de diabète ? Est-elle une nouvelle maladie métabolique ? Certains spécialistes ont établi des rapprochements entre ces deux maladies, au point d’avancer l’expression de diabète de type 3. Mais qu’en est-il réellement ? Santé Sur le Net fait le point sur la question.

maladie Alzheimer et diabète

La maladie d’Alzheimer, un diabète ?

Pourquoi établir un parallèle entre la maladie d’Alzheimer, la démence la plus fréquente, et les diabètes sucrés, maladies métaboliques, responsables d’une véritable épidémie mondiale ? Les spécialistes, qui ont avancé le concept de diabète de type 3 pour la maladie d’Alzheimerse basent sur plusieurs constatations :

  • Un excès de glucose dans le cerveau des patients ;
  • Plus le glucose est présent en quantité importante, plus la maladie d’Alzheimer est symptomatique, et donc plus la perte de mémoire est significative ;
  • Les neurones atteints chez les patients utilisent mal le glucose disponible ;
  • L’accumulation des plaques amyloïdes (un des signes caractéristiques de la maladie d’Alzheimer) contribue à l’insulinorésistance.

Autant de constatations qui peuvent servir d’arguments pour considérer la maladie d’Alzheimer comme un diabète sucré, un diabète de type 3. De plus, le diabète de type 2 constitue l’un des facteurs de risque reconnus de la maladie d’Alzheimer et ces deux pathologies présentent des facteurs de risque communs, notamment :

  • Le surpoids et l’obésité ;
  • Les maladies cardiovasculaires et les antécédents familiaux de maladies cardiovasculaires ;
  • Les troubles lipidiques.

Alzheimer et diabète, des mécanismes physiopathologiques différents !

Pourtant, malgré ces constatations, les mécanismes physiopathologiques des deux maladies apparaissent très différents. Les diabètes sucrés résultent de dysfonctionnements dans la sécrétion de l’insuline au niveau du pancréas et dans la sensibilité des tissus à l’insuline (insulinorésistance). Ces dysfonctionnements provoquent des hyperglycémies répétées, à l’origine des complications à court, moyen et long terme de la maladie. Ce sont des maladies métaboliques, avec des répercussions organiques et fonctionnelles.

La maladie d’Alzheimer résulte quant à elle de l’accumulation au niveau cérébral de protéines anormalesqui altère le bon fonctionnement du cerveau et conduit à la démence et à la perte d’autonomie si caractéristique de la maladie. La maladie d’Alzheimer est donc une maladie neurologique au premier plan, même si des aspects métaboliques surviennent dans un second temps.

Une même susceptibilité génétique ?

En se basant sur les mécanismes physiopathologiques, il semble donc délicat de comparer la maladie d’Alzheimer à une forme de diabète sucré. Pour autant, les liens entre les deux maladies ne peuvent être occultés. Le diabète de type 2 constitue en effet un facteur de risque modifiable de démence. Dans une récente étude, des chercheurs ont voulu aller plus loin sur le lien entre diabète et maladie d’Alzheimer, en évaluant le risque génétique respectif pour les deux maladies. Pour cela, ils ont réalisé des études de corrélation génétique sur les données de plusieurs dizaines de milliers de personnes, atteintes ou non de diabète de type 2 et/ou de maladie d’Alzheimer.

Les résultats obtenus révèlent l’absence de lien génétique entre les deux pathologiessuggérant que la maladie d’Alzheimer ne peut être désignée comme une nouvelle forme de diabète. Malgré le fait qu’elles touchent des populations similaires, notamment en âge, ces deux pathologies ont des mécanismes, des évolutions et des répercussions différentes. Il semble donc difficile de considérer la maladie d’Alzheimer comme un diabète de type 3.

Publié le 17 mai 2021 et mis à jour le 15 novembre 2022 par Estelle B., Docteur en Pharmacie.

Sources

– Diabète et maladie d’Alzheimer : une susceptibilité génétique partagée ? thelancet.com. Consulté le 4 novembre 2022.
Après le cancer du sein

Après le cancer du sein – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Après le cancer du sein

Après le cancer du sein

Actuellement, les statistiques australiennes montrent qu’1 femme sur 7 connaîtra un cancer du sein au cours de sa vie. Avec une détection précoce et des traitements en constante évolution, les résultats du cancer du sein sont extrêmement favorables.

Ce qui n’est souvent pas discuté, c’est comment ces traitements médicaux nécessaires – qui peuvent inclure plusieurs interventions chirurgicales et radiothérapie – peuvent avoir un impact profond sur le corps des femmes. Il est courant que les femmes ressentent de la douleur et de l’enflure associées à ces traitements.

L’ostéopathie est bien placée pour pouvoir accompagner les femmes souffrant de douleurs musculo-squelettiques associées à un traitement médical – après tout, nous ne voulons pas que les femmes survivent simplement au cancer du sein, nous voulons une qualité de vie qui ne soit pas affectée par la douleur. Les ostéopathes sont des praticiens paramédicaux fondés sur des données probantes avec des compétences palpatoires de haut niveau et utilisent des techniques de tissus mous efficaces et établies, y compris la mobilisation des cicatrices, et peuvent traiter les présentations courantes, y compris les tissus cicatriciels, les cordons et le ventre chimio.

Le tissu cicatriciel est moins élastique et plus serré que le tissu « normal », ce qui peut restreindre l’amplitude des mouvements et peut être une cause de douleur. Pour de meilleurs résultats, le traitement de mobilisation des cicatrices peut commencer dès 4 semaines après la chirurgie (avec l’autorisation de votre chirurgien). Une combinaison de traitement pratique de votre ostéopathe et de conseils d’autogestion pouvant être poursuivis à domicile donnera souvent les meilleurs résultats.

Le «cordage» est une présentation courante qui peut être la cause d’un mouvement limité du bras. Il survient le plus souvent dans l’aisselle, le bras médial et la paroi thoracique après l’ablation des ganglions lymphatiques. Le cordage doit être traité rapidement pour éviter une restriction continue de l’épaule (surtout si cela a un impact sur le positionnement pour la radiothérapie).

Pendant la chimiothérapie, un traitement ostéopathique dans la semaine précédant votre prochaine dose pourrait aider à soulager les symptômes du «ventre chimio». Cela implique généralement un massage abdominal (viscéral) doux.

Si vous souhaitez plus d’informations ou discuter davantage de votre cas pour voir si un traitement ostéopathique pourrait être bénéfique, veuillez appeler notre sympathique équipe administrative ou parler à l’un de nos ostéopathes lors de votre prochain rendez-vous..