Troubles musculosquelettiques • Blog santé • 21 février 2023

Troubles musculosquelettiques • Blog santé • 21 février 2023 | Thierry Payet

Des facteurs biologiques, psychologiques, sociaux et souvent liés au mode de vie sous-tendent les troubles musculo-squelettiques. La prise en compte de ces influences isolément est probablement responsable d’une grande partie des effets décevants du traitement. Une vue en réseau est nécessaire pour comprendre la complexité de ces maladies.

Klyn et al. 2021 présentent une hypothèse qui vise à fournir une base pour comprendre l’interaction et l’intégration entre ces domaines. Les facteurs psychologiques et liés au mode de vie sont discutés dans leurs effets au niveau tissulaire (par exemple, dérégulation/accumulation du tissu conjonctif). Les maladies musculo-squelettiques sont attribuées en particulier aux mécanismes moléculaires d’action des processus inflammatoires systémiques et locaux.

Les perspectives sur la biologie et la pathologie du tissu conjonctif (fibrose), le rôle de l’inflammation au niveau local (niveau tissulaire) et la façon dont cette inflammation est façonnée par l’inflammation systémique sont discutées, notamment en ce qui concerne
facteurs psychologiques et liés au mode de vie par leur impact sur l’inflammation systémique.

ce qu'il faut savoir !

ce qu’il faut savoir ! | Thierry Payet

La télémédecine et en particulier la téléexpertiseest en train de révolutionner la façon dont nous accédons aux soins médicaux. Grâce à l’utilisation de technologies de communication à distance, les patients peuvent maintenant bénéficier de consultations médicales, de suivis de traitement, et même de soins spécialiséssans devoir quitter leur domicile.

Cette pratique, regroupe la téléconsultation, la téléexpertise, le télé-soin et le télé-suivi. Elle offre de nombreux avantages, notamment en termes d’accessibilité et de commodité pour les patients, mais également en termes d’efficacité et de coûts pour les professionnels de santé.

Dans cet article, nous allons explorer les différentes formes de télémédecine. Leurs avantages et leurs limites, ainsi que les défis à relever pour leur adoption généralisée dans le système de santé.

I- les différentes formes de télémédecines :

  • La téléconsultation : permet aux patients de consulter un médecin à distance, en utilisant des technologies de communication à distance telles que la vidéoconférence, le téléphone ou la messagerie électronique sécurisée. Cette pratique permet aux patients de bénéficier d’un accès plus facile et plus rapide aux soins médicaux, en éliminant les barrières géographiques et temporelles qui peuvent rendre les consultations traditionnelles difficiles ou impossibles.
    Elle est particulièrement utile pour les patients qui vivent dans des zones rurales ou isolées, pour les personnes à mobilité réduite ou pour celles qui ont des horaires chargés. Elle peut également être bénéfique, pour les patients qui ont des préoccupations de santé mineures ou qui ont besoin d’un suivi régulier pour une maladie chronique.
  • La téléexpertise : permet à un professionnel de santé (généralement un médecin spécialiste) de fournir une expertise à distance à un autre professionnel de santé (généralement un médecin généraliste ou un autre professionnel de santé non spécialisé).
    Elle peut être utilisée dans diverses situations, notamment pour évaluer et diagnostiquer des maladies complexes. En addition, pour évaluer l’efficacité des traitements, pour élaborer des plans de traitement et pour fournir des conseils sur des questions cliniques spécifiques.
    Cette pratique permet aux professionnels de santé d’accéder à des connaissances et à des compétences spécialisées, même s’ils ne sont pas physiquement présents dans le même lieu.
  • Le télésoin : La loi relative l’organisation et à la transformation du système de santéadoptée à l’été 2019, permet aux professionnels de santé de fournir des soins médicaux. Ce dernier est disponible en distanciel à des patients qui sont à domicile ou dans des centres de soins, en utilisant des technologies de communication à distance telles que la vidéoconférence, le téléphone, les applications mobiles et les dispositifs connectés.
  • Le télésuivi: peut s’effectuer sous la forme d’un télésuivi lorsqu’il s’agit, comme son nom l’indique, d’apporter au patient un suivi médical à distance. Un infirmier peut notamment effectuer un télésuivi.
    Le patient a davantage la maîtrise sur son parcours de soin, il n’est plus tributaire de standards téléphoniques surchargés. En revanche, les professionnels de santé retrouvent du temps pour se consacrer sur les patients qui le nécessitent réellement.


II- A- La téléconsultation : utilisation, réglementation et recommandations

La téléconsultation est utilisée pour diverses raisons. Il n’existe pas de réglementation ou de recommandation officielle qui limitent les situations cliniques où elle peut être utilisée. Selon la HAS, la décision d’utiliser la téléconsultation dépendra de la connaissance du patient par le médecin et l’infirmier, ainsi que de leur confiance mutuelle.
L’utilisation de dispositifs connectés peut étendre les motifs de recours à la téléconsultation. Par contre, il est recommandé de commencer par l’utilisation du stéthoscope connecté avant d’étendre l’utilisation d’autres outils. Cependant, il est important de souligner que certaines situations nécessitent une palpation abdominale qui ne peuvent pas être traitées par téléconsultation.
Pour bénéficier d’un remboursement, il est nécessaire de respecter l’avenant n°6 de la convention des médecins, qui impose notamment que le médecin ait vu le patient dans les 12 derniers mois, avec certaines exceptions. Il est préférable de travailler en étroite collaboration avec les médecins traitants et de s’engager dans des projets d’organisation territoriale. Tels que la création d’une CPTS, pour assurer la continuité des soins pour les patients atteints de problèmes de santé complexes.

B- Coûts et rémunérations de la téléconsultation pour les infirmiers

Loi Rémunération pour l’infirmier Durée approximative Financement de l’Assurance Maladie
réalisé à domicile sans autre soin 15€ Environ 25-30 minutes 525€ par an pour le logiciel et le matériel
réalisé dans un lieu dédié à la téléconsultation 12€ Environ 25-30 minutes 525€ par an pour le logiciel et le matériel
rémunération pour les infirmiers
Bon à savoir Pour pouvoir bénéficier du forfait d’aide à la modernisation et informatisation du cabinet professionnel, [l’infirmier libéral] devra déclarer chaque année sur Amélipro ses indicateurs pendant la période de saisie”.

III- Vers une meilleure coordination des soins grâce à la téléexpertise

Actuellement, les infirmiers libéraux utilisent régulièrement la téléexpertise, mais ils ne sont pas encore rémunérés pour cette pratique. Toutefois, à partir du 23 mars prochain, l’avenant 9 à la convention nationale fixera une cotation de 10 euros pour chaque téléexpertise effectuée par ces professionnels de santé. Les IDEL pourront coter la téléexpertise à hauteur de 10 euros par demande, dans la limite de quatre demandes par patient, par an et par infirmier – et non par cabinet.

La téléexpertise est de plus en plus courante dans le domaine de la santé, notamment depuis la pandémie de COVID-19. Elle permet à un professionnel de santé, dit « requérant », de solliciter à distance l’avis d’un autre professionnel de santé, dit « requis ». En raison de sa formation ou de sa compétence particulière, sur la base d’informations de santé liées à la prise en charge d’un patient, même en l’absence du patient.

Cette pratique est utilisée pour des cas complexes ou nécessitant une expertise particulière, tels que des maladies rares, des pathologies chroniques ou des soins palliatifs. Elle permet également de faciliter la coordination des soins entre les professionnels de santé et de désengorger les hôpitaux et les centres de soins en évitant les déplacements inutiles des patients.

En France, la téléexpertise est réglementée par l’Assurance Maladie. Elle est prise en charge financièrement par celle-ci. Cette mesure vise à encourager les professionnels de santé à utiliser cette pratique pour améliorer la qualité des soins et faciliter l’accès aux soins pour les patients.

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.

Journée Internationale de l'épilepsie

Journée Internationale de l’Epilepsie : Agissons et Unissons-nous | Thierry Payet

Dans le monde, les épilepsies touchent 50 millions de personnes et en France, près de 700 000 personnes sont confrontées à ces maladies. Depuis 2015, le Bureau International pour l’Epilepsie et la Ligue Internationale Contre l’Epilepsie organisent chaque deuxième lundi de février la journée internationale de l’épilepsie. Explications.

Journée Internationale de l'épilepsie

La journée internationale de l’épilepsie

Il serait plus juste de dire les épilepsies plutôt que l’épilepsie, tant cette pathologie est complexe et variable. Pour la plupart des gens, l’épilepsie se résume aux crises généralisées qui effraient tant. Mais l’épilepsie peut être beaucoup plus subtile ou sournoise, ne se révélant que par quelques tremblements involontaires, presque imperceptibles de l’entourage.

Les années passent et les préjugés et idées reçues restent tenaces. L’objectif de la journée internationale de l’épilepsie était de sensibiliser la population et les acteurs concernés sur cette maladie. Mais 8 ans après la première édition, il reste encore du chemin à parcourir pour faire connaître l’épilepsie, combattre la stigmatisation et informer sur la conduite à tenir en cas de crise épileptique. En 2022, le deuxième lundi de février était le 14 février et le thème de la journée avait tout naturellement été choisi : « amour et épilepsie ».

« L’épilepsie n’est pas ce que vous croyez. Bousculons les préjugés »

Cette année, la journée internationale de l’épilepsie aura lieu le 13 février 2023 et aura pour thème : « L’épilepsie n’est pas ce que vous croyez. Bousculons les préjugés ». Le message est clair, il faut parvenir à faire bouger les lignes et mieux sensibiliser la population sur ce qu’est l’épilepsie. L’épilepsie est une pathologie chronique neurologique fréquentequi peut se développer à tous les âges de la vie, du nourrisson jusqu’à l’âge adulte.

L’épilepsie regroupe différentes maladies épileptiques de gravité variables, en fonction de plusieurs paramètres : l’âge d’apparition des premières crises, la cause des crises, la nature et la fréquence des crises et la réponse aux traitements antiépileptiques. Les causes de l’épilepsie sont variables et parfois aucune anomalie n’est retrouvée pour expliquer la survenue des crises.

Les symptômes des crises d’épilepsie sont très divers, en nature et en gravité, des simples secousses musculaires jusqu’à la crise d’épilepsie généralisée avec perte de conscience. Chaque Français doit connaître les gestes à adopter face à une personne qui convulse :

  • Allonger la personne en position latérale de sécurité
  • Faire de l’espace autour de la personne
  • Protéger sa tête en la plaçant sur un objet souple
  • Enlever ses lunettes
  • Desserrer les vêtements au niveau du col et de la ceinture
  • Ne pas essayer de bouger la personne sauf en cas de danger
  • Ne pas empêcher les convulsions
  • Ne rien mettre dans la bouche du patient
  • Ne pas lui donner à boire
  • Contacter les services de secours tout en surveillant la personne, si la crise dure ou si la personne reste inconsciente.

Sensibiliser la population et lutter contre les préjugés sur l’épilepsie

Même en 2023, l’épilepsie reste taboue, ignorée, méconnue. Parler de la maladie, de ses causes, de ses symptômes, combattre les idées reçues, … toutes ces actions permettent de mieux détecter, repérer, diagnostiquer, traiter, prendre en charge et accompagner toutes et tous ceux qui vivent avec l’épilepsie au quotidien. Elles permettent aussi de lutter contre le rejet et la stigmatisation trop souvent éprouvés par les patients et leurs proches.

La journée internationale de l’épilepsie se déroule dans plus de 140 pays à travers le monde, avec des événements et des campagnes d’information relayées dans les médias. Cette journée est également l’occasion d’encourager les malades et leurs familles dans leur lutte quotidienne contre la maladie, mais aussi contre les préjugés. En France, c’est Epilepsie France, l’association nationale des patients atteints d’épilepsie, qui organise cette grande journée.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

Tips to Improve Your Whole Health

Conseils pour améliorer votre santé globale – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Avec le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter, il peut être difficile de gérer ces habitudes saines avec un budget serré. Voici donc cinq conseils rapides que vous pouvez appliquer pour améliorer votre santé globale.

1 à 30 minutes de mouvement quotidien

Qu’il s’agisse de se promener autour du pâté de maisons, dans un parc ou le long du sentier ferroviaire; un cours d’exercices, du pilates, du yoga et de nombreuses autres options, le simple fait de bouger votre corps pendant 30 minutes peut faire des merveilles pour votre santé et votre forme cardiovasculaire.

2 – Buvez 2L d’eau par jour

Garder notre corps hydraté avec de l’eau est extrêmement important car nous sommes composés à 80% d’eau et notre corps a besoin d’eau pour remplir les fonctions vitales dont nous avons besoin pour vivre.

3 – Routine de sommeil cohérente

Fixer une heure de coucher et de réveil spécifique nous permet de maximiser les hormones et les produits chimiques naturels de notre corps pour nous aider à avoir un sommeil réparateur et réparateur. Si nous pouvons obtenir ce type de sommeil pendant 7 à 9 heures par nuit, notre corps a alors le temps de se reposer et de se réparer.

4 – Plus de repas faits maison que de plats à emporter + une alimentation équilibrée

Lorsque nous cuisinons à la maison, cela inclut généralement une consommation régulière de fruits et de légumes, ce qui signifie que nous mangeons des aliments nutritifs avec beaucoup de vitamines et de minéraux permettant à notre corps de récupérer, de maintenir et d’améliorer notre santé. Alors que les plats à emporter ont tendance à être souvent riches en sucre, en graisses saturées et en autres aliments transformés, ce qui peut avoir un impact important sur notre santé, en raison de notre tour de taille, de notre santé intestinale et, surtout, de notre santé cardiaque.

5 – Limiter la consommation de sucre, d’alcool, de caféine (en particulier de café) et de boissons gazeuses

Aussi savoureux que puissent être les aliments contenant ces ingrédients, ils ne sont pas bons pour notre santé et peuvent avoir un impact considérable sur notre intestin, notre foie, notre cœur et de nombreux autres organes. Vous pouvez commencer par tester 1 ou 2 jours sans alcool, par exemple, sans alcool deux jours par semaine, et commencer lentement à réduire la quantité que vous consommez chaque jour. Bien qu’il soit acceptable de consommer ces aliments avec modération, limiter votre consommation peut améliorer le fonctionnement de nos intestins, de notre foie, de notre cœur et d’autres organes.

Je recommande de se concentrer sur un conseil à la fois, afin que cela devienne une habitude et succinct dans votre routine quotidienne. Trop de changements à la fois peuvent être un gros choc pour votre système et il est plus difficile de s’y tenir !

Si vous rencontrez des difficultés avec l’un de ces conseils pour améliorer votre santé globale, veuillez en parler à l’un de nos professionnels de la santé ou à votre médecin généraliste.

Veuillez parler à l’un de nos Ostéopathes ou Kinésithérapeutes lors de votre prochaine visite si vous avez des questions sur ces conseils simples pour vous aider à améliorer votre santé globale.

Covid longtemps

Information sur la durée et les symptômes ? | Thierry Payet

Selon les estimations de Santé Publique France publiées en juillet 2022, 30 % des personnes infectées par le SARS-CoV2 présenteraient un Covid long ou des symptômes prolongés à la suite d’une Covid-19. Si deux facteurs de risque ont été identifiés, une hospitalisation et une infection très symptomatique, il reste encore beaucoup à découvrir sur cette forme particulière. Une récente étude vient apporter de nouveaux éléments. Explications.

Covid longtemps

Le Covid long, enfin reconnu ?

Il a fallu de longs mois pour qu’il soit reconnu, une expression d’abord utilisée par les patients se plaignant de multiples symptômes persistants plusieurs semaines voire plusieurs mois après une infection par le SARS-CoV2. Aujourd’hui, le Covid long, encore appelé des symptômes prolongés de la Covid-19fait l’objet de premières recommandations de la part de la Haute Autorité de santé (HAS) pour guider les professionnels de santé dans le repérage, le diagnostic et la prise en charge de ces patients.

Progressivement, au fil des études, les scientifiques et les médecins en apprennent de plus en plus sur ces formes prolongées de la Covid-19. Du brouillard mental et de la perte de goût évoqués par les premiers patients, le panel de symptômes concernés s’est aujourd’hui considérablement élargi : une fatigue pouvant être sévère, des troubles neurologiques (cognitifs, sensoriels, céphalées), des troubles cardio-thoraciques (douleurs et oppressions thoraciques, tachycardie, dyspnée, toux), des troubles de l’odorat et du goût, des douleurs, des troubles digestifs et cutanés.

Quelle est la durée ?

Deux facteurs de risque ont également été identifiés, une hospitalisation et une Covid-19 initiale particulièrement symptomatique. Mais beaucoup de zones d’ombre planent encore le Covid long. Récemment, des chercheurs israéliens se sont penchés sur la question de la durée des symptômes prolongés de la Covid-19. Ils ont analysé les données de 1 913 234 personnes de tous âges, testés positifs à la Covid-19 entre le 1est mars 2020 et le 1est octobre 2021 et ayant développé une Covid-19 bénigne. L’objectif de cette étude rétrospective était de déterminer les conséquences cliniques du Covid long un an après l’infection, en fonction de l’âge, du sexe, de l’infection et du statut vaccinal.

Les chercheurs ont considéré deux périodes de suivi post-infection, une phase précoce (de 3 à 180 jours) et une phase tardive (de 180 à 360 jours). Les résultats ont révélé que l’infection par le SARS-CoV2 était liée à des risques accrus de plusieurs symptômes au cours des deux périodesc’est-à-dire sur une année entière :

  • L’anosmie (perte d’odorat) ;
  • La dysgueusie (troubles du goût) ;
  • Des troubles cognitifs ;
  • Des troubles respiratoires ;
  • Une faiblesse ;
  • Des palpitations ;
  • Une surinfection bactérienne des amygdales ;
  • Des étourdissements.

La majorité des symptômes disparaissent en un an

En revanche, certains symptômes n’étaient associés qu’à la première période de suivi (période précoce), notamment la perte de cheveux, les douleurs thoraciques, la toux, les douleurs musculaires et les troubles respiratoires. Peu de différences ont été observées en fonction du sexe. Au niveau de l’âge, les enfants étaient d’une manière générale moins symptomatiques durant la phase précoce que les adultes. Enfin, le statut vaccinal semblait impacter le risque de troubles respiratoires.

D’une manière générale, la quasi-totalité des symptômes avaient disparu à l’issue de la première année après l’infection. Cette nouvelle étude suggère que les sujets atteints d’une forme légère de la Covid-19 ne présentent qu’un nombre réduit de symptômes prolongés après 6 mois et que la majorité de ces symptômes ont disparu après une année. Ces données se révèlent rassurantes sur l’évolution du Covid long, qui ne deviendrait pas une pathologie chronique évolutive, voire grave. En tout cas lorsque l’infection initiale est restée bénigne !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Longs résultats covid à un an après une infection légère par le SRAS-CoV-2 : étude de cohorte à l’échelle nationale. Barak Mizrahi et al. bmj.com. Consulté le 16 janvier 2023.
– Symptômes prolongés suite à une Covid-19 de l’adulte. has-sante.fr. Consulté le 16 janvier 2023.
traitement centré sur la personne

L’ostéopathie comme méthode de traitement centrée sur la personne • Liem Blog | Thierry Payet

résumé

Après que la partie 1 de l’article du numéro précédent ait démontré un besoin clair d’un cadre cohérent, interprofessionnel et méta-conceptuel pour les soins ostéopathiques, la deuxième partie de l’article d’hypothèse présente la théorie intégrale (TI) comme une théorie holistique, fondée sur des preuves, clinique multimodale et autoréflexive Proposition d’un processus d’argumentation et montré comment les différents modèles de soins ostéopathiques peuvent être intégrés dans le modèle à quatre quadrants de l’informatique. La théorie intégrale est utilisée, par exemple, dans le cadre de l’ostéopathie psychosomatique, dans laquelle la composante spirituelle de l’être est également éclairée afin de traiter les patients dans l’ensemble de leur contexte de vie. Chez l’homme, à chacune de ces étapes de développement et de morphodynamique – allant de la fécondation à la mort – des influences externes ou internes potentiellement nocives ou stressantes peuvent survenir, pouvant entraîner des troubles du bien-être, des symptômes et des schémas de dysfonctionnement somatique-énergétique-psychique.

mots clés
Interprofessionnalisme, théorie intégrale, intégration bifocale multimodale, modèle biopsychosocial, modèle biomécanique, modèle à quatre quadrants, thérapie manuelle ostéopathique (OMT), ostéopathie psychosomatique, schéma de dysfonctionnement somatique-énergétique-psychique

Résumé
Après avoir démontré un besoin clair d’un cadre cohérent, interprofessionnel et métaconceptuel pour les soins ostéopathiques dans la partie 1 du numéro précédent, la partie 2 de cet article d’hypothèse propose la théorie intégrale (TI) comme une approche holistique, factuelle, multimodale et autoréflexive. processus de raisonnement clinique et montre comment les différents modèles de soins ostéopathiques peuvent être intégrés dans le modèle informatique à 4 quadrants. Ceci est utilisé, par exemple, dans le cadre de l’ostéopathie psychosomatique, où la composante spirituelle de l’être est également prise en compte afin de traiter les patients dans leur contexte de vie. Ainsi, chez l’homme, à chacune de ces étapes de développement et de morphodynamique – de la conception à la mort – des influences externes ou internes éventuellement nocives ou stressantes peuvent survenir, pouvant entraîner des troubles du bien-être, des symptômes et des schémas dysfonctionnels somatiques-énergétiques-psychiques. .

Mots clés
interprofessionnalité, théorie intégrale, intégration bifocale multimodale, modèle biopsychosocial, modèle biomécanique, modèle à quatre quadrants, traitement manipulatif ostéopathique (OMT), ostéopathie psychosomatique, schémas de dysfonctionnement somatique-énergétique-psychique

La théorie intégrale (IT)
Dans le débat sur les méta-concepts possibles en ostéopathie, une orientation vers d’autres professions de santé, comme les soins infirmiers, qui utilisent déjà un méta-cadre, semble judicieuse. Cela pourrait aider à inclure les nombreux points de vue apparemment incompatibles dans une intervention ostéopathique sur le patient et ainsi créer un consensus entre les différents points de vue. Le publiciste et philosophe Ken Wilber a développé, entre autres, la soi-disant théorie intégrale (IT), qui est une tentative d’unir les approches scientifiques, humaines et humanistes avec des visions du monde rationnelles et spirituelles. Il est destiné à fournir un cadre organisationnel pour organiser diverses théories et philosophies inter et intra-conceptuelles. Sur cette base, Liem en 2006 et Van den Heede en 2017 ont développé des approches pratiques pour le diagnostic et le traitement ostéopathiques, et Shea et al. Développé en 2019 pour les soins infirmiers [31], [36], [61].

L’informatique a le potentiel d’harmoniser les soins ostéopathiques (CO) avec d’autres professions de la santé en termes d’interprofessionnalisme en intégrant les cadres ostéopathiques traditionnels et nouveaux [61]. Pour que ce potentiel se développe, il faut que l’informatique soit ancrée dans la pratique des professions de santé en général et dans celle du CO en particulier.

Dans cet article d’hypothèse, des arguments pour la mise en œuvre d’un modèle intégratif de soins ostéopathiques centrés sur la personne sont présentés et stimulent un débat constructif. Une telle méta-théorie pourrait émerger comme une interprétation de l’informatique et créer le cadre d’un partenariat thérapeutique basé sur des principes empathiques [36] et répondre au besoin de jeter les bases d’une pratique ostéopathique centrée sur la personne [16], [61], [73]en incluant l’individu avec son historicité et ses contextes [18].

En raison de sa structure systémique et cohérente, l’informatique permet une synthèse interdisciplinaire des hiérarchies de croissance naturelles [6], [61]. Pour son modèle, Ken Wilber a décrit cinq domaines de l’expérience humaine – à savoir les quadrants, les niveaux, les lignes, les états et les types. Ces domaines sont ensuite résumés dans un cadre à quatre perspectives (modèle à quatre quadrants ; 4QM) pour refléter la complexité des processus de santé, de maladie et de traitement. [75]. De cette manière, les perspectives sur le monde, composées d’aspects intérieurs et extérieurs, ainsi que les perceptions du monde tant au niveau individuel que collectif sont intégrées. [31], [61], [75].

Dans le modèle à quatre quadrants (4QM), les aspects intérieurs individuels, extérieurs individuels, intérieurs collectifs et extérieurs collectifs sont pris en compte.

Chacun des quadrants montre une dynamique de développement phylo- et ontogénétique. Ce modèle est étendu et modifié en ostéopathie psychosomatique (voir Fig. 1). Chez l’homme, à chacune de ces étapes de développement et de morphodynamique – allant de la fécondation à la mort – d’éventuelles influences externes ou internes dysfonctionnelles peuvent survenir, pouvant entraîner des troubles du bien-être, des symptômes ou des schémas de dysfonctionnement somatique-énergétique-psychique et, si nécessaire, l’intégration par des interventions ostéopathiques adaptées individuellement est prise en charge [37], [38]. Un aperçu de l’informatique est présenté dans le tableau 1.

Fig.1 : Aspects à considérer dans le traitement de l’ostéopathie psychosomatique dans le cadre du modèle à quatre quadrants

traitement centré sur la personne

L’informatique fournit le cadre organisationnel pour organiser les informations personnelles dans la relation dyadique et avec l’environnement. Deux canaux différents sont disponibles pour cela : le canal ordinaire et le canal non ordinaire. Par exemple, les découvertes tactiles ainsi que les données biomédicales peuvent être vues thérapeutiquement de différentes manières [61], [75]. Par exemple, la relation du patient à son monde intérieur et extérieur peut être évaluée en termes d’autonomie relative (la tendance d’un holon à l’auto-préservation, à l’affirmation de soi et à l’assimilation et à l’expression de sa totalité) et d’adaptabilité (une tendance à se relier et à s’intégrer et expression de la partialité d’un holon). holons) [31].

Le concept holon a été développé à l’origine par Koestler et affiné par Wilber. Selon cela, la réalité n’est composée ni de tout ni de partie, mais de tout/partie appelés holons [31].

  • Est le relatif autonomee, affirmation de soi dysfonctionnelle vis-à-vis du monde extérieur élevé, l’aspect partiel chez le patient a diminué de façon dysfonctionnelle au profit de l’aspect entier. Le constat énergétique se caractérise généralement par le fait que l’organisme absorbe plus d’énergie qu’il n’en libère. L’augmentation de l’autonomie relative ne repose pas ici, comme dans un développement sain, sur l’intériorisation et l’accueil de plus en plus de niveaux d’être, mais sur la séparation et l’éloignement d’eux.
  • perte d’autonomie relative, dans le sens d’affaiblir la démarcation naturelle. Il y a ici une diminution de l’autonomie relative, c’est-à-dire que tout l’aspect de la personne diminue et que son aspect partiel, sa susceptibilité ou sa réception augmente de manière dysfonctionnelle. Vos frontières avec le monde extérieur sont réduites ou la démarcation avec le monde extérieur est affaiblie. La diminution de la démarcation n’est pas ici, comme dans le développement sain, une diminution de l’égocentrisme, mais un affaiblissement de la capacité d’une personne à maintenir son intégrité par rapport au monde extérieur. Leur intégrité s’est déplacée de manière dysfonctionnelle en faveur de leur aspect de parties. Le constat énergétique se caractérise généralement par le fait que l’organisme libère plus d’énergie qu’il n’en absorbe.

La relation entre l’auto-immanence (enveloppement de l’inférieur par le supérieur, par exemple relativisation des impulsions limbiques par le cortex préfrontal) et l’auto-transcendance (pulsion évolutive vers un niveau supérieur, dans lequel de nouveaux holons émergent et transcendent l’existant) peut être évaluée . Dysfonctionnellement, l’auto-immanence peut apparaître comme une dissociation et l’auto-transcendance comme une auto-dissolution partielle, chacune avec un symptôme associé [31]:

  • auto-dissolution: Une régression se produit, c’est-à-dire que certaines parties somatiques/mentales d’une personne ne sont plus intégrées de manière optimale, mais désintégrées. Par exemple, des schémas réflexes ou réactionnels de la petite enfance déjà inhibés, comme le réflexe tonique asymétrique du cou, peuvent partiellement réapparaître, ou des régulations déjà acquises, comme la continence urinaire, peuvent se désagréger et apparaître comme une énurésie nocturne, etc. , des phénomènes de régression peuvent se produire au cours du processus de guérison, tels que des troubles précédemment supprimés, des émotions ou des symptômes chroniques qui redeviennent aigus.
  • Dissociation: Ici, par exemple, une dissociation dysfonctionnelle du psychologique au niveau biologique peut survenir, par exemple comme l’anorexie mentale.

La théorie intégrale offre un moyen de percevoir la réactivité biologique, psychosociale et spirituelle d’une personne aux défis environnementaux et d’identifier et de traiter les troubles dans l’organisme ou dans le contexte de vie global d’une personne. Ici, il est important de trouver l’équilibre entre l’approche perceptivo-cognitive-symbolique et l’approche directe intuitive non locale dans le sens de l’unité du corps, de l’esprit et de l’âme. En particulier, il est essentiel d’impliquer plus activement le patient dans le cadre du traitement [39] et pour soutenir la proactivité dans le contexte de vie du patient [27], [43]. Ceux-ci inclus:

  • pleine conscience et respiration consciente [47], [85]
  • vibration myofasciale intrinsèque [3],
  • Méditation [33],
  • stratégies de gestion du stress [74],
  • des approches cognitivo-comportementales pour intégrer les croyances liées à la douleur,
  • Approche thérapeutique en 15 étapes d’intégration bifocale multimodale © selon Liem [37], [38]; cela a montré, par exemple, des résultats significatifs dans l’amélioration des céphalées de tension [83],
  • 6-Étape de palpation cardiaque ostéopathique selon Liem ; une réduction significative de l’anxiété et du stress pourrait être enregistrée [84],
  • Promotion d’un comportement proactif de la part du patient au moyen de conseils ostéopathiques selon les cinq modèles ostéopathiques [39],
  • pratique spirituelle personnelle.

Présente un aperçu des approches intégrales en soins ostéopathiques

personne atteinte de stress

des solutions naturelles pour le gérer | Thierry Payet

Selon un sondage réalisé en 2017, 90 % des Français sont confrontés au stress à un moment ou à un autre de leur vie. Un stress qui s’associe souvent à de l’anxiété et qui peut devenir chronique, avec des conséquences parfois importantes sur la santé et la qualité de vie. Si des médicaments peuvent être prescrits, ils ne constituent pas l’unique solution et des alternatives non pharmacologiques, comme le stress sans médicaments, sont souvent possibles. Explications.

personne atteinte de stress

Stress, anxiété et alternatives aux médicaments

Le stress  est aujourd’hui l’une des principales causes d’anxiété et de dépression. Il constitue l’une des principales atteintes au bien-être mental, qui définit la santé, avec le bien-être physique. Lorsque ce stress impacte la vie quotidienne, la santé et la qualité de vie, une prise en charge adaptée est nécessaire.

L’idéal est une approche pluridisciplinaireréunissant entre autres le médecin généraliste, le psychologue ou le psychiatre et éventuellement d’autres professionnels de santé. Si les traitements pharmacologiques sont souvent prescrits d’emblée, ils ne doivent pas occulter l’existence d’approches non médicamenteuses, parfois très efficaces, seules ou en complément des médicaments.

Un mode de vie sain face au stress

La psychothérapie s’axe de plus en plus sur les thérapies cognitivo-comportementales qui aident à lutter contre le stress et l’anxiété. Mais des mesures hygiéno-diététiques sont également très utiles :

  • L’arrêt de la consommation de substances excitantes (café, alcool, tabac, substances psychoactives) ;
  • Une alimentation saine et équilibrée ;
  • Une hydratation suffisante (au moins 1,5 litres d’eau par jour) ;
  • Un sommeil suffisant et de qualité ;
  • Une activité physique régulière et adaptée.

Parallèlement, certaines activités sont intéressantes pour apprendre à mieux gérer son stress, notamment :

  • Les techniques de relaxation ;
  • Et le yoga ;
  • L’hypnose ;
  • La sophrologie ;
  • Les exercices de respiration.

Des remèdes naturels et surtout la prévention du stress

Pour compléter la prise en charge, des remèdes naturels peuvent venir compléter l’approche pharmacologique, par exemple :

  • Des produits de phytothérapieavec des plantes apaisantes et sédatives, comme l’aubépine, la valériane ou la passiflore, à utiliser seules ou en association ;
  • Des oligo-élémentspour lutter contre la spasmophilie et/ou l’irritabilité, notamment le magnésium ou le lithium ;
  • Des sels de brome ;
  • Certaines souches homéopathiquescomme Gelsemium, Ignatia ou Aconitum;
  • Des huiles essentiellestelles que le petit grain bigarade, l’Ylang-ylang, la lavande vraie, l’orange douce ou la marjolaine à coquille.

Si des solutions non pharmacologiques existent pour lutter contre le stress et l’anxiété, l’idéal est de prévenir leur survenue, en adoptant quelques techniques simples au quotidien, notamment apprendre des techniques et exercices de relaxation, limiter la surcharge de l’emploi du temps, ou préserver sa vie sociale et familiale. Le stress est pointé du doigt comme un facteur de risque de nombreux problèmes de santé, preuve que le bien-être mental est indissociable du bien-être physique. Une excellente raison pour lutter chaque jour contre le stress.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Le traitement des troubles anxieux de l’adulte. ameli.fr. Consulté le 18 décembre 2022.
– Quels médicaments contre le stress ? pharmaciengiphar.com. Consulté le 18 décembre 2022.
Gastro-entérite du nourrisson

Gastro-entérite du nourrisson et vaccination | Thierry Payet

Chaque année en France, on compte près de 20 000 enfants de moins de 3 ans hospitalisés pour gastro-entérite aiguë. Les infections à rotavirus en sont la cause. Fréquentes et généralement bénignes, elles peuvent néanmoins se révéler dangereuses dans le cas de formes graves nécessitant une hospitalisation. D’où l’intérêt de vacciner les nourrissons au moyen de l’un des deux vaccins désormais pris en charge par l’Assurance Maladie.

Gastro-entérite du nourrisson

Infections à rotavirus : souvent bénignes mais parfois graves

Survenant essentiellement sous forme d’épidémies hivernales, les infections à rotavirus représentent la cause principale des gastro-entérites aiguës virales chez les nourrissons et les enfants de moins de 5 ans. Le virus étant très contagieux, on estime que tous les enfants le rencontrent avant l’âge de 3 ans.

Les infections à rotavirus sont généralement bénignes et se soignent en quelques jours au moyen de solutés de réhydratation orale (SRO). Exception faite pour les formes graves avec déshydratation sévère provoquée par les diarrhées, les vomissements et la fièvre liés à la gastro-entérite. Cet état nécessite une hospitalisation et s’avère particulièrement dangereux pour les nourrissons de moins d’un an.

Chaque année en France, on compte près de 20 000 hospitalisations d’enfants de moins de 3 ans pour gastro-entérite aiguë. Or, en plus des gestes d’hygiène, la vaccination contre les rotavirus représente le moyen le plus efficace pour prévenir ces infections chez les nourrissons et les jeunes enfants.

À savoir ! Les vaccins contre les rotavirus diminuent d’environ 80 % les gastro-entérites et les hospitalisations liées aux infections à rotavirus.

De l’importance de la vaccination contre la gastro-entérite du nourrisson

Pour éviter les formes graves de gastro-entérite aiguë, il est donc recommandé de vacciner contre les rotavirus les nourrissons âgés de 6 semaines à 6 mois. D’autant que deux vaccins sont désormais pris en charge par l’Assurance Maladie à hauteur de 65 % : le vaccin Rotarix® et le vaccin RotaTeq®.

À savoir ! Cette vaccination est recommandée mais non obligatoire.

Ces vaccins ne nécessitent pas d’injection. Il s’agit de vaccins « à boire » et administrés par un professionnel de santé à raison de :

  • Une dose à l’âge de 2 mois et une dose à l’âge de 3 mois pour le vaccin Rotarix®
  • Une dose à l’âge de 2 mois, une dose à l’âge de 3 mois et une dose à l’âge de 4 mois pour le vaccin RotaTeq®

L’âge limite de cette vaccination est de 6 mois pour le vaccin Rotarix® et 8 mois pour RotaTeq®. Cette vaccination peut tout à fait être réalisée en même temps que les autres vaccins prévus dans le calendrier vaccinal de l’enfant.

Avant de procéder à la vaccination du nourrisson, le professionnel de santé devra vérifier l’absence de contre-indication et informer les parents sur le risque potentiel d’invagination intestinale aigüe (IIA). Ce phénomène, qui peut survenir dans les 3 à 7 jours après la vaccination de l’enfant, désigne le repliement sur lui-même d’un morceau d’intestin et  nécessite une prise en charge rapide. Les parents devront surveiller les signes évocateurs éventuels comme des pleurs inhabituels, un refus de s’alimenter ou de boire, des vomissements etc…

Des gestes simples pour prévenir la gastro-entérite du nourrisson

Prévenir la gastro-entérite aiguë du nourrisson implique de bloquer la transmission des rotavirus. Or, les mains en sont le vecteur principal. Les nettoyer soigneusement plusieurs fois par jour au savon ou à l’aide d’une solution hydro-alcoolique permettra ainsi de limiter les risques de transmission.

À savoir ! Transmis par les selles, les rotavirus peuvent se retrouver sur les mains et se montrer très résistants dans l’environnement grâce leur capacité à persister plusieurs jours sur les surfaces.

De même, les lieux à risque élevé de transmission tels que les collectivités accueillant des enfants devront s’assurer d’une hygiène irréprochable des différentes surfaces accessibles.

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– Gastro-entérite chez le nourrisson : 2 vaccins désormais pris en charge par l’Assurance Maladie. ameli.fr. Consulté le 21 décembre 2022.
– Gastro-entérite aqueuse à rotavirus. solidarites-sante.gouv.fr. Consulté le 21 décembre 2022.
PLFSS 2023, quel impact pour les infirmiers ?

Actualités Covid-19 : nouvelles recommandations | Thierry Payet

Alors qu’on observe une forte hausse des contaminations depuis le milieu du mois de novembre, le gouvernement incite les Français à se protéger, notamment en portant le masque dans les transports en commun.

Malgré les grèves des biologistes en novembre et en décembre, Santé publique France indique que les données récoltées sur l’épidémie sont cohérentes et que d’autres indicateurs existent, en particulier le passage aux urgences et les nouvelles hospitalisations.

Médicalib vous propose ici de faire le point sur la situation.


JE – Situation décembre 2022

Alors qu’on observe une forte hausse des contaminations depuis le milieu du mois de novembre, le gouvernement incite les Français à se protéger, notamment en portant le masque dans les transports en commun.

Malgré les grèves des biologistes en novembre et en décembre, Santé publique France indique que les données récoltées sur l’épidémie sont cohérentes et que d’autres indicateurs existent, en particulier le passage aux urgences et les nouvelles hospitalisations.


Point sur la situation en France

D’après le dernier rapport (en date du 08 décembre 2022 [1]) publié par Santé Publique France :

  • le nombre de patients positifs à la Covid-19 augmente (+27%)
  • le nombre de nouvelles admissions à l’hôpital augmente (+7%)
  • le nombre d’admissions en services de soins critiques augmente(+6%)
  • le nombre de décès liés à l’infection à la covid-19 augmente (+9%)

C’est le variante omicron qui revient à la charge et contamine les Français. Dans un contexte où ce virus cohabite avec les virus hivernaux, il est recommandé de prendre des précautions en réalisant une dose de rappel adaptée contre le variant Omicron du Covid ainsi que la vaccination contre les virus grippaux.

A ce jour, seulement 14,4% des 80 ans et plus et 32% des 60-79 ans sont considérés protégés par la vaccination.

Au vu de ces chiffres, aucun doute qu’il est nécessaire de se protéger. Cependant, le gouvernement semble avoir adopté une position de recul, laissant chacun prendre ses responsabilités. Le port du masque a seulement été recommandé, et non contraint, dans les transports en commun, qui sont pourtant un lieu important de la transmission.

La campagne de vaccination est ouverte à toute la population. Toutes les personnes de plus de 12 ans, dont la dernière injection date de plus de 6 mois (3 mois pour les personnes de 80 ans et plus) sont éligibles, avec priorité pour les personnes fragiles.


II- Vaccination par les infirmiers et infirmières

Depuis le 26 mars 2021 (décret n°2021-325),  » les infirmiers peuvent prescrire les vaccins dont la liste figure aux I et II de l’annexe 4 à toute personne, à l’exception des femmes enceintes, des personnes présentant un trouble de l’hémostase et des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection. »

Dans le but de faciliter l’accès à la vaccination aux plus fragiles, Médicalib organise des campagnes de rappels contre le Covid au sein des Ehpad et des entreprises.


Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.


Sources :

  • [1] Covid-19 – Point épidémiologique n°145 – Santé Publique France- 2022
Soulager l'inconfort gynécologique • Liem Health Blog 15 décembre 2022

Soulager l’inconfort gynécologique • Liem Health Blog 15 décembre 2022 | Thierry Payet

Une méta-analyse mise à jour a examiné l’efficacité et la sécurité de l’ostéopathie en gynécologie. Cela vient compléter une revue qui avait déjà été publiée en 2016. Des effets positifs ont été trouvés dans divers tableaux cliniques, qui sont décrits plus en détail ci-dessous.

Qui est intéressé par les dates exactes :

Méthodes :

Pour cette méta-analyse, les bases de données pertinentes ont été recherchées pour des essais contrôlés randomisés, des études contrôlées avant/après, des études cas-témoins, des rapports de cas et des séries, et des études observationnelles. Aucune distinction n’a été faite entre le type de traitement (standardisé, semi-standardisé ou traitement adapté aux besoins du patient). La thérapie par manipulation ostéopathique (OMT) a été utilisée seule ou en combinaison avec d’autres thérapies. Les critères d’inclusion pour la sélection de l’échantillon étaient les femmes souffrant de troubles gynécologiques et obstétricaux, y compris la grossesse, le travail, l’infertilité, la dysménorrhée, les douleurs pelviennes et la ménopause. De plus, un contrôle de la qualité des études non randomisées a été effectué.

Résultats:

Un total de 35 études ont été incluses dans la méta-analyse, avec un échantillon total de 2632 participants. L’âge moyen était de 28,9 ± 10,5 ans.

Les résultats suggèrent que l’OMT peut contribuer au soulagement de la douleur et à l’amélioration de la fonction dorsale pendant la grossesse. Deux rapports de cas ont rapporté que l’OMT peut être utilisé en toute sécurité dans les grossesses gémellaires à haut risque et les polyhydramnios, et pour améliorer l’acuité visuelle après la grossesse.

De plus, des effets positifs de la TMO lors de l’accouchement ont été trouvés. Par exemple, la TMO au cours du troisième trimestre pourrait réduire la probabilité d’une grossesse à haut risque. Dans une étude ECR, le traitement par compression du quatrième ventricule n’a montré aucune différence statistiquement significative dans le développement d’un statut à haut risque ou d’une naissance prématurée. Une étude pilote a conclu que les soins obstétricaux ostéopathiques peuvent aider à réduire la durée du travail (11,34 heures) par rapport aux soins médicaux généraux (16,57 heures).

Une autre étude ECR a examiné l’efficacité et l’innocuité de la TMO après l’accouchement, en particulier dans le traitement des lombalgies post-partum et des limitations fonctionnelles associées et des douleurs de la ceinture pelvienne.

Quatre sessions avec OMT ont été réalisées, qui ont été adaptées individuellement aux besoins des participants. D’autres traitements pour le soulagement de la douleur n’ont pas été effectués. Il y avait une amélioration significative de l’intensité de la douleur (mesurée sur l’échelle visuelle analogique) et une amélioration fonctionnelle dans le groupe OMT. Seule la fatigue a été rapportée comme effet secondaire.

L’OMT individualisé a également pu soulager les douleurs pelviennes, l’endométriose, la dysménorrhée et la vulvodynie.

Une étude a conclu que le traitement des points de Chapman et des réflexes viscérosomatiques améliorait significativement le syndrome des ovaires polykystiques.

conclusion:

L’hétérogénéité des études incluses n’a pas permis une analyse quantitative des données, c’est pourquoi aucune recommandation clinique n’a pu être faite. Néanmoins, les résultats démontrent le potentiel de l’OMT pour soulager efficacement et en toute sécurité l’inconfort gynécologique lorsqu’il est utilisé en complément (Ruffini et al. 2022).