PLFSS 2023, quel impact pour les infirmiers ?

Vers une officialisation du statut d’infirmier référent? | Thierry Payet

Dans une proposition de loi visant à améliorer l’accès au soin pour tous, le groupe parlementaire Horizons a proposé la création, dans les textes, du rôle d’infirmier référent. Cela représente une grande avancée pour la profession.

Le Président de la République a également partagé cette idée lors de ses voeux au monde de la santé . Elle s’inscrit dans la volonté de renforcer les soins coordonnés autour du patient pour améliorer la qualité de la prise en charge.

Qui est l’infirmier référent?

L’infirmier référent existe déjà au sein des EHPAD et d’autres établissements.  Au sein de ces structures, sa mission principale est de garantir la coordination de la prise en charge des patients. Il assure aussi le rôle de cadre intermédiaire auprès des équipes de soins. Une formation spécifique est nécessaire dans l’exercice de cette fonction. Ce métier diffère du statut d’infirmier référent pour les assurés dont parle la proposition de loi n°657.

Tout comme le médecin traitant, l’infirmier référent est un infirmier libéral. Chaque patient pourra désigner son infirmier référent auprès de son organisme gestionnaire d’assurance maladie, avec l’accord de l’IDEL. L’accord de l’autorité parentale est également requis pour les assurés de moins de 16 ans.



Quelles sont ses missions?

En étroite collaboration avec le médecin traitant et le pharmacien correspondant, l’infirmier référent jouera un rôle clé dans la coordination des parcours de soins. Il sera aussi chargé des missions d’information, de prévention et de suivi auprès du patient.

Cette proposition de loi  présentée comporte des zones floues. C’est la Commission des Affaires sociales qui l’examinera. Si elle  est retenue puis adoptée, elle sera complétée par un décret. Celui-ci fixera les conditions d’application, précisera les missions et indiquera la valorisation liés à ce rôle.



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Obésité masculine et risque cardiovasculaire

Obésité masculine et risque cardiovasculaire | Thierry Payet

L’obésité est connue pour être un facteur de risque cardiovasculaire, en particulier chez l’homme. Mais quel mécanisme permet d’expliquer ce constat ? Une récente étude menée sur des souris et publiée dans la revue scientifique iScience, vient apporter quelques éléments d’explications.

Obésité et risque cardiovasculaire

En cas d’obésité, le risque cardiovasculaire augmente, et de manière plus marquée chez les hommes que chez les femmes. Mais pour quelle raison ? Quels mécanismes physiologiques permettent d’expliquer une telle différence entre les deux sexes ? Récemment, des chercheurs ont tenté de répondre à ces questions en travaillant sur des modèles de souris.

Ils ont nourri pendant 7 semaines des souris mâles et femelles avec une nourriture à haute teneur en graisses. Puis ils ont analysé l’expression des gènes au niveau des cellules endothéliales du tissu adipeux. Ces cellules sont très impliquées dans le contrôle des échanges de nutriments, d’hormones, d’oxygène et de cellules immunitaires et inflammatoires. Ces fonctions participent directement et fortement au statut métabolique du tissu adipeux.

Des différences significatives entre les souris mâles et femelles

Dans cette étude, les chercheurs ont mis en évidence plusieurs différences notables entre les souris mâles et les souris femelles :
– Des différences de profil d’expression des gènes ;
– Des différences dans la prolifération des cellules endothéliales au niveau du tissu graisseux ;
– Des différences au niveau de l’état inflammatoire dans les cellules endothéliales.

Les souris femelles présentent ainsi une angiogenèse (formation de nouveaux vaisseaux sanguins) supérieure à celle des souris mâles. Le tissu adipeux des souris femelles est ainsi plus sain que celui des mâles, même lorsque l’ensemble des souris sont nourries avec un régime riche en graisses. Chez les souris femelles, certains gènes étaient plus exprimés que chez les souris mâles, notamment les gènes associés à la prolifération des cellules endothéliales, les gènes de la phosphorylation oxydative (dernière étape de la respiration cellulaire) et les gènes du remodelage de la chromatine.

Les souris femelles, mieux armées face à l’obésité ?

A l’inverse, certains gènes étaient plus exprimés chez les souris mâles que chez les souris femelles, entre autres les gènes de l’inflammation et du vieillissement cellulaire. Que faut-il retenir de ces données ? Face à un régime trop riche, les souris femelles réagissent, au niveau de l’expression des gènes, en stimulant l’expansion des vaisseaux sanguins et en développant une meilleure santé métabolique que les souris mâles.

Ces mécanismes pourraient expliquer le risque majoré de complications notamment cardiovasculaires liées à l’obésité chez les hommes. En décryptant comment les souris femelles s’adaptent face au régime riche en graisses, les chercheurs pourraient développer de nouveaux traitements pour améliorer la santé des vaisseaux sanguins chez les sujets obèses, masculins comme féminins. La distribution du tissu graisseux et la qualité de sa vascularisation seraient des composantes essentielles du risque de complications cardiovasculaires. Reste dans un premier temps à transposer ces observations chez l’Homme.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Le profilage transcriptomique révèle des signatures moléculaires spécifiques au sexe des cellules endothéliales adipeuses dans des conditions obésogènes. Martina Rudnicki et al. 2023. iScience 26(1) : 105811. ScienceDirect
qu'est ce qu'une vertèbre déplacée

On me dit que j’ai une vertèbre déplacée, que faire ? | Thierry Payet

D’accord mais comment savoir si ma vertèbre est déplacée ou non ?

Après avoir lu cet article avec passion et attention, vous suspectez un déplacement réel de l’une de vos vertèbres ?
A moins que vous soyez sur une civière à la suite d’un accident de voiture avec une douleur horrible dans le dos (dans ce cas on laisse gérer les secours !) on vous conseille de vous rendre chez votre médecin traitant pour que ce dernier vous apporte son expertise médicale.
Peut-être que ce dernier préconisera des clichés qui permettront de mettre en évidence ou non un déplacement.
Attention, l’aspect irrégulier de votre colonne ne constitue pas un élément suffisant pour
« diagnostiquer » un déplacement vertébral.
Les colonnes sont parfois différentes avec des apophyses postérieures plus ou moins longues (les petits os que vous sentez/voyez le long de la colonne), des muscles dorsaux plus ou moins tendus, etc.
(Comme disait Pierre Perret y’en a des gros, des p’tis, …. Mais on s’égare !)

Quels sont les traitements pour les vertèbres déplacées ?

En cas de diagnostic médical avéré de déplacement vertébral, la prise en charge dépendra de sa localisation et de son stade évolutif.
Le début du traitement est à voir avec votre médecin (décidément central dans la santé, à vous de bien vous entendre avec le vôtre !

Parfois une prise en charge en kinésithérapie peut être préconisée afin de réaliser une rééducation adaptée.

Et c’est là qu’entre en jeu votre ostéopathe ! (Entrée fracassante et trompette s’il vous plait)
Alors évidement la prise en charge de votre ostéopathe ne permettra pas de guérir le glissement vertébral, toutefois votre ostéopathe peut vous aider à soulager les douleurs liées à ce dernier !
Plus haut, nous parlions de troubles posturaux pouvant être lié aux glissements, dans certains cas, l’ostéopathie peut aider à améliorer la posture et donc, pourquoi pas, limiter le glissement et/ou son évolution.

Et pour le bassin, nerfs, muscles déplacés c’est pareil ?

Impossible de vous quitter sans vous faire un petit mot sur ces autres expressions souvent entendues « J’ai le bassin déplacé/ décalé », « j’ai un nerf qui a bougé », etc.
Là aussi ces « diagnostiques » existent mais sont secondaires à des traumatismes, malformations, pathologies, etc.
Une asymétrie visuelle ne constitue pas un « diagnostic » en soit.
D’autres éléments doivent évidemment être pris en compte.
Je pense que ce genre de conclusions (souvent hâtives) sont en réalité des raccourcis, des images que l’on donne pour faciliter la compréhension.
Toutefois même si elles sont parlantes, elles peuvent inquiéter les personnes et donc les pousser à consulter sans que cela soit forcément nécessaire.

J’ai une vertèbre déplacée, ce qu’il faut retenir

  • Oui c’est possible et cela existe, même si c’est plutôt peu fréquent.
  • Il en existe plusieurs types avec plusieurs stades d’évolution
  • Attention aux « diagnostics » trop hâtifs !
    – Assurez-vous de prendre un maximum d’informations et de préférence sur des sites sérieux et sourcés (le mieux étant d’aller rendre visite à votre médecin pour que ce
    dernier vous conseille).
    – Attentions aux raccourcis et images parfois utilisées pour trouver l’origine d’une douleur, vous risqueriez d’avoir un « diagnostic déplacé »
  • Vertèbre déplacée ne rime pas forcément avec douleur et sensation de blocage
    Tout dépend du stade, de la localisation, des individus, etc.
  • Douleur et sensation de blocage ne riment pas forcément avec vertèbre déplacée !
    Il existe de très nombreuses étiologies pour un mal de dos et pas que les déplacements vertébraux.
  • Une prise en charge est possible par de nombreux professionnels dont votre ostéopathe
grain de beauté cancer peau vaccin mélanome

Un vaccin contre le mélanome en développement | Thierry Payet

Chaque année, le mélanome, un cancer cutané, est responsable de près de 2000 décès en France. Si les progrès diagnostiques et thérapeutiques ont permis ces dernières années d’améliorer le pronostic des stades localisés, les stades avancés et/ou métastatiques restent associés à un pronostic plus réservé. Récemment, les résultats d’un essai clinique de phase 2 mené sur un candidat vaccin contre le mélanome permettent d’envisager le développement d’un vaccin contre le mélanome thérapeutique, en association avec l’immunothérapie.

grain de beauté cancer peau vaccin mélanome

Comment améliorer le pronostic des mélanomes de stades avancés ?

L’incidence du mélanome , le plus grave des cancers cutanés, ne cesse d’augmenter depuis quelques décennies. Si les progrès thérapeutiques, notamment l’arrivée de l’immunothérapie, ont permis d’améliorer le pronostic des stades localisés, les stades III et IV restent complexes à traiter avec des taux de survie à cinq ans de 16 (stade IV) à 60 % (stade III).

Dans ce contexte, mettre au point de nouvelles approches thérapeutiques contre les stades avancés de mélanome constitue un enjeu majeur pour la recherche sur ce cancer et un formidable espoir pour les patients et leurs familles. Le laboratoire Moderna développe actuellement un vaccin expérimental contre le mélanome personnalisé, basé sur la technologie ARNm (la même technologie que celle utilisée récemment pour développer les premiers vaccins contre la Covid-19). L’administration de ce vaccin thérapeutique a pour objectif de stimuler le système immunitaire du patient contre les cellules tumorales.

Un vaccin contre le mélanome capable avec l’immunothérapie de réduire le risque de récidive

Récemment, un essai clinique, randomisé, ouvert, a été lancé pour évaluer l’efficacité de ce vaccin contre la mélanome thérapeutique, en association avec un médicament d’immunothérapie, qui contribue également à stimuler le système immunitaire pour l’aider à mieux lutter contre les cellules tumorales. Dans cet essai, 157 patients atteints d’un mélanome de stade III ou IV après résection complète ont été inclus et répartis dans deux groupes :

  • Un groupe traité par l’association du vaccin (neuf doses au total sur une année) et de l’immunothérapie (200 mg toutes les trois semaines jusqu’à 18 cycles sur une année complète ;
  • Un groupe traité uniquement par immunothérapie, jusqu’à la récidive du mélanome ou l’arrêt du traitement pour une toxicité inacceptable.

Les résultats de cet essai clinique révèlent que le vaccin thérapeutique, associé à l’immunothérapie, permettait une réduction significative du risque de récidive de la maladie ou de décès, par rapport à l’immunothérapie seule. Sur le plan de la tolérance, 14,4 % des patients ayant reçu le vaccin et l’immunothérapie ont présenté des événements indésirables graves, contre 10 % chez les patients traités par immunothérapie seule.

Une stratégie personnalisée applicable à d’autres cancers ?

Le critère d’évaluation principal du vaccin, la survie sans récidive, était améliorée significativement à la fois sur le plan statistique et clinique. L’ajout du vaccin à l’immunothérapie permettait de réduire le risque de récidive ou de décès de 44 %, par rapport à l’immunothérapie seule. Cet essai constitue donc une première démonstration de l’intérêt d’un vaccin  basé sur la technologie à ARNm dans le traitement d’un cancer.

Les chercheurs pensent pouvoir lancer un essai clinique de phase 3 dans le courant de l’année 2023. Ces résultats ouvrent également de nouvelles perspectives pour le traitement d’autres cancers, à partir de la technologie ARNm. L’un des intérêts de cette technologie est de mettre au point une thérapie personnalisée, ciblée sur les caractéristiques génétiques de la tumeur du patient. L’intégralité des données de l’essai et des conclusions des chercheurs devraient être présentées lors d’une prochaine conférence en oncologie.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

Compléments alimentaires • Blog Liem Health • 29 décembre 2022

Compléments alimentaires • Blog Liem Health • 29 décembre 2022 | Thierry Payet

Que sont réellement les compléments alimentaires (NEM) ?

Les compléments alimentaires sont des produits fabriqués à partir de nutriments concentrés ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique.

A quels contrôles sont soumis les compléments alimentaires ?

Les compléments alimentaires font partie des aliments et, contrairement aux produits pharmaceutiques, ne passent par aucune procédure d’agrément. Seul l’enregistrement auprès de l’Office fédéral de la protection des consommateurs et de la sécurité alimentaire (BVL) est obligatoire. Les fabricants sont seuls responsables de la sécurité des suppléments (www.bfr.bund.de; Consulté le 30/06/2021).

Existe-t-il des normes pour les suppléments multivitaminés ou multiminéraux ?

Il n’y a pas de définition standard ou réglementaire d’un supplément de multivitamines ou de multiminéraux – par ex. B. quels nutriments il doit contenir et en quelles quantités. Par conséquent, le terme peut désigner des produits aux compositions et propriétés très différentes (Yetley 2007). Seuls les fabricants déterminent la dose, la composition et les composés chimiques utilisés des vitamines, minéraux et autres ingrédients dans leurs suppléments multivitamines/multiminéraux. Par conséquent, les consommateurs sont laissés à eux-mêmes lorsqu’il s’agit de choisir des compléments alimentaires.

Y a-t-il des raisons qui pourraient justifier la prise de compléments alimentaires ?

En faveur d’éventuels compléments alimentaires, le fait que non seulement la nutrition mais aussi la teneur en nutriments et en substances vitales des plantes ont changé au cours de la production industrielle en raison de l’appauvrissement des sols, de la pollution de l’air, de la croissance rapide et de la longue conservation a changé. Les modifications génétiques, l’utilisation de pesticides, l’exposition aux métaux lourds et les changements atmosphériques affectent la puissance des plantes. De plus, il y a une possible perte de vitamines due aux formes de préparation. Dans de nombreux pays, il existe des carences fondamentales en vitamines dues aux différents niveaux de rayonnement solaire. La malnutrition peut également résulter de la consommation de malbouffe, d’aliments prêts-à-servir, d’une trop grande quantité de céréales, de boissons sucrées, etc.

Cependant, selon des études, les suppléments sont souvent pris par des personnes qui ont déjà une alimentation nutritive, ce qui peut augmenter le risque de surdosage et d’apport excessif en nutriments.

Il s’agit de votre santé?

J’ai été surpris du volume de ventes réalisées avec les compléments alimentaires. NEM est un grand marché économique. Les ventes de compléments nutritionnels ont augmenté en moyenne de 6 % par an au cours des cinq dernières années ; En Allemagne, des ventes de près de 2,1 milliards d’euros ont été réalisées en 2018 (IQVIA et Statista 2020) et, selon le service d’information IQVIA, en 2021 d’environ 2,69 milliards d’euros.

Si vous en croyez les fabricants, les préparations sont une contribution indispensable aux soins de santé. La mesure dans laquelle leur consommation a réellement du sens est un sujet de controverse, les preuves qui s’y opposent prédominent.

Existe-t-il une transparence dans les conseils sur les compléments alimentaires par rapport aux intérêts financiers ?

J’ai remarqué à plusieurs reprises comment des compléments nutritionnels étaient conseillés dans des ateliers et que des intervenants participaient à tirer profit de la vente de certaines préparations sans que cela soit transparent.

En particulier, le travail de relations publiques des entreprises de compléments alimentaires, où des consultants et des « scientifiques » de santé quasi « neutres » – sans préciser qu’ils sont salariés, indépendants, intéressement ou actionnaires de l’entreprise – « conseillent » sur comportement de santé et essaient d’ailleurs d’apporter leurs préparations aux femmes et aux hommes, m’ont surpris négativement.

De mon point de vue, les clients sont tentés d’acheter ici. De tels amalgames d’intérêts devraient être rendus publics dans des études. Mais pas dans les cours, sur les sites Web, dans les podcasts et les vidéos YouTube.

Dans de nombreux cabinets également, l’intéressement des thérapeutes qui incitent les patients à commander des suppléments auprès d’entreprises ou à les acheter eux-mêmes oscille souvent entre 10 % et plus de 30 %. Si vous êtes motivé pour acheter certaines préparations, demandez à vos thérapeutes s’ils reçoivent un pourcentage de la vente.

Pendant une courte période, j’ai été motivé pour essayer de nombreux suppléments. Cependant, suite à des problèmes de santé, j’ai de nouveau abandonné.

Existe-t-il des liens entre la consommation de compléments alimentaires, d’autres addictions et des traits de personnalité ?

La prise de compléments alimentaires peut conduire à une illusion de sainteté et réduire l’autorégulation en fumant (Chiou et al. 2011).

Les consommateurs de protéines/acides aminés chez les soldats étaient associés aux traits de personnalité suivants (Hatch et al. 2019) : recherche d’expérience (p<0,001), susceptibilité à l'ennui (p<0,001), recherche de sensations fortes (p<0,001), désinhibition ( p <0,01), nouveauté (p<0,001) et intensité (p<0,001).

Si vous envisagez de prendre des suppléments nutritionnels, comme un supplément de multivitamines ou de multiminéraux, notez ce qui suit :

  1. Attention au dosage

Une consommation excessive de vitamines ou de minéraux individuels doit être évitée ou seulement si cela est médicalement nécessaire, car les surdosages peuvent avoir des effets nocifs, par ex. B. avec un apport quotidien régulier de plusieurs grammes de vitamine C ou un apport élevé en vitamines liposolubles.

  1. Label BPF

Le NEM doit au moins être fourni avec l’étiquette GMP. GMP signifie « bonnes pratiques de fabrication ». C’est la partie de l’assurance qualité qui garantit que les produits sont systématiquement fabriqués et testés selon des normes de qualité adaptées à leur utilisation prévue et à la documentation réglementaire ou aux spécifications du produit. Les BPF s’appliquent à la fois à la production et au contrôle qualité.[311]

  1. Dénomination « non OGM »

NEM ne doit contenir aucun ingrédient génétiquement modifié. Par conséquent, faites attention à la désignation »non OGM«. OGM signifie organisme génétiquement modifié.

  1. Valeur TOTOX

Si vous mangez suffisamment de poissons, crustacés et coquillages, algues, etc., il n’est pas nécessaire de prendre des huiles de poisson. Cependant, si des huiles de poisson doivent être complétées, les informations sur la valeur TOTOX – valeur d’oxydation – doivent être respectées pour les préparations respectives. La valeur TOTOX indique le degré d’oxydation de l’huile. Les huiles de poisson ne doivent jamais sentir ou avoir un goût désagréable. Une huile de poisson de bonne qualité a des valeurs autour de 10. Les très bons fabricants sont encore plus bas. Les valeurs supérieures à 26 sont considérées comme critiques dans l’UE.

De plus, avec les compléments alimentaires, il faut faire attention à la teneur en principe actif, à la composition et aux composés chimiques. Le produit le plus cher n’est pas forcément le meilleur.

Plus d’informations dans ma nouvelle publication : Le livre d’auto-assistance de l’ostéopathie.

PLFSS 2023, quel impact pour les infirmiers ?

Actualités Covid-19 : nouvelles recommandations | Thierry Payet

Alors qu’on observe une forte hausse des contaminations depuis le milieu du mois de novembre, le gouvernement incite les Français à se protéger, notamment en portant le masque dans les transports en commun.

Malgré les grèves des biologistes en novembre et en décembre, Santé publique France indique que les données récoltées sur l’épidémie sont cohérentes et que d’autres indicateurs existent, en particulier le passage aux urgences et les nouvelles hospitalisations.

Médicalib vous propose ici de faire le point sur la situation.


JE – Situation décembre 2022

Alors qu’on observe une forte hausse des contaminations depuis le milieu du mois de novembre, le gouvernement incite les Français à se protéger, notamment en portant le masque dans les transports en commun.

Malgré les grèves des biologistes en novembre et en décembre, Santé publique France indique que les données récoltées sur l’épidémie sont cohérentes et que d’autres indicateurs existent, en particulier le passage aux urgences et les nouvelles hospitalisations.


Point sur la situation en France

D’après le dernier rapport (en date du 08 décembre 2022 [1]) publié par Santé Publique France :

  • le nombre de patients positifs à la Covid-19 augmente (+27%)
  • le nombre de nouvelles admissions à l’hôpital augmente (+7%)
  • le nombre d’admissions en services de soins critiques augmente(+6%)
  • le nombre de décès liés à l’infection à la covid-19 augmente (+9%)

C’est le variante omicron qui revient à la charge et contamine les Français. Dans un contexte où ce virus cohabite avec les virus hivernaux, il est recommandé de prendre des précautions en réalisant une dose de rappel adaptée contre le variant Omicron du Covid ainsi que la vaccination contre les virus grippaux.

A ce jour, seulement 14,4% des 80 ans et plus et 32% des 60-79 ans sont considérés protégés par la vaccination.

Au vu de ces chiffres, aucun doute qu’il est nécessaire de se protéger. Cependant, le gouvernement semble avoir adopté une position de recul, laissant chacun prendre ses responsabilités. Le port du masque a seulement été recommandé, et non contraint, dans les transports en commun, qui sont pourtant un lieu important de la transmission.

La campagne de vaccination est ouverte à toute la population. Toutes les personnes de plus de 12 ans, dont la dernière injection date de plus de 6 mois (3 mois pour les personnes de 80 ans et plus) sont éligibles, avec priorité pour les personnes fragiles.


II- Vaccination par les infirmiers et infirmières

Depuis le 26 mars 2021 (décret n°2021-325),  » les infirmiers peuvent prescrire les vaccins dont la liste figure aux I et II de l’annexe 4 à toute personne, à l’exception des femmes enceintes, des personnes présentant un trouble de l’hémostase et des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection. »

Dans le but de faciliter l’accès à la vaccination aux plus fragiles, Médicalib organise des campagnes de rappels contre le Covid au sein des Ehpad et des entreprises.


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Sources :

  • [1] Covid-19 – Point épidémiologique n°145 – Santé Publique France- 2022
cerveau des adolescents

Cerveau des adolescents et pandémie de Covid-19 | Thierry Payet

Plusieurs études ont déjà exploré les effets de la Covid-19 sur le cerveau. Qu’en est-il pour le cerveau des adolescents ? Selon une récente étude, publiée dans la revue scientifique Biological Psychiatry, le cerveau des adolescents pourrait subir un vieillissement prématuré en lien avec la pandémie de la Covid-19. Explications.

cerveau des adolescents

Pandémie de Covid-19 et cerveau des adolescents

La pandémie de la Covid-19 est à l’origine d’un stress majeur et brutal chez les jeunes, associé à des troubles de la santé mentale et du neurodéveloppement. Les données épidémiologiques ont confirmé cet impact de l’infection par le SARS-Cov2 et des conséquences sanitaires associées. Dans une récente étude, des chercheurs se sont interrogés sur les différences possibles entre le cerveau d’adolescents avant et après l’épidémie.

La question est fondamentale, car l’adolescence est une étape majeure dans le neurodéveloppementavec une évolution de l’architecture cérébrale, un développement plus rapide du système limbique par rapport au cortex préfrontal. En dehors de tout contexte particulier, les changements cérébraux de l’adolescence expliquent en partie les comportements à risques de cette classe d’âge. La pandémie de la Covid-19 a-t-elle pu modifier ce neurodéveloppement du cerveau de l’adolescent ?

Une évolution cérébrale accélérée par la Covid-19

Pour répondre à cette question, les chercheurs ont comparé les résultats d’imagerie cérébrale (IRM cérébrale fonctionnelle) de deux groupes d’adolescents :

  • 81 adolescents, âgés de moins de 20 ans entre novembre 2016 et 2019, c’est-à-dire avant l’arrivée de la pandémie de la Covid-19 ;
  • 82 adolescents, âgés de moins de 20 ans entre octobre 2020 et mars 2022, c’est-à-dire après le premier confinement et tout au long de la pandémie de la Covid-19.

L’analyse des données d’imagerie révèle des différences notables entre les deux groupes d’adolescents. Par rapport aux adolescents avant la pandémie, les adolescents ayant vécu la pandémie montraient un cortex préfrontal plus mince, une croissance de l’hippocampe et de l’amygdale plus importante. Comme chez tout adolescent, le système limbique se développe donc plus vite que le cortex préfrontal, mais la pandémie semble avoir eu pour effet d’accroître ce phénomène.

Un retour à la normale grâce à la plasticité cérébrale ?

L’accélération de l’évolution de l’architecture cérébrale pourrait être à l’origine d’un vieillissement prématuré du cerveau des adolescents ayant vécu l’épidémie de la Covid-19. D’après les données recueillies par les chercheurs, le vieillissement du cerveau des adolescents pourrait être de trois ans. Les conséquences de la pandémie de la Covid-19, et en particulier l’impact du confinement strict de 2020, apparaissent donc majeures sur le cerveau des adolescents.

Les données collectées par les chercheurs se traduisent par des signes cliniques chez les adolescents concernés, qui évoquent des troubles de l’anxiété et des problèmes d’intériorisation. Parallèlement, certains adolescents ont vu leurs performances s’améliorer, avec des scores supérieurs dans les tests d’intelligence. Si la pandémie a pu impacter significativement le développement cérébral de l’adolescent, en accélérant un phénomène naturel, la question se pose maintenant de l’effet à long terme, à distance des mesures sanitaires. La plasticité cérébrale pourrait selon les chercheurs permettre un retour à la normale, à distance de la pandémie.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Effets de la pandémie de COVID-19 sur la santé mentale et la maturation cérébrale chez les adolescents : implications pour l’analyse des données longitudinales. bpsgos.org. Consulté le 5 décembre 2022.
flavonols antioxydants

Flavonols antioxydants et ralentissement du déclin cognitif | Thierry Payet

Et si une alimentation riche en flavonols antioxydants pouvait aider à ralentir le déclin cognitif lié à l’âge ?  C’est ce que suggère une récente étude américaine publiée dans la revue Neurologie de l’American Academy of Neurology. Santé sur le Net décrypte pour vous cette étude.

flavonols antioxydants

Les flavonols dans l’alimentation

Présents dans de nombreux fruits et légumes, les flavonoïdes sont connus pour leurs effets bénéfiques sur la santé grâce à leurs propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires. Parmi ces flavonoïdes figurent les flavonols, un  groupe de molécules que l’on retrouve dans les pigments végétaux ainsi que dans le thé et le vin.

De nombreuses études ont déjà suggéré le lien entre la consommation d’aliments riches en flavonols antioxydants et la prévention de certaines maladies (maladies chroniques, cardiovasculaires et cancers). Mais peu de travaux se sont penchés sur l’impact de leur consommation sur l’évolution des performances cognitives et la mémoire. Une équipe de scientifiques américains a donc souhaité savoir si une alimentation riche en flavonols antioxydants pouvait contribuer à maintenir une bonne santé cérébrale.

Consommation de flavonols antioxydants et ralentissement du déclin cognitif

Pour mener à bien leur étude, les scientifiques ont recruté 961 volontaires âgés de 81 ans  en moyenne et ne souffrant pas de démence. Les participants ont été répartis en cinq groupes selon la quantité de flavonols habituellement consommée. En moyenne, les volontaires présentaient un apport alimentaire moyen en flavonols totaux d’environ 10 mg par jour (5 mg par jour pour le groupe avec la plus faible consommation et 15 mg par jour pour le groupe avec la plus forte consommation).

À savoir ! La quantité moyenne d’apport en flavonols chez les adultes américains est d’environ 16 à 20 milligrammes (mg) par jour.

Chaque année et pendant une durée de sept ans en moyenne, les participants ont ensuite rempli un questionnaire de fréquence alimentaire et ont été soumis à différents tests cognitifs et de mémoire (rappel de listes de mots, mémorisation de nombres et remise dans le bon ordre). Ils ont par ailleurs été interrogés sur leur niveau d’éducation, et sur le temps qu’ils consacraient à des activités physiques et mentales (lecture et jeux). Les scientifiques ont enfin élaboré un score global de cognition à partir de 19 tests cognitifs afin de pouvoir déterminer les taux de déclin cognitif des participants.

À savoir ! Le score cognitif moyen varie de 0,5 pour les personnes n’ayant aucun problème de réflexion à 0,2 pour les personnes atteintes de troubles cognitifs légers et jusqu’à -0,5 pour les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer.

En décomposant la classe des flavonols en quatre constituants (kaempférol, la quercétine, la myricétine et l’isorhamnétine) et en tenant compte d’autres facteurs susceptibles d’affecter le taux de déclin cognitif (comme l’âge, le sexe et le tabagisme), les chercheurs ont pu observer les résultats suivants :

  • Le score cognitif des personnes consommant le plus de flavonols diminuait plus lentement que le score cognitif des personnes en consommant le moins.
  • Même constat pour les personnes consommant isolément le plus de kaempférol/ quercétine/myricétine par rapport à celles en consommant le moins.

À savoir ! On retrouve principalement le kaempférol dans le chou frisé, les haricots, le thé, les épinards et le brocoli, la quercétine dans les tomates, le chou frisé, les pommes et le thé ; la myricétine dans le  thé, le vin, le chou frisé, les oranges et les tomates et l’isorhamnétine  dans les poires, l’huile d’olive, le vin et la sauce tomate.

Vers une meilleure connaissance des propriétés des flavonols antioxydants ?

Pour l’auteur principal de l’étude, ces résultats montrent une association entre une consommation plus importante de flavonols alimentaires et un ralentissement du déclin cognitif lié à l’âge : “Quelque chose d’aussi simple que de manger plus de fruits et de légumes et de boire plus de thé est un moyen facile pour les gens de jouer un rôle actif dans le maintien de leur santé cérébrale.”

Le scientifique reconnaît néanmoins que cette étude comporte des limites parmi lesquelles le questionnaire de fréquence alimentaire. S’appuyant sur les déclarations des participants, il peut en effet être source d’erreurs. Par ailleurs, les résultats de cette étude ne prouvent pas le rôle direct des flavonols dans le ralentissement du déclin cognitif. D’autres travaux seront donc nécessaires pour approfondir les propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires des flavonols et leur réel impact sur le déclin cognitif et la perte de mémoire.

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– Association de l’apport alimentaire en flavonols avec des modifications de la cognition globale et de plusieurs capacités cognitives. neurologie.org. Consulté le 29 novembre 2022.
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Cours de yoga : maintenant disponible en solde !

Nous sommes ravis de vous annoncer que nous proposons désormais des cours de Yoga à Sale !

Chell Harris enseigne le yoga depuis deux décennies et aime trouver des moyens simples pour que les gens vivent mieux et améliorent leur bien-être. Sa captivation pour le mouvement du corps humain l’a dirigée vers le yoga, la méditation, la somatique Hanna, la kinésiologie et le massage yoga thaïlandais.

Elle a été témoin des avantages de déplacer le corps pour le ramener à l’équilibre, d’améliorer les schémas respiratoires et de calmer les systèmes nerveux qui fonctionnent à plein régime. Chell croit que le mouvement est un médicament et intègre maintenant l’ostéopathie dans ses compétences pour aider davantage les gens à retrouver leurs performances optimales.

Qu’est-ce que le Yoga ?

Le yoga est un vaste ensemble de principes issus des traditions védiques de l’Inde et de l’Himalaya vieilles de plus de 2500 ans. Le yoga reconnaît que les humains sont multidimensionnels, avec un accent particulier sur l’esprit. Le yoga se concentre sur la connexion entre l’esprit, le corps et la respiration – et ces cours utiliseront diverses techniques de respiration et de mouvement du corps pour atteindre l’immobilité dans l’esprit.

Quand auront lieu les cours ?

Les cours auront lieu à notre Sale Clinic les lundis soirs de 18h30 à 19h30, à partir du lundi 22 août prochain. Les cours dureront 4 semaines, jusqu’au 12 septembre.

Combien coûtent les cours ?

Cet investissement dans votre bien-être ne vous coûtera que 80 $ pour les 4 semaines.

Comment puis-je m’inscrire ?

Si vous avez des questions ou souhaitez rejoindre nos cours de yoga, veuillez nous contacter par e-mail à info@egosteo.com.au, ou appelez-nous au (03) 5144 7750.

References
Yoga Australia. (n.d.). What is Yoga? Retrieved 17 August from https://www.yogaaustralia.org.au/what-is-yoga/

Bienvenue 'Votre scan de la peau'!

Bienvenue ‘Votre scan de la peau’! – Clinique Ostéopathique East Gippsland | Thierry Payet

Bienvenue 'Votre scan de la peau'!

Bienvenue ‘Votre scan de la peau’!

L’Australie a l’un des taux de cancer de la peau les plus élevés au monde. Avec une surveillance constante de vos grains de beauté, des changements précoces ou de nouvelles lésions sont détectables par un praticien qualifié.

C’est avec cette connaissance à l’esprit que nous sommes très heureux d’accueillir Sharon Hudson de Your Skin Scan dans nos 5 sites EGOC ! Sharon est une infirmière clinicienne consultante avec plus de 10 ans d’expérience dans l’évaluation et la surveillance du cancer de la peau.

Basée à Melbourne, elle se rendra dans chacune de nos cliniques tous les 3 mois pour surveiller à la fois nos patients et toute autre personne de la région qui pourrait avoir besoin de ses services !

Pour prendre rendez-vous avec Sharon, vous devez l’appeler directement au 0455 337 882 ou réservez en ligne sur son site.

Dates de visite prévues :

Clinique Bairnsdale

  • 9 décembre 2022
  • 28 mars 2023
  • 27 juin 2023
  • 26 septembre 2023
  • 12 décembre 2023

Clinique Orbost

  • 27 mars 2023
  • 26 juin 2023
  • 25 septembre 2023
  • 11 décembre 2023

Clinique de vente

  • 29 mars 2023
  • 28 juin 2023
  • 27 septembre 2023
  • 13 décembre 2023

Clinique Yarram

  • 30 mars 2023
  • 29 juin 2023
  • 28 septembre 2023
  • 14 décembre 2023

Clinique Traralgon

  • 31 mars 2023
  • 30 juin 2023
  • 29 septembre 2023
  • 15 décembre 2023

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à en parler avec notre sympathique équipe d’accueil ou votre praticien lors de votre prochain rendez-vous.

Références
Hudson, S. (2022). Votre analyse de la peau. Récupéré le 25 novembre 2022 sur https://www.yourskinscan.com.au/