plan stratégique OMS contre la Covid-19

l’OMS met à jour son plan stratégique | Thierry Payet

La pandémie n’est pas finie. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la semaine dernière, plus de 10 millions de personnes ont été infectées par le SARS-CoV-2 dans le monde et 45 000 en sont décédées. Dans ce contexte, l’OMS publie une mise à jour de son plan stratégique de préparation et de réponse à la pandémie de Covid-19. L’accès équitable à la vaccination y occupe une place importante.

plan stratégique OMS contre la Covid-19

Les trois scénarios proposés par l’OMS

La semaine dernière, dans le monde, 10 millions de personnes ont été infectées par le SARS-CoV-2 et 45 000 en sont décédées. Et ces chiffres de l’OMS sont sous-estimés. En effet, de nombreux pays ayant stoppé les restrictions sanitaires ont également réduit l’accès aux tests de dépistage. En France, le nombre de nouveaux cas ne cesse d’augmenter depuis le début du mois de mars. La semaine dernière, 136 927 cas quotidiens ont été comptabilisés en moyenne. Le nombre d’hospitalisation quant à lui reste élevé mais stagne.

Dans ce contexte, l’OMS a récemment publié une mise à jour de son plan stratégique face à la pandémie de Covid-19. Il est basé sur 3 scenarii possibles de l’évolution de la pandémie durant l’année 2022. Dans l’état actuel des connaissances, l’OMS propose que le scenario le plus probable est celui d’un virus qui continuerait de muter. Mais, la sévérité de la maladie diminuerait avec le temps et avec l’immunité acquise par la vaccination ou les infections. Ainsi, des pics périodiques de nouveaux cas et de décès peuvent survenir à mesure que l’immunité de la population diminue. Un renforcement périodique de l’immunité des personnes les plus vulnérables serait préconisé.

Selon l’OMS, dans le meilleur des cas, les variations du SARS-CoV-2 deviendraient de moins en moins graves et ne nécessiteraient pas de rappels ou de reformulation des vaccins déjà disponibles.

Le pire des cas serait l’émergence d’un variant plus virulent et hautement contagieux. Cette menace mettrait rapidement en péril la protection conférée par une vaccination ou une infection antérieure. Ainsi, pour remédier à cette situation, il faudrait modifier considérablement les vaccins actuels et s’assurer de leur bonne distribution auprès des personnes les plus à risque de forme grave de la maladie.

Le plan stratégique de l’OMS contre la Covid-19

Quelles sont les recommandations de l’OMS pour avancer et mettre fin à la phase aiguë de la pandémie de Covid-19 ? Dans un communiqué, l’OMS décline ses recommandations en 5 points. Pour elle, les pays doivent investir dans :

  • La surveillanceles laboratoires et les renseignements sur la santé publique ;
  • La vaccinationla santé publique et les mesures sociales ;
  • Les soins cliniques spécifiques de la Covid-19 et les systèmes de santé ;
  • La recherche et le développement et l’accès équitable aux dépistages, aux traitements et aux vaccins ;
  • La coordination pour un passage d’une réponse urgente à une gestion à long terme de la pathologie.

Un tiers de la population mondiale pas encore vaccinée

Les gestes barrières couplés à l’accès pour tous aux dépistages, aux traitements et aux vaccins permettront de maîtriser l’épidémie. L’OMS souligne également que la vaccination équitable est l’outil le plus puissant disponible. Ainsi, la vaccination de 70% de la population de chaque pays reste essentielle pour maîtriser la pandémie. La priorité doit être donnée aux professionnels de santé, aux personnes âgées et aux populations à risque.

Tandis que les pays à revenu élevé déploient la 4ème dose de vaccin, l’OMS déplore qu’un tiers de la population n’ait toujours pas eu une seule dose. C’est le cas de 83% de la population en Afrique.

Il faut préparer l’avenir. Dans ce sens, l’OMS met en place de nouvelles mesures pour aider à prévenir les futures épidémies. Cela repose sur le lancement d’une stratégie pour intensifier la surveillance génomique à l’échelle mondiale des agents pathogènes à potentiel épidémique et pandémique.

Alexia F., Docteure en Neurosciences

Sources

– Allocution d’ouverture du Directeur général de l’OMS lors de la conférence de presse de l’OMS. qui.int. Consulté le 1er avril 2022.
Patient Ostéopathie Active • Blog Liem Health •

Patient Ostéopathie Active • Blog Liem Health • | Thierry Payet

Outre le traitement physique, la formation ostéopathique comprend également d’autres sujets de promotion de la santé, notamment l’activité physique, le mode de vie et la nutrition (Van Dun et al. 2016, Mistry et al. 2018).

Les changements dans ces domaines favorisent le rétablissement complet des patients en améliorant les stratégies d’adaptation individuelles. Techniques d’ostéopathie active

Approches de l’ostéopathie patient-active

  1. Approche active orientée fascia

Un mode de vie sédentaire affecte l’élasticité du tissu conjonctif en contribuant à une orientation multidirectionnelle des fibrilles et donc à une résistance transversale élevée. Dans le même temps, la capacité à établir des connexions physiques et électriques est réduite. Ces processus sont inversés par l’activité physique.

L’approche active orientée fascia selon Schleip et Müller comprend le remodelage du fascia (=réaction du réseau de fibres de collagène aux stimuli mécaniques), le recul du fascia (=retour élastique des tissus par l’exercice actif), l’étirement dynamique (exercices à long terme qui augmentent le fascia élasticité) et la conscience des fascias (pour aiguiser la conscience du corps) comme principes centraux. Surtout, le remodelage des fascias et la structure du tissu conjonctif en général peuvent être influencés positivement par un entraînement actif des fascias, qui est effectué régulièrement 1 à 2 fois par semaine (Schleip et Müller 2013).

  1. Images mentales et exercices intégrés

La conscience intéroceptive du corps, y compris la perception de la position des parties du corps dans l’espace, est générée par le système musculo-squelettique. Ces connaissances doivent être transmises au patient et intégrées dans un travail corporel pratique et expérientiel (Calsius et al. 2016).

Il a été démontré que l’imagerie mentale ou l’imagination en tant que méthode d’entraînement a un effet positif sur les performances motrices et cognitives, activant le cerveau de la même manière que l’exercice physique.

Cette méthodologie combinée à un traitement manuel et à des exercices actifs est capable d’améliorer le contrôle de la douleur, la motricité et la stimulation des motoneurones et des aspects non moteurs de la performance. De plus, cela peut renforcer la confiance en soi et réduire les peurs (Abraham et al. 2020).

L’ostéopathie travaille déjà avec des images mentales (Dorko 2003, Minasny 2009), par exemple lors du déroulement du fascia. Le tissu conjonctif est lentement enduit tandis qu’en même temps un exercice d’imagination est effectué dans le but d’améliorer l’intéroception. Une attention particulière est portée à l’entraînement de la perception d’une tension myofasciale à relâcher ou d’un mouvement moteur à effectuer.

La technique se déroule comme suit : L’ostéopathe donne une légère résistance au mouvement, qui est perçue par le patient grâce à la « transmission manuelle » active et douce. Les thérapeutes peuvent mettre la main sur la région touchée pour fournir un soutien (Dorko 2003). Cette méthode dite de work-in, en combinaison avec des images mentales ou seule, peut favoriser l’état de relaxation médié par le système nerveux parasympathique (Wallden 2012).

  1. activité physique basée sur la pleine conscience

Comme décrit ci-dessus, l’ostéopathie fonctionne avec l’intéroception, ce qui nécessite une certaine attention (de votre propre corps). Pour un traitement réussi, les thérapeutes et les patients doivent agir avec le même soin. Le terme pleine conscience signifie ici attirer doucement l’attention sur les perceptions expérientielles actuelles, telles que les pensées, les émotions et les sensations, sans les évaluer (Liem et Lunghi 2021). Dans la pratique ostéopathique, simultanée à la pratique basée sur la pleine conscience, « les oscillations, les vibrations et les chocs myofasciaux et neurogènes spontanés sont utilisés pour soulager le stress et restaurer l’homéostasie du corps » (Comeaux 2005, Liem et Lunghi 2021).

  1. Gamification et résolution de problèmes dans l’approche dyadique interactive

Les systèmes de perception corporelle fournissent au cerveau des informations qu’il utilise pour former une image de l’environnement externe et interne et lors de la planification et de la réalisation d’activités ultérieures. Le développement des maladies est en partie causé par des erreurs dans le traitement et l’intégration des signaux corporels multisensoriels, ce qui conduit à des processus de régulation physiopathologiques.

La gamification ou la playification fait référence à l’application d’éléments typiques du jeu dans un contexte non ludique. Cela crée une atmosphère de résolution de problèmes axée sur le patient et axée sur l’équipe, dans laquelle les défis peuvent être résolus de manière axée sur les tâches.

Par exemple, les ostéopathes peuvent utiliser des métaphores pour décrire une technique de routine pour sous-corticaliser des informations. Cependant, une attention stricte doit être portée à l’utilisation d’un vocabulaire approprié pour éviter le catastrophisme. Dans l’ensemble, l’attention est portée sur le mouvement et non sur l’activation des muscles individuels. Cela favorise à son tour l’interoception, ce qui empêche la dérégulation par le cerveau.

Les PAOA sont également basés sur la relation entre la personne traitante et la personne traitée et créent un environnement sûr pour initier des changements de comportement (Liebenson 2018). Cette relation peut être approfondie par une approche dyadique interactive.

Conclusion

Les approches présentées incluent des stratégies motrices, cognitives et comportementales. Sur la base de ces résultats, Lunghi et ses collègues proposent d’intégrer ces stratégies dans l’approche ostéopathique patient-active, car cela peut déclencher un remodelage neuromyofascial et tissulaire, moduler l’image et la perception corporelles et mieux gérer le stress.

En résumé, les PAOA peuvent apporter une contribution importante aux soins centrés sur le patient et à l’amélioration de la collaboration interprofessionnelle. Cependant, de futures études et des ateliers de consensus sont nécessaires pour développer un cadre commun pour une pratique ostéopathique fondée sur des preuves qui inclut le patient en tant que partie active du traitement (Lunghi et al. 2022).

Douleur de l'intérieur - Pourquoi la douleur n'est pas toujours une foulure ou une entorse — Full Circle Osteopathy

Douleur de l’intérieur – Pourquoi la douleur n’est pas toujours une foulure ou une entorse — Full Circle Osteopathy | Thierry Payet

En termes scientifiques, nous faisons référence à un phénomène appelé douleur viscéro-somatique ou réflexe viscéro-somatique. ‘Viscero’ fait référence à ‘organe’ et ‘somatique’ fait référence à ‘partie du corps’. Ainsi, par définition, la douleur viscéro-somatique est une douleur qui provient d’un organe et qui est ressentie dans une partie spécifique du corps. Et pour chaque organe, il y a une partie ou des parties spécifiques du corps dans lesquelles vous ressentirez généralement la douleur. Tout dépend de la façon dont le corps est câblé dans le système nerveux. Nous allons vous donner un exemple pour que cela soit un peu plus clair…

Quand quelqu’un a une crise cardiaque, le symptôme classique est une douleur thoracique (mais pas toujours). Cependant, ils ressentiront souvent d’autres symptômes tels que des douleurs au cou, à la mâchoire, à l’épaule et au bras du côté gauche. La raison en est que lorsque le muscle cardiaque devient dépourvu d’oxygène à partir d’une artère bloquée, un signal nerveux est envoyé à la moelle épinière et vers le cerveau pour alerter le cerveau que quelque chose ne va pas. Au même niveau de la moelle épinière où ces signaux cardiaques entrent, il y a aussi d’autres nerfs entrant qui se rapportent directement aux muscles et à la peau du cou, de la mâchoire, de l’épaule et du bras. La théorie est que le cerveau ne peut pas distinguer d’où vient le problème, en raison de la proximité des nerfs de la moelle épinière, et donc vous pouvez ressentir de la douleur à la fois dans la poitrine et dans ces autres zones. C’est assez dingue non ?!

Un problème avec le foie ou la vésicule biliaire peut donner des symptômes de douleur dans l’abdomen et aussi dans l’épaule droite. C’est pour la même raison que ci-dessus, mais juste un câblage légèrement différent pour cet organe.

En tant qu’Osteo, nous rechercherons certains signes et symptômes si nous soupçonnons que cela pourrait vous arriver. Ceux-ci pourraient inclure :

• Douleur profonde, diffuse et difficile à localiser

• Douleur difficile à reproduire en salle de clinique

• Modifications de la peau, telles que transpiration, sécheresse, rougeur ou changements de sensation

• Changements dans les muscles, tels que spasmes ou rigidité

• Douleur qui n’est pas affectée par l’activité ou le repos

Nous serons également très intéressés par vos antécédents médicaux et vous poserons des questions pour voir si vous avez des antécédents de problèmes digestifs, respiratoires ou urinaires (cela dépend bien sûr de l’organe que nous soupçonnons être le problème). Il peut y avoir quelques questions sensibles que nous devons poser, alors ne soyez pas offensé si nous creusons profondément. Il s’agit de s’assurer que nous arrivons à la cause première de votre problème. Certains de nos traitements peuvent également viser à affecter l’organe cible lui-même. Nous ne manquerons pas de vous parler de toutes les techniques de traitement avant de les exécuter. Soyez assuré que si nous estimons que vous avez besoin d’être vu par un médecin généraliste ou un spécialiste, nous vous indiquerons la bonne direction pour nous assurer que vous êtes entre de bonnes mains.

Les références

1. Chila, A. 2011. Fondements de la médecine ostéopathique. 3e éd. Philadelphie : Wolters Kluwer Health/Lippincott Williams & Wilkins

2. Sikander, S. et Dickenson, A. 2012. Douleur viscérale – les tenants et les aboutissants, les hauts et les bas. Opinion actuelle Soutien Soins palliatifs. 6 (1). 17-26. Disponible depuis: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3272481/pdf/ukmss-40443.pdf

opioïdes et surconsommation

la HAS alerte sur leur surconsommation | Thierry Payet

Dans une note publiée hier, la Haute Autorité de Santé (HAS) souligne la nécessité de prévenir la surconsommation d’opioïdes. A l’étranger, notamment aux Etats-Unis, une crise sanitaire induite par la surconsommation de ces médicaments est en cours. Ainsi, la HAS expose les stratégies thérapeutiques précises et encadrées destinées à l’usage de ces médicaments. Explications.

opioïdes et surconsommation

Quelle utilisation médicale pour les opioïdes ?

Eviter tout risque de mésusage des opioïdes et l’addiction chez les patients. C’est l’objectif fixé par la HAS. En effet, en 2015, près de 10 millions de Français ont eu une prescription d’antalgiques opioïdes. Un chiffre qui est en hausse depuis les dernières années. D’ailleurs, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni, une crise sanitaire marquée par le nombre important de décès imputables à la surconsommation d’opioïdes est en cours.

Le terme « opioïdes » regroupe les composés extraits de la graine de pavot, semi-synthétiques et synthétiques, qui possèdent les mêmes propriétés. Les opioïdes comprennent l’héroïne, la morphine, la codéine, le fentanyl, la méthadone, le tramadol et d’autres substances similaires. En raison de leurs effets pharmacologiques, ils peuvent provoquer des difficultés respiratoires. Une surdose peut entraîner la mort.

Dans le cadre médical, certains d’entre eux peuvent être inclus dans une prise en charge de la douleur. Ils ont alors le rôle d’antalgique, c’est-à-dire qu’ils sont utilisés pour atténuer ou supprimer la douleur, mais sans en traiter la cause. Parmi les dérivés des opioïdes, certains font partie des antalgiques de niveau II. Ils sont utilisés pour traiter les douleurs modérées à intenses. D’autres peuvent être prescrits en cas de douleurs intenses. Etant donné qu’ils agissent directement sur le cerveau, ils peuvent entraîner un phénomène d’accoutumance et de dépendance. C’est pourquoi leur utilisation est strictement encadrée.

Renforcer les recommandations pour lutter contre la surconsommation d’opioïdes

En France, l’enjeu est de sécuriser davantage l’usage des opioïdes sans en restreindre l’accès pour les patients qui en ont besoin. Il s’agit d’un enjeu majeur dans un contexte de vieillissement de la population et d’augmentation des maladies chroniques qui favorisent la multiplication des symptômes douloureux. Face à l’augmentation de la consommation d’antalgiques opioïdes, la HAS insiste sur deux points :

  • Le maintien de la mobilisation des professionnels de santé autour d’une juste prescription;
  • La non-banalisation du recours à ces médicaments. En effet, cette précaution s’impose quelle que soit la puissance de l’opioïde. Les risques de développer un trouble de l’usage ou de surdose sont communs à tous les opioïdes. L’important réside donc dans la durée de la prescription et la quantité. Qu’importe le type de médicament opioïde, une quantité prescrite trop importante peut s‘avérer rapidement problématique.

La HAS a également produit des recommandations détaillées pour chaque situation où des opioïdes peuvent être prescrits : traitement de la douleur chronique non cancéreuse, de la douleur aigue, de celle liée à un cancer ou chez la femme enceinte et allaitante.

Une personnalisation des prescriptions

Dans son rapport, la HAS précise l’usage des opioïdes en fonction de chaque situation :

  • Dans le cadre d’un traitement de la douleur chronique non cancéreuse, elle précise que les antalgiques opioïdes ne sont à envisager qu’en dernier recours. Par exemple, ils ne peuvent pas être prescrits dans le cas de douleurs pelviennes chroniques ou de migraines;
  • Quand la prescription d’opioïdes est nécessaire, elle recommande d’instaurer le traitement de façon progressive. Des réévaluations quotidiennes sont prévues en début de traitement pour ajuster la posologie et surveiller l’apparition d’effets indésirables ;
  • Au-delà de 6 mois de traitement en continu, la HAS conseille de diminuer progressivement le traitement, voire le stopper. Cela permet de vérifier la justification du traitement et d’éventuellement réduire la dose.

Avec la mise à jour des recommandations dans la prescription des antalgiques opioïdes, la HAS ambitionne de contenir l’augmentation de leur consommation afin de ne pas basculer dans une crise sanitaire.

Alexia F., Docteure en Neurosciences

Sources

– Opioïdes : éviter leur banalisation pour limiter les risques. has-sante.fr. Consulté le 25 mars 2022.
– Bien utiliser les médicaments antalgiques contre la douleur. ameli.fr. Consulté le 25 mars 2022.
Femme qui à une allergie aux pollens et coronavirus

les bons gestes à adopter | Thierry Payet

L’allergie aux pollens ou « rhume des foins » revient en force sur l’ensemble du territoire français. Des pics de fortes concentrations en pollens sont à prévoir dans les prochains jours. Dans un contexte de rebond de l’épidémie de SARS-CoV-2, il est possible de confondre les symptômes de cette infection et une allergie aux pollens. Comment les différencier ? Par ailleurs, le port du masque est-il utile face aux allergies aux pollens ? 

Femme qui à une allergie aux pollens et coronavirus

Allergie aux pollens et Covid-19 : des symptômes communs

Actuellement, les impacts sanitaires des concertations en pollens sur le pourtour méditerranéen (pollen de cyprès) et dans le Nord-Ouest (pollen de frêne) sont élevés. Selon le réseau national de surveillance aérobiologique, d’autres régions seront très bientôt touchées par une augmentation de la pollinisation du bouleau. Les prévisions mentionnent :

– le 26 mars à Paris ;
– le 28 mars à Lyon ;
– le 29 mars à Montluçon ;
– le 30 mars à Rouen ;
– et, le 1er avril à Amiens.

Dans un contexte de rebond épidémique de Covid-19, il convient de rappeler les similarités et les différences de symptômes entre les deux pathologies. Les allergies aux pollens ont des symptômes en commun avec ceux causés par la Covid-19 :

  • De la fatigue ;
  • Des éternuements ;
  • Un écoulement nasal clair et abondant ;
  • Un nez bouché.

Néanmoins, certains symptômes de l’allergie aux pollens sont spécifiques et ne sont pas communs avec une infection par le SARS-CoV-2 :

  • Des démangeaisons (nez, yeux, bouche) ;
  • Des yeux rouges et qui larmoient.

De la même façon, certains symptômes peuvent être présents lors de la maladie à Covid-19 mais ne le seront pas dans une allergie aux pollens :

  • Fièvre ;
  • Douleurs musculaires.

Au moindre doute, il faut consulter votre médecin.

Lire aussi – Quelques plantes utiles en cas d’allergie

Le port du masque grand public protège-t-il des allergies aux pollens ?

Les allergies au pollen ou « rhume des foins » démarrent dès le mois de février pour se terminer vers le mois de septembre. C’est pendant les périodes de floraison que les grains de pollen sont libérés dans l’air ambiant. Ensuite, ils sont propagés par le vent et les insectes. Ces minuscules grains de pollen sont capables de traverser les barrières naturelles.  Alors, le port du masque peut-il protéger des pollens ?

L’allergie aux pollens de graminées est la plus fréquente. Les pollens de graminées mesurent entre 25 et 40 µm. Les masques chirurgicaux stoppent les particules d’un diamètre >3 µm, dans le sens intérieur vers l’extérieur. Les masques grand public filtrent également les particules d’un diamètre >3 µm, toujours dans le sens intérieur vers l’extérieur. En effet, ils sont avant tout conçus pour empêcher la sortie des particules plutôt que pour en empêcher l’entrée. Ils servent à protéger l’entourage de l’utilisateur plutôt que l’utilisateur lui-même.

En effet, les masques laissent entrer une grande quantité d’air sur les côtés. De plus, les pollens sont très légers et se déplacent facilement dans l’air, notamment en cas de vent fort. Néanmoins, leur utilisation pourrait protéger, en partie, l’utilisateur de l’exposition aux pollens. Dans un communiqué de presse, la Fédération française d’allergologie recommande aux patients allergiques de porter le masque en extérieur, durant les pics polliniques. En effet, celle-ci envisage le port du masque comme une solution à long terme de prévention des allergies aux pollens.

Lire aussi – Allergies respiratoires : le point sur la désensibilisation

Les bons gestes à adopter pour limiter les allergies au pollen

Le traitement le plus efficace d’une allergie est l’éviction de l’allergène. C’est-à-dire éviter toute exposition de la personne à la substance à laquelle elle est allergique. Dans le cas des pollens, c’est extrêmement compliqué car ils se propagent partout pendant la saison printanière.  Des gestes simples permettent cependant de limiter l’exposition aux pollens des personnes allergiques. Chez soi, il est recommandé de :

  • Aérer son intérieur avant le lever ou après le coucher du soleil. Il y a moins de pollens dans l’air quand la température est plus fraiche ;
  • Rincer ses cheveux et ses habits le soir, car le pollen s’y dépose ;
  • Eviter l’exposition à d’autres substances irritantes ou allergisantes en intérieur (tabac, produits d’entretien etc.) ;
  • Faire des lavages de nez avec du sérum physiologique ou un spray d’eau de mer. Cela permet d’éviter que les pollens s’accumulent dans les muqueuses nasales.
  • Porter des lunettes à l’extérieur. Cela permet d’éviter l’entrée de pollens dans l’organisme.

En extérieur, il est conseillé de :

  • Eviter les sorties quand il y a beaucoup de vent ;
  • Privilégier la salle de sport. En effet, les sports en extérieurs ne sont pas recommandés pendant les périodes de fortes concentrations polliniques ;
  • Eviter les activités de jardinage ;
  • Eviter de faire sécher le linge dehors ;
  • Profiter de sortir juste après la pluie. L’eau est idéale pour absorber les pollens et les fixer au sol.

Lire aussi – Bientôt un vaccin contre le rhume des foins ?

Publié le 3 mars 2021 par Stéphanie LG, docteur en pharmacie. Mis à jour par Alexia F., Docteure en Neurosciences, le 25 mars 2022.

Sources

– L’ALLERGIE. pollens.fr. Consulté le 25 mars 2022.
– Fédération française d’allergologie. sfa.lesallergies.fr. Consulté le 25 mars 2022.
– Carte du Risque d’Allergie aux Pollens . www.pollens.fr. Consulté le 25 mars 2022.
– Pollens : quand et comment s’en protéger. ameli.fr. Consulté le 25 mars 2022.
World Sleep Day - could a lack of sleep be making you fat?

World Sleep Day – could a lack of sleep be making you fat? | Thierry Payet

On World Sleep Day we thought we’d examine to link between poor sleep and weight gain.

Sleep isn’t what necessarily springs to mind when it comes to addressing weight issues.  Blame is much more likely to be laid at the door of diet and exercise.

But, according to the NHS, people who sleep less than 7 hours a day tend to gain more weight and have a higher risk of becoming obese than those who hit that 7 hours.

So why might that be?

  • Tiredness makes you crave sugar and stodgy comfort food.
  • It impacts your willpower to make healthy choices.
  • You are less likely to have the energy (or inclination) for exercise.
  • A lack of sleep has been found to trigger a rise in the hormone ghrelin (closely related to hunger) and prompt decreased levels of leptin (associated with feeling full). This can lead to increased hunger and appetite, which makes overeating more likely.

As we explored in a previous blog – tackling a patient’s weight is not an easy topic for any Practitioner.  But experienced Osteopath, Robin Kiashek, feels it would be remiss of him to treat a musculoskeletal issue without discussing body weight in situations where the patient is clearly heavier than is healthy.

Robin says: “Whatever the problem that brings a patient to my door, I always take time to explore their lifestyle.  It’s vital if I’m going to address the problem effectively at its root.  These conversations may reveal poor lifestyle choices around food and exercise or habits that are impacting on the patient getting a full night’s sleep.  It’s very easy to get into bad habits without necessarily realising the potential physical impact they can have.”

So, how can you improve your night’s sleep?

We’ve covered how a lack of sleep can negatively impact you.  But what can you do on a practical level to improve your slumber?  Robin has a few tops tops:

  • Don’t go to bed on a full stomach – avoid heavy or large meals within a few hours of bedtime. They can lead to discomfort and keep you awake.
  • Avoid alcohol before bed – initially it may make you sleepy but can cause wakefulness after a couple of hours and make it difficult to get back off again.
  • Stop the stimulants – caffeine and nicotine are best avoided in the run up to bedtime. The effects of caffeine can last for up to 8 hours, so that late afternoon coffee could be causing a problem.
  • Create a calm environment – cool, dark and quiet are the ideal elements to promote a good night’s sleep.
  • Develop a wind down routine – calming activities such as taking a bath, reading a book or performing relaxation techniques could all aid sleep.
  • Timing is key – try to go to bed and get up at the same time every day to reinforce your body’s sleep/wake cycle.
  • Power down – switch off computers and phones at least an hour before bed.

And don’t forget the bed

Of course, you can have the best sleep routine in the world but if you’re trying to get your shut eye on a saggy mattress or pull-out bed then you may continue to struggle. Obviously not everyone has the budget for a top-of-the-line sleep station, but it is worth considering:

  • Pillow perfection – make sure your pillow is the correct size and firmness for you. It should fit snuggly into your neck and shoulders so that it fully supports your head.
  • Check that mattress – the recommended lifespan of a mattress is eight years so it might be time for a trip to the shops.
  • It’s all about the base – your mattress of choice also needs support. Placing a mattress on slats will impact how long it lasts. Consider investing in a divan – which is itself sprung – as a base for your mattress.

If you are feeling the effects of lack of sleep or perhaps have a musculoskeletal issue that’s keeping you awake, then why not book an appointment with Robin?

 

 

Cupping Therapy... The Trending Holistic Therapy

Cupping Therapy… The Trending Holistic Therapy | Thierry Payet

Superstars such as Michael Phelps, Gwyneth Paltrow, Chris Martin and Jennifer Anniston have all been pictured sporting suction marks from cupping therapy, it is clear from this that there has been somewhat a resurgence in popularity in the ancient therapy, but « What is cupping therapy? », « What does it do? » and « Does it Hurt? ». In the post we aim to answer all this questions.

History of Cupping

Cupping therapy has been around for approximately 5000 years, and is believed to have been founded by the Egyptians but became popular by the Chinese. Similar to acupuncture and acupressure, it is believed that to relieved certain symptoms and conditions it should be applied to key point within the body. It is believed to have a wide range of benefits for your health and wellness. Some of these benefits included muscle relaxation and improving immunity.

What is Cupping?

Cupping also known as « Ventosa » is a practice where someone places various « cups » on different parts of the body to create a beneficial reaction. The traditional technique is to use fire to create a vacuum on the cup but now more commonly used is the vacuum cup where a pump gun is used to create suction. The suction effect created raises the skin and draws blood and toxins to the surface. Cupping is used commonly throughout the Middle East, Europe and Asia to treat a variety of conditions such as;

  • Swelling

  • Chronic Pain

  • Inflammation

  • Rheumatism

  • Migraines

  • Bronchitis

  • Common Cold

What to Expect during Cupping?

The vacuum cups (Which we use) can be pumped to different strengths dependant on the individuals needs. Initially, when the cups are first placed on the chosen area and « pumped », there will be a pulling sensation, which can be uncomfortable but not painful. After a few minutes, there can be some small tingling sensations where the cups are placed as the fluids under the fascia are drawn to the surface of the skin. The cups can be removed at anytime if you feel too uncomfortable. Usual the cups are left in place for approximately 5-10 minutes. The « bruising » or « cupping » marks begin to form after about two minutes of static cupping. The area will feel warm but not painful. The normal cupping mark appears in small clusters of pinpricks that are red or pink. The bruise will usually disappear between 3-10 days depending on the level of bruising. These bruises are not usually painful, they look worse than they are. There are varied reports on how cupping effects different people. It usually depends on the reason they’re doing the treatment. The most common reported feedback is the feeling of relaxation in the muscles and in ones self.

https://youtu.be/25MsxtpoQsQ

Cupping Massage

Cupping massage is a form of deep tissue massage that doesn’t facilitate the use of hands, and instead uses a cup and a pump gun to achieve the therapeutic effect. Whilst Cupping is usually static with the typical application of the cups between 5-10 minutes, massage cupping allows the movement of the cups with limited static time.

The point of this therapy is to get the blood flowing and unblock the lymphatic system. It works by drawing up stagnant blood from the tissues and moving it to the natural exit points in the body. The lymphatic system is then activated and will help by mobilising the waste for excretion from the body.

Typically, massage cupping can be used together with manual manipulation to achieve an increase in the range of motion. For Athletes, it is used after exertion to relax the deep tissues and assist in the build up of lactic acid which causes muscle pain (or the DOMS).

https://youtu.be/rZ__V-wmlF8

#LowBackPain #cupping #SportsInjury #SportsMassage #Pain #Stress #Relaxation #PainRelief

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Le périnée, cet inconnu ? Vu et décrypté par nos ostéopathes ! | Thierry Payet

Le périnée est lié aux fonctions de reproduction, et constitue le « fondement » du bassin qu’il ferme en bas. Il a été délaissé longtemps par les livres d’anatomie de par sa situation, il est pourtant essentiel dans la posture et le maintien du corps. S’il est relâché, trop peu tonique, lésé, de nombreux désagréments peuvent apparaître. Les femmes, de par leur anatomie, la grossesse et l’accouchement, les expositions hormonales, sont plus à risque de connaître ces désagréments. Cependant les hommes ne sont pas en reste et peuvent aussi rencontrer certains problèmes liés à des lésions de ces muscles.

L’importance du périnée

De par notre nature bipède, notre station debout génère beaucoup plus de contraintes sur les organes qui ont une tendance naturelle, à aller vers le bas, tendance pouvant s’exacerber avec les années, la prise de poids, les accouchements, les dysfonctions ostéopathiques, la posture !

C’est bien pour cela que le terme « plancher pelvien » est encore très usité, cela se réfère évidemment à la solidité et au maintien que celui-ci doit avoir pour soutenir les viscères et aussi assurer les fonctions de continence urinaire et fécale.

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L’espace du périnée se compose d’un losange séparé en deux parties par le muscle transverse superficiel, qui va d’un ischion à l’autre :

– en avant, le périnée antérieur ou superficiel, très peu mobile qui a un rôle dans l’aspect extérieur du périnée, et a un rôle dans la sexualité car il est très innervé.

– Le muscle pubo-rectal, appartient au périnée antérieur et postérieur, va du pubis au coccyx, en passant par les deux côtés de la fente vulvaire. C’est le muscle de la retenue, qui permet la continence. Lorsque les sphincters sont débordés, sa contraction permet de gagner un peu de temps avant de se rendre aux toilettes. Cette contraction tire l’anus vers l’avant et entraîne également le coccyx vers l’avant.

– Le muscle transverse constitue la diagonale horizontale et relie les deux ischions ; il sépare le compartiment urinaire de l’anus et du coccyx. Ce muscle peu mobile a un rôle de stabilisation du bassin et de perception des besoins défécatoires.

– Le périnée profond tapisse les parois latérales des cavités (vagin et rectum). Il est formé de trois muscles qui convergent tous vers le coccyx. Les ilio-coccygiens tapissent la paroi interne du vagin et forment comme un diaphragme qui va soutenir le col de l’utérus. Ces muscles participent au soutien de la vessie, de l’utérus et des intestins.

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Le bassin : de l’importance d’une bonne mobilité

 

Le bassin constitue le cadre osseux entourant le périnée. Sa mobilité est un élément important pour que la fonction du périnée soit respectée.

– Le coccyx est la petite pièce terminale à la colonne vertébrale, et il est l’amarre de plusieurs muscles du périnée. Il est articulé avec le sacrum et sa mobilité va de l’avant à l’arrière. A la contraction du périnée, le coccyx bascule vers l’avant, comme lorsque l’on retient un besoin. Il peut basculer vers l’arrière, comme lors de la défécation et de l’accouchement. Son amplitude entre ces deux mouvements est très importante, plus de 46 degrés ! La bipédie impose au coccyx un maintien vers l’avant, ceci par un tonus permanent du muscle de la retenue.

– Le sacrum, os triangulaire, est articulé au coccyx mais également aux deux iliaques par des fossettes. Cette articulation est souvent le siège de douleurs dans le bas du dos, celles-ci pouvant évoquer une sciatique, qui sont souvent la traduction d’un problème de mobilité de celle-ci. En effet, le sacrum doit pouvoir basculer en arrière (mouvement de contre-nutation) pour venir en soutien aux muscles de la continence dont nous avons parlé plus haut et « fermer » en bas.

Le sacrum doit pouvoir aussi basculer en avant pour ouvrir en bas, comme lors de la défécation ou de l’accouchement (mouvement de nutation).

Si cette mobilité est entravée, il devient difficile au plancher pelvien de remplir son rôle et son renforcement est vain.

Ainsi muscles et cadre osseux agissent en synergie ! On entend souvent parler du périnée après un premier accouchement ce qui est un peu tard, car il peut être endommagé également par des pratiques sportives où tout est poussé vers le bas (comme dans les abdominaux type crunch).

Diaphragme et périnée

Vous l’avez compris, le plancher pelvien est un sac musculaire qui a un rôle central : soutien des organes, continence, plaisir sexuel,… mais il est également très important dans la posture.

Le plancher pelvien se travaille en synergie avec la respiration, donc avec le diaphragme. D’ailleurs nous autres ostéopathes le nommons aussi « diaphragme pelvien ».

En inspiration, la cage thoracique se remplit, les viscères sont refoulés vers le bas, le périnée se détend et « descend » également sous l’impulsion du diaphragme thoracique.

En expiration, l’air est expulsé de la cage thoracique, le nombril rentre sous l’impulsion des abdominaux profonds, et le périnée « remonte ».

Prendre conscience de son périnée est la première étape pour le mobiliser et préserver ses fonctions vitales : continence, soutien des organes, sexualité. Et ce même hors grossesse pour le maintien du bassin et du dos.

En pratique, il existe des exercices de respiration abdominale simples où l’on va engager le périnée dans des postures adaptées et qui vont constituer une prévention adaptée à la femme. En expirant, le périnée se resserre sous la contraction tandis que les abdominaux soutiennent et remontent les viscères, venant agir en synergie avec le plancher pelvien.

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Petits trucs simples pour préserver son périnée…

– Le « stop – pipi » est un test et seulement un test. Arrêter le jet d’urine durant la miction doit rester un moyen d’évaluation unique du périnée et non un exercice répété. En clair, le faire une fois de temps en temps pour évaluer mais ne pas en faire un exercice car on risque de dérégler le signal physiologique nerveux.

– Arrêter de pousser vers le bas lors de soulèvements de charge, garder le dos droit, plier les jambes et soulever en expirant et en conscience de « remontée » !

– Prévenir et traiter la constipation qui représente plus de contraintes sur les organes et le périnée.

– Adopter la position physiologique « pieds sur un petit tabouret » aux toilettes qui est la position remettant le rectum dans un axe vertical, ce qui réduit considérablement les efforts de poussée délétères.

– Lors de tous les efforts de poussée (toux, rire, éternuement) prendre l’habitude d’expirer en rentrant le ventre pour remonter le périnée pour assurer une base solide.

– La rééducation périnéale est remboursée en France par la Sécurité Sociale après l’accouchement, mais le périnée peut se mobiliser tout le temps par des exercices simples et une prise de conscience.

– Après l’accouchement, le bassin est très détendu par les hormones et le passage mécanique du bébé donc, le périnée est fragilisé: prendre des temps de repos allongée, resserrer le bassin par une ceinture adaptée, et consulter votre ostéopathe pour faire un bilan global de la mobilité de la zone du petit bassin.

 

Vous souhaitez aller plus loin sur le périnée ? Nous vous conseillons de poursuivre avec cette vidéo.

High ankle sprains

High ankle sprains – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

High ankle sprains

High ankle sprains

What is a high ankle sprain?   

A high ankle sprain is stretching of the ligament in front of the ankle which holds our two leg bones- fibula and tibia together above our ankle joint. High ankle sprain is caused by rolling over the front of our foot (toes in the ground) this places more pressure on the front of our ankle, unlike the usual lateral ankle sprain where we roll on the outside of our ankle.

High ankle sprains commonly occur with a fracture, if you are unable to put weight on the ankle after rolling it- be sure to get it seen to. We highly recommend imaging to determine the extent of the injury before treatment.

How long does it take to heal?

Without a fracture, the ankle generally takes 8-12 weeks to heal however you may not be running until 12 weeks. Due to the instability of the joint above the ankle- the ligament which holds the two bones together is stressed each time you bend your foot up and down (dorsiflex and plantarflex).

Healing time depends on how well the ankle injury is managed, it is very important that the first 2 weeks that the ankle is enforced with strapping or a brace to allow for reduced stress and proper healing of the ligament.   

What can an osteopath do?  

We can assist your ankle in its normal healing processes by addressing any biomechanical adaptations that may occur due to the altered walking style, they may also be able to provide some pain relief and improve mobility. An osteopath is qualified to take you through a rehabilitation program to get you back up and running in no time!

If you fear you’ve injured your ankle and are experiencing pain of any kind, book an appointment at East Gippsland Osteopathic Clinic today! We’ll be sure to have you on the right foot in no time!

newborn breastfeeding

Video Blog: Why treating newborn neck strain can help breastfeeding | Thierry Payet

Osteopath Rebecca Baxter talks about how neck strain in a newborn can make breastfeeding difficult on one side.

Osteopathy doesn’t help breastfeeding specifically, but treatment may help if your newborn has a preference to only look in one direction. This strain, called torticollis can make latching on one side very difficult. This may present with painful feeding , or your baby fussing a lot more on one breast, or the baby may not want to stay on one breast for very long.

To help you understand, if your baby has a neck preference to look to the right they will feed more easily from your left breast because they can easily lay on their back and look to their right.  Once you get them on your right breast though, if you use cradle hold they will almost need to have their body facing your lap if their neck strain is very severe just to get their mouth facing towards your breast.  In these cases it can be easier feed in the football hold or one of the more baby led holds where you lean back and allow the baby to lay on you to feed.

Torticollis is a tension in the muscle that runs from behind your ear down to your collar bone. If your baby is looking to the right, the left one will be very tight.  Sometimes babies are born with this and sometimes it presents in the first few months of life. Some newborns may even have a small thickening in the muscle that can be felt as a lump.

When I see babies with this problem I teach the parents how to stretch their baby’s neck each time they change the nappy (mainly as a prompt so they remember to do the stretching regularly). I do this stretch for the babies while they are having their treatment and I also work with the small muscles and joints of their neck, shoulders, upper back and ribs to make sure there is no extra tension making it difficult for them to move their neck.

I also encourage the mother to see a lactation consultant to help them get their positioning and attachment optimal as this makes a huge difference to the baby’s ability to suck efficiently.

For other breastfeeding related osteopathic information, check out my osteopathic Approach to Poor Latch page for more information. And if you’d like to know more about me, check out my practitioner profile page – Rebecca Baxter.

I wish you all the best with your breastfeeding journey.