personne atteinte de stress

des solutions naturelles pour le gérer | Thierry Payet

Selon un sondage réalisé en 2017, 90 % des Français sont confrontés au stress à un moment ou à un autre de leur vie. Un stress qui s’associe souvent à de l’anxiété et qui peut devenir chronique, avec des conséquences parfois importantes sur la santé et la qualité de vie. Si des médicaments peuvent être prescrits, ils ne constituent pas l’unique solution et des alternatives non pharmacologiques, comme le stress sans médicaments, sont souvent possibles. Explications.

personne atteinte de stress

Stress, anxiété et alternatives aux médicaments

Le stress  est aujourd’hui l’une des principales causes d’anxiété et de dépression. Il constitue l’une des principales atteintes au bien-être mental, qui définit la santé, avec le bien-être physique. Lorsque ce stress impacte la vie quotidienne, la santé et la qualité de vie, une prise en charge adaptée est nécessaire.

L’idéal est une approche pluridisciplinaireréunissant entre autres le médecin généraliste, le psychologue ou le psychiatre et éventuellement d’autres professionnels de santé. Si les traitements pharmacologiques sont souvent prescrits d’emblée, ils ne doivent pas occulter l’existence d’approches non médicamenteuses, parfois très efficaces, seules ou en complément des médicaments.

Un mode de vie sain face au stress

La psychothérapie s’axe de plus en plus sur les thérapies cognitivo-comportementales qui aident à lutter contre le stress et l’anxiété. Mais des mesures hygiéno-diététiques sont également très utiles :

  • L’arrêt de la consommation de substances excitantes (café, alcool, tabac, substances psychoactives) ;
  • Une alimentation saine et équilibrée ;
  • Une hydratation suffisante (au moins 1,5 litres d’eau par jour) ;
  • Un sommeil suffisant et de qualité ;
  • Une activité physique régulière et adaptée.

Parallèlement, certaines activités sont intéressantes pour apprendre à mieux gérer son stress, notamment :

  • Les techniques de relaxation ;
  • Et le yoga ;
  • L’hypnose ;
  • La sophrologie ;
  • Les exercices de respiration.

Des remèdes naturels et surtout la prévention du stress

Pour compléter la prise en charge, des remèdes naturels peuvent venir compléter l’approche pharmacologique, par exemple :

  • Des produits de phytothérapieavec des plantes apaisantes et sédatives, comme l’aubépine, la valériane ou la passiflore, à utiliser seules ou en association ;
  • Des oligo-élémentspour lutter contre la spasmophilie et/ou l’irritabilité, notamment le magnésium ou le lithium ;
  • Des sels de brome ;
  • Certaines souches homéopathiquescomme Gelsemium, Ignatia ou Aconitum;
  • Des huiles essentiellestelles que le petit grain bigarade, l’Ylang-ylang, la lavande vraie, l’orange douce ou la marjolaine à coquille.

Si des solutions non pharmacologiques existent pour lutter contre le stress et l’anxiété, l’idéal est de prévenir leur survenue, en adoptant quelques techniques simples au quotidien, notamment apprendre des techniques et exercices de relaxation, limiter la surcharge de l’emploi du temps, ou préserver sa vie sociale et familiale. Le stress est pointé du doigt comme un facteur de risque de nombreux problèmes de santé, preuve que le bien-être mental est indissociable du bien-être physique. Une excellente raison pour lutter chaque jour contre le stress.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Le traitement des troubles anxieux de l’adulte. ameli.fr. Consulté le 18 décembre 2022.
– Quels médicaments contre le stress ? pharmaciengiphar.com. Consulté le 18 décembre 2022.
Une prise de sang pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer

Une prise de sang pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer | Thierry Payet

Dans le monde, toutes les 3,2 secondes, une personne est nouvellement diagnostiquée de la maladie d’Alzheimer, la démence de loin la plus fréquente. Au-delà des conséquences majeures de cette maladie neurodégénérative sur la vie quotidienne et l’autonomie des patients, la question du dépistage et du diagnostic précoce de la maladie reste aujourd’hui majeure dans la lutte contre la pathologie. Récemment, des chercheurs américains ont développé une prise de sang de dépistage précoce de la maladie d’Alzheimer, basé sur les niveaux d’oligomères béta-amyloïdes dans le sang. Explications.

Une prise de sang pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer

Comment diagnostiquer la maladie d’Alzheimer ?

Pour mieux lutter contre la maladie d’Alzheimer, il faut savoir la détecter de manière fiable et le plus précocement possible. Actuellement, nombreux sont les patients qui ne sont pas ou mal diagnostiqués. Parallèlement, il n’existe pas de test permettant de poser un diagnostic de certitude. Les tests cognitifs et l’élimination d’autres causes de déficits cognitifs aboutissent à un diagnostic par défaut de la maladie d’Alzheimer, l’autopsie post-mortem étant le seul diagnostic de certitude de la maladie.

Les scientifiques tentent donc depuis des années de mettre au point un test fiable, non invasif, capable de diagnostiquer la maladie. Reste à trouver un marqueur spécifique de la maladie d’Alzheimer, facilement détectable, par exemple dans le sang. Dans cette étude, les chercheurs se sont intéressés aux oligomères béta-amyloïdes. Les protéines béta-amyloïdes sont présentes naturellement dans l’organisme et jouent un rôle dans la croissance et la réparation des neurones.

Une prise de sang pour détecter la maladie d’Alzheimer

Dans la maladie d’Alzheimer, les protéines béta-amyloïdes changent de conformation et s’agglutinent pour former des oligomères béta-amyloïdes, puis des plaques amyloïdes, qui seraient responsables des dégâts neurologiques de la maladie. Les chercheurs ont mis au point un test sanguin, capable de détecter les niveaux d’oligomères béta-amyloïdes dans le sang. Ce test, appelé SOBA (soluble oligomer binding assay) a permis de détecter des oligomères béta-amyloïdes :

  • Chez des patients présentant des troubles cognitifs
  • Chez des patients déjà diagnostiqués pour une maladie d’Alzheimer ;
  • Chez des sujets en bonne santé, mais ayant développé par la suite une maladie d’Alzheimer.

Selon les chercheurs, la présence d’oligomères béta-amyloïdes, parfois des années avant la survenue des premiers troubles cognitifs, serait un signe précoce du développement de la maladie d’Alzheimer. En détectant les oligomères béta-amyloïdes de manière précoce, les chercheurs pourraient intervenir avant que les oligomères et les plaques amyloïdes n’aient provoqué des dégâts irréversibles sur les neurones.

A la recherche de traitements pour neutraliser ces oligomères !

Dans l’étude, le test SOBA a été utilisé sur des échantillons sanguins de 310 personnes, avec ou sans troubles cognitifs. Dans 53 cas, une autopsie a confirmé la maladie d’Alzheimer, parmi lesquels 52 avaient présenté des oligomères béta-amyloïdes dans le sang mesuré par le test SOBA. Par ailleurs, 11 personnes de l’étude, sans troubles cognitifs, avaient des taux sanguins mesurables d’oligomères béta-amyloïdes. Parmi elles, 10 ont développé une maladie d’Alzheimer au cours des mois et des années qui ont suivi.

Les chercheurs de l’étude considèrent que les oligomères béta-amyloïdes sanguins seraient un premier signe mesurable du développement de la maladie d’Alzheimer – ou d’autres formes de démence – bien avant l’apparition des premiers symptômes. L’agence américaine du médicament a récemment accordé au test SOBA le statut de dispositif révolutionnaire, qui pourrait aboutir à une commercialisation prochaine sur le marché américain. Parallèlement, les chercheurs travaillent sur des méthodes capables de bloquer ces oligomères béta-amyloïdes, dans l’espoir d’enrayer le développement et l’évolution de la maladie d’Alzheimer.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Alzheimer : un test sanguin peut détecter des années de protéines « toxiques » avant l’apparition des symptômes. medicalnewstoday.com. Consulté le 23 décembre 2022.
– SOBA : Développement et test d’un test de liaison d’oligomères solubles pour la détection d’oligomères toxiques amyloïdogènes. pnas.org. Consulté le 23 décembre 2022.
fièvre enfant défense naturel

La fièvre de l’enfant, un mécanisme de défense naturel | Thierry Payet

La fièvre au-delà de 38°C est fréquente chez l’enfant. Les tensions d’approvisionnement en paracétamol, premier médicament antipyrétique destiné à l’enfant, permettent de rappeler que la fièvre est avant tout un mécanisme de défense naturel de l’organisme. Santé sur le net vous donne des explications.

fièvre enfant défense naturel

La fièvre de l’enfant, un mécanisme de défense naturel

La survenue d’une fièvre chez l’enfant provoque souvent de l’inquiétude chez les parents, qui administrent rapidement du paracétamol. Mais faut-il systématiquement administrer du paracétamol dès que le thermomètre dépasse les 38°C ? Les pédiatres rappellent que la fièvre est avant tout un mécanisme naturel de défense de l’organisme. La fièvre traduit en effet l’activation du système immunitaire suite à une infection.

L’activation du système immunitaire est associée à la libération de cytokines, des substances qui interviennent dans l’inflammation, mais aussi dans la régulation de la température corporelle. Pour les pédiatres, il n’est pas nécessaire d’administrer du paracétamol de manière systématique, si l’enfant tolère bien la fièvre. Le médicament antipyrétique est surtout conseillé lorsque l’enfant développe d’autres signes que la fièvre :

  • Une irritabilité ;
  • Un inconfort ;
  • Une perte d’appétit ;
  • Une fatigue.

Le paracétamol seulement en cas d’inconfort

Un argument souvent avancé par les parents de jeunes enfants, le risque de convulsions fébriles. Pour les pédiatres, il faut bien distinguer la fièvre, même élevée, et les convulsions. Ces deux phénomènes peuvent survenir de manière concomitante, mais ne sont pas directement liés. Les convulsions sont généralement liées à la réaction immunitaire en elle-même et notamment à la libération parfois forte de cytokines. Les pédiatres rappellent que la fièvre est utile pour résoudre une infection, elle traduit la capacité du système immunitaire à lutter contre un agent pathogène.

L’administration de paracétamol est indiquée lorsque l’enfant présente par ailleurs des symptômes qui le gênent, et ce quel que soit le niveau de fièvre. De même, il n’est pas systématiquement recommandé de consulter un médecin dès qu’un enfant a de la fièvre. Toutefois, certaines situations nécessitent un avis médical rapide en cas de fièvre :

  • Un nourrisson âgé de moins de trois mois ;
  • Une éruption cutanée ;
  • Une toux importante et inhabituelle ;
  • Des diarrhées ;
  • Des vomissements ;
  • Un état général ou un comportement très altéré.

Consulter rapidement en cas de signes de gravité

De la même manière, une fièvre élevée, qui dure plus de trois jours, ou qui s’accompagne de nouveaux symptômes après 48 heures, nécessite d’aller consulter rapidement un médecin pour rechercher la cause des symptômes. L’administration de paracétamol est indiquée pour améliorer le confort de l’enfant et il faut veiller parallèlement à l’hydratation de l’enfant, car la fièvre peut favoriser la déshydratation.

En résumé, faire baisser la fièvre à tout prix n’est pas un objectif chez l’enfant, car cette fièvre est un mécanisme naturel de défense de l’organisme. Il faut en revanche améliorer le confort de l’enfant, en veillant à son hydratation et en administrant du paracétamol en cas d’inconfort. Les parents doivent surveiller l’apparition de signes de graviténécessitant une consultation médicale. Enfin, il faut dans la mesure du possible préférer le paracétamol à l’ibuprofène, un médicament à utiliser avec précautions dans le cas de certaines infections.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Prise en charge de la fièvre chez l’enfant. has-sante.fr. Consulté le 9 décembre 2022.
– Mon enfant a de la fièvre, que faire ? mpedia.fr. Consulté le 9 décembre 2022.
Tumeur cérébrale ou cancer du cerveau

Tumeur cérébrale ou cancer du cerveau | Thierry Payet

Deuxième cancer le plus fréquent chez l’enfant, les tumeurs cérébrales touchent plus généralement les personnes de plus de 50 ans. Le cancer du cerveau reste assez rare.

Quels sont les différents types de tumeurs cérébrales ? Comment les diagnostique-t-on ? Quels sont les traitements possibles ?

Médicalib vous en dit plus à ce sujet.

Cet article, destiné au grand public, s’appuie sur les données scientifiques disponibles sur le sujet traité, à sa date de mise à jour.
Il n’a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin.


I – Tumeurs cérébrales : de quoi parle-t-on ?

UN- Définition

Une tumeur cérébrale est un amas issu d’une prolifération anormale de cellules au niveau du cerveau, qui se développe à l’intérieur du crâne. Cette tumeur peut se développer dans n’importe quelle zone du cerveau : hémisphères, cervelet, tronc cérébral, hypophyse… .

Elle peut se révéler bénigne (non cancéreuse) ou CALOMNIER (cancéreuse).

Deux types de tumeurs cérébrales se distinguent :

  • Les tumeurs dites “essentielles ou primitives” issues de cellules intracrâniennes ou voisines du cerveau. Ces tumeurs peuvent être bénignes ou malignes.
  • Les tumeurs dites « secondaires » ou métastases. Ces dernières sont toujours malignes.


B- Classification des tumeurs cérébrales [1]

LES TUMEURS PRIMITIVES

Les tumeurs primitives sont des tumeurs qui prennent naissance dans le cerveau. Parmi elles on recense notamment :

LES GLIOMES *65 % des tumeurs cérébrales primitives.
*Fréquentes chez l’enfant et l’adolescent.
*On distingue les gliomes de bas grade (bénins) des gliomes malins
LES MÉDULLOBLASTOMES *Tumeurs au niveau du cervelet.
*Fréquentes chez les enfants et les jeunes adultes
LES MÉNINGIOMES *Tumeurs cérébrales habituellement bénignes.
*Seule tumeur cérébrale plus fréquente chez les femmes.
*Surviennent habituellement entre 40 et 60 ans
LES NEURINOMES DE L’ACOUSTIQUE *Tumeurs bénignes (non cancéreuses) qui apparaissent au niveau du nerf vestibulaire.

LES TUMEURS SECONDAIRES

Les tumeurs secondaires ou métastatiques sont malignes. Elles sont issues d’autres parties du corps où un cancer s’est développé (ex : cancer du sein, du poumon, du côlon..). Elles résultent d’une migration des cellules cancéreuses vers le cerveau.

Bon à savoir Les tumeurs bénignes et donc non cancéreuses, ne se propagent pas à d’autres parties du cerveau ni à d’autres organes.

II- Tumeurs cérébrales : facteurs de risque

SEXE Légèrement plus fréquentes chez les hommes que chez les femmes
ÂGE Les tumeurs cérébrales peuvent se développer à tout âge. Cependant, le risque de développer un cancer du cerveau augmente avec l’âge.
ANTÉCÉDENTS FAMILIAUX “Il existe une prédisposition génétique qui augmente très légèrement le risque de développer ce type de cancer au sein de la famille d’un patient.” [2]
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX Exposition à des rayonnements ionisants (ex : radiothérapie, exposition du fœtus : examen radiologique effectué au cours de la grossesse).
AUTRES FACTEURS ENCORE A L’ETUDE *Exposition à des produits chimiques (pesticides…)
*Exposition aux ondes (téléphones, micro-ondes….)

III- Tumeurs cérébrales : symptômes

Les symptômes d’une tumeur cérébrale varient en fonction du type de tumeur, de sa localisation et de son degré d’agressivité.

Parmi les principaux symptômes, on recense :

  • des maux de tête intenses et fréquents
  • des nausées et vomissements persistants plusieurs jours
  • et déficit moteur : perte de force, troubles de la sensibilité, troubles de la coordination, déséquilibre lors de la marche, paralysie
  • des crises d’épilepsie
  • et nystagmus (mouvement rapide des yeux dans une direction, puis un lent retour à la position initiale)
  • des troubles cognitifs : troubles de la mémoire, confusion, …
  • des acouphènes
  • une douleur au niveau de l’oreille (dans le cas d’un neurinome de l’acoustique)
  • une perte auditive
Bon à savoir En présence de maux de tête intenses et persistants, ainsi que de nausées et de troubles de la vision, n’hésitez pas à consulter votre médecin. Lui seul sera à même de poser un diagnostic. En effet, une vigilance s’impose car certains symptômes des symptômes cités ci-dessus se retrouvent dans d’autres pathologies.


IV- Tumeurs cérébrales : diagnostic

INTERROGATOIRE ET EXAMEN CLINIQUE Mise en avant de certains éléments comme :
*crise convulsive
*présence de symptômes caractéristiques (cf listes des symptômes)
Évaluation des symptômes, de leur durée, de leur apparition…
IMAGERIE *MII : examen de référence qui permet l’observation des lésions
L’IRM est un outil indispensable tant pour le diagnostic que pour le suivi de l’efficacité du traitement.

*TOMODENSITOMÉTRIE (TDM) : scanner avec injection d’un produit de contraste

PONCTION LOMBAIRE Prélèvement de liquide céphalo-rachidien en vue d’un examen au microscope.
BIOPSIE Prélèvement d’un échantillon de tissu pour un examen au microscope
Permet d’identifier le type et de déterminer si la tumeur est maligne ou non
TESTS AUDITIFS Notamment préconisé dans le cadre du diagnostic des neurinomes de l’acoustique
*Audiogramme
*Tympanométrie …


V – Tumeurs cérébrales : traitement

Les traitements vont varier en fonction du type de tumeur et de sa localisation.

Parmi les différents traitements possibles, on recense :


CHIRURGIE Ablation de la tumeur quand le type de tumeur et sa localisation le permettent.
Première option retenue si la tumeur est accessible.
RADIOTHÉRAPIE Souvent utilisés après la chirurgie, les rayons à haute énergie vont être utilisés pour détruire ou endommager les cellules cancéreuses.
CHIMIOTHÉRAPIE Consiste à administrer des médicaments qui vont  tuer les cellules cancéreuses ou limiter leur croissance.
RADIOCHIRURGIE Technique utilisée dans le traitement de certaines tumeurs : type de radiothérapie avec émission de rayons ciblés qui vont permettre de détruire la tumeur.

Sachez que vous pouvez prendre rendez-vous en ligne avec une infirmière ou un kinésithérapeute à domicile. Pour cela, n’hésitez pas à nous contacter via notre plateforme. Nous vous mettrons en relation avec un professionnel de santé à proximité de votre domicile en moins d’une heure !


Sources :

  • [1] Présentation des tumeurs cérébrales – Le Manuel MSD – MAJ  mars 2021
  • [2] Les tumeurs cérébrales : causes, mécanismes biologiques, symptômes, diagnostic et traitements – Institut du Cerveau – ICM
  • Types de tumeursinstitut national du cancer
  • Qu’est-ce qu’un cancer du cerveau ? – Fondation pour la recherche sur le cancer
comment gérer sa comptabilité ?

comment gérer sa comptabilité ? | Thierry Payet

En plus d’assurer les actes de soins, l’infirmier libéral, qu’il soit titulaire ou collaborateur, se doit de gérer la comptabilité de son activité professionnelle.

Il est en effet absolument nécessaire d’être en conformité avec les obligations comptables, fiscales, juridiques et socialesselon le régime d’imposition choisi.

Quelles sont les obligations comptables inerrantes à la gestion d’un cabinet infirmier ? Comment gérer sa comptabilité ?

En lien avec son partenaire Keobiz (cabinet d’expertise comptable), Medicalib vous en dit plus à ce sujet.


JE – Obligations comptables de l’IDEL

Différentes formes juridiques existent pour les IDEL. Il est possible de les classer selon la forme juridique de l’entreprise : entreprise individuelle ou société.


UNEn entreprise individuelle

Cette forme juridique souvent privilégiée par les IDEL, pratiquant individuellement, peut être soumise à deux régimes d’imposition différents : le régime micro-BNC ou celui de la déclaration contrôlée.

un – Le régime micro-BNC :

Ce régime simplifié, réservé aux professionnels dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 72 600€ par an, offre à l’infirmière libérale la possibilité de bénéficier d’obligations comptables et fiscales moins lourdes. Il lui suffira dans ce cas de :

  • tenir un livre des recettes
  • indiquer votre chiffre d’affaires sur votre déclaration de revenus (annexe 2042-C-Pro)
Bon à savoir Contrairement à la société, l’entreprise individuelle engage généralement le patrimoine personnel du professionnel. Et l’abattement sur l’impôt sur le revenu concernant le Chiffre d’affaires est de 34%

b- Le régime de la déclaration contrôlée :

Ce régime s’adresse aux « sociétés » dont les revenus sont plus forts importants ou ayant fait ce choix (charge supérieur à 34% du chiffre d’affaires par exemple). C’est sous ce régime que vous pourrez déduire vos dépenses réelles en charge, ce qui viendra réduire votre bénéfice imposable.

Vous devrez ainsi établir deux livres extra-comptables que sont le livre-journal ainsi que le registre des immobilisations.

Vous devrez transmettre chaque année une liasse fiscale 2035 et ses annexes, et remplir également la 2042-C-PRO.

Les IDEL en déclaration contrôlée (EI/BNC) bénéficient du régime de faveur de la comptabilité de trésorerie.



B En société/entreprise

Les IDEL exerçants en société sont tenus à une comptabilité d’engagement, c’est-à-dire qu’outre les entrées et sorties d’argent sur leur compte, ils doivent enregistrer leurs créances ainsi que leurs dettes.

Sous ce régime, ils ont l’obligation de :

  • tenir un livre journal et un grand livre
  • disposer d’un bilan, ainsi que d’un compte de résultat avec ses annexes. Ceux-ci devront être déposés au greffe de leur tribunal de commerce.

Pour avoir plus de renseignements sur les différentes obligations comptables, fiscales, juridiques et sociales qui s’appliquent aux IDEL en SEL (société d’exercice libéral), n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec les experts de notre partenaire Keobiz.


II- Infirmier libéral : gestion de sa comptabilité

UNConservation des pièces justificatives

Il est indispensable de conserver toutes vos factures, actes d’acquisition, relevés de banque, documents URSSAF et Carpimko. En effet, en cas de contrôle fiscal, le centre des impôts peut les demander.

Gardez-les à la fois en version papier et numérique !


BAccompagnement par un expert comptable

Le cœur du métier des infirmières libérales est avant tout d’être auprès de sa patientèle pour assurer les soins dont elle a besoin. C’est pourquoi il est souvent recommandé d’engager un expert-comptable expérimenté dans le secteur médical pour la gestion de sa comptabilité.

En effet, un expert-comptable peut notamment vous aider à :

  • libérer du temps pour vous permettre de vous consacrer 100% à votre activité de soins
  • limiter le risque d’erreurs qui pourraient vous coûter cher
  • prendre les bonnes décisions sur le choix de la forme juridique et le régime fiscal adaptés à votre situation
  • réfléchir et mettre en place des optimisations (déduire certains frais de restauration et de repas de vos revenus professionnels, déduire le forfait blanchissage…).

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

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Journée mondiale de la BPCO

Journée mondiale de la BPCO | Thierry Payet

En France, 3,5 millions de personnes vivent avec une Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO), et plus de 15 000 personnes en décèdent chaque année. Une pathologie respiratoire évolutive dont la première cause est le tabac, mais aussi l’exposition à certaines substances. Le 21 novembre est la journée mondiale consacrée à la lutte de la BPCO, pour sensibiliser le grand public et les acteurs.

Journée mondiale de la BPCO

De la BPCO vers l’insuffisance respiratoire

La BPCO est une pathologie respiratoire chronique, caractérisée par :

  • Une inflammation des bronches ;
  • Un rétrécissement progressif du diamètre des voies respiratoires ;
  • Des troubles respiratoires, marqués par un essoufflement pendant l’effort puis au repos et des sifflements respiratoires.

L’évolution de la maladie conduit progressivement vers l’emphysème pulmonaire, puis vers l’insuffisance respiratoire.

Actuellement aucun traitement ne permet de guérir la maladie. L’objectif des traitements est double, d’une part réduire les symptômes respiratoires et d’autre part ralentir l’évolution vers l’insuffisance respiratoire, qui nécessite une oxygénothérapie. Il est capital de diagnostiquer précocement la maladie, pour prévenir son évolution. Actuellement, selon les estimations, entre 67 et 90 % des cas ne sont pas diagnostiqués.

Le tabac, première cause de BPCO

D’après les chercheurs et les spécialistes, l’incidence de la BPCO devrait augmenter dans les années qui viennentavec potentiellement une mortalité en hausse de plus de 30 % dans les dix prochaines années. Cette évolution est liée aux causes environnementales de la BPCO, au premier rang desquelles le tabac. Le tabagisme, actif mais aussi passif, est la première cause de BPCO. Mais il ne faut pas oublier que d’autres facteurs sont également responsables de cette pathologie, comme :

  • La pollution atmosphérique et la pollution de l’air intérieur ;
  • La poussière ;
  • L’exposition professionnelle à certains produits chimiques ;
  • Des infections fréquentes des voies respiratoires au cours de l’enfance.

Sensibiliser le grand public sur ces causes constitue un axe majeur de lutte contre la maladie. Une bonne hygiène de vie peut non seulement prévenir l’apparition de la maladie, mais aussi ralentir voire arrêter sa progression et réduire les symptômes. Elle impose notamment :

  • Un arrêt total du tabac ;
  • Une alimentation saine et équilibrée ;
  • Un traitement précoce et adapté des infections pulmonaires ;
  • Le respect des recommandations vaccinales, notamment en termes de prévention des infections à pneumocoques.

La BPCO et ses comorbidités

Les populations sensibles, fumeurs, travailleurs dans certains milieux exposés, … font l’objet d’une vaste campagne de sensibilisation et de dépistagepour repérer et diagnostiquer les patients atteints de formes légères ou modérées de BPCO. Plus largement, l’existence d’un essoufflement inhabituel doit amener à consulter pour évaluer la fonction respiratoire.

Du côté de la recherche, les scientifiques tentent de mieux décrypter les mécanismes physiopathologiques de la BPCO, pour identifier de nouvelles cibles thérapeutiques. La question d’une éventuelle prédisposition génétique est également évaluée, pour comprendre pourquoi certains fumeurs développent une BPCO et d’autres non. Enfin, les études révèlent de plus en plus que la BPCO n’est pas uniquement une maladie respiratoire et pulmonaire. Elle s’associe à d’autres pathologies, avec pour point commun des mécanismes inflammatoires. Le lien entre BPCO et santé musculaire fait notamment l’objet de multiples interrogations. La BPCO est une pathologie qui conduit inéluctablement vers l’insuffisance respiratoire. Diagnostiquée tôt, les traitements peuvent stopper son évolution et préserver la qualité de vie du patient.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). inserm.fr. Consulté le 17 novembre 2022.
Coopération entre médecins et infirmiers libéraux

Coopération entre médecins et infirmiers libéraux | Thierry Payet

Comment limiter les situations pouvant amener à une rupture du parcours de soins ? Comment prévenir une décompensation en lien avec une maladie chronique ? …

Un texte publié au Journal Officiel le 27 Octobre 2022, informe sur la mise en place d’un protocole de “coopération entre médecins et infirmiers pour la prise en charge à domicile des patients âgés ou en situation de handicap et en difficultés pour se déplacer aux cabinets des médecins”.

Médicalib vous en dit plus à ce sujet.

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Cet article, destiné au grand public, s’appuie sur les données disponibles sur le sujet traité, à sa date de mise à jour.


I – Coopération médecin/infirmier : qui sont les patients concernés par le protocole ?

Le protocole de coopération entre médecins et infirmiers s’inscrit dans le cadre des mesures actées par le Ségur de la santé. Il vise à “renforcer les interventions des professionnels de santé libéraux sur les lieux de vie des personnes âgées.”

Ce nouveau protocole s’adresse aux patients âgés de plus de 65 ans ainsi qu’aux patients majeurs présentant un handicap reconnu par les maisons départementales pour les personnes handicapées (MDPH). Il permet notamment de renforcer la coordination des soins pour un meilleur suivi à domicile ou en EHPAD.

Bon à savoir Ce protocole n’est pas applicable aux patients souffrant de pathologies psychiatriques non stabilisées, et pour lesquels le médecin s’est déplacé au domicile au moins à 3 reprises au cours de l’année précédente.


II – Coopération médecin/infirmier : quels sont les actes délégués aux infirmiers ?

Dans le cadre de ce nouveau protocole, plusieurs actes peuvent être délégués par le médecin traitant à l’infirmier libéral, à savoir :

  • la consultation mensuelle de suivi
  • les interventions en réponse à un appel du patient en cas d’événements intercurrents qui peuvent nécessiter :
    • le renouvellement et l’adaptation des dispositifs de compression veineuse
    • la prescription d’antalgiques de niveau 1
    • l’identification des risques de chute avec prescription si nécessaire de mesures de prévention
    • l’établissement d’un diagnostic de dénutrition  avec déploiement si nécessaire d’actions de correction
    • l’adaptation des traitements par diurétiques et anti-hypertenseurs en cas de forte chaleur afin de prévenir la déshydratation.


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Sources :

  • Arrêté du 24 octobre 2022 relatif à l’autorisation du protocole de coopération – Légifrance
  • Les protocoles nationaux de coopération – Ministère de la santé et de la prévention
FODMAP, des sucres qui altèrent la barrière intestinale

Des aliments qui altérent la barrière intestinale | Thierry Payet

Les FODMAP, pour Fermentable Oligosaccharides Disaccharides Monosaccharides And Polyols, sont régulièrement pointés du doigt dans le syndrome du côlon irritable, qui touche de nombreux Français. Mais quels sont les mécanismes reliant ces sucres présents dans l’alimentation et la survenue des symptômes du côlon irritable ? Une récente étude publiée par des chercheurs français apporte des éléments de réponse. Explications.

FODMAP, des sucres qui altèrent la barrière intestinale

Que sont les FODMAP ?

Les FODMAP sont présents partout dans l’alimentation, puisqu’ils regroupent les glucides de petite tailletels que :

  • Le lactose (le sucre du lait) ;
  • Le saccharose (le sucre de table) ;
  • Le fructose (le sucre des fruits) ;
  • Les galactanes ;
  • Etc…

Depuis plusieurs années, l’omniprésence de ces sucres dans l’alimentation a été associée à l’augmentation de l’incidence du syndrome du côlon irritable. Certaines personnes auraient des difficultés à absorber ces sucres, qui seraient responsables :

  • D’un inconfort digestif ;
  • De ballonnements ;
  • De douleurs intestinales ;
  • De troubles du transit.

Des sucres à l’origine d’une fermentation inconfortable

L’illustration la plus connue est sans doute l’intolérance au lactosequi conduit chaque année de nombreux Français à supprimer le lait et les produits laitiers ou à se tourner vers des produits laitiers spécifiquement formulés sans lactose. Pour expliquer le lien entre les FODMAP et les troubles digestifs, les scientifiques avancent des problèmes de fermentation de ces sucres par la flore intestinale. Un régime pauvre en FODMAP, c’est-à-dire supprimant ou réduisant les aliments les plus riches, pourrait ainsi améliorer le confort intestinal de ces personnes.

Mais les problèmes de fermentation ne permettent pas d’expliquer totalement l’impact des FODMAP sur le fonctionnement intestinal. Pour aller plus loin dans la compréhension des mécanismes, des chercheurs français ont mené une étude sur des souris, auxquelles ont été administrés deux types de FODMAP, du lactose et des fructo-oligosaccharides. Puis, les chercheurs ont étudié la barrière intestinale des souris, pour la comparer à celle de souris témoins.

La barrière intestinale altérée par les produits de la fermentation des FODMAP

Grâce à ce modèle, ils ont pu mettre en évidence que la fermentation des FODMAP entraînait la production d’AGE (Produit final de glycation avancéec’est-à-dire des produits terminaux de glycation), des produits incriminés dans les symptômes du côlon irritable. La production d’AGE au niveau de l’intestin entraînerait le recrutement d’une catégorie de globules blancs, les mastocytes, qui interagissent avec des cellules intestinales productrices de mucus. Chez les souris exposées aux FODMAP, les chercheurs ont observé une accumulation locale de mastocytes et des irrégularités dans l’épaisseur de la couche de mucus recouvrant la paroi intestinale.

Chez des souris exposées à la fois à des FODMAP et à de fortes doses d’un dérivé de la vitamine B6 (qui bloque la production d’AGE), la couche de mucus se montrait régulière. D’après les chercheurs, ces nouvelles données suggèrent que la production d’AGE suite à la fermentation des FODMAP pourrait altérer la couche de mucus et donc fragiliser la barrière intestinale. Ce phénomène expliquerait la survenue des troubles digestifs chez les sujets atteints du syndrome du côlon irritable. Trouver le moyen de bloquer la production d’AGE pourrait représenter une alternative au régime pauvre en FODMAP auquel doivent s’astreindre de nombreuses personnes.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Les FODMAPs, des sucres qui altèrent la barrière intestinale. inserm.fr. Consulté le 31 octobre 2022.
– Un Comprendre les FODMAP Que sont les FODMAP ? cdhf.ca/fr. Consulté le 31 octobre 2022.
Cumul des actes infirmiers et NGAP

Cumul des actes infirmiers et NGAP | Thierry Payet

Lorsque, au cours d’une même séance, plusieurs actes inscrits à la Nomenclature sont effectués sur un même malade par le même praticien certaines règles s’appliquent.

Médicalib vous en dit plus à ce sujet.

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Cet article, destiné au grand public, s’appuie sur les données disponibles sur le sujet traité, à sa date de mise à jour.


JE – Règle de cumul : rappel

UNRègles générales de cumul

Article 11 B des dispositions générales : “Seul l’acte du coefficient le plus important est coté à 100%. Le second acte réalisé lors de la même séance est coté à 50%. Les actes suivant le second ne donnent pas lieu à honoraires”. [1]

Bon à savoir Les actes suivants le second n’ont pas à être notés sur la feuille de maladie. Il n’est pas nécessaire de noter les actes gratuits.
Cette règle s’applique à tous les professionnels de santé.

BCumuls dérogatoires

actes Cumul à taux plein possible avec
Prélèvement par ponction veineuse directe
AMI 1.5
Tout AMI
Pansement d’ulcère ou de greffe cutanée, avec pose de compression
AMI 5.1
Analgésie topique préalable à un pansement d’ulcère ou d’escarre AMI 1.1
Pansement d’ulcère ou de greffe cutanée sur une surface supérieure à 60cm2 Analgésie topique préalable à un pansement d’ulcère ou d’escarre AMI 1.1
Pansement d’escarre profonde et étendue atteignant les muscles ou les tendons
AMI 4
Analgésie topique préalable à un pansement d’ulcère ou d’escarre AMI 1.1
Forfait pour séance de perfusion courte d’une durée inférieure ou égale à une heure, sous surveillance continue*
AMI 9 ou AMI 10
Le forfait pour séance de perfusion courte d’une durée supérieure à une heure, avec organisation d’une surveillance*
AMI 14 ou AMI 15

*forfait majoré dès lors qu’il s’agit d’un patient cancéreux ou immunodéprimé (le 9 passe à 10 et le 14 passe à 15)

PATIENT DIABETIQUE INSULINO-TRAITÉ (Actes inscrits dans l’article 5bis du chapitre II)

actes Cumul à taux plein possible avec
Sur la droite
Surveillance et observation d’un patient diabétique insulino-traité dont l’état nécessite une adaptation régulière des doses d’insuline en fonction des indications de la prescription médicale et du résultat du contrôle extemporané, y compris la tenue d’une fiche de surveillance, par séance
AMI 1
1️⃣ Injection sous-cutanée d’insuline
2️⃣ Séance hebdomadaire de surveillance clinique et de prévention, d’une durée d’une demi-heure, pour un patient insulino-traité de plus de 75 ans
3️⃣ Pansement lourd et complexe pour un patient insulino-traité, nécessitant une détersion avec défibrination
4️⃣ Analgésie topique préalable à pansement
Injection sous-cutanée d’insuline
AMI 1
1️⃣ Surveillance et observation d’un patient diabétique insulino-traité dont l’état nécessite une adaptation régulière des doses d’insuline en fonction des indications de la prescription médicale et du résultat du contrôle extemporané, y compris la tenue d’une fiche de surveillance, par séance
2️⃣ Séance hebdomadaire de surveillance clinique et de prévention, d’une durée d’une demi-heure, pour un patient insulino-traité de plus de 75 ans
3️⃣ Pansement lourd et complexe pour un patient insulino-traité, nécessitant une détersion avec défibrination
4️⃣ Analgésie topique préalable à pansement
Séance hebdomadaire de surveillance clinique et de prévention, d’une durée d’une demi-heure, pour un patient insulino-traité de plus de 75 ans
AMI 4
1️⃣ Surveillance et observation d’un patient diabétique insulino-traité dont l’état nécessite une adaptation régulière des doses d’insuline en fonction des indications de la prescription médicale et du résultat du contrôle extemporané, y compris la tenue d’une fiche de surveillance, par séance
2️⃣ Injection sous-cutanée d’insuline
3️⃣ Pansement lourd et complexe pour un patient insulino-traité, nécessitant une détersion avec défibrination
4️⃣ Analgésie topique préalable à pansement
Pansement lourd et complexe pour un patient insulino-traité, nécessitant une détersion avec défibrination
AMI 4
1️⃣ Surveillance et observation d’un patient diabétique insulino-traité dont l’état nécessite une adaptation régulière des doses d’insuline en fonction des indications de la prescription médicale et du résultat du contrôle extemporané, y compris la tenue d’une fiche de surveillance, par séance
2️⃣ Injection sous-cutanée d’insuline
3️⃣ Séance hebdomadaire de surveillance clinique et de prévention, d’une durée d’une demi-heure, pour un patient insulino-traité de plus de 75 ans
4️⃣ Analgésie topique préalable à pansement
Analgésie topique préalable à pansement
IMA 1.1
1️⃣ Surveillance et observation d’un patient diabétique insulino-traité dont l’état nécessite une adaptation régulière des doses d’insuline en fonction des indications de la prescription médicale et du résultat du contrôle extemporané, y compris la tenue d’une fiche de surveillance, par séance
2️⃣ Injection sous-cutanée d’insuline
3️⃣ Séance hebdomadaire de surveillance clinique et de prévention, d’une durée d’une demi-heure, pour un patient insulino-traité de plus de 75 ans
4️⃣ Pansement lourd et complexe pour un patient insulino-traité, nécessitant une détersion avec défibrination

SOINS POSTOPÉRATOIRES (Actes inscrits dans l’article 7 du chapitre II)

actes Cumul à taux plein possible avec
Séance de surveillance clinique et d’accompagnement postopératoire à domicile pour les patients éligibles à la chirurgie ambulatoire ou à un parcours de soins de réhabilitation améliorée (RAAC)
AMI 3.9
1️⃣ Retrait de sonde urinaire AMI 2 ou
2️⃣ Surveillance de drain de redon et/ou retrait postopératoire de drain AMI 2.8
Séance de surveillance et/ou retrait de cathéter périnerveux pour analgésie postopératoire
IMA 4.2
1️⃣ Retrait de sonde urinaire AMI 2 ou
2️⃣ Surveillance de drain de redon et/ou retrait postopératoire de drain AMI 2.8


II- Soins liés à la dépendance : règle de cumul

Dans le cadre de la prise en charge et du suivi à domicile d’un patient dépendant (facturation en AIS 3 ou en BSI), l’article 11 B 5 s’applique.

“Les forfaits journaliers infirmiers BSA, BSB et BSC, définis à l’article 23.3, sont toujours facturés à taux plein. “ [2]

“Lorsque, au cours d’une séance de soins en rapport avec la dépendance, un acte en AMX est réalisé, il est noté à 50% de son coefficient, quelle que soit la valeur du coefficient (sauf dérogations listées au titre XVI, Chapitre I, article A12)

Seuls les actes existants en AMX sont cumulables avec la dépendance !

Ainsi lorsqu’au cours d’une prise en charge à domicile d’un patient dépendant, l’infirmier réalise des actes prescrits qui existent en AMX, ces actes seront cumulables avec la dépendance à 50%, excepté les actes dérogatoires que sont :

  • les pansements lourds et complexes
  • les perfusions
  • l’article 5 ter de surveillance du patient insuffisant cardiaque et BPCO – AMI 5.8
  • la ponction veineuse

En cas de doute sur les conversions possibles d’AMI en AMX : consultez le tableau de la NGAP. Si vous voyez un AMX, l’acte peut se cumuler d’une manière ou d’une autre avec un forfait du BSI ou un AIS3 !

Bon à savoir L’AMX s’utilise quand un acte en SUIS-JE accompagne un SIA ou une séance liée à un forfait de BSI (BSA, BSB, BSC) et toutes les séances liées, représentées par IFI.

“AMX : acte pratiqué par l’infirmier ou l’infirmière, applicable aux soins réalisés à domicile pour les patients dépendants en sus des séances ou des forfaits.


SUIS-JE : Actes pratiqués par l’infirmier(ère), à l’exception des actes infirmiers de soins qui donnent lieu à application de la lettre-clé AIS.” [3]


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Sources :

  • [1] Guide pratique NGAP infirmiers libéraux
  • [2] Décision du 18 juillet 2019 de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie relative à la liste des actes et prestations pris en charge par l‘assurance maladie
  • [3] Guide pratique pour la pratique de l’exercice de la profession d’infirmier libéral et d’infirmier de pratique avancée libéral – Assurance Maladie – MAJ Août 2020