Movember and Men’s Health

Movember et la santé des hommes – Clinique d’ostéopathie East Gippsland | Thierry Payet

En novembre, des milliers d’Australiens se rassemblent pour soutenir Movember. Qu’il s’agisse de se laisser pousser la moustache, d’être actif ou d’organiser des événements, Movember cherche à éduquer et à aider la recherche dans le but de lutter contre la santé des hommes, y compris la santé mentale, la prévention du suicide et le cancer de la prostate et des testicules.

Cancer de la prostate

Le cancer de la prostate en Australie est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les hommes, en particulier les 65 ans et plus. 1 homme sur 6 recevra un diagnostic de cancer de la prostate avant l’âge de 85 ans. On estime qu’en 2019, 19 508 nouveaux cas de cancer de la prostate seront identifiés et diagnostiqués.

Alors que devrais-tu chercher?

Il est recommandé qu’à l’âge de 50 ans, vous fassiez vérifier votre prostate. Heureusement, c’est aussi simple qu’un test sanguin de routine. Cependant, s’il existe des antécédents familiaux de cancer de la prostate, il est conseillé de se faire tester plus tôt, vers 40-45 ans.

Les symptômes peuvent inclure :

  • Miction fréquente, surtout la nuit
  • Douleur à la miction ou sang dans les urines
  • Jet faible/lutte pour vider complètement la vessie.

On estime que le cancer de la prostate est la cause du décès de 3 306 hommes en 2019 ; ce qui en fait le 2e décès par cancer le plus fréquent chez les hommes en Australie après le cancer du poumon.

Cancer des testicules

Le cancer du testicule, contrairement à la prostate, est plus fréquent chez les jeunes hommes (18-39 ans), étant le 2e cancer le plus fréquent pour ce groupe d’âge. Le cancer des testicules devrait être diagnostiqué en 2019 chez 852 hommes, et 23 hommes seraient décédés des suites d’un cancer des testicules au cours de cette année.

L’aspect le plus difficile du cancer des testicules est qu’il peut se manifester sans aucun symptôme ni douleur, mais le symptôme le plus courant est un gonflement indolore ou une grosseur dans le testicule.

Les symptômes peuvent inclure :

  • Lourdeur, gonflement, bosses dans les testicules
  • Changements de taille ou de forme du testicule
  • Douleur ou courbatures dans le bas-ventre, les testicules ou le scrotum.

Santé mentale et taux de suicide

1 homme sur 8 souffrira de dépression ; et 1 homme sur 5 ressentira de l’anxiété à un moment ou à un autre de sa vie. La dépression et l’anxiété contribuent en moyenne à 6 suicides masculins sur 8 chaque jour en Australie.

Malheureusement pour les hommes, les symptômes courants sont manqués ou mis de côté ; et l’aide n’est pas recherchée. Il est courant de passer une mauvaise journée, d’être triste et de se sentir déprimé. Il est également courant d’avoir des journées d’anxiété accrues, où les horaires de travail peuvent être stressants ou augmenter les nerfs lors de la prise de parole en public. Cependant, l’anxiété et la dépression sont des sentiments prolongés de ces symptômes, en particulier lorsque le stimulus/situation stressant ou émotionnel est supprimé, résolu ou surmonté.

Signes et symptômes de la dépression et éléments à surveiller :

  • Tristesse, misérable, en colère ou irritable pendant plus de deux semaines
  • Fatigue permanente, changements inexpliqués de poids (prise ou perte)
  • Perte de plaisir / d’amour pour les activités qui consomment votre vie – sports, exercice, etc.

Signes et symptômes d’anxiété et ce qu’il faut surveiller :

  • Peur ou stress que quelque chose d’horrible va se produire
  • Plusieurs facteurs de stress provoquent un effet boule de neige, causant du stress/de la nervosité/de la peur dans des situations quotidiennes, certaines aussi simples que se rendre au travail
  • Une réponse émotionnelle intense aux situations, qui perturbe votre travail, vos activités de style de vie et votre sommeil au point que vous éviterez les situations qui provoquent une anxiété accrue.

Les ostéopathes sont des praticiens de la santé formés et ont l’obligation de poser des questions pertinentes sur votre santé médicale, physique et mentale. Nous sommes formés pour reconnaître les signes et les symptômes, ainsi que les signaux d’alerte possibles pour des conditions telles que la maladie mentale et les cancers. Nous pouvons alors vous aider, en vous référant ou en vous conseillant pour une enquête plus approfondie sur les conditions possibles par l’intermédiaire de votre médecin généraliste.

Si l’un des symptômes ci-dessus vous concerne ou concerne quelqu’un que vous connaissez, veuillez demander conseil. Il existe de nombreux forums intéressants sur la santé mentale et des moyens simples de se faire tester pour le cancer en consultant un médecin généraliste.

Et encore mieux, pourquoi ne pas contribuer à une entreprise ou à un ami qui peut amasser des fonds pour Movemember et aidez à contribuer à la recherche fantastique sur le cancer et les taux de santé mentale/suicide chez les hommes en Australie.

Pour plus d’informations:

References
Cancer Australia. Prostate Cancer. Australian Government. https://prostate-cancer.canceraustralia.gov.au/statistics
Cancer Australia. Testicular Cancer. Australian Government. https://testicular-cancer.canceraustralia.gov.au/statistics
Cancer Council. Prostate cancer. https://www.cancer.org.au/cancer-information/types-of-cancer/prostate-cancer#note_1
Cancer Council. Testicular cancer. https://www.cancer.org.au/cancer-information/types-of-cancer/testicular-cancer

serviette et tampon propres illustrant l'aménorrhée et le sujet de l'article de l'ostéopathe

Aménorrhée, la prise en charge de l’ostéopathe | Thierry Payet

Dans de nombreux cas, l’adolescente et la femme peuvent présenter une aménorrhée. L’aménorrhée correspond à l’absence de flux menstruel chez la femme en âge d’être réglée.
L’aménorrhée primaire se définit par la non-apparition des premières règles. Et l’aménorrhée secondaire correspond à l’interruption des règles durant plus de trois mois chez une femme ayant déjà été réglée.
Nous allons expliquer dans cet article le rôle de l’ostéopathe dans la prise en charge de l’aménorrhée secondaire. Quel est son approche ? Son traitement ?

serviette et tampon propres illustrant l'aménorrhée et le sujet de l'article de l'ostéopathe

L’accompagnement de l’ostéopathe en fonction des causes de l’aménorrhée

Il existe de nombreux facteurs pouvant amener une aménorrhée. Certaines aménorrhées étant même une addition de plusieurs facteurs (aménorrhée multi-factorielle).

Nous allons développer plusieurs causes (liste non-exhaustive) :

APRÈS L’ARRÊT DE LA PILULE CONTRACEPTIVE – AMÉNORRHÉE POST-PILULE :

Lors de l’arrêt de la pilule, le corps peut mettre quelques mois à retrouver son état normal.

Pénélope est venue me voir en septembre 2022 avec une aménorrhée présente depuis l’arrêt de la pilule en 2020. Elle court et fait du fitness 5 fois par semaine.
Elle a tenté plusieurs protocoles médicamenteux, a fait de nombreux examens (bilans sanguins, bilans hormonaux, IRM hypophysaire, IRM pelvien,…). Pénélope a également rencontré de nombreux spécialistes : gynécologues, spécialistes de l’aménorrhée à l’hôpital, endocrinologues… Tous les examens sont revenus négatifs.
Pénélope a alors décidé de diminuer le rythme des entraînements sportifs, de consulter un magnétiseur, et de débuter les séances d’ostéopathie.
Deux jours après la troisième séance d’ostéopathie, Pénélope a retrouvé ses règles et depuis, 4 cycles avec des règles se sont enchaînés.

L’ostéopathe, par un travail nerveux, vasculaire, énergétique, lymphatique, peut agir sur les blocages du corps. Le traitement de l’ostéopathe face une aménorrhée post-pilule est global. Il travaille sur les différentes zones présentant une restriction de mobilité pouvant être à l’origine de l’absence de règles.

AMÉNORRHÉE POST-TRAUMATIQUE :

Une chute sur les fesses ou un accident de la route peut entrainer de nombreuses réactions au niveau du coccyx, de l’axe crânio-sacré et de la dure-mère. Les répercussions peuvent être multiples. Par des liens mécaniques entre le sacrum, l’utérus et les ovaires, le corps peut réagir et présenter une aménorrhée.

La prise en charge peut-être pluridisciplinaire.
Le travail de l’ostéopathe consiste à travailler sur les zones gardant en mémoire le traumatisme. Ainsi, l’ostéopathe relance le système mécanique, nerveux, vasculaire… Son traitement permet de retrouver de la mobilité au niveau du bassin et des élément en rapport avec l’utérus et les ovaires.

AMÉNORRHÉE POST-TRAUMATIQUE ÉMOTIONNELLE :

Après un choc émotionnel ou une grosse période de stress le cycle menstruel peut se mettre en pause et la femme doit faire face à cette absence de règles.

Prenons l’exemple d’une agression sexuelle. Elle peut entrainer des blessures émotionnelles, psychiques, psychologiques profondes.
Ces blessures peuvent être profondes et intenses et entrainer des troubles corporels immédiats ou à retardement (plusieurs mois ou années plus tard). Les répercussions sur les règles ne sont pas rares : aménorrhée, dysménorrhée (douleur pendant les règles), etc.

Après une batterie d’examens, vous traiterez votre aménorrhée post-traumatique avec une équipe pluridisciplinaire.
En effet, la psychothérapie, l’acupuncture, l’ostéopathie, la kinésithérapie, etc., pourront vous aider.
Le rôle de l’ostéopathe est de vous accompagner et de comprendre quelles sont les zones gardant en mémoire le traumatisme. Couche après couche, il libèrera les tensions jusqu’à atteindre un relâchement des tissus impactés. Le traitement de l’aménorrhée par l’ostéopathe est doux, respectueux de sa patiente, et en accord avec elle. En effet, l’ostéopathe utilise des manipulations douces et prend le temps de vous expliquer les différentes étapes de son traitement.

AMÉNORRHÉE POST-CHIRURGICALE :

Marie est venue me voir en consultation en janvier 2023 pour des douleurs lombaires persistantes depuis mai 2022. Ses douleurs sont importantes et permanentes, surtout lorsqu’elle se couche le soir. Elle a rencontré un kinésithérapeute (10 séances), un ostéopathe (1 séance) et un podologue (semelles orthopédiques). Ses douleurs sont toujours présentes.
Elle m’explique qu’elle a souffert pendant un an de douleur en allant à la selle. Si bien que ces douleurs sont devenues permanentes et se sont accompagnées de douleurs lombaires intenses (dues aux positions qu’elle adoptait pour limiter ses douleurs anales).
En octobre 2022 on lui diagnostique des fissures anales. Marie est alors opérée (la cicatrisation post-chirurgicale est elle aussi douloureuse…). Mais, depuis elle présente une aménorrhée.

Le cas de Marie est complexe car elle présente plusieurs symptômes.
D’où vient son aménorrhée ? Une des pistes serait la chronicité et l’intensité de ses douleurs. Puisqu’elle souffrait constamment, elle est entrée dans une spirale où elle mangeait moins (pour limiter les selles) et sortait moins car la marche était douloureuse. Elle a en parallèle perdu du poids.

Le travail ostéopathique est global.
Lors de la première séance nous avons relâché essentiellement la zone cervicale. Il s’en est suivi un bien être au niveau du bas du dos.
Deux semaines après nous avons continué en travaillant de nouveau les cervicales, puis la zone pelvienne. Tout doucement nous avons relâché le bassin globalement, les articulations entre le sacrum et les iliaques, puis le périnée par voie externe et de manière bilatérale.
Le travail de l’ostéopathe consiste à comprendre sa patiente et ce qu’elle a traversé afin de relier ces informations à ce qu’il retrouve dans ses mains.

Les règles sont revenues 2 jours après cette seconde séance.
Nous ne crions pas victoire trop tôt ! C’est en effet un bon début, notre nouvel objectif est que les règles soient présentes au prochain cycle et les cycles suivants !

Je lui conseille de faire en parallèle un suivi chez le kinésithérapeute pour travailler également avec lui les lombalgies chroniques.
Par ailleurs, il pourrait également être judicieux de voir un kinésithérapeute spécialisé en péri-périnéologie pour traiter les sensibilités anales résiduelles et pelviennes globales. Ceci afin de retrouver une vie sexuelle épanouie..!

Les conseils de l’ostéopathe dans le cadre de l’aménorrhée

Dans le cadre d’une aménorrhée, il est important de combiner de bonnes habitudes (alimentation saine, diminution du stress, pensées positives, pratique d’une activité physique…). Ceci afin de trouver une hygiène de vie et un équilibre corporel.

Le chemin peut être long. Les améliorations (retour des règles sur un cycle, règles peu abondantes…) sont possibles au début de la prise en charge. Il est important de continuer les efforts afin de les maintenir sur plusieurs cycles.
L’objectif est de retrouver un cycle régulier chaque mois.

Peu importe la cause de l’aménorrhée, sa chronologie et son évolution, l’idéal est que la prise en charge soit globale : médicale, alimentaire, psychologique, ostéopathique…

ostéopathe dans son cabinet à Paris 7, traitant une patiente présentant de l'aménorrhée

Prendre RDV avec l’ostéopathe

Mathilde Locqueville, votre ostéopathe à Paris 7, est à votre disponibilité pour répondre à vos questions. Vous pouvez également la joindre par mail mathildelocqueville.osteo@gmail.com ou par téléphone 0769034141.
Prise de RDV sur Doctolib

Understanding Concussion

Comprendre la commotion cérébrale – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Une plus grande importance est accordée aux commotions cérébrales, et pour une bonne raison. Bien que les effets secondaires à long terme des commotions cérébrales ne soient pas encore pleinement compris, les lésions cérébrales traumatiques sur une courte période peuvent augmenter la probabilité d’implications graves, notamment des troubles neurologiques et des saignements cérébraux. Le monde se concentre largement sur les politiques et les normes d’or en matière de gestion, de traitement et de prévention des commotions cérébrales et du syndrome du second impact (un traumatisme secondaire à la tête suite à une commotion cérébrale).

Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale ?

Une commotion cérébrale est une lésion cérébrale traumatique, causée par des forces biomécaniques à la tête, ou n’importe où sur le corps qui transmet une force à la tête. Pour les spectateurs, une commotion cérébrale peut ressembler à une collision à fort impact, mais une commotion cérébrale peut également survenir lors d’un contact mineur inoffensif.

Quels sont les signes et les symptômes d’une commotion cérébrale ?

Les signes et symptômes se présentent initialement comme des présentations neurologiques, qui peuvent parfois être évidentes, et se manifestent immédiatement après la blessure, mais certains symptômes peuvent être retardés et survenir des heures, voire des jours après la blessure. L’outil d’évaluation SCAT5 identifie les signes et symptômes possibles, notamment :

  • Vision floue
  • Somnolence
  • Problèmes d’équilibre.
  • Sensibilité à la lumière ou au bruit
  • Se sentir anxieux/nerveux
  • Des commentaires comme « Je ne me sens pas bien » ou « Je me sens confus »
  • Fatigue accrue
  • Maux de tête
  • Confusion
  • Vertiges
  • Difficulté à se concentrer ou à se souvenir.
  • La douleur du cou
  • Nausées ou vomissements

Traitement et gestion des commotions :

Une fois qu’une commotion cérébrale est diagnostiquée, une série d’étapes doivent être franchies avant qu’une personne ne reprenne le sport ou les conditions de travail. Chaque étape doit avoir au moins 24 heures avant de progresser car certains symptômes retardés peuvent se présenter.

Étape 1 – Repos initial 24 à 48 heures :

  • Passez du temps dans un environnement calme avec un minimum de distractions ou de stimuli.
  • Évitez les activités physiques qui vous essoufflent.
  • Limitez le temps d’écran.

Étape 2 – Augmentation progressive de l’activité :

  • Essayez des tâches simples à la maison, comme lire ou écrire, des conversations.
  • Une fois que vous avez toléré l’environnement familial, passez à des environnements comme l’école ou le travail.
  • Activité aérobie légère (à une intensité qui peut facilement être maintenue tout en ayant une conversation)
  • Adaptez-vous aux changements au travail/à l’école – réduisez vos heures, votre charge de travail, votre environnement calme.

Étape 3 – Retour à l’activité :

  • Commencez à introduire des exercices spécifiques au sport, introduisez les composants supplémentaires énumérés ci-dessous après chaque 24 heures passées sans aucun symptôme.
    • Exercices spécifiques au sport sans contact – coups de pied, habiletés stationnaires.
    • Exercices d’entraînement sans contact – passes, travail de voie, exercices au sol complets.
    • Entraînement de contact complet – tacles, cognements.
    • Retour à la compétition/au sport.
  • Les travailleurs/étudiants doivent commencer à augmenter les heures/la charge de travail/l’espace de travail habituel pour revenir à la normale, en se rappelant de n’augmenter qu’un seul aspect au départ, en attendant 24 heures avant d’augmenter le suivant.

Une fois de retour aux activités complètes, vous devez obtenir l’autorisation de votre médecin pour reprendre complètement le travail/le sport. Cela est dû à la probabilité accrue de syndrome d’impact secondaire / commotions secondaires si vous revenez trop tôt, risquant des conséquences plus graves.

En bout de ligne, en cas de doute, asseyez-vous.

References
Echemendia, R. J., Meeuwisse, W., McCrory, P., Davis, G. A., Putukian, M., Leddy, J., Makdissi, M., Sullivan, S. J., Broglio, S. P., Raftery, M., Schneider, K., Kissick, J., McCrea, M., Dvořák, J., Sills, A. K., Aubry, M., Engebretsen, L., Loosemore, M., Fuller, G., Kutcher, J., Ellenbogen, R., Guskiewicz, K., Patricios, J., & Herring, S. (2017). The Sport Concussion Assessment Tool 5th Edition (SCAT5): Background and rationale. British Journal of Sports Medicine, 51(11), 848-850. https://doi.org/10.1136/bjsports-2017-097506 
Elkington, L., Manzanero, S., & Hughes, D. (2019). Concussion in Sport Australia: Position Statement. https://www.concussioninsport.gov.au/__data/assets/pdf_file/0005/683501/February_2019_-_Concussion_Position_Statement_AC.pdf
McClain, R. (2015). Concussion and trauma in young athletes: prevention, treatment, and return-to-play. Primary Care, 42(1), 77-83. https://doi.org/10.1016/j.pop.2014.09.005
Reed, N., Silverberg, N. D., Iaccarino, M. A., McCrea, M., McCulloch, K. L., Panenka, W., Gregory, E., Dams-O’Connor, K., Iverson, G. L., Jamora, C. W., Belanger, H., McKinney, G., Cogan, A. M., & Provvidenza, C. (2019). Returning to Activity After a Concussion. Archives Of Physical Medicine And Rehabilitation, 100(4), 789-791. https://doi.org/10.1016/j.apmr.2018.11.022
Sports Medicine Australia. Concussion. https://sma.org.au/resources-advice/concussion/

PLFSS 2023, quel impact pour les infirmiers ?

Maladies cardiovasculaires : une prévention à connaître | Thierry Payet

Les maladies cardiovasculaires ou cardio-neurovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde, la deuxième en France après les cancers. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), elles sont la première cause de mortalité chez les femmes et la deuxième chez les hommes.

C’est pourquoi, en matière de santé publique, l’État s’est fixé comme priorité d’assurer la préservation de la santé physique des français. Mais également de réduire le risque d’être atteint d’une maladie chronique. Cet objectif est d’autant plus vrai dans le cadre professionnel. En effet, la loi oblige les employeurs à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la santé physique et mentale de leurs employés, conformément à l’article L. 4121-1 du Code du travail.

Le nombre croissant de maladies chroniques chez les salariés soulève la question de la maintenabilité de l’emploi et du retour au travail après une période d’arrêt. Des actions de prévention existent pour préserver la santé physique des salariés.

I- Cinq facteurs de risque qui menacent votre santé cardiovasculaire :

Les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires sont nombreux. Les plus courants sont :

  1. L’hypertension artérielle : une pression artérielle élevée qui peut endommager les parois des vaisseaux sanguins et augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
  2. Le diabète : une maladie qui peut endommager les vaisseaux sanguins et augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
  3. L’obésité : Une alimentation riche en gras saturés, en sel et en sucre peut favoriser l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et le surpoids, en augmentant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires.
  4. Le tabagisme : l’un des principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires car il endommage les parois des vaisseaux sanguins et augmente la pression artérielle.
  5. Le manque d’exercice physique et le stress.

II- Les avantages du dépistage des maladies cardiovasculaires

Le dépistage des maladies cardiovasculaires permet une détection précoce qui contribue grandement à la prévention et à la prise en charge précoce de ces maladies.

Les tests de dépistagetels que les examens de la tension artérielle, les tests sanguins et les électrocardiogrammes, peuvent aider à identifier les facteurs de risque et les symptômes précoces des maladies cardiovasculaires. Cela mène à aider les personnes à changer leur style de vie pour réduire les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, tels que le diabète, l’hypertension et l’alimentation malsaine.
En plus, certaines maladies métaboliques sont héréditaires et peuvent être générationnelles transmises. Par exemple chez les nouveau-nés ou les enfants, ce qui permet de prendre des mesures pour prévenir la transmission de la maladie aux générations suivantes.

C’est pourquoi la détection précoce des maladies cardiovasculaires permet de mettre en place un plan de traitement préventif qui peut aider à maintenir la santé cardiovasculaire des personnes.

III- De bonnes habitudes alimentaires pour réduire son risque métabolique :

Une alimentation saine et équilibrée peut aider à réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Voici quelques bonnes habitudes alimentaires à adopter pour protéger votre cœur :

  1. Consommez des fruits et légumes : Les fruits et légumes sont riches en fibres, en vitamines, en minéraux et en antioxydants, qui sont bénéfiques pour la santé cardiaque. Il est recommandé de manger au moins 5 portions de fruits et légumes par jour.
  2. Choisissez des aliments riches en fibres : Les aliments riches en fibres, tels que les grains entiers, les légumineuses et les noix, peuvent aider à réduire le taux de cholestérol et à maintenir un poids santé.

Réduisez la consommation de gras saturés et de gras trans : Les gras saturés et les gras trans sont associés à un risque accru de maladies cardiovasculaires.

IV- Comment améliorer la santé et le bien-être des patients par le soin et la prévention ?

Médicalib accompagne les entreprises en organisant des campagnes de prévention adaptées aux besoins de chacun. Notamment des campagnes de dépistage des maladies métaboliques afin de donner une tendance de risque au diabète et à l’hypertension artérielle. Mais également des campagnes de vaccination contre la grippe, des recherches de pesticides dans le corps, des bilans complets…).

Le but est de maintenir les salariés en bonne santé, de les protéger contre le développement de formes graves de maladie, d’améliorer leur qualité de vie au travail et de limiter l’absentéisme.

Ces campagnes comprennent les éléments suivants :

  1. Information et communication sur les maladies dépistées
  2. Intervention sur site d’un(e) infirmier(e) Medicalib
  3. Acte de dépistage, ou de vaccination des salariés sur le lieu de travail
  4. Remise des résultats avec des recommandations (pour les campagnes de dépistages)

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.

Troubles musculosquelettiques • Blog santé • 21 février 2023

Troubles musculosquelettiques • Blog santé • 21 février 2023 | Thierry Payet

Des facteurs biologiques, psychologiques, sociaux et souvent liés au mode de vie sous-tendent les troubles musculo-squelettiques. La prise en compte de ces influences isolément est probablement responsable d’une grande partie des effets décevants du traitement. Une vue en réseau est nécessaire pour comprendre la complexité de ces maladies.

Klyn et al. 2021 présentent une hypothèse qui vise à fournir une base pour comprendre l’interaction et l’intégration entre ces domaines. Les facteurs psychologiques et liés au mode de vie sont discutés dans leurs effets au niveau tissulaire (par exemple, dérégulation/accumulation du tissu conjonctif). Les maladies musculo-squelettiques sont attribuées en particulier aux mécanismes moléculaires d’action des processus inflammatoires systémiques et locaux.

Les perspectives sur la biologie et la pathologie du tissu conjonctif (fibrose), le rôle de l’inflammation au niveau local (niveau tissulaire) et la façon dont cette inflammation est façonnée par l’inflammation systémique sont discutées, notamment en ce qui concerne
facteurs psychologiques et liés au mode de vie par leur impact sur l’inflammation systémique.

ce qu'il faut savoir !

ce qu’il faut savoir ! | Thierry Payet

La télémédecine et en particulier la téléexpertiseest en train de révolutionner la façon dont nous accédons aux soins médicaux. Grâce à l’utilisation de technologies de communication à distance, les patients peuvent maintenant bénéficier de consultations médicales, de suivis de traitement, et même de soins spécialiséssans devoir quitter leur domicile.

Cette pratique, regroupe la téléconsultation, la téléexpertise, le télé-soin et le télé-suivi. Elle offre de nombreux avantages, notamment en termes d’accessibilité et de commodité pour les patients, mais également en termes d’efficacité et de coûts pour les professionnels de santé.

Dans cet article, nous allons explorer les différentes formes de télémédecine. Leurs avantages et leurs limites, ainsi que les défis à relever pour leur adoption généralisée dans le système de santé.

I- les différentes formes de télémédecines :

  • La téléconsultation : permet aux patients de consulter un médecin à distance, en utilisant des technologies de communication à distance telles que la vidéoconférence, le téléphone ou la messagerie électronique sécurisée. Cette pratique permet aux patients de bénéficier d’un accès plus facile et plus rapide aux soins médicaux, en éliminant les barrières géographiques et temporelles qui peuvent rendre les consultations traditionnelles difficiles ou impossibles.
    Elle est particulièrement utile pour les patients qui vivent dans des zones rurales ou isolées, pour les personnes à mobilité réduite ou pour celles qui ont des horaires chargés. Elle peut également être bénéfique, pour les patients qui ont des préoccupations de santé mineures ou qui ont besoin d’un suivi régulier pour une maladie chronique.
  • La téléexpertise : permet à un professionnel de santé (généralement un médecin spécialiste) de fournir une expertise à distance à un autre professionnel de santé (généralement un médecin généraliste ou un autre professionnel de santé non spécialisé).
    Elle peut être utilisée dans diverses situations, notamment pour évaluer et diagnostiquer des maladies complexes. En addition, pour évaluer l’efficacité des traitements, pour élaborer des plans de traitement et pour fournir des conseils sur des questions cliniques spécifiques.
    Cette pratique permet aux professionnels de santé d’accéder à des connaissances et à des compétences spécialisées, même s’ils ne sont pas physiquement présents dans le même lieu.
  • Le télésoin : La loi relative l’organisation et à la transformation du système de santéadoptée à l’été 2019, permet aux professionnels de santé de fournir des soins médicaux. Ce dernier est disponible en distanciel à des patients qui sont à domicile ou dans des centres de soins, en utilisant des technologies de communication à distance telles que la vidéoconférence, le téléphone, les applications mobiles et les dispositifs connectés.
  • Le télésuivi: peut s’effectuer sous la forme d’un télésuivi lorsqu’il s’agit, comme son nom l’indique, d’apporter au patient un suivi médical à distance. Un infirmier peut notamment effectuer un télésuivi.
    Le patient a davantage la maîtrise sur son parcours de soin, il n’est plus tributaire de standards téléphoniques surchargés. En revanche, les professionnels de santé retrouvent du temps pour se consacrer sur les patients qui le nécessitent réellement.


II- A- La téléconsultation : utilisation, réglementation et recommandations

La téléconsultation est utilisée pour diverses raisons. Il n’existe pas de réglementation ou de recommandation officielle qui limitent les situations cliniques où elle peut être utilisée. Selon la HAS, la décision d’utiliser la téléconsultation dépendra de la connaissance du patient par le médecin et l’infirmier, ainsi que de leur confiance mutuelle.
L’utilisation de dispositifs connectés peut étendre les motifs de recours à la téléconsultation. Par contre, il est recommandé de commencer par l’utilisation du stéthoscope connecté avant d’étendre l’utilisation d’autres outils. Cependant, il est important de souligner que certaines situations nécessitent une palpation abdominale qui ne peuvent pas être traitées par téléconsultation.
Pour bénéficier d’un remboursement, il est nécessaire de respecter l’avenant n°6 de la convention des médecins, qui impose notamment que le médecin ait vu le patient dans les 12 derniers mois, avec certaines exceptions. Il est préférable de travailler en étroite collaboration avec les médecins traitants et de s’engager dans des projets d’organisation territoriale. Tels que la création d’une CPTS, pour assurer la continuité des soins pour les patients atteints de problèmes de santé complexes.

B- Coûts et rémunérations de la téléconsultation pour les infirmiers

Loi Rémunération pour l’infirmier Durée approximative Financement de l’Assurance Maladie
réalisé à domicile sans autre soin 15€ Environ 25-30 minutes 525€ par an pour le logiciel et le matériel
réalisé dans un lieu dédié à la téléconsultation 12€ Environ 25-30 minutes 525€ par an pour le logiciel et le matériel
rémunération pour les infirmiers
Bon à savoir « Pour pouvoir bénéficier du forfait d’aide à la modernisation et informatisation du cabinet professionnel, [l’infirmier libéral] devra déclarer chaque année sur Amélipro ses indicateurs pendant la période de saisie”.

III- Vers une meilleure coordination des soins grâce à la téléexpertise

Actuellement, les infirmiers libéraux utilisent régulièrement la téléexpertise, mais ils ne sont pas encore rémunérés pour cette pratique. Toutefois, à partir du 23 mars prochain, l’avenant 9 à la convention nationale fixera une cotation de 10 euros pour chaque téléexpertise effectuée par ces professionnels de santé. Les IDEL pourront coter la téléexpertise à hauteur de 10 euros par demande, dans la limite de quatre demandes par patient, par an et par infirmier – et non par cabinet.

La téléexpertise est de plus en plus courante dans le domaine de la santé, notamment depuis la pandémie de COVID-19. Elle permet à un professionnel de santé, dit « requérant », de solliciter à distance l’avis d’un autre professionnel de santé, dit « requis ». En raison de sa formation ou de sa compétence particulière, sur la base d’informations de santé liées à la prise en charge d’un patient, même en l’absence du patient.

Cette pratique est utilisée pour des cas complexes ou nécessitant une expertise particulière, tels que des maladies rares, des pathologies chroniques ou des soins palliatifs. Elle permet également de faciliter la coordination des soins entre les professionnels de santé et de désengorger les hôpitaux et les centres de soins en évitant les déplacements inutiles des patients.

En France, la téléexpertise est réglementée par l’Assurance Maladie. Elle est prise en charge financièrement par celle-ci. Cette mesure vise à encourager les professionnels de santé à utiliser cette pratique pour améliorer la qualité des soins et faciliter l’accès aux soins pour les patients.

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Journée Internationale de l'épilepsie

Journée Internationale de l’Epilepsie : Agissons et Unissons-nous | Thierry Payet

Dans le monde, les épilepsies touchent 50 millions de personnes et en France, près de 700 000 personnes sont confrontées à ces maladies. Depuis 2015, le Bureau International pour l’Epilepsie et la Ligue Internationale Contre l’Epilepsie organisent chaque deuxième lundi de février la journée internationale de l’épilepsie. Explications.

Journée Internationale de l'épilepsie

La journée internationale de l’épilepsie

Il serait plus juste de dire les épilepsies plutôt que l’épilepsie, tant cette pathologie est complexe et variable. Pour la plupart des gens, l’épilepsie se résume aux crises généralisées qui effraient tant. Mais l’épilepsie peut être beaucoup plus subtile ou sournoise, ne se révélant que par quelques tremblements involontaires, presque imperceptibles de l’entourage.

Les années passent et les préjugés et idées reçues restent tenaces. L’objectif de la journée internationale de l’épilepsie était de sensibiliser la population et les acteurs concernés sur cette maladie. Mais 8 ans après la première édition, il reste encore du chemin à parcourir pour faire connaître l’épilepsie, combattre la stigmatisation et informer sur la conduite à tenir en cas de crise épileptique. En 2022, le deuxième lundi de février était le 14 février et le thème de la journée avait tout naturellement été choisi : « amour et épilepsie ».

« L’épilepsie n’est pas ce que vous croyez. Bousculons les préjugés »

Cette année, la journée internationale de l’épilepsie aura lieu le 13 février 2023 et aura pour thème : « L’épilepsie n’est pas ce que vous croyez. Bousculons les préjugés ». Le message est clair, il faut parvenir à faire bouger les lignes et mieux sensibiliser la population sur ce qu’est l’épilepsie. L’épilepsie est une pathologie chronique neurologique fréquentequi peut se développer à tous les âges de la vie, du nourrisson jusqu’à l’âge adulte.

L’épilepsie regroupe différentes maladies épileptiques de gravité variables, en fonction de plusieurs paramètres : l’âge d’apparition des premières crises, la cause des crises, la nature et la fréquence des crises et la réponse aux traitements antiépileptiques. Les causes de l’épilepsie sont variables et parfois aucune anomalie n’est retrouvée pour expliquer la survenue des crises.

Les symptômes des crises d’épilepsie sont très divers, en nature et en gravité, des simples secousses musculaires jusqu’à la crise d’épilepsie généralisée avec perte de conscience. Chaque Français doit connaître les gestes à adopter face à une personne qui convulse :

  • Allonger la personne en position latérale de sécurité
  • Faire de l’espace autour de la personne
  • Protéger sa tête en la plaçant sur un objet souple
  • Enlever ses lunettes
  • Desserrer les vêtements au niveau du col et de la ceinture
  • Ne pas essayer de bouger la personne sauf en cas de danger
  • Ne pas empêcher les convulsions
  • Ne rien mettre dans la bouche du patient
  • Ne pas lui donner à boire
  • Contacter les services de secours tout en surveillant la personne, si la crise dure ou si la personne reste inconsciente.

Sensibiliser la population et lutter contre les préjugés sur l’épilepsie

Même en 2023, l’épilepsie reste taboue, ignorée, méconnue. Parler de la maladie, de ses causes, de ses symptômes, combattre les idées reçues, … toutes ces actions permettent de mieux détecter, repérer, diagnostiquer, traiter, prendre en charge et accompagner toutes et tous ceux qui vivent avec l’épilepsie au quotidien. Elles permettent aussi de lutter contre le rejet et la stigmatisation trop souvent éprouvés par les patients et leurs proches.

La journée internationale de l’épilepsie se déroule dans plus de 140 pays à travers le monde, avec des événements et des campagnes d’information relayées dans les médias. Cette journée est également l’occasion d’encourager les malades et leurs familles dans leur lutte quotidienne contre la maladie, mais aussi contre les préjugés. En France, c’est Epilepsie France, l’association nationale des patients atteints d’épilepsie, qui organise cette grande journée.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

Tips to Improve Your Whole Health

Conseils pour améliorer votre santé globale – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Avec le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter, il peut être difficile de gérer ces habitudes saines avec un budget serré. Voici donc cinq conseils rapides que vous pouvez appliquer pour améliorer votre santé globale.

1 à 30 minutes de mouvement quotidien

Qu’il s’agisse de se promener autour du pâté de maisons, dans un parc ou le long du sentier ferroviaire; un cours d’exercices, du pilates, du yoga et de nombreuses autres options, le simple fait de bouger votre corps pendant 30 minutes peut faire des merveilles pour votre santé et votre forme cardiovasculaire.

2 – Buvez 2L d’eau par jour

Garder notre corps hydraté avec de l’eau est extrêmement important car nous sommes composés à 80% d’eau et notre corps a besoin d’eau pour remplir les fonctions vitales dont nous avons besoin pour vivre.

3 – Routine de sommeil cohérente

Fixer une heure de coucher et de réveil spécifique nous permet de maximiser les hormones et les produits chimiques naturels de notre corps pour nous aider à avoir un sommeil réparateur et réparateur. Si nous pouvons obtenir ce type de sommeil pendant 7 à 9 heures par nuit, notre corps a alors le temps de se reposer et de se réparer.

4 – Plus de repas faits maison que de plats à emporter + une alimentation équilibrée

Lorsque nous cuisinons à la maison, cela inclut généralement une consommation régulière de fruits et de légumes, ce qui signifie que nous mangeons des aliments nutritifs avec beaucoup de vitamines et de minéraux permettant à notre corps de récupérer, de maintenir et d’améliorer notre santé. Alors que les plats à emporter ont tendance à être souvent riches en sucre, en graisses saturées et en autres aliments transformés, ce qui peut avoir un impact important sur notre santé, en raison de notre tour de taille, de notre santé intestinale et, surtout, de notre santé cardiaque.

5 – Limiter la consommation de sucre, d’alcool, de caféine (en particulier de café) et de boissons gazeuses

Aussi savoureux que puissent être les aliments contenant ces ingrédients, ils ne sont pas bons pour notre santé et peuvent avoir un impact considérable sur notre intestin, notre foie, notre cœur et de nombreux autres organes. Vous pouvez commencer par tester 1 ou 2 jours sans alcool, par exemple, sans alcool deux jours par semaine, et commencer lentement à réduire la quantité que vous consommez chaque jour. Bien qu’il soit acceptable de consommer ces aliments avec modération, limiter votre consommation peut améliorer le fonctionnement de nos intestins, de notre foie, de notre cœur et d’autres organes.

Je recommande de se concentrer sur un conseil à la fois, afin que cela devienne une habitude et succinct dans votre routine quotidienne. Trop de changements à la fois peuvent être un gros choc pour votre système et il est plus difficile de s’y tenir !

Si vous rencontrez des difficultés avec l’un de ces conseils pour améliorer votre santé globale, veuillez en parler à l’un de nos professionnels de la santé ou à votre médecin généraliste.

Veuillez parler à l’un de nos Ostéopathes ou Kinésithérapeutes lors de votre prochaine visite si vous avez des questions sur ces conseils simples pour vous aider à améliorer votre santé globale.

Covid longtemps

Information sur la durée et les symptômes ? | Thierry Payet

Selon les estimations de Santé Publique France publiées en juillet 2022, 30 % des personnes infectées par le SARS-CoV2 présenteraient un Covid long ou des symptômes prolongés à la suite d’une Covid-19. Si deux facteurs de risque ont été identifiés, une hospitalisation et une infection très symptomatique, il reste encore beaucoup à découvrir sur cette forme particulière. Une récente étude vient apporter de nouveaux éléments. Explications.

Covid longtemps

Le Covid long, enfin reconnu ?

Il a fallu de longs mois pour qu’il soit reconnu, une expression d’abord utilisée par les patients se plaignant de multiples symptômes persistants plusieurs semaines voire plusieurs mois après une infection par le SARS-CoV2. Aujourd’hui, le Covid long, encore appelé des symptômes prolongés de la Covid-19fait l’objet de premières recommandations de la part de la Haute Autorité de santé (HAS) pour guider les professionnels de santé dans le repérage, le diagnostic et la prise en charge de ces patients.

Progressivement, au fil des études, les scientifiques et les médecins en apprennent de plus en plus sur ces formes prolongées de la Covid-19. Du brouillard mental et de la perte de goût évoqués par les premiers patients, le panel de symptômes concernés s’est aujourd’hui considérablement élargi : une fatigue pouvant être sévère, des troubles neurologiques (cognitifs, sensoriels, céphalées), des troubles cardio-thoraciques (douleurs et oppressions thoraciques, tachycardie, dyspnée, toux), des troubles de l’odorat et du goût, des douleurs, des troubles digestifs et cutanés.

Quelle est la durée ?

Deux facteurs de risque ont également été identifiés, une hospitalisation et une Covid-19 initiale particulièrement symptomatique. Mais beaucoup de zones d’ombre planent encore le Covid long. Récemment, des chercheurs israéliens se sont penchés sur la question de la durée des symptômes prolongés de la Covid-19. Ils ont analysé les données de 1 913 234 personnes de tous âges, testés positifs à la Covid-19 entre le 1est mars 2020 et le 1est octobre 2021 et ayant développé une Covid-19 bénigne. L’objectif de cette étude rétrospective était de déterminer les conséquences cliniques du Covid long un an après l’infection, en fonction de l’âge, du sexe, de l’infection et du statut vaccinal.

Les chercheurs ont considéré deux périodes de suivi post-infection, une phase précoce (de 3 à 180 jours) et une phase tardive (de 180 à 360 jours). Les résultats ont révélé que l’infection par le SARS-CoV2 était liée à des risques accrus de plusieurs symptômes au cours des deux périodesc’est-à-dire sur une année entière :

  • L’anosmie (perte d’odorat) ;
  • La dysgueusie (troubles du goût) ;
  • Des troubles cognitifs ;
  • Des troubles respiratoires ;
  • Une faiblesse ;
  • Des palpitations ;
  • Une surinfection bactérienne des amygdales ;
  • Des étourdissements.

La majorité des symptômes disparaissent en un an

En revanche, certains symptômes n’étaient associés qu’à la première période de suivi (période précoce), notamment la perte de cheveux, les douleurs thoraciques, la toux, les douleurs musculaires et les troubles respiratoires. Peu de différences ont été observées en fonction du sexe. Au niveau de l’âge, les enfants étaient d’une manière générale moins symptomatiques durant la phase précoce que les adultes. Enfin, le statut vaccinal semblait impacter le risque de troubles respiratoires.

D’une manière générale, la quasi-totalité des symptômes avaient disparu à l’issue de la première année après l’infection. Cette nouvelle étude suggère que les sujets atteints d’une forme légère de la Covid-19 ne présentent qu’un nombre réduit de symptômes prolongés après 6 mois et que la majorité de ces symptômes ont disparu après une année. Ces données se révèlent rassurantes sur l’évolution du Covid long, qui ne deviendrait pas une pathologie chronique évolutive, voire grave. En tout cas lorsque l’infection initiale est restée bénigne !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Longs résultats covid à un an après une infection légère par le SRAS-CoV-2 : étude de cohorte à l’échelle nationale. Barak Mizrahi et al. bmj.com. Consulté le 16 janvier 2023.
– Symptômes prolongés suite à une Covid-19 de l’adulte. has-sante.fr. Consulté le 16 janvier 2023.
traitement centré sur la personne

L’ostéopathie comme méthode de traitement centrée sur la personne • Liem Blog | Thierry Payet

résumé

Après que la partie 1 de l’article du numéro précédent ait démontré un besoin clair d’un cadre cohérent, interprofessionnel et méta-conceptuel pour les soins ostéopathiques, la deuxième partie de l’article d’hypothèse présente la théorie intégrale (TI) comme une théorie holistique, fondée sur des preuves, clinique multimodale et autoréflexive Proposition d’un processus d’argumentation et montré comment les différents modèles de soins ostéopathiques peuvent être intégrés dans le modèle à quatre quadrants de l’informatique. La théorie intégrale est utilisée, par exemple, dans le cadre de l’ostéopathie psychosomatique, dans laquelle la composante spirituelle de l’être est également éclairée afin de traiter les patients dans l’ensemble de leur contexte de vie. Chez l’homme, à chacune de ces étapes de développement et de morphodynamique – allant de la fécondation à la mort – des influences externes ou internes potentiellement nocives ou stressantes peuvent survenir, pouvant entraîner des troubles du bien-être, des symptômes et des schémas de dysfonctionnement somatique-énergétique-psychique.

mots clés
Interprofessionnalisme, théorie intégrale, intégration bifocale multimodale, modèle biopsychosocial, modèle biomécanique, modèle à quatre quadrants, thérapie manuelle ostéopathique (OMT), ostéopathie psychosomatique, schéma de dysfonctionnement somatique-énergétique-psychique

Résumé
Après avoir démontré un besoin clair d’un cadre cohérent, interprofessionnel et métaconceptuel pour les soins ostéopathiques dans la partie 1 du numéro précédent, la partie 2 de cet article d’hypothèse propose la théorie intégrale (TI) comme une approche holistique, factuelle, multimodale et autoréflexive. processus de raisonnement clinique et montre comment les différents modèles de soins ostéopathiques peuvent être intégrés dans le modèle informatique à 4 quadrants. Ceci est utilisé, par exemple, dans le cadre de l’ostéopathie psychosomatique, où la composante spirituelle de l’être est également prise en compte afin de traiter les patients dans leur contexte de vie. Ainsi, chez l’homme, à chacune de ces étapes de développement et de morphodynamique – de la conception à la mort – des influences externes ou internes éventuellement nocives ou stressantes peuvent survenir, pouvant entraîner des troubles du bien-être, des symptômes et des schémas dysfonctionnels somatiques-énergétiques-psychiques. .

Mots clés
interprofessionnalité, théorie intégrale, intégration bifocale multimodale, modèle biopsychosocial, modèle biomécanique, modèle à quatre quadrants, traitement manipulatif ostéopathique (OMT), ostéopathie psychosomatique, schémas de dysfonctionnement somatique-énergétique-psychique

La théorie intégrale (IT)
Dans le débat sur les méta-concepts possibles en ostéopathie, une orientation vers d’autres professions de santé, comme les soins infirmiers, qui utilisent déjà un méta-cadre, semble judicieuse. Cela pourrait aider à inclure les nombreux points de vue apparemment incompatibles dans une intervention ostéopathique sur le patient et ainsi créer un consensus entre les différents points de vue. Le publiciste et philosophe Ken Wilber a développé, entre autres, la soi-disant théorie intégrale (IT), qui est une tentative d’unir les approches scientifiques, humaines et humanistes avec des visions du monde rationnelles et spirituelles. Il est destiné à fournir un cadre organisationnel pour organiser diverses théories et philosophies inter et intra-conceptuelles. Sur cette base, Liem en 2006 et Van den Heede en 2017 ont développé des approches pratiques pour le diagnostic et le traitement ostéopathiques, et Shea et al. Développé en 2019 pour les soins infirmiers [31], [36], [61].

L’informatique a le potentiel d’harmoniser les soins ostéopathiques (CO) avec d’autres professions de la santé en termes d’interprofessionnalisme en intégrant les cadres ostéopathiques traditionnels et nouveaux [61]. Pour que ce potentiel se développe, il faut que l’informatique soit ancrée dans la pratique des professions de santé en général et dans celle du CO en particulier.

Dans cet article d’hypothèse, des arguments pour la mise en œuvre d’un modèle intégratif de soins ostéopathiques centrés sur la personne sont présentés et stimulent un débat constructif. Une telle méta-théorie pourrait émerger comme une interprétation de l’informatique et créer le cadre d’un partenariat thérapeutique basé sur des principes empathiques [36] et répondre au besoin de jeter les bases d’une pratique ostéopathique centrée sur la personne [16], [61], [73]en incluant l’individu avec son historicité et ses contextes [18].

En raison de sa structure systémique et cohérente, l’informatique permet une synthèse interdisciplinaire des hiérarchies de croissance naturelles [6], [61]. Pour son modèle, Ken Wilber a décrit cinq domaines de l’expérience humaine – à savoir les quadrants, les niveaux, les lignes, les états et les types. Ces domaines sont ensuite résumés dans un cadre à quatre perspectives (modèle à quatre quadrants ; 4QM) pour refléter la complexité des processus de santé, de maladie et de traitement. [75]. De cette manière, les perspectives sur le monde, composées d’aspects intérieurs et extérieurs, ainsi que les perceptions du monde tant au niveau individuel que collectif sont intégrées. [31], [61], [75].

Dans le modèle à quatre quadrants (4QM), les aspects intérieurs individuels, extérieurs individuels, intérieurs collectifs et extérieurs collectifs sont pris en compte.

Chacun des quadrants montre une dynamique de développement phylo- et ontogénétique. Ce modèle est étendu et modifié en ostéopathie psychosomatique (voir Fig. 1). Chez l’homme, à chacune de ces étapes de développement et de morphodynamique – allant de la fécondation à la mort – d’éventuelles influences externes ou internes dysfonctionnelles peuvent survenir, pouvant entraîner des troubles du bien-être, des symptômes ou des schémas de dysfonctionnement somatique-énergétique-psychique et, si nécessaire, l’intégration par des interventions ostéopathiques adaptées individuellement est prise en charge [37], [38]. Un aperçu de l’informatique est présenté dans le tableau 1.

Fig.1 : Aspects à considérer dans le traitement de l’ostéopathie psychosomatique dans le cadre du modèle à quatre quadrants

traitement centré sur la personne

L’informatique fournit le cadre organisationnel pour organiser les informations personnelles dans la relation dyadique et avec l’environnement. Deux canaux différents sont disponibles pour cela : le canal ordinaire et le canal non ordinaire. Par exemple, les découvertes tactiles ainsi que les données biomédicales peuvent être vues thérapeutiquement de différentes manières [61], [75]. Par exemple, la relation du patient à son monde intérieur et extérieur peut être évaluée en termes d’autonomie relative (la tendance d’un holon à l’auto-préservation, à l’affirmation de soi et à l’assimilation et à l’expression de sa totalité) et d’adaptabilité (une tendance à se relier et à s’intégrer et expression de la partialité d’un holon). holons) [31].

Le concept holon a été développé à l’origine par Koestler et affiné par Wilber. Selon cela, la réalité n’est composée ni de tout ni de partie, mais de tout/partie appelés holons [31].

  • Est le relatif autonomee, affirmation de soi dysfonctionnelle vis-à-vis du monde extérieur élevé, l’aspect partiel chez le patient a diminué de façon dysfonctionnelle au profit de l’aspect entier. Le constat énergétique se caractérise généralement par le fait que l’organisme absorbe plus d’énergie qu’il n’en libère. L’augmentation de l’autonomie relative ne repose pas ici, comme dans un développement sain, sur l’intériorisation et l’accueil de plus en plus de niveaux d’être, mais sur la séparation et l’éloignement d’eux.
  • perte d’autonomie relative, dans le sens d’affaiblir la démarcation naturelle. Il y a ici une diminution de l’autonomie relative, c’est-à-dire que tout l’aspect de la personne diminue et que son aspect partiel, sa susceptibilité ou sa réception augmente de manière dysfonctionnelle. Vos frontières avec le monde extérieur sont réduites ou la démarcation avec le monde extérieur est affaiblie. La diminution de la démarcation n’est pas ici, comme dans le développement sain, une diminution de l’égocentrisme, mais un affaiblissement de la capacité d’une personne à maintenir son intégrité par rapport au monde extérieur. Leur intégrité s’est déplacée de manière dysfonctionnelle en faveur de leur aspect de parties. Le constat énergétique se caractérise généralement par le fait que l’organisme libère plus d’énergie qu’il n’en absorbe.

La relation entre l’auto-immanence (enveloppement de l’inférieur par le supérieur, par exemple relativisation des impulsions limbiques par le cortex préfrontal) et l’auto-transcendance (pulsion évolutive vers un niveau supérieur, dans lequel de nouveaux holons émergent et transcendent l’existant) peut être évaluée . Dysfonctionnellement, l’auto-immanence peut apparaître comme une dissociation et l’auto-transcendance comme une auto-dissolution partielle, chacune avec un symptôme associé [31]:

  • auto-dissolution: Une régression se produit, c’est-à-dire que certaines parties somatiques/mentales d’une personne ne sont plus intégrées de manière optimale, mais désintégrées. Par exemple, des schémas réflexes ou réactionnels de la petite enfance déjà inhibés, comme le réflexe tonique asymétrique du cou, peuvent partiellement réapparaître, ou des régulations déjà acquises, comme la continence urinaire, peuvent se désagréger et apparaître comme une énurésie nocturne, etc. , des phénomènes de régression peuvent se produire au cours du processus de guérison, tels que des troubles précédemment supprimés, des émotions ou des symptômes chroniques qui redeviennent aigus.
  • Dissociation: Ici, par exemple, une dissociation dysfonctionnelle du psychologique au niveau biologique peut survenir, par exemple comme l’anorexie mentale.

La théorie intégrale offre un moyen de percevoir la réactivité biologique, psychosociale et spirituelle d’une personne aux défis environnementaux et d’identifier et de traiter les troubles dans l’organisme ou dans le contexte de vie global d’une personne. Ici, il est important de trouver l’équilibre entre l’approche perceptivo-cognitive-symbolique et l’approche directe intuitive non locale dans le sens de l’unité du corps, de l’esprit et de l’âme. En particulier, il est essentiel d’impliquer plus activement le patient dans le cadre du traitement [39] et pour soutenir la proactivité dans le contexte de vie du patient [27], [43]. Ceux-ci inclus:

  • pleine conscience et respiration consciente [47], [85]
  • vibration myofasciale intrinsèque [3],
  • Méditation [33],
  • stratégies de gestion du stress [74],
  • des approches cognitivo-comportementales pour intégrer les croyances liées à la douleur,
  • Approche thérapeutique en 15 étapes d’intégration bifocale multimodale © selon Liem [37], [38]; cela a montré, par exemple, des résultats significatifs dans l’amélioration des céphalées de tension [83],
  • 6-Étape de palpation cardiaque ostéopathique selon Liem ; une réduction significative de l’anxiété et du stress pourrait être enregistrée [84],
  • Promotion d’un comportement proactif de la part du patient au moyen de conseils ostéopathiques selon les cinq modèles ostéopathiques [39],
  • pratique spirituelle personnelle.

Présente un aperçu des approches intégrales en soins ostéopathiques